Il faisait si beau aujourd'hui que c'était terrible de rester chez soi pendant son jour de congé. La perspective de rester faire des papouilles à mon chat était très alléchante, je devais bien avouer que passer des heures au lit était une idée on ne peut plus intéressante. Cependant je ne devais pas faire mon ermite et sortir, voir du monde, profiter un peu de cette magnifique journée. Les nuages avaient disparus pour laisser place au soleil, il venait réchauffer notre petite planète et commencer à faire fondre la neige, des fines goutelettes pendant le long des branches pour laisser les futurs bourgeons poussés.

J'avais appelé mon amie Konomi, Kono de son petit nom et référence à une super série américaine que j'appréciais beaucoup, l'un des personnages s'appelait Kono. Ca faisait un moment que je n'avais pas vu mon amie, la dernière fois elle m'avait appris à faire des sushis. Je trouvais ça bien d'apprendre un peu plus de chose sur la culture de son pays, il faudrait que je trouve à lui montrer la culture de mon pays. Peut-être que je l'inviterais un jour à manger chez moi, je ne me débrouillais pas trop mal en cuisine ou on irait voir un film si elle était plus intéressée par le cinéma. Je l'avais donc appelé pour savoir si une petite journée entre fille l'intéressait, c'était le moment des soldes et j'avais besoin de refaire mon stock de vêtement.

Je me trouvais dans une petite boutique, de dehors elle avait l'air sympathique et je ne savais pas trop où donner de la tête à l'nitérieur, il y avait tellement de jolies choses que j'étais complètement perdu. J'attendais mon amie, comme toujours j'étais en avance et je m'étais permise de faire un petit tour à l'intérieur en l'attendant. Je lui avais envoyé un message pour lui dire que j'étais à l'intérieur, à l'entrée du magasin pour ne pas la rater et que nous ne soyons pas après en train de se chercher en se téléphonant pour savoir où nous étions. Je regardais des jupes, j'avais bien envie de remettre des jupes, il faudrait que je m'achète des gros collants pour ne pas avoir trop froid.

J'attendais depuis quelques minutes dans la boutique, regardant les articles qui pourraient m'intéresser. Je sursautais en sentant des mains cachées mes yeux, la seule personne qui faisait ça étiat mon frère, à chaque fois je savais que c'était lui puisqu'il prenait une voix très grave pour imiter Dark Vador. Les mains étaient douces, des mains de femme.

Euh... Je ne sais pas, Pikachu ?

Je savais bien que les mains de Pikachu seraient beaucoup plus poilus que cela. Au bout de quelques secondes j'avais compris que mon amie se tenait derrière moi. Je me retournais pour lui faire la bise, lui offrant un grand sourire. Ca me faisait un bien fou de la revoir après tout ce temps. Elle n'avait pas vraiment changer, sauf si on prenait en compte qu'elle avait l'air très heureuse, il y avait un éclat dans ses yeux que je n'avais jamais vu avant. Je devrais lui poser des questions à ce sujet, mais comme je n'étais pas dans la police je n'allais pas lui faire un interrogatoire, elle me parlerait si elle en avait envie. Je ne voulais pas la forcer à faire quelque chose qui lui déplairait et en plus j'appréciais beaucoup notre amitié et je ne voulais surtout pas la perdre.

On peut dire que ça va dans l'ensemble et toi ? Tu as l'air bien joyeuse

Maintenant que mon amie était là je pouvais poursuivre ma recherche dans les vêtements. Je prenais les deux jupes que j'avais remarqué un peu plus tôt, je les essayrais tout à l'heure dans les cabines. Heureusement que c'était la période des soldes, je ne savais plus où donner de la tête entre tous ses vêtements qui semblaient vraiment alléchants et me lançaient des coups d'oeil pour me dire clairement de les choisir. Quelle horrible tentation ! Je jetais un oeil vers elle, je la voyais taper un message sur son téléphone, je ne compris pas ce qu'elle dit, ça devait être en japonais mais c'était l'intonation qu'on prenait pour dire une injure ou quelque chose de semblable.

Il y a un problème ? Tu as passé de bonnes fêtes de fin d'année ?

Je n'avais pas envie d'être indiscrète, elle n'était pas obligé de tout me raconter dans les détails. Mais je me demandais bien ce qui pouvait lui poser problème, il y a quelques temps elle m'avait dit aimer quelqu'un, serait-il possible que l'homme ne lui rend pas bien ses sentiments ? Ce serait étrange car si il y avait une femme sur cette terre qui méritait qu'on l'aime c'était bien elle. Je ne voulais pas poser trop longtems un regard scrutateur sur elle, il ne fallait pas qu'elle croive que je voulais lui faire tout avouer. Comme je l'avait ti plus tôt, elle me parlerait si elle en avait envie.

Je l'écoutais attentivement me parler de cette amie d'enfance qu'elle avait retrouvé, c'était toujours agréable de revoir une personne aimée après tant d'années séparer. Je me demandais si elle parlait d'Ayane, cette dernière m'avait confié être une amie d'enfance de Konomi, il était probable que Kono parlait d'elle. Elle me parlait ensuite de ses parents, elle était donc rentré chez elle pour les fêtes, heureusement aprce que sinon ça aurait été mortel de les passer ici toute seule, lui de tout alors que les autres sont dans leur famille pour la plupart ou avec des amis.

Tu es donc retourné au Japon, c'est super. Tu parles de Ayane ? Elle m'a dit que vous vous étiez connu enfant, je l'apprécie beaucoup

Je trouvais deux jupes assez sympa, j'irais les essayer tout à l'heure. Je repérais un ou deux t-shirts aussi, ils étaient simples, juste avec une couleur unie mais c'est ce que j'appréciais le plus. C'était la grande mode en ce moment d'avoir des dessins partout avec des couleurs criardes pour la plupart du temps, je n'aimais pas ça. Certain pourrait trouver cela simple, mais une fois que l'on mettait des petits accessoires avec, un collier, une broche et tout de suite on oubliait que le t-shirt était simple. Elle était beaucoup moins en demande de vêtement que moi, mon armoire était vide comparé à la sienne et je profitais pleinement des soldes. Soudain elle me parlait de la personne, un homme qui ne voulait pas s'engager si je comprenais bien, c'était compliqué tout comme mes histoires, en fait on pouvait aisément résumer mes histoires puisque j'aimais sans être jamais aimé.

Si tu veux parler je suis là, je ne veux pas t'obliger à quoique ce soit. Mais si je peux me permettre cet homme est bein idiot de te tenir loin de lui. Tu es une jeune femme extraordinaire Kono, et je suis ravie d'être ton amie

Je me rapprochais d'elle et déposais un baiser sur sa joue, je lui offris mon plus beau sourire et fis un geste de la main comme quoi j'allais aux cabines d'essayage. Une fois dans l'espace clos j'enlevais mes vêtements pour mettre les nouveaux, qui m'allaient plutôt bien. J'adorais particulièrement cette jupe grise plissée, avec un collant en laine elle serait parfaite et je pourrais la porter malgré le froid. J'étais contente, j'allais pouvoir aller à la caisse et nous irons dans un aute magasin si Kono voulait bien continuer de me suivre. Je sortais pour rejoindre mon amie qui était toujours dans les allées, je m'y un certain temps à la trouver, elle se cachait bien la petite nippone.

Alors tu trouves ton bonheur ? Personnellement j'ai trouver le mien, je pensais qu'une fois que tu aurais quelque chose on pourrait aller payer et aller dans un autre magasin, si tu es d'accord bien sur

Tu as du être heureuse de revoir ta famille, ton pays. Enfin je sais que ça fait un bien fou de retourner à ses racines. J'ai été en France pour voir ma famille ça m'a fait un bien fou, juste le fait de rentrer chez moi parmi les miens

Une fois que j'avais essayé les vêtements souhaités, ils m'allaient parfaitement bien je n'aurais donc aucune retouche à faire. Je déposais donc mes achats sur le comptoir à la caisse, je sortie ma carte de crédit pendant que la vendeuse passait les articles dans sa machine, l'opération se fit rapidement, je pris mon sac et avec mon amie Kono nous nous dirigions vers la sortie. Elle me parla un peu plus de cet homme que je jugeais idiot, idiot de ne pas se montrer gentil avec Kono et de ne pas l'aimer. J'étais trop romantique et voyais de l'amour partout autour de moi, mais ce n'était pas ma faute, je voulais que mes amis soient heureux et les yeux pétillants de mon amie alors qu'elle m'avait fait part, quelques jours auparavant de ces sentiments pour un homme ne m'avait pas échappé. Je ne pus m'empêcher de sursauter en l'entendant dire « J-T », non ce ne pouvait pas être la personne à laquelle je pensais, jamais elle ne pourrait tomber amoureuse d'un homme aussi immonde que John-Thomas Dalembert. Mais malheureusement, ce prénom n'étant pas très répandu il pouvait bien s'agir de lui, j'attendis que nous soyons dehors pour lui donner mon sentiment sur toute cette affaire, affaire auquel elle devait y mettre un terme rapidement si elle ne voulait pas souffrir à cause de cette vermine.

J-T ? Tu veux parler de John-Thomas Dalembert ? Si tu veux mon avis évite le tant que possible, ça t'évitera bien des malheurs

Je n'avais pas envie de continuer d'en dire plus ne sachant pas si on parlait bien du même homme ou si elle avait donné ce surnom à quelqu'un d'autre. Je marchais avec elle, me demandant encore bien pourquoi elle était attiré par lui. Pourquoi elle le défendait ? Exactement comme moi il y avait deux ans, je lui aurais offert la lune rien que pour voir son sourire, entendre son rire, voir son visage s'émerveiller. Je l'avais aimé comme personne auparavant, j'aurais fait n'importe quoi pour lui, mais cet amour ne pouvait pas durer, on ne peux aimer une personne aussi ardemment pendant des mois, voir des années. Cela ne pouvait pas durer et pourtant la chute avait été plus que dure, je n'avais pas vraiment réaliser sur le moment que tout était fini. Comme toutes les ruptures vous me direz, le pire je croyais c'était qu'il ne m'avait rien dit, juste partit comme ça emmenant avec lui ses affaires, sa personne, il me restait les souvenirs. Les souvenirs heureux étaient bien enfouis, je n'avais que gardé les mauvais, surtout celui de notre dernière rencontre qui ne partait pas de mon esprit comme si il ne fallait pas que j'oublie. Le portable vibrant de Kono avait tinté à mes oreilles, ça me faisait sourire de voir tout ses objets accrocher à son portable un peu comme un sapin de noël.

C'est vrai qu'au Japon il y a des magasins dédiés aux objets de décoration pour les portables ?

Je n'osais pas la regarder de peur qu'elle me voit mon air triste, il était hors de question qu'elle comprenne que son avis sur John-Thomas ne me plaisait pas du tout. Je n'avais pas envie qu'elle souffre à cause de lui, ce n'était pas un homme mais un monstre qui ne cherchait qu'à satisfaire son plaisir avec une femme. J'étais sur qu'il serait beaucoup plus heureux avec une poupée gonflable. Nous arrivions devant une boutique, les couleurs des vêtements un peu plus criardes, ce n'était pas trop mon genre mais peut-être que je trouverais une perle dans toutes ses affaires. Je la laissais entrer en premier, j'espérais qu'ici elle trouverait quelque chose qui lui ferait plaisir.

Je ne peux que te comprendre, ça me fait aussi un bien fou de reparler français, je parle souvent avec ma mère mais bon ce n'est pas la même chose que quand on est avec des amis

Elle me fit hausser un sourcil en me demandant combien j'étais sur la liste de John, il fallait qu'elle se demande aussi combien elle était sur sa liste. Kono était mon amie, une fille bien qui méritait un homme cent fois mieux que lui, alors elle avait beau se dire le connaître depuis longtemps je doutais fort qu'il est changé. Il ne montrait que ce qu'il voulait, ce qu'on voulait bien voir de lui, un homme charmant, avec des belles paroles, on craquait toute au début et puis on se rendait vite compte de son erreur. Je ne voulais pas qu'elle souffre, il fallait que je la mette en garde contre lui, mais je ne voulais pas non plus me mettre Kono à dos, elle pourrait croire que j'étais jalouse de sa relation avec lui ce qui était totalement faux, plus j'étais loni de lui mieux je me portais.

Je suis sortie avec lui il y a deux ans et il est aprti comme ça sans rien dire. Oh du calme, si toutes les femmes que tu croises disent du mal de lui c'est qu'il faut que tu revois ton jugement. Tu es quelqu'un de bien Kono, il y a plein d'homme bien ici, fuis John

Fuir était le mot, la solution à tout les problèmes. Je faisais toujours ça quand j'avais un problème que je ne pouvais surmonter, ou je ne trouvais pas une solution ou alors quand je ne cherchais pas non plus une solution. Je n'aimais pas la tournure de la conversation, si j'avais vouu la voir c'étiat pour passer un bon moment avec une amie chère pas me disputer avec elle au sujet d'un homme, d'un parasite qui s'accrochait telle une tique sur sa proie pour inspirer tout son sang. Je me baladais dans les rayons, regardant autour de moi cherchant à trouver quelque chose qui ferait mon bonheur. Mais même solder, ça restait un peu trop cher pour moi.

Il faudrait qu'un jour je vois ça... Tu trouves quelque chose d'intéressant ?

Je rejoignais mon amie qui farfoullait parmi des jeans, la coupe ne rendrait pas justice à ces longues jambes fines, non il faudrait qu'elle mette des slims, ça lui collerait à la peau et lui donnerait une silhouette plus élancée. Je cherchais à mon tour un jean qui pourrait lui aller, ou un autre pantalon bien sur. Je trouvais un pantalon blanc, il avait des petits strass sur les poches arrière, il était plutôt beau et lui irait sûrement mieux qu'à moi.

Pourquoi tu n'essayes pas ça ?