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SUJET COMMUN • suck me, beautiful

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 EmptyMar 21 Aoû - 22:00


Pourquoi lui avoir posé la question ? Elle s'énervait contre elle-même, toujours victime de ses paroles qui cavalaient à grande vitesse devant ses songes. Comme un attelage, elles étaient les chevaux et elle était dans la charrette, se laissant entraînée par cette allure infernale. Son humour railleur l'accabla un peu plus et la conforta dans sa question. Lui accordant un regard gris, elle réussit à l'adoucir avant que ses prunelles reviennent vers celles de Cécil, elle l'écouta figée, sa jalousie de plus en plus poignante. « Tu mens. », répondit-elle au tact au tact sans réfléchir. Et la fée des dents, le lapin de pâques accompagné du père noël viendrait prendre le goûter aussi. Les sourcils froncés, elle s'empressa de les détendre, cherchant à tout prix à regagner un air indifférent. Encore une fois, les mots avaient glissé avec autant d'aisance que l'on se promenait sur une patinoire, sans aucun frein. Ses pupilles agacées s'attardèrent sur ses lèvres, enquêtrices, elles essayaient d'attraper les indices qui l'aiderait à discerner la vérité. Elle n'était même pas sûre d'avoir un tel romantisme.. En fait si, elle l'avait. Et il était loin de l'ignorer. Elle avait marre de sa satisfaction débordante qu'il affichait l'air victorieux. Elle mourrait d'envie de la piétiner et pour cela, elle entra dans son jeu, que son récit soit vrai ou non. « Oh non, tu ne mens pas. Tu avais visionné n'oublie jamais la veille ou titanic ? Ça fait tellement cliché. », se moqua-t-elle ouvertement, avec toute la crédibilité dont elle était capable, allant jusqu'à appuyer ses derniers propos d'un petit rire goguenard. Oh mon dieu, qu'est-ce qu'elle en rêvait, un coucher de soleil qui donnerait une belle couleur à ses mèches, le son des vagues qui accompagnerait les battements de son coeur et l'odeur du sel qui lui ferait monter plus vite les larmes aux yeux. Un vrai conte de fée. Mais plutôt s'étouffer avec le champagne devant Cécil que de s'attendrir et s'attardait sur la chance d'Olivia. De toute manière c'était pas une chance d'épouser Cécil, elle se consola par cette pensée. Songeait-t-elle alors qu'il y avait six ans elle lui aurait sauté dans les bras en prononçant un oui enthousiaste à l'excès. Elle faillit renverser son verre quand il se dit déçu. Elle le considéra pendant plusieurs secondes, l'allure interdite. Touchée, elle se sentit bouillonner, pratiquement prête à exploser. Si quelqu'un devait bien être déçue dans l'histoire, c'était bien une petite blonde amoureuse qui avait retrouvé son jules partageant ses draps avec une autre. La déception lui revenait de plein droit, qu'il n'y pose même pas l'index. Elle balança la tête de gauche à droite, exprimant une désapprobation totale. « Bien sûr que j'ai une si basse estime de toi. Tu m'as faite souffrir comme mille morts. », lui rappela-t-elle dans un murmure féroce. Sa connerie qui avait effacé tous les bons moments qu'ils avaient vécu. C'était tout ce qu'elle retenait de deux ans d'association, ce jour où un monde s'était effondré, et elle avait bien failli s'effondrer avec. « Mais mieux vaut l'apprendre tard que jamais. », jasa-t-elle avec ironie. Il pouvait dire tout ce qu'il voulait, lui chanter les meilleures "ode à Cécil", lui démontrer par a+b qu'il valait mieux que ce qu'elle prétendait, tout ne serait qu'échec. Ce soir elle se rendait compte que sa rancoeur envers lui n'était toujours pas étouffée et ne commençait qu'à se libérer par l'attaque. Mal à l'aise, elle culpabilisait d'agir ainsi, de ne jurer que par la méchanceté gratuite, mais elle n'arrivait pas à fermer l’interrupteur qui alimenter sa mauvaise parole. Unique spectatrice de son défoulement, elle remercia le ciel que Zachariah s'en soit allé et n'était pas présent pour entendre ses médisances. Elle était en passe pour devenir une Cécil au féminin, quelle atrocité. Elle pouffa au magistrale "amoureuse folle de moi", le regardant avec de grands yeux moqueurs. Ouais et bientôt elle danserait la Madison au milieu de la bibliothèque. « Tu as raison, ne mise pas sur un cheval à trois pattes. ». Il ne terminerait pas la course. Plongeant le nez dans son verre, elle se sentit un peu enivrée, un peu trop audacieuse, orgueilleuse dans ses paroles, elle sentait une sorte d'invincibilité. Elle secoua la tête furtivement, tout sourire s'étant fait la mal. Quelle mouche l'avait piquée, elle d'habitude si gentille, elle était devenue abominable. Son regard devint triste et elle releva la tête vers lui, prête à s'excuser mais les mots ne vinrent pas. « Non.. C'est que ça me gêne vis-à-vis de Zachariah c'est tout. Même si il ne peut pas nous entendre. », prononça-t-elle d'une voix calme, maussade, un nouveau timbre opposé au précédent. Elle était peut-être un peu trop sérieuse mais la perspective de rabâcher une relation passée en sa présence lui semblait grandement déplacée. « Et mon plus frais souvenir en est la fin. Tu veux peut-être en parler ? », le défia-t-elle, un poil arrogante sans pour autant attendre de réponse. Elle n'en voulait pas. Elle haussa les épaules face à son argumentaire sur le changement de l'homme qui les touchait tous autant qu'ils étaient et ne s’aperçut même pas qu'il avait également pris une coupe de champagne, elle le réalisa que devant sa grimace. Double haussement d"épaules à sa remarque suivante. Elle ne savait même pas pourquoi ses talons ne bougeaient plus, peut-être était-ce une autre façon de se torturer encore, de se punir obstinément et bêtement. Ses sourcils se haussèrent légèrement à sa prochaine révélation, elle ne savait pas comment interpréter ses propos. « C'est un semblant de gentillesse ou de la moquerie pure et dure ? », demanda-t-elle dans un soupir, penchant un peu plus pour la deuxième solution. C'était fou, elle le regardait et tout ce qu'elle voyait était noir, jamais elle n'avait été aussi rancunière envers un autre. Elle ne sourcilla même pas à sa raillerie, préférant laisser le sujet se mourir et ne pas avoir à fournir de justifications. Elle approuva même sa mise à terme sur les valeurs du mariage, à quoi bon jouer à la sourde et au muet. Elle reprit uniquement la parole à sa nouvelle plaidoirie sur de miraculeux changements comportementaux. « Excuse-moi d'avoir du mal à te croire, tes antécédents ne plaident pas en ta faveur. ». Difficile de lui trouvait une bonne foi après les complots qu'il avait mis sur pieds avec cette chère Cadence Levy-Carcenac, ou encore, la fois où il l'avait rendue toupie dans une cage d'ascenseur. « Si tu as changé comme tu le clames, pourquoi tu n'attends pas une fille qui fera toute la différence ? ». T'es bizarre Cécil. Une grande énigme à toi tout seul. Capable d'aimer, de se soumettre aux même règles que la populace mais pourtant il choisissait la direction inverse. Cécil Allen-Eastwood, toujours à contre courant, le roi des électrons libres. Ébahie par son récit, ses prunelles se mirent à chercher Olivia du regard par réflexe. Eh bien finalement, elle commençait à croire qu'ils s'étaient extrêmement bien trouvés ces deux oiseaux, ils volaient dans le même ciel et vers la même destination. Mais au lieu de ressentir de la joie, elle éprouva un serrement au coeur. Elle l'avait détestée lors de son entrée mais maintenant qu'il s'était dévoilé, elle aurait voulu que la première version soit vraie, qu'il vive heureux, avec une personne qui l'aimait comme elle l'avait aimé auparavant. « Elle n'est pas la seule stupide dans l'histoire. », dit-elle avec lassitude. Lui aussi était stupide de sourire à ce mode de vie, il pouvait aspirer à tellement mieux. Mais là était son choix, il ne lui restait plus qu'à la mettre en sourdine. Elle se sentit céder sous sa parole. Comme si chaque phrase était en vérité des coups de bélier contre les portes d'une forteresse. « Je me demande pourquoi tu te montres aussi commode avec moi ? ». Ils ne s'étaient jamais étalés en confidence depuis leur rencontre. Bien sûr, ils avaient partagé plusieurs anecdotes lorsqu'ils étaient un couple mais elle l'avait jamais vu comme un confident, et pour cause, Cécil ne faisait pas dans le social. « Et puis si on en parle, tu vas me prodiguer tes précieux conseils ? », l'interrogea-t-elle en haussant les épaules et laissant filer un soupir. Elle continuait à être méfiante, n'oubliant pas qu'un serpent était charmeur et qu'un serpent mordait. « J'ai du mal à te faire confiance comme tu peux t'en douter. », se justifia-t-elle en accordant son regard vers l'assemblée, toujours hésitante et à la quête des mots qu'elle pouvait se permettre de prononcer. Elle tiqua à l’appellation de Mr Parfait. Eh bien un peu qu'il est parfait, plus parfait que certains, c'était évident. Ouvrant de plus en plus la bouche en signe de consternation, elle était étonnée qu'après un si beau monologue, il la chassait comme une malpropre. « Je ne me mens pas, je m'intéresse. », se défendit-elle, parfaite menteuse. « C'est juste ... difficile en ce moment. », lâcha-t-elle enfin, le regard furetant les environs avec rapidité, essayant de se dépêtrer de son malaise. « J'essaye juste de nourrir un peu moins de rancune contre moi-même. », dévoila-t-elle les sourcils froncés, entretenant le mystère. Et les révélations s'arrêteraient là pour ce soir, elle avait déjà l'impression d'en avoir trop dit, surtout à Cécil. Mais peut-être était-ce plus facile de se confier à lui, dans le fond, elle savait qu'il ne la jugerait pas. Puis demain, ils retourneraient tout les deux à leur vie respective et cette discussion ne serait plus qu'un souvenir. « C'est tout ce que je peux dire. ». Elle espérait qu'il sache apprécier cette information minime puisque qu'il était le seul à en savoir autant. Du moins, sur ses ressentiments.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 EmptyJeu 23 Aoû - 19:27

SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 270127963619TytyZach

Son incrédulité résonnait à mes oreilles comme une douce mélopée. Bien sûr, qu'elle n'y croyait pas, il était bien plus facile pour elle de se persuader que je n'étais qu'un menteur prêt à raconter tout et n'importe quoi pour la blesser. Une fois de plus, elle me donnait le mauvais rôle, une habitude chez elle. Tout n'était pas dit ou fait pour l'atteindre, je n'avais aucune raison de mentir sur cette anecdote, d'autant qu'elle était particulièrement cocasse compte tenu de ma personnalité. « Pense ce que tu veux » me contentai-je de répondre, totalement indifférent à ce qu'elle pensait. S'il lui plaisait de se voiler la face, grand bien lui en fasse, moi, ça m'était complètement égal. Toujours sur le coup de la surprise, elle poursuivit dans sa lancée, accordant cette fois-ci un certain crédit à mes paroles, teinté d'une moquerie à peine voilée. Moque-toi donc, Brightside, une fois de plus ça m'est égal. Moi vivant, jamais je ne m'abaisserais à regarder l'une de ces comédies romantiques mièvres à souhait. Titanic ? N'oublie jamais ? Si je connaissais de nom le premier, le deuxième en revanche était inconnu au bataillon. « Ca fait tellement cliché ? Et bien s'il existe des clichés, c'est qu'ils viennent de quelque part, tu le sais aussi bien que moi. Et tu sais également que je n'aime pas les choses faites à moitié, quitte à lui demander de m'épouser, je me devais de le faire dans les règles de l'art. Je te fais grâce néanmoins de tous les autres détails niaiseux à souhait, tu connais l'essentiel. » Elle connaissait ce trait de ma personnalité, je détestais le goût de l'inachevé et j'excellais même dans le pire. Je m'amusais de voir son visage virer à l'amertume, faisant disparaître son sourire moqueur. Apparemment, elle croyait enfin à mon histoire et cela ne lui plaisait pas. Tant pis pour elle, si elle ne voulait pas savoir, il ne fallait pas demander. Probablement qu'elle aurait adoré que je lui fasse une demande en mariage de cette façon. Elle n'était pas différente des autres, de ce point de vue là tout du moins. Ses paroles résonnèrent à mes oreilles, tant elles étaient empreintes de rancoeur et de tristesse. Alors après tout ce temps, elle ne s'en était toujours pas remise ? C'était regrettable et je le pensais sincèrement. « Tyler... » fis-je dans un souffle. Je cherchais mes mots, hésitant entre le ton sarcastique qui m'était propre et le ton compatissant que j'avais envie d'adopter. « Peu importe. Tu as raison, mieux vaut tard que jamais. Il aurait mieux valu que tu ne t'attaches pas à moi, ça t'aurait évité la désillusion » répondis-je, mes paroles comme autant de couteaux que je plantais négligemment dans son cœur déjà malmené. A quoi bon ressasser le passé, quand bien même j'aurais voulu le changer, je n'en avais pas la possibilité. Si malgré les années elle continuait à souffrir, c'était son choix, moi je m'étais affranchi de cette relation il y avait bien longtemps. Apparemment, son couple ne devait pas être si solide que ça, si quelques remarques sur notre passé pouvaient l'amener plus bas que terre, je ne donnais pas cher d'eux. Quoiqu'ils avaient l'air de se débrouiller suffisamment bien sans moi, de l'art de se saboter. J'esquissai un sourire à sa métaphore. Un cheval à trois pattes ? Cela ne le rendait pas pour autant incapable de gagner, mais je n'étais pas d'humeur à jouer aux petites devinettes et jeux de mots de la jeune femme. « Peu importe ». Cela mettait un point final à cette partie de la discussion. Nous en revenions à son couple et sa gêne à se trouver en ma compagnie. Apparemment, elle le respectait suffisamment pour ne pas vouloir s'afficher avec moi. C'était tout à son honneur si elle était sincère, mais une fois encore j'en doutais. Ce n'était qu'une excuse, une de plus. « Oui, je suis sûr qu'il transpire de jalousie à nous voir tous les deux, surtout vu ton air ravi » répliquai-je, un rictus sur les lèvres. Zachariah était en pleine discussion avec Constance, sa sœur, à mon avis, il ne se souciait même pas de nous. J'observai son regard porté sur le fils de l'ancienne présidente Iota, un regard voilé. Cette attitude me rendit suspicieux. C'était un point à creuser, mais je me réservais ça pour plus tard, pour un moment plus propice. « Je ne vois pas l'intérêt d'en discuter, à moins que tu ne veuilles que je remue le couteau dans ta plaie ? J'ai comme l'impression qu'elle n'a pas encore cicatrisée. Je suis certain que ton petit ami, lui, est fidèle et te donne tout l'amour que tu mérites, quelle veinarde. » Encore une fois, j'étais le vilain, le méchant Cecil, qui lui avait brisé le cœur en la trompant ouvertement. Quel homme pouvait se targuer d'être fidèle, de nos jours ? Aucun. Ou si peu. J'aurais préféré que la fin soit différente mais au final, qu'est-ce que cela changeait, quelles étaient les chances que notre couple ait survécu, même sans cela ? Quasiment aucune. J'avais préféré ne pas perdre de temps, deux ans suffisaient déjà bien assez. « Pourquoi vois-tu de la moquerie dans chacune de mes paroles ? Cela te semble si improbable que cela que je puisse me montrer relativement gentil ? Je ne suis pas venu te voir pour t'enfoncer ou pour exposer mon bonheur, j'étais simplement curieux à l'idée de te reparler. » Une réponse prononcée avec lassitude et un soupçon d'agacement. Si cela continuait, la tendance s'inverserait et ce serait moi qui partirais. La discussion devenait ennuyante, aucun divertissement suffisant pour m'intéresser, nous tournions en rond à ressasser les vieilles histoires et rancoeur. « Je le conçois » répondis-je calmement. Certes, mes antécédents ne jouaient pas en ma faveur mais puisque de toute façon elle avait déjà décidé de choisir son parti – qui n'était pas le mien, de tout évidence – à quoi bon continuer à me justifier. Tout ce que je pourrais dire, elle se contenterait d'y répondre à m'expliquant par a + b pourquoi j'étais toujours le même, en se basant sur des faits qui remontaient à six ans plus tôt. Sa question nécessita quelques longues secondes de réflexion. Attendre une fille que ferait toute la différence ? Pour que je fasse encore n'importe quoi et que je gâche tout de mon plein gré ? Je n'étais pas sûr que ce soit la meilleure des choses à faire. Blesser une personne pour qui je n'avais aucune estime ne me posait absolument aucun problème, blesser une personne qui comptait pour moi était bien plus compliqué. « A quoi bon ? Il n'y a que deux filles qui ont fait la différence dans ma vie, j'ai tué la première et j'ai trompé la deuxième, tu crois vraiment que je vais attendre une troisième personne et ruiner sa vie ? Tu crois sincèrement que je suis mauvais au point de recommencer ? De l'eau a coulé sous les ponts, Tyler. » répondis-je. Mon ton s'était naturellement fait plus ferme, plus puissant, tandis que je lui révélais la partie fragile de l'iceberg. Derrière des montagnes d'indifférence et de froideur, un semblant de cœur battait quelque part, elle était bien placée pour le savoir, je le lui avais offert sur un plateau d'argent au mépris de toutes mes règles. Elle, en revanche, restait l'éternelle justicière, à juger tout le monde plus vite que son ombre. Apparemment, tout le monde ne pouvait pas évoluer, et surtout pas elle. « Qu'est-ce que tu insinues ? Que je suis également stupide ? Je préfère être stupide et choisir de ne jamais être heureux que de me prétendre intelligent et de vivre dans le malheur. Toi, tu as fait ton propre choix et je ne me suis pas permis de te juger, j'apprécierais que tu fasses de même. » Une remarque sèche, qui ne souffrait aucune réplique. J'avalai une nouvelle gorgée de champagne, accompagnée d'une vive brûlure à l'oesophage. Je n'aurais su dire si c'était parce que la colère commençait à monter ou si la qualité médiocre de la boisson faisait son effet. Dans tous les cas, la sensation était fortement déplaisante. « Pourquoi je me montre aussi commode ? Parce que contrairement à toi de toute évidence, j'ai un minimum de compassion et d'intérêt pour toi. Est-ce si inconcevable que je me soucie de toi ? » Je lui posai la question, mon regard planté dans le sien, vif, et très sérieux. Plus aucune moquerie ou méchanceté, juste une vérité qui faisait plus mal à entendre et à prononcer que n'importe quel sarcasme. « Non. J'écouterai. Je ne suis personne pour te conseiller quoique ce soit, mais tu sais que je peux être une oreille attentive ». Ma colère s'apaisait lentement, et je me faisais confident l'espace d'un instant, dans l'hypothèse où elle accepterait de se confier à moi. Des confidences très évasives, laissant planer l'incertitude dans mon esprit. Je pris une profonde inspiration. Finalement, je n'avais pas envie de l'entendre, pas envie de la voir se plaindre et de se rendre malheureuse toute seule. Mon regard balaya une nouvelle fois la pièce, se portant à nouveau sur Zachariah, Constance et son fils. « Tu vois, c'est amusant, je pensais qu'à l'heure actuelle, tu serais une mère poule avec une ribambelle de gosses aussi insupportables que toi, et la vérité c'est que je suis plus proche d'être père que toi d'être mère. Tu penses que je ne vois pas que tu évites de regarder vers lui ? Au début, je pensais que c'était un problème de couple, mais finalement, j'en doute. Ce n'est pas lui, le problème, c'est son neveu. Moi je ne serais probablement jamais complètement heureux, mais la bonne nouvelle c'est que je ne serai jamais aussi malheureux que toi. Tu as tout pour toi, et tu te permets encore de juger tout le monde et de t'enfoncer dans tes problèmes. Heureusement que tu n'as pas d'enfants, tu ferais la pire des mères. » déclarai-je, toute chaleur dans mon regard disparue. Mes paroles n'étaient pas là pour la blesser, au contraire, elles étaient là pour faire effet d'électrochoc, la réveiller un peu. Et à en juger par le regard meurtri qu'elle m'adressa, je devinai sans mal que j'avais visé juste et touché le point sensible. C'était ma façon très cécilienne de lui prodiguer les conseils qu'elle se serait refusée à écouter autrement.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 EmptyDim 26 Aoû - 17:48


Bousculée de toutes parts après la discours et la demande en mariage on ne peut plus officielle de Drew, nous avions réussi à nous réfugier dans un couloir afin de pouvoir en parler tranquillement. Nous étions ensemble depuis bien des années et j’avais eu le droit à diverses surprises de sa part mais je devais bien admettre que celle-ci était la plus énorme. Drew était en train de m’expliquer le pourquoi du comment, il avait décidé d’agir en ce 4 juillet et moi pendant ce temps, je contemplais avec bonheur l’anneau qui épousait à merveille mon annulaire. Ses motivations ne m’intéressaient guère. Je l’aimais et je savais qu’elle m’aimait en retour, je n’avais pas besoin d’en savoir plus pour que tout aille bien. Un grincement se fit alors entendre et en tournant la tête, je vis que Jason venait de faire son apparition. Son entretien avec sa tante Constance avait dû être très bref pour qu’il revienne aussi vite vers nous. L’adolescent nous regarda bizarrement avant de quémander suspicieux. « Vous allez vraiment vous marier ou c’était juste pour vous faire mousser devant vos anciens potes ? » Se faire mousser devant nos anciens potes, il en avait de belles lui à nous sortir. Silencieuse, j’acquiesçais positivement à son interrogation tandis que son père commençait à lui parler. Les réactions des ados face à ce genre d’annonces pouvaient être de deux sortes : positive et chaleureuse ou ultra violente de manière négative. Je savais que Jason parlait souvent de sa mère défunte parce qu’il l’aimait beaucoup. J’espérais juste qu’il comprendrait que ce mariage ne signifiait aucunement une envie de ma part de prendre la place de Fleur. Je le regardais avec une certaine appréhension au fond de mes prunelles bleues. La délivrance survint quand le jeune homme vint me prendre dans ses bras tout en m’affirmant qu’il ne pouvait pas rêver mieux comme belle-mère. Adoptée à jamais par le fils McFendders, le reste n’était plus que de seconde importance. Lentement, je me détachais de son étreinte, prête à lui confirmer que je ferai tout pour rester celle que j’étais pour lui devant son enfance mais il me coupa dans mon élan. « Je crois que ta sœur est là. Enfin ta fausse soeur. Celle qui s’appelait comme toi mais qui a changé … ‘fin c’est vos trucs de familles. » Finit-il par dire en se grattant la tête ne sachant pas réellement comment se dépatouiller. Toutefois, sa première parole avait amplement suffit à ce que je comprenne de qui il s’agissait. Elle était donc bel et bien présente. J’avais eu peut qu’elle fasse faux bond au dernier moment mais non. « Elle s’appelle Tyler. » Dis-je d’une voix douce à Jason avant de présenter mes excuses et de quitter mes hommes pour rejoindre la bibliothèque. Accueillie par des voix et des rires à n’en plus finir, je m’arrêtais au milieu de la pièce pour chercher une certaine blondinette qui se démarquerait des autres. De loin, j’aperçus Zachariah qui était en compagnie de sa sœur. Si l’ancien omega était là, Tyler qui était sa compagne ne devait pas se trouver bien loin. Ils se quittaient rarement. Mes prunelles scrutèrent avec attention l’assemblée et c’est à ce moment que je la vis. Accompagnée. Par un homme que je ne connaissais pas. Ou alors seulement de vue. Néanmoins, il ne me fut pas difficile de remarquer que Tyler n’était pas très joyeuse avec lui. Elle avait un teint plus blanchâtre que la moyenne et son sourire enfantin n’était pas de mise sur ses lèvres. Au contraire ses dernières se pinçaient de temps à autre. Mauvais signe. Sans attendre je fendis la foule en jouant des coudes pour me frayer rapidement un chemin histoire de parvenir sans tarder auprès du couple. Enchantée de revoir celle que je considérais toujours comme ma petite sœur, je lui sautais littéralement au cou. « Tyler, ça me fait tellement plaisir de te voir. » Et ça c’était on ne peut plus vrai. Des lustres que je n’avais pas examiné sa frimousse qui dans mes souvenirs était quelque peu plus détendue que maintenant. Me tournant à demi vers son compagnon, je lui adresser quelques mots. « Je vous enlève Tyler, elle reviendra plus tard. » Ou pas, ce sera à elle de voir. Et sur cette petite palabre, je passais l’un de mes bras sous celui de l’ancienne Brightside pour l’emmener avec moi dans un coin où le bruit ne nous abrutissait pas. « Tu avais besoin d’aide pour te défaire de ses griffes ? » J’avais suggéré ceci avec une moue totalement innocente mais je voyais bien qu’elle n’était pas dans son assiette. Restait à savoir ce qui n’allait pas et ce qui la chagrinait ...
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 EmptyVen 31 Aoû - 13:20

Tout ce romantisme pour les règles de l'art.. Sa proposition lui parut moins attendrissante pour le coup. « Tant que ça ne te dérange pas de plier le genou devant un pot de fleur. », lui céda-t-elle, reprenant le pseudonyme qu'il avait lui-même attribué à sa futur femme. Le regard plongé sur les invités, elle préférait se noyer dans leurs gestes plutôt que de s'ancrer de ses traits et de leur redonner une netteté pour l'avenir. Il était tellement plus agréable de garder une image vague de lui, qu'il ne reste qu'un souvenir lointain, si lointain que son existence pourrait se confondre à une utopie. Sa supplique lui arracha un rire sans joie alors qu'elle reposait son verre à présent vide sur un plateau qui se faufilait parmi les épaules des convives. « Dans ce cas, il aurait mieux valu que tu y penses avant de parier avec dame Levy-Carcenac. ». Il était beau avec sa morale tardive, comme si elle lui avait tendu le bâton pour se faire battre et qu'elle était l'unique responsable de leur déchéance. Aux dernières nouvelles, c'était bien lui qui était descendu de son fidèle destrier, lui chanter doux louanges et lui conter mille promesses. Elle soupira d'exaspération, continuant à évaluer les boiseries de la pièce avec un faux intérêt à peine dissimulé, son sang se glaçant quand le sujet s'approchait trop de Zachariah. « En tout cas je transpire à t'écouter. », répondit-elle mécaniquement, ne lui accordant toujours pas son regard. Elle aurait pu être au zénith de son allégresse que le revoir aurait tout chamboulé, entraînant la chute verticale du soleil, la plongeant dans une obscurité opaque. Visiblement, il était loin de s'imaginer le tiers de l'animosité qu'elle ressentait à son encontre. Nouveau soupir, elle fut agacée qu'il la prenne au sérieux. « C'était du sarcasme, je n'attendais pas de réponse de ta part. », clarifia-t-elle avec dédain. « Ne t'aventure pas à dire que je souffre encore de notre séparation Cécil. Je ne me rappelais même plus de ton existence avant que tu ne franchisses le seuil de cette bibliothèque. », prononça-t-elle d'un ton neutre, le gratifiant enfin d'une oeillade entendue. Fut un temps il avait beaucoup compté mais ce temps était désormais révolu, elle avait réussi à faire son deuil et cesser de geindre sur les morceaux brisés de leur histoire, et cela depuis très longtemps. C'était juste cette rencontre fortuite qui déterrait les cadavres de leur ancienne romance et elle s'empresserait de remettre la terre une fois leur intermède achevée. Elle le toisa, lassée face à son discours qui ressemblait plus à de la propagande cécilienne, bien qu'elle fut émotionnée par sa dernière phrase et qu'elle voulut lui accorder du crédit. « Parce que tu es un moqueur Cécil, c'est de notoriété publique. Mais soit, je te laisse le bénéfice du doute. ». Et on verra bien où cela nous mènera. Elle ne fut pas convaincue par sa réponse. Il disait ne pas vouloir être mauvais mais l'intrigue dans laquelle il s'embarquait à présent était loin d'être d'une bonté irréprochable. « C'est tellement glorieux. », commenta-t-elle pas prête à plaindre Caliméro. Elle avait conscience qu'il ne livrait pas des confidences ordinaires mais sa compassion ne se réveilla pas pour autant, elle hibernait ce soir. Vive, elle répondit au tac-au-tac à sa tirade. « J'insinue que c'était stupide de la baptiser stupide. Après tout, elle a bien prit un ticket pour la même embarcation que toi. ». Ils allaient tous les deux dans la même direction, loin d'être ignorant qu'aucun amour s'était tissé entre eux, pour elle, ils étaient à égalité. Même combat, les deux se valaient, c'était kif-kif. « Oh, et puis on s'en fout. », maugréa-t-elle, soudainement désintéressée et fatiguée de cogiter sur autrui. Elle fut soudainement assaillie par ses prunelles bleues, complètement englobée par ce regard franc qu'elle avait toujours trouvé intimidant et qui ne lui laissait aucun échappatoire. Elle se recroquevilla légèrement, mal à l'aise, elle ne réussit pas à détacher ses yeux des siens. « Ça l'était. », finit-elle par répondre disjoignant enfin ses prunelles des siennes et faisant preuve de bonne foi. A l'instar de Cécil, ses yeux azurs se posèrent sur Enzo, se faufilant entre les jambes de Zachariha, un sourire malicieux encré sur le visage. « Quelque chose me manque. », dit-elle songeuse, dans un murmure, en tant que dernière confession. Elle commença à se dire qu'elle l'avait peut-être mal jugé mais ce fut avant la cascade, ou pire, le déluge qu'il fit pleuvoir sur sa petite tête blonde. Des frissons lui parcourant l'échine, elle pinça ses lèvres de toutes ses forces pour ne pas sombrer, ne pas se laisser éparpiller sur le sol de la bibliothèque misérablement. Ses iris se posèrent sur Zachariah qui souriait à sa soeur, caressant la tête de son neveu. Ce fut à cet instant qu'elle l'a senti. La bulle d'eau traîtresse qui cavalait sur sa joue, signant son passage par l'humidification de son fond de teint. Rapidement, elle se tapotant la joue que Cécil ne pouvait apercevoir, masquée par son autre profil. Elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps et que l'évasion devenait une solution urgente. Au même moment, une masse brune plongeait dans son cou et l'entraînait déjà dans son sillage. « Caly.. », prononça-t-elle absente, encore perdue dans ses pensées. « Je commençais à croire que tu n'étais pas venue. », reprit-elle cette fois-ci avec un peu plus de conviction, essayant d'oublier les derniers propos de Cécil qui l'avaient marquée au fer rouge. Un sourire se dessinant sur son visage auparavant chapardé par la morosité, elle répondit à la question de sa soeur sans apporter ne serait-ce la plus maigre des précisions. « Merci. ». Dévisageant les traits de sa soeur avec une joie un peu trop artificielle, elle lui souria à nouveau. « Je suis contente de te revoir aussi. Tu es encore plus resplendissante que dans mon souvenir. », complimenta-t-elle avec sincérité. « Tu es venu avec Drew et Jason ? ». Elle balaya la salle du regard à leur recherche, ravie d'avoir trouvé une occupation qui l'empêchait de s’apitoyer sur son sort. « Je serai curieuse de les rencontrer. ». Ce dernier étant adolescent, elle devrait moins en pâtir que lorsqu'elle était en compagnie d'Enzo.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 EmptyDim 2 Sep - 19:53

« Non, ça ne me dérange absolument pas » me contentai-je de répondre, sourire aux lèvres en l'entendant traiter Olivia de pot de fleur. Une expression que je venais d'utiliser et qui représentait parfaitement ma fiancée. Un pot de fleurs, quelqu'un qui fait joli mais qui ne sert pas à grand-chose, exactement ce que je pensais d'elle. Qui sait, peut-être un jour me surprendrait-elle en faisant preuve d'une illumination d'intelligence ou osant élever la voix contre moi. Ce jour-là, peut-être qu'une once de sentiment amoureux apparaîtrait. C'était bien tout le mal que je nous souhaitais. J'eus un regain d'intérêt pour la conversation lorsqu'elle mentionna Cadence. Well, well, elle n'avait pas oublié ce qui m'avait poussé à m'intéresser à elle, mais elle semblait en revanche avoir oublié que sans Dame Levy-Carcenac, elle n'aurait peut-être jamais goûté à deux ans de bonheur. Soit, la fin avait été un peu moins heureuse, mais de toute évidence je n'étais pas destiné à être son happy ever after. Cadence... un sourire pensif égaya mes lèvres en me la remémorant. Une grande femme, de mon acabit, aussi diabolique que moi, une sorte d'alter égo qui avait su animer mes journées. « Tu sembles oublier que sans elle, j'aurais continué à te torturer au lieu de tomber amoureux de toi. » répondis-je d'une voix égale. Aucun signe d'émotion même lorsque j'avouais avoir été amoureux d'elle, ce que je n'avais jamais pris la peine de faire jusqu'à maintenant. Amoureux, amoureux, c'était un bien grand mot, mais si j'avais éprouvé pour quelqu'un quelque chose s'en rapprochant c'était bien pour elle. Disons néanmoins qu'avec Olivia, elle avait été l'une des rares à faire flancher mon cœur, ce qui était déjà un exploit en soi et m'avait rappelé que j'étais soumis aux mêmes règles que les autres et que j'avais un cœur, ne m'en déplaise. Ce qui n'empêchait pas cette période d'être révolue et si je me plaisais à l'évoquer, cela me laissait toutefois de marbre, ne ravivant aucune flamme, aucune braise, aucun soupçon d'affection poussée pour elle. Nos vies avaient pris un tournant différent et c'était très bien comme ça. « C'est flagrant » commentai-je avec un sourire amusé. Elle semblait tellement passionnée par la discussion que son regard ne croisait jamais le mien et qu'il restait désespérément fixé sur son compagnon. J'en vins à me demander si je pouvais être ennuyant, parfois. Réponse : non, impossible, improbable, impensable. « Je le sais. Même avec les années, ton sarcasme n'est pas devenu plus subtil, même si je ne pense que ç'ait été le but de ta remarque, la subtilité. Je ne m'aventure à rien, Tyler, depuis le temps... Et je te répondrai qu'il en va de même pour moi, ce qui ne m'empêche pas d'apprécier de te revoir, que tu le croies ou non. » Après tout, je ne précisais pas pourquoi j'appréciais de la revoir, les motifs étaient divers. « Le seul sentiment que je t'inspire est de l'amertume, je le sais très bien. Ca m'amuse. Enormément, même. Et le fait que tu ne sois pas encore partie en courant m'amuse encore plus. Si tu ne te souvenais plus de moi, en tout cas les souvenirs sont revenus au galop, surtout les mauvais. » notai-je, indifférent. Soit, qu'elle se plaise à prétendre n'avoir connu que le malheur avec moi, nous savions tous les deux ce qu'il en était, qu'elle me le dise à voix haute m'importait peu. J'avais laissé une marque sur elle que personne ne pourrait enlever, pas même son La Tour Dubois. J'avais compté. Mon regard balaya le plafond, une fois de plus exaspéré à l'idée qu'à ses yeux, je ne sois qu'un moqueur insensible. Je pensais avoir dépassé ce stade avec elle depuis un moment, mais elle était encore plus butée que moi, ce qui n'était pas peu dire. « Je ne suis pas un moqueur, je suis un méchant, la nuance est grande. Ce qui ne m'empêche pas de m'intéresser aux autres sans qu'il n'y ait d'intérêt derrière, ne confond pas tout je te prie » répondis-je avec dédain. Se moquer des gens n'était qu'une infime part de mon talent, j'excellais surtout dès lors qu'il fallait blesser les gens, je réussissais brillamment dans ce domaine, si cela avait été un prix Nobel, je l'aurais emporté dix années de suite sans nul doute. « Je n'ai pas dit que ça l'était, c'était un simple commentaire, cesse de prendre la mouche chaque fois que je parle, ça devient lassant ». Je bus une nouvelle gorgée de mon champagne, attendant de voir quelle autre remarque pleine de rancoeur sortirait de sa bouche. « Oh, peu importe, ce que tu penses de mon couple m'indiffère à un point... » fis-je, levant une nouvelle fois les yeux au ciel. Je suis stupide, Olivia est stupide, nous sommes stupides, autant dire que nous formons de fait un très beau couple de gens stupides, maintenant que ce point était établi, nous pouvions revenir à mon sujet fétiche, les malheurs de Tyler. Je la sentais prête à s'ouvrir enfin et à me révéler ses tracas jusqu'à ce que mes paroles ne s'abattent sur elle comme la plaie, l'injuriant sans même utiliser de paroles vulgaires, la heurtant au plus profond. Je savais ce qui faisait mouche avec elle. Et à son regard qui s'embuait, j'étais certain d'avoir touché le point sensible. Je n'eus guère le temps d'aller plus loin et de découvrir le fond du problème, une tornade brune se dirigea sur nous, une tornade brune que je devinais être la sœur aînée de Tyler. Elle avait vaguement mentionné son existence à l'occasion, mais je n'avais jamais eu le plaisir de la rencontrer. C'était chose faite et à en juger par son regard froid lorsqu'elle s'adresse à moi, je devinais que cela aurait été plutôt un déplaisir. Je levai ma coupe de champagne dans leur direction. « Mesdemoiselles, profitez de votre soirée » avant de les voir s'éloigner. Je les suivis du regard, juste le temps de voir Tyler craquer et s'effondrer en larmes, ce qui ne m'inspira aucun remord, tandis qu'Olivia revenait vers moi. Probablement qu'elle avait du nous espionner tout au long de notre discussion pour revenir au moment où je serais seul. A présent, elle récupérait son fiancé et je laissai la vision de Tyler de côté, prêt à poursuivre ma soirée.
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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN • suck me, beautiful SUJET COMMUN • suck me, beautiful - Page 5 EmptyMer 26 Sep - 9:51

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