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Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »

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MessageSujet: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptyVen 1 Mar - 16:12

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Londres, Campus d'Oxford, quelques jours avant le départ pour Berkeley. 'C'est lui ou moi, tu comprends? Maintenant, à toi de choisir!' Mon regard s'était posé dans celui de la jeune femme alors que j'entamais mon enième crise de jalousie. J'enfonçais alors mes mains dans mes poches, d'un air buté. Elle ne pouvait donc pas comprendre? Elle ne pouvait donc pas se rendre compte de ce que je ressentais en cet instant précis? Cela ne faisait pourtant que deux mois que je sortais avec la jolie brune mais notre histoire avait pris de l'ampleur. Je ne pouvais pas encore dire que j'étais amoureux, non, mais je pouvais certifier sans mentir qu'Alexie avait pris une place importante dans ma vie. Moi qui avait pour habitude d'accumuler les conquêtes sans jamais m'attacher était tombé dans le panneau. Alexie avait réussi là où toutes les autres avaient jusqu'alors échoué. Elle avait réussi je ne savais comment à me faire désintéresser des autres demoiselles. Deux mois que dans ma vie il n'y avait plus qu'elle. Et que vous les croyez ou non, c'était un exploit pour moi. Shawn avait d'ailleurs été le premier à me féliciter. Il me l'avait tellement répété qu'un jour je comprendrais ce que c'était que de tenir à quelqu'un au point de faire des sacrifices. Jusqu'alors j'haussais simplement les épaules. Je n'y croyais pas, ou plutôt je n'y croyais plus. Et puis Alexie était entrée dans ma vie et tout avait changé. Tout? Non, pas vraiment. Mon côté jaloux, je n'avais pas réussi à le semer. Et plus je tenais à quelqu'un plus ma jalousie s'amplifiait. J'avais cette peur permanente que la personne me laisse tomber et je ne me rendrais pas bien compte à cet instant que c'était moi qui faisait tout pour qu'elle ne veuille plus me revoir. Comme cette soirée-là. Je finissais de boucler mes valises. Dans quelques heures, nous serions dans l'avion qui nous emmenerait vers la Californie. J'avais trouvé l'idée de faire le voyage ensemble extraordinaire. Cela allait nous permettre de nous voir et de passer plus de temps ensemble. On avait décidé de fêter notre départ avant l'heure et Alexie était venue me retrouver dans l'appartement que mon père me louait, non loin d'Oxford. La conversation avait fini par tourner sur le meilleur ami d'Alexie et j'avais vu rouge quand j'avais compris qu'il ferait partie du voyage. Celui-là, c'était pire qu'une sangsue! Quand allait-il comprendre que j'avais besoin de passer du temps avec Alexie? Quand allait-il comprendre qu'on avait pas besoin de chandelle? A moins même qu'il ne soit jaloux de notre couple? J'échaffaudais déjà le pire des scénarios. Je le voyais déclarant sa flamme à Alexie et la belle brune tombant dans ses bras. Quand je vous disais que je manquais cruellement de confiance en moi et surtout envers les femmes, je n'exagérais pas. C'était donc de peur de perdre la demoiselle que je lui avais posé cet ultimatum: lui ou moi. Choisir entre son meilleur ami ou son chéri, cela aurait du être facile non? Après tout moi j'avais bien renoncé aux femmes pour elle. Le sacrifice était de taille. Mais de toute évidence, son amour pour moi n'équivalait pas à celui qu'elle portait pour lui. Elle le choisit donc, me plantant là. J'avais l'air d'un naze maintenant, en plein milieu du salon avec mon verre de vin à la main. Le pire dans tout ça c'est que j'en voulais terriblement à Alexie de ne pas nous avoir donner une chance, d'avoir choisi ce crétin à ma place. Après tout, qu'avait-il de plus que moi? Mon égo en avait pris un coup et j'avais vidé le reste de la bouteille de désespoir avant de relativiser la chose. De nouveau célibataire, j'allais pouvoir m'amuser comme il se le devait en Amérique. Et je comptais bien profiter des jolies américaines....

Plage de Sunset District, jour 4. Cela faisait à présent quatre jours que j'avais posé le pied à Berkeley et j'étais bien dédicé de profiter à fond de cet échange universitaire. Mes premiers jours s'étaient très bien passés, Jack m'avait bien épaulé, me montrant tous les recoins du campus. J'avais beau trouver le paysage de Berkeley magnifique, je ne pouvais pas m'empêcher de le comparer à celui d'Oxford, que je trouvais encore mieux. L'Angleterre me manquait-elle déjà? Il était vrai que j'étais déjà un peu nostalgique. J'avais eu Leelo ma petite soeur au téléphone et depuis cet appel, je n'arrivais plus vraiment à retrouver le sourire. J'étais en manque de ma famille après seulement 48 heures. Qui l'eut cru? Certainement pas moi. Moi, qui criait toujours haut et fort que j'aimais mon indépendance, au final être à l'autre bout du monde se révélait plus dur. D'accord, Shawn, un de mes amis, m'accompagnait mais ce n'était pas pareil que dans mes projets. Car dans mes projets, Alexie était à mes côtés. Or là, nous avions fait le voyage séparémment, elle et moi à l'opposé dans l'avion. Et depuis que j'étais ici, nous faisions notre maximum pour nous éviter. Je poussais un soupir alors que j'observais le planning que nous avions fait à deux peu avant notre départ. Nous avions tout mis en oeuvre pour visiter le plus de choses possibles. Aujourd'hui normalement nous allions à la plage. Journée détente et fariente. Le soleil avait l'air d'être de la partie alors que nous étions en plein mois de mars. Après tout qu'est-ce qui m'empêchait de me rendre à Sunset District? Ce n'était pas parce que j'étais seul à présent que je ne pouvais pas profiter de mon jour de repos avant le début des cours. J'arrivais donc à destination vers 14 heures. J'avais revêti un short de jean et un tee-shirt bleu. J'enlevais mes baskets et commençais une promenade le long de la plage. Les vagues carressaient mes jambes, je perdis mon regard dans l'horizon. A présent, je me sentais bien. Apaisé. Je pensais que rien ni personne ne pourrait venir troubler le calme des lieux. J'étais loin d'imaginer que je n'étais pas tout seul. Loin d'imaginer qu'une demoiselle à qui je tenais beaucoup avait eu la même idée que moi et que les lieux ne seraient pas si calmes que ça.

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MessageSujet: Re: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptyLun 4 Mar - 11:22

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Dans la vie on est toujours confronter à une multitude de choix, des fois ils sont simples, d’autres fois ils sont difficiles. En ce moment Alexie avait l’impression qu’elle était toujours dans la difficulté dans la moindre chose qu’elle entreprenait, elle était toujours entrain de peser le pour et le contre et n’arrivait pas toujours à se décider, il lui arrivait donc de prendre des décisions plus ou moins réfléchies comme celle de balancer à Cole qu’elle choisissait son meilleur ami. Elle n’aurait jamais pensé avoir un tel ultimatum dans sa vie, choisir entre deux hommes qu’elle adorait avait été un véritable dilemme, elle n’avait pas envie de décevoir son ami alors elle avait décidé de faire une croix sur son petit ami à contre cœur. Malgré les disputes rythmant leurs dernières semaines de relation, elle s’était vraiment attachée à lui, en deux mois de relation il était arrivé à lui faire sortir complètement Ethan de ses pensées, ce qui n’était pas rien puisque personne n’avait réussi à le faire avant lui. Ils étaient très différents l’un de l’autre mais, ça n’avait pas empêché la brunette d’apprécier l’omicron à sa juste valeur. Elle n’arrivait pas à croire que c’était déjà la fin, huit semaines c’était vraiment trop court merde, elle n’arrivait pas à s’en remettre puisqu’elle pensait que ça allait durer bien plus longtemps entre eux et qu’ils allaient visiter la Californie ensemble main dans la main. La jeune Anglaise avait gardé toutes leurs photographies, elle n’avait pas trouvé la force de les déchirer ou de les jeter, elle les gardait précieusement dans la résidence de sa confrérie même si ce n’était pas la meilleure des solutions pour l’oublier. Pour se changer les idées elle était sortie de nombreuse fois mais, sans jamais tomber dans les bras d’un autre homme alors que les américains étaient plutôt pas mal, ce qui montrait bien qu’elle n’arrivait pas à tourner la page. Elle avait réussi à calmer le grand charmeur qu’était Cole, désormais il devait s’en donner à cœur joie avec toutes les petites pétasses du coin, rien que cette pensée lui donnait l’envie de vomir. Son meilleur ami quant à lui était plutôt satisfait, il avait toujours pensé que ça ne durerait pas entre eux, qu’il la plaquerait pour une autre ou qu’il la tromperait, en bref il avait à vu assez juste à son plus grand regret, à croire qu’il lui avait porté la poisse ou qu'il avait maudit son couple. Alexie avait espéré avoir plus de soutien de sa part plutôt que d’entendre un « Thompson n’était pas fait pour toi ma fille », c’était tout ce qu’il avait trouvé à lui dire lorsqu’elle lui annonça que c’était fini entre eux. La jeune femme errait tel un fantôme dans les rues de San Francisco, elle avait pour but de chercher de l’inspiration pour ses futurs œuvres mais, cela ne fonctionnait pas vraiment parce qu’elle était brisée de l’intérieur, elle n’arrivait pas à visualiser ce qu’elle pourrait faire sur une toile…

L’omicron repensait à ce qui c’était passé la veille, elle avait rencontré son correspondant qui se révéla être… Ethan Daniels, à croire que le destin avait vraiment envie de se foutre de sa gueule en ce moment. Évidemment il s'était posé avec quelqu’un, le contraire l’aurait étonnée au vu de sa personnalité, d’un côté elle était heureuse pour lui qu’il ait réussi à passer à autre chose, d’un autre côté elle était quand même un peu déçue. Rester trop longtemps dans le passé, s’accrocher à de vieilles histoires ce n’était bon pour personne, c’est pour cela qu’elle avait décidé de lui laisser la paix, ne voulant pas jouer les semeuses de trouble. Elle se souvenait encore assez bien du planning qu’elle avait fait avec Cole, c’est pour cela qu’elle décida d’aller à la plage dans l’espoir de croiser sa route, même s’il y avait peu de chances pour qu’elle ne tombe sur lui. Il faisait toujours aussi bon lorsqu’elle arriva à destination, elle enleva donc ses chaussures et les rangea dans son sac afin de profiter du sable. Alors qu’elle commençait à désespérer, elle cru voir sa silhouette un peu plus loin dans la mer, elle s’approcha de lui et se rendit compte que c’était bel et bien son ex. Il ne lui adressait pas la parole, elle pris donc la peine de faire le premier pas :
« Cole… je… j’aimerais qu’on parle… » Elle était hésitante et ça se voyait mais, elle n’allait pas faire demi tour pour autant. « Écoutes je suis navrée, je ne voulais pas que ça se termine entre nous, encore moins de cette façon » On pouvait lire la tristesse dans son regard, elle ne mentait pas. Elle ne savait pas vraiment comment il allait réagir, elle savait juste qu’il ne lui pardonnerait pas comme ça, en un claquement de doigt. La brunette resta à un mètre de lui, n’osant pas le rejoindre dans l’eau qui était pourtant bonne. Elle espérait vraiment qu’il n’allait pas réagir de manière agressive, qu’il ne la rejetterait pas car le but de cette manœuvre était quand même d’enterrer la hache de guerre et non l’inverse. Alexie préférait encore qu’il ne lui réponde froidement que pas du tout, elle serait venue sur la plage pour rien et serait encore plus blessée par son comportement qu’elle ne l’était déjà. Elle croyait qu’elle n’avait pas fait un seul faux pas lors de la relation, elle ne comprenait donc toujours pas pourquoi il a douté d’elle et de sa sincérité, elle qui avait toujours eut une relation de plus platoniques avec son meilleur ami. L’aînée des Hargrove n’avait jamais trompé un seul de ses copains, ce n’était pas son genre d’aller voir ailleurs, si elle avait envie de papillonner elle ne se compliquait pas la vie, elle restait célibataire afin de faire tout ce dont elle avait envie, elle ne se serait donc pas mis avec Cole si elle avait eu l’envie d’aller plus loin avec son ami mais, lui n’allait pas l’air de le comprendre, il était beaucoup trop buté pour ça.
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MessageSujet: Re: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptyMar 5 Mar - 12:30

Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »


Survivre. C'était vraiment ce que je faisais depuis quelques jours. J'avais beau me dire à chaque fois que je ne m'accrocherais pas, il fallait se rendre à l'évidence: cette fois-ci, c'était trop tard. Je n'avais pas réussi à m'arrêter à temps. Cela aurait pourtant du être facile. J'aurai pu faire comme toujours: me contenter d'un soir ou deux puis ne plus jamais la revoir. Sauf qu'Alexie ne méritait pas ça. Alexie n'était pas comme toutes ces jeunes filles faciles qui se pavanaient devant moi juste pour avoir le plaisir d'apparaître quelques heures à mon bras. Quand on était fils de riche, c'était un peu le revers de la médaille. Ne jamais savoir si la personne est avec vous juste pour l'argent et le prestige ou bien parce qu'elle s'intéresse vraiment à vous. Ca, c'était un peu l'histoire de ma vie. J'étais toujours en train de douter et je finissais par nous rendre la vie impossible tellement je devenais jaloux, possessif. C'était d'ailleurs pour cette raison que ma seule relation sérieuse m'avait plaquée. Enfin c'était ce qu'elle m'avait dit avant juste de déménager et de s'effacer complètement de ma vie. Après, je m'étais promis de ne plus jamais retomber dans le panneau, de ne plus jamais avoir de sentiments. Comme un allergique, je les fuyais comme la peste. Les coeurs c'était moi qui les brisaient et le plus souvent je faisais comme si de rien n'était. Qu'une demoiselle souffre alors qu'elle a passé une seule nuit avec moi m'importait peu. Après tout, elle ne m'avait pas donné cette occasion de mieux la connaître et donc moi je n'avais pas créé d'attaches avec elle. C'était plus facile comme ça. Je savais ce que je cherchais. Rien de sérieux. Et jusqu'à présent tout c'était déroulé selon mes plans. Sauf que des fois, les plans, ils tombent à l'eau. Les miens s'étaient terminés quand j'avais croisé la route d'Alexie. Elle était si différente des autres femmes que je fréquentais. Si différente de moi aussi. C'était justement ça qui m'avait attiré vers elle. Pour la première fois depuis des années j'avais eu envie de croire que je n'étais pas maudit, que j'avais aussi le droit à ma part de bonheur. Et que ce bonheur s'appelait Alexie Hargrove, une artiste au talent reconnu. Ha les Hargroves. En y repensant bien j'aurai peut-être préféré n'en connaître aucun. Alors à cet instant précis, je n'aurais pas cette amertume de me retrouver seul sur cette plage. Parce qu'à bien y penser, je m'étais laissé monter la tête par la cadette de la famille: Charlie. Je savais qu'entre les triplés, les relations n'étaient pas au beau fixe mais j'étais loin de me douter que l'omicron serait jalouse de ma relation avec sa soeur. C'était un peu comme si elle n'avait qu'une envie: que le monde tourne autour d'elle. Que sa soeur soit heureuse, ça l'ennuyait et pas qu'un peu. Et je n'avais pas réussi à le comprendre. J'avais même cru que Charlie était devenue une amie -c'était vrai que j'avais tendance à très vite accorder ma confiance- et elle avait su taper là où cela faisait mal. Après tout, c'était bien elle qui m'avait fait remarquer à quel point Alexie et son meilleur ami était proches. C'était aussi elle qui m'avait parlé de ce meilleur ami qui, selon ses dires, ferait tout pour que notre couple vole en éclats. Et c'était aussi elle qui m'avait dit qu'Alexie tenait énormément à moi. Et moi comme un imbécile, j'avais foncé sans réfléchir. Mon impulsivité avait encore frappé. Alors que j'avais cru comprendre que le meilleur ami d'Alexie serait aussi du voyage et qu'on devrait l'inclure dans notre programme, j'avais vu rouge. La jalousie m'était montée au nez et fort des paroles de Charlie, j'avais posé l'ultimatum qui avait sonné la fin de notre couple. De toute évidence, Charlie m'avait menti. Alexie ne tenait pas tant que ça à moi. Ou du moins pas assez que pour laisser tomber son meilleur ami. Autant dire qu'à présent, j'en voulais autant à Charlie qu'à Alexie. Je perdis mon regard dans l'horizon. Rien que de repenser à toute cette histoire, je me sentais en colère. Deuxième étape d'un deuil. La première étant la tristesse mais celle là je l'avais noyée dans ma bouteille de vin et peut-être que je la noyais encore dans ces sorties où je ne m'empêchais plus rien. Resortir avec quelqu'un, juste pour s'amuser, était pour moi la meilleure des solutions si je ne voulais pas finir déprimé, voire dégouté. Mais au final, le résultat restait le même: j'étais seul sur cette plage au lieu de partager ce moment avec Alexie. Je nous imaginais déjà, se baladant main dans la main, les vagues carressant doucement nos jambes. Ou encore à se faire une bataille d'eau. Comme des enfants. En somme, je m'imaginais des moments heureux comme celui que j'avais immortalisé par une photo quelques semaines plutôt. Photo qui était toujours dans mon portefeuille. Je n'avais pas jugé utile de l'enlever. Après tout, personne n'irait voir là-bas. Et si jamais quelqu'un le faisait, je pourrais toujours inventer un truc du genre que c'était ma cousine ou autre. Car je n'étais pas prêt. Pas prêt à jeter cette seule photo de nous qui me restait -les autres, je les avais déchirées de rage et elles avaient atterri dans ma poubelle- Je continuais ma balade. Maintenant, je n'étais plus certain que c'était une si bonne idée que ça que de se rendre dans un endroit où j'avais prévu d'aller avec la belle omicron. Qu'avais-je esperer en faisant ça? Certainement pas la revoir. Il y avait peu de chance pour qu'elle vienne dans cet endroit. De toute façon, depuis notre arrivée sur le sol californien, on s'évitait et cela nous réussissait assez bien. Je ne l'avais jamais croisée. Il fallait dire que j'avais pris soin de faire tout le contraire de ce qu'on avait programmé ensemble. C'était plus prudent. Et là, j'avais fait une entorse à cette règle que je m'étais imposée. L'appel de la plage par un temps ensoleillé. J'avais pas pu résister. A présent je n'étais plus certain que ce soit une bonne idée. Je reportais mon regard sur la plage, prêt à quitter l'eau mais la silhouette que je vis me fit m'arrêter instantanément. Je n'avais pas eu besoin de plus d'une seconde pour la reconnaître. Alexie, l'objet de mes pensées se tenait là, devant moi. De l'étonnement passa dans mon regard et complètement pris au dépourvu, je ne sus que dire. Je l'observais donc, silencieusement. Après tout, que dire à quelqu'un qui ne vous a pas choisi? Que dire à quelqu'un qui vous a fait comprendre que son amour pour vous n'existait pas forcément? Car à cet instant, c'était bien ce que je croyais: Alexie n'avait certainement jamais rien ressenti pour moi. Alors que moi, même si je ne pouvais pas dire que j'étais tombé amoureux -c'était bien trop tôt- je ressentais quand même quelque chose d'inexplicable pour elle. Et ce quelque chose d'inexplicable, je tentais tant bien que mal de le tuer dans les bras d'autres femmes. « Cole… je… j’aimerais qu’on parle… » J'avais ressenti de l'hésitation dans la voix de celle que je devais à présent considérer comme mon ex. A ces dires, j'avais haussé un sourcil d'un air perplexe. Tout n'avait pas été dit le jour qui avait précédé notre départ? Je pensais pourtant qu'elle avait été parfaitement claire. Alors que cherchait-elle à présent? Là, pour le coup, j'étais complètement perdu. Parler? Je n'avais plus grand chose à lui dire. Tout ce que j'aurais été capable de prononcer n'était que reproches. Alors à quoi bon? 'Je t'écoute' Ma voix était sèche, froide et mon regard vide d'émotion se posa dans celui de la jeune femme. En quelques secondes, j'avais décidé de l'écouter. A quoi bon fuir comme je le faisais depuis le début? Cela ne servait à rien. Alors autant écouter ce qu'Alexie avait à dire et on verrait après. Rien ne m'empêchait de continuer la discussion. Je poussais mes mains dans les poches de mon short tout en attendant qu'elle continue. Ce que la jeune artiste fit sans plus attendre. « Écoutes je suis navrée, je ne voulais pas que ça se termine entre nous, encore moins de cette façon » Navrée. Elle était navrée. Pas tant que moi. C'était tout de même elle qui avait pris la décision de ne pas nous laisser une chance. A la fin de sa phrase, j'haussais une nouvelle fois le sourcil gauche. Elle ne voulait pas que ça se termine entre nous. C'était pourtant l'inverse qui s'était produit. 'C'était une drôle de façon de le montrer' Bien sûr, j'avais vu la tristesse passé dans ses yeux. Bien sûr je savais qu'elle ne mentait pas. Mais cela n'était pas suffisant. Pas suffisant pour calmer la rancoeur que j'avais à son égard. Sans plus un mot ni même un regard, je sortis de l'eau en prenant soin de ne pas l'effleurer. Ce n'est que quelques mètres plus loin que je me retournais enfin, comme pris par une soudaine impulsion. Je revins sur mes pas. 'Non, mais je peux savoir ce que tu cherches à la fin, Alexie Hargrove? Ca ne t'a pas suffi de me laisser tomber comme une vulgaire chaussette? Choisir ton meilleur ami, c'était la facilité hein! Parce qu'avec moi, tu prenais le risque d'un jour souffrir. Et maintenant, tu espères quoi? Tu espères que je te pardonne tout?' Mes mains tremblaient tellement j'étais énervé mais je me contenais. Je n'avais jamais été pour la violence, ce n'était pas maintenant que j'allais commencé. Pourtant, je m'emportais assez facilement. Mon côté espagnol, certainement. Mais tout comme je m'emportais vite, ma colère passait aussi assez rapidement. Rien n'était oublié, j'étais un rancunier. Cependant, je savais retrouver mes esprits et reprendre une conversation civilisée. Je m'approchais un peu plus d'Alexie. J'étais à présent à quelques centimètres d'elle. Je replaçais machinalement une mèche derrière ses oreilles. 'Pourquoi es-tu là? Qu'attends-tu de moi à présent?' J'avais murmuré ces deux questions. Je ne comprenais plus rien, j'étais complètement perdu. Mon regard s'était adouci. Mais un rien pouvait redéclencher ma colère. Ce ne serait pas si facile que ça.

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MessageSujet: Re: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptySam 9 Mar - 13:32

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Une femme qui est belle, jeune et bien faite profite généralement de la vie à fond, s’adonne à un maximum de péchés dans l’insouciance mais, ce n’était pas le cas d’Alexie. Elle aurait aimé être insouciante, faire comme si c’était facile de mener sa vie mais, elle ne le pouvait pas car elle avait toujours eu un quotidien plus ou moins compliqué. Tout avait commencé lorsqu’elle était haute comme trois pommes, elle avait prit un pinceau pour la première fois et avait peint le Big Ben, ses parents sont apparus et se sont tout de suite extasiés devant ce qu’elle avait fait, déclenchant immédiatement la jalousie de ses jumeaux qui ne comprenaient pas cette engouement et qui n’avaient pas de talent précoce. Elle était douée, promis à un brillant avenir et ça sa mère l’avait tout de suite compris, c’est pour cela qu’elle commença à chouchouter la brunette bien plus que Charlie & Gabriel. L’aînée des Hargrove n’avait rien demandé, la fibre artistique c’était elle qui l’avait et elle n’y pouvait rien, elle n’avait pas décidé en claquant des doigts qu’elle serait un génie adulé par le monde de l’art. Son frère et sa sœur ne voulaient pas le comprendre, ils préféraient lui dire que ses œuvres ressemblaient à ses gribouillis, qu’elle n’était pas talentueuse et qu’elle ne méritait pas tout cet amour que lui donnait leurs parents. Elle était blessée par ces attitudes mais, avait toujours essayé d’aller vers eux malgré tout, en vain puisqu’ils la mettaient toujours de côté et lui balançant leur complicité en pleine figure comme si ça ne suffisait pas. Le vilain petit canard c’était elle, elle se refugiait dans la peinture pour mieux l’oublier et vivre sa vie sans repenser à tous ces moments où elle avait pu entendre « Je n’ai qu’une sœur et elle s’appelle Charlie ». Lorsqu’elle baissait les bras, sa mère lui disait toujours d’aller proposer des sorties à sa sœur mais, à chaque fois qu’elle tentait de l’approcher elle devenait agressive, elle lui claquait la porte au nez, la fuyait comme si elle avait la peste. Alexie avait fait preuve de beaucoup de persévérance mais, ça n’avait jamais servi à rien, elle était l’oublié du trio et elle le resterait certainement toute sa vie. Ses parents la couvraient de cadeaux, lui offraient d’innombrables voyages à l’étranger pour entretenir son imagination, ça lui donnait un semblant de bonheur mais, ne faisait qu’accentuée la haine que lui portaient ses jumeaux. Elle a donc mis les pieds sur tous les continents, s’évadant dans des coutumes et mœurs qui étaient bien différentes de celles de son pays natal. Grâce à tous ses voyages elle avait réussi à avoir une reconnaissance internationale, elle faisait la fierté de ses parents et n’avait plus à faire ses preuves dans le monde de la peinture, elle faisait partie de ces artistes appréciés et fortunés. Les nombreux zéros de son compte en banque lui permettaient de faire des folies, elle s’achetait des Louboutin, assistait à des défilés et multipliait les acquisitions de vêtements de grandes marques, elle gagnait en popularité dans ses écoles grâce à ça. En plus d’être la chouchoute de ses parents, elle était aussi celle des professeurs et se faisait remarquer par de nombreux garçons, rendant folle de rage Charlie qui multipliait les plans dans le but de la mettre plus bas que terre mais, elle n’arriva jamais à atteindre cet objectif. Evidemment elle avait déjà réussit à lui mettre des bâtons dans les roues, elle était beaucoup trop machiavélique pour rater toutes ses tentatives, elle avait mis la merde dans la plupart de ses relations, rendant ainsi la vie amoureuse d’Alexie assez catastrophique. Puis un jour tout se bouscula, lorsqu’un jeune américain fit son apparition dans sa vie. C’était lors de sa première année à Oxford, elle vaguait tranquillement dans les couloirs et s’arrêta soudainement quand elle aperçue une silhouette plantée devant un de ses tableaux, elle pensa immédiatement que la personne allait tout bousiller alors elle rentra dans la salle de classe et commença à devenir agressive. En réalité elle n’avait aucune raison de l’être, puisque l’inconnu regardait sa peinture uniquement parce qu’elle lui rappelait sa mère, il n’allait donc pas tenter de la détruire. Ils eurent une longue conversation, commencèrent à s’apprécier et ils finiront par se mettre ensemble assez vite. Ayant conscience que cette relation ne durerait pas si elle était connue de tous, elle fit de son mieux pour la garder secrète, ainsi Charlie ne pouvait rien faire pour tout foutre en l’air.

Au bout de leur cinquième mois de relation, elle constata que c’était une réussite car, personne n’avait réussi à mettre la pagaille, elle était avec son Ethan et rien n’y personne ne changerait cela. Alexie déchanta le jour où il lui dit qu’il devait retourner aux États-Unis, il allait la laisser toute seule à Oxford alors qu’elle avait tout donné, elle n’a pas réussi à le retenir. Il n’est jamais revenu en Angleterre, même pas une seule fois, l’aînée des Hargrove comprit donc qu’elle n’allait jamais le revoir, qu’elle devrait tourner la page si elle voulait à nouveau être heureuse. La jeune femme enchaîna des relations plus ou moins sérieuses dans le but de l’oublier, aucune d’entre elles ne dépassa les quatre mois à son plus grand désarroi. Elle fini par pensé que l’amour ce n’était pas pour elle, c’était pour les autres jusqu’au jour où elle croisa la route d’un beau brun ténébreux qui fit chavirer son cœur. Cole Thompson, c’était son nom. Il était comme un chat sauvage, il ne se laissait pas apprivoiser, il préférait avoir des aventures sans lendemain, il ne voulait pas de relation sérieuse. Un long jeu de séduction commença entre eux, ils finiront par succomber l’un à l’autre et formeront un des plus beaux couples d’Oxford. Lorsqu’on les voyait ensemble, on les enviait mais, l’arrière du décor était beaucoup moins beaux, les étudiants étaient loin de se douter qu’ils se disputaient presque tous les jours pour des raisons plus ou moins futiles. Leur relation était passionnelle et destructrice, un jour ils se disaient je t’aime, l’autre ils se disaient je te déteste, ils n’avaient jamais réussi à avoir une relation calme et posé, ce qui les bouffa peu à peu. Il ne valait mieux pas être dans les parages lorsqu’ils se disputaient, leur impulsivité commune les menait souvent trop loin. Malgré tout Alexie s’accrochait, elle voulait rester avec lui car il faisait disparaitre Ethan de ses pensées petit à petit, la rendant ainsi à nouveau heureuse. Elle espérait du plus profond de son cœur que ça durerait, qu’il était l’homme de sa vie mais, elle déchanta quand celui-ci lui demanda de choisir entre lui et son meilleur ami… L’omicron était au bord du gouffre, elle ne savait pas si elle devait faire un pas en avant ou un pas en arrière, elle fini par choisir de faire un pas en arrière en choisissant celui qu’elle considérait comme un frère. Clap de fin, ils partirent chacun de leur côté et firent mine d’avoir oublié leurs sentiments. Il ne pouvait donc pas voir qu’il était sa plus grande joie lorsqu’il était à ses côtés ? Apparemment non, puisqu’il a osé imaginer qu’elle pourrait le tromper avec un autre. Cole fit preuve de froideur avant de commencer à s’énerver, il enchaîna les questions et ses mains tremblèrent.
« Tu m’as mis au pied du mur comment voulais tu que je réagisse ? Que je te dise que j’allais arrêter de le voir alors qu’il m’a aidé à supporter mes jumeaux pendant des années ? Il a fait beaucoup de choses pour moi, il m’a aidé à supporter mon quotidien et à ne pas me laisser abattre, je ne pouvais pas l’abandonner comme ça… » Il s’approchait doucement mais surement d’elle, avant de toucher à une de ses mèches de cheveux. Elle plongea dans ses yeux bleus, se pinça la lèvre inférieure et lui répondu : : « Je suis là parce que je ne peux pas vivre sans toi, est-ce que tu peux comprendre ça ? Tu étais devenu mon pilier Cole, je me voyais vraiment passer les prochaines années avec toi. » Une larme commença à couler sur sa joue droite. « Tu ne te rends pas compte à quel point ton comportement m’a blessé, j’ai toujours été loyal envers toi, je n’ai jamais embrassé personne d’autre, tu as toujours été le centre de mes attentions. J’ai toujours été sincère, si je voulais aller voir ailleurs je ne me serais jamais mis avec toi… » Elle baissa les yeux, ses larmes commencèrent à dégringoler sur son visage. Alexie avait toujours eu horreur de pleurer, encore plus devant un homme. L’omicron détestait ce moment, elle avait le pressentiment qu’il allait continuer de lui en vouloir, de ne pas accepter la teneur de ses sentiments envers lui. La brunette n’en pouvait plus, elle se mit à crier « QUE TU LE VEUILLES OU NON, MES SENTIMENTS ENVERS TOI SONT RÉELS » Sa voix résonnait, des passants regardaient les jeunes anglais de loin, augmentant son embarras. Elle avait l’impression d’avoir l’air idiote, de parler dans le vide alors elle ajouta ces derniers mots : « Si tu n’es pas foutu de le comprendre je m’en vais… et tu ne me reverras plus, plus jamais… »
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MessageSujet: Re: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptyLun 11 Mar - 12:54

Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »


Aucune famille n'est parfaite, ni ne suit un chemin tout tracé.Et malheureusement on ne la choisissait pas. Mais parfois, il arrivait qu'on aille de la chance, qu'à la naissance on nous donne cette occasion de connaître ce que c'était qu'une famille unie. Unie comme les doigts d'une main. C'était en apparence ce que ma famille représentait.Les Thompson étaient réputés pour être soudés, solides. Ce n'était pas pour la cause que la vie était toute rose chez nous. Loin de là. Il suffisait de regarder mes parents: James&Leïla. Ils avaient beau avoir de l'argent plein les poches, ils n'arrivaient pas à passer plus de deux jours sans s'entretuer. Leur histoire, qui au départ était idyllique, avait tourné au cauchemard quand mon père avait demandé à ma mère d'arrêter son travail afin de se consacrer à l'éducation de ses enfants. 'On a assez d'argent, on peut se le permettre' Si seulement il avait pu comprendre que ce n'était pas pour remplir un peu plus leur compte en banque déjà bien fourni que ma mère travaillait. Non, elle travaillait par passion. Cette passion, qui l'animait à chaque fois qu'elle se retrouvait devant un amphithéâtre remplis d'étudiants avides de savoir, elle ne voulait la perdre en aucun cas. La perdre aurait signifié la fin de sa joie de vivre. Les disputes entre les jeunes parents s'étaient alors multipliées. Mon père voulant à tout prix imposé à ma mère ses choix et ma mère étant trop têtue pour faire ce genre de compromis. C'était peut-être pour cette raison que mon père avait commencé à accumuler les heures supplémentaires à l'hôpital. Bien que lui disait simplement qu'il se devait de sauver la vie des patients, qu'il se devait d'être là, que c'était ça le métier de chirurgien cardiaque. Nous ne le voyons plus que pour le dîner, quand il savait se libérer. Dîner pendant lequel mon père racontait ses journées de boulot au bloc opératoire. Et moi, le petit garçon, je l'écoutais avec des yeux ébahis. Mon père, il sauvait des vies. Mon père c'était un héros. Et moi aussi plus tard, je voulais tenir un bistouri. Ma vocation était née. Sauf que j'appris bien plus tard que celui que je considérais comme un héros accumulait plutôt les heures à l'hôpital pour tromper ma mère avec la première infirmière qui passait. Le charme de mon père faisait toujours son petit effet. Ma mère se doutait d'ailleurs des infidelités de son mari mais elle fermait les yeux. L'amour rend aveugle dit-on. C'était le cas ici. Alors on les voyait toujours souriants, bras dessus bras dessous pendant les galas organisés par l'hôpital de mon père ou même les oeuvres de charité. J'avais donc eu cette image d'un couple uni et je savais parfaitement comment faire pour faire vendre du rêve aux autres. C'était donc comme ça qu'avec Alexie nous étions devenu l'un des plus beaux couples d'Oxford. On se baladait dans les couloirs main dans la main, on s'embrassait devant les casiers, on se souriait de toutes nos dents. On semblait heureux. Et pourtant rien n'était rose. Notre couple était improbable tellement nous avions deux forts caractères. Nos défauts communs nous rendaient la vie impossible. En effet, nous étions tous les deux muni d'une grande impulsivité et d'une grande franchise, ce qui faisait que nos soirées intimes étaient souvent parsemées de cris, de disputes. Mais cela ne m'empêchait pas de voir Alexie comme une chance dans ma vie. Avec elle à mes côtés, j'étais meilleur. Elle me rendait meilleur. Seulement j'étais bien trop fier pour le dire à la belle omicron. Alors je m'étais contenté de changer. J'avais radicalement rayé de ma vie les autres filles. Elles ne m'interressaient plus. Elles me semblaient toutes bien pathétiques comparées à Alexie. Petit à petit, je reprenais goût à la vie à deux. A être un couple et à ne pas me cacher. Et il fallait que je l'avoue cela faisait longtemps que je n'avais été aussi heureux que ces deux derniers mois. Alors j'avais décidé de rentrer en contact avec sa famille. C'était une autre preuve que j'étais prêt à m'impliquer plus dans notre relation. Je savais qu'Alexie n'entretenait pas des rapports idylliques avec son frère et sa soeur et j'aurais aimé qu'il en soit autrement. J'avais cette chance inouïe d'être très complice avec ma petite soeur de 4 ans ma cadette Leelo. Et pour moi, les liens de sang étaient très importants. En gros, j'étais très porté sur la famille. C'était certainement pour ça que j'avais parlé la première fois avec Charlie, la deuxième fille des triplés. Cela m'avait semblé plus facile de rentrer en contact avec elle qu'avec Gabriel. Tout de suite, on s'était bien entendu. Mais je ne m'étais pas douté qu'elle faisait juste semblant de devenir mon amie dans le seul but de me manipuler. Dans le seul but de faire du mal à Alexie. J'avais été naïf en pensant que Charlie pouvait être sincère, naïf de croire qu'elle ne ferait rien pour nuir à notre couple. Après tout, je n'aurais pas du me mêler de ces histoires de famille, j'aurais du me contenter d'aimer l'aînée des Hargrove et de fuir les autres. Cela aurait été mille fois plus simple. Au lieu de ça, je m'étais laissé monter la tête par une demoiselle que je croyais être mon amie. Elle m'avait ouvert les yeux, me disait-elle, sur les relations qu'Alexie avait avec son meilleur ami. Meilleur ami qu'elle voulait revoir une fois arrivée à Berkeley. Ma jalousie avait donc repris le dessus. C'était inévitable. En amour, j'étais un écorché vif, un détraqué du coeur. Je vivais avec cette peur permanente que la femme à qui je tenais ne me quitte sans me prévenir. On ne croyait pas si bien dire quand on disait que le premier amour était un pilier dans la vie et qu'il changeait pas mal de chose. Mon premier amour était parti sans me prévenir. Résultat? Je n'avais jamais vraiment oublié Serana, elle me hantait. Et elle m'avait offert en guise d'adieu une peur de l'abandon dont je me serais bien passée. « Tu m’as mis au pied du mur comment voulais tu que je réagisse ? Que je te dise que j’allais arrêter de le voir alors qu’il m’a aidé à supporter mes jumeaux pendant des années ? Il a fait beaucoup de choses pour moi, il m’a aidé à supporter mon quotidien et à ne pas me laisser abattre, je ne pouvais pas l’abandonner comme ça… »Dans un sens, Alexie n'avait pas tort. Mais je n'allais certainement pas le reconnaître. Il était vrai qu'il était permis qu'elle doute. Qu'elle hésite entre lui et moi, c'était parfaitement compréhensible. J'étais le dernier à être entré dans sa vie. On disait de moi que j'étais incapable de tenir plus de deux semaines avec une même demoiselle, que j'étais un collectionneur. Beaucoup devaient certainement penser que notre histoire était vouée à l'échec avant même qu'elle ne commence. En se mettant avec moi, Alexie avait pris le risque de souffrir, de se retrouver avec le coeur en miette. Pour le coup, la demoiselle n'avait pas attendu que je fasse un faux pas, c'était elle qui avait pris cette décision de tout arrêter. Elle qui me faisait souffrir bien plus que je ne l'aurais cru. Dans un sens, elle me rendait un peu la monnaie de ma pièce. C'était une sorte de vengeance envers toutes les demoiselles que j'avais fait souffrir. Le doute, l'hésitation, j'aurais donc pu comprendre. Mais de là à me rayer carrément de sa vie, à en préférer un autre. Il y avait une grande marge. Elle avait fait une erreur et je ne l'acceptais pas. 'Oui, tu aurais du me dire quelque chose de ce genre là. Au lieu de vivre avec le passé, tu aurais du choisir ton présent et ton avenir Alexie. Je pensais d'ailleurs en faire partie. Je pensais que j'aurais pu être à tes côtés, être une épaule sur laquelle tu te serais reposée... Alors c'est vrai que ça fait moins longtemps que je suis à tes côtés, moins longtemps qu'on se connaît... Mais si tu m'avais laissé du temps, tu aurais pu découvrir que j'en aurais fait tout autant pour toi que lui. Si ce n'est plus' Ma voix était toujours sèche, pleine d'amertume. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'Alexie n'avait pas eu confiance en moi, qu'elle m'avait laissé là alors que je m'étais impliqué dans notre relation. Tout ça pour quoi? Pour un gars qui par le passé l'avait aidé. Mais qui n'était même pas en Angleterre à ses côtés...Ce n'était pas compréhensible pour moi. Mon regard croisa celui d'Alexie et je ne baissais pas les yeux. C'était un peu comme si j'essayais de lire en elle, comme si j'essayais d'attrapper une bouée avant de me noyer. Mais il était peut-être trop tard. De toute évidence, le mal était fait. Je lui demandais alors pourquoi elle était là. Parce que franchement, il y avait de quoi être perdu. Un coup, tu me jetes, un coup tu me veux. « Je suis là parce que je ne peux pas vivre sans toi, est-ce que tu peux comprendre ça ? Tu étais devenu mon pilier Cole, je me voyais vraiment passer les prochaines années avec toi. » Une larme avait coulé le long des joues de la belle demoiselle. Voilà que notre discussion tournait au mélodrame. Et si il y avait bien une chose que je détestais, c'était de voir pleurer quelqu'un à qui je tenais. Derrière mes airs de gros dur, j'étais en fait quelqu'un de sensible. Un sensible refoulé. Je n'allais donc pas montrer à Alexie que cette larme m'avait retourné le coeur. Je fis d'ailleurs fort pour ne pas l'essuyer d'un revers de main. 'C'est dommage que tu ne t'en sois pas rendue compte plus tôt. En me laissant ce soir là, tu as cassé quelque chose et je ne sais pas si j'arriverais à te pardonner et à faire comme si rien ne s'était passé. Tu reviens comme ça, d'un coup, et tu me dis que tu veux qu'on continue...Et tu penses que je pourrais à nouveau croire en nous après tout ça?' J'avais continué les reproches, comme si rien ne pouvait me rendre sensible à la situation, comme si rien ne pouvait me faire changer d'avis. J'avais bien entendu, bien compris que la belle omicron tenait à moi mais je n'étais tout simplement pas prêt à lui rendre cette chance qu'elle voulait. Mon passé me hantait. Une nouvelle fois j'avais peur qu'elle ne m'abandonne de nouveau. D'ailleurs qu'est-ce qui me disait qu'elle ne le ferait pas dans quelques mois? Je m'étais promis de ne plus jamais souffrir. Rendre une chance à notre histoire ne m'aiderait pas dans cette voie. Et j'étais bien trop prudent que pour prendre ce risque démesuré.Je ne voyais donc qu'une solution: ne plus en parler et continuer sa vie, chacun de notre côté. De toute évidence, Alexie n'était pas de cet avis. Elle continua donc. Après tout, elle était ici pour me parler, elle m'avait prévenu dès le début. « Tu ne te rends pas compte à quel point ton comportement m’a blessé, j’ai toujours été loyal envers toi, je n’ai jamais embrassé personne d’autre, tu as toujours été le centre de mes attentions. J’ai toujours été sincère, si je voulais aller voir ailleurs je ne me serais jamais mis avec toi… » Quoi? Non mais là, c'était le monde à l'envers. Alexie venait de me reprocher mon comportement. J'haussais les sourcils, prêt à répliquer avant de refermer la bouche sans rien dire. Non, de toute évidence, je n'avais pas compris que mon comportement l'avait blessé au plus haut point. Il était vrai que j'avais douté d'elle mais comme un égoïste je n'avais pensé qu'à moi. Cette prise de conscience venait de me tomber dessus, comme ça, me laissant complètement désemparé. Je passais ma main gauche dans mes cheveux. Mon cerveau fonctionnait à mille à l'heure mais je ne trouvais aucune phrase qui aurait pu convenir à ce genre de situation. Alexie venait de fondre en larmes et j'aurais aimé la prendre dans mes bras. C'est ce que j'aurais fait en temps normal. Sauf qu'on était pas dans une situation normale. Sinon, nous n'aurions pas eu ce genre de discussion. 'Je peux t'affirmer sans mentir que j'ai fait de même. Tu me connais Alexie, je suis un charmeur, un homme à femmes. Je ne m'en suis jamais caché. Mais avec toi, je croyais que c'était différent. Pendant nos deux mois, je n'ai eu d'yeux que pour toi. Alors oui, j'ai fait des erreurs, je t'ai probablement blessée plus que je ne le sais et tu m'en vois désolé. Mais...' Ma voix s'était adoucie. Je repassais une nouvelle fois ma main dans mes cheveux. J'étais complètement perdu, c'était un fait. Je n'arrivais même plus à aligner deux pensées consécutives correctement et le fait de voir Alexie en larmes ne m'aidait pas du tout. « QUE TU LE VEUILLES OU NON, MES SENTIMENTS ENVERS TOI SONT RÉELS » La voix d'Alexie avait raisonné sur la plage et les personnes présentes un peu plus loin venaient de se retourner sur nous. A cet instant précis, je m'en fichais complètement. Après tout la plage était à tout le monde, si cela les dérangeait, ils n'avaient qu'à aller voir ailleurs. Ma pudeur venait de disparaître, cette discussion était bien trop importante à mes yeux. « Si tu n’es pas foutu de le comprendre je m’en vais… et tu ne me reverras plus, plus jamais… » Tels avaient été les derniers mots d'Alexie. Allais-je la laisser partir? Au fond de moi, une petite voix me disait que ce n'était pas ce que je voulais. En cet instant, une bagarre entre ma tête et mon coeur avait lieu et je n'avais aucune idée de qui serait le vainqueur. Ma raison ou mon envie? 'Attends' Je n'avais pas fait un geste, rien. Juste un mot. Un simple mot pour la retenir. Il y en avait qui parcourait des kilomètres à pieds pour voir une personne chère à leurs yeux. Moi je n'étais même pas foutu de lui prendre la main. J'étais trop fier, trop blessé aussi. Je n'avais murmuré que ce mot, j'esperais gagner du temps car je ne savais pas quoi dire. Mon coeur allait-il gagner la partie?

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MessageSujet: Re: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptyMar 19 Mar - 12:44

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On ne choisit pas sa famille mais, on choisit avec qui l’on se met en couple, malgré tout ça ne réussissait pas à Alexie vu qu’elle était célibataire à l’heure actuelle. Les femmes sont souvent perçues comme des personnes trop sensibles, trop jalouses et pourtant dans leur histoire c’était Cole qui avait été trop jaloux, trop possessif. Certes ça serait mentir que de dire que la brunette n’avait jamais regardé une seule de ses amies de travers mais, elle ne lui avait jamais fait toute un patacaisse car elle savait qu’il lui était fidèle. Beaucoup de filles l’enviaient, après tout elle était la seule à avoir été plus d’un mois avec le beau brun, sans avoir eu le droit à la moindre tromperie, c’était perçu comme un exploit puisque pas mal de gens s’imaginaient qu’il flancherait mais non, il ne l’avait jamais fait. L’aînée des Hargrove n’avait jamais imaginé la possibilité que son meilleur ami pourrait être la cause de leur rupture, elle avait imaginé un tas de choses mais pas ça. C’était tellement grotesque, ils étaient séparés à cause d’un homme qu’elle avait toujours perçu comme un ami et rien d’autre, quelqu’un devait certainement lui avoir monté la tête. Il était fort à parier que ça soit sa jumelle, cela confirmerait le fait qu’elle aurait à nouveau dû cacher sa relation pour être heureuse mais, c’était quasiment impossible car tout Oxford était au courant qu’ils sortaient ensemble. La discrétion n’avait jamais été leur fort, ils ne pouvaient pas s’empêcher de se regarder, de s’embrasser en public, de se tenir la main, il fallait être aveugle pour ne pas comprendre que ces deux là étaient ensemble. Se retenir de lui voler des baisers ou de le toucher aurait été une torture, la jeune femme aurait été aussi frustrée qu’à l’époque où elle faisait mine de ne pas connaître Ethan lorsqu’ils se croisaient dans les couloirs. C’était quand même dingue d’en arriver à l, à cause d’une sœur qui n’était pas foutu d’accepter votre bonheur, elle avait prit le risque de ne pas refaire la même méthode et elle en avait payé le prix, c’était fini. Elle aurait dû s’en douter, elle savait que Charlie & Cole se parlaient mais, elle n’avait pas essayé de se mettre entre eux pour que cela cesse. Alexie l’avait pourtant mis en garde contre ses jumeaux, ça n’avait pas été suffisant puisqu’il s’était laissé embobiner par sa vipère de jumelle. La brunette était lasse, lasse de voir qu’avec le temps rien ne s’arrangeaient entre elles, elle déployait toujours autant d’énergie à essayer de la détruire, elle n’était pas prête de s’arrêter, elle voulait la voir au plus bas mais, elle ne lui avait encore jamais donné ce plaisir. La jeune omicron essayait de garder la tête haute, de sortir ses griffes plus souvent, ce qui entrainait souvent des bagarres de chiffonnières dans lesquelles Gabriel devait souvent intervenir. C’était un des rares comportements de son frère qu’elle pouvait qualifier de positif ou presque, puisque s’il intervenait c’était uniquement pour que sa petite sœur chérie ne soit pas trop égratigner par la ‘ vilaine peintre ’ qu’elle était. Ils la traitaient comme une sorcière alors qu’elle n’en était pas une, elle était isolée et devait aller vers d’autres personnes pour ne pas se retrouver seule. C’était certainement à cause de cela qu’elle pouvait s’attacher aussi vite à ses copains comme Cole, elle s’agrippait à eux pour avoir tout l’amour dont elle avait besoin car celui de ses parents était loin d’être suffisant pour la demoiselle. Alexie n’était pas faite pour vivre dans la solitude, elle avait besoin d’être entourée, de se sentir aimée pour se sentir bien dans sa peau, elle n’aimait donc pas être loin de ses meilleurs amis ou célibataire sur une longue durée. Vivre quotidiennement avec d’autres personnes entrainent toujours des attachements plus ou moins forts, c’est en s’attachant trop fort à une personne qu’on prend le plus le risque de se faire décevoir par celle-ci, ce qui était le cas pour la brunette qui en avait peut-être trop attendu du beau brun. N’avait-elle donc pas le droit d’avoir son prince charmant à elle ? Apparemment non, il fallait toujours que ça foire tôt ou tard. Elle n’avait même pas cherché à le rejoindre une seule fois lors du voyage en avion, même si dans le fond elle savait qu’elle n’avait pas fait une croix sur lui totalement, elle ne savait juste pas si elle arriverait à le récupérer un jour.

La jeune femme avait toujours pensé que son ex était en homme qui avait pleinement confiance en lui, il n’avait jamais fait preuve de faiblesse, il se montrait toujours fort et confiant, rien ne semblait l’ébranler et pourtant, la simple idée qu’Alexie puisse passer une journée entière avec son meilleur ami lui faisait peur. Au début elle ne sentait pas spécialement cette appréhension au début puisqu’il ne lui faisait pas de remarques particulières mais, plus le temps passait et plus il se montrait réticent à l’idée qu’elle puisse le voir que ça soit avec d’autres personnes ou non. Pourtant ils s’étaient déjà retrouvés tous les trois et l’omicron n’avait jamais eu de comportement suspecte, le seul homme qui rendaient ses yeux pétillants c’était lui et pas son meilleur ami mais, il n’y avait rien à faire il fallait toujours qu’il le regarde de travers comme s’il tentait de lui voler sa copine. Cole lui disait qu’elle aurait mieux fait de choisir son présent et son avenir à son passé, elle mordit sa lèvre inférieure à cause de ses paroles et baissa la tête. « Tu n’as pas entièrement tort mais, si tu ne m’avais pas posé cet ultimatum tu aurais pu remarquer que tu avais une aussi grande place dans ma vie que mon meilleur ami, que tu aurais pu avoir plus d’importance que lui sur du long terme. Au lieu de ça tout ce que tu as trouvé à faire c’est de douter de moi, de ma sincérité, de notre couple… » Elle releva la tête. « Une relation se base d’abord sur la CONFIANCE, comment voulais tu qu’elle fonctionne en te comportant ainsi ? Tu me dis que je nous n’ai pas laissé la moindre chance mais, regardes toi tu n’es pas mieux. » Il avait l’air insensible à la situation, ses larmes ne lui faisaient rien, il ne cherchait même pas à les essuyer. Son espoir d’être à nouveau un jour de ses bras se rétrécissait petit à petit, sa froideur n’était pas un bon présage, il avait beaucoup trop de rancune envers elle. Elle pensait qu’en étant à nouveau avec lui elle ne souffrirait pas et serait à nouveau heureuse, lui n’avait pas du tout l’air de penser comme elle puisqu’il lui faisait explicitement comprendre qu’il ne pourrait plus croire en eux après ce qui était arrivé. « N’essayes pas de me faire croire que si tu manques de confiance en toi c’est de ma faute puisque c’est faux, une femme a dû te faire du mal il y a longtemps pour que tu réagisses comme ça… Peu importe qui c’est, si elle est encore dans ta vie ou non, je ne suis pas elle et je ne le serais jamais… OUVRES LES YEUX MERDE » L’aînée des Hargrove avait laissé sa colère prendre le dessus, son ton avait monté d’un cran et ses joues rougissaient. Elle était à la limite d’exploser, elle n’aimait pas laisser ses sentiments la submerger et c’était pour cela qu’elle envisageait de quitter la plage et de le laisser comme elle l’avait trouvé : seul. Alors qu’elle commençait à faire demi-tour et qu’elle n’attendait plus rien de lui, il lui dit d’attendre. Alexie arrêta soudainement de marcher et sécha ses dernières larmes. Il n’avait même pas cherché à la prendre par le bras et à la ramener vers elle, elle ne considérait donc pas son souhait qu’elle reste comme une victoire mais, plutôt comme une défaite puisqu’il ne lui avait sorti qu’un pauvre mot. L’entendre dire « attends » lui aurait certainement suffit le jour de leur rencontre mais, pas maintenant pour elle ça ne signifiait rien ça avait la même valeur qu’un tas de poussières… Elle se retourna et le regarda lui répondu froidement : « Attends ? C’est tout ce que tu as à me dire ? » Alexie ne cachait pas sa déception, ça ne lui servirait pas à grand-chose de se montrer aussi fier que lui, elle venait de perdre l’envie de se battre pour qu’il revienne avec elle. « J’en ai assez ça suffit… Adieux. » La jeune femme se tourna à nouveau, cette fois-ci pour de bon. Elle s’avança d’une manière plus déterminée et pressée que la première fois, ce qui montrait bien son envie de partir pour ne plus revenir. Elle n’avait même pas pris la peine de le regarder à nouveau une seule fois, elle traça sa route la tête haute comme s'il n’avait jamais été sur son chemin et qu’il ne c’était rien passé.
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MessageSujet: Re: Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you » Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »  EmptyVen 22 Mar - 14:54

Alexie&Cole — « As you can see, I survived without you »


J'avais souvent pensé qu'en cas de mauvaises nouvelles, mieux valait ne pas savoir, rester dans l'innocence. Et puis je m'étais très vite rendu compte que rester dans l'innocence pouvait encore rendre les choses plus pénibles à vivre. Ne pas savoir si oui ou non la personne vous aime, hésiter, douter et avoir des espoirs qui au final pourraient se révéler complètement faux. Alors à cet instant précis, les rêves de vie à deux que vous vous étiez construits s'évaporaient comme un chateau de cartes. Savoir. C'était toujours mieux que d'espérer. C'était un peu comme quand on devait vous enlever un pansement. Mieux valait tirer une bonne fois dessus. Le mal serait présent une bonne fois pour toute puis on pourrait alors digérer la nouvelle, ne plus se voiler la face. Cela faisait à présent quelques jours que je ne me voilais plus la mienne. A présent je savais. Ou plutôt je croyais savoir. Si Alexie avait choisi son meilleur ami c'était qu'elle ne m'aimait pas. Pour moi, c'était aussi simple que cela. Je n'avais pas eu envie d'aller voir plus loin, pas envie de me demander pourquoi elle avait agit ainsi. Peut-être avait-elle eu de bonnes raisons. Mais aussi bonnes soient elles, elle restait impardonnable pour moi. D'un commun accord, on s'était donc évité pendant nos premiers pas sur le sol californien. Déjà à l'aéroport, j'avais pris soin de la localiser et de passer bien plus tard qu'elle afin de faire enregistrer mes bagages. Dans l'avion, je ne lui avais pas jeté un seul regard. Et le coeur lourd, je m'étais installé à côté de Kathleen, ma meilleure amie depuis trois ans. Kathleen et moi on s'était rencontré à Oxford et depuis une belle amitié sans beaucoup de nuages nous liait. En un regard, elle avait compris que je n'étais pas dans mon assiette mais elle avait été assez perspicace, se doutant que je ne voulais pas en parler. Je n'étais pas encore prêt. Alors elle m'avait parlé de choses et d'autres pour me faire penser à autres choses. Sans grande conviction, j'avais répondu par monosyllabes. Quelques 'oui, non, tu as raison' et je finissais par lui avouer que je n'avais pas le coeur à la discussion. J'avais alors posé mon casque sur mes oreilles, branché mon mp3. M'évader dans la musique avait été ma seule solution pour ne plus penser. Je m'étais même surpris à fredonner un de mes airs préférés. Puis nous avions posé les pieds à San Francisco et tout s'était très vite enchaîné. J'avais rencontré Jack et tout de suite le contact s'était bien passé. Elle avait été formidable avec moi, bien que j'avais déjà vu ce petit regard noir qu'elle adressait aux autres demoiselles qui osaient me regarder. C'est à instant que je compris qu'on avait un point en commun en plus à notre palmarès: notre jalousie qu'on arrivait rarement à masquer. J'étais son correspondant et de toute évidence elle supporterait mal si jamais une autre américaine venait à prendre une place plus importante qu'elle dans ma vie. Pourtant, les américaines, je les fréquentais peu. Je passais les trois quarts de mon temps seul à visiter les moindres recoins de la ville. Et quand je cherchais de la compagnie, je me tournais vers Shawn, Kathleen et Cameron. Chacun m'apportait quelque chose de différents dans ma vie et tous les trois m'étaient indispensables. Alors que Shawn me raisonnait et que Kathleen me comprenait, Cameron était celui qui me ressemblait le plus. Je l'avais connu grâce à nos parents respectifs qui s'invitaient dîner l'un chez l'autre. On s'était de suite bien entendu et j'avais fini par considérer Cam comme le petit frère que je n'avais pas eu. J'avais donc été heureux de le retrouver ici à Berkeley. Cela faisait tellement longtemps qu'il avait quitté l'Angleterre. Nos retrouvailles m'avaient, l'espace d'un instant, fait oublier ma toute récente rupture. Ce n'était que le soir, en rentrant, que j'étais tombé nez-à-nez avec le planning qu'on avait fait Alexie&moi pour notre première semaine à San Francisco. Les souvenirs étaient revenus d'un seul coup. Elle&moi assis sur le lit, une grande feuille blanche entre nous deux et internet de l'autre. On cherchait les meilleurs endroits afin de passer une semaine idyllique. Les photos de la plage de Sunset Discrit nous avaient fait rêver et on avait fini par programmer une journée entière rien que pour lézarder. A Londres, on avait pas forcément l'occasion tous les jours de se rendre à la plage. La pluie nous accompagnait plus souvent que le soleil. C'était le jour où l'on avait fait ce fameux programme que je m'étais rendu compte qu'Alexie prenait de plus en plus de place dans ma vie. J'en avais été heureux. Je croyais enfin que la chance avait tourné. Je pensais que moi aussi j'avais le droit au bonheur auprès d'une femme formidable. Mais tout comme les princes charmants n'existaient pas, les princesses étaient beaucoup plus difficiles à garder que dans les contes pour enfants où il ne suffisait que d'une simple chanson pour vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants. Fallait croire que tout ça, ce n'était pas pour moi. Et pourtant, je me retrouvais là, à la plage, les pieds dans l'eau. J'avais pensé qu'ici je pourrais me ressourcer et réfléchir un peu à la suite des évènements. Maintenant que j'étais redevenu célibataire, tout mon programme changeait. Et j'avais bien envie de profiter un maximum de cet échange, histoire de ne rien regretter.

Je ne fus pas bien longtemps tout seul. Alexie m'avait rejoint et je l'avais accueilli froidement. Si j'étais content de la voir à cet instant? Elle allait penser que non et elle n'avait peut-être pas tort. Pour moi, tout avait été dit. En prenant la décision de choisir son meilleur ami, elle avait fait une croix sur moi, sur nous. Définitivement. Alors quand la belle omicron m'avait annoncé qu'elle voulait me parler, j'avais d'abord pensé que cela n'en valait pas la peine. Pourquoi perdre du temps alors qu'en parfait têtu que j'étais, je n'allais pas revenir à de meilleurs sentiments? Mon comportement aurait signifié une nouvelle fois que je fuyais. Comme si je n'étais bon qu'à ça. Fuir pour ne pas souffrir. Refusant de commettre la même erreur que par le passé, où j'avais fuit Serana pour ne pas avoir à entendre ses explications, j'avais accepté d'écouter mon ex chérie. Et ce que je croyais être un monologue s'était transformé en discussion à couteau tiré. Chacun en allait de son petit reproche. J'avais d'ailleurs failli partir tellement j'étais en colère. Puis j'étais revenu sur mes pas, ma voix s'était un peu adoucie quand j'avais remis une mèche de cheveux d'Alexie d'un geste doux avant de replonger ma main dans la poche de mon short. Il était hors de question que je me laisse attendrir aussi facilement. Bien sûr j'éprouvais encore des sentiments pour Alexie, ils n'allaient pas disparaître en quatre jours. Mais ce n'était pas une raison pour retomber si vite dans ses bras. J'étais beaucoup trop fier pour ça. « Tu n’as pas entièrement tort mais, si tu ne m’avais pas posé cet ultimatum tu aurais pu remarquer que tu avais une aussi grande place dans ma vie que mon meilleur ami, que tu aurais pu avoir plus d’importance que lui sur du long terme. Au lieu de ça tout ce que tu as trouvé à faire c’est de douter de moi, de ma sincérité, de notre couple… » Alexie venait de baisser la tête mais moi, je la fixais toujours. Rien ni personne autour de moi n'existait à présent. J'aurais pu être dans n'importe quel endroit que je n'aurais pas vu la différence tellement j'étais plongé dans notre discussion. Sur du long terme. Ce qu'Alexie ne semblait pas comprendre c'est que moi, je donnais tout, tout de suite. La confiance qu'elle aurait du avoir en moi, celle qui nous aurait permis d'avancer, elle n'aurait pas du se construire sur du long terme. Autrement dit, elle s'était trompée de personne quand elle avait choisi. Elle n'avait pas misé sur moi, sur nous. Alexie me reprocha alors d'avoir douter d'elle et de sa sincérité. Elle n'avait pas tort mais en même temps, ce n'était pas ma soeur qui lui avait dit qu'il pourrait y avoir plus entre moi et ma meilleure amie. Mettre toutes les fautes sur le dos de Charlie aurait été bien trop facile, c'est pour cette raison que je n'avançais pas cet argument. Je savais au plus profond de moi que j'avais eu tort de croire la soeur Hargrove. Sans elle, je n'aurais certainement pas été aussi loin. Pas d'ultimatum, juste des crises de jalousie répétées. Ce qui n'était peut-être pas mieux au final. Je n'eu d'ailleurs l'occasion de ne rien dire, Alexie avait relevé la tête tout en poursuivant. « Une relation se base d’abord sur la CONFIANCE, comment voulais tu qu’elle fonctionne en te comportant ainsi ? Tu me dis que je nous n’ai pas laissé la moindre chance mais, regardes toi tu n’es pas mieux. » Alexie avait insisté sur le mot confiance. C'était aussi un peu ce que je lui reprochais. Ne pas m'avoir fait assez confiance que pour choisir de poursuivre sa vie à mes côtés. Sous le coup des reproches assainés, j'avais détourné le regard, le portant au loin dans l'horizon. Je savais qu'elle avait parfaitement raison. Elle n'était pas toute seule à avoir fait foirer notre relation. Nous étions tous les deux fautifs. Moi d'avoir soumis l'ultimatum et elle de l'avoir choisi. Je me sentais minable à cet instant. Et je détestais ça. Pourtant, ma fierté et ma rancune parlèrent encore pour moi. Je fis semblant d'être insensible aux larmes d'Alexie alors que je mourais d'envie de la prendre dans mes bras pour la rassurer, lui dire que je serais encore là pour elle. Au lieu de ça, j'abattais mes dernières cartes, assainais mes derniers coups, comme un boxeur sur le ring de la souffrance. J'avais été parfaitement clair: je ne lui faisais plus confiance et je ne pensais pas qu'un jour cela reviendrait. Pas de faux espoirs, juste une terrible vérité. Je pensais pour l'instant que c'était la meilleure solutions. Du moins, c'était ce que ma tête me criait. Elle avait pris le dessus sur mon coeur, ne laissant aucune chance à ce dernier d'avouer enfin les sentiments qui l'animait. « N’essayes pas de me faire croire que si tu manques de confiance en toi c’est de ma faute puisque c’est faux, une femme a dû te faire du mal il y a longtemps pour que tu réagisses comme ça… Peu importe qui c’est, si elle est encore dans ta vie ou non, je ne suis pas elle et je ne le serais jamais… OUVRES LES YEUX MERDE » Le ton d'Alexie était monté en volume. Elle laissait échapper sa colère et ses mots me firent du mal. Elle avait parlé d'une autre femme, une femme de mon passé, une femme qui m'aurait détruit. Je repensais un instant à Serana. Nous avions quinze ans mais la cicatrice qu'elle m'avait laissée en partant ne s'était toujours pas refermée. Même si j'avais cet air sur de moi, même si je paraissais solide, au fin fond, j'étais un être fragile. Je manquais de confiance envers femmes et cela ne semblait pas s'arranger avec le temps. Alexie avait vu juste. Je reportais mon regard sur elle, prêt à me défendre. Après tout, elle n'avait pas besoin de savoir qui était cette femme de mon passé, et je n'allais donc pas m'éterniser à lui raconter mes blessures. Tout ce que je voulais qu'elle sache, c'est qu'en effet, elle n'y était pour rien dans tout ça. 'Je n'ai jamais prétendu que tout était de ta faute et je ne le prétendrais jamais.' Ma voix ne s'était pas emportée, je n'avais plus cette envie de me mettre en colère une enième fois. A quoi bon de toute façon? Cette conversation était déjà assez épineuse comme ça que pour rajouter de l'huile sur le feu. Je reposais mon regard sur Alexie, alors qu'elle me menaçait de disparaître entièrement de ma vie. Ces paroles tombèrent sur moi comme un couteau sur la tête d'un condamné à mort. Je ne savais plus quoi faire, ni même quoi dire. Je ne voulais pas qu'elle parte, je ne voulais pas mettre un terme définitif à toute relation entre nous. Et pourtant j'étais incapable de faire quoique ce soit pour la retenir. Attends fut le seul mot qui sortit de ma bouche. J'aurais aimé dire plus, faire un geste pour attrapper sa main. Mais j'étais comme paralysé. Mon cerveau refusait de réfléchir, ma bouche refusait quant à elle d'articuler des mots compréhensibles. Aucun son ne sortait. « Attends ? C’est tout ce que tu as à me dire ? »Le ton froid d'Alexie me figea sur place encore plus que je ne l'étais avant si c'était possible. Bien sûr que non, ce n'était pas tout ce que j'avais à lui dire. J'aurais tellement aimé lui avouer à quel point je tenais à elle, à quoi point elle était devenue importante dans ma vie rien qu'en deux mois. Mais encore une fois, je restais sans voix.« J’en ai assez ça suffit… Adieux. » Adieu. L'electrochoc n'arriva pas à stimuler mon cerveau. Tous mes mots refusaient de sortir, mon corps ne semblait pas vouloir bouger. Alors je regardais Alexie s'en aller d'un pas plus convaincant et plus pressé que précédemment. Je l'avais perdue. Certainement pour toujours. Après tout c'était ce que je cherchais non? Qu'elle ne s'accroche pas, que je ne m'implique plus afin de ne pas souffrir. Sauf que là, mon coeur se déchirait une nouvelle fois. Je me laissais tomber sur le sable, pris ma tête entre mes mains. Mais qu'est-ce que j'avais fait là? Pourquoi avais-je laisser partir Alexie sans même essayer de la retenir? Maintenant, il était trop tard pour les regrets. J'allais devoir avancer. Ma tête et ma raison avaient été plus fortes que mon coeur. GAME OVER.

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