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Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton.

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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. EmptyMer 9 Jan - 23:08


Pourquoi cet air si sérieux ?
Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.


    Prenant Savannah sur mes genoux, je m'amusais à l'y faire sauter, pendant qu'elle riait aux éclats. Qu'il était bon de la voir ainsi heureuse, après l'avoir observé pendant tant de semaines, triste, le regard fané, presque abattue. Jamais auparavant je ne l'avais vu ainsi, et j'en voulais terriblement à Arthur pour avoir causer cette peine immense à ma fille. Qu'il ne souhaite plus être dans ma vie, soit. J'en avais décidé ainsi en rompant avec lui. Mais qu'il quitte la vie de notre fille de la sorte, sans un mot, sans un seul au revoir, ni même un regard derrière lui, était une chose incompréhensible pour moi. Il avait toujours aimé sa fille, du plus profond de son cœur, et le voir ainsi quitté Savannah m'avait déchirée le cœur, autant qu'il l'avait fait pour la petite fille. Je lui en voudrais indéfiniment pour cela, c'était indéniable. Mais aujourd'hui, ma fille avait retrouvé le sourire, et je ne pouvais que m'en réjouir. C'est pourquoi me vint une idée en tête. « Et Savie, si on appelait Tata Marraine pour une petite balade sur la plage? » Les yeux de ma fille s'ouvrirent gros comme des œufs, et elle se mit à taper dans ses mains. « Tata Leyna à la plage, dans l'eau! Ouiiiiii !» J'explosais de rire en voyant ainsi la petite fille réagir et déposais un baiser sur son petit front. « Il fait trop froid pour se baigner ma chérie, mais tu pourras aller tremper tes pieds si tu veux! » Sa joie fut encore plus immense à l'annonce de cette proposition. Je reposais alors ma fille par terre, et me saisis de mon téléphone, trônant fièrement sur la table du salon. Je composais la touche trois de la numérotation rapide, et le numéro de ma meilleure amie s'afficha immédiatement, en même temps que l'appel se mit en route. J'attendis patiemment deux sonneries avant d'entendre la douce voix de Leyna. « Et bien, j'ai cru que tu ne répondrais jamais! Dis moi Leyna, avec Savannah, on se demandait si tu serais partante pour une petite balade en bord de mer! La température est toujours agréable, pas un véritable hiver californien d'ailleurs! » La jeune sigma ne mit guère longtemps à accepter ma proposition, ne pouvant résister à passer un moment en ma compagnie, et surtout en la compagnie de sa filleule. Je raccrochais le sourire aux lèvres à la pensée du moment que nous allions passer ensemble. Je me dirigeai ensuite en direction de la penderie de Savannah. Certes la température était douce pour la saison, mais il était hors de question que je prenne le risque que ma fille prenne froid. Ouvrant les battants du gigantesque meuble qui servait de dressing à Savannah, je fis face à une montagne de vêtements, ainsi qu'à une certaine incrédulité de ma part. C'est en cet instant précis que je réalisais mon amour pour le shopping, et la quantité innombrable de vêtements que possédait ma petite franco-anglaise préférée. Attrapant au hasard l'un des manteaux, je tombais sur une petit manteau noir Gucci, parfait pour la saison. Ni trop froid, ni trop chaud, Savannah ne pourrait se plaindre d'une quelconque manière qui soit. La petite vint d'ailleurs en courant me rejoindre, des chaussures à la main, de petites bottines Chanel plus précisément. Décidemment, ma fille avait autant de goûts que moi, et je ne doutais pas qu'elle deviendrait une grande fashionista plus tard. J'aidais la petite à enfiler son manteau, avant de la sommer de m'attendre dans l'entrée, le temps que je revêtisse moi-même une tenue digne de la saison. J'attrapais à mon tour l'un des manteaux dans ma penderie, et rejoignis ma fille dans l'entrée. J'attrapais sa douce petite main, et sortis de l'appartement.

    Vingt minutes de trajet suffirent à atteindre la plage de San Francisco, où j'avais donné rendez vous à Leyna. Celle-ci se trouvait par ailleurs déjà présente sur place, et nous attendait, fièrement assise sur un des bancs trônant sur le front de mer. Je déposais le petit fauve par terre, qui s'élançait à petit pas vers sa marraine, avant de se jeter dans ses bras. C'est avec une telle scène que je ne pouvais que me réjouir du choix de marraine que j'avais fait. Au départ, ce fut un choix difficile à entendre pour Arthur, qui était loin d'accepter l'idée qu'une simple amie puisse devenir marraine de notre fille, au détriment d'un membre de la famille, telle qu'une cousine par exemple. Mais force était de constater qu'encore une fois, mon instinct et ma détermination ne m'avaient pas fait défaut. « Ah ma meilleure amie, la meilleure de doute! Tu sais que tu illumines notre journée! » Rares paroles pouvaient sortir ainsi de ma bouche, tout en étant à la fois aussi vraies et sincères. Leyna avait pris une grande place dans ma vie, dans mon cœur, et je savais qu'il en était de même pour la jeune sigma. Bien sur, je décriais son choix de confrérie, loin d'être à la hauteur de sa belle personne à mon goût, mais je taisais bien souvent cet avis, pour éviter tout conflit avec ma Leyna préférée. S'il y avait belle et bien une personne avec qui je ne souhaitais pour rien au monde me disputer, c'était bien la sigma, toujours fidèle au poste, et ce, malgré la distance et les milliers de kilomètres qui pouvaient nous séparer, du temps où je vivais en Angleterre, et elle en Australie. Elle avait toujours prouvé sa fidélité, en particulier au moment de l'annonce de ma grossesse, période durant laquelle j'avais été en proie à un grand désarroi, ne sachant que faire, ni même quoi penser. Elle avait alors été un roc, un pilier dans ma vie, méritant donc l'honneur et la joie d'être la marraine de Savannah.
    Je me déchaussais, et retirais la petite paire de botte de Savannah, avant de poser le pied sur le sable, tiède et agréable pour la saison. Aucunement besoin de mes chaussures. Marchant tout en discutant, nous avancions à grand pas, sans vraiment prêter attention à ce qu'il se passait autour de nous, jusqu'au moment où quelque chose attira mon attention. Je tournais la tête de tous les côtés, à droite, à gauche. « Qu'est-ce que… » Lâchai-je incrédule face à cette situation.
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MessageSujet: Re: Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. EmptyDim 27 Jan - 21:32

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« A friend is one who knows you and loves you just the same »
Bien que réputée pour sa bonne humeur et son optimiste, Leyna s’est quelque peu renfermée sur elle-même ces derniers temps, un peu comme elle le fait chaque année à cette période. En effet, il est de notoriété publique que la demoiselle est en froid avec ses parents, puisque ses derniers ne lui ont jamais apporté une once d’attention, ni un brin d’amour. Après tout, n’est-ce que ce que vous vous devez d’éprouver pour votre progéniture ? Leyna avait néanmoins eu de la chance d’avoir des grands parents plus ou moins présent, qui eux tenaient à elle. Ainsi, chaque année à Noël, sa nostalgie prend le pas sur le reste et une grande tristesse s’installe au plus profond de son cœur. Elle a beau avoir l’air toujours souriante, forte et courageuse, elle ne l’est pas toujours autant que ce qu’elle veut bien laisser croire. Cette année, elle avait décidé de ne pas se rendre en Australie pour fêter avec ses grands parents, puisqu’elle économisait pour l’ouverture de sa galerie l’été prochain, d’autant plus qu’elle avait décidé de partir avec son amie Aislynn à Hawaï. A l’improviste, bien sûr. Ainsi, ses amis les plus proches étant au courant de sa situation lui s’étaient assurés qu’elle avait bien quelqu’un chez qui passer le réveillon. Et leur avait assuré que oui, alors qu’en réalité, elle l’avait passé seule chez elle, accompagnée de sushis et d’un bon bol de glace Häagen-Dazs à la noix de coco. C’était de loin celui qu’elle préférait. Ses quatre jours à Hawaï lui avait permit de passer à autre chose en oubliant cette folie de Noël, fête commerciale pour certain, fête familiale pour d’autres. Ainsi, un mois plus tard, Leyna n’avait malheureusement pas eu le temps de revoir June, puisqu’elles avaient été très prises pour diverses raisons. En règle générales, elles se voient souvent et se croisent même tous les jours à l’université. Ainsi, Leyna n’avait pas oublié que la fille de June, Savannah, qui d’ailleurs n’était autre que sa filleule, n’avait toujours pas reçu son cadeau Noël. Le belle australienne avait été particulièrement touchée lorsque son amie lui avait proposé ce rôle, mais lorsque les fêtes de Noël ou les anniversaires approchaient, Leyna ne savait jamais quoi offrir à la petite, pour la simple est bonne raison qu’elle a déjà tout. D’ailleurs, les gens s’étonnent toujours lorsqu’il apprennent que June Martin et Leyna Jackson-Stones ne sont autres que des meilleures amies. Une epsilon et une sigma, soit une combinaison que l’on a pas pour habitude de rencontrer au sein de l’université de Berkeley. Et pour cause, les deux jeunes femmes soit diamétralement différente, de leur physique à leur personnalité, tout en passant par leur compte en banque. Leyna travaillait dur pour pouvoir se payer des vacances, des vêtements et même un logement, même si le fait d’être retournée vivre à la maison sigma l’avait drôlement aidée financièrement. Savannah est très jeune, et pourtant, elle est une véritable fashionista, toujours habillée à la pointe de la mode, comme sa maman. Leyna ne peut s’empêcher d’être troublée par la ressemblance entre June et sa fille. Elle espérait bien, elle aussi, avoir un enfant un jour. Même deux, à vrai dire, mais elle n’avait pas encore eu la chance de trouver la bonne personne, et elle était d’ailleurs encore un peu jeune pour cela.

Tandis qu’elle avait décidé de passer sa journée à la maison dans l’optique de se refaire la première saison de One tree hill, série ayant bercé son enfance, Leyna fut tirée de son canapé par la sonnerie de son téléphone portable. L’énergie mélodie de One more night, un des derniers tubes de Maroon 5 retentit. Elle avait mis en place une sonnerie spéciale pour June, car étant adepte des filtrages d’appels, elle ne voulait pas manquer ceux de son amie. Pour cause, il était déjà arrivé que cette dernière l’appelle à plusieurs reprises pour lui demander un service d’urgence concernant Savannah. Par flemme, Leyna n’avait pas répondu dans l’immédiat. En réglant la sonnerie, elle avait également réglé ce problème. Ainsi, elle prit son téléphone d’une main, tout en continuant à caresser son chien de l’autre. June lui proposait une sortie à la plage, avec Savannah. « Compte sur moi, ça fait bien trop longtemps qu’on n’a rien fait, surtout avec la petite ! Elle me manque cette petite fashionista ! » balbutia la brunette d’un ton qui se voulait chaleureux et rempli d’affection. « On se voit dans une demi-heure sur place alors, le temps que je m’habille, il fait pas super chaud aujourd’hui… A toute ma belle ! ». Elle raccrocha, s’extirpa de son petit chien en essayant de ne pas le déranger, puis fila vers sa chambre. Après réflexion, elle opta pour un jean de couleur foncée, un petit top rouge à mange « trois quart ». Une petite veste en cuir et ses baskets « keds » rouges assorties iraient à ravir. De toute façon, elle allait très certainement les enlever pour aller tremper ses pieds dans l’eau. Elle connaissait suffisamment sa filleule pour savoir qu’elle n’y couperait pas. Par chance, Leyna avait déjà acheté son cadeau de Noël. Il n’avait pas le temps de l’emballer, tant pis, elle le lui donnerait comme ça.

Lorsqu’elle arriva sur place, les deux femmes de sa vie n’étaient pas encore là, raison pour laquelle elle s’installa sur un banc qui se trouvait à quelques mètres. Une poignée de minutes plus tard, perdue dans ses pensées, Leyna fut surprise par des cris d’euphorie qui semblaient se rapprocher d’elle à une vitesse grand V. Elle eu à peine le temps de réaliser qu’il s’agissait de Savie avant de se lever et la prendre dans ses bras en la faisant virevolter dans les airs. Elle était toujours surprise par le poids plume que représentait cette petite. « Qu’est-ce que tu m’as manqué, toi ! » dit-elle à l’intention de sa filleule. Elle se tourna ensuite vers June et la pris dans ses bras à son tour, puisqu’elles ne s’étaient pas vues depuis un certain temps. Elle enleva ses chaussures et les rangea dans son sac après y avoir sortit le cadeau de la petite. « Tiens, c’est pour toi. Je sais qu’on ne s’est pas vues à Noël, mais ce n’est pas une raison ! ». Leyna lui tandit un petit sac qui renfermait un petit bracelet en argent, sur lequel était gravé le prénom de la mini June Martin. Après remerciements, Leyna espérait sincèrement que la petite allait apprécier l’attention malgré son jeune âge. Ainsi, les voilà parties à l’aveugle, marchant le long du bord de mer. Malgré la température, le sable restait tiède, ce qui était plus qu’agréable. Quelques minutes plus tard, June stoppa net et lança un regard inquisiteur à Leyna, qui ne comprit pas tout de suite. Lorsqu’elle réalisa qu’elle venait de mettre les pieds sur une plage nudiste, elle se contenta de rougir et de mettre sa main devant les yeux de Savannah. Réflexe étrange sachant la plage semblait plus ou moins déserte. « Mon dieu… ça ne peut arriver qu’à moi, ce genre de situation » lâcha Leyna en faisant référence à son extrême maladresse et à sa poisse omniprésente.




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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. EmptyMer 20 Fév - 17:43


Pourquoi cet air si sérieux ?
Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.

    Les choses devenaient de plus en plus compliquées pour moi à mesure que le temps avançait. Plus je grandissais, et plus la vie devenait dure, confirmant ainsi les dires de mes parents, et plus largement des adultes en général, criant à tord et à travers que devenir adulte impliquait de grandes responsabilités, et ne s'accommodait pas uniquement de petits plaisirs de la vie. Honnêtement, je n'avais jamais cru à toutes ces balivernes, croyant que cela n'était qu'un moyen des parents pour nous faire culpabiliser, pour nous forcer à réfléchir sur notre avenir et envisager les choses sous un autre angle. Jusqu'à présent, ces discours n'avaient guère eu d'impact sur moi, tant les responsabilités quel qu'elles soient me passaient au dessus de la tête, bien au dessus de la tête. J'étais June, je n'avais besoin de personne, je faisais ce que je voulais, sans penser un seul instant à la moindre des conséquences. Cela bien sur, jusqu'à l'apparition de Savannah, ma douce et tendre petite fille, mon petit trésor si cher à mes yeux. A son arrivée sur Terre, j'avais compris une chose: ce qu'incombaient des responsabilités. Bien sur, j'étais restée la même jeune fille désinvolte et prétentieuse que j'avais l'habitude d'être, mais j'avais finis par avoir un côté responsable parce que ma vie n'était plus la seule à avoir de l'importance… Je devais penser à sa vie, avant de penser à la mienne, et c'était cela être responsable. Mon père s'en était d'ailleurs montré très satisfait, sachant pertinemment que je donnerai tout pour ma fille et qu'ainsi, j'en devenais plus responsable. E même temps, cela le rassurait aussi puisque par ce biais, il s'assurait de la sécurité de sa petite fille, de son unique petit enfant, et donc, de son nouveau trésor. En temps normal, j'aurai été plus qu'agacée à l'idée que quelqu'un prenne ma place dans le cœur de mon père, ayant toujours aimé être la petite chouchoute de mon daddy. Mais savoir que ma place avait été prise par ma fille me comblait plus qu'autre chose en réalité, et c'était là bien l'essentiel. Quand bien même j'acceptais cette part immense de responsabilité, cela ne m'empêchait pas de rester sur mes gardes concernant ma vie d'adulte. J'avais du mal à renoncer à mon insouciance, à mon libertinage, ma vie durant laquelle je papillonnais de droite à gauche, sans me soucier de quoi que ce soit. Cette vie me manquait c'était indéniable. J'avais toujours vécu sous ce mode de fonctionnement, et ma période ''couple avec Arthur'' n'avait rien arrangé aux choses. Elle n'avait fait que renforcer mon envie de liberté et de non attachement, et maintenant, je n'avais pas le choix que de trouver un équilibre parfait pour me faire à tout cela. Cet équilibre, j'espérais bien le retrouver avec la venue de Naël à Berkeley, mon double, ma moitié, mon âme sœur. Je pouvais bien dire ne pas vouloir d'homme dans ma vie, mais la présence de Naël dans la mienne était bien indispensable à ma vie. En même temps, il s'y trouvait depuis toujours, avant même que nous soyons nés par ailleurs. Et c'est bien pour cette raison que je savais que Naël serait certainement l'homme qui me suivrait toute ma vie, et que je ne lâcherai pour rien au monde. Un peu comme Leyna d'ailleurs. Certes la relation était bien plus différente, et moins ancienne, mais toute aussi forte et unique en son genre, c'était évident. Ce qui était sur, c'était que je remerciais sincèrement mon père - encore une fois - pour m'avoir envoyer dans la famille de Leyna et m'avoir permis de la rencontrer. Sans lui, Savannah n'aurait pas eu sa merveilleuse marraine.

    Savannah sortit de la voiture et se jeta dans les bras de sa marraine. S'il y avait bien une personne qui, je le savais, donnait toujours le sourire à ma fille, c'était bel et bien Leyna. Elle avait un don unique, que j'étais incapable de comprendre. Mais je mettais ça sur le compte de la place qu'elle avait dans le cœur de ma fille, qui savait pertinemment que c'était sa tata Leyna, qu'elle aimait plus que tout. Cette fameuse tata d'ailleurs, s'enquit d'offrir le cadeau de Noël de ma princesse, trônant dans une petite poche violette. Savannah comme à son habitude, impatiente, se dépêcha d'ouvrir la poche, et d'y découvrir un magnifique petit bracelet en argent, une gourmette pour être exacte, sur laquelle était inscrit son prénom. Ma fille leva ses yeux brillants vers moi, et me demanda de lui lire ce qui était écrit dessus. Je lui soufflais rapidement que son prénom était inscrit dessus, et je vis son visage s'illuminer. Elle se mit alors à taper dans ses mains et fit un énorme calin à sa marraine. « Qu'est-ce qu'on dit Savie? » Demandai-je légèrement autoritaire à ma fille. Celle-ci s'enquit de dire un merci à sa tante, et se mit à jouer avec son nouveau bijou. J'en profitais pour déposer une bise sur la joue de mon amie et de lui glisser un merci. « C'est un magnifique cadeau. Nous allons en prendre bien soin ne t'inquiètes pas! » La rassurai-je. Je connaissais Savannah pour savoir qu'elle aimait toujours tout casser, dans le seul but d'avoir de nouvelles choses. Mais avec ce cadeau, j'espérais bien qu'elle prendrait conscience de l'importance qu'il avait, et donc qu'elle en prendrait grand soin. J'y veillerai tout du moins. Savannah se mit à courir devant nous, et je la laissais faire, gardant malgré tout un œil sur elle. J'en profitais pour passer mon bras sous celui de Leyna, et c'est ainsi que nous commencions notre marche dans le sable, en discutant de tout, de rien, de tout ce qui pouvait nous passer par la tête. Elle avait raison, nous ne nous étions pas vu depuis un moment, et nous avions beaucoup de choses à nous raconter pour rattraper le temps. Tout aurait pu se passer à la perfection, si seulement nous n'étions pas tombées au mauvais endroit, au mauvais moment. Je me demandais comment les gens arrivaient à avoir ce genre de pratique en plein mois de janvier. Se mettre nu et se faire dorer la pilule au soleil avec à peine quinze degrés dehors, cela relevait de folie pure! Et puis, je n'en revenais pas qu'ils ne posent pas de panneaux indiquant leur pratique, pour prévenir les gens. Des nudistes. Non mais sérieusement. Instinctivement, j'attrapais Savannah par le bras, la prit contre moi et lui cachais les yeux. Inutile de blesser sa pauvre jeunesse dès maintenant. « Leyna, je t'avais dit pourtant de laisser ta malchance à l'appartement! » Rigolai-je de la situation. Certes, c'était plus qu'incongrue comme situation mais je préférai en rire plutôt qu'en pleurer. Je jetais un œil un peu plus loin, et remarquais deux jeunes, s'adonnant au plaisir de la vie sur cette plage, sans que rien ni personne ne les dérange. « Prenez une chambre espèce de dépravé! » J'étais certes pour l'ouverture d'esprit, mais il ne fallait certainement pas en rajouter une couche. Regardant autour de moi, je remarquais bien que l'on nous détaillait à la loupe, les gens s'étonnant de nous voir ainsi habillées, et non pas nus comme ils l'étaient pour la plupart. « Allez viens, faisons demi tour, ça ne sert à rien de rester ici!» Affirmai-je.
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MessageSujet: Re: Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. EmptyMar 26 Fév - 11:27

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« A friend is one who knows you and loves you just the same »
Ces derniers temps avaient été plutôt difficiles pour la jeune australienne, que ce soit au niveau familial ou au niveau des études. En effet, elle avait eu ses examens de janvier, dont elle ne connait toujours pas les résultats, pour lesquels elle s’était donné à fond. Contrairement à June – entre autres – elle n’avait pas la chance d’avoir un compte en banque sans fond et des parents derrière pour rallonger les fins de mois difficiles. Du coup, dans l’idée d’ouvrir une galerie qui porterait son nom à la fin de l’été lui paraissait être une opportunité en or. Une opportunité de se faire connaître, mais également une opportunité de pouvoir enfin vivre de sa passion. Avec tout ce que ses parents avaient pu dire pour la décourager, lui faire comprendre qu’elle pouvait toujours rêver et surtout, qu’ils étaient sûrs qu’elle reviendrait un jour vers eux en rampant, Leyna se devait de réussir et surtout, c’était sans aucun doute son vœu le plus cher. Elle a toujours voulu faire cela et elle n’était pas être à laisser tomber cela pour rien au monde. Côté famille, elle a apprit que son grand-père était malade, très malade. Il avait fait un accident vasculaire cérébral. Sa grand-mère ayant appelé l’ambulance à temps, il s’en sortira sans trop de séquelles si tout se passe bien. Dans l’impossibilité de se rendre à Sydney pour lui rendre visite à cause de ses finances, Leyna avait le moral dans les chaussettes. Ses grands-parents étaient comme ses vrais parents, puisqu’après-tout, c’était eux qui l’avaient élevée. Sans eux, elle ne serait certainement pas où elle serait aujourd’hui, et elle n’aurait certainement pas les mêmes valeurs. Ainsi, passer la journée accompagnée de June et Savannah ne pouvait tomber mieux et ne pouvait pas lui faire plus plaisir. Leyna en était certaine : cette journée allait lui faire le plus grand bien. Lorsque Savannah ouvrit son cadeau, elle semblait émerveillée par la petite gourmette en or blanc qui en sortait. Elle y avait mis une petite somme, certes, mais cela en valait la peine. Savannah et elle avaient toujours été proches et rares ne sont pas les fois où Leyna emmène la petite pour passer un moment avec elle. En effet, elle prend son rôle de marraine très au sérieux. Loin d’elle l’envie de ressemble à ses parents de quelques manières que ce soit. Mais, malchanceuse comme à son habitude, tout ne pouvait évidemment pas se passer comme prévu, et c’est ainsi qu’elles se retrouvèrent toutes les trois sur une plage nudiste. Pudique comme jamais, Leyna ne comprenait pas ces gens. Pourquoi s’adonner à ce genre de pratique ? Selon elle, il faut avoir un côté franchement tordu. Lorsqu’on est en couple, c’est une affaire d’intimité et de confiance, mais à quoi bon se balader à poil sur une plage avec 300 paires d’yeux fixés sur vos parties intimes. N’allez pas faire croire à la brunette que ces gens ne se reluquent pas. C’est impossible, c’est de la curiosité, c’est humain. Enfin, il paraît. Pour elle, ce serait surtout un grand moment de gène. Il y a quatre ans, alors que Ryan était encore en vie, Leyna et lui s’étaient baignée dans une crique à l’abri des regards, nus. Hélas, l’endroit ne devait pas être si désert que cela puisque certaines personnes mal intentionnées leur ont volé leurs vêtements et les deux tourtereaux s’étaient retrouvés désemparés. La fin de l’histoire mérite d’être racontée mais Leyna ne peut s’empêcher de rougir rien que d’y penser. Puis, voyant le visage de June blanchir, l’australienne décida de suivre son regard. Deux jeunes amoureux étaient en train de faire des choses peu catholiques, un peu plus loin. Non seulement cela ne semblait pas spécialement plaire aux deux meilleures amies, mais il était évident que ce n’était pas un endroit pour les petites filles. Savannah était encore très jeunes et rester sur cette plage n’était sans doute pas la meilleure chose à faire pour ses petits yeux et son innocence. « J’ai bien essayé de l’enfermer à la maison, mais cette poisse me colle à la peau où que j’aille ! » s’écria Leyna en rigolant d’un air désespéré. « Si je suis dans les parages, rien de bon n’est à présager, tu le sais bien » rajouta-t-elle à demi-mot, étant persuadée que cela était vrai. Jamais dans sa vie Leyna n’avait eu de chance. D’autant plus que lorsqu’une catastrophe se produit, elle est toujours impliquée dans l’histoire, et si tel n’est pas le cas, elle se trouve du moins sur les lieux. Avec le temps, elle commençait à s’y faire, mais cela avait tendance à l’énerver, ce qu’elle ne montrait pas aux autres. Elle préférait le prendre à la rigolade et prétendre que toutes ces péripéties ne lui posaient pas problème ; qu’au contraire, elles égayaient en quelque sorte sa vie. Une chose est cependant vraie : avec cette poisse légendaire, elle n’a pas le temps de s’ennuyer. « T’as raison, allons nous en ! » acquiesça-t-elle. Elle vit le visage de Savannah changer d’expression ; vous savez, quand un enfant se réjouissait tellement d’une chose qu’on lui avait promise et que, d’un seul coup, cette dernière était partie en fumée. « Ne t’en fait pas Savie, on ne rentre pas à la maison. Tiens, qu’est-ce que tu as envie de faire ? Si ta maman est d’accord, on te laisse choisir » s’empressa-t-elle de rassurer la petite. Lorsqu’elle aurait des enfants, Leyna serait sans doute la maman gâteau qui aime faire plaisir à ses enfants. Elle ne sait pas résister à leurs petits yeux de pandas. « Et sinon toi, June, qu’est-ce que tu racontes depuis la dernière fois ? Tout se passe bien de ton côté ? ». Leyna adorait que son amie lui raconte sa vie, car cette dernière était toujours passionnante. Elles étaient et avaient toujours été tellement différente qu’écouter le récit de sa vie était toujours surprenant. Jamais Leyna ne s’attendait à ce qu’elle allait lui raconter. « Et les cours ? Perso, je n’ai toujours pas les résultats de mes examens, ils ont eu un contretemps. C’est franchement exaspérant, j’ai besoin de cela pour le feu vert de l’ouverture de ma galerie… », dit-elle en soupirant.


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MessageSujet: Re: Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. EmptyMer 13 Mar - 2:22


Pourquoi cet air si sérieux ?
Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.


    Ces derniers temps, malgré la fatigue, je trouvais toujours le temps de profiter et de faire la fête. J'aurai pu allégrement intégré la confrérie des Omégas tant leur philosophie de fêtarde me ressemblait trait pour trait. Mais à l'époque où j'avais intégré Berkeley, la confrérie n'existait pas - ou plus - et de toute façon, seuls les Epsilons avaient trouvé grâce à mes yeux. L'ambition, l'élitisme, la folie des grandeurs, le pouvoir, autant de qualités que les Epsilons recherchaient et qui étaient tout à fait ce que j'étais. En somme, les Epsilons étaient la crème de la crème, et j'étais fière d'appartenir à leur confrérie. Mais toujours est-il qu'en ce moment, mon côté fêtarde ressortait bien plus que celui de l'ambitieuse epsilon, et cela se voyait outrageusement. Des cernes s'affichaient régulièrement sous mes yeux, au point que j'achète beaucoup trop régulièrement des crèmes anti-cernes. Cela, je le devais certes à mes sorties en boite de nuit tous les week-ends, mais je le devais aussi à mes escapades nocturnes au dortoir des delta, à passer mon temps avec Seth. C'était assez compliqué à organiser puisqu'il fallait que je confie Savannah à quelqu'un, mais généralement, je profitais des venues d'Arthur à San Francisco pour le faire, et surtout je la confiais à Kenzo, sachant qu'il prendrait soin d'elle, même si cela l'emmerdait au plus haut point. Mais il avait accepté une fois pour la bonne cause, autant dire que ce n'était pas tombé dans l'horaire d'une sourde, bien au contraire. Aussi, mes allers et venues au pavillon delta, ne passaient guère inaperçus, et autant dire que je m'en contrefoutais totalement. J'étais déjà connue pour m'envoyer en l'air régulièrement avec des one night, alors une fois de plus, cela ne changerait pas vraiment la donne. Et puis de toute façon, le nombre de delta n'étant guère élevé, aussi, les gens se doutaient bien que je ne voyais qu'un seul delta: Seth. Le seul et l'unique, celui qui me faisait rire, autant qu'il me faisait prendre du plaisir. Et le petit plus? C'est que je pouvais parler de choses sincères et réelles avec lui, sans que tout ne tourne autour du sexe. Il était devenu un véritable ami, chose à laquelle je ne m'étais guère attendu, et qui me plaisait énormément maintenant. Mais aujourd'hui, il n'était guère question de sortie, de fête, ou de sexe, mais simplement d'un moment complice avec ma meilleure amie et ma fille, sa filleule. Comme quoi, j'étais belle et bien capable d'apprécier les petits plaisirs de la vie comme celui-ci. En même temps, rien ne pourrait plus me faire plaisir que passer un moment en compagnie de ces deux femmes si importantes à ma vie. Si un jour, on m'imposait de choisir entre ce type de moment, et la fête, il allait sans dire que ce serait ces instants précieux que je choisirai, tout en les chérissant de tout mon être. Mais bien sur, j'évitais d'hurler sur tous les toits que j'étais ainsi faite, je n'avais guère envie que cela s'ébruite, et qu'on puisse me faire chanter avec ce genre d'informations. Non merci.
    Toujours est-il que cet après midi entre filles nous avons conduit à la plage, et plus précisément à la plage nudiste. Qu'elle ne fut pas notre surprise, lorsque nous étions tombées nez à nez avec tous ces culs nus, en plein mois de février. Je n'en revenais pas que les gens aient aussi peu de vergogne, et sois aussi peu pudique. Certes je n'avais aucun mal à me montrer en bikini, peut important le temps extérieur, mais là, c'était outrageusement scandaleux. D'autant que certains, n'avaient aucun mal à copuler en public et s'en était écœurant. J'avais rapidement caché les yeux de ma fille, avant de me tourner vers Leyna et l'engueuler gentiment pour ne pas avoir laisser sa malchance à la maison. « Quelle garce cette malchance alors… » Bien vite, je proposais à Leyna de changer de direction, et de repartir en direction de la plage normale. Je n'avais aucune envie que la vue de ma fille soit gâchée à vie. Non merci. Mais Savannah ne semblait pas l'entendre de cette oreille, puisque son visage se décomposa. Elle crut que nous allions retourné à la maison, et finit la super journée en compagnie de ses deux femmes favorites. Mais Leyna la rassura bien vite, en bonne marraine qui se doit, et un sourire s'afficha à nouveau sur le visage de ma fille. Décidément, elle semblait apprécier sa marraine plus que tout, et cela ne faisait que conforter le choix que j'avais fait deux ans auparavant. « Evidemment, que je suis d'accord. Cette fois, tu choisis ma puce! » Et je l'entendis souffler le nom d'un glacier de San Francisco, qu'elle adulait. Aussi, dans un sourire, je la rassurais et lui confiais que ce serait donc la direction que nous allions prendre. Pendant que nous reprenions la direction de la voiture, Leyna se mit à m'interroger sur ma vie, sur ce que je pouvais bien faire ces derniers temps, sachant que nous ne nous étions pas vues depuis quelques semaines déjà. « Oh tu sais, avec le retour d'Arthur à San Francisco, ça a été pas mal mouvementé. Je l'ai assez mal vécu, il faut l'avouer. Mais bon tu me connais, toujours forte et impassible. Heureusement que Naël m'a aidé à supporté tout ça, sinon je crois que j'aurai tout cassé… Puis, tu sais je profite par ci par là! Enfin la vraie June quoi! » Expliquai-je en rigolant, même si repenser à Arthur me rendait malade, et m'inquiétait au plus haut point, je ne pouvais le nier. « Et sinon, que s'est-il passé dans la vie de Leyna? Des rencontres intéressantes? raconte moi tout!» Trépignais-je d'impatience. Je ne savais pas ce qu'il se passait dans la vie de ma meilleure amie ces derniers temps, et je devais admettre que c'était quelque chose d'intolérable. Et la demoiselle enchaina alors sur les résultats des partiels du premier semestre, dont elle n'avait toujours pas les résultats. Apparemment, elle attendait ses résultats avec impatience pour ouvrir sa galerie, chose que je pouvais comprendre aisément. Personnellement, j'avais eu mes résultats quelques jours auparavant, et je savais que j'avais réussi mon examen avec brio, rien de très surprenant à vrai dire. Mais je savais que l'attente pour Leyna était toute autre. « Oh j'ai validé mon semestre donc c'est tout bon! Et je suis sur que tu l'auras aussi, je n'ai aucun doute là-dessus! Tu es certainement la personne la plus talentueuse que je connaisse alors tu sais… Et pour ta galerie ça en est où? Tu sais, si tu as besoin que je t'avance ou que je te loue un local, surtout tu sais que tu n'as pas à hésiter un instant! Après tout ce que tu as fait pour moi, je serai heureuse de pouvoir t'aider, tu le sais! » Je savais que proposer de l'argent à quelqu'un pouvait être particulièrement mal interpréter, mais ici, ce n'était guère pour montrer que je possédais de l'argent, mais bien pour l'aider. Elle avait toujours été d'un si grand soutien pour moi, que l'aider me semblait la chose normale à faire. « Dis moi, on prends ma voiture pour aller chez le glacier? Ce sera plus simple de se garer à une voiture non?»
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MessageSujet: Re: Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton. EmptyMar 9 Avr - 21:31

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« A friend is one who knows you and loves you just the same »
Lorsqu’elle était arrivée à Berkeley, Leyna n’avait qu’une seule envie : étudier la photographie. Le choix de confrérie qu’elle avait dû faire lui avait donc paru totalement évident et c’est ainsi qu’elle avait rejoint les sigmas. Aujourd’hui, elle ne le regrette pas, d’autant plus qu’elle a récemment été élue bras droit du présent, ce qui est une bonne chose à mettre sur son CV. A l’époque où elle sortait avec Ryan et qu’elle était plongée dans la drogue jusqu’au cou, elle aurait cependant aisément pu rejoindre le clan très fermé – non pas dans un sens très positif – des gammas. Etonnamment, elle les voyait aujourd’hui comme des personnes tristes, ternes, sans ambition. A vrai dire, elle s’était même surprise à penser qu’ils étaient un peu pitoyable, avant de se rappelait qu’elle avait été à leur place il n’y a pas si longtemps que cela. Après la mort de Ryan, Leyna s’est rendue compte qu’elle avait perdu tous ses amis, ou presque. Que dire de Lux ou d’Ebony, qui se sont empressées de décamper aussi vite que possible ? Après tout, elles avaient raison : elles n’étaient que des dealeuses de drogue et Leyna un client plutôt fidèle. A tort, elle avait cru qu’un quelconque lien s’était formé entre elle. Et bien, il faut croire que non. Récemment, Ebony avait un peu refait surface, mais était bien trop discrète pour pouvoir parler d’un rapprochement entre les deux jeunes femmes. Avec Lux, Leyna veut bien faire des efforts et reprendre contact, raison pour laquelle elle a accepté de partager – entre autres – sa chambre lors du spring break. Mais Ebony, c’en était trop. Parce que cette fille, elle avait été là, cette fameuse nuit où Leyna avait reçu le pire coup de téléphone de sa vie. Elle était là, le soir où Ryan a fait son overdose, et c’est bien elle qui l’a accompagné pour aller reconnaître le corps sans vie d’un jeune homme détruit par la drogue. Par la drogue qu’elle lui avait vendue, qui plus est. Heureusement, Leyna pouvait compter June parmi ses amies, et si personne ne comprend pourquoi elles s’entendent si bien, c’est sans doute parce que personne ne sait ou n’imagine que sans miss Martin, la jeune sigma ne serait peut-être plus de ce monde aujourd’hui. C’est elle qui a redonné goût à la vie à Leyna, c’est elle qui lui a donné une deuxième chance en lui proposant d’être la marraine de son futur bébé. Ne se croyant pas à la hauteur, elle avait longtemps hésité, mais pas chance, elle finit par dire oui. Un choix qu’elle ne regrettera jamais. Ainsi, passer une journée en compagnie de ses deux filles préférées était tout ce dont elle avait besoin en ce moment. Et rien ne pouvait gâcher ce moment, pas même l’arrivée inattendue sur une plage nudiste. « M’en parle pas… » répondit Leyna, faisant référence à sa malchance, en réponse à June. Après avoir rassuré la petite Savannah, cette dernière proposa timidement à sa maman d’aller manger une glace. Encore une chose qui fait que Leyna adore la Californie ; vous n’irez pas manger une glace en plein mois de février en Europe. Non, faut pas rêver. Le trio de choc reprit sa route et quitta la plage nudiste, en direction de la ‘civilisation’. Les confidences entre meilleures amies pouvaient reprendre. « Oui, prenons ta voiture. De toute façon, moi, j’suis en bus ! » ajouta-t-elle pleine d’humour. Elle avait bien eu une voiture un temps, mais cette dernière lui coûtait trop cher et elle ne pouvait pas se le permettre. Sans parler du fait qu’elle avait embouti un jeune homme et qu’il était hors de question d’ajouter les réparations à ses nombreux frais. « Oh, tu as bien raison, profite tant qu’il en est encore temps ! En tout cas, sache que si tu as besoin de parler ou autre, même à n’importe quelle heure de la nuit, tu sais où me joindre. Les amis, c’est fait pour ça après tout, non ? ». Et elle le pensait vraiment. Les gens ont toujours eu tendance à balancer ce genre de propos à tort et à travers sans vraiment penser à leur signification, mais Leyna était totalement honnête et pensait vraiment ce qu’elle venait de dire. Elle prenait leur amitié très au sérieux. « De mon côté, rien de spécial, la routine. Avec l’arrivée des petits anglais le week-end passé, j’ai pas eu une minute. Mon correspondant me donner du fil à retordre, j’ose pas imaginer comment je vais faire pour le supporter au spring break ! ». C’était incontestable, William est un vrai ‘pain in the ass’, et c’était loin d’être gagné. « En tout cas, c’est super que ton semestre soit validé, moi je ne saurai que dans quelques semaines, l’attente est interminable. Et puis, tu me connais, la patience et moi… ». Leyna avait beau avoir tout un tas de qualité, elle était notamment connue pour son impulsivité, souvent surprenante puisque les gens l’imagine souvent toute discrète et n’osant pas répliquer à d’éventuelles attaques. « Et toi, ça se passe comment avec ton ou ta correspondante ? Enfin, si tu en as un(e) ! ». Comme bien souvent, June la complimenta sur son talent de photographe. Gênée, l’australienne se contente le plus souvent de sourire et de baisser les yeux. Du talent, elle en avait, elle le savait au fond d’elle. Mais percer dans ce genre métier est difficile et beaucoup d’autres personnes doivent sûrement être plus qualifiées ou plus douées qu’elle. « June, c’est très gentil, mais je te l’ai déjà dit, je ne peux pas accepter ton argent ! Paie moi une glace si tu veux, mais je ne veux pas avoir des dettes » balbutia-t-elle, avant de se reprendre. « Enfin, des dettes envers toi, je veux dire. Parce que des dettes, j’en ai déjà, tu le sais bien » ajouta-t-elle en rigolant. Sa situation était déplorable, mieux valait en rire. Quoi qu’il en soit, le message était passé, si un jour Leyna se retrouvait à la rue ou sans métier, June serait là pour l’aider et la sortir de son malheur. « Bon, Savie, tu sais déjà ce que tu prendras comme glace ? » demanda Leyna à sa filleule. « En tout cas, je suis ravie de passer cette journée avec vous »., dit-elle en soupirant.


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Wren Rosenbach
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