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we were made for each other. born to become best friends and lovers.

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MessageSujet: we were made for each other. born to become best friends and lovers. we were made for each other. born to become best friends and lovers. EmptyJeu 9 Aoû - 21:40


we're made for each other. Born to become best friends and lovers.
zachariah la tour dubois & tyler reese w.-sinclair.
Cette soirée était trop pour elle. Les tensions entre elle et Zachariah, l'apparition soudaine de Cécil, plus de visages étrangers qu'amis, elle en était même venue à se demander en début de soirée si elle ne s'était pas trompée de promotion. Ses paupières se relevèrent une dernière fois sur Zachariah, toujours en conversation avec sa soeur, avant qu'elle ne s'éclipse par une porte sur sa droite. Désert. Elle examina le grand couloir qui lui faisait face et pour la première fois, elle ressentit du soulagement, la délivrance de ne plus être épiée par les regards curieux de la génération 2012 et par les objectifs venus les révéler sur la chaîne channel 8. Mais elle fut bientôt rattrapée par les maux qui la rongeaient depuis qu'elle était sortie de son hôtel. Elle était malheureuse. Jamais elle ne s'était autant sentie à ramasser à la petite cuillère, malgré tout les durs aléas de la vie, ce dernier fléau semblait être le poids de trop qui faisait crouler une étagère pourtant solide. Gardant la paume appuyée contre un mur, elle avança lentement, à la recherche d'un coin secret où elle pourrait disparaître le temps qu'elle puisse se redonnait une contenance. Et puis il y avait Zachariah, spectateur de ce drame infini qu'elle jouait depuis Londres, un acte si long et si répétitif qu'il commençait à s'impatienter, elle en avait bien conscience. Elle avait peur de ses pensées, si il imaginait qu'elle surjouait ou si l'idée d'une fuite lui avait déjà frôlé l'esprit. Mais elle était bouclée dans cette mauvaise passe, incapable de visualiser une sortie quelconque, elle revoyait ses jours passés en clinique revenir vers elle, comme si le traumatisme n'avait jamais été enterré. Arrivée mi-couloir, elle s'empara d'une poignée métallique, l'actionnant sans succès. Fermé. Elle grimaça, collant son front contre la porte. Elle savait ce qu'il lui restait à faire, prendre rendez-vous avec un énième neurochirurgien. Comme lui avait conseillé une flopée de blouses blanches, un coup dur pouvait lui être fatal pour son traitement, son esprit avait tendance à tout décupler et un simple coup de blues pouvait se muter en une véritable dépression. Il lui conseillerait probablement de reprendre une psychothérapie. Cette idée la révolta, elle savait qu'une telle issue aurait des répercussions sur son travail et son couple, elle ne voulait pas redevenir le boulet que Zachariah portait en Russie, il n'était plus son meilleur ami maintenant, elle en aurait trop honte. Prenant une inspiration, elle chassa ses angoisses, portant le regard sur sa montre. 21h33. Elle était en retard. Ses doigts se saisirent de la fermeture de son sac et elle se mit à chercher avec calme la boîte de médicament à l'intérieur. Ses doigts se refermèrent sur un cylindre en plastique dont elle dévissa le bouchon. Le dos appuyé contre le mur, déposant deux cachés sur sa langue, elle amena sa petite bouteille d'eau à ses lèvres et prit soin d'avaler les comprimés. Impeccable. Elle n'était plus aussi nerveuse que lors de son évasion de la bibliothèque. Un bruit de pas accéléra pourtant les battements de son coeur. Elle remit rapidement son traitement dans son sac et fonça vers une autre porte, priant que celle-ci soit ouverte. Le grincement qui s'en suivit lui indiqua que la chance venait de lui faire une risette. Elle se tourna une dernière fois vers la silhouette qui apparaissait dans le couloir et l'identifia instantanément. Zachariah. Le pas arrêté sur l'embrasure de la porte, elle le regardait s'avancer vers elle comme l'on regarde s'avancer une tornade, sachant qu'il est déjà trop tard et que celle-ci est inévitable. Elle l'avait lu dans ses yeux tout à l'heure, il était arrivé à saturation et une grande discussion s'imposait, discussion qu'il avait cherché depuis qu'ils avaient passé la porte de ce médecin alors qu'elle l'avait fuit comme la peste. Il la regardait s'éteindre de jour en jour, s'isoler, se replier sur elle-même, une vision insupportable, qu'elle-même lui imposait. Elle vit dans son pas que c'était à présent fini. « Tu n'es plus avec Constance ? », commença-t-elle doucement en guise d'introduction. Malgré tout, elle essayait encore de tourner autour du pot, de retarder l'inévitable, et par conséquent de continuer à alimenter son angoisse. Elle avait peur des mots qui pouvaient être échangés ce soir, ils la tétanisaient complètement, elle avait l'impression d'être une feuille qui pourrait être entraînée dès la moindre bourrasque, si fragile, si pitoyable. « Je ne savais pas qu'il allait venir. ». Il ? Cécil bien sûr. Elle avait senti que la présence de l'ancien iota l'avait irrité, de plus il avait choisi le moment parfait pour faire irruption dans leur champ de vision, du Cécil dans toute sa splendeur. Son ton sonna comme une excuse, et pourtant, elle était fâchée. Fâchée qu'il l'ait laissée là, solitaire et complètement déstabilisée devant un couple qui rayonnait de bonheur. Le monde à l'envers, Cécil rayonnait de bonheur alors qu'elle suscitait la pitié pour les plus observateurs, ceux qui remarquaient que derrière un sourire systématique se cachait la morosité. « Mais à l'inverse, je sais que je me suis sentie minable. », poursuivit-elle, un léger tremblement dans la voix. Cécil et ses terribles envies de l'enfoncer, ça faisait des années qu'elle était son bouc émissaire, comme si il lui faisait payer à chaque rencontre le prix de la vie qu'il avait sauvé jadis. Comme à son habitude, il avait très bien réussi ce soir aussi. Elle poussa un peu plus la porte, la laissant ouverte pour que Zachariah la suive. Elle n'aborderait pas le sujet en premier, les mots ne voulaient pas se former. « J'espère que tu as passé une meilleure soirée que la mienne. ». Elle imaginait déjà ce qu'il pouvait lui rétorquer, il allait certainement lui reprocher le comportement qu'elle avait eu et que la distance qu'elle mettait entre eux l'avait affecté toute la soirée. Mais elle préférait continuer à s'enlisait, elle préférer mille fois cette solution au détriment d'une conversation sur un avenir qui ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait voulu toute sa vie. Elle préférait s'enfoncer que de s'effondrer une nouvelle fois comme elle l'avait fait dans les bras de sa soeur. Calypso. Elle en avait honte, pour le peu de fois qu'elles se voyaient, il avait fallu que des larmes roulent sur ses joues après la tempête Cécil. Elle ferma les paupière, redoutant la réponse de Zachariah.

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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: we were made for each other. born to become best friends and lovers. we were made for each other. born to become best friends and lovers. EmptyVen 10 Aoû - 21:43


❝ Oscar Wilde a dit que nous détruisons ce que l’on aime le plus. Je pense plutôt que c’est ce que l’on aime le plus qui nous détruit. ❞


Accoté auprès de ma sœur, je regardais avec bienveillance son fils qui s’amusait avec la fille de Manon, plus quelques autres enfants qui appartenaient à d’anciens étudiants. Ils se moquaient bien des retrouvailles dont les adultes étaient les acteurs principaux. Les journalistes avec leurs questions superficielles ne les intéressaient guère. Ils préféraient courir à travers la bibliothèque ce que je comprenais parfaitement bien. A leur place, j’aurai agi de la même manière. D’ailleurs, en ce moment même, j’aimerai être un enfant, jouer avec une insouciance magistrale et oublier tous les tracas. Presque malgré moi, mes yeux se portèrent sur Tyler qui s’était échappée en compagnie de Calypso après la fin de son entrevue avec son ancien petit ami. Mon attention fut attirée par Constance qui commença à bavasser pour faire joli. Elle était à peu de chose près aussi enthousiaste que moi à l’idée de devoir se farcir tous ces abrutis qui pavanaient. En plus, elle surveillait d’un coin de l’œil son fils et serraient les dents dès que le père de ce dernier ouvrait la bouche. Je n’avais pas posé de questions mais j’avais compris bien vite qu’il y avait encore une sacrée tension entre ceux que l’on surnommait il y a dix ans le duo diabolique. N’étant pas très enclin, à les voir se cracher au visage des atrocités dont eux seuls avaient le secret, je détournais les yeux pour apercevoir Tyler qui essayait de s’échapper dans une discrétion absolue. Mes sourcils se froncèrent tandis que sa chevelure blonde disparaissait. M’excusant rapidement, dans un murmure à l’oreille de Constance, je partis à sa suite pour découvrir ce qu’elle allait bien pouvoir faire en s’isolant. Un serveur me présenta avec élégance son plateau mais je l’ignorais, bien trop obnubilé par Tyler pour me préoccuper d’une coupe de champagne ou d’un amuse bouche. A mon tour, je poussais la porte pour entrer dans un monde nouveau. Exit la musique qui assourdissait les tympans des participants, bonjour le calme reposant. Le couloir était peu éclairé par rapport à la bibliothèque et mes prunelles mirent quelques secondes pour s’habituer à cette nouvelle lueur. Je la cherchais et mes pas claquèrent contre le sol. Impossible de ne pas faire une entrée remarquée, elle allait m’entendre venir des mètres à l’avance. Un grincement qui ressemblait à un couinement de souris se fit entendre et ma tête fit une rotation pour découvrir la jeune femme dans l’embrasure d’une porte. Je rêvais ou bien elle essayait de s’enfuir comme une fugitive détale dès qu’un bruit suspect survint ? Je crois qu’il était temps de parler. La grande conversation que je redoutais d’entamer depuis des semaines se profilait de seconde en seconde. Le destin venait de me donner un petit coup de pouce. Tyler et moi isolés de tout le reste. L’occasion était trop belle pour que je la laisse filer entre les doigts. Sa voix résonna contre les parois des murs du couloir et arqua un sourcil, je répondis d’une voix neutre. « Il faut croire que non, puisque je suis avec toi. » C’est à peine si je comprenais le sens de sa question. Il était évident et voyant comme le nez au milieu de la figure, que je n’étais plus avec Constance. Je ne l’avais pas caché dans ma poche. J’examinais Tyler avec minutie et reprenait avec curiosité « Pourquoi t’es-tu éloignée ? » Soupçonneux, je me demandais si elle n’avait pas souhaité s’isoler pour pouvoir se détendre ou du moins faire baisser sa nervosité. Ou bien pour retrouver un énième ex, après tout qui sait ? Je sentis que la jalousie venait sévèrement de me mordre dans mon orgueil et ma mâchoire se crispa quelque peu. Le fait qu’elle sache ou non qu’il viendrait la rejoindre durant la soirée ne me fit ni chaud ni froid. D’un revers de la main, je balayais son argumentation. Cécil était bien le cadet de mes soucis. Il se plaçait allègrement à la dernière place des sujets que j’aborderai avec Tyler. « Peu importe. » Répliquais-je un brin trop froidement peut-être tout en haussant les épaules avec négligence comme si je m’en fichais totalement. « Tu n’es pas minable, tu ne l’as jamais été et tu ne le seras jamais. Comment as-tu pu parvenir à une telle conclusion sur toi-même ? » Questionnais-je sidéré de la voir se rabaisser avec une telle force. Ma compagne n’était plus que l’ombre d’elle-même et cela me faisait mal de la voir se détruire sans avoir la possibilité de l’en empêcher. Elle se remit en route pour aller je ne sais où et bien évidemment je la suivis avec détermination dans son chemin. Hors de question de finir cette discussion ainsi. Nous n’en étions qu’aux prémices. La supposition qu’elle fit par la suite me donna l’envie de me frapper contre un mur ou alors de l’engueuler purement et simplement. Finalement, j’optais pour un soupir qui en disait long. « Une bonne soirée ? » Répétais-je d’une voix blanche. Non mais ce n’était pas possible, elle en faisait exprès. Il ne pouvait pas en être autrement. Je me stoppais net et d’un geste ferme, j’agrippais le poignet de Tyler afin qu’elle me regarde. Droit dans les yeux cette fois. Pas d’échappatoire ni d’issue de secours. Juste elle et moi, rien d’autre. Doucement ma main remonta le long de son bras pour venir se poser sur son épaule. Ma deuxième main fit le même chemin et voilà qu’une seconde après, je me retrouvais à faire peser tout le poids de ma lassitude sur ses frêles épaules qui étaient prêts à céder. Je le sentais. Néanmoins, j’avais besoin de vider mon sac. « Je n’en peux plus. Je suis épuisé. » Fatigué de toute cette mascarade qu’elle me servait depuis des semaines. Les non-dits, les faux semblants et tout ce qui s’ensuit … Maintenant on arrête et on se dit la vérité. « Notre couple s’effrite d’heures en heures tu t’en rends compte ? Tu deviens chaque jour plus déprimée que le précédent et je ne supporte plus de te regarder vivre ta déchéance sans te battre. Je ne vais pas tenir Tyler. » Finis-je par murmurer avec un fatalisme déchirant. Dernier scène de notre acte, clap de fin, tombée du rideau et adieu public. Sans le préméditer, c’est ce que vers quoi nous nous dirigions sans conteste. Pourtant, dieu seul sait à quel point je m’étais battue pour que notre couple se construise au fur et à mesure. Il faut croire que ça n’avait pas suffit. « Je sais que tu vas mal … Mais avec ou sans enfant, mes sentiments ne changeront pas. » Je venais de dire le mot à bannir de notre vocabulaire voire de notre vie. Enfant. Tyler et Zachariah n’en auront pas un rien que pour eux. Le destin était cruel mais j’avais décidé de vivre avec et de l’accepter. Tyler non. J’avais l’impression qu’elle ne pouvait plus se voir en peinture car c’était sa condition de femme qui avait été remise en cause. Comment puis-je l’aimer si elle n’arrivait plus à se souffrir ?
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MessageSujet: Re: we were made for each other. born to become best friends and lovers. we were made for each other. born to become best friends and lovers. EmptyMar 14 Aoû - 23:00


La main encore posée sur la poignée froide, elle soupira discrètement. Au son des premières intonations de Zachariah, la conversation s'annonçait amère, alors qu'elle essayait de s'installer dans la banalité, elle eut l'impression que sa question s'écrasa sur un mur de pierre comme une misérable flèche en bois. Pas de détour possible, il ne lui offrirait aucune issue cette fois-ci, aucun joker, elle n'en avait que trop eu. La mine maussade, elle haussa les épaules en guise de réponse, son éternel regard fuyant encore présent ce soir. C'était étrange comme sentiment, elle le connaissait depuis toujours, elle n'avait jamais éprouvé aucun complexe en sa compagnie, mais ce soir il l'impressionnait fortement, elle appréhendait chaque syllabe et chaque mouvement de sa part. Relevant les yeux après un moment à avoir balayer le sol du regard, elle le regarda enfin, essayant de soutenir cet échange avec difficulté. Pourquoi s'était-elle éloignée ? Fallait-il mentir, prétexter être à la recherche d'un je ne sais quoi ou d'un je ne sais qui, feindre avoir trop chaud et être partie à la conquête d'un bol d'air ? Elle pouvait bien dire tout ce qu'elle voulait, dans le fond elle savait qu'il ne serait pas dupe. « J'avais besoin de me retrouver seule un moment, loin de toute cette cohue. ». Voilà, une part de vérité. Cela faisait un moment qu'elle s'appliquait à fuir le monde, à s'épargner les efforts d'une bataille de sourires à tout va, préférant une défaite par abandon. Une capitulation que ses proches n'approuvait guère, Zachariah le premier. Encore une pathétique tentative de retarder la bombe, elle en venait à parler de Cécil, visiblement prête à aborder n'importe quels propos pour se sauver d'un sujet tabou, autrefois l'un de ses préférés, de loin le plus attendrissant. Elle baissa de nouveau les yeux au sol face au ton froid de son compagnon et n'osa même pas répliquer. De toute manière, elle n'avait rien à ajouter. Cécil était une mauvaise surprise qu'elle voulait oublier. Les paroles de Zachariah auraient pu autrefois la réconforter, mais ce soir, il en fut rien. Elle n'était pas au meilleure de sa forme et elle avait compté maquiller sa triste expression derrière la carrure de Zachariah durant toute la réunion. Quand il était parti tout à l'heure, elle avait eu l'impression d'avoir perdu tout son éclat. « C'est l'image qui m'a été renvoyée tout le long de la soirée. Je l'ai aperçu dans leur regard, j'ai pu le lire sur leurs lèvres. », souffla-t-elle avec lassitude. Quelque soit les paroles, l'attitude ne trompait pas. Elle ne voulait pas le gonfler avec le nouveau couple qui s'était présenté à eux cité en exemple, mais pour tout dire, elle avait surtout tout assimiler dans le regard ravi de Cécil, accompagné par un rictus narquois. Il avait brillé de mille feu alors qu'elle était devenue une ampoule grillée après le départ de son cavalier de la soirée, son cavalier de vie même. Inquiète que quelqu'un puisse s'aventurer dans les couloirs et les surprendre, elle passa la porte pour entrer dans une nouvelle pièce, sûrement une des dizaines de réserves que renfermait cette bibliothèque. Comme elle s'y attendait, elle l'exaspéra une nouvelle fois sans pouvoir s'en empêcher, c'était devenu un automatisme. Au fond, elle voulait qu'il en pâtisse aussi, une pensée égoïste qui la rendait un peu plus abominable. Les paupières closes, elle usait de sa dernière tentative pour s'échapper de la scène, s'imaginer ailleurs, dans un endroit un peu plus chaleureux. Le contact des doigts de Zachariah sur son poignet la firent sursauter légèrement. Surprise, elle n'avait plus d'autres choix que de le regarder. Elle n'aimait pas cette sensation sur son poignet et fut soulagée que ses mains glissent jusqu'à ses épaules, même si ces dernières s'affaissèrent sous le poids d'un La Tour Dubois éreinté. Bien sûr qu'elle se rendait compte que leur couple battait de l'aile, elle s'en rendait compte mais elle faisait parti de ces gens passifs, ce peuple spectateur qui ne lève pas le petit doigt et se contente d'observer la catastrophe d'un oeil chagriné. Elle était anesthésiée par ses angoisses. « Je voudrais aller mieux Zachariah, tellement. Pour le bien de notre couple. Je voudrais que l'on retrouve nos beaux jours mais je n'arrive pas à puiser la force pour... ». Continuer à être la Tyler souriante d'autrefois. Sa main balaya timidement l'air, chassant les paroles qui n'avaient pas été prononcées. Elle était navrée. Navrée de lui infliger un tel calvaire qu'il était bien loin de mériter, navrée d'être aussi têtue et préférer la version la plus lugubre, et enfin navrée d'être effrayée par l'avenir. Elle réalisait qu'elle ne fournissait que peu d'efforts, simplement, le dommage dont elle était la cible l'avait conduite à la punition. Quelque part, elle se sentait fautive et commençait à songer qu'elle le méritait. « Mais à l'heure actuelle, sourire et partager de vieilles anecdotes avec mes anciens copains de fac est la dernière chose que j'ai envie de faire. », soupira-elle, comme si sa phrase précédente n'avait pas été coupée par ses bons soins. Dans ce cas, pourquoi ne l'avait-elle pas dit plus tôt, avant qu'ils ne roulent leurs valises sur le sol du terminal ? Bêtement, parce qu'elle n'avait pas voulu jouer à la rabat-joie de service, ni n'avait eu le courage de s'opposer à un voyage prévu depuis des mois, prévu avant même qu'elle devienne aigrie. Quand le verdict avait été prononcé à Londres, elle s'était imaginée immédiatement une fracture au sein de leur couple. Ils avaient été tellement heureux la première fois qu'ils avaient évoqué le futur petit La Tour Dubois, elle n'avait connu plus que la joie, complètement allègre devant le sourire épanoui de son partenaire de vie. Elle se souvint de la vague d'amour qui l'avait submergé ce soir là, elle avait été happée par une euphorie intense. Cette euphorie n'était plus qu'un lointain souvenir. Elle l'avait déçu c'était évident, elle avait tué toute notion d'allégresse avec son fichu handicap. « Tu dis ça maintenant, mais rien ne prouve qu'avec le temps tu ne changes pas d'avis. », riposta-t-elle un peu plus vivement qu'elle ne l'aurait dû, peut-être. Les bras croisés contre sa poitrine, elle rompit le contact visuel, reculant d'un pas pour se décharger du poids de son compagnon. Elle aurait voulu être capable de mener une discussion calme, à coeur ouvert, mais comme elle le redoutait, elle agissait très mal, se braquant immédiatement au mot enfant. Exaspérée, elle baissa la tête vers le sol et ses mèches vinrent mettre son visage à l'abri des regards. Elle profita d'une table derrière elle pour s'y reposer, battant nerveusement les jambes dans le vide avant de les arrêter brusquement pour sa prochaine réplique. « Je sais que c'est beaucoup te demander, mais j'ai encore besoin de temps pour encaisser ce.. cette vérité. », rebaptisa-t-elle avec justesse. Comme dans le monde d'Harry Potter elle était confrontée à une chose dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom. Le temps, le seul médecin qui puisse venir à bout de ses blessures, mais également l'impitoyable bourreau qui suppliciait les liens qui les unissaient. Elle n'avait pas d'autre réponse sous la main et se demandait si c'était juste pour le retenir un peu plus longtemps. Elle n'avait pas le droit. Pas le droit de faire sous-entendre un espoir, il ne méritait pas un tel traitement. Prenant une inspiration, elle releva les prunelles vers lui, craignant les mots qu'elle était sur le point de prononcer. « Mais je préfère être honnête. Je doute que mon comportement change d'ici là. », avoua-t-elle le coeur serré. Zachariah. Il était juste à trois pas. Il lui aurait suffit de descendre de la table, le serrer dans ses bras avec douceur et se démener pour que tout les deux retrouvent le sourire. Pourtant elle resta figée sur son séant, paniquée à l'idée qu'il se retourne vers la porte et sorte à tout jamais de sa vie. Il serait sans nul doute la plus grosse perte de toute son existence.
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MessageSujet: Re: we were made for each other. born to become best friends and lovers. we were made for each other. born to become best friends and lovers. EmptyLun 27 Aoû - 16:33


32 000 :plop:


Elle était coincée. Elle n’avait plus aucun moyen de s’échapper. Et c’est bien cela qui devait l’embêter. Moi, je dois bien avouer que ce fait m’arrangeait énormément. Je n’avais pas besoin de lui courir après pour essayer de lui parler tranquillement sans que des oreilles indiscrètes viennent nous espionner. Il n’y avait personne à part nous deux. Tout bénéf’. J’avais fait preuve d’hostilité envers Tyler, et ce sans réellement le vouloir. A mon avis, les dernières semaines avaient été bien éprouvantes et finalement ce soir, je devais en quelque sorte déballer tout ce que je retenais depuis si longtemps. Vider mon sac pour me sentir plus léger et pour (pourquoi pas) repartir de bon pied. Là, mon affaire se corsait sans nul doute. Ma compagne ne paraissait pas vraiment disposée à entrer en confrontation, ni même à essayer de crever ce mal qui nous rongeait à divers degrés. Forcément quand on part aussi mal, il n’est pas aisé de rectifier le tir. D’un mouvement de tête, j’acquiesçais dans un signe de compréhension à son envie de se mettre en retrait. Il était vrai que l’ambiance n’était pas celle que j’avais imaginée non plus. Cependant, je faisais bonne figure à l’inverse de Tyler qui tirait une tronche de six pieds de long. « Tu deviens parano. » Certifiais-je totalement convaincu qu’elle fabulait concernant les autres participants à la soirée. Personne ne l’avait observé comme étant la ratée de service. Il n’y avait que Tyler pour se monter martel en tête et croire que chacun la dévisage pour mieux la ridiculiser dans son dos. Ou alors, c’était son Cécil qui lui avait inventé mille mensonges histoire de la faire mettre plus bas que terre. Cette hypothèse n’était pas à exclure. Ce type ne m’avait jamais inspiré confiance et il était bien capable de ce genre d’acte ignoble. Elle sursauta à la pression de mes doigts et immédiatement je relâchais un peu mon étreinte. Lui faire peur voire mal était bien ma dernière envie. Son constat me fit secouer la tête de dépit et mon visage reprit un masque sombre tandis que je soupirais fortement. « Pourtant cela te ferait du bien de partager tes souvenirs au lieu de ruminer et te laisser la tristesse masquer ton sourire. » Affirmais-je avec force. Et j’étais persuadé que ses anciens camarades avec qui elle avait vécu durant toutes les années université rêvaient de partager leurs vieux délires. Abasourdi par les propos qu’elle me tenait, j’étais sur le point d’exploser. Avec l’âge, j’avais réussi à dompter mon tempérament impulsif et mon mauvais caractère de La Tour Dubois mais il ne fallait pas trop me chercher parce que je savais sortir de mes gonds. Et là, en me reprochant à demi-mots que je serai capable de l’abandonner sur un coup de tête ou alors par simple envie m’irritait fortement. Qu’elle doute de moi me blessait au-delà de tout ce qu’elle pouvait imaginer. Merci bien pour la confiance qui régnait. Je m’en souviendrai à l’avenir. Sous l’effet de la colère, mes lèvres se réduisirent en une mince fente. « Tu insinues quoi ? Que je suis une girouette ? » Je voulais donner un effet agacé au son de ma voix mais tout ce que j’entendis c’est une plainte d’animal blessé au plus profond de son être. On jouait vraiment dans le mélodramatique ce soir. Anéanti par ce qu’elle pensait de moi à travers ses palabres, je lui en voulais sottement de réagir de la sorte. Quand elle recula, je ne fis aucun mouvement pour la retenir. Au contraire, je laissais mes bras retomber le long de mon buste. Signe de défaite. Il n’y avait plus rien à faire. Juste laisser le temps nous engloutir définitivement. A sa remarque suivante pourtant, je ne pus m’empêcher de relever mon visage afin que mes yeux observe attentivement ses traits au moment où elle failli prononcer le fameux mot qu’elle s’interdisait. Je crois bien que le fait de la voir à nouveau refuser me fit voir rouge. « Cette vérité comme tu dis s’appelle un bébé. Un enfant, un gamin, un bambin et j’en passe. Tu n’arrives même pas à énoncer ces simples mots et ce n’est pas le temps qui risque d’arranger ce problème. » Elle ne voudrait certainement jamais l’admettre mais je savais que j’avais raison. C’était bien là le principal. « J’aimerais que tu parles de ton mal être … A un professionnel. » Finis-je par murmurer après une minute de silence. Plus spécialement à un psychologue. M’enfin, je n’avais pas besoin de prononcer le nom du spécialiste pour que Tyler comprenne expressément où je souhaitais en venir. Cela me faisait de la peine de lui avouer que je préférais qu’elle se confie à une tiers personne mais je ne voyais pas d’autre solution possible à exploiter. Je pressentais que mon idée ne lui plairait guère mais entre ça ou la perdre définitivement … Le choix avait été rapidement fait. « Je ne suis apparemment pas celui avec qui tu veux t’entretenir. Mais je crois que si tu n’affrontes pas la réalité, tu vas te laisser sombrer de jour en jour. » Et moi, je ne serai qu’un spectateur impuissant face à une Tyler qui s’éteindrait au fil des semaines. Plutôt me couper un bras que de croiser les bras et d’attendre qu’on en finisse. Doucement, je me suis rapproché de la table où elle se tenait mais en restant à une distance respectable. Elle s’était éloignée de moi un instant auparavant alors j’imaginais qu’elle était contre le fait que je la touche. Très bien, j’obtempérais sans rechigner. « Je sais que je t’en demande beaucoup, que tu as consulté beaucoup trop de médecins au cours de ta vie mais … » Je m’arrêtais pour reprendre mon souffle et admettre ce qui me tourmentait en mon for intérieur. « Sinon, c’est fini. Je ne pourrai pas te porter éternellement à bout de bras. » Cette vérité était terrible. Elle me révulsait et me donnait envie de tomber à quatre pattes sur le sol pour vomir mes tripes. Lui dire que notre histoire se terminerait sur une note aussi tragique alors que durant des années nous avions surmonté des montagnes avec des sommets aussi hauts que celui de l’Everest. Suite à mes paroles, un goût amer envahit ma bouche et profondément dégoûté par moi-même, je baissais mes prunelles vers le sol pour ne pas avoir à la regarder. Cette fois-ci, c’est moi qui fuyais son regard.
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MessageSujet: Re: we were made for each other. born to become best friends and lovers. we were made for each other. born to become best friends and lovers. EmptyVen 31 Aoû - 13:20


Loin. Elle se sentait tellement loin de lui. Elle se rappelait encore de l'époque, pas si lointaine, où ils étaient en phase, où elle avait cette science infuse de sa personne, comme si Zachariah était son livre préféré, un livre qu'elle avait lu plus d'une vingtaine de fois. Ils se connaissaient depuis tellement longtemps. Si elle faisait le résumé de sa vie, il était sans conteste la personne avec laquelle elle avait le plus vécu, bien plus longtemps qu'avec ses soeurs ou ses parents, biologiques, adoptifs, par alliance, les trois catégories confondues. Mais maintenant elle était prise d'amnésie, comme si les phrases avaient été effacées des pages, comme si le volume ne contenait à présent plus que des pages blanches. Des pages vierges sur lesquelles elle ne savait plus quoi écrire. Dire qu'auparavant elle n'avait jamais éprouvé le besoin de réfléchir avant de lui parler, mais à cet instant, elle se torturait l'esprit avec véhémence. Et son accusation n'arrangea rien. Un instant interdite, elle eut l'impression de se trouver devant un juge qui lui hurlait sa culpabilité. Il aurait pu lui dire tu deviens folle qu'elle n'aurait pas été plus offensée, son heurt étant déjà grand. « Je préférerai. », se défendit-elle un peu sèche. Cécil avait pu lire en elle comme dans un livre ouvert et avait rapidement mit le doigt sur son tourment, l'achevant par un coup de grâce magistrale. « De toute manière, comment tu pourrais le savoir. ». Et oui, puisque tu n'étais pas là. Mais elle n'alla pas jusqu'au bout de son reproche, supposant qu'il le devinerait aisément, ou sinon tant pis, elle n'avait pas envie d'ajouter une nouvelle tension à leur liste. Son coeur s'alourdit encore au bruit du soupir de son interlocuteur, la contraignant à poser ses prunelles sur les chaussures cirées de Zachariah, passant en revue la surface brillante comme si elle portait une inscription longue à déchiffrer. « C'est plus facile à dire qu'à exécuter. », répliqua-t-elle de mauvaise foi, sans affronter son regard. Ses bras se croisant devant elle en signe d'intransigeance, elle s'aventurait sur un terrain, elle le savait, dangereux. « Je me serai mieux sentie à Londres. ». Toute seule. Terrée comme une taupe en plein hiver. « C'était une erreur de revenir ici. ». Une véritable torture de venir volontairement regarder les vies de famille auxquelles elle aspirait en direct, maintenant elle avait envie de partir, de s'en aller dans une autre vie que la sienne. Elle frissonna à l'entente de son timbre et à la blessure qu'elle décelait derrière son sourire pincé et colla son regard contre une fenêtre pour se dérober. « Non. Juste qu'il y a dix ans tu ne désirais pas les mêmes choses qu'aujourd'hui et que dans les dix prochaines tes ambitions se muteront à nouveau. », dit-elle simplement, convaincue qu'un beau jour l'envie d'avoir une progéniture se fera ressentir et qu'il serait alors piégé avec elle, incapable de répondre à son souhait. Posée sur la table, elle contemplait la distance qui les séparait, la multipliant par une centaine afin de se rapprocher de la réalité. Pourquoi en étaient-ils arrivés là ? Pourquoi avait-il fallu que ce nuage gris gâche leur ciel azur et que celui-ci ne ressentait aucunement l'envie de partir ? Elle releva ses prunelles tristes vers lui, apercevant au dernier moment que ses traits s'étaient refermés et que la colère allait d'une seconde à l'autre percer sa voix. Par réflexe, elle rentra sa tête au creux de ses épaules. Enfant, gamin, bambin, elle avait eu le droit à tous les synonymes qui lui accordèrent une gifle chacun leur tour. D'abord en colère, elle voulut lui hurler de s'en aller sur le champs postuler chez Larousse mais elle se ravisa, rattrapée par sa tristesse. « Arrête s'il te plaît. », supplia-t-elle le regard mouillé, pinçant les lèvres, seul échappatoire disponible pour ne pas se laisser submerger. « Si le temps ne peut rien y faire, alors nous sommes perdus. », reprit-elle après un moment de répit, ses yeux passant toujours le balai sur le parquet, incapables de s'aventurer vers les hauteurs. Visiblement, elle s'était précipitée en prononçant le mot "perdus", c'était sans compter la solution miracle de son cher et tendre: un psychologue. Elle ne réagit pas immédiatement, son regard s'arrêtant sur un point du sol, ses jambes cessant de gesticuler dans le vide et ses jointures virant vers le blanc à mesure que ses phalanges serraient le bord de la table. Releva une tête angoissée, son menton se hissa vers le plafond et elle sentit ses cheveux tomber en cascade jusqu'au bat de son dos. « Pas ça, par pitié. », soupira-t-elle avec force au summum de l'exaspération, le talon de sa chaussure distribuant un coup à son support. « Je n'en ai nullement envie. J'ai plus besoin d'aide maintenant, j'ai grandi, je.. ». Elle savait que l'âge n'avait aucun rapport avec un suivi psychologique mais le point qu'elle voulait souligner était sa majorité. « Je n'y suis plus obligée. ». Elle se souvenait de la duperie de Calypso qui l'avait entraînée jusqu'à l'hôpital, de son père biologique qui l'avait traînée jusqu'en Russie avec l'aide de Marc chez un vieux compère. Des calmants qu'ils lui avaient tous distribué pour pouvoir la maîtriser, comme si ils s'agissaient de pauvres bonbons. Pendant des années son existence s'était résumée à celle d'un animal en cage. Puis ce psychologue soulèverait encore d'autres problèmes, elle devrait reparler de son enfance, du départ de sa mère qui était en fait sa fausse mère, de son nouveau mariage, de la séparation avec celle qu'elle croyait être sa soeur etc, etc.. Option non concevable. Elle planta un regard féroce sur son torse, les sourcils froncés et la bouche obstinée. « Je veux m'entretenir avec personne. ». Ça avait le mérite d'être clair. Elle ne voulait pas chanter ses plaintes à qui voulait les entendre, ne pas dévoiler ce côté vulnérable qui la meurtrissait tant. Elle vit son torse se rapprochait et instantanément, baissa à nouveau la tête vers le sol, comme si son geste consistait en une barrière. Mais elle se redressa la seconde suivante, ses dents se détachant l'une de l'autre devant sa prémonition, marquant son étonnement. Elle savait que ce présage lui pendait au bout du nez depuis des semaines, mais l'entendre énoncé à voix haute était une toute autre chose. « Joli ultimatum La Tour Dubois. », lâcha-t-elle, la voix prise entre le sarcasme et la déchirure. Anéantie mais tentant misérablement de se protéger à travers l’appellation de son nom de famille glissée avec une certaine ironie. Jamais elle ne l'avait affublé ainsi. Toujours l'interpellant par multiples surnoms ou le prénom complet dans certaines circonstances. « Un cauchemar contre un cauchemar. », poursuivit-elle, secouant la tête de droite à gauche, dépitée. Elle se retrouvait piégée, emprisonnée par la conviction qu'on lui demandait de choisir l'arme de son suicide, le poignard ou le revolver. Mais elle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps, son coeur avait rapidement choisi pour elle, elle l'aimait tellement. « Tu sais que si je consulte je serai encore plus exécrable que maintenant ? », annonça-t-elle le regard plongé dans le lointain, d'une voix absente. « Ils vont m'écarter de mes fonctions. Je n'aurai plus que toi. ». Elle ferma ses paupières avec abattement. Déjà malade, elle savait qu'elle était minutieusement surveillée et qu'à la moindre anomalie on s'empresserait de l'effacer à la gomme après quelques remerciements, la contraignant à faire une pause et revenir parfaitement guérie. Mais elle ne savait même pas si elle pourrait récupérer son poste après un tel congé maladie. « Et à chaque fois que ça se passera mal, à chaque fois que le vent ne soufflera pas dans la bonne direction, je t'en tiendrais pour responsable. », poursuivit-elle sans aucune pitié. Sans situation professionnelle, sans situation familiale, à être épiée par un inconnu comme un rat de laboratoire, elle tournerait vite en rond et ses nerfs seront tout aussi rapidement mis à vif. « Je sais, c'est puérile. Mais tu peux mettre fin à tout cela maintenant. ». Son regard caressa la porte lisse. Une issue de secours qu'il pouvait emprunté immédiatement pour se sauver de la catastrophe qu'elle était. « Dans un sens ou dans un autre, je pense que tu n'as pas fini de me porter. », acheva-t-elle d'un ton lourd. Autant qu'il en ait conscience tout de suite, ils n'avaient même pas encore atteint le terrain, ils étaient aux vestiaires du désastre.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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