the great escape
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PROM BAL 2011

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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyDim 17 Juil - 16:43

Des petites amies, j’en avais eu quelques unes. Mais elles n’étaient jamais arrivées à la cheville de Rowan. Plus d’un an sans véritable relation et cela ne me dérangeait pas plus que cela. La jeune femme avait détruit trop de choses en moi pour que je puisse tout reconstruire en peu de temps. Elle m’avait pris beaucoup de choses. Ma fierté, mon cœur, mon amour, sans l’ombre d’un scrupule. Je l’avais détesté, plus d’une fois et je la détestais toujours autant. Elle, qui avait gâché deux ans de ma vie. Deux ans à me demander s’il fallait que je lui pardonne, si ma réaction envers la mort de ma sœur n’avait pas été un peu exagéré, si après tout, elle n’était pas aussi innocente que Dana. Et puis son visage en face de moi, ma rancœur, ma haine et non je ne lui pardonnerai jamais. Je ne l’oublierai sans doute jamais aussi, mais ma fierté m’empêchait de me dévoiler cette triste réalité. Un mauvais évènement pouvait en cacher un autre. Si ce passé connu avec Rowan ne s’accrochait pas autant à moi, je n’aurai jamais proposé un tel plan à Jack et nous ne nous serions probablement jamais connu à ce point. Nous n’aurions jamais joué ce jeu, je ne me serais surement jamais intéressé à elle aussi. Et pourtant, je serais passé à côté d’une très belle personne. Pas que physiquement s’entend. Plutôt sympathique et d’agréable compagnie, ce moment passé au bal avec elle ne me déplaisait pas en tout point. Si au début, l’idée de me rendre à ce stupide mal m’avait rebouté, à cet instant, dans les bras de Jack, j’en oubliais ma réticence. Notre jeu me plaisait de plus en plus, j’y prenais subitement goût. Une douce présence qui rebouchait un trou de l’absence qu’avait provoqué Rowan en moi. Une situation accommodante en somme. Quand la solitude m’emprisonnait trop, elle était là, à m’arracher à mes songes pas toujours de bonne augure. Nous passions pour le couple le plus cool de Berkeley, attirant les regards quand nous pénétrons quelque part. Elle, ancienne star, avait l’habitude d’être sous les projecteurs. Moi, les regardes des femmes sur mon physique ne me dérangeait plus. J’en souriais. Alors nous voir ensemble devaient provoquer fascination et envie sur notre passage, et je les comprenais tellement. Au lycée, mon couple avec Rowan avait souvent attiré toute sorte de jalousie. Nous étions les inséparables, les indestructibles, face à qui vous ne pouviez rien. Aujourd’hui, cette impression de couple modèle regardée par tous me revenait en pleine tête avec Jack. Oui nous étions beaux, oui nous imposions la classe. « Fais attention Cameron, à force de jouer avec le feu on s’y brûle. T’as jamais entendu parler de l’histoire d’Icare ? ». Petit avertissement de la part de ma cavalière et fausse petite amie, j’en comprenais le sous-entendu. Ne pas se prendre au jeu, ne pas tomber dans le piège. Tout cela n’était que pures balivernes et ça devait le rester jusqu’à la fin. Nous remplissions un rôle, ce mot devait s’imprégner dans nos têtes pour ne pas nous y méprendre. Chacun y mettait tellement du sien qu’il pouvait être ambiguë quelques fois de savoir si il s’agissait encore du jeu ou non. « Cet imbécile qui s’est brûlé les ailes parce qu’il est allé trop près du soleil ? Si. Mais tu n’es pas le soleil ». Petit clin d’œil. Jack allait aussi comprendre le sens de ma phrase, j’en étais certain. En attendant, nous continuions de danser ensemble, jouant encore le jeu. Peu de personnes nous prêtaient attention à ce moment-là, mais pris dans le feu de l’action, nos danses se faisaient répétitives. Il me semblait que ce fut le moment opportun pour lui sortir la question qui me brûlait alors les lèvres. Pourquoi faire tout ça ? Pourquoi accepter toute cette mascarade ? Et sa réponse me fit l’effet d’un électrochoc dans le cœur. Un sourire gêné, je soutenais son regard. Le pire était de m’avouer que petit à petit, moi aussi j’y prenais goût. J’aimais les sourires qu’elle me lançait, ses regards, sa main sur ma joue pas toujours très bien rasée, mon bras dans son dos. Tellement de gestes anodins pour un couple dont j’avais oublié le doux sentiment. « Ca me fait du bien aussi. C’est bête à dire mais quand tu me regardes, même si tes regards censés être amoureux ne le sont pas, ça me fait quelque chose, je ne saurais même pas décrire la sensation mais ça me fait du bien aussi ».

Une heure trente plus tard. Une heure à rire, boire, m’amuser avec Jack. Une heure à s’en mettre pleins le gosiers, à s’embrasser, à profiter. Une heure, c’est long, enfin non c’est court. La tête commençait à me tourner. La main sur la cuisse de Jack, j’observais alors en silence la salle qui ne désemplissait pas. Et bam, sans que je ne puisse plus rien contrôler, un subit flot de nostalgie s’empara de moi. Rowan me manquait. Je l’aimais à en crever et elle me manquait. Je n’avais pas pensé un mot de tout ce que j’avais pu lui dire lors de notre dernière rencontre. Mes mots étaient allés à l’encontre de ma pensée, je me protégeais voilà tout. Je me protégeais de l’emprise qu’elle avait sur moi et sur mon cœur. Mais là, maintenant, tout de suite, il fallait que je lui parle. L’alcool me rendait triste ce soir, mélancolique, nostalgique. Une vraie loque le Cameron. Mais une belle loque quand même. « Je reviens dans deux minutes Jack ». Et je partais à la recherche de la blonde de mon cœur. Rowan où te caches-tu ? Il fallait que je lui parle, cela en devenait urgent, comme si ma vie en dépendait, comme si la mort s’était alors subitement retrouvée à mes trousses et que le capitaine crochet voulait ma peau. Où se trouvait ma Lili la Tigresse ? La seule dont je portais les marques dans le sang et dans l’esprit. Je l’apercevais alors discutant avec quelqu’un. « Rowan, j’ai besoin de te parler ». Hop, je la choppais par le bras, sans m’excuser pour l’autre personne. De toute manière, j’en avais rien à foutre en fait. Je passerais toujours le premier dans sa vie et ça il fallait que les autres le comprennent. On ne pouvait pas rivaliser face à Camowan. Des années d’expérience et de coopération. Même si notre complicité avait flanché ces derniers temps, elle n’en restait pas moins importante pour moi, malgré tout ce que je pouvais lui déclamer haut et fort. « Rowan je t’aime. Je t’aime comme un fou tu vois et tu me manques atrocement. Ok j’ai surement été dégueulasse avec toi mais ne t’inquiètes pas, tu m’as bien rendu la pareille. Je suis toujours fou de toi, je crève de ton absence et ce soir je suis prêt à me mettre à genoux devant toi pour que tu me répondes que toi aussi tu m’aimes ». Il ne m’en fallait pas plus pour me mettre alors à genoux devant elle, la tête baissée. L’alcool articulait inconsciemment mes paroles et mon corps, sans que je ne puisse rien maitriser. « Hein réponds moi que tu m’aimes. Dis le moi je t’en supplie, j’ai besoin que tu me le.. ». Je n’eu pas le loisir de finir ma phrase car je sentais alors deux bras s’agripper à moi pour tenter de me relever. Je passais mon bras sur les épaules de Jack, ma sauveuse en posant ma tête sur son épaule, les yeux à moitié fermés. Mort pillo, j’étais complètement out à boire toute la soirée. Et en plus de ça, je venais de me ridiculiser devant Rowan et toutes les personnes présentes dans la salle. Après Drew quelques instants plus tôt dans la soirée avec sa chanson qui avait foiré, ça allait être moi le nouveau gars pathétique à déclarer sa flamme en étant bourré. Good game Cameron. La réputation allait en prendre un coup.
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyLun 18 Juil - 13:06

    J'aimais me faire voir au soirée. En même temps, entre epsilon et delta, beaucoup de points se retrouvaient. Quand je suis arrivé à Berkeley, c'était il y a déjà quatre années. C'est fou comme le temps passe. Aujourd'hui, j'avais fait un autre choix et je m'y plaisais bien. En choisisant en premier lieu les bleu foncés, je m'étais dis que je passerai de bons moments. Je pourrais assumer ma façon d'être avec les filles ou avec n'importe qui sans qu'on me le reproche. Lorsqu'on fréquente un delta se doute des conséquences. Surtout si cela va au de - là d'une relation amicale. On ne va pas se voiler la face. Ils sont les plus grands dragueurs de l'université, les beaux parleurs et surtout ceux qui évite d'avoir le moindre sentiment amoureux. Une vraie course aux jeunes femmes, plutôt que de courir avec un ballon comme le font les iotas ou encore moins caché dans leur livre comme les habitués alpha. Même si on n'est pas à cent pour cent ce qu'annonce la description de la confrérie, on peut y retrouver certains points commun dans notre personnalité. On se retrouve entre gars qui pensent la même chose. Ils voient les choses pratiquement identiquement. Alors très vite, je m'étais amusé. J'étais rarement seul. En même temps, ma compagnie était appréciable. Je savais y faire, construire une conversation sans pour autant foncer et lui dire que ce soir, c'est à mes côtés qu'elle dormira. J'ai de bonnes bases. On m'a bien éduqué et il n'est pas difficile de détourner notre but pour m'y arriver. Les aventures se collectionnaient et peu de sentiments apparaissaient. Tout me plaisait dans ce genre de vie quotidienne. Je n'avais droit à aucune prise de tête car je rentrais tard ou que je ne rentrais pas du tout. Je m'étais fait une bande d'amis très proches. Je m'éclatais follement et je ne manquais de rien. Juste qu'à ce jour.. Un beau soir, j'ai fais la connaissance d'une demoiselle particulière. Le genre de femme qu'on ne rencontre pas à chaque coin de rue. On est toujours étonné de faire de nouvelles trouvailles mais on n'est jamais au courant des conséquences qu'elle peut apporter sur notre existence. Cette belle brune a remis en cause toute mes idées, toutes mes pensées. Je pensais à elle jour et nuit. Sans exception, je ne voulais qu'elle et seulement elle. Alors je me suis remis en cause moi - même et avec les épreuves du quotidien, je m'y suis attaché sans pour autant me contrôler. Elle me faisait tourner la tête. C'est à cette époque là de mon parcours universitaire que j'ai fais le choix de quitter les deltas. Après tout, ça pourrait m'éviter un grand nombre de disputes ou d'interrogations. Je souhaitais vraiment aller de l'avant.. Elle, la première qui me chamboula au plus profond de moi - même et la seule jusqu'à aujourd'hui, elle s'appelle Vraona.

    En arrivant dans la salle de balle, j'étais loin à m'attendre à la voir. Ce n'était pas dans ses priorités de choisir une belle robe parmi une trentaine. Je la connaissais sous tous ses points après ce temps. Alors la voir à cet endroit, dans cette tenue me laissait perplexe. Peut être avait - elle finit par trouver chaussures à son pied et qu'elle avait accepté de jouer au rôle de la cavalière. Cela m'intriguait tant que je ne peux me retenir de m'approcher d'elle, de la saluer et de lui parler. La conversation allait de bon train. Elle avait toujours les mots et les réflexions qu'il fallait. « Je vais bien et comme tu peux le voir, je suis venu seul comme un grand. » Je ne suis pas du genre à me lancer des roses mais il est vrai et aussi rare de voir un jeune homme comme moi, seul et fière à ce type d'évènement. A croire que je n'étais pas comme certains. Je me prenais moins la tête. Cela n'allait pas me tuer si je venais en solitaire, rien ne disait que je repartirai comme je suis venu. Approchant la flute que je venais de voler sur le plateau d'un serveur, je le monte jusqu'à mes lèvres. Je me demandais ce qui avait pu réellement amener Vraona à sortir de chez elle si elle était venue comme moi. D'accord, j'étais curieux de voir les duos de la soirée mais aussi garder un oeil sur mes cousines qui je connaissais assez bien pour savoir qu'elles viendraient. Alors quand elle me fait part qu'elle avait eu droit à certaines invitations qu'elle avait refusé, je m'étais dis qu'elle était courageuse. Préférant venir comme une grande qu'accompagner, elle arrivait toujours à m'étonner. « Je le savais que tu ne pouvais plus te passer de moi mais de là, à venir tenter le coup car j'aurai pu venir également accompagné et pas seulement d'une jolie demoiselle. » Je lui souriais de plus belle car elle savait que ça pouvait être réel. Cependant aujourd'hui, ou plus ou moins depuis deux années, j'avais rangé mon choix des deltas pour me retrouver chez les epsilons. L'amour m'avait contaminé et je ne pouvais plus rester là, continuant d'additionner les jolies filles. Je voulais du changement, je voulais en voir encore plus. J'avais tenté le tout pour le tout avec la belle Gamma. Même si à cet instant, nous n'étions plus ce qu'on peut appeler un couple. Mais nous avions gardé un certain contact, puis comment arriver à l'oublier totalement, ça m'est carrément impossible. « Qu'est ce qui t'a tué le moral ? Tu veux qu'on aille dehors un peu prendre l'air ? »J'avais déposé ma main dans le bas de son dos. Lui souriant, elle savait toujours que j'étais là. Elle pouvait compter sur moi, malgré le passé, notre histoire et tout ce qui pouvait en découler. Vraona mérite tellement de choses que je suis encore étonné de remarquer que la roue n'a pas tourné dans son sens.
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyLun 18 Juil - 21:43

    La soirée suivait son cours, lentement mais sûrement ,et Cameron & moi continuions à danser, une de ces danses langoureuses si propres aux couples fous d’amour les premiers jours. Je pense que l’on devrait nous décerner l’oscar des meilleurs acteurs, à défaut de celui de meilleur couple, parce que je mets au défi quiconque de dire que l’on n’a pas l’air crédible. Personnellement, je m’amuse plus que prévu et je ne regrette pas que Stiyzanna m’ait bassinée pour que l’on y aille. Nos petites piques continuaient allègrement et pour une fois, je ne prenais rien mal. Ce qui était un exploit car j’étais du genre à envoyer balader quiconque avait le malheur de faire une remarque que je ne jugeais pas à mon goût. Et lui au moins ne me regardait pas avec ce regard dégoulinant de perversité rien qu’à l’idée de se dire qu’il a maté la fille avec laquelle il danse sous toutes les coutures, grâce aux photos qu’elle a eu la bonne idée de faire à 19 ans – Keyllan si tu m’entends, cette remarque t’es directement adressée, pauvre naze. « Cet imbécile qui s’est brûlé les ailes parce qu’il est allé trop près du soleil ? Si. Mais tu n’es pas le soleil ». Il me fallut quelques secondes avant de me mettre à sourire. Touché coulé. Il n’y avait pas à dire, il était plutôt doué pour la réplique, le Cameron. Au moins il n’y avait pas le risque de s’ennuyer plus de trente secondes. « En personne. Oh non, là je suis vexée Adams-Reeder ! Moi, ne pas être le soleil ? T’as vu plus rayonnante que moi dans la salle ? » Nouveau sourire moqueur. Apparemment nous entrions dans le temps des confidences. Un rayon dans lequel je n’étais pas experte et pour cause, je n’étais pas franchement du genre à m’étaler sur ma vie et mon vécu au premier inconnu passant dans le coin. Mais enfin, j’imagine que c’est un truc que les couples font, non ? Alors c’est parti, instant confidences. « Ca me fait du bien aussi. C’est bête à dire mais quand tu me regardes, même si tes regards censés être amoureux ne le sont pas, ça me fait quelque chose, je ne saurais même pas décrire la sensation mais ça me fait du bien aussi ». Ouais voilà. C’est à peu près ça que je ressens, aussi. On y prend goût, à être en couple, même pour de faux. Enfin je trouve. « Si tout le monde y trouve son compte, alors que demander de plus ! ». L’avantage des confidences, c’est que ça ne dure jamais longtemps, et ce soir ne faisait pas exception.

    Ce qui était marrant, avec les bals de promo, c’est qu’on pouvait être certains qu’il y aurait toujours quelqu’un pour s’y ridiculiser. C’est arrivé à tout Américain en ayant déjà connu un, true story. Je me rappelle que lors de ma dernière année au lycée, notre bal avait été marqué par un mec qui avait cru malin de refaire le dosage du punch façon coma éthylique. Bien entendu, dans un lycée huppé comme le mien, on ne fait pas ce genre de choses, on ne le fait qu’une fois que l’après-bal a commencé, chez quelqu’un qui a gentiment accepté de prêter, non, de sacrifier, sa maison pour notre bon plaisir. Et tous les chaperons sont aux aguets, toujours prêts à remarquer le moindre comportement suspect trop près des boissons. Ca n’avait pas manqué, sitôt qu’il avait sorti la flasque de rhum pour corser notre soirée franchement monotone, un parent d’élève l’avait choppé sur le fait, et avait jugé bon de l’humilier devant toute la salle, qui s’étouffait de rire, en lui faisant la morale. Je me rappelle que j’avais trouvé ça particulièrement dégradant pour lui, qui en deux minutes était devenu la risée de toute notre école, une histoire transmise maintenant de génération en génération, devenue presque un mythe pour pousser les gens à ne pas consommer d’alcool ni même tenter d’en amener. Personnellement, ce soir-là, j’avais fini dans un autre monde, parce que j’avais été assez maligne pour duper tout le monde et boire ma propre flasque de vodka dans les toilettes tandis que je consolais une amie qui venait de se faire larguer. En fait je n’écoutais pas vraiment, beaucoup trop ailleurs, je me contentais de la laisser noircir ma robe avec son mascara Yves Saint Laurent. Sacré bal de promo, je devais bien l’avouer. Cette anecdote n’est là que pour vous faire comprendre que ce soir ne faisait définitivement pas exception à la règle. Excepté que je n’aurais pas imaginé que ce soit mon cavalier qui se ridiculise. « Je reviens dans deux minutes Jack ». Ce genre de phrase est généralement mauvais signe. Bingo, le suivant du regard, je le vis se diriger tout droit vers une tête blonde qui m’était un peu familière. Oh non. No way. Mon cavalier ne se ridiculisera pas devant elle, pas ce soir, pas comme ça, pas devant tout le monde. Je me levai et le suivit, avec mes jambes cette fois, bien décidée à ne pas le laisser faire de connerie. Voilà, c’était ça aussi la vie de couple, même faux, on ne se laissait pas tomber, tant qu’à faire. Je l’entendis faire une déclaration pathétique de mec bourré, du genre que même dans mes pires cauchemars je ne ferais pas. Bon, il est bien mignon, le Cameron, mais tant qu’à faire s’il pouvait ne pas me ridiculiser en même temps, ça serait super sympa. Oh non, non non non, on ne se met pas à genoux, jamais. Je ne pouvais pas laisser passer ça et d’un air dépité je m’approchai de lui pour le soulever et le remettre sur ses deux jambes. Oh my, si on m’avait dit que je devrais aider mon faux petit ami à ne pas déclarer sa flamme, je ne l’aurais pas cru. « Tu m’excuses, je le récupère » fis-je à Rowan sans même me soucier trente secondes de savoir si ça ne la dérangeait pas. Portant à moitié l’ivrogne, qui en fait s’appuyait sur mon épaule, mais vu mon poids plume, me faisait vaciller, je nous arrêtai à mi-chemin. « Désolée, c’est pour ton bien ». SBAAAFFF. Woh. Ma main était imprimée en rouge sur sa figure. La baffe ? Artificielle. « Tu comprends, on est censés être ensemble et j’imagine qu’une petite amie normalement constituée prendrait assez mal le fait que son mec déclare sa flamme à une autre fille dans une salle bondée ». Ca c’était pour la forme. Avant de poursuivre. « Non mais ça va pas ?! Qu’est-ce qui t’es passé par la tête, sérieusement, pour faire une connerie pareille ? Moi je m’en fous, c’est pour toi que je dis ça, je me moque que tu fasses capoter toute notre couverture de couple, mais t’es pas obligé de te ridiculiser devant tout le monde, et surtout pas devant elle. Et de me ridiculiser par la même occasion. » Non mais c’est vrai, merde. Ma réputation aussi en prendrait un sacré coup si les rumeurs se propageaient. Et j’étais Jack, l’une des étudiantes les plus en vues du campus, autant dire que ça ne pouvait pas se laisser passer. Et puis même, question de fierté, faux couple ou non, je n’allais pas laisser mon pseudo petit ami déclarer son amour à une pimbêche qui ne le méritait probablement pas, de toute façon. « Règle numéro un, Cameron : les déclarations d’amour quand on est bourré, c’est le mauvais plan ». Une évidence que lui ne semblait pas avoir saisi. « Règle numéro deux : quand on joue au faux couple, on le joue jusqu’au bout », fis-je avant de l’embrasser presque sauvagement, histoire que tout le monde nous voit bien. Devant les regards suspicieux des autres étudiants, je lâchai d’une voix forte : « circulez, y a rien à voir ! »
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyMar 19 Juil - 14:49

    Dans cette situation pour le moins merdique, Alcide se sentait terriblement mal à l’aise. Et c’était amplement compréhensible. Dans sa précipitation pour que toute cette soirée soit parfaite, il avait invité deux jeunes femmes à se joindre à lui. Au lieu d’une. Comment avait-il pu oublier cela ? Il se rendait bien compte que ce tragique oubli le faisait passer pour un salaud, pour un connard ou même pour un vieux atteint d’un Alzheimer. C’était vrai qu’il était plutôt distrait ces temps-ci, mais là, c’était le pompon.
    Ce qui lui faisait encore plus mal, c’était de voir à quel point les deux jeunes femmes étaient belles. Elles avaient toutes les deux enfilé des tenues qui les mettaient en valeur, l’une ayant opté pour quelque chose de relativement sage – qui avait le don d’illuminer les traits finement dessinés de son visage –, l’autre ressemblant, dans sa robe rouge, à une princesse tout droit sortie d’un conte merveilleux. Van Stexhe gâchait le tableau.

    L’homme avait essayé de mettre des mots sur l’immensité de sa connerie, éveillant chez Billie une réaction qui lui avait laissé, l’espace de quelques pico-secondes, l’espoir que tout n’était pas réellement fichu pour ce bal… puisque la barmaid lui lançait en quelque sorte un défi, celui de se rattraper en faisant preuve de bon goût et d’attention… mais Eileen n’était pas de cet avis. Au grand désarroi du professeur, d’ailleurs.
    À vrai dire, il pouvait comprendre le point de vue de l’étudiante. Elle était tout à fait en droit de le regarder de haut, de le dénigrer et même de le frapper si elle en ressentait l’envie. Il en allait de même pour Billie… et, sincèrement, Alcide aurait de loin préféré se faire tabasser à coups de sacs à main plutôt que d’avoir à faire face à cette réalité qui lui semblait de plus en plus inévitable. Et, comme de juste, les paroles et les gestes de miss Dawson eurent tôt fait d’asséner le coup de grâce au minuscule petit espoir qui survivait encore en lui.
    La jeune femme s’adressa à Billie. Après avoir fusillé van Stexhe d’un regard noir et terriblement intense, elle l’ignorait complètement. Et ses propos finirent de lui faire sortir le cœur par la gorge. Visiblement, la demoiselle avait décidé de se venger de cette impardonnable distraction du quinquagénaire en passant la soirée de ce bal de promo en compagnie de miss Banks.

    Que voulez-vous… Les maladresses des uns font parfois le bonheur des autres… Alcide vit Eileen entremêler ses doigts à ceux de la barmaid, avant de pénétrer dans la salle des fêtes et d’abandonner le bouquet de roses blanches sur une chaise, comme s’il était agi d’un tas d’ordures.
    Les épaules de l’homme s’affaissèrent comme si tout le poids du monde venait de lui tomber dessus. Il pouvait encore partir, fuir cette situation et aller s’enfermer chez lui pour se morfondre, en bon ermite, tout en vidant tout ce qui, dans son loft, était un minimum alcoolisé. Au dehors, il avait aperçu la silhouette d’Emy, une très bonne amie… mais il n’alla pas la rejoindre, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Il aurait sans doute pu essayer de lui demander conseil, la supplier de lui indiquer une quelconque marche à suivre pour ne pas rester dans cette position de l’enfoiré qui manigançait des plans bizarres pour des jeunes femmes qui osaient tomber dans ses filets…
    Il finit par se glisser par l’ouverture de la porte, parce qu’il n’était pas venu pour rester tout seul dans le couloir, et repérer la tornade rouge sur la piste de danse. Les yeux baissés, l’enseignant marcha jusqu’au bar. Il n’y avait que cela à faire, de toute manière. Boire. Edward lui aurait certainement dit que ce n’était pas une solution, mais que ça faisait toujours du bien. Et ce genre de conseils, Alcide avait toujours tendance à les écouter. Surtout venant d’O’Malley.

    Tout autour de lui, il n’y avait qu’une foule d’étudiants, tous revêtus de leurs plus beaux atours, certains arborant d’énormes sourires qui semblaient occuper tout leur visage, d’autres tirant une tronche jusque par terre… Entre ces joyeux drilles et ces schtroumpfs grognons, van Stexhe avait tiré la carte du déprimé. Il prit un whisky, parce que c’était sans doute la boisson la plus à même de l’aider à ne pas craquer, et le liquide ambré lui coula rapidement dans la gorge. S’il devait passer la soirée à regarder des jeunes danser et s’amuser, autant en profiter pour s’enfiler quelques litres d’alcool ici. De toute manière, s’il n’était pas en état de rentrer, il pouvait toujours aller s’endormir sur l’un de ces énormes tapis bleus très épais de la salle de sport… ceux dans lesquels il avait toujours eu l’impression de s’enfoncer comme dans du beurre lorsqu’il pratiquait du sport avec ce genre de mobilier.

    Tournant le dos à la piste de danse, parce qu’il préférait, faut-il le dire, ne pas croiser le regard de Billie ni celui d’Eileen, le professeur grisonnant se sentait horriblement à côté de ses pompes, une fois de plus. Comment avait-il pu faire une chose pareille ? lui-même était incapable de répondre à sa propre question. Il ne se souvenait pas avoir été bourré au moment d’inviter l’une ou l’autre de ces deux jeunes femmes. Et il ne se souvenait pas non plus avoir invité volontairement deux personnes à l’accompagner. Putain, mais il avait complètement merdé et sa punition pour cette faute allait être de passer cette soirée seul avec un verre qui se vidait bien vite et ne se remplissait pas assez rapidement à son goût.
    Dans sa déréliction, le professeur évitait de croiser les regards de quiconque. Il ne regardait que son verre et ignorait complètement ce qui l’entourait. Il savait bien qu’il était plus que temps qu’il fasse attention à ces trous de mémoire, mais il s’était toujours refusé de prendre cela au sérieux jusqu’à présent. Mais là, il n’avait plus le choix. Et, à vrai dire, ça n’avait rien de rassurant de se dire cela. Surtout dans un moment pareil, surtout en étant aussi seul que possible au milieu d’une foule avec qui il estimait n’avoir, ce soir, rien en commun.

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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyLun 25 Juil - 2:03

    Je venais certainement de subir la pire humiliation de ma vie, je me demandais encore pourquoi toute cette histoire ne me faisait absolument aucun effet, dans le fond je savais que j'aurais du être blessé, pourtant je n'étais même pas capable de définir mes sentiments à cet instant précis, j'étais une coquille vide... je finissais à peine de chanter que je descendais de scène en bousculant Matthew qui me dégoûtait décidément de plus en plus, j'avais envie de lui retirer ce petit sourire narquois du visage mais je savais que si je faisais ça je ne m'aurais attiré que des ennuis étant donné tout ce qu'il savait sur mon compte, il avait été un de mes plus proches amis ! Je ne pouvais pas me permettre de risquer ma peau, perdre le droit de voir mon fils, c'était le genre de choses que je ne pouvais pas mettre en péril, pas aujourd'hui surtout que sa mère avait l'air de s'en foutre royalement, mais ça c'était encore une autre affaire !
    Je tombais nez à nez avec Reagan qui venait me voir, cette fois-ci elle ne venait pas se foutre de ma gueule comme les autres, elle m'avait défendu et maintenant était plutôt gentille, elle voulait me rassurer en disant qu'elle avait apprécié mon geste, oui bien sur, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, cela ne changerait rien au fait que je venait encore une fois de passer pour un con ! En même temps je m'en foutais royalement dans le fond, mais le fait de savoir que tout le monde allait parler sur mon dos dès le lendemain, je ne le supportait plus, j'avais eu droit a ces ragots depuis bien trop longtemps si bien que me voila prêt à envisager de quitter la fac, oui quitter Berkeley, pourquoi ne pas retourner à Harvard, mes premières amours !? C'est vrai Berkeley ne m'avais apporté que du malheur et dans le fond retrouver l'ambiance de la côte est ne me ferait peut-être pas de mal dans le fond.
    Un peu déboussolé je n'écoutais qu'à moitié ce qu'elle me disait mais j'étais un peu plus enclin a m'amuser à nouveau après cet épisode, je donnais une bise à Reagan en la remerciant puis une tape sur l'épaule de Damian que je ne verrais surement pas ce soir, il allait probablement finir avec Plum, son ex qui venait apparemment de se faire larguer assez brutalement par son mec. Décidément c'était la folie ce soir, on dirait que tout le monde s'était donné le mot pour faire de la merde et finir mal ! Enfin la routine des bals de promo, l'an dernier je me souvenais très bien que j'avais été l'attraction principale avec ma déclaration plus qu'officielle, mon dieu que j'étais idiot à l'époque, plein d'idéaux je me voyais déja marié avec une belle maison et un beau jardin en banlieue avec Fleur, nigaud que j'étais je n'avais pas vu venir le fait qu'elle finirait par me quitter tout simplement !

    Après être revenu dans la salle de bal, je me fit prendre par le bras, il s'agissait nul autre que de Rowan, ma meilleure amie depuis l'enfance, elle me faisait toujours rire dans toute situation, c'était bizarre de se dire qu'elle avait autant d'influence sur moi alors que je n'écoutais personne d'autre que moi même habituellement ! Je la regardais en souriant alors que je me mettais à danser avec elle, oubliant les regards encore fixés sur moi ! Heureusement que Ethan et Plum avaient fait leur petit cirque à côté de ça, au moins on m'avait oublié facilement et je pouvais finir la soirée comme je le voulais ! Quoique dans le fond rien ne s'était passé comme prévu, à la base je devais me contenter de parler un peu de la chanson de Reagan et ensuite passer une bonne soirée avec ma cavalière, la fille qui avait décidé de se sentir mal pile au bon moment me laissant en plan et évidemment une fois seul, je n'avais pas pu m'empêcher de faire une connerie supplémentaire !

    Tu sais si tu m'avais vu l'an dernier, tu aurais certainement préféré ce Drew là à celui que tu as vu aujourd'hui ! Je m'étais aussi ridiculisé mais au moins j'avais eu l'amour d'une fille en échange alors que là tout ce à quoi je vais avoir droit c'est des sourires moqueur ! Enfin heureusement que le fait que je sois accompagné d'une belle blonde va changer la donne je riais tandis que je lui donnais une bise sur la joue. Au fait ça arrive souvent que tu te fasse embrasser par des mecs comme ça ? Non mais faut le dire hein sinon je poste ma candidature je me jouais un peu d'elle mais cela restait bon enfant comme tout ce qu'il y avait entre nous habituellement.

    Je posais mon regard dans le sien tandis que nous nous comprenions toujours autant qu'auparavant, elle savait que tout ce que je voulais la tout de suite c'était partir, ne plus penser à tout cette histoire et oublier définitivement ce bal, cette soirée de merde pour me concentrer sur l'avenir, il fallait que je pense aux vacances ! Après tout où est ce que j'allais finir si je n'y pensais pas ? Ah mais au pire je pouvais toujours partir pour St Tropez avec Jason, lui faire visiter le coin, là où moi même j'avais grandit et vécu pendant toutes mes années de collège... il était évident que lui aussi serait directement bilingue anglais français, j'avais envisagé de l'envoyer dans une école là bas mais je ne voulais pas m'en séparer si vite, si bien que je décidais d'attendre qu'il entre au moins en primaire pour prendre cette décision !
    Alors que je m'apprêtais à prendre la main de l'alpha qui m'accompagnerai dans une soirée alcoolisée une fois rentrés à la maison, un mec sorti de nulle part vint se mettre à genoux devant elle histoire de lui déclarer sa flamme, non mais lui il avait perdu la tête, hein ! Il avait surement espéré un instant que Rowan lui accorde le moindre crédit, alors que tout ce qu'elle voulait c'était être tranquille ! Personnellement j'avais juste envie de me marrer en le voyant, ce que je fis bien vite.

    Hey mec, relève toi, pas la peine de partir dans tes délires, Rowan repart avec moi, et maintenant ! Si je peux me permettre la prochaine fois que tu veux déclarer ta flamme à une fille essaie de ne pas copier les autres, ça a peut-être marché une fois pour moi mais ensuite ça devient indécent pour les suivants, relève toi, va boire un verre et lâche nous les basques tu veux bien ? je le regardais avec un sourire sur les lèvres, qui s'élargit encore plus lorsque jack une epsilons vînt le rechercher pour le gifler. Je me fichais ouvertement de sa gueule. Okay, une bonne chose de faîtes au moins il aura compris sa douleur, franchement comment tu peux côtoyer des mecs pareils ? je regardais Rowan avec un petit sourire et une tête consternée. Okay maintenant on peut y aller ? C'est pas tout mais il y a une bouteille voire 3 ou 4 qui nous attendent et moi je ne dis jamais non tu sais bien... j'arquais un sourcil avant de la prendre par la main pour l'emmener vers la sortie tandis que les autres semblaient encore s'amuser, nous finirions la soirée à notre façon, entre potes à refaire le monde autour d'une bonne bouteille, ainsi soit-il !
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyLun 25 Juil - 2:13




    Les bals de promo, les élections de roi et reine, tout ça, ça n’avait jamais été mon truc, même au lycée. C’était des cérémonies que je trouvais bien trop niaise. Un simple concours de popularité, mais être populaire à l’école n’apporterait rien à tous ces gens plus tard. Toute cette notion ne vaut rien car elle est construite autour d’une vision bien trop superficielle des gens. Les filles canons qui couchent à droite à gauche et les mecs sportifs à la belle gueule. Les critères étaient ceux-ci, il suffisait de les remplir pour être populaire, même un débile profond pouvait être populaire, pouvait être roi du bal de promo, tant qu’il était agréable à regarder. Beaucoup me considérait comme une de ces personnes populaires, celles qui sont soit disant cools. Les gens ne me connaissaient pas et me jugeaient, j’avais une gueule qui devait bien passer, j’étais un sportif et j’étais le vice capitaine, peut être en passe d’être le nouveau capitaine de l’équipe de football suite au départ de Maxwell, alors j’étais populaire. Moi qui pensais que tous ces préjugés puérils stoppaient une fois le lycée terminé, je m’étais bien trompé. Berkeley avait décidé de continuer toutes ces mièvreries et c’était en connaissance de cause que j’étais venu à cette soirée. Je ne pouvais rien reprocher à personne, je savais pertinemment que venir à cette soirée était une bien mauvaise idée, mais j’avais, comme à mon habitude, foncé droit dans le mur sans me soucier du danger. Seulement cette soirée était encore pire que ce que j’avais imaginé, je pensais juste que j’allais me faire chier, au lieu de ça, j’assistais à des scènes plus improbables les unes que les autres. Le soleil de Californie avait dû taper sacrément fort sur le cerveau de certains pour avoir envie de se montrer de la sorte. A croire qu’il y avait un concours, concours de celui qui se mettrait le plus en avant. Ce qu’ils ignoraient tous, c’était qu’en agissant de la sorte, ils ne faisaient que se ridiculiser, et ce, devant une bonne partie de l’université. C’était ces mêmes personnes qui se plaindraient plus tard que Watch Out les affiche sur son blog. Tiens, ça aussi c’était encore une de ces pratiques lycéennes. Les gens voulaient vivre dans les séries type Gossip Girl et s’éloignaient de la réalité, c’était d’un pathétique. Mais on était en Californie, là où les apparences comptent plus que tout, là où on veut toujours être au top, ceci expliquait peut être cela, mais une chose était sûre, j’en avais plus que marre de toute cette merde. On était devenus des adultes et nous étions censés agir comme tel au lieu de rester planter dans toutes ces traditions d’adolescents pré pubères qui ont les hormones en feu.

    J’étais sorti dehors, prendre l’air, réfléchir tranquillement, me mettre à l’écart de tout ce cirque, de cette mascarade qu’était devenue cette soirée. Je n’avais pas envie de lutter, si ce qu’ils faisaient les amusaient, et bien qu’ils continuent, mais ça serait sans moi. Accoudé contre une rambarde, je contemplais les étoiles, la Grande Ourse, etc... Non je n’y connaissais rien en fait. Mais le calme qui régnait dehors m’apaisait, me permettait de faire le point tranquillement. J’avais déterré pour de bon la hache de guerre avec mon pire ennemi, le fossé qui me séparait de mon meilleur ami était de plus en plus important et allait encore s’agrandir quand il apprendrait que je m’étais tapé sa sœur. Et pour couronner le tout, la fille qui faisait battre mon cœur me trouvait puéril et m’avait récemment recalé. Bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ma vie se résumait à une succession de déceptions, seulement voilà, les déceptions provenaient de moi, je décevais tous ceux qui comptaient vraiment pour moi. Et j’avais beau dire le contraire, cela m’affectait plus que je ne voulais le laisser paraitre. J’enlevai ma veste, la posai sur la rambarde et retroussai les manches de ma chemise. Tout ce dont j’avais envie, c’était de me défouler, taper dans un sac de frappe pour faire jaillir toute cette frustration qui bouillait en moi. J’étais une bombe prête à exploser, j’avais trop encaissé sans broncher, à toujours vouloir garder la tête haute. C’est cette fierté qui faisait que j’en étais là aujourd’hui, je n’avais pas su la mettre de côté quand il fallait et je me retrouvais plus seul que jamais, à en vouloir à la Terre entière.

    C’est ce moment qu’avait choisi Reagan pour sortir dehors et venir me voir. Ce n’était pas vraiment le moment de venir me déranger, mais j’étais bien incapable de la renvoyer chier sans m’en vouloir dès la seconde qui suivait. La discussion allait peut-être se montrer explosive, peut-être pas, mais il était plus que nécessaire que nous parlions. Du moins, c’était mon avis, car la seule chose qui me motivait à rester encore à cette soirée, c’était de reconquérir le cœur de la princesse que j’avais laissé partir il y a un peu plus d’un an. Au bout de plusieurs secondes de silence, elle prit enfin la parole pour briser la glace. « J'ai toujours pensé que si quelqu'un restait à sa place dans ta vie, ce serait Drew. Faut croire que je me suis trompée, encore une fois. » Elle commençait mal, très mal. S’il y avait bien un sujet sur lequel je n’étais pas prêt de changer d’avis, c’était Drew. Je lui jetai un petit regard froid avant de refixer les étoiles, serrant la rambarde de toutes mes forces, comme pour contenir la colère qui montait en moi dès qu’on parlait de Drew. Personne ne savait ce qu’il m’avait fait endurer, tout le monde le prenait pour un saint, et le voir se faire défendre de la sorte par la fille que j’aimais me transperçait le cœur. « Il m'a raconté ce qu'il s'était passé avec Fleur. Le fait qu'il ait pété un câble parce qu'elle est partie sans prévenir tout ça. Comment tu fais pour ne pas le comprendre et pour te moquer de lui, comme tu viens de le faire ? Toi mieux que n'importe qui devrait le comprendre. » Il lui avait donc raconté ce qu’il l’arrangeait, c’était bien plus facile pour lui comme ça. Il avait donc l’intention de monter tout le monde contre moi ? S’il voulait jouer à ce petit jeu, j’irai volontiers chez les flics pour revenir sur ma déclaration de Noël. Quel fils de pute, il l’avait embobiné, elle, et maintenant elle me reprochait toute cette histoire. Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas balancer comme ça au beau milieu d’une conversation qu’il m’avait tiré dessus parce qu’il était totalement instable et méritait de se faire interner. Je ne répondais pas, je n’avais pas envie de répondre, elle cherchait des réponses. Elle allait me traiter de menteur et je ruinerai encore plus mes dernières chances de réconciliation, j’étais piégé. Je n’avais surtout pas envie de prendre le temps d’expliquer tout ça à quelqu’un qui m’avait quitté sans explication. « Je suppose que tu vas me dire que je ne sais rien, que ce ne sont pas mes affaires. Mais Drew a toujours été adorable avec moi... enfin, sauf qu'il a bu un verre en trop et qu'il met ses hormones en marche, mais peu importe... Ne t'énerve pas s'il te plait, je veux juste que tu m'aides à comprendre, après je m'en vais, c'est promis. » Elle me fixait désormais, et attendait clairement que je donne une réponse, une explication. Elle voulait probablement se réconforter, se dire qu’elle n’était pas sortie avec un connard de première. Et bien si, j’étais un vrai connard, je ne l’étais certes, pas sans raison, mais peu importe les excuses, les actes étaient là, j’étais un connard et je revendiquais les actes que j’avais commis, si c’était à refaire, je les referai tous. Je me décidais enfin à me tourner vers elle. Je la fixai droit dans les yeux, déboutonnai mon pantalon, non pas pour un striptease mais pour sortir ma chemise que je déboutonnai elle aussi. Je fis tout ceci en la regardant droit dans les yeux. Une fois ma chemise ouverte, je montrai du doigt la grosse cicatrice que j’avais à l’abdomen. « Tu voulais savoir ce qu’il m’avait fait pour que j’agisse de la sorte. Voilà, voilà ce qu’il m’a fait. Non ce n’est pas un accident, non il n’a pas cherché à s’excuser. Oui il a faillis me tuer, et oui il mérite que les pires merdes du monde lui tombent sur la gueule. Je ne te demande pas de comprendre toute cette histoire, car tout ça est bien trop compliqué. Moi-même ça me dépasse. Mais le seul fait que tu penses que je fais ça sans raison et qu’il vaut mieux que moi, montre bien le peu de confiance que tu as en moi, et le peu de crédit que tu me portes. » Je n’étais sûrement pas le mec le plus clément, j’y allais fort, après tout elle n’avait fait que poser quelques questions, mais quand il s’agissait de Drew ou de Reagan, j’avais tendance à m’emporter, alors quand les deux étaient mêlés, il était inévitable que je m’énerve. « En tout cas, tu es magnifique ce soir. » Je devais bien glisser quelques mots gentils si je voulais conserver la moindre chance avec elle, des mots qui étaient tout ce qu’il y avait de plus sincère.
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyLun 25 Juil - 12:51

    Euphorique comme pas possible, j’étais sur le point de passer une bonne soirée malgré Ethan la ventouse, mais c’était sans compter la présence de Cameron au prom bal. Son ton sec et glacial comme un vent d’hiver, je l’aurai reconnu d’entre mille. Je me raidis à son intonation, surprise qu’il participe à un évènement comme celui-ci, n’était-ce pas le genre d’évènement qui se finissait tragiquement, une belle voiture de luxe terminant dans le décor. A vrai dire, je n’y avais à peine songé au cours de la soirée, tout ce que je voyais était un simple bal d’étudiants où tout le monde surjouait et voulait finir dans le blog de watch out le lendemain, pathétique. Il suffisait juste de jeter un œil au centre de la salle pour voir les messieurs gros muscles du campus se tapaient dessus comme des forcenés. Limite un peu trop cliché, deux grands sportifs de Berkeley s’affrontant vaillamment pour l’intello de service, prochain teenage movie ? Je leur aurais sûrement rit au nez si l’alpa en question n’avait pas était Plum, je m’inquiétais un peu pour elle, une fois la nuit passait, je débarquerais à sa porte les bras chargeaient de disney tel la belle et la bête et notre film préféré en prime, deux sœurs pour un roi. Ramenée à la réalité par le souffle de Cameron au creux de mon oreille, je fus presque outrée de l’insulte qui m’était décernée. Evidemment, un garçon jouait au con et cherchait un peu d’affection pour consoler son cœur réduit en miettes, ça ne pouvait être que de ma faute, pareille qu’un aimant, j’attirais les cas sociaux désespérés. Avant qu’il ne tourne les talons, je trouvais moyen de surenchérir. « Tu n’as rien de mieux en stock ? On dirait un disque rayé. ». Ripostais-je moqueuse, l’alpha tournait tellement en boucle qu’il finirait par s’octroyer lui-même la migraine, change de disque Adams-Reeder, même les plus gros tubes de l’été deviennent lassant à force de trop d’écoute. Je l’observais traverser la salle de sa démarche chaloupée, pour une fois il ne voulait même pas me laisser le temps de répondre à ses paroles douces et mielleuses. Il se posta docilement à côté d’une jeune blonde, epsilon si je ne m’abuse, de toute évidence sa cavalière pour la soirée. Un rictus naquit sur mon joli minois, sa petite injure avait-elle pour objectif de capter mon attention et attirait mon regard curieux vers le petit couple heureux, je ne le connaissais que trop bien, si cela aurait été le grand amour fou, jamais il ne serait venu me cracher son venin. Malgré tout, voir Cameron avec une autre fille pour la première fois avait le don de me foutre mal à l’aise, j’étais tellement habituée à notre merveilleux binôme que ça m’en donnait la nausée. Je gardais tout de même un visage neutre, ne laissant rien paraître, certainement pas de la jalousie et me tournais vers Drew, un des seuls hommes digne de ce nom dans cette pièce, moins impulsif que les deux panthères rouges et moins con que le soit disant génie à l’autre bout de la salle.

    « J’en ai eu quelques échos ! Chaque année tu arrives à sortir tes jolies petites fesses du lot. ». Lui répondis-je d’un ton taquin, à lui seul il était un évènement, j’aurais mis ma main à couper que les élèves ne venaient pas juste pour regarder les têtes couronnées ou pour enflammer la piste de dance en agitant les bras en l’air comme s’ils chassaient les mouches, la plupart d’entre eux étaient avides de potins, de leurs petits yeux fouineurs, ils épiaient les moindres gestes de chacun et vu que Drew innovait chaque année, tout le monde y trouvait son compte. Ce mec était tout simplement génial, je n’aurais pas pu rêver mieux comme meilleur ami. « Raaah, ils ont du mal à résister à mon charme fou, je les comprends…Un ticket ? Mais tu sais bien que tu passes avant tout le monde papi. ». Je lui décochais un clin d’œil, tournoyant sur moi-même au rythme de la musique, comme à notre habitude, nous pouvions nous empêcher de nous vanner gentiment, notre spéciale marque de fabrique.

    Un regard et je reçus le message cinq sur cinq, Drew avait envie de mettre les voiles, même si nous avions apprécié ce petit moment à bouger nos popotins au centre de la piste, la soirée touchait à sa fin, les scandales avaient déjà implosaient, chacun avait fait parler de lui à la suite de son petit numéro et nous avions eu notre dose. Une soirée riche en émotion pour ma part, poursuivie par mes ex, ils avaient réussi à m’exaspérer au plus haut point, pourtant je les comptais sur les doigts d’une main, mais le destin avait décidé qu’ils étudieraient tous sans exception à Berkeley et que moi, l’heureuse veinarde, je croiserais leur route au quotidien. J’acquiesçais deux fois par un hochement de tête, et nous nous tournions vers la sortie, prêts à rejoindre notre home sweet home et finir notre soirée à la drewan. L’alcool ne serait pas du luxe pour oublier tout ce chaos. Alors que nous nous apprêtions à sortir dans l’obscurité de la nuit fraîche, une silhouette fendit la foule en notre direction et vint se jeter à nos pieds. Hébétée, j’écarquillais les yeux et me rendit compte avec stupeur qu’il s’agissait tout bonnement de Cameron. Avait-il perdu l’esprit ? Je compris bien vite qu’il avait fait une razzia au bar, toute animosité avait quitté son regard et le voilà le cœur léger à me chanter la sérénade. Son flot de paroles me serra le cœur, on disait souvent que l’alcool déliait les langues, sa déclaration ne me laissait pas de marbre, pour la première fois depuis deux ans, j’avais la vague impression de retrouver le Cameron dont j’étais follement tombée amoureuse. Que devais-je faire ? Le serrer dans mes bras ? Lui donner l’accolade et le conduire dans un endroit à l’abri des regards ? Encore une fois, tous les regards étaient tournés vers nous, quelques-uns s’étaient arrêtés de danser, d’autres s’approcher pour mieux entendre et certains riaient déjà de l’attitude lamentable de Cameron. Bizarrement, je joignis mon rire au leur, le cœur lacéré par une douleur aiguë, j’agissais en totale opposition à mes sentiments. Trop de monde étaient présents, je ne voulais pas me ridiculiser avec lui devant les petits yeux vicieux qui nous scrutaient et contrairement à lui, je n’étais pas ivre. Je t’aime, trois petits mots que j’avais plaisir à entendre autrefois, mais je me refusais de les prononcer devant l’assemblée générale, surtout après notre altercation de l’autre jour. Le regard triste, je le dévisageais, réfléchissant à ma réponse mais Drew me devança, la bouée dont j’avais tant besoin. Je contemplais la scène sans broncher, regardant mon ex-tout, se faire descendre magistralement par mon meilleur ami. Jack, ladite petite amie fut la bouée de Cameron, elle se précipita sur lui et le tira des sables mouvants dans lesquels il était en train de sombrer. Je la regardais vaciller sous le poids du jeune homme et une fois à l’écart, le gratifier d’une claque sonore. La bouche entrouverte, la voix de Drew me rappela à l’ordre. « Oui, il ne l’aura pas volé celle-là. Quand je le fréquentais, il était loin d’être un jeune barjot pathétique, c’est l’effet Rowan, je parade, je défile et des cœurs se brisent. ». Je répondis à son air moquer par un sourire narquois, je n’avais pas étais tendre mais Cameron n’était plus dans les parages et je devais me montrer impitoyable, prouver que la page Camowan était définitivement tournée, j’avais été assez tournée en ridicule par les garçons cette nuit. Mes propos avaient décollé la mâchoire de certains de mes camarades, je arquais un sourcil arrogant en leur attention et suivit Drew vers l’extérieur. « Et nous danserons autour d’un feu de joie, tel le fit le capitaine Jack Sparrow ! ». A présent, j’avais vraiment besoin du célèbre liquide brûlant dans mes veines, chasser le visage désespéré de Cameron qui me hantait l’esprit et oublier mon comportement pour le moins infâme. Je donnais un baiser sur la joue de Drew avant de lui murmurer « On est jamais aussi bien que chez soi. ». Nous nous dirigions vers sa voiture, après avoir fait polémique au bal, nous finirons la soirée en petit comité, comme au bon vieux temps, à rire aux éclats devant les ondes de la piscine se reflétant sur nos visages.

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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyMar 26 Juil - 17:56

I NEVER WANTED TO SEE YOU UNHAPPY ; I THOUGHT YOU'D WANT THE SAME FOR ME. Goodbye, my almost lover. Goodbye, my hopeless dream. I'm trying not to think about you. Can't you just let me be? So long, my luckless romance, my back is turned on you. I should've known you'd bring me heartache, almost lovers always do. I cannot go to the ocean. I cannot drive the streets at night. I cannot wake up in the morning without you on my mind. So you're gone and I'm haunted & I bet you are just fine. Did I make it that easy for you to walk right in and out of my life?.
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Que celui qui ait inventé le bal de promo périsse de la pire des façons en enfer. N’était-ce pas censé être la soirée parfaite pour tout le monde ? Au lycée, c’était bel et bien le cas. On invitait son amoureux et on passait une soirée sympathique à danser, à s’embrasser et à boire du punch sans alcool. Mais maintenant qu’ils étaient à l’université tout était différent n’est-ce pas ? L’année dernière elle avait passé une excellente soirée en compagnie de monsieur San Mercury, cette année elle passait la pire des soirées en compagnie d’elle-même. Comment les choses pouvaient changer aussi rapidement ? Comment la terre avait-elle pu s’écrouler sous ses pieds sans même qu’elle n’ait eu le temps de se mettre à l’abri ? Elle ne croyait pas tellement au karma ni au destin pourtant la drôle de situation dans laquelle elle se trouvait y ressemblait fortement. Il y a quelques heures de cela alors qu’elle se préparait pour se rendre à la soirée, elle était entrain de remettre en question les sentiments qu’elle éprouvait pour son petit-ami actuel. Pire encore, elle pensait être toujours amoureuse de son ex petit. Pouvait-on vraiment tirer un trait sur une histoire qui avait duré si longtemps ? Pouvait-on renier ses sentiments du jour au lendemain pour vivre une nouvelle histoire avec un autre ? Elle avait désormais la réponse à cette question. Oui, elle l’avait pu pendant quelques mois elle avait oublié Damian, comme s’il n’avait jamais fait partie intégrante de sa vie. Mais dernièrement son image et ses souvenirs passés avec lui était remontés à la surface. Elle ne pouvait plus renier leur histoire, il lui avait suffit de le revoir une fois pour péter un plomb. Elle avait été obsédée par lui depuis quelques jours et la semaine chose qu’elle avait en tête c’était de le revoir et de mettre les choses au clair avec lui. Elle se remémorait très bien ce rêve qu’elle avait fait avant de revoir Damian. Elle s’était trouvée sur le toit de l’université en compagnie des deux hommes et elle avait du faire un choix. Elle n’avait pris aucune décision et elle les avait perdu tous les deux. C’était exactement cela ce soir. Elle avait perdu Damian il y a des mois de cela, et Ethan ne voulait désormais plus d’elle ce soir pour une raison qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Il l’avait humilié en public et elle le détestait. Elle n’avait absolument pas vu venir la rupture. Il avait du décider cela sur un coup de tête sans même y réagir au préalable. Crétin, débile, abruti, connard ; un tas de noms tous plus péjoratifs les uns que les autres lui venaient en tête alors qu’elle se sentait atrocement mal. Il aurait pu l’entrainer dehors à l’écart, attendre quelques heures avant de lui cracher toutes ces paroles à la figure ou même lui envoyer un texto de rupture peu importe. Le fait est qu’il avait hurlé en plein milieu de la salle et que désormais tout le monde était au courant de la situation. Peut-être l’avait-il sur un coup de tête sous la colère, ou peut-être était-il le pire manipulateur de la planète et qu’il s’attendait à ce que tout le monde vienne la plaindre. Plum Jezabel Petrov-Versier en salope ? Qui y croirait franchement ? Elle avait toujours été irréprochable dans toutes les domaines que ce soit, elle avait un cœur en or et même si beaucoup de peau de vache faisaient partie de cette université, il était fort à parier à qu’elle ne se ferait pas cracher dessus à la sortie de ce bal.

Au contraire, alors qu’elle se trouvait désormais seule dans cette grande salle, elle voyait le visage compatissant de ses congénères alors qu’Ethan avait pris la fuite vers Reagan. Elle n’avait pas résisté. Elle avait été le voir et elle lui avait craché toutes ces atrocités à la gueule juste pour qu’elle se sente un peu mieux. Cela n’avait pas eu l’effet escompté bien au contraire, cela ne lui ressemblait pas. La douleur et son taux élevé d’alcool dans le sang la faisait paraitre tout autre. Elle se sentait mal et il avait l’air d’aller au mieux. Comment avait-il pu prétendre l’aimer alors qu’il s’affichait désormais avec une autre, un grand sourire aux lèvres ? Comment avait-il pu embrasser Rowan également ? Tout le monde la dégoutait ce soir, elle avait l’impression d’être entourée de clone des personnes qu’elle aimait. Plus personne n’agissait normalement désormais, ce bal de promo se transformait en grande mascarade et elle ne voulait plus qu’une seule chose, se cacher sous ses couvertures et pleurer jusqu’à ce qu’elle en meurt de dessèchement. Pourtant elle n’était pas encore partie, elle continuait de sourire et de faire comme si tout allait bien. Elle n’avait jamais eu le talent d’actrice de sa sœur, et on pouvait aisément regarder que ses yeux mouillés risquaient de lâcher un flot de larme d’une minute à l’autre. Elle répondit tout de même au sourire qu’Evan venait de lui envoyer au loin. Il n’y avait pas si longtemps, cette fille était encore son ennemie, encore une preuve que les relations entre humains évoluaient bien rapidement. Faisant désormais cavalière seule elle ne s’attendit pas à se retrouver en si bonne compagnie quelques minutes à peine plus tard. Damian avait laissé Reagan à Ethan alors qu’il se trouvait à présent à son coté. A peine quelques paroles échangées et elle se retrouvait à pleurer dans ses bras. Tenait-il encore assez à elle pour oublier tout ce qu’il s’était passé durant ces derniers mois et pour la consoler ? Pourtant bientôt il la quitta de nouveau et elle le laissa faire sans comprendre ce qui allait se passer sous ses yeux. Il marchait d’un pas décidé vers son ennemi et il n’était pas compliqué de comprendre ce qu’il allait se passer. Plum retint son souffle alors que pour le moment Damian ne faisait que s’adresser à lui verbalement. Il la défendait et cela lui fit chaud au cœur. Mais il était évident que le brun ne pourrait se retenir bien longtemps ainsi c’est tout naturellement que son poing vint s’écraser dans le nez d’Ethan. Plum sursauta, abasourdie. Sans même le vouloir, elle était entrain de provoquer une bagarre entre les deux hommes. Et alors qu’elle pensait aller les séparer la présidente et non moins célèbre Constance La Tour Dubois fit son entrée dans la salle. Les murmures se firent plus prenant alors qu’ils étaient évidents que les deux Iotas allaient passer un sale quart d’heure. La sanction ne se fit pas attendre, Ethan quittait le pavillon Iota et Damian fut privé d’activité sportive. La sentence de Damian n’était pas méritée, après tout peut-être qu’il avait été le premier à frapper mais il avait surtout été là pour la défendre alors qu’Ethan se contentait de l’enfoncer. Elle ne pouvait entendre clairement tout ce qui était dit à cause de la distance entre eux, mais elle avait entendu Constance parler du fait qu’il s’était mal adressé à elle. Et pendant que le petit règlement de compte continuait, Matt l’avait rejoint et lui disait que tout allait bien aller. Elle ne voyait pas vraiment comment les choses pouvaient s’arranger mais elle acquiesça tout de même de la tête alors qu’il s’éloignait déjà en direction de la Barckley. Damian, Constance, Matt la soutenait pourtant elle ne se sentait pas réellement mieux. Son ex petit ami revint finalement vers elle et elle afficha malgré tout un sourire sur son visage. Prenant le verre de vodka qu’il lui tendait, elle l’avala d’un trait malgré son état d’alcoolémie peut-être déjà un peu trop élevé. Il lui parlait d’un nouveau départ et elle était plutôt d’accord avec cela. « Je suis désolée pour ta punition. Tu ne la mérites pas. Si tu veux je pourrais essayer d’aller parler à Constance. » Elle n’écouterait certainement pas ses plaintes mais elle pouvait tout de même essayer. Après tout elle devait bien cela à son chevalier servant. Après tout le mal qu’elle lui avait fait, en dépit de tout c’était lui qui se trouvait à ses cotés ce soir alors que tous les autres étaient aux abandonnés absents. Elle ne savait pas comment lui montrer toute sa reconnaissance. Elle ne comprenait pas pourquoi il tentait tant bien que mal de faire qu’elle aille mieux. Elle avait été la pire des garces et elle ne méritait absolument pas, une once de gentillesse de sa part. « Pourquoi tu restes avec moi ce soir ? Tu devrais être le premier à me rire au nez… » Lui demanda-t-elle confuse. La réponse lui importait beaucoup parce qu’elle-même ne savait plus comment définir aujourd’hui leur relation. Damian avait du attendre la rupture Ethan/Plum comme le messie et maintenant qu’elle était là, qu’allait-il advenir de leur relation à eux ? « Et le roi et la reine de cette soirée sont… » Plas et Evan, pensa-t-elle. « Ethan Daniels et Plum Petrov-Versier. Félicitation, venez me rejoindre sur scène. » Elle regarda Damian complètement paniquée. Cette fois c’était le summum, la cerise sur le gâteau. Elle n’avait plus qu’à se poignarder avec sa couronne.

Il n’y avait aucun moyen pour elle de s’échapper étant donné que désormais tous les yeux étaient braqués sur elle, attendant patiemment qu’elle rejoigne son roi déjà monté sur scène. Elle se retourna une dernière fois vers Damian et lui murmura un « SOS » inaudible. Avant de monter très doucement les marches des escaliers qui montaient à la scène. C’était une réelle épreuve avec ses talons aguilles et ses verres d’alcools dans le sang. Bien entendu Ethan avait perdu sa galanterie et ne lui tendit pas la main pour l’aider, de toute manière elle n’aurait pas accepté la moindre aide de sa part. Se positionnant à son coté mais pas trop près non plus, elle se laissa mettre la couronne par la directrice de l’établissement. Et après quelques applaudissements, il était temps pour eux de faire un discours. Ethan ayant retrouvé sa galanterie lui fit signe de commencer, ben tiens. Elle s’approcha donc du micro et soupira dans celui-ci. Qu’est qu’elle pouvait bien dire à présent devant tous ces gens qui la dévisageaient de la tête au pied. « Vous avez fait une erreur ce soir en votant pour nous. Si çà peut vous rassurez j’en ais fais une belle aussi. » Commença-t-elle. Ils avaient tous été les témoins de leur rupture grâce à Ethan, inutile de leur mentir à présent. « Merci, je suppose » Continua-t-elle-même si elle était certaine que certains avaient voté pour eux après leur rupture juste pour que l’animation continue plus longtemps. « Cette soirée était un peu placée sous le signe de l’amour. Ca aussi c’était une erreur. J’ai toujours cru à ces conneries d’âme sœur et tout, mais je crois que cette fois c’est fini. L’amour n’est qu’une grosse connerie. Je vous souhaite une bonne soirée. » Drunky Plum et un micro ne faisait absolument pas bon ménage et alors qu’elle entreprit de descendre de la scène et de rentrer chez elle, la directrice la rattrapa par le bras. Naturellement, il fallait qu’elle écoute la connerie de discours de ce foutu Ethan. Show must go on…
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 6 EmptyDim 31 Juil - 21:13

• Each happy ending's a brand new beginning •
Je le scrutais timidement, notre dernière conversation en face à face ne s'étant pas très bien terminée et par ma faute, j'étais en mauvaise position pour exiger quoi que ce soit de lui, même un semblant de calme et de compréhension. Pour cela, je restais à une distance tout à fait raisonnable, assez proche pour qu'il puisse discerner mes mots dans le brouhaha festif, mais pas assez pour qu'on ne puisse tous les deux être embarrassés par la proximité. Je ne savais pas à quoi m'attendre en lançant la conversation, seulement il m'était impossible de rester de marbre face à ce qu'il s'était passé durant la soirée, j'étais peut-être ignorante, mais certainement pas assez docile pour laisser passer de telles actions, surtout venant de lui. Je le connaissais beaucoup plus sage, réfléchis, seulement je savais bien qu'une année était passé entre le moment où je l'avais connus comme le fond de ma poche et maintenant où j'avais l'impression que nous étions tous deux de grands inconnus l'un pour l'autre. Tout entre nous n'était que souvenir, à mon plus grand désarroi. Comprendre la situation et me mettre à jour me semblait être la meilleure solution si je voulais me remettre dans le bain étudiant et reprendre contact avec tout le monde, ne plus être une outsider. Le regard froid qu'il me jeta après mon entrée en scène me glaça le sang, je le connaissais mieux que personne et compris à cette heure que Drew était passé ennemi public numéro un. A présent je n'étais plus sur de vouloir comprendre, après tout cela n'était pas mes affaires, j'avais des ennemis dont Matthew ne voulait certainement même pas savoir le nom donc il était normal que je veuille rester dans l'ignorance quant à Drew. Ma curiosité était on ne peut plus envahissante, mais parfois j'étais assez raisonnable pour comprendre qu'il valait mieux que je me cantonne dans mon ignorance. Combler mes lacunes en matières de racontars et rumeurs n'étaient pas dans mes premiers objectifs, même si la vie de Matthew m'intéressait plus que n'importe quelle histoire. Je croisais les bras dans l'attente du dénouement final, le fixait d'un regard à la fois perçant et effrayé. Attente qui fut courte, mais sa réponse au premier abord eut le don de me déconcerter. Qu'est-ce qui lui prenait à défaire son pantalon. Je fronçais les sourcils, s'il voulait se moquer de moi et faire le coup du petit oiseau va sortir, ça n'allait pas se passer comme ça. Situation tendus, tout ce qu'il trouvait à faire c'était de défaire son pantalon, sur l'instant j'eus envie de lui balancer un « ça va je la connais déjà », s'il voulait rester dans le ton de l'humour seulement je le laissais faire déconcerter, après tout paraissait que je n'étais pas au bout de mes surprises. Pantalon, chemise, seul joe cocker et son you can leave your hat on manquait à l'appel. Je poussais un soupire, impatiente de savoir où il voulait en venir. C'est ainsi que je découvrais une marque que je ne connaissais pas, un trou cicatrisé, mais pourtant imposant en plein sur l'abdomen. Mes mains sur posèrent de part et d'autre de mon visage, je m'avançais, m'affaissais au niveau de sa cicatrice et fronçait les sourcils, écoutant d'une oreille pourtant très attentive son épique récit, épique bien que vague. Je paniquais complètement, comprenais un mot sur deux tellement mon esprit s'embrouillait dans toutes les visions que me projetait pareille situation. Drew un pseudo tueur, fail certes, mais apparemment l'intention avait été bien là. J'étais terrifié, parce que je travaillais tous les jours avec lui et que j'étais sûrement celle qui lui offrait le plus de chance d'avoir une nouvelle vie là où il avait voulu envoyer dans la tombe la seule personne qui pouvait se vanter sans modestie que je l'aimais vraiment. Plus encore, terrifié par l'idée que j'aurais pu définitivement le perdre. Je m'approchais encore un tout petit peu, posait le bout de mon index sur la dite cicatrice, timide, je touchais et aussitôt me reculais. Paraît que c'est dans ces moments-là qu'on se rend compte qu'une séparation vécut n'était rien comparé à la mort et je le vivais. Je le vivais mal à l'instant présent en réalité, tout simplement, car il m'avait été affreusement pénible de supporter son absence pendant un an, mais au fond j'étais sûr que nous nous reverrions un jour, alors l'idée qu'il ait pu ne plus être là définitivement, ça jamais. Je poussais un petit soupire d'effrois tandis que l'une de mes mains se portait sur mes lèvres, je le regardais pétrifié. Mais franchement, où est-ce que j'étais tombé, c'était quoi cette université, pire qu'un western. Instant de silence, je dirigeais mon regard vers la baie vitrée, scrutais Léonard McFendders en train de converser allègrement, comme si de rien n'était et avec ma meilleure amie Rowan par-dessus le marché. A la réflexion, lui aussi me terrifiait maintenant. Je n'allais pas demander pourquoi, tout simplement parce qu'il m'était simple de devenir que ce sujet était la corde sensible et que je ne voulais pas énerver mon ex petit ami plus encore, plus encore je n'allais pas demander comment, dans ce cas-là je choisissais l'ignorance plutôt que de me faire faire des cauchemars toute seule. Ainsi complètement égocentrique, je me focalisais sur la fin de son allocution. « Oh non, ne me sors pas tes idéaux sur la confiance et arrête de remettre la mienne en question, venant de toi c'est le comble. » Réaction à chaud, pas du tout mesurée, j'étais bouleversé par ce qu'il venait de me dévoiler, tellement que je ne me rendais plus compte. Seulement vérité pour vérité, un speech sur la confiance là où il avait été celui qui ne m'avait pas cru et fait confiance un an auparavant, un comble. Je respirais, une idiote, j'étais une idiote, il me dévoilait la tragédie de sa vie, probablement et moi je lui crachais son histoire de confiance à la figure. « Pardon, excuse moi. Si tu veux encore qu'on se remette ensemble, juste essaye d'avoir confiance, du mieux que tu peux. Mais si t'y arrive pas, alors ne dis rien parce que c'est blessant de savoir que tu penses ça.  » Je m'emportais, je m'excusais, normal. Le reste tombait sous le sens et me semblait important, si jamais il voulait encore repartir sur de bonne base, je décrétais d'une manière détournée et un peu dissimulée que j'étais déjà plus encline à la situation que la dernière fois. A lui de saisir cela au vol après.

Je m'approchais une nouvelle fois attraper les pans de sa chemise et la reboutonnait lentement, de bas en haut, tant qu'à faire. Attentionnée et minutieuse, je glissais dans le même temps quelques mots. « Pourquoi tu ne m'as pas appelé ? Si tu étais vraiment blessé, je devais le savoir » Pas du tout en fait, il ne me devait rien, je ne lui devais rien non plus, même si j'avais l'impression de lui devoir les meilleures années de ma vie, pas qu'une impression en réalité. Mais si j'avais su la nouvelle en temps voulu, j'aurais probablement tout laissé tombé et serait monté dans le premier vol, tournée et musique ou pas, je n'aurais même pas réfléchis sur l'instant et aurait accouru dans la minute. « Ma soeur est ici, si tu lui avais demandé, elle m'aurait transmis le message » vérité. Il savait qui était ma soeur, aux dernières nouvelles et aussi bizarre que cela puisse paraître, ils étaient dans la même confrérie, auquel cas même Jayan mon cousin aurait pu m'appeler, n'importe qui. Peut-être pas Drew certes, fallait pas trop en demander, mais même. Apparemment personne ne semblait croire que j'étais toujours accessible même à un millier de kilomètre. Je finissais de rattacher les boutons de sa chemise, le laissait timidement réarranger son pantalon et reçut avec flatterie son compliment. « Merci. Tu es toi aussi très élégant. » répondis-je avec un sourire franc. Je n'étais pas venue pour parler de la tragédie McFenddersienne, je pensais à l'instant qu'il aurait tout le loisirs de me la raconter si l'envie lui prenait, même si je n'étais pas très franche de ce genre de drama. J'étais là parce qu'on me l'avait demandé, pour passer une bonne soirée et a première vue Damian en passait une mauvaise aussi. Quitte à ce que l'un de nous deux passe une bonne soirée, autant mettre toutes les chances de mon côté. La remise des couronnes avaient lieux dans la pièce d'à côté et dans la plus grande ironie du sort possible, décernait Ethan et demoiselle Plum roi et reine de l'année. J'esquissais un vague sourire alors que le reste de l'assembler s'apprêtait à se lancer dans la traditionnelle danse de clôture du bal, le slow. « Viens danser avec moi » Je lui attrapais les mains et l'attirait dans l'étreinte de mes bras, les posaient sur ses épaules et le laissait me serrer dans ses bras tandis que la chanson commençait. Nous restions sur la terrasse, laissais juste la porte ouverte pour nous bercer dans la musique, histoire de ne pas nous mêler aux autres drama queen de la nuit. Passer la porte signifiait se replonger dans la complexité et les bagarres, personnellement j'étais fatigué de voir les gens se battre, mieux, je m'en fichais. « Je pensais que tu dirais non, alors je ne t'ai pas demandé si tu en avais envie. » ajoutais-je à voix basse, j'anticipais, pas tous les garçons étaient des danseurs, mais là ce n'était qu'une petite valse, un mouvement décalé à droite, un a gauche, rien de bien grandiose. « C'est très noble de ta part de ne pas avoir dénoncé Drew. » Je le fixais droit dans les yeux, je reparlais de drew même si je ne voulais pas, mais il était important que les bonnes choses soient dites, pas toutes, mais celle-là au moins. Je lui adressais un mince sourire avant de le serrer dans mes bras et pas pour faire semblant ou pour le réconforter comme la dernière fois, mais vraiment.
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