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Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William]

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MessageSujet: Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] EmptySam 23 Fév - 9:24





Peu à peu Olivia commençait à s'habituer à la vie Américaine. Elle n'allait pas dire qu'elle y adhérait totalement. C'était trop... trop fou. Tout allait à cent à l'heure et la British avait l'impression que chaque émotion était amplifiée et vécut plus intensément. C'était grisant. Et la jolie brune était persuadée qu'elle se serait déjà laissé embarquée dans ce tourbillon de sentiments et de couleur si elle n'était pas si sage que ça.

D'un côté, elle se détestait. Dire qu'elle était venu ici pour changer d'air. Prendre un nouveau départ. Etre loin de ses parents qui l'a plaçait au mileu de leur petite gueguerre, qui l'a couvait comme on couve un trésor. Etre loin de tout ces endroits qui le lui rappellait. Stephen. Bon sang il l'avait faites souffrir comme jamais elle n'avait souffert et pourtant elle le sentait; elle était toujours ausi accroc. Sans doute le serait-elle toute sa vie. Et surtout être loin de cette foutue étiquette qu'elle avait à Oxford à savoir " pauvre petite coincée qui vit avec le coeur d'un autre."

Olivia en avait marre des regards de pitié. Elle avait voulut quitter tout cela. Reprendre à zéro. Et en foulant le sol Américain la belle était pleine de bonnes résolutions. Vivre sa vie à cent à l'heure. Ne rien regretter. Assumer enfin son talent pour le chant et la musique et s'épanouir là dedans. Tu parles. Que de belles paroles. Mais au fond que se soit en Angleterre ou en Amérique elle restait toujours la même.

Elle serait toujours Olivia Deakin. La jeune femme brillante mais bien trop réservée. Celle qui était sujette aux malaises n'importe quand et qui n'était pas assez fêtarde, pas assez garce, pas assez tout pour être parmis l'Elite de l'université. D'ailleurs elle ne voulait même pas en faire partie. Ces gens l'a répugnait. Tout ce qu'elle aurait voulu c'est avoir un peu plus de fantaisie. Profiter d'avantage de la vie ne pas avoir honte de rire aux éclats dans la bibliothèque ou d'arriver un matin en cours en venant directement d'une soirée.

La seule chose un peu folle qu'avait faites l'Anglaise c'était produit au début de son séjour. Elle avait croisé son prof d'histoire un soir par hasard et avait entreprit d'aller lui parler en voyant qu'il n'avait pas l'air dans son assiette. Sauf qu'en le raccompagnant car elle estimait qu'il avait un peu trop bu elle avait dérapé. Et ils avaient fini la nuit dans le même lit. Voilà. Et depuis Olivia n'avait plus mi les pieds dans un seul cours d'histoire. Elle évitait avec un soin tout particulier son professeur. Ce qui l'a mettait aussi mal à l'aise était le fait qu'elle ait adoré ça en réalité. Elle se souvenait parfaitement de la fougue qu'elle avait mise dans ses gestes, des soupir de plaisir qu'elle avait eut. Dire que ce moment avait été désagréable serait un mensonge. Coucher avec un homme mur et son professeur qui plus est avait été particulièrement excitant sur le moment et la partie la plus folle qu'elle possédait ne demandait qu'à recommencer.

Sauf que cette partie était étouffée par un côté beaucoup plus sage qui ne cessait de se dire que cela ne lui ressemblait pas. Qu'elle n'aurait pas du et que cela était purement et simplement honteux...

D'ailleurs ce matin Olivia avait été sencée avoir un cours d'histoire. Son siège était resté désespérement vide une fois encore. Elle ne c'était rendu qu'au cours suivant, à savoir un cours d'économie. Là un élève de Berkeley avec qui elle avait eut quelques différents décida que le jour était parfait pour embêter la petite British. Et il passa une bonne demie heure à lui envoyer des bouts de papier, des bouts de gomme... le tout agrémenté de quelques petites piques.

La jeune femme comptait bien l'ignorer en jugeant qu'il finirait par se lasser... Sauf que la situation l'énervait au plus haut point, la stressait. Son coeur battait plus vite à cause de cela jusqu'à ce qu'il se mette à battre trop vite. La jolie brune senti des vertiges la prendre, signe qu'un malaise n'allait pas tarder à arriver.

" Professeur, je ne me sens pas bien..."

Les profsseurs de Berkeley avaient été brieffé concernant les problèmes de santé d'Olivia. Aussi, il envoya aussitôt un élève accompagner l'Anglaise à l'infirmerie.

" Tu veux que je reste avec toi?"
"Nan merci, ça ira. J'ai l'habitude."

Allongée sur un des lits de l'infirmerie Olivia retrouvait son calme peu à peu. Son coeur se calmait petit à petit et les vertiges s'atténuaient. Elle avait évité le pire. Sauf qu'une fois encore elle c'était donné en spectacle; et qu'elle avait horreur de ça. L'étudiant la laissa seule comme elle le lui avait demandé et la jeune femme observa pendant de longues minutes le plafond, se concentrant sur les battements de son coeur. Jusqu'à ce que la sonnerie la sorte de sa torpeur.

" Merde!"

Oui son sac. Toutes ses affaires de cours se trouvaient en classe. La classe qui servait la majorité du temps à donner les cours d'histoire. La salle du professeur Clives. La salle du professeur avec qui elle avait couché et qu'elle évitait depuis tout ce temps...

Les couloirs étaient désormais désert. Tout le monde était en cours. Et Olivia se tenait planté devant la porte. L'emploi du temps indiquait qu'il n'y avait aucun cours dans cette salle actuellement, mais que le prochain serait donné par le professeur Clives. En espérant qu'il n'ait pas décidé de venir en avance pour préparer quelque chose.

" Quand faut y aller, faut y aller."

Marmonna la British alors qu'elle ouvrait avec une lenteur exagérée la porte.

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MessageSujet: Re: Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] EmptyMar 26 Fév - 20:30


Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] Tumblr_md8e5x0iym1qk63b8o3_250_zps332d6f63


Je me réveillais ce matin avec un mal de tête à se taper le front contre un mur. Les rayons du soleil m’avaient sorti de mon sommeil avec une brutalité dont je me serais volontiers passé. Il me fallu cependant un moment avant de comprendre pourquoi mes jambes étaient entrelacées avec d’autres, plus fuselées et surtout imberbes. A contrecœur, j’ouvrais les yeux. Aïe ! Fichu soleil ! Il fallait pourtant que je m’y fasse. Nous ne sommes plus en Angleterre, mais bel et bien en Californie. Finalement ma vue devient plus nette. C’est là qu’une charmante rousse entra dans mon champ de vision. Elle m’observait, la tignasse ébouriffée, signe d’une longue nuit torride. Elle esquissa un sourire en coin, la rendant toujours plus belle.

- Tu es réveillée depuis longtemps ?
- Mh… disons une bonne demie heure. Les étudiants font un boucan pas possible dans le couloir.


Ou comment me renvoyer toute la vérité en face. Depuis mon arrivée à Berkeley, j’avais décidé de louer une chambre universitaire dans la partie internat. Inutile de s’embêter avec des papiers administratifs pour un appartement que je ne garderais que le temps de l’échange. Ainsi, la directrice de l’université, une prénommée Maria O’Berkeley – que je tentais par tous les moyens de séduire, avouons-le – m’avait réservé un petit studio. Plus spacieux donc, que la petite chambre qu’on avait pu distribuer aux étudiants anglais. Seulement, je me trouvais dans le même couloir qu’eux, au même étage. Heureusement, j’avais ma salle de bain privée et même un petit coin salon.

- Je suis en retard…

En effet, mon premier cours de la journée devait commencer dans dix minutes. Le temps de prendre un cachet d’aspirine et de filer sous la douche pour retirer cette odeur de sueur, d’alcool et de tabac froid. Un trio perdant en somme. Quand je ressortais de la salle de bain, ma conquête n’était plus là. Elle m’avait cependant laissé un mot avec son numéro de téléphone inscrit au feutre noir. J’esquissais un sourire en coin, assez fier. Je m’habillais avec une rapidité déconcertante, enfilant une chemise blanche, un pantalon de costume noir et une cravate de la même couleur. Et déjà, je filais, toujours avec ce mal de tête, jusqu’à l’amphithéâtre où je devais donner cours.

- Excusez-moi pour le retard.
- Vu la belle rousse qui est sortie de votre chambre, vous êtes tout pardon… AÎE !


Le temps de saisir un feutre pour le tableau blanc, me retourner et connaître l’identité de celui qui a osé ouvrir la bouche, et voilà qu’il se mangea le Stabilo en pleine figure. Entre les rires et les mines surprises, je poursuivais.

- Donc comme je le disais, excusez-moi pour le retard.

Sans grande surprise, je ne voyais pas Olivia Deakin dans cet amphithéâtre. Depuis que nous avions couché ensemble, dés le début de notre séjour à l’université de Berkeley, elle m’évitait comme la peste. Elle refusait de mettre un seul pied dans mes cours, que ce soit dans les magistraux que dans les TDs. Cependant, je ne la notais jamais absente, ne souhaitant pas qu’elle se fasse renvoyer. Elle possédait un réel potentiel pour réussir ses études et décrocher un travail qu’elle aime particulièrement. Cependant, il faudrait que j’aie tout de même une discussion avec elle. Chose difficile donc, puisqu’elle changeait également de route lorsque nous étions sur le point de nous croiser au détour d’un couloir.

La raison pour laquelle Olivia avait attiré mon attention résidait dans le fait qu’elle soit différente. Elle n’était pas cette gosse pourrie-gâtée, fille à papa et pourtant garce jusqu’au bout des ongles, qui ne pensent qu’à se contempler dans un miroir et à sortir avec les garçons les plus populaires de l’université. Elle, elle restait simple – dans le bon sens du terme –, brillante, charmante et intéressante. Je n’avais pourtant jamais envisagé de passer la nuit avec elle. Disons que nous avions été pris de cours, avec un taux d’alcool certainement trop élevé dans le sang.


¤¤¤

- William.

Je me retournais pour croiser, à ma grande surprise, le regard de mon petit frère. Nous nous étions retrouvés après vingt ans d’absence. Certes, j’imaginais sans aucun doute qu’il préférait ne pas me voir une seule seconde tant il pouvait me haïr, mais il restait l’un des médecins de l’université. Et visiblement, la discussion que nous allions échanger – aussi brève soit elle – restera professionnelle. Il m’expliqua qu’Olivia Deakin avait fait un malaise. En effet, l’étudiante avait des problèmes cardiaques. En tant qu’enseignant de l’université d’Oxford et accompagnateur pour l’échange avec Berkeley, je devais être prévenu de chaque problème de santé de la jeune femme, quitte à devoir prendre la décision de la renvoyer en Angleterre pour qu’elle subisse des soins habituels.

Peu de temps après, je décidais de me rendre dans l’amphithéâtre où je devais donner un cours dans une bonne demie heure. Cependant, j’avais encore quelques petites choses à régler concernant le déroulement. Voilà pourquoi j’avais poussé en avance la grande porte de l’amphithéâtre vide. Enfin, presque vide. En effet, mon regard croisa celui d’Olivia. Mes sourcils se haussèrent sous la surprise. Et je compris face à l’expression de son visage qu’elle ne semblait pas emballée de me voir aussi proche d’elle. Je levais donc les mains, comme un hors-la-loi qui vient de se faire coincer par les policiers. Une façon de lui faire comprendre que je ne lui voulais aucun mal, donc inutile d’avoir un rythme cardiaque aussi élevé.

- Calme-toi, j’entends les battements de ton cœur jusqu’ici.

Je laissais la grande porte se refermer et allais poser mon sac sur le bureau. Bureau sur lequel je m’asseyais d’ailleurs.

- Outre le fait que nous devrions parler de ce qu’il s’est passé et de tes absences répétées à mes cours, permets-moi de déjà te demander comment tu te sens. J’ai appris que tu étais sur le bord du malaise tout à l’heure.
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MessageSujet: Re: Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] Ce n'était rien d'autre qu'une erreur... mais une erreur agréable [William] EmptyMer 20 Mar - 12:34

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