Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux ! Où ceux qui s'aiment, vivent à deux !

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Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux ! Où ceux qui s'aiment, vivent à deux !

Un voyage avait été organisé en direction de Whistler au Canada, au nord de Vancouver ! Sports d’hiver nous voilà ! Cela me ferait particulièrement grand bien de prendre l’air frais des montagnes et puis le dépaysement était ce qu’il me fallait loin de mes proches, et famille surtout, devenant une étudiante appris tant d’autres même si mon paternel voyait mon départ d’un mauvais œil sachant que je ne serais plus sous sa surveillance. Besoin de grands espaces et d’une liberté certaine que j’étais ravie de prendre le jet privé prêté gracieusement par papa ainsi que tous ceux qui partageraient mon chalet à notre arrivée, je cite Kirby, Benedikt, Aengus, n’en connaissant qu’une sur le tas, Miss O ’Griffin la vilaine cousine de Blaithin qui ne cessait de lui faire des misères. Et bien ce voyage promettait d’être des plus longs…et intéressants également.
S’étant organisés tous ensemble et se donnant rendez-vous à l’aéroport pour emprunter le jet privé de ma père, pour ceux qui le souhaitaient, que seule Kirby décida de me rejoindre.
« Bienvenue à toi ! Allez c’est parti pour dix jours aux grands airs ! Fais comme bon te semble il y a tout ce qu’il faut au besoin. »Elle était libre donc de se servir ou de faire ce qu’elle voulait le temps du vol, pour ma part je dormirais afin d’arriver en forme à destination. Nous voilà donc parties en direction du grand froid, vol qui durera environ trois heures avant d’arriver à l’aéroport international de Vancouver pour atteindre Whistler. Il était à peine huit heures du matin qu’il nous restait encore deux heures à faire par la spectaculaire autoroute Sea-to-Sky où un bus nous attendant pour enfin nous faire rejoindre Whistler Blackcomb.
Une longue matinée ou j’espérais qu’un petit déjeuner nous serait servi tant je mourrais de faim, et puis la froideur des lieux nous mis une légère claque, rien à voir avec le soleil de San Francisco ou encore cet air hivernal qui semblait être infime par rapport à ce lieu où nous venions d’atterrir. Chacune de nous somnolait de façon à me pas arriver fatiguée à destination ayant bien mieux à faire à notre arrivée, comme visiter cette station de ski grandement connue, s’installer au mieux dans notre chalet espérant que tout se passerait au mieux, la colocation n’était parfois pas très évidente pour certains mais cet incident d’il y a quelques mois avec les Maisons de Confrérie nous en avaient donné un avant-gout.
« Enfin arrivées, a nous le grand air et les pistes de ski ! »Je me sentais enjouée quelques peu mais pas encore réellement rétablies peut-être que ce voyage allait me remettre sur pieds tant physiquement que moralement surtout ! Cherchant notre chalet nous voici donc enfin franchissant le seuil de celui-ci, nos bagages en main et derrière nous, ne sachant s'il y avait déjà les autres d’arriver ou non !

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Aengus, Benedikt, Emy & Kirby

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Tirant mes deux énormes valises derrière moi, j’arrivais enfin à l’aéroport, lieu sur lequel Emy nous avait donné rendez-vous afin de partir pour Whistler Blackmond. Malheureusement, je savais que je serais la seul à l’accompagner pour le coup, Aengus s’y rendant par ses propres moyens et Benedikt y allant avec sa famille. Je n’avais qu’une seule hâte à l’instant même où je retrouvais Emy, être déjà arrivée à destination et faire la fête pendant ses quelques jours de vacances. « Hey salut ! Merci encore pour cette superbe occasion de prendre les airs, on va faire une arrivée triomphante, y’a pas photo ! » Oui, j’étais plus qu’excitée à l’idée d’arriver à bord d’un jet privé, un point de plus pour ma popularité. Les trois heures de vol furent plus que longues et je m’étais la faute sur l’excitation qui bouillonnait en moi. J’avais tellement hâte de démarrer ces vacances et d’en profiter un maximum. Au programme : ski, snowboard, bataille de boule de neige, luge et sans aucun doute de bons gros repas pas vraiment allégés, mais peu importait, une fois de temps en temps je ne disais pas non. Je m’occupais donc du mieux que je le pouvais, plongeant mon nez dans divers magazines de mode dont j’avais fais un sacré stock histoire d’occuper les heures de vol. Finalement, je me décidais à faire un petit somme une heure avant d'atterrir, cela suffisait largement. Je fus surprise qu’en un claquement de doigts nous soyons enfin à destination. « On y est tu te rends compte ?! Depuis le temps que j’attendais ce moment ! » J’étais presque en train de sautiller sur place tellement j’étais heureuse, une vraie gamine vous pouvez le dire. Quelques minutes plus tard, Emy et moi avions enfin trouver le chalet dans lequel nous allions loger et une fois que cela fut fait, nous prenions rapidement possession de ce dernier. « Ohé y’a quelqu’un ?! Aengus ? Benedikt ? Apparemment ils ne sont pas encore arrivés, espérons qu’ils ne vont pas tarder. » Déposant mes valises dans un coin, je poussais un faible soupir. Ces dix jours allaient être extrêmement long, j’en étais sure et certains. Entre Aengus qui m’avait terriblement manqué et la relation amicale et surtout secrète que j’entretenais avec Ben’, tout n’allait pas être de tout repos. J’espérais que ces quelques jours ne viendraient pas à creuser un nouveau fossé entre O’Griffin et moi-même, je n’avais pas besoin de cela, surtout pas en ce moment où les choses ne se déroulaient pas vraiment comme je le souhaitais. Pour Benedikt, j’espérais malgré tout trouver un moment ou deux afin de me retrouver un peu seul avec ce dernier, histoire de ne pas devoir lui gueuler dessus pendant dix jours, j’avais besoin de mon meilleur ami après tout, pas seulement de mon meilleur ennemi. Quant à Emy, je ne pouvais pas dire que je la connaissais vraiment, en fait, je ne savais rien d’elle et j’espérais bien que ces quelques jours allaient changer la donne.

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Était-elle la seule participante à prendre cette expérience comme un moment de pure détente et d’amusement ? Impossible d’en être sûre. Elle et sa mémoire vous offrait le plus beau rire tonitruant de l’histoire de Berkeley. Après tout, elle avait entendu parler les autres dedans qui "attendaient".

« CA VA ÊTRE LA BIG TEUUUUUUUUUUUUUUUUF ! » Hurla t elle en passant la porte muni d’un immense sac à dos et d’une cagoule rose à pompons de toutes les couleurs, de quoi rendre jaloux le plus mignon des lutins. C’est qu’elle devait prendre soin de sa petite tête. Bien qu’elle n’avait absolument pas froid, elle aimait le petit coté mutin que lui offrait son vêtement. La preuve en était un simple jean, des bottes et… une tonne de neige partout sur elle. La demoiselle s’était allégrement roulée dans la neige dés son arrivée. Rien de mieux que de piquer une tête dans la poudreuse pour reprendre la forme. Une partie de la poudre blanche avait eut le temps de tomber sur le chemin. Qu’importe, revenons en au présent. Elle suça un dernier coup son stalactite avant de le balancer par-dessus son épaule.

D’un pas léger, malgré son sac à dos, elle approcha de Kirby. Son regard coula sur la blonde avec tendresse lui offrant un magnifique sourire. Elle se rappelait d’elle…enfin en partie.

« En plus je suis dans le chalet des plus belles ! »

Les deux mains tendues vers elle, elle lui attrapa les épaules d’un geste affectueux avant de venir lui lécher la joue. Oui…Quand on n’était pas habituée, ca pouvait choquer mais Aengus léchait les joues des personnes qu’elle aimait beaucoup. Impossible pour elle de se prendre la tête ici. Elle avait bien assez d’ennuis dans la vie de tous les jours. Ces vacances seraient le moyen de prendre une petite bouffée d’air frais ! Puis en s'avançant vers la porte, elle se tourna vers Emy.

« Salut ! Je suppose que t’es Emy ! Moi c’est Aengus mais tu peux m’appeler ‘Gus c’est plus court ! Vous avez choisi vos chambres ? »

Sur ces bonnes paroles, elle logea son pied dans la porte d’entrée pour la refermer. Il y avait Benedikt derrière ? Oups, pas vu ! Enfin presque. Les ours ca restent dehors non mais! Heureusement, on avait un médecin dans la salle !

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Où ceux qui s'aiment, vivent à deux !

« Oui p’pa, j’ferais attention, promis. Bon allez, à plus. Amusez-vous bien ! » Mes derniers mots avant que je ne quitte précipitamment le véhicule pour ne pas entendre de nouveaux sermons de mon paternel. Protecteur, oui. Etouffant, non. C’était déjà suffisamment chiant d’avoir à supporter cette saleté de maladie de reins quand on a mon âge et qu’on aime les sensations fortes sans qu’il vienne en remettre une couche. Je sors donc de la voiture, les bras à l’air, en simple débardeur rouge. De nombreux touristes tournent la tête dans la direction. Il y a même une dame qui manque de faire une syncope. Ce doit être la couleur. Tout le monde n’aime pas le rouge, c’est plus pour l’été. La prochaine fois, je prendrais du noir fis-je remarquer à mon oncle Noah, avant d’aller retrouver des amis russes que j’aperçois tout aussi ‘couvert’ que je le suis. En Russie, une température comme celle-ci, on la trouve tiède, c’est l’été. Ce serait plutôt à moi de les regarder comme un animal curieux, non mais ! Quelques heures de ski plus tard, à jouer les rois de la glisse sur les pistes les plus longues et dangereuses, et je me rends compte que nous n’étions pas dans le même chalet, mes amis et moi. Quel idiot, j’aurai dû lire le formulaire avant de signer pour cette fichue sortie. Au lieu de ça, j’allais être séparé de mon passé, et retrouver des gens avec lesquels je n’allais sans doute pas m’entendre. Parce que, pour info, je m’entends rarement avec les gens ‘normaux’. Je préfère la solitude ou ceux qui, comme moi, se fichent des règles de la ‘bonne’ société. Grommelant en quittant la piste, et faisant un doigt d’honneur à l’un de mes potes qui se fiche de ma tête de trois pieds de long au passage, je respire un bon coup une fois devant la porte d’entrée du fameux chalet. J’avais mis plus d’une heure à essayer de biaiser le responsable pour qu’il me change de chalet. Pas de bol, il n’y avait plus de place nulle part. C’est bien ma veine ! Si jamais y’a un seul mec qui se fout de ma coupe de cheveux ou de mes bras à l’air, je le défonce, pensais-je en ouvrant la porte à la volée, l’air mauvais. « Bambi ? » J’ai les yeux ronds, c’est la surprise totale. « Kirby ? » Et la petite dernière, qui c’est ? Mignonne en plus. « Me dîtes pas que c’est votre chalet ? » Mes lèvres s’étirent en un sourire rassuré. Finalement, je vais peut-être passer de bonnes vacances. Je retrouve mes deux best, totalement différentes l’une de l’autre soit dit en passant, et j’ai même une inconnue en prime – dommage qu’elle soit pas rousse – pour parfaite mes dons de mauvais séducteur, si c’est pas du bol !

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Ne s’étant pas d’échanger trop de mots durant notre vol jusqu’ici avec Kirby elle me semblait aux premiers abords une fille sympathique à voir ce que la colocation durant ses dix jours donnerait, mais je restais confiante malgré tout. Elle était enjouée tout comme je l’étais moi-même bien qu’intérieurement, préférant rester discrète pour le moment, laissant un sourire apparaitre sur mes lèvres.
Arrivées sur les lieux où nous étions les premières voilà qu’Aengus O ’Griffin la connaissant de vue et de nom, pénétra à son tour dans notre chalet comme euphorique ou était-elle ainsi en tout temps ? Avec son genre bien à elle ! La regardant sans un mot après avoir jeté un coup d’œil sur le salon et les pièces environnantes du rez de chaussée lançant une remarque des plus flatteuses, espérant de ne pas recevoir une marque d’affection de la sorte sans quoi elle apprendrait vite à me connaitre.
« Salut Aengus. Non pas encore on vient juste d’arriver également. »Pourvu qu’il y ait assez de chambres pour ne pas devoir partager le lit, ne sait-on jamais ? Que sur le point de monter à l’étage bagage en main que la porte s’ouvrit de nouveau, probablement notre dernier colocataire pour les jours à venir j’ai nommé Benedikt, ne le connaissant pas du tout, de près comme de loin d’ailleurs. Ce dernier semblait connaitre les jeunes femmes ici présentes qu’arquant un sourcil j’observais la scène entre eux trois. A son avis si on était là c’est bien que nous y logerions non ? Quelle question stupide non ? Mais autant faire bonne figure et que tout se passe bien durant ce séjour que je me présentais à lui m’étant stoppé dans les marches valises derrière moi portant mon regard sur lui, le regard presque froid mais surtout fatigué.
«Pas de besoin de faire les présentations entre vous à ce que je vois, salut moi c’est Emy »Ni plus, ni moins que je tentais de me trouver une chambre, du moment que j’avais un lit, une armoire et de quoi être tranquille, je ne demandais rien d’autre aimant la solitude parfois sans devoir tous s’entasser les uns sur les autres.

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Aengus, Benedikt, Emy & Kirby

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Je ne savais pas vraiment ce qui me rendait dans cet état. Etait-ce l’effet que me faisait la neige ? Ou était-ce dû à mes prochaines retrouvailles avec Aengus ? Peut-être aussi le fait de faire la connaissance d’Emy ? Ou alors c’était parce que Benedikt ferait parti de la bande ? Toutes les idées se mélangeaient actuellement dans ma tête et j’abandonnais donc toute recherche d’une réponse. Ce n’était pas le moment de penser à cela, nous n’avions que dix petites journées devant nous et pas la peine de me monter la tête pour des imbécilités de la sorte. Oui, une blonde peut avoir un cerveau et réfléchir. Lorsque qu’Aengus passa le pas de la porte, un sourire se dessina sur mon visage et la voyant s’approcher de moi, je pus sentir battre mon cœur à la chamade. Elle m’avait terriblement manqué et encore, les mots étaient bien trop faibles. Lorsque sa langue se retrouva sur ma joue tandis qu'elle me prenait dans ses bras, je ne pus m’empêcher de rire, elle n’avait en aucun cas changé. « Enlève ta langue gelée d’ici toi ! » Oui parce qu’il ne fallait pas croire qu’un stalactite ça avait le pouvoir de vous réchauffer la langue, bien au contraire. Et lorsque Benedikt entra à son tour dans le chalet, se fut l’explosion de joie, du moins, intérieurement. Extérieurement, je lui adressais un large sourire. Ces dix jours allaient être un véritable bonheur, je le sentais déjà en vu de l’ambiance qui régnait dans le chalet alors que cela ne faisait que quelques secondes que nous étions réunis. Finalement, je me décidais à avancer vers celui qui était mon meilleur ami et vint à lui pincer les jours comme le ferait une grand-mère à son petit fils. « Ouh le méchant Benedikt, on va bien se marrer ! T’es un sacré veinard d’être avec trois bombes comme nous, j’en connais certains qui tueraient pour ça. » Pour terminer, je vins à lui mettre une petite tape sur la joue, rien de méchant après tout, juste histoire de l’embêter un petit peu puisque cela faisait un moment que je n’en avais pas eu l’occasion. Je tournais ensuite les talons et m’emparais de mes bagages que j’avais délaissés un peu plus loin, venant à suivre Emy à la recherche d’une chambre. « Oh des chambres pour deux c’est moche ça, il y en a une qui devra se sacrifier pour dormir avec ce cher Beni’ ! » Moi je cherchais la provocation ? Non pas du tout, j’étais plus qu’enthousiasme de ce séjour que j’en devenais complètement folle. Ah les femmes, plus compliquées les unes que les autres. Surtout les blondes.

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Relâchant doucement son étreinte autour de Kirby, Aengus s’était dirigée vers la porte. A peine l’eut elle refermée qu’elle s’ouvrit de nouveau, sans avoir le temps de répondre à Emy qui lui indiquait que les chambres n’avaient pas encore été choisies. Tant mieux pensa Aengus très fortement. Au lieu de ca, elle zieuta les bras dénudés de Benedikt en croisant les siens sur sa poitrine d’un air boudeur. Tiens donc ?! Le gars là, ressemblait étrangement à quelqu’un qu’elle connaissait. Qui ? Elle n’en savait rien. Son glaçon lui avait gelé le cerveau. Que croyez-vous ? Même les stalactites ont les épaules larges pour supporter les reproches injustifiés !

Louchant sur son biceps à nu, elle commença à le renifler remontant lentement vers sa tignasse. Savait on jamais que son odeur serait plus reconnue. Un indice ? Non. Finalement dans un soupir, elle retira sa cagoule rose bonbon pour ébouriffer sa chevelure blonde, fini le rose. Soudain, les paroles de Kirby lui arrivèrent aux oreilles. Des chambres à partager ! Il fallait régler ce problème en adulte ! Une idée ? VITE ! Aussitôt, elle enfonça à l’envers sa cagoule sur la tête à Benedikt, coté visage tourné vers l’arrière. Impossible pour lui de voir au travers du tissu rose. Sexy comme ca l’ours des montagnes ! Elle eut presque un rire avant d’hurler

« VITE KIIIIIIIIIIIIIIIIRBY PREND LA MEILLEURE CHAMBRE ! CELLE A COTE DE LA SALLE DE BAIN ! C’EST LA NOTRE. »

Et voilà qu’elle détalait à toute vitesse pour monter les escaliers. Elle avait mit de son coté toutes ses chances. Benedikt prendrait un peu de temps avant de comprendre ce qu’il lui arrivait sur le coin de la figure. La chambre à coté de la salle de bain serait celle qu’elle préférait. En fille habituellement réfractaire aux clichées, elle remplissait celui là depuis peu. Elle passait au moins trois bons quart d’heure dans la salle d’eau. La perfection se mérite !

Heureusement, personne ne lui barrait la route durant la montée. Essoufflée, elle se traina jusqu’à Kirby en espérant qu’elle ait fait son choix. Evidemment, elle dormirait avec Kirby. Que quelqu’un ne soit pas d’accord ? Non l’idée ne lui traversait pas l’esprit. Kirby l’aimait bien et Aengus savait que si elle faisait un cauchemar la présence de la blonde la rassurerait. C’était rare qu’une personne éveillent autant de tranquillité et de confiance dans son esprit. Emy ne connaissait ni elle, ni Kirby . Benedikt aurait une fille dans son lit et une jolie bombe sexuelle. Qui serait mécontent ? Emy peut être ? Enfin, de toute façon, elle avançait à présent comme un escargot asthmatique vers Kirby. Il manquerait plus que la langue qui pendouille pour apporter la touche finale.

« Ils sont hauuuts ces escaaaaalieeeeuuuuurs ! » se plaignit elle avec un sourire en coin.

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« Hé non, sauf pour toi. » C’est à ce moment précis qu’elle se présenta, tandis qu’un sourire continuait d’orner mes lèvres. « Enchanté, moi c’est Benedikt, mais tout le monde m’appelle Ben ou Beni. Enfin, sauf Blanket qui ne trouve rien de mieux à faire que de me trouver des surnoms ridicules et particulièrement puériles. » ajoutai-je pour Emy et Kirby à la fois. Que la partie commence. N’oublions pas que nous étions censés être les meilleurs ennemis du monde tous les deux. On ne pouvait donc pas paraître trop proches. Et puis, cette petite guerre personnelle dans laquelle nous nous engageons à chaque nouvelle rencontre n’était pas sans nous rendre encore plus complices une fois que nous étions seuls. En parlant de complicité, je m’aperçois que la blonde s’approche. Trop près. Danger, danger… « Sans blague ? C’est drôle que tu en parles parce que j’ai justement des envies de meurtre, tout à coup. » grognai-je gentiment à son attention, avant de lui pincer le nez. Ca, c’est pour avoir pris mes joues pour celles d’un gamin de quatre ans ! N’empêche qu’effectivement, je connais certains types qui tueraient pour être dans ma situation à l’heure qu’il est. Do-mmageee ! Elles sont à moi, hé hé. « Très drôle. » Se sacrifier. Non mais vous avez entendu comment elle me parle cette blonde ? « Tant qu’à faire, on a cas se mettre tous les deux dans la chambre. Comme ça, tu peux être sûre que le lendemain matin, il n’en restera plus qu’un de nous deux toujours en vie. » Noooonn, je te tuerai pas, promis. Mais tu risques de perdre quelques plumes dans la bataille, ma poule. Quant à Aengus, que je m’apprêtais à serrer fort contre moi – uniquement dans le but de lui pincer les fesses, je vous rassure – je suis surpris qu’elle n’ait encore rien dit. Deux pestes sous le même toit qu’un ange comme moi, ça doit faire du dégât normalement, non ?! En parlant de peste … « Heyyy, mais c’est ROOOSSSEEE !! » Argh, au secours, pitié quelqu’un, aidez-moi à retirer ce truc, je vais m’étouffer avec la couleur, viiittteee !! Le rose était une phobie, une allergie, le monstre qui vivait sous mon lit. Comment on peut porter une telle couleur ? Faut vraiment être maso, même pour une fille ! Je me dépêche de retirer cette cagoule de mon visage, et avise Aengus qui monte une demi marche d’escalier toutes les minutes. A ce rythme-là, Bambi, t’es encore là en fin de semaine. « Faudrait p’têt que t’arrêtes la glace à l’abricot pour le sport, non ?! » me moquai-je en me tournant vers Emy, presque navré pour elle. « T’inquiète, j’peux dormir dans le canapé, ça m’dérange pas. » Gentleman, moi ? Non, pas du tout. C’est juste que …Bon ok, peut-être un petit peu. Mais c’est uniquement parce que j’avais affaire à une inconnue. Face à Kirby ou Aengus, je n’aurai pas hésité une seule seconde à leur laisser le canapé pour m’accaparer la chambre.

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En pleine montée des marches voici que le chalet fut enfin complet, le dernier occupant se présentant à ma suite, où ensuite je vis certaines scènes des plus étranges ? Disons plutôt que ceux avec qui j’allais partager ces dix jours à venir étaient de vrais plaisantins entre eux, que cela m’étira en premier lieu un soupir d’exaspération avant qu’un sourire ne se dessine sur mes lèvres. J’arquais un sourcil aux premières paroles de Kirby…Méchant Benedikt ? Devais-je me méfier de cette personne encore inconnu au bataillon ? Je tenterais de garder un œil ouvert avant de pouffer intérieurement de rire. Des bombes ? Et bien ils pourraient toujours s’amuser entre eux s’ils le souhaitaient pour ma part j’étais fiancée et fidèle même si je dérapais ces derniers temps… La jeune femme qui me dépassa dans les escaliers annonça une bien mauvaise nouvelle, des chambres à partager et une de nous, devant se coltiner le seul homme à bord….Et qui était celle à devoir faire avec ? J’ai cité…moi-même Aengus ayant été la première à s’imposer avec son amie Kirby. C’était bien ma veine, la voyant se plaindre de la montée de ses marches avec ce sourire béat et narguant, comme fière de s’être appropriée la meilleure chambre ! La peste, pensais-je ! Mais Beni donc, ainsi le nommerais-je ce fit galant en se proposant de prendre le canapé. Soupirant je lui fis signe de monter au premier tout en poursuivant mon chemin.
«On fera un lit de fortune et puis je ne voudrais pas être la cause d’un potentiel mal de dos au réveil. On arrivera bien à s’organiser, ramène-toi et c’est maintenant ou jamais !»Et puis peut-être que la chambre avait deux lits malgré tout non ? Je parlais avec une certaine froideur, ne voulant pas qu’on empiète sur mon espace, laissant une certaine distance entre les autres et moi. Qu’une fois arrivée dans la chambre je ne fis même pas cas de la couche, mais surtout des armoires ou commodes qui pouvaient d’y trouver avant de défaire mes bagages pour les placer sans oublier ma meilleure amie de ces temps derniers, la Vodka ! Que je posais celle-ci sur l’un des meubles ornant cette pièce jetant un coup d’œil bref sur la personne de Beni.

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