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Le goût de l'interdit -hot- (PV)

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MessageSujet: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyJeu 15 Mar - 12:34

    La nuit, il n’y avait rien de mieux pour sortir, voir du monde et surtout mater les filles. Lucas n’aimait pas trop le terme mater car pour lui la femme n’était pas une marchandise qu’on évaluait comme on pouvait le faire avec du bétail. Non, il préférait de loin le terme d’observer, d’apprécier à sa juste valeur les créatures les plus fabuleuses qu’il eut été données de rencontrer. Il aimait les femmes, la douceur de leur peau, la moue de leurs lèvres quand elles essayaient de le séduire, leurs sourires, toutes les petites mimiques de séduction. Ne parlons pas de leurs soupirs durant l’amour, de leur corps se tordant sous ses assauts. Non, restons-en à la séduction, l’étape la plus jouissive en ce qui le concernait. C’est vrai non ? Lorsque les deux adversaires entrent dans l’arène de la séduction. Ils se jaugent, établissent une stratégie d’approche, tentent et retentent pour endormir la vigilance en cas de méfiance pour mieux finir par attraper leur proie dans leurs filets. Lucas adorait ces moments-là car il avait beau être rôdé aux techniques de drague, la femme restait un être imprévisible. D’ailleurs, il les aimait avec un peu de caractère quoiqu’il trouve du charme aux petites souris blanches. Dans ces cas-là, il se faisait office de gros matou devant un bon repas. La seule règle qu’il s’imposait était de ne pas leur promettre la lune : pas d’attache, pas de relation durable. Juste de la passion, de la tendresse et un zeste d’amour car même dans l’acte le plus charnel et passionné qui soit, cet homme respectait sa partenaire. C’est pour une raison qu’il ne s’attaquait jamais aux femmes pompettes ou qui n’étaient plus réellement en mesure de comprendre les tenants et aboutissants.

    Tout cela pour dire qu’il se trouvait actuellement dans un bar, une bière à la main, adossé au comptoir de l’établissement. Ainsi, il avait toute vision sur la salle bondée et sur les femmes. Une rousse attira son attention mais il l’oublia très vite en voyant un bras masculin venir entourer sa taille. Autre règle : pas de femme mariée ou prise. Il n’avait jamais supporté qu’on drague Heather aussi n’allait-il pas le faire subir aux autres. C’est alors qu’il remarqua une frimousse bien connue dans tout ce monde : Maëlle. Une de ses étudiantes et de loin l’une des plus mignonnes. Lucas l’appréciait beaucoup peut-être un peu trop étant donné certaines réactions de son corps en présence de la jeune femme. Au départ, il avait totalement nié cette attirance : elle n'était qu'une gamine bon ok majeure mais une gamine quand même vis à vis de son âge à lui. Plus d'une dizaine d'années les séparaient tout de même et et même s'il trouvait flatteur qu'un homme puisse se déclarer sur le marché des jeunettes, Lucas avait eu du mal au départ. Après, deuxième point noir, elle était son étudiante. Mine de rien, il ne voulait pas se faire renvoyer de l'Université car malgré qu'il s'amuse à jouer les méchants, il adorait son boulot et ses étudiants. Après, Lucas était certes bel homme mais peut-être n’intéressait-il pas la demoiselle. Bon, il y avait peu de chance que ce soit pas le cas car il fallait dire la vérité, il avait beaucoup de succès auprès de la gente féminine. Le hic, c'est qu'en règle générale, il ne revoyait plus ses maîtresses. Or, avec Maëlle, il serait bien obligé. Voilà qu'il raisonnait déjà comme s'il allait la mettre dans son lit. Il faut dire que l'idée était tentante.

    Qui vivra verra, ce soir, l'interdit devenait terriblement attirant. Aussi Lucas appela le barman : "Si la jeune femme là-bas commande un verre, mettez-le sur ma note !" lui dit-il tout en continuant de siroter sa bière, l'air de rien. Ce soir, il avait envie de se brûler les ailes.
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyJeu 15 Mar - 14:50

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  • Je n’avais rien de prévu ce soir, Olympe ma colocataire était partie à une fête avec ses amies, Félina avait un autre plan et d’autres en semaine ne sortaient pas, mais je n’avais aucune envie de me retrouver seule dans ma chambre à l’intérieur de la maison des Sampi sans le moindre bruit, je voulais sortir pour m’aéré la tête et visiter par la même occasion les lieux qui s’ouvrait à moi, à travers la ville, marchant n’ayant toujours pas de véhicule personnel, chose que j’avais ajouté à ma liste pour plus de mobilité et moins de contrainte, pour cela je devrais me mettre à la recherche d’n job pour un minimum vital, ne voulant pas dépendre de mon père, homme simple au statut moyen, ni riche, ni pauvre, un juste milieu. Je voulais qu’il sache que je pouvais m’en sortir seule, même à des milliers de kilomètres du Texas où il résidait au milieu de son Ranch.

    C’est pour cela que je pris une douche, me vétissant simplement d'un jeans slim noir et d'un petit top moulant en col en V de couleur blanc, de petits escarpins fermés aux pieds et une veste de cuir couleur caramelle. Prenant mon sac à main en marchant dans le côté East de San Francisco ou je vis après avoir traversé diverses rues un bar plutôt sympa du nom d’Absinthe, si je me référais à ce patronyme, alors je pensais qu’ici cela devait un vrai bar avec cet alcool fort, qu’on disait rendre fou. Cela me rappela ce fameux peintre Vincent Van Gogh qui vers la fin de son existence se donnait à cœur joie de boire cette boisson, finissant à un moment à nous faire perdre les pédales à fortes doses, à ne plus pouvoir penser jusqu’à perdre connaissance. Cela m’attira que je ne sus pourquoi machinalement j’avançais vers cet établissement empoignant la clenche avant de pénétrer dans ce lieux ou l’ambiance semblait kitch a vu l’œil mais très convivial en soit et fréquenté par toutes sortes de personnes mais certainements pas par des étudiants de Berkeley, à moins de vouloir se saouler faisant une soirée « beuverie » pour vite s’éteindre.

    Ce lieu me faisait penser un peu à un endroit clandestin ce qui avait l’effet de m’attirer encore plus fortement pouvant trouver toutes sortes d’hommes et de femmes. J’avais besoin de cela également après une dure journée de cours, la plus imposante de la semaine d’ailleurs ou j’avais du rendre pas moins de 4 devoirs de plusieurs pages y ayant passé une partie de mon weekend précédent.

    J’arrivais donc au bar ouvrit mas veste et pris place sur l’un des tabourets au comptoir me frayant un passage dans la foule ou certains jouaient aux fléchettes, d’autres au billard, tout était bon enfant me rappelant un peu mon chez-moi à Addison. Puis me refocalisant sur le barman lui faisant signe je lui commandais une bière. Finissant de m’installer regardant vers la salle, je fus servi quand il me lança une phrase.

    -C’est de la part de cet homme assis là-bas

    Sur ses mots, je tournais la tête vers lui un peu plus loin au bar, que je soufflais doucement remerciant le barman avant de me diriger vers mon cher professeur, m’adossant au comptoir bière en main, et sac à main de l’autre.

    -Merci mais je suis encore capable de me payer une bière, à moins qu’il n’y ait une autre raison à ce geste ?

    J’étais plutôt franche de nature surtout lors de ces jours de ras de bol ne voulant pas prendre de détours inutiles, arquant un sourcil. Puis comme pour me rassurer je regardais si je reconnaissais du monde ici, car une étudiante en compagnie de son professeur pouvait être mal vu et le serait d’ailleurs non. Mais ici loin du campus, de Berkeley, en milieu de semaine je ne reconnus personne bien que nous ne faisions rien de mal en soit…même si l’ambiance, le lieu et cette rencontre était un tout plutôt tentant
.
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyJeu 15 Mar - 15:35

    L’ambiance dans ce bar était sympathique, suffisamment pour qu’il s’y sente à l’aise, lui qui préférait éviter les bains de foule. Il appréciait le monde loin s’en faut mais être serré comme une sardine dans une boite ne l’intéressait franchement pas sauf si une femme.. Bref ne nous égarons pas. Lucas observait donc ses congénères quand une femme sortie du lot. Il la connaissait pour savoir qu’elle était son étudiante. Elle était belle, intelligente, loin des cas désespérés dont il avait loisir à corriger les inepties. En réalité, il n’avait pas à se plaindre d’elle si ce n’est que depuis quelques temps, il ressentait une attirance pour elle. Lubie passagère sans nul doute mais un proverbe disait que pour combattre une tentation, il fallait y céder. Aussi, offrit-il sa consommation dans l’unique but d’attirer la demoiselle vers lui. Les femmes avaient en général deux façons de réagir. La première était de venir s’expliquer directement avec l’homme (chose qu’il espérait qu’elle fasse) ou de refuser clair et net en voyant la tête du type. Heureusement pour lui, la nature l’avait doté d’un physique agréable. Merci maman pensa-t-il avec amusement.

    Ainsi, lorsqu’elle commanda semble-t-il une bière, le barmaid l’informa de son « cadeau ». C’est pour cela qu’elle tourna la tête vers lui et aussi pour cela qu’il lui fit un petit signe de la main en souriant alors que dans sa tête, il lançait un « bingo ! » . Lucas ignorait pourquoi il jouait ce soir avec le feu, tout ce qu’il savait en lui-même c’est qu’il en avait envie, qu’il en crevait d’envie. Maëlle s’approcha de lui, laissant son regard fureter dans la salle comme s’ils étaient des criminels en fuite. Cela l’amusa profondément mais en même temps, il avait fait de même peu avant. Vigilance constante dirait un de ses amis. La jeune femme lui posa donc THE question. L’air de rien, il leva les mains en l’air comme pour dire je suis innocent : « voyez cela comme un remerciement de ne pas participer à l’abrutissement de mon cerveau grâce à vos copies d’exams comme certains de vos camarades… Pourquoi, vous voyez autre chose avec cette bière offerte ? » Lui demanda-t-il, en lui retournant sa question. Lucas désirait voir si elle était joueuse ou pas. Pourquoi elle ? Pourquoi fallait-il qu’elle l’obsède en ce moment ? « Mais si vous avez mal pris mon geste, je vous présente mes excuses les plus sincères. » ajouta-t-il en se penchant à son oreille alors que le bruit devenait un peu plus présent. "L’avez-vous mal pris ? » souffla-t-il sur sa joue en se reculant, non sans plonger ses yeux dans les siens, toujours ce petit sourire aux lèvres avant de boire une autre gorgée de sa bière, remettant de la distance entre eux comme si de rien n’était.

    Lucas ôta sa veste de costume noir et la pose sur son tabouret, remontant les manches de sa chemise blanche sur ses avant-bras. Il était habillé simplement : jean, chemise ! Pas de quoi fouetter un chat mais suffisamment classe tout de même. Il se demanda distraitement si la jeune femme allait repartir aussi sec ou rester près de lui. Autant dire qu’il préférait la deuxième solution. « J’ignorais que vous étiez du genre à venir dans ce bar, c’est très peu fréquenté par Berkeley même si bon nombre d’étudiants viennent boire en douce ici…disons que les contrôles ne sont pas très zélés concernant les jeunes. » Le médecin haussa les épaules tout en observant la foule, lui laissant alors le choix de partir ou de rester. Il ne savait pas réellement ce qu’il attendait d’elle ni même si elle désirait peut-être être seule. Il verrait bien si elle l’envoie sur les roses.
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyJeu 15 Mar - 16:21

  • J’aimais cette ambiance, cette odeur d’alcool flottant dans les airs, ce qui se dégageait de ce lieu, enfermés entre quatre murs en charmante compagnie d’ailleurs je n’allais pas le nier. Combien de mes camarades bavaient sur lui, si, je vous assure, c’était impressionnant parfois de voir à quel point t’enticher d’un professeur, un homme mur pouvait les mettre dans des états presque d’euphorie si tenté qu’elle pensait que ce dernier leur lançait un sourire rien qu’à elle. Pathétique ? Oui surtout lorsqu’à l’âge adulte elle se prenait encore pour des adolescentes, au fond c’était amusant même si je ne faisais pas partie de leur « groupe » en me faisant des films sur notre cher prof. Oui c’était un bel homme avec un charme immense, un regard qui pouvait faire se sentir pousser des ailes, surtout ce soir où je pus remarquer cela lorsqu’il posa son regard dans le mien…

    Son petit geste de main à l’autre bout du bar me fit intérieurement sourire, sans oublier le fait que cette situation banale pouvait tourner autrement. J’aimais l’excitation, les nouvelles expériences, ma regrettée mère m’avait toujours soutenue dans ce sens, découvrir tant de choses encore et encore, ressentir une multitude de sensations, du moment que je ne mettais pas ma vie en péril. Sans promptement réfléchir je m’avançais donc vers lui afin de le rejoindre lui posant une question pertinente à laquelle il me répondit de suite après avoir eu ce geste enfantin de lever les mains en l’air prouvant son innocence.

    « voyez cela comme un remerciement de ne pas participer à l’abrutissement de mon cerveau grâce à vos copies d’exams comme certains de vos camarades… Pourquoi, vous voyez autre chose avec cette bière offerte ? »

    Très fin et très habile de me renvoyer cette même question que je ne pus me retenir de sourire regardant un moment dans le flou avant de reposer les yeux sur sa personne.

    -Ravie de voir que je suis bonne…élève dans ce cas et forte…intéressante.

    Voilà que j’entrais dans une sorte de jeu jouant avec le feu d’entrée, quelle classe ! J’avais le don d’être sure de moi dans n’importe quelle circonstance et les défis j’aimais ça, les sensations diverses, j’aimais ça, et les interdits encore plus !

    -A vous de me le dire. Pensez-vous que nous étudierons également ce qu’est une « alchimie » durant l’un de vos cours car étonnement je pense que cela est en train de fusionner fortement Monsieur Connelly, dis-je en arquant un sourcil, et levant ensuite ma bière à la bouche pour en boire une gorgée, lorsqu’il s’avança pour me parler un peu plus près.

    « Mais si vous avez mal pris mon geste, je vous présente mes excuses les plus sincères. L’avez-vous mal pris ? »

    Il termina sa question sur une note plus légère, plus expressive aussi peut-être, pouvant voir l’iris de ses yeux, dans les lesquels on aurait voulu s’y plonger profondément…sentant mon cœur s’affoler, faisant grandir cette excitation qui brulait en moi. Il jouait …

    -Il m'en faut bien plus et puis ce n'est pas rien qu'une bière, n'est ce pas?

    Je l’observais tandis qu’il ôtait sa veste, alors que je prenais place à ses côtés finalement m’assurant qu’il n’avait pas d’alliance ce qui ne signifiait pas grand-chose non plus, il pouvait très bien avoir une femme dans sa vie malgré tout.

    « J’ignorais que vous étiez du genre à venir dans ce bar, c’est très peu fréquenté par Berkeley même si bon nombre d’étudiants viennent boire en douce ici…disons que les contrôles ne sont pas très zélés concernant les jeunes. »

    Je laissais échapper un peu rire presque étouffé, avant de poursuivre.

    -Pourquoi par ce que je parais bien trop sérieuse à votre goût, vous pensez quoi ? Que je ne sais pas m’amuser, profiter des bonnes choses de la vie, alors sachez que vous avez tout faux et concernant une dernière petite chose, j’ai dépassé les 21ans je ne suis plus une petite fille loin de là, donc je ne risque rien, même si à l’époque, plus jeune, cela ne m’aurait en rien ralenti pour fréquenter ce genre d’endroit.

    Il pouvait bien prendre tout ce dont je venais de lui dire de la façon qui lui convenait le mieux, mais la bière de nouveau levée à la bouche j’esquissais un léger sourire de satisfaction

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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyJeu 15 Mar - 16:50

    Le jeu du chat et de la souris, quoi de plus intéressant à jouer diriez-vous ? Rien bien sûr. Lucas observait cette femme jouer avec lui et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle savait manier la langue. Dans le fond de son esprit, il se posa une autre question : savait-elle la manier avec autant d’ingéniosité dans d’autres domaines ? Bien sûr, il ne laissa rien paraitre de sa pensée hautement peu catholique surtout envers une de ses élèves mais après tout, ils n’étaient pas à l’université donc ils pouvaient bien se lâcher un peu. Ce n’était qu’un jeu, un jeu certes qui n’était pas innocent mais qui avait le mérite de lui ouvrir l’appétit. Encore une fois, on ne parlait pas de nourriture sauf si son repas avec les courbes délicieusement généreuses de sa jeune étudiante. « Oh mais vous êtes une très..bonne..étudiante. Je vois au fur et à mesure de vos copies combien vous aimez aller au fond des choses et croyez-moi, je partage de loin cette mentalité. J’aime approfondir.. Certains cas qui m’intriguent. Peut-être là clé pour être un bon médecin ne croyez-vous pas Miss Silverwood ? » Joua-t-il sur les nuances en réponse à ses propres mots. Lucas n’aimait pas trop dire qu’une femme était bonne mais entre les lèvres de cette femme, ce mot avait une connotation érotique et non vulgaire. Il ne put s’empêcher de rire quand elle lui parla d’alchimie. Oh certaines de ses étudiantes ne seraient pas contre qu’il tienne ce genre de cours mais le professeur se demandait si le recteur serait heureux. Une nouvelle fois son sourire se fit plus accentué. « Seulement si vous vous portez volontaire pour une démonstration. Vous savez que j’aime appuyer la théorie avec la pratique.. Sinon je trouve que le cours manque de saveur mais avec votre participation, il en aura. Même très largement. »

    Ils jouaient. Qui était le chat ? Qui était la souris ? Pour le moment, il était trop tôt pour le décider mais Lucas voulait bien être la souris si elle se laissait attraper. Toutefois, elle apprendrait une chose : il était le dominant. C’était dans son caractère. Il fallait qu’il domine, c’était impensable du contraire. Dans une relation, Lucas n’avait jamais été le petit chien chien à sa mémère qui se la coule douce. Non, il haïssait la routine. Il aimait quand cela pétillait. C’est pourquoi, il fit en sorte de l’approcher en lui parlant à l’oreille. Chez certaines personnes, il s’agissait d’une zone particulièrement érogène. Un souffle, un murmure… C’est son rire qui ramena l’homme au présent. Silencieusement il l’écouta parler, notant toutes les informations qu’il ne connaissait d’elle. Après tout, c’était la première fois qu’il la voyait en dehors des cours et un étudiant loin de la pression de l’université pouvait se montrer diamétralement différent de ce qu’il était en réalité. « Loin de moi cette pensée-là Miss Silverwood» continua-t-il de manière suave « Je ne vous considère pas comme une petite fille bien au contraire. Je trouve que vous êtes une femme tout à fait charmante et désirable. Il suffit de voir les regards de convoitises de certains hommes ici présents. » Ajouta-t-il en terminant sa bière. Lucas profita d’avoir l’excuse d’appeler le barmaid pour frôler de la main son bras, rapprochant ainsi sensiblement leurs deux corps. « Ce n’était nullement une critique mais une simple constatation. Je ne connais de vous que très peu de choses mais je suis curieux de nature. Déformation professionnelle sans nul doute. Je suis même certain que vous savez vous amuser. »

    Ayant eu sa nouvelle bouteille, il fit comme s’il trinquait avec elle pour un motif encore inconnu. A leur rencontre fortuite ? Ou autre chose ? Son regard plongea à nouveau dans celui de Maëlle, essayant de décoder des signes. « Vous aimez le danger Miss Silverwood ? » lui demanda-t-il après une courte pause tout en dardant sur elle, un air regard à la fois chaleureux et énigmatique.
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyJeu 15 Mar - 17:38

  • Effectivement ce jeu était une partie de plaisir dans le sens où chacun tentait l’autre de diverses façons, par les mots, des attitudes, des regards, des remarques, des suggestions qu’il fallait bien entendu savoir déchiffrer et apparemment nous semblions être sur le même terrain à vouloir tous deux peut-être voir jusqu’où se trouvait l’extrême ! Faisant abstraction oui et non du lieu et des personnes, tout cela égayait cet instant, cette conversation que je me sentais de meilleure humeur, plus joueuse que jamais, sure de moi également, sentant la motivation gagner en force et l’excitation rendre mon corps plus en alerte. J’avais du répondant, du tact, une façon de dire ou d’amener les choses qu’il comprit de suite, bien que ce fut le meneur en ayant débuté, ouvrant cette partie de chasse ouverte, avec comme appât une simple bière. Il répondit sur la même intonation que moi, concernant le fait que j’étais une bonne élève et intéressante de surcroit.

    « Oh mais vous êtes une très..bonne..étudiante. Je vois au fur et à mesure de vos copies combien vous aimez aller au fond des choses et croyez-moi, je partage de loin cette mentalité. J’aime approfondir.. Certains cas qui m’intriguent. Peut-être là clé pour être un bon médecin ne croyez-vous pas Miss Silverwood ? »

    Je laissais apparaitre un sourie sur mes lèvres, quant à la tournure de ses phrases, ainsi qu’à leur contenu, alors je décidais de continuer sur cette lancée, ce qui rendait les choses encore plus envoutantes !

    -Effectivement, à quoi bon survoler les choses alors qu’il est tellement plus intéressant …d’approfondir. Un grand médecin ? Je n’en sais rien pour l’instant mais disons que j’aime à me contenter pour le moment de n’être qu’une simple étudiante...en soif d’apprendre ou encore de partager mes connaissances…

    Il fallait comprendre cela à double-sens, au sens propre certes mais aussi par rapport à ce qui se passait entre nous, cette alchimie, cette sensation de vouloir se rapprocher, jouant toujours, me mettant pour le moment dans le rôle de la soumise ne demandant qu’à prendre un jour le dessus. Puis le sujet de l’« alchimie »fit partie de la conversation, ou je lui avais demandé si lors d’un de ses cours nous l’évoquerions, sur un ton amusé bien sûr qu’il rétorqua presque de suite.

    « Seulement si vous vous portez volontaire pour une démonstration. Vous savez que j’aime appuyer la théorie avec la pratique.. Sinon je trouve que le cours manque de saveur mais avec votre participation, il en aura. Même très largement. »

    -Une démonstration ? …Arquais-je d’un sourcil avant de prendre une gorgée de ma bière avant de poursuivre sur la théorie et la pratique

    -L’une ne va pas sans l’autre, je vous rejoins tout à fait sur ce point …et merci du compliment.

    Ambiguïté assurée, tout cela allait il s’arrêter après que l’un de nous ait franchi les portes de ce bar ? Ou bien est-ce que cette grande et intéressante conversation allait s’éterniser encore sous un tout autre registre ?
    Il reprit la parole quand j’avais osé me dresser disant que je n’étais plus ne petite fille, ni une adolescente d’ailleurs, qu’il se senti prêt à se défendre argumentant assez fortement son point de vue sur ma personne.

    « Loin de moi cette pensée-là Miss Silverwood. Je ne vous considère pas comme une petite fille bien au contraire. Je trouve que vous êtes une femme tout à fait charmante et désirable. Il suffit de voir les regards de convoitises de certains hommes ici présents. »

    Il venait de me tendre une perche que je ne pus que saisir tandis qu’il termina sa bière, appelant ensuite le barman pour sentir ensuite un frôlement de sa part, sa main sur mon bra
    s.
    -Faites-vous partie de ces hommes professeur Connelly ?

    Il se justifia de nouveau, intervenant avant que je ne réplique sur ces mots.

    « Ce n’était nullement une critique mais une simple constatation. Je ne connais de vous que très peu de choses mais je suis curieux de nature. Déformation professionnelle sans nul doute. Je suis même certain que vous savez vous amuser. »

    -J’aime ça en effet comme la plupart des gens n’est-ce pas ?

    Je laissais entendre une multitude de choses, sur tous sujets confondus, certains s’amusant à leur manière. Le trip de chacun n’était pas forcément celui de l’autre qui trouvera cela sans grand intérêt, mais personnellement peu importait les situations diverses je trouvais toujours un moyen pour m’éclater.

    Le barman redonna donc une seconde bouteille à mon compagnon de soirée faisant semblant de trinquer ce qui m’étira de nouveau un sourire alors qu’il se plongea dans mon regard avant de me poser une question à laquelle je ne pouvais fuir, que je ne voulais fuir
    .
    « Vous aimez le danger Miss Silverwood ? »

    -Je ne peux le nier mais vous savez ce que j’aime par-dessus tout ?

    Alors que je m’approchais de lui sans le quitter des yeux avant que mes lèvres ne viennent effleurer son oreille.

    -J’aime encore plus l’excitation que dégage celui-ci.

    Les poussées d’adrénaline, comme là, une chose interdite, le frôlement de nos corps, bien que ce n’était rien au final mais si révélateur au final.

    -Le fait de savoir qu’une chose est interdite, qu’on ne doit pas, mais à laquelle on n’a pas envie de résister mais seulement de succomber, de franchir la limite et de prendre pleinement son pied tellement c’était bon, voilà ce qui me rend dingue…Avais-je poursuivis à son oreille avec un ton des plus sensuel et mystérieux, ne pouvant être plus explicite sachant que nous parlions de sexe en définitif, d’envie, de jeux interdits, alors que je repris ma place vidant ma bière, attrapant ma veste pour ensuite quitter le bar voyant ainsi quelle serait son attitude, alors simple jeu d’échaudement ou réellement match ?

    Je marchais sur le trottoir un petit sourire aux coins, que c’était bon de se lâcher ainsi, sans aucun tabou, ce jeu de séduction, d’attirance sexuelle…Passant devant des boutiques, des motels et endroits plutôt chics à prix raisonnables, des restaurants repensant à nos échanges quand soudain…
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyVen 16 Mar - 11:35

    Cette femme était un appel à la luxure surtout quand elle se prenait à son jeu. Lucas avait loin d’imaginer qu’elle pourrait aussi facilement se jouer de lui mais il devait reconnaitre que pour une fois, une femme l’avait pris à son propre jeu. Seulement en tout bon joueur qu’il était, il se reprit très vite en main et se lança également dans ce dialogue somme tout à double sens. Et quel double sens ?! Décidément, son étudiante était pleine de ressources, ce qui n’était pas sans lui déplaire au contraire, cela renforçait même tout son désir d’elle. Toutefois, lorsqu’elle lui demanda s’il faisait partie de ces hommes qui la convoitaient, il prit le temps de la réflexion, la faisant languir puis il la couva d’un regard éloquent : oui, il faisait partie de ces hommes. « Je crois que vous devinez la réponse Miss Silverwood. N’est-ce pas ? » Toutefois, il ne lui laissa pas le temps de répondre, enchainant sur le fait qu’il n’avait pas voulu la vexer. Après tout, c’était la vérité. Loin de là même. Lucas n’était pas du genre à enfoncer les demoiselles dans l’unique but de jouer les bad boy pour les attraper. Certes, il aimait les joutes verbales, cela il ne pouvait le nier. Un peu d’esprit dans une conversation ne faisait pas de mal mais il traitait toujours ses partenaires avec respect et puis, il n’avait franchement rien d’un bad boy pour midinette. Pour cela, il fallait aller chercher ailleurs. L’homme était quelqu’un de raffiné, avec de la conversation, de la répartie et peut-être un humour pince sans rire voire caustique.

    Quoi qu’il en soit, Lucas ne put s’empêcher de poser la question à brûle pour point : aimait-elle le danger ? La réponse fut à la hauteur de ses espérances car disons-le clairement, elle l’alluma en beauté. Entendre sa voix si proche de son oreille, sentir le parfum émaner d’elle tel le plus puissant des aphrodisiaques, éprouver son corps contre le sien annonçant bien des délices à venir. Oui, Lucas se contenait à grande peine de lui montrer à quel point, elle pourrait aimer le danger en sa compagnie mais il y avait des témoins, et il ne se sentait pas l’âme d’un exhibitionniste. Elle le rendait dingue et elle venait de le planter là, contre le bar. Amenant le goulot de sa bouteille à sa bouche, il la regarda partir calmement, un sourire aux lèvres. Petite diablesse pensa-t-il en la couvant d’un regard chargé de désir. Toujours aussi calmement, il sortit quelques billets qu’il posa sur le comptoir à destination du barmaid. Lucas termina sa bière et remit sa veste car la nuit était fraiche tout de même. Sans se presser car il savait pertinemment qu’elle attendrait quelques minutes pour être sûre qu’il ait bien saisi le message, le médecin sortit de l’établissement, les mains dans les poches de son jean. Elle était là, marchant quelques mètres plus loin. Amusé, il la suivit, observant son déhanché qui promettait de belles choses quand le désir fut plus fort que le reste et qu’il se décida à rattraper sa petite souris blanche. Lucas avait envie de jouer les gros matous.

    Aussi, hâta-t-il le pas discrètement pour la rattraper. Maëlle était proche quand il lui saisit le poignet pour l’entrainer fermement dans la ruelle déserte qui se trouvait perpendiculairement à la rue qu’ils empruntaient. Avec douceur mais fermeté, il la repoussa dos au mur, glissa une main derrière sa tête pour ne pas qu’elle se cogne. « Vous devriez savoir Miss Silverwood que je suis homme à relever les défis et à aimer le danger. Vous voulez savoir ce qui me rend dingue personnellement ? Remarquez, je vais vous le dire. » Murmura-t-il à quelques centimètres de ses lèvres. Légèrement penché sur la jeune femme, il colla son corps contre le sien. Lâchant son poignet qu’il tenait toujours, il glissa sa main sur sa hanche, relevant légèrement son vêtement en une caresse subtile. « De voir une femme belle et désirable me supplier de lui faire l’amour. » lâcha-t-il tandis que sa main venait se perdre au creux des reins de la jeune femme. Ses lèvres quant à elles vinrent effleurer la peau tendre de son cou, glissant sur sa peau à mesure qu’il continuait sa tirade : « De la toucher, de la caresser jusqu’à ce qu’elle demande grâce. De l’entrainer à la frontière entre la frustration et le plaisir, de voir son regard se voiler. » La main de Lucas effleura rapidement la courbe d’une fesse, pour mieux venir caresser sa cuisse alors qu’il continuait d’une voix rauque et profonde, de murmurer cette fois-ci contre les lèvres de son étudiante « De sentir son corps sous le mien se tordre, qu’il me réclame la jouissance tant espérer. Mais par-dessus tout, ce qui me rend dingue, c’est quand cette femme m’est interdite comme une étudiante l’est à son professeur. » Acheva-t-il en s’éloignant d’elle de quelques centimètres, leurs corps ne se touchant presque plus, un petit sourire aux lèvres. « Alors oui, j’aime le danger mais encore plus l’interdit. »

    Lucas lui fit un clin d’œil tout en attrapant sa main pour y déposer un baiser main avant de s’éloigner vers sa voiture garée non loin d’eux. Il ne se retourna pas. Il lui avait clairement fait comprendre qu’il la désirait seulement, il restait son professeur et tout cela pouvait s’arrêter à un simple jeu sans conséquence. A elle de voir si elle désirait se brûler les ailes entre ses bras se dit-il en se glissant derrière le volant, attendant quelques instants avant d’allumer le contact.
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyVen 16 Mar - 14:19

  • Il m’avait posé une question pertinente à laquelle j’avis répondu plus qu’honnêtement avec une touche de sensualité, j’aimais jouer, j’aimais profiter de la vie, des hommes, des femmes, du sexe, jouant, relevant des défis ! Ce soir, c’était un tout, une rencontre avec l’interdit, donnant envie de regrouper tant de choses en une seule.

    Seuls mots d’ordre ce soir, défier, tenter, jouer, profiter, ce qui semblait être tout à fait du gout de mon partenaire ce soir qui n’était autre que mon cher professeur, Lucas, un bel homme, avec un charme incroyable qui , je pensais était un homme rangé, ayant une famille à charge peut-être, des principes tout comme j’en avait également mais dépasser certaines limites, sentir que l’excitation était la seule « maitresse » ce soir , donnait une saveur exquise à chaque minute qui passait.

    Des sous-entendus avaient fait leur apparition, des réponses à double-sens, qui faisaient grimper encore plus cette chose qui nous tenait en haleine, Dieu seul sait à quel point tout cela me rendait dingue ! Je n’étais pas une femme facile, ni une salope loin de là, j’étais simplement ouverte et voulait profiter des bienfaits que l’existence nous offrait. La réponse du professeur, Lucas, donc de son prénom, ne m’avait bien évidemment pas surprise, ce petit jeu du chat et de la souris était un véritable challenge à savoir qui flancherait le premier, qui oserait tenter l’autre de la plus forte des manières qu’il soit !

    Je n’avais pris aucun détour pour lui avouer que j’aimais le danger mais surtout ce qui l’accompagnait, cette poussée d’adrénaline, cette sensation de chaud qui envahissait notre être tout entier, ayant pour seul moyen d’assouvir son envie, son désir pour reposer enfin les pieds sur terre.

    Quittant ensuite ce lieu aux senteurs d’alcools forts flottant dans les airs et à l’ambiance très masculine, je marchais donc dans les rues de San Francisco, un petit sourire aux coins des lèvres sachant qu’il ne tarderait pas à suivre mes traces, perdue quelques peu dans mes pensées, quand soudain je fus agrippée par le poignée et emmenée dans une ruelle faisant l’angle, déserte et assombrie, voyant le visage de ce cher prof, tout en me laissant faire, dos contre mur avec une certaine douceur et prévenant également dans ses gestes, alors qu’il prit la parole. Allait-il flancher là ? Maintenant ? J’esquissais un sourire de satisfaction attendant de voir la suite des événements.

    « Vous devriez savoir Miss Silverwood que je suis homme à relever les défis et à aimer le danger. Vous voulez savoir ce qui me rend dingue personnellement ? Remarquez, je vais vous le dire. »

    -Ha oui ? Oui dites-moi…

    Ses lèvres étaient si prêtes des miennes, sentant mon cœur battre plus fort , sentant son souffle venir se plaquer contre ma bouche, son corps contre le mien qu’il m’étais difficile de ne pas fermer un instant les yeux pour savourer ce contact…cette main sur ma hanche, cette douce caresse, il avait l’art de manier les choses, de faire qu’on ne puisse rien lui refuser…un homme d’âge mur, habile, avec un passé sans doute expérimenté au point de vue « relationnel » en tout genre, ou plutôt « corporel » devrais-je dire…bien q qu’aucun son ne sorti de ma bouche, étant impatiente de connaitre la suite de ses dires ;

    « De voir une femme belle et désirable me supplier de lui faire l’amour. »

    Ses paroles avaient un effet monstre sur ma personne sans oublier ses gestes qui les accompagnaient et qui me faisait perdre pieds peu à peu, toujours cette excitation de l’interdit, c’est mal mais au fond c’est tellement bon ! Pourquoi s’en priver alors ? Et puis chacun savait à quoi s’attendre, tout avait été clair dès les premiers mots échangés.

    Il me faisait vivre un véritable supplice, ses lèvres effleurant ma peau, son souffle chaud contre mon cou alors que ses paroles fusèrent encore, faisant monter encore et encore cette folle envie de me mêler à lui, de faire que nos corps s’assemblent…

    « De la toucher, de la caresser jusqu’à ce qu’elle demande grâce. De l’entrainer à la frontière entre la frustration et le plaisir, de voir son regard se voiler. »

    J’étais comme une proie prise entre ses griffes, telle une soumise, mais il ne fallait pas se leurrer, je saurais prendre le dessus à un moment ou bien à un autre…et ce pour son plus grand plaisir. Mon intention était divisée entre ses paroles et ses gestes qui avaient un effet de perdition totale de ma personne, ne pouvant plus penser sur l’instant ou mon corps se réchauffait davantage, sa caresse descendant sur ma cuisse, frissonnant sous sa voix rauque et profonde, nos lèvres en contact, je le maudissais de me faire un tel affront, il me défiait, je devais tenir bon, ne pas lâcher prise même si cela m’était difficile tout de même,

    « De sentir son corps sous le mien se tordre, qu’il me réclame la jouissance tant espérer. Mais par-dessus tout, ce qui me rend dingue, c’est quand cette femme m’est interdite comme une étudiante l’est à son professeur. »

    -Hum…

    Voilà ce qui fut vraiment le feu vert, un sourire aux lèvres, bien plus détendue désormais, le regardant droit dans les yeux, il était alors tombé sur la bonne personne. Il se dégagea de façon à garder de nouveau une distance entre lui et moi, affichant un air de satisfaction finissant avec quelques mots.

    « Alors oui, j’aime le danger mais encore plus l’interdit. »

    Je l’observais, le dévorais du regard, tandis qu’il me fit un clin d’œil tout en me faisant un baise-main pour ensuite quitter la ruelle, ou après quelques minutes j’en fis tout autant quand je vis les feux d’une voiture s’allumer. Je me dirigeais vers celle-ci et vis que c’était lui, alors ouvrant la portière je pris place à ses côtés m’attachant soigneusement.

    -Cette conversation mérite qu’on l’approfondisse et il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin…professeur…

    Je me tournais de trois quart vers lui sans être trop proche ne voulant pas le laisser prendre le dessus de notre petit jeu.
    Nous primes ensuite la route, ne me gênant pas pour l’observer, pour imaginer son corps sans tous ses vêtements, souriante imaginant nos futurs ébats, ou encore au déroulement de cette soirée si rebondissante…Un silence qui laissait vaguer l’imagination, les pensées certaines des plus osées ou sensuelles…


HJ : On enchaine chez toi directement ? Je te laisse le choix
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MessageSujet: Re: Le goût de l'interdit -hot- (PV) Le goût de l'interdit -hot- (PV) EmptyMer 21 Mar - 14:52

    Elle l’avait suivi. Lucas ne dissimula pas son air satisfait. A le voir, toute personne aurait immédiatement pensé à un chat voyant soit une souris, soit un bol de lait. La question de Maëlle ne fit donc que l’allumer un peu plus alors qu’il s’engageait sur la route en direction de son loft. « Je suis tout à fait d’accord avec toi..mais peut-être pourrions-nous stopper les professeurs pour la nuit non ? » Demanda-t-il taquin en employant à juste titre le tutoiement car après tout, ils n’allaient pas jouer au Scrabble. « A moins que cela ne soit sujet à l’excitation ? » ajouta-t-il tout en posant sa main sur le genou de la jeune femme. Main qui se retrouva très rapidement à caresser une cuisse trop couverte. Cette femme serait certainement sa perte mais il en n’avait totalement cure. Tout ce qu’il voyait, était simplement l’interdit. Et quoi de mieux que de briser certains tabous ? Lucas ne voyait pas plus loin que cette nuit et elle promettait d’être très agréable. Le trajet fut à la fois court et long. Court car ils ne mirent qu’une quinzaine de minutes pour atteindre le quartier chic où il habitait et long car la tension sexuelle se faisait de plus en plus forte dans l’habitacle. C’est pourquoi, quand il coupa le contact de sa voiture, Lucas fut soulagé. Il allait enfin pouvoir goûter aux fruits défendus. Certes, pour l’instant, ils n’étaient que dans le parking sous-terrain mais il ne conduisait plus.

    Lucas sortit donc de la voiture et se hâta de faire le tour pour lui ouvrir galamment la porte et la conduire le plus rapidement possible à l’ascenseur. Heureusement pour lui, les portes s’ouvrirent immédiatement et ils purent s’engouffrer. Avec assurance, il attira la jeune femme contre lui, pour mieux la plaquer ensuite contre la paroi de l’ascenseur. « Ce trajet fut une torture, tu le sais ? » murmura-t-il près de son oreille alors qu’une main aventureuse venait doucement se poser au creux de ses reins, tandis que la main libre appuyée sur le bouton du dixième étage. « L’envie de goûter ta peau d’un baiser » continua-t-il d’une voix rauque alors que ses lèvres se posaient sur sa joue, « du bout des lèvres » Là, Lucas effleura les lèvres de la jeune femme du siennes tout en la maintenant collée contre lui. « Pour mieux enfin venir cueillir le fruit défendu » susurra-t-il cette fois-ci avant de prendre ses lèvres dans un long baiser sensuel. Lucas prit son temps pour goûter à ces lèvres tant désirées, de les mordiller pour en obtenir l’ouverture afin de pouvoir débuter une lutte de pouvoir avec sa langue. Dans cet unique baiser, le médecin mit tout son savoir-faire alors que sa main se glissait sous le haut de sa future maitresse, venant effleurer du bout des doigts cette peau douce et chaude, remontant très lentement le long de sa colonne vertébrale.

    L’ascenseur émit un bip sonore alors que les portes s’ouvraient signifiant qu’ils étaient arrivés au bon étage. Aussi, lui prit-il la main pour la conduire jusqu’à son appartement. Cependant, n’ayant aucune envie de lui faire visiter, il se hâta d’ouvrir la porte et à peine était-elle refermée, qu’il emprisonnait la jeune femme dans une étreinte sensuelle et passionnée tout en prenant une nouvelle fois ses lèvres sous les siennes. Son corps féminin collé au sien le rendait fou et les couches de vêtements n’étaient pas non plus étrangères. Il la voulait nue, il voulait pouvoir sentir sa peau contre la sienne, caresser cette douceur, découvrir tous les secrets de sa féminité, sentir son effluve quand il gouterait de ses lèvres toutes les parcelles de son être, l’entendre pousser des soupirs de plaisir bref, il la voulait tout entière, là maintenant. « Si tu veux encore tout arrêter, c’est maintenant ou jamais car après, je ne répondrais plus de mes actes » murmura-t-il au creux de son cou une fois leurs lèvres séparées. Lucas lui laissait une dernière chance après, elle serait sienne !


Hj : Désolé pour le délai mais j’ai été malade ce week end et du coup même ma réponse n’est pas terrible !:/
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