the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez

PROM BAL 2011

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyJeu 7 Juil - 5:25

DID EVERYONE SEE THAT ? BECAUSE I WILL *NOT* BE DOING IT AGAIN. Ϟ La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. FOR TONIGHT, WE DINE IN HELL !
When I close my eyes, it's you I see.

Dire qu'elle parlait vite était un euphémisme, la jeune femme débitait un tel flot de parole en si peu de temps qu'il était impressionnant de voir qu'à la fin de sa phrase elle tenait encore debout. Aucune marque de rougeur, pas essouflfée pour le moins du monde, non non elle allait parfaitement bien, moi je parlais vite, elle, elle faisait quelque chose d'incompréhensible avec sa bouche et des mots en sortaient, entre flippant et impressionnant, j'hésitais. « Je pense que ouais j'ai saisi l'essentiel, mais non tu ne sauras pas. C'est une surprise, donc ce n'est pas fait pour être divulgué et certainement pas à la personne concernée où en l'occurrence tu es cette fameuse personne. Si à la fin de la soirée toi et moi on est toujours en vie, je te montrerais. Un rêve qui devient réalité te dis je !! » Reagan semblait à présent plus détendu qu'à notre arrivée, le meilleur ennui contre la timidité c'est bien le rire et avec moi elle allait passer la soirée à rire, s'il ne fallait que ça pour lui faire oublier toutes les autres personnes autour, qu'il en soit ainsi. D'ailleurs, oublier le monde qui m'entoure m'était vivement conseillé, nombre de personnes que je ne désirais pas voir étaient présentes dans cette salle, alors si par la même occasion je pouvais les éviter et passer une bonne soirée, pourquoi pas ?! « Tsss tu parles, comment tu veux apprendre à une fille qui dès qu'elle touche un embrayage le bousille à conduire ? » Elle savait de quoi je parlais, ce que je voulais dire, elle le savait toujours, c'était bien la seule à réussir à me comprendre, entre le monde et moi elle était là à traduire chacune de mes paroles, constamment dans ma tête à exprimer ce que je n'osais dire devant tout le monde. « et j'ai peur tout seul dans le noir, mais la fiote n'est que très rarement tout seul dans le noir btw. » Ne rien prendre au premier degrés, chez nous c'était la règle d'or, celle à respecter en toute circonstance, grâce à cela nous étions bien au-dessus de toutes les engueulades qui pouvaient voir le jour dans une relation, même le second degrés c'était encore un peu trop, avec nous il fallait au moins viser le quatrième et commencer par nous comprendre ce qui n'était pas une chose facile à faire. Le choix de ma cavalière ne s'était pas fait par hasard, d'ailleurs il m'était paru comme évident qu'aucune autre personne que Reagan n'aurait pu m'accompagner à ce bal qui ressemblait de plus en plus à celui que j'avais eu avant d'entrer à la fac. Je suppose qu'ils se ressemblent tous, avec leurs lots de drames, de pleurs et de cris hystériques, le plus beau jour de notre vie d'étudiant ? La blague, le plus fatiguant surtout. Des pédales, ce n'étaient pas ce qui manquaient ici, limite la p'tite blonde aurait pu apprendre à conduire à cette soirée, « Tu crois c'est si simple, tu vas finir comme Neuville tu vas voir tu vas rien comprendre...Puis scuse moi, mais Nimbus 2000 ? Sérieusement, je t'en prie ça c'était à l'époque ou Harry c'était encore un bébé, maintenant y a mieux. Ton permis il date de la préhistoire ou bien ? » lui avais je rétorquais un grand sourire était venu s'imposer sur le devant de mon visage, je m'attendais déjà à une riposte de la jeune femme et celle-ci s'annonçait redoutable. Embarquant ma « barbie cavalière d'un soir » nous nous rendions en direction du buffet, oui oui la résolution du soir : manger sainement. Non pas question, c'était pour moi impossible à faire et j'avais bien l'intention de tout dévaliser sans faire le moindre otage. Me préparant un sandwich digne des plus grands, je m'apprêtais à l'engouffrer comme si de rien était, histoire de faire honneur à mon titre de goinfre, quand la jeune femme m'interrompais, comprenant immédiatement ce qu'elle voulait dire je tournais sur moi-même en levant le doigt, avec un "maîtresse" ça marcherait ? J'en doute. C'est pourquoi j'arrachais le verre des mains au premier passant qui avait le malheur de passer devant moi, rien n'était trop bon pour la câlineuse dresseuse. Ignorant la raison de ce soudain besoin d'alcool je n'y prêtais pour le moment aucune attention, le message lui était clair comme de l'eau de roche et je m'exécutais sans poser de question. Cependant, ma curiosité finissait par me faire défaut et de nouveau je ré-éditais mon action de tout à l'heure qui consistait à tourner sur moi-même pour très vite apercevoir Matthew en compagnie d'Alice...Tout devenait évident, la venu du jeune homme n'était pas pour arranger les choses, le défi que je m'étais moi-même lancé, et qui consistait à distraire la jeune femme, lui changer les idées, s'annonçait rude. CHALLENGE ACCEPTED !! et tout le monde le savait, impossible n'était pas les calineurs dresseurs. Faisant volte face pour de nouveau me retrouver côte à côte avec Reagan je prenais la parole avec un ton et un sourire qui se voulaient rassurants « Me dis pas que tu vas te laisser avoir aussi facilement, c'est tellement évident ! Si y a que ça nous aussi on peut le rendre jaloux, qu'un mot à dire et l'expression « câlineur dresseur » prendra tout son sens. » A la réflexion de la jeune femme je prenais également un verre d'alcool pur que j'avalais cul sec avant de reprendre la bouche à peine vide « Ouais un peu trop petit même. » Gêné plus qu'autre chose je souhaitais que tout se déroule comme prévu et que mon plus gros soucis de la soirée soit d'éviter à Reagan d'aller en prison pour le meurtre d'un certain Matthew Warrens-Crawford, c'est beau de rêver...

Je voulais à tout prix éviter des moments de gênes ou bien des situations qui me mettraient dans une mauvaise position, j'étais ici pour m'amuser ou tout du moins faire des conneries avec la blondinette, car il était inutile de nous voiler la face, si j'étais venu ici c'était uniquement pour faire de ce bal le plus grand foutoir de tous les temps en compagnie de mon acolyte préférée, j'ai nommé REAGAN !! et tout ça bien évidemment en évitant les ennuis. Ces derniers arrivaient bien vite et prenaient la forme des doigts de la jeune femme qui venait passer sa main dans mes cheveux à jouer avec mes cheveux avec qui j'avais lutté pendant une heure durant. Si cela pouvait la détendre pourquoi pas, ce n'était pas la première fois qu'elle s'adonnait à un tel passe-temps et à force j'avais pris l'habitude. Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher un « Arrête tu vas me décoiffer. » qui se voulait à présent régulier à chaque fois qu'elle effectuait ce geste dans mes cheveux. Me coiffé t-elle ou bien était l'inverse ? Peu importe, moi et mes cheveux toute une histoire, une bataille que j'avais depuis bien longtemps renoncé à gagner et pourtant je ne cessais d'essayer de prendre le dessus, mais en vain. Lorsqu'enfin elle s'arrêtait de trifouiller ma tignasse je bénissais son verre qui avait fini par se vider, la voyant se retourner je l'interpellais « Tiens pendant que tu y es remp... » une phrase que je ne pouvais pas terminer, que je n'avais pas eu l'occasion de terminer. Trop concentrer par ce qui se passait sur scène, je venais d'être coupé dans mon élan par Drew, mon colocataire et ami, qui semblerait il s'apprêtait à faire quelque chose de totalement insensée. Après la déclaration de l'année dernière je ne le pensais plus capable de rien et pourtant lorsqu'il entamait le début de sa chanson je sentais que CA, ça allait au moins être aussi pire que sa grande déclaration d'amour pour Fleur, si ce n'était plus. Abasourdi, voir même bouche bée, je restais debout, la bouche grande ouverte à contempler la scène qui portait sur ses épaules toute une année de connerie en la personne de Drew et cette chanson semblait être la consécration de toute cette année, god, please, help him...Sans une intervention divine je ne voyais pas comment il allait pouvoir se sortir de ce pétrin dans lequel il s'était lui-même fourré. Alors, oui c'était gentil, voir même mignon à en vomir, mais ce n'était certainement pas une chose à faire le jour du bal, c'était juste un suicide social. Sentant mon amie saisir mon bras je faisais de même avant d'échanger un rapide regard avec la jeune femme pour me re-concentrer sur la scène, allait-il bientôt mourir ou bien avait-il tout simplement perdu la raison ? Malgré tout Drew restait mon ami, même si à ce moment-là j'en avais un peu honte, je devais le soutenir et je m'efforçais de ne pas rire comme les trois quarts de la salle l'avait fait, je n'étais pas non plus le genre d'ami à se lever et applaudir des mains tout seul, ça c'était le genre d'ami ridicule, moi je ne riais pas, c'était déjà pas mal. Me tournant légèrement vers Reagan pour savoir ce qu'elle pensait de toute ça je prenais mon verre et le remplissais pour le finir d'une traite. Si la soirée continuait sur cette lancée et que je devais boire à chaque fois qu'un évènement inattendu se produisait, j'allais finir ivre avant minuit et ça la blondinette me l'avait interdit, je conduisais, j'étais le SAM de la soirée, v'là la tête du sam. A peine avais je finis mon verre que je me sentais tiré vers l'arrière, tournant la tête je me laissais entrainer par mon amie, mon dieu qu'elle pouvait être forte pour une si petite chose. Faisant un petit arrêt à la station Matthew j'écoutais avec un petit sourire aux lèvres ce qu'avait à lui dire la jeune femme pour ensuite de nouveau me faire trainer. Cependant, en partant j'arrivais tout de même à lâcher entre deux « Ouais mec tu crains ! » Devant Drew c'était une autre histoire, je laissais ma « barbie cavalière d'un soir » parler, fuyant le regard du delta je regardais partout sauf dans sa direction, s'ils venaient à se croiser je n'étais pas sûr de pouvoir m'empêcher de rire. Il fallait avouer que la situation actuelle était des plus hilarantes, mais je comprenais la position de Reagan et bien évidemment je me rangeais de son côté, c'était évident, ma meilleure amie je ne pouvais pas la lâcher dans des moments cruciaux comme l'était celui-ci...Une fois la crise terminée je serrais ma cavalière avant d'ajouter un dernier petit mot, avec un petit rire amusé, en direction de mon ami « Super chanson mec ! » plus focus que ça tu meurs, mais c'était pour son bien, parfois il valait mieux préserver les gens de la vérité lorsque l'on savait que cette dernière ne ferait rien d'autre que le blesser. Finalement, dans un mouvement parfaitement synchro je me retournais en harmonie avec Reagan pour faire face au reste de la foule et qu'elle ne fut pas ma surprise. Ethan embrassant à pleine bouche Rowan, fille que je ne pouvais pas blairer, et bien évidemment je ne manquais pas de remarquer que la fille dans laquelle l'autre porc fourrait sa grosse langue n'était pas Plum, déboussolé, je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer, certainement avais-je été trop distrait par le numéro de notre Drew national. « J'peux t'assurer que le premier que je vois enfoncer sa langue de cette façon dans ta bouche je le tue, littéralement hein, il ressortira de cette pièce les deux pieds en avant. » Surpris certes, ce n'était pas pour autant que je perdais le nord, je préférais savoir ma cavalière à mes côtés plutôt qu'avec un porc du genre d'Ethan Daniels, moi protecteur ? HELL YEAH et pas qu'un peu...
Après avoir reçu un bisou sur la joue de la part de Reagan je me retournais vers elle l'air un peu moins hébété, elle était en train de me jeter là nan ? Alors moi j'avais pas le droit de me débarrasser d'elle, mais par contre elle s'autorisait à m'envoyer balader de cette façon, elle doutait vraiment de rien celle là. Lui donnant une dernière étreinte je la laissais partir vers son ami qui avait fini de se donner en spectacle.

Dans un registre totalement différent, mais tout aussi jouissif je restais immobile à contempler ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. Voilà que tout ce que j'espérais depuis des moins était en train de se concrétiser sous mes yeux, Depuis le début j'avais imaginé que quand cet instant arriverait je serais le premier à crier victoire, à danser et fêter cet évènement comme il se devait, mais pourtant ce n'était pas le cas. J'étais immobile à la recherche de Plum et quand je finissais par la trouver j'apercevais une jeune femme qui semblait détruite, humilié en public et cette seule vision faisait disparaître toute once de bonheur qui aurait pu se trouver en moi à cet instant. La seule chose dont j'étais capable était de suivre du regard la rupture, je ne pouvais pas suivre les conseils de Reagn qui m'avait encouragé à aller la voir, je n'y arrivais pas, je ne savais pas quoi faire. J'avais toujours été doué pour analyser les gens, les comprendre, c'était d'ailleurs pour cela que j'excèelais dans mon domaine d'étude, et pourtant à cet instant je ne comprenais rien du tout, pour moi tout ça n'avait aucun sens, la façon de réagir d'Ethan, la rupture en elle-même n'était pas, à mon grand regret, quelque chose de prémédité. En voyant Plum infliger deux gifles au visage d'Ethan un petit sourire voyait naissance au coin des lèvres, là par contre je ne pouvais cacher une certaine joie, ce moment j'en rêvais, je l'attendais depuis tellement longtemps que malgré les circonstances je profitais un minimum de la scène. Un sourire qui très vite s'effaçait lorsque la jeune femme s'approchait petit à petit de moi bouteille à la main. La vodka, la meilleure amie de la personne qui déprime, j'étais bien placé pour le savoir et pour dire que ce n'était pas la solution à adopter, des paroles qui à cet instant auraient été l'équivalent du H de hawaii, c'est-à-dire inutile. Lorsque celle-ci arrivait à ma hauteur c'était avec peine que j'accueillais ses paroles, en voyant son visage je ne pouvais m'empêcher d'être triste pour elle, au final elle ne méritait pas d'endurer tout ça et même si je lui avais mille fois souhaité, je me rendais compte que ce n'était pas cela que je voulais pour elle. Lui retirant délicatement la bouteille de sa main je posais cette dernière sur la table la plus proche avant de serrer dans mes bras la jeune femme qui semblait être au bord des larmes. S'il fallait qu'elle pleure autant que ça soit avec quelqu'un qui puisse la comprendre, moi-même j'avais enduré tout ça seul, non pas par obligation, mais par choix, et je savais qu'affronter ceci tout seul était extrêmement dur. Tandis que j'offrais à la brunette une étreinte des plus sincères je mimais en direction de Reagan la bouche grande ouverte articulant du mieux que je le pouvais sans laisser sortir un seul son de ma bouche « HELP ME ». Je ne savais absolument pas comment gérer tout ça, le mieux que je pouvais lui offrir était de l'affection, je n'imaginais pas comment lui faire comprendre que cette peine qu'elle ressentait ne s'en irait pas du jour au lendemain et qu'il faudrait du temps pour se remettre et que ça serait au moment où elle s'y attendrait le moins qu'elle se rendra compte que la page était tournée. Est-ce que ça avait fonctionné pour moi ? Bien sûr que non, autrement je ne serais pas là à serrer dans mes bras la fille qui m'avait brisé le coeur et à qui j'étais secrètement prêt à tout lui pardonner. Après quelques minutes je laissais le visage de Plum refaire surface avant de la faire s'asseoir en ajoutant « Attends moi cinq minutes veux-tu, il y a quelque chose que je dois faire. » et voilà que je m'apprêtais à faire quelque chose qui ne me ressemblait absolument pas, mais que les circonstances exigeaient, instinctivement je sentais en moi que je devais agir ainsi. D'un pas ferme je me dirigeais vers Reagan et Ethan pour une fois arrivé à leur hauteur m'immiscer entre les deux sans aucune gêne, adressant au passage un grand sourire à la blonde je me tournais ensuite vers le iota, « Je vais faire preuve d'une grande maîtrise de moi-même en me retenant de t'en foutre une ok ? » rien que pour ça déjà il pouvait se montrer reconnaissant, « Bon déjà le fait que tu m'appelles enfoiré, ça passe moyen, mais bon passons...Tu vois aujourd'hui tu te retrouves dans la position dans laquelle j'étais ces dernières semaines et tu te sens con hein ? Ben devines quoi, tu l'ais. ». Ayant finis mon petit discours je me retournais à présent vers Reagan, affichant de nouveau un grand sourire et faisant à Ethan je m'adressais à elle à voix basse sur un ton qui se voulait des plus aimable et amicale, et son amitié la j'allais en avoir besoin, « Faut surtout pas m'en vouloir pour ce que je vais faire. » et sans même crier gare je me retournais venant écraser mon poing sur le visage d'Ethan qui suite à cela tombait à la renverse. La violence n'était pas vraiment mon truc, mais parfois elle était nécessaire, « Ouais nan en fait j'ai pas pu me retenir. Elle méritait pas que tu lui parles comme une merde, dans l'histoire c'est toi la merde, alors au sol restes y que tout le monde puisse s'essuyer sur toi. ». Rebroussant chemin je me retournais tout en continuant à marcher en arrière et parlais à voix haute en direction de Reagan toujours avec un grand sourire aux lèvres, « Dans deux heures on se retrouve au bar, faudra qu'on finisse cette discussion sur harry potter et tout le tralala, fin tu vois quoi. »[/b] Pour moi Reagan et Ethan deux choses totalement différentes, certes, c'était la meilleure amie de l'autre, mais ce n'était pas pour autant que j'allais la cataloguer et la mettre dans le même panier, bien au contraire, je savais faire la part des choses et compréhensible comme elle était j'étais persuadé qu'elle ne me tiendrait pas rigueur du geste que je venais de faire, geste qui par ailleurs était totalement justifié, et je finissais par pointer du doigt l'homme à terre [cadetblue]«Pense même pas à vouloir m'en mettre une autre, oubli pas que toi et moi on est dans la même équipe.»[/color] Me retournant de nouveau j'arrivais enfin au niveau de Plum qui n'avait pas bougé de sa place, quel soulagement c'était que de la voir toujours là, elle n'était pas parti et j'espérais que ce petit geste allait également l'apaiser. Prenant la bouteille je l'ouvrai avant de nous servir deux verres et de lui en tendre un tout en ajoutant « Maintenant je me sens d'humeur à fêter quelque chose, mais ce n'est pas ta rupture que nous allons fêter, plutôt un nouveau départ. » la peine était encore présente, mais j’allais faire de mon mieux pour qu’elle s’apaise un minimum. I whisper, "are you okay?", she nods her head with feeling. I could see the pain and I can not explain how
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyJeu 7 Juil - 11:48

Moi, gonlfé ? Of couuuuuuuuuuuuuuuuuuurse not... C'était pas être gonflé que de demander à sa cavalière le soir du bal de promo, alors qu'elle nous demande de l'aider à fermer sa robe que de lui demander un petit baiser en guise d'amuse bouches. Bon peut être que ca l'était quand on sait que je lui avais posé un lapin il y a de cela quelques jours. Mais apparemment, même si elle me trouvait gonflé, ca ne la gênait pas tant que ça. ET lorsque j'eus passer ma tête au dessus de son épaule, elle se rapprocha lentement de moi jusqu'à ce que nos lèvres se touchent, et qu'elle m'embrasse ardemment, laissant -ne serait ce que quelques secondes- nos langues danser ensemble, en guise d'aperçu de la soirée qui nous attendait. Une bonne soirée, je l'éspèrais, que l'on terminerait bien tranquillement dans ce lit qui se trouve à quelques mètres seulement de moi et auquel j'aurais pas dit non à connaître avant d'aller au bal, quitte à nous y retrouver un petit peu en retard. Mais, ce n'était pas au programme pour le moment, il faudrait que je séduise bien la jeune fille. Je me rendais bien compte que l'histoire de la robe qui se fermait pas, c'était histoire de me chauffer, elle savait très bien que mister Hermès-Cador dans une telle situation arrive pas à garder ses mains dans ses poches. Ca m'avait fait presque rire de la voir rougir lorsque j'avais posé mes mains sur ses petites fesses de cheerleader. Je pus enfin fermer sa robe, et nous étions désormais prêt à partir. Cette robe, d'ailleurs, lui allait à ravir, il fallait bien l'avouer. Elle mettait bien en valeur les attributs féminins de la iota, attributs que j'aurais sous les yeux pendant toute la soirée. C'était clair que je la désirais, que j'avais envie de lui arracher cette robe dès que nous rentrerions du bal. Mais chaque chose en son temps Keyllan, tu l'auras dans ce lit cette jolie petite blonde, don't worry. Je fis le tour de la voiture, pour lui ouvrir la portière de ma Porsche avant d'aller à ma place, celle de l'homme, celle du conducteur. Je savais que ce n'était pas une Porsche ou un beau smoking italien qui émerveillerait une fille. A Berkeley, si t'es pas un minimum pété de thune, et ben on te laisse sur le pas de la porte, buddy. Je sais plus exactement combien coûte une année d'études ici, vu que c'est papa qui paye, mais je sais que ca coûte les yeux de la tête. Une broutille pour mon père, mais plus d'une année de boulot pour un cadre, et tout une vie pour un ouvrier. C'était clair que j'étais né dans la bonne famille, je remerciais le ciel de m'avoir placé dans une fille pleine aux as, pété de thune. La salle réservé, comme chaque année, pour le bal était à un peu plus d'un kilomètre de la maison iota, mais ce n'est pas ce qui m'empêchait de rouler relativement beaucoup plus haut que la moyenne des gens normaux. Une fois arrivé, je fis le même cirque qu'en rentrant dans la voiture, en allant ouvrir la portière à ma cavalière avant de lui donner mon bras. J'avais beau être un delta, j'étais aussi un grand gentleman, c'est ce que beaucoup de gens oublient. C'est donc bras dessus bras dessous que nous rentrions dans la salle, qui était déja bien rempli à vrai dire. J'avoue que rentrer dans cette salle, avec plein de filles en robes de soirée; je n'avais pas pu m'empêcher de reluquer certaines d'entre elles. Il y a pas de mal à juste regarder, tout le monde le fait. Elle me fit signe de la suivre, tandis qu'elle disait qu'elle avait soif. Donc d'après le théorème de Keyllan, c'est qu'elle a envie de se bourrer la gueule. True story. J'allais justement lui proposer d'aller lui chercher quelque chose à boire. Dans les films, c'est ce que le mec fait. Mais tant pis. elle se servait un whisky coca; j'optais moi pour du punch. Ce soir, j'avais décidé de garder les idées claires. Il y avait Drew qui chantait une chanson, depuis l'épisode de notre mésaventure avec les chambres qu'on avait échangé et qu'on s'était donc tous les deux retrouvés à coucher avec la mauvaise fille, on était plus ou moins amis. Mais ce gars était tout de même sacrèment pathétique par moment. Il me semble que c'est la soeur de mon collocataire qui l'avait laissé là sur l'autel, le jour de leur mariage. Ca doit te casser une journée ça.. Si je m'étais mordu les doigts ou si une gifle avait remis en place ma fierté ? Euuuuuh, tu te trompes, ma biche. C'est juste que des filles que je fréquentais depuis le départ de Maxime, elle était celle que j'avais le moins envie de ne pas emmener. Mais je n'allais tout de même pas lui dire ça, j'avais envie de coucher avec elle ce soir, pas de me reprendre une gifle. Quelqu'un qui fait une erreur ne peut il pas tenter de la réparer, sans qu'il n'y ait en jeu sa fierté ou des remords mademoiselle Bentley ? Je ne pus m'empêcher de regarder de haut en bas ma cavalière d'un soir. Cette robe mettait en valeur sa poitrine, qui me donnait l'impression de ne pouvoir sortir de mon champ de vision, tandis que ses jambes me semblaient interminables. Des fines et longues jolies jambes, le rêve. Elle attrapa ma main avant d'y déposer un baiser sur le dos de celle ci, argumentant que sa main à elle ne faisait pas que gifler. Je souris un bon moment. Je m'apprêtais à embrasser la belle, lorsque je vis, un peu plus loin dans la salle, Ethan se diriger vers et embrasser Rowan; qui jusqu'à preuve du contraire était encore ma petite amie, malgré une dispute au bord du Merced Lake. Je ne pus étouffer le premier mot qui me vint à la bouche. What a basterd ! Je réfléchis un instant et me dit que le jeune homme était censé être avec la Petrov-Versier numéro deux, j'ai nommé Plum. Numéro deux, oui, parce que j'avais déja cotoyé -et bien plus encore- la numéro un, mademoiselle Manon Vraona Petrov-Versier. Intrigué par cela, et en grand curieux que j'étais, je tendait ma main à Niveane, pour qu'elle me suive vers ce côté de la pièce. C'aurait surement été beaucoup plus fun que je lui offre un long baiser comme au cinéma au lieu d'aller voir mister Daniels mais je n'arrivais pas à retenir cette curiosité. C'est comme quand je suis curieux de savoir si une fille est un bon coup, je fais tout pour enfin étancher ma soif de savoir. True story... En rejoignant ce coin de l'immense pièce, je croisais madame De Lavignères, j'ai nommé Militine, avec son mari, Aymeric, un alpha que je ne connaissais pas. Je vis qu'elle était très enceinte, et souris tout en évitant son regard. Si il y a quelques années, j'avais su qu'elle en arriverait là, je n'aurais surement pas appelé une ambulance lorsque j'avais vu qu'elle avait un bracelet d'hôpital. J'étais un petit con, un vrai salaud d'avoir fait ça. J'aimais bien les enfants donc cela me fit sourire. J'avancais toujours vers Ethan, tout en ne lâchant pas la main de ma cavalière. Lorsque j'arrivais là bas, c'est le moment qu'avait attendu la capitaine de l'équipe de Football de Berkeley pour écraser son poing sur la face d'Ethan. Damian San Mercury. Paraissait que c'était mon cousin ou un truc du genre. Holly, Caroll, Naomi et maintenant Damian. Je me perdais dans tous ces liens de parenté, j'aurais du demander un cours à Aurlanne. Daniels était tombé à la renverse, sous le coup de la violence de Damian. Même si on était pas les meilleurs potes au monde; moi et Ethan; je trouvais qu'il méritait pas ça, même si il devait y avoir une histoire derrière ça. Si ils se battaient pour mademoiselle Petrov-Versier, je ne pouvais pas vraiment leur reprocher, vu que ca m'était arrivé plusieurs fois lorsque j'étais avec elle de me battre pour Manon. Je m'approchais d'eux donc, poussant légèrement Damian lui lançant un regard teinté de désapprobation -il était appremment mon cousin, je ne pouvais pas cautionner cette violence, même si il devait avoir ses raisons- j'aidais Ethan à se relever. Il avait le nez en sang, je l'emmenais donc vers un endroit plus loin que celui ci, tout en demandant à Niveane avec mon plus beau sourire si elle pouvait me trouver des glaçons pour le nez de monsieur, et elle s'éxécuta gentiment. A vrai dire, j'avais envie de l'éloigner un peu. T'arrives toujours à te mettre dans des embrouilles pas possibles mon pote. Ca va toi ? Merde ton nez est bien amoché. Je vois dans tes yeux que t'as envie de lui rendre la pareille mais ca servira à rien, crois moi. Par contre, dis je en regardant bien que Niveane n'était pas derrière moi, t'as vraiment embrassé ma girlfriend espèce de gros crétin ? dis je en riant. Je venais d'y penser mais j'aidais un gars qui avait embrassé une fille qui selon toute vraisemblance était bien ma petite amie aux yeux de tout le monde présent dans cette salle. BASTERD.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyJeu 7 Juil - 22:16

    La salle commençait lentement mais sûrement à se remplir, les filles pavoisant au bras de leur copain slash plan cul slash meilleur ami slash mec trouvé en détresse qui fera très bien l’affaire pour la soirée. La table où Plastic l’avait, disons, installée, elle aussi se remplissait, de gens qu’Evan connaissait pas mal et d’autres qu’elle n’avait jamais vu. Ethan, Matthew, Plum, Alice. Elle se força à adresser un sourire à Plum d’ailleurs, le souvenir d’une nuit passée dans un placard à balais toujours aussi frais dans sa mémoire. Plas’ était quant à lui parti, comme prévu, chercher les boissons. Et comme prévu, la jeune femme commençait à s’ennuyer. Pourtant tout le monde y mettait du sien, lui demandant des nouvelles de ses jambes, et évitant au moins de la laisser dans son coin – on ne laisse pas Bébé dans un coin :out: - mais rien à faire, elle avait eu raison sur son pressentiment, être venue ici était une très mauvaise idée. Du regard, elle guettait le moment où peut-être ses meilleures amies feraient leur entrée dans la salle. Au moins, elle pourrait parler avec des personnes qui elles s’intéressaient réellement à sa vie et qui ne la considéreraient pas seulement comme une handicapée en béquilles. A cette pensée, elle se sentit coupable. Envers Plastic. Qui avait fait preuve d’une indulgence au-delà de toute épreuve ces derniers temps avec elle, et ce malgré un comportement qui aurait fait fuir la terre entière, mélange de rancœur, de ressentiment, d’agressivité, de colère, d’envie. Elle n’avait fait aucun effort pour se montrer un tant soit peu gentille avec lui et pourtant, il était là, quand d’autres auraient pris la poudre d’escampette depuis bien longtemps. Lâchant un soupir, elle tenta d’étirer ses jambes toujours fragiles en attendant que son petit ami revienne avec les précieux sésames alcoolisés. Evan ne cessait de lancer des coups d’œil en direction de la porte. William n’était pas censé venir. Pas qu’elle sache. Il fallait bien quelqu’un pour garder Andréa et qui plus est, il n’avait probablement pas de cavalières, même si elles ne devaient pas manquer. Elle aurait bien aimé le voir. Ils ne faisaient que se croiser depuis des semaines et avec son humeur massacrante ce n’était peut-être pas plus mal, parce qu’elle l’aurait envoyé dans ses vingt-deux, et avec tout ce qu’elle avait pu lui balancer niveau horreurs au cours des six derniers mois, depuis son retour en fait, il ne méritait pas qu’elle s’acharne autant. Une fois encore, un amer sentiment de culpabilité l’envahit. Elle était au bal avec probablement le meilleur petit ami qu’une fille puisse honnêtement espérer et elle trouvait le moyen de penser à son ex, de vouloir le voir, passer du temps avec lui. Désespérante.

    Elle fut distraite par un semblant de dispute entre Ethan et Plum. Elle eut envie de leur dire que c’était bien fait, après tout, deux crétins comme eux se méritaient bien, mais elle s’abstint. En fait elle avait décidé de s’abstenir de toute remarque à caractère insultant, pour le bien de tout le monde, car si elle commençait à dire ce qu’elle pensait de chaque personne présente ici, elle n’aurait bientôt plus personne avec elle. Ils semblaient se disputer à propos… de l’ex de Plum, si Evan comprenait bien. Et du fait qu’il ait fait son entrée au bras de Reagan. Une histoire presque aussi tordue que la sienne. D’ailleurs en parlant de ça, Plastic venait de faire son retour, deux gobelets de punch qu’il devait avoir corsé dans les mains. Le remerciant d’un sourire, elle but une gorgée, puis deux, puis trois, sentant la chaleur que lui procurait l’alcool envahir tout son corps. Elle ne comprit pas vraiment ce qui se passait, mais quelqu’un semblait s’être décidé à chanter. En tournant la tête, elle découvrit… Drew. Oh non, il avait décidé de s’humilier publiquement à chaque bal de promo ou bien ? Elle avait encore en mémoire le souvenir de sa déclaration d’amour « officielle » à Fleur l’année précédente, quelques minutes seulement avant que ses contractions ne se déclenchent, la condamnant à partir de là en ambulance, sans jamais avoir su le fin mot de l’histoire de la déclaration, qui était toutefois restée dans les annales. Elle lui jeta un regard mauvais, même s’il semblait bien trop absorbé dans sa chanson pour ne l’avoir ne serait-ce que vue. Elle n’avait pas oublié l’état dans lequel s’était trouvée Fleur après l’annulation de leur presque mariage. D’ailleurs elle n’était pas la seule à lui adresser un regard méprisant, à en juger par Matthew. Elle avait vaguement cru comprendre que leur amitié était définitivement révolue mais n’avait pas franchement cherché à savoir pourquoi. Tout ce qu’elle vit, ce fut le Iota et son petit ami se lever et disparaître de la salle. Quelques secondes plus tard, tout le monde éclatait de rire. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre pourquoi, en voyant des images plutôt hors de propos derrière Drew. Elle n’était pas forcément douée pour les raisonnements, mais cette fois-ci, la suite semblait assez logique, devinez qui était derrière tout ça. Plastic et Matthew revinrent tout sourire et la Sigma ne put s’empêcher de rouler des yeux. Les deux semblaient fiers comme des coqs en pâtes et la jeune femme ne put s’empêcher d’être exaspérée par leur immaturité. En même temps, un rien l’exaspérait, alors à la limite ça ne surprenait personne. Autant dire qu’elle eut du mal à trouver mignon cette façon qu’il avait de passer d’un sujet à un autre en lui prenant les mains pour lui faire une mini déclaration en bonne et due forme. « Ca me fait vraiment plaisir d’être avec toi au bal, Evan. J’en rêvais déjà l’année passée, et je me doute que pour toi il n’y a aucune comparaison à faire entre le précédent bal et celui-ci, avec la naissance d’Andréa, et tout, mais pour moi, aujourd’hui c’est magique. Bien mieux que l’an passé. Et c’est grace à toi. » Plastic qui lui faisait des déclarations, c’était quelque chose auquel elle avait du mal à s’habituer. Ca la mettait mal à l’aise, même. Peut-être parce qu’elle était elle-même incapable de lui retourner les mêmes sentiments ou de lui dire quelque chose d’au moins moitié aussi mignon que ce qu’il venait de lui dire. Alors elle se contentait d’un sourire, la plupart du temps, voire d’un banal moi aussi, qui n’avait pas la même saveur que des mots réellement pensés. Mais cette fois-ci, elle ne pouvait probablement pas y échapper, aussi elle tenta une réponse qui puisse le satisfaire sans toutefois trop se mouiller. « Rien à voir avec le bal précédent non c’est sûr ». En même temps il lui aurait été difficile d’accoucher une deuxième fois à un an d’intervalle. « Ca me fait plaisir aussi. » Nouveau sourire. Allez, avec un peu de chance il n’y verrait que du feu. L’avantage de sa situation, c’était qu’étant incapable de faire preuve de bonne volonté ou d’optimisme, Plastic mettrait probablement ça sur le compte de sa mauvaise humeur quotidienne. Ce qui l’arrangeait beaucoup, à vrai dire, et lui évitait de se poser les vraies questions, comme pourquoi continuait-elle à tourner la tête chaque fois que quelqu’un entrait dans la pièce avec un pincement au cœur en constatant que ce n’était pas Evan. Cherchant quelque chose pour s’occuper, elle finit son verre de punch avant de le tendre à l’Oméga. « Dis, ça t’embêterait de m’en rechercher un ? S’il te plaît ? » Au moins, il y avait un s’il te plaît à la fin, ce qui représentait une certaine amélioration comparée à d’habitude. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle se dit que si d’ici une heure elle n’était pas plus enjouée que là tout de suite, elle trouverait un prétexte pour rentrer, quitte à laisser son petit ami ici, si lui s’éclatait. Ce qui semblait plutôt probable, comme perspective. Non, décidément, elle finissait par vraiment penser qu’ils n’avaient rien en commun. Nouveau sentiment de culpabilité. Aussitôt masqué par le sentiment qu’elle n’y pouvait rien si elle n’arrivait pas à tomber amoureuse de lui. C’était peut-être juste qu’ils… n’étaient vraiment pas faits pour être ensemble. Une idée qui s’insinuait lentement mais sûrement dans son esprit, et qui n’était du ni à ses béquilles ni au peu d’alcool qu’elle venait de boire.

Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyVen 8 Juil - 3:50

PROM BAL 2011 - Page 4 Tumblr_llgorrryG71qh91jxo1_500
Help need a man now show me your fangs
TAKE A BITE OF MY BAD GIRL MEAT, TAKE A BIT OF ME «.Don’t be scared, I’ve done this before. Show me your Teeth. Don’t want no money, that shit’s is ugly. Just want your sex. Take a bit of my bad girl meat. Show me your teeth, let me see your mean. Got no direction, just got my vamp. [...] Just tell me when it’s alright, tell me something that’ll change me. I’m gonna love you with my hands tied.»
Teeth by Lady Gaga
Got no religion, Got no salvation
▬ lady • teeth;;
Je n'avais aucunement l'intention de me rendre au bal de promo cette année, le souvenir de l'an dernier étant bien trop jouissif pour qu'il ne soit écrasé par le probablement décevant bal de promo 2011. Après tout le programme était décevant, choisir de nominer de vrais couples bien niais bien cucul à la place de sélectionner les têtes de listes de l'université relevait de la grande déception. Dans tous les cas, aucun couple ne me plaisait réellement dans la liste proposée et si tant est que je ne m'y rende, j'aurais probablement passé la soirée à attendre que mon cavalier italien et moi-même soyons enfin libre de quitter les lieux. Soirée passée inutilement, n'étant pas du genre à perdre mon temps pour des balivernes, autant l'optimiser en profitant des délicieuses courbes corporelles de mon colocataire. Je goûtais les spécialités italienne, toutes les sortes de spécialités italiennes en réalité, sens propre et sens figuré, qu'Augusto Pelizza Da Volpedo me préparait et je ne lésinais pas sur la façon de le remercier, tout dans la finesse française. Notre collocation était de loin la chose la plus délicieuse que je vivais ces derniers temps et bien que nous ayons déjà vécu ensemble auparavant dans une plus grande maison, avec d'autres personnes, ce n'était rien comparé au fait que nous n'étions désormais plus que deux. A seulement deux tout prenait une autre dimension, surtout dans la mesure où nous n'avions pas à nous habiller pour rester à la maison, jouer à chat perché version nudiste était entre nous une institution et c'était bien là le seul jeu à laquelle j'adorais me faire perdante. Par ailleurs, ce soir j'étais d'humeur à jouer avec Augusto, non pas à faire semblant de danser pour être rapidement rentré au bercail avec Gusto. Vêtu de seulement des sous-vêtements et d'un peignoir de satin pourpre, j'attendais avec impatiente que mon colocataire ne daigne sortir de la salle de bain, avec un assortiment de lingerie noire, impossible qu'il ne refuse mon offre d'activité nocturne. Seulement, car ces temps-ci dès que je prévoyais quelque chose, il y avait toujours un mais, j'entendis mon téléphoner sonner dans la poche de mon pantalon laissé sur une chaise dans un coin de ma chambre. Je fonçais l'attraper, espérant ne pas louper le coche avec l'italien et surtout ne pas le louper pour un texto inutile. Saisie de curiosité, je remarquais un nouveau poste de notre chère Watch Out, de qui je ne lisais que très rarement les actualités dernièrement, si ce n'est ceux où elles parlaient de moi ou des personnes que je connaissais vraiment bien. Autant dire que l'intérêt que je portais à ce blog bon pour être lu par un ivrogne sur les toilettes était moindre.
W A T C H . O U T
Ready for more fight ? Looks like Iotas are about to show what '' team spirit '' means at prom ! Ethan M. Daniels & Damian San Mercury, fighting for princess Plum's heart ! To be a Iota's definitely the new definition of '' lame '' . Good job queen iota, babies of yours are all stupid heads !
Ma confrérie était bien l'une de choses à laquelle j'attachais une très grande importance. Plus que cela, je m'étais efforcée de raviver la réputation de la team sportif de l'université en compagnie de ma co-présidente et bien consciente que tout cela n'était qu'un château de carte sur laquelle n'importe qui pouvait souffler, mes dents se serrèrent à la lecture de ce nouveau blast. Damian San Mercury et Ethan Daniels ne perdaient rien pour attendre, j'étais parfaitement au point concernant leur différent, amies avec Plum depuis quelques temps, mais surtout lorsqu'elle n'était encore une iota, la source du problème coulait comme de l'eau de roche. Autant j'aurais pu être indifférente au conflit, autant la fin du message lancée par Watch Out sonnait comme une pure provocation à laquelle je me devais de répondre. Qu'on ne se méprenne pas sur les iotas, je n'avais pas passé une année au rang de présidente pour qu'on ne dénigre ma confrérie en une soirée par la faute de deux idiots. Tant pis pour l'amusement avec Augusto, il attendrait plus tard, je sortais l'affaire d'une trentaine de minute. Un aller-retour qui s'annonçait funeste si jamais l'un des deux protagonistes de ce message ne m'offrait pas une excellente explication. Me faire louper 30 minutes avec mon italien, oh oui, l'excuse avait intérêt d'être très excellente, car bien connu que Constance La Tour Dubois n'avait pas de temps à perdre avec des futilités. Afin de ne pas jouer les figures détonante au bal, j'enfilais la première robe un peu classe qui me passait sous la main et tombait sur une robe bustier courte, une paire de talon argenté assortie et l'affaire était dans le sac, au pire si jamais, cela ne ferait que l'emballage cadeau à retirer une fois rentrée. Aussitôt prête, aussitôt partie, je criais rapidement à Augusto à travers la porte de la salle de bain que j'avais une course à faire et descendait avec sa voiture jusqu'au campus, ce qui est à lui est à moi aussi !

Couloir de l'université, bâtiment des fêtes. Guidée par la musique, je marchais déterminée vers la salle décorée pour l'occasion. Enfin guidée par la musique ou plutôt par un son de gratte affreux accompagnée d'une voix de caniche qu'on égorge. Ierk. Je fronçais les sourcils, apercevant de loin mon pire cauchemar taper son moment de gloire annuel. Encore ! Etait-il idiot au point de vouloir retenter une seconde fois sa chance auprès d'un auditoire ? On dirait bien. Je levais les yeux au ciel et une fois arrivée au niveau de la porte, croisait les bras sur ma poitrine, contemplant avec un mélange de consternation et de distraction la prestation que nous offrait le McFendders officiel. Désormais je n'éprouvais aucune crainte vis-à-vis de lui, ma soeur l'avait quitté, Matthew lui avait collé la raclée de sa vie, il avait une vie de merde, mon bonheur était complet. Ou presque, il ne me restait plus que ma petite vengeance personnelle et proverbe disant que '' tout vient à point qui sait attendre '', je me faisais discrète quant à son cas, même si au fond je n'aurais la conscience tranquille que lorsqu'il compterait les jours avec une craie sur les murs d'une cellule en décomposition. Surprise sur l'instant que la musique ne change du tac au tac, je me mis à rire comme la majeure partie de la salle à la vision des photos prisent l'année précédente. Un mythe, une légende ! S'il y a bien quelque chose que l'ont ne pouvait pas prendre à Nanard McFendders, c'était bien la déclaration officielle. Finalement, emmener Augusto avec moi aurait pu être une excellente idée vue la façon dont nous nous étions poilé l'an dernier sur le dos de mon ancien beau-frère et dont nous nous moquions allègrement aujourd'hui. Sac poubelle un jour, sac poubelle toujours. Je levais les yeux au ciel et adressais un regard bienveillant à Matthew que je vis passer par là, le félicitait d'un clin d'oeil de son ingénieuse prestation avant d'apercevoir Drew marcher en ma direction, poursuivis par la rockstar du campus. Comme quoi, il arrivait encore un peu à s'attirer la pitié des plus naïve. Je me décidais à quitter l'encadrement de la porte, constatant que la situation entre Plum et Ethan devenait ambiguë et dans le mauvais sens du terme, cependant je ne pus m'empêcher de glisser quelques paroles à mon ennemi de toujours au passage. « J'suis un pauvre gars tout cabossé, j'ai une plaie toute infectée. Les dames sont en pleurs devant ma laideur. Avec six orteils aux pieds, plus mon goitre et mon gros nez, je cherche encore celle qui me donnera son coeur ! ? » chantonnais-je guillerette à son intention, un grand sourire moqueur sur le visage. Lorsque j'avais entendu cette chanson dans Raiponce, j'avais tout de suite pensée à lui, les paroles expliquant bien sûr le pourquoi du comment. « Bah alors McFendders, encore quelqu'un à officialiser cette année ? Décidémment, toujours plein de ressource. » ajoutais-je sarcastique au possible. « Enfin on est d'accord, les putes ne comptent pas dans les officielles, sinon ce serais trop facile... C'est là que tout ton palmarès s'effondre. » Fière de ma connerie, je ne lui laissais même pas le temps de répondre, le son de sa voix me donnant envie de me faire percer les tympans, j'arrêtais le massacre après sa chanson et surtout je stoppais le temps de ma petite récréation personnelle.

Je n'en perdais pas le nord, ni-même les raisons qui m'avaient poussé à venir ce soir même pour le peu de temps que j'octroyais au bas peuple. Je détournais mon regard de celui qui ne méritait rien de plus qu'une peau de banane en guise de couvre bijou de famille et m'apprêtais à faire direction vers mes cibles accoudées au bar. Le spectacle était là en tout cas, Watch Out n'avait pas menti sur les faits pour une fois et j'assistais à la scène d'un oeil malveillant. Une bande d'adolescent sortie tout droit d'une série télévisé à bas budgets, voilà ce qu'ils représentaient à mes yeux et pourtant ils étaient des éléments moteurs de ma confrérie. Je les regardais se disputer au loin, mimant une discutions avec Aymeric et Militine dont je ne pus que féliciter l'arrivée d'un heureux événement, même si j'étais contre les gosses. Discutions animées autour de niaiseries en tout genre et bébé, tout ce que je détestais par-dessus tout, mais j'adorais ces deux-là alors autant faire l'effort, jusqu'à ce que contre toute attente, je vis Damian porter un coup le premier et repartir mine de rien vers Plum. Pas une, pas deux, je me dirigeais vers le groupe d'un pas décidé, un air tendant vers l'intransigeante sur le point de passer au furax, j'attrapais Damian par le col de la chemise et plum par l' épaule, les amenais au niveau d'Ethan et fit signe à Matthew de nous rejoindre, même s'il n'avait rien fait, certains mots seraient aussi bons pour lui. «. Êtes-vous tous inconscient au point de faire les coq de basse cours en public ?.» entamais-je d'un ton méprisant à l'intention d'Ethan et de Damian. Tout le monde se foutait d'eux et le message que j'avais reçus de la part de notre gossip girl universitaire me confortait dans l'idée qu'ils faisaient à présent tous deux l'hilarité générale non pas dans la salle, mais sur tout le campus. Les iotas qualifiés de « lame », ça s'était à mes yeux insupportables. «.Soyons clair, aucun d'entre vous n'est autorisé à entacher la réputation de ma confrérie. Et certainement pas pour des histoires de coeur vaseuses dont tout le monde se contrefiche.» J'étais intransigeante sur les sentiments, tout ce cirque autour de l'amour et compagnie était écoeurant et surtout m'était insupportable, alors qu'on se permette de faire une telle esclandre pour des balivernes et qu'on hurle de cette façon en présence de toute l'université, certainement pas. Sans parler de la droite direct pleine gueule d'une classe ! Il était hors de question que cette soirée ne se termine sans un remaniement de situation, présidente et intransigeante sur les bonnes manières et les apparences, les sanctions tombaient. «.Ethan, tu quittes la résidence des Iota, je te laisse jusqu'à demain pour ranger tes affaires. Ca t'apprendra à faire un scandale et plus personnellement, à parler de cette façon à Plum.» commençais-je. Décision sans appel et ce jusqu'à nouvel ordre, surtout jusqu'à ce que je ne sois de bonne humeur. Venais Damian «. Tu es privé d'entrainement, d'équipe de foot et des prochaines sorties Iota. On ne tabasse pas ses coéquipiers.» ajoutais-je d'un ton sec. Seulement pour lui j'étais quasiment sûr que cela ne changerait rien, va savoir pourquoi, il s'en taperait, mais au moins le coup était marqué. Même si pour l'instant niveau sorties, il ne savait pas ce qu'il perdait. «.Je préside une confrérie de sportif et pas de drama queen. Vous êtes ridicules et vous faites honte aux rouges. Vous pouvez tous les deux me détester, c'est sans problème, je le vivrais très bien en attendant je ne veux plus vous voir au pavillon iota, allez prendre l'air et enquiquiner les autres avec vos histoires à deux balles. Aucun de vous n'est indispensable. » ajoutais-je peut-être un peu plus amusée. True story, les gens qui ne m'aimaient pas ou mieux me craignaient, il y en avait à tous les coins de rues et j'arrivais encore à dormir sur mes deux oreilles, mieux encore, s'en était même jouissif. You need to be cold to be queen Conscience tranquille sur la liste des mal aimés universelle. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai un italien qui m'attend sagement à la maison.» ajoutais-je sur un ton plus léger. Autrement dit, si j'entends encore parler de vous ce soir, vous pourrez vous trouver une nouvelle confrérie, la balle étant dans leurs camps, mais le sifflet final dans le mien. Je levais les yeux au ciel, ne leur laissant pas le temps de répondre car en réalité je n'avais que faire de leurs avis, d'une démarche féline je traçais mon chemin en sens inverse, impatiente de retrouver ma récompense personnelle pour être une effroyable petite connasse, italien sortie de la douche !


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyVen 8 Juil - 13:34

Take me to the magic of the moment on a glory night × RISLEY & TINLEY - RILTINI follow the Moskva, down to Gorky Park. Listening to the wind of change, an August summer night. Soldiers passing by listening to the wind of change. The world closing in, did you ever think that we could be so close,like brothers. The future's in the air, i can feel it everywhere. Blowing with the wind of change.•• scorpions → wind if change / gif;tumblr
Wind of Change by Scorpions

J’étais de retour à la maison pour une semaine, juste une semaine. Je ne vais pas dire, que ma maison est à des kilomètres de Berkeley, c’est à San Francisco, tout juste à côté. Mais je n’y vais presque jamais, depuis la mort de mes parents, la maison est très triste, trop triste. J’ai l’impression quand j’y retourne que le monde devient tout d’un coup gris, et malheureux. Alors j’essaye d’éviter le plus possible les invitations de satine, ma nourrice, si le nom est toujours valable. Je m’ennuie toujours quand je suis chez moi, parce qu’il n’y a rien ou presque rien, les bonnes & compagnie, sont toujours là, sous l’œil de la gouvernante. Je me suis toujours demandé si un jour, je n’allais pas me faire kidnapper. Une grande maison, pleine de bijou, pleine de richesses, avec seul une nourrice qui s’est faites promue gouvernante, parce que c’est elle la plus ancienne, mais surtout parce que je lui fais confiance, et que c’est ma préférée, il y a quand même des risques, elle n’est pas dieu pour pouvoir tout voir. Mais je ne sais pas pourquoi je me soucie de tout ça, ce ne sont ni mes affaires, ni ceux de personnes, mes parents sont mort, et ils emmenaient avec eux tout ce qui comptait à mes yeux, alors de l’argent en plus ou au moins, ça ne vas pas me couter plus que quelques conquêtes. Je m’approchais de la maison, petit à petit, je regardais par la fenêtre de mon taxi, les maisons défilaient devant mes yeux, j’ai même aperçue un restaurant français qui faisait le coin d’une rue, à quelques pâtés d’où je vis, et on s’était habitué à venir y diner chaque jeudi. Les habitudes me manquent vraiment, tout me manque, j’ai tellement envie de revenir un peu en arrière, & de changer le cours des choses, de décider d’annuler ce petit voyage, qu’avaient organisé papa & maman pour mon départ. Ca leurs auraient brisé le cœur, mais je le préfère briser qu’inerte. Le taxi s’arrêta, pile devant ma demeure. Elle n’avait pas changé, toujours aussi grande qu’on pouvait s’y perdre, toujours aussi belle, qu’on pouvait s’arrêter et la regarder pendant des heures. FLASHBACK – « Riley, viens voir qui est venu ! », ma mère m’appela avec sa voix stridente, mais aussi belle. Ma tatie devait venir me voir, mais je savais qu’elle ne serait pas venu seule, comme à son habitude elle ramènerait sûrement Dylan, mon cousin. On a le même âge, mais il vit à New York et je ne le vois pas beaucoup, alors quand il vient me voir, c’est toujours un grand plaisir pour moi. Surtout que j’étais amoureuse de lui depuis toujours, vous savez cet amour d’adolescente qui ne cesse jamais d’exister au fond de nous. Cette flamme brulante qui se rallume à chaque fois qu’on voit notre premier amour ? Et bien, elle est toujours là, quelque part enfouie au fond de moi. Un large sourire aux lèvres, la jeune fille de seize ans que j’étais se précipita vers les escaliers, jusqu’à la grande porte en bois ou se tenait, ma mère, ma tante et lui Dylan. « Bonjour Tatie » , lui dis-je avec un grand sourire que j’essayais de cacher, parce qu’il était plus adressé à son fils qu’à elle. Je lui fis la bise, et je tournis le regard vers Dylan. Il me regardait si profondément, que je fis une petite prière, tout bas, pour que cet instant s’immortalise, et dure pour toujours. Mais je ne m’étais pas douté que cet été allé changer le cours de ma vie. « Bonjours à toi aussi Riley, tu emmènes Dy’ dans ta chambre, je dois parler à ta mère » Non ce n’était pas ça le moment qui changea ma vie. Cela se passa quelques semaines après, j’étais avec mon cousin dans le grand jardin de la maison, et il finit par m’avouer sa flamme, et je fis de même, un vrai conte de fée, qui s’est terminée en film porno, mais je vais vous passer les détails. Je faillis tomber enceinte de lui, et tout ce dont je me rappelais après la tragique scène que nous firent nos parents sur les dangers du sexe sur les adolescents, était qu’il se tenait près de cette grande porte en fer, et qu’il m’avait murmuré un dernier je t’aime, que je n’ais jamais oublié. END OF FLASHBACK –

Et ce fus la dernière fois que je le vis, ou du moins si l’on ne compte pas les funérailles, car je l’aperçus de loin sans oser lui adresser la parole, avant qu’il m’envoie cette lettre, il y a quelques jours pour me dire qu’il pourrait venir à Berkeley l’année prochaine. « Alors mam’zelle vous payez ou pas ? » Le chauffeur me fit redescendre sur terre, avec sa voix rauque, et je sortis quelques billets de ma poche, et les lui donna, avant de descendre du taxi. A peine devant la porte, sans même que je n’eus à manifester aucun geste qui trahirais ma présence, j’aperçus le portier se tenant devant moi, m’ouvrant la porte, tout en me lançant, un bienvenue à la maison. Il me surprendra toujours ce vieux léonard. Moi qui disais que nous ne sommes pas en sécurité ici, j’ai du bien me tromper. Je pénétrais par la grande porte en bois, ou il y a six ans se tenait les membres de ma famille, et je tirais sur la cloche juste en haut du perron. Notre maison avait bau être grande et belle, mais elle n’était pas très sophistiqué et pas du tout au point de la technologie, mais cela ne semblait pas déranger, Satine car elle paraissait radieuse on m’ouvrant la porte. « Tu t’es enfin décidé de venir alors ? », et quand je vous disais que moi & elle, on avait des points en communs, toujours les mêmes répliques, je me demandais même des fois, si elle n’était pas ma vraie mère et qu’on me l’avait caché, mais cette théorie n’étais pas très sûre car nous n’avions que six ans d’écart. « Contente de te voir aussi, Satine », game on, encore embarqué dans notre petit jeu de réplique, mais cette fois ça n’allait pas trop durer, parce que j’étais épuisé et que je devais assister au bal de promo ce soir, même si je n’en avais aucunement envie. Mais de toute façon je n’avais pas trop le choix, parce que sinon Tinsley allait m’assassiner si jamais je venais à lui poser à lapin. Ca fait plus de vingt ans que je la connais maintenant, et c’est suffisant pour savoir que son esprit de tueur en série, apparait à chaque fois qu’un de ses plans tombe à l’eau, alors si je tiens à la vie, je devrais me trouver une robe et vite. « Tu m’aides à trouver une robe ? J’ai un bal de promo ce soir », oui bon, Satine n’étais pas la parfaite référence, elle avait un style extravagant, mais je ne savais pas à qui demander au secours, parce que là je galère. Et je n’ai aucune envie de sortit faire les magasins, surtout après avoir passé une matinée affreuse en compagnie de mes louboutins à chercher un coiffeur parce que le mien est en congé, alors vous devez imaginer l’état dans lequel sont mes pieds, je me demande même comment je vais faire pour resté debout ce soir. « Moi qui croyais que tu n’aimais pas mes goûts. Allez viens suis moi.» Mais même si elle disait ça, je savais que ce n’étais pas vraiment une question pour elle, elle savait bien que si je m’adressais à elle, c’est que je n’avais personne d’autre à qui parlé, alors je me contentais de la seule femme qui était comme une mère pour moi et qui ne s’étais pas encore éclipsé de ma vie. Je l’ai suivis donc, jusqu’à la chambre de mes parents. Pour ce coup ci elle n’as pas trop assuré, la satine, elle savait bien que je ne supportais pas de me trouver dans leurs chambres, ça me remémorait beaucoup trop de souvenir, qui me bousculait et me redonnait l’image de la fille triste, qui n’as plus aucun espoir, dans sa misérable vie. Mais j’avoue que cette fois c’était différent, elle me prit par la main, comme pour me consoler d’une chose qui ne s’était pas encore produite, et elle m’emmena jusqu’à l’armoire de ma mère, et elle l’ouvrit. Elle en sortit une magnifique robe noir, dont le haut était en cuir, et fendu sur les côtés. Cette robe était vraiment merveilleuse, mais ce qui me titillait encore plus c’était que je ne l’avais jamais vue auparavant. « C’était celle de ta mère, et d’aussi loin que je ne m’en rappelle, cette robe était l’une des plus fabuleuse qu’elle possédait. Je venais à chaque fois l’admirer quand vous sortiez tellement elle était belle, alors je me suis dites que peut-être elle te plairait à toi aussi », ouaaah, je ne l’aime pas, je l’adore, je la trouve sublime. Pour une fois que Satine, a eue du gout, elle a su tirer le jackpot du lot. Cette robe était juste une merveille, et moi aussi du loin que je ne m’en souvienne, je ne l’ai jamais vue.

- Show Time - il était vingt et une heure trente, et le prom’bal avait déjà du commencer sans nous. Le temps de me coiffer, de mettre mon maquillage et de m’habiller, ça m’avait pris au moins trois heures. On pourrait finalement me qualifier de tortue, mais ce qui est encore pire, c’est que deux bombes iota’s comme moi et Tine, nous nous retrouverions sans cavalier, à regarder les autres danser dans des slows. Si ce n’était pas misérable ça. Mais j’étais beaucoup trop en retard, pour pouvoir encore penser à tout ça, la fête m’attendait, ou du moins ce qui l’en restait. Je pris ma veste, et je demandais au chauffeur de m’accompagner jusqu’à l’université, ou m’attendrais Tinsley à la porte du bâtiment des fêtes. Cette fois-ci les arbres défilaient avec plus de vitesse que la fois d’avant, on avait l’impression que tout allé à une vitesse incroyable, et ce fut en un rien de tant que j’arrivais au portes de l’établissement. « C’est bon, bous pouvez y aller, Andrew, et ne m’attendais pas, je vais dormir dans ma confrérie, ce soir », paf, comme ça je serais sûre de rentrer quand je veux sans être déranger, qui sais, je trouverais peut être le bonheur une fois dans la fête. Il faisait très froid dehors, malgré le fait que nous étions en Juillet, le temps était toujours aussi frais la nuit. De légères brise vinrent me caressé le visage, tandis que je profitais du calme de l’extérieure. Les omega’s, toujours aussi cliché, bourré dans un coin, chantonnant, ou faisant d’autre connerie, avec leur partenaire. Mais je ne l’ai comprends pas, cette envie d’alcool débordante à chaque fois qu’un fête pointe le bout de son nez. C’est plus qu’une addiction. Mais je n’étais pas ici pour critiquer les jaunes. Je de vais retrouver Tinsley pour que l’on fasse notre entré fracassante. Je pris les escaliers au fond du couloir gauche, et je descendis jusqu’en bas, pour me retrouver derrière la blonde. « Je suis en retard, désolé », oui je le sais, j’étais en retard, et elle allait me tuer, mais j’espère juste qu’elle est de bonne humeur, parce que sinon c’est mal parti pour moi –rire-. Elle se tourna vers moi, et je pu apercevoir, sa magnifique robe blanche, avec du dorée sur le bustier. Elle était resplendissante de beauté, que j’en avais presque mal aux yeux. Bon je ne vais pas en faire trop, mais elle était très très belle, ça c’était sûre. Le bâtiment des fêtes n’avait pas changé depuis l’année dernière, tout aussi médiocre avec des décorations beaucoup trop shiny et des mélodies pour escort girl qui n’attendent que leurs tours, pour se faire tout les mecs riches de la région. Quel dommage d’avoir une tel organisation, on aurait presque honte de Berkeley. J’aperçus de loin notre présidente iota, qui faisait son speech aux deux iota’s prétendant de notre reine du bal : Plum J. Petrov-Versier. Ils vont se faire massacrer. Je retournais encore une fois mon intention vers ma partenaire du bal. « Tu aurais du me dire que t’allais te déguiser en princesse, du coup moi à côté j’ai l’impression d’être la veuve noir. », dis-je d’un ton amusée, true story. Avec ma robe version cat woman, je ressemblais de près à scarlett johansson dans iron man. J’avançais vers la porte qui laissé ouverte par Constance qui venait de sortir avec son élan de bitch qui a la classe. L’atmosphère s’était un peu plus calmé à l’intérieur, mais elle était toujours aussi minable qu’avant. « Je te préviens moi, je ne dépasse pas minuit. Avec une ambiance comme ça », chuchotais-je à l’autre rouge. Déjà que je suis suffisamment malade comme ça je ne vois pas comment je vais faire pour continuer à tenir debout avec ce décor de funérailles, et tout ces gens qui ont la mine de rats d’égouts. A peine arrivée, et je regrettais déjà ma venue. Et je me demandais encore, que trouverais WO, pour pimenter la soirée encore plus qu’elle ne l’était.
ROBE -
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptySam 9 Juil - 15:27

    « STIYZANNA HILARY CALYPSO PARIS CHANEL DUMA, si dans trente secondes tu n’as pas sorti tes jolies petites fesses de notre salle de bains je te jure que je défonce la porte ! » Cette voix douce et calme, c’est la mienne, cherchant à libérer la salle de bains que je partage avec ma colocataire et cousine par alliance, celle-ci ne l’ayant pas quittée depuis 45 minutes. Je jette un coup d’œil angoissé à l’horloge. Sept heures et demie. J’ai donc une demi-heure pour espérer me préparer et être prête à temps pour que mon cavalier vienne me chercher. Tout bien reconsidéré, ça pourrait être marrant de ne pas être prête et qu’il ait besoin de m’attendre. Mais si j’ai ne serait-ce qu’une minute de retard, je pense que ça remontra bien vite aux oreilles de ma mère et elle me tuera. Parce que la reine mère veille d’un peu trop près sur sa fille chérie, ancienne célébrité, et qu’il ne faudrait pas manquer une seule occasion de montrer ma beauté au reste du monde, même si ce ne sont que des crétins de ma fac que je côtoie chaque jour et que j’ai, pour la plupart, en horreur. Whatever. Finalement, Stiyzanna se décide à ouvrir la porte pour sortir, entourée d’un nuage de vapeur. Nous avions décidé depuis plus d’un mois de nous préparer ensemble pour y aller, et ce sans cavaliers parce que nous avions choisi d’être les bombes de la soirée que tous les mâles s’arracheraient. Et comment nourrir leur envie sinon en faisant notre entrée dans nos tenues somptueuses, ensemble elle et moi ? Bon, finalement, tout ne s’était pas passé exactement comme prévu, puisque depuis ma situation de célibataire avait changé. Officiellement, je sortais donc avec Cameron, un Alpha plutôt pas mal dans son genre, quelqu’un de plutôt sympa, pas vraiment prise de tête. Bref, autant dire qu’aux yeux du monde, nous étions probablement un des couples les mieux assortis et les plus en vue de Berkeley. D’un autre côté, une ancienne star de la télé-réalité/mannequin sur qui tout Américain de mon âge a déjà bavé, qui sort avec un Alpha, forcément ça fait les choux gras des potins du campus. Officiellement donc, tout le monde devait nous envier intérieurement. Officieusement, la réalité de notre couple était beaucoup moins glamour. Pur produit de la télé-réalité, je reproduisais le schéma que j’avais vu se former sous mes yeux et ceux des caméras dans l’émission que j’avais remporté : le schéma du faux-couple. Je ne sortais pas vraiment avec Cameron, mais lui étant redevable j’avais du accepté lorsqu’il m’avait demandé de jouer ce rôle, pour rendre une fille jalouse ou je ne sais trop quoi. Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête lorsque j’ai accepté, mais le résultat est là, je suis en faux-couple avec un gars que je connais à peine, simplement pour rendre service. Ce qui me prive par la même occasion de pouvoir m’afficher avec d’autres garçons, même si de toute façon ça ne me ressemblerait pas. Enfin, ça limite mes possibilités, quoi. Une demi-heure plus tard, je suis prête. Maquillée, coiffée, pomponnée et dans l’attente de Cameron. Je jette un dernier regard à mon miroir – je me trouve trop maquillée, justement, un peu trop artificiellement bronzée, alors que mon teint est assez pâle de nature – mais ça fera l’affaire pour la soirée. Stiy me lance un regard complice. Evidemment, elle sait très bien que toute cette histoire n’est qu’une grande mascarade, de la poudre lancée aux yeux des autres. Il est huit heures tapantes lorsque mon portable vibre. Je le lis rapidement avant de lever les yeux vers ma cousine. « Time to go, il m’attend en bas. Et c’est parti pour une folle soirée à jouer la comédie ! On se retrouve là-bas hein ? Tu me tiendras compagnie, comme prévu ! » Une bise sur sa joue et Cendrillon s’en va retrouver le prince pas si charmant. Cameron est en bas, tout sourire, bien habillé, comme on pouvait s’y attendre. Quitte à jouer le jeu, mieux valait mettre les petits plats dans les grands. Lui adressant un sourire charmeur – parce que je ne sais pas faire autrement, plus que par réelle envie – je m’approche de lui et saisis le bras qu’il me tend. « Prêt à passer la meilleure soirée de ta vie ? » fais-je avec un rire. Tu parles, la soirée promet d’être chiante à mourir, avec tous ces crétins. Mais enfin, j’ai une dette et je tiens à l’honorer comme il se doit, tant pis si je dois passer le pire prom bal de ma vie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptySam 9 Juil - 21:35

    Le bal de promo, futile invention pour se pavaner et croire le temps d’une soirée que nous sommes les rois du monde, que rien ne peut nous atteindre. La vie est devant nous, invincibles nous nous pensons mais stupides adolescents nous sommes. J’aurai pu choisir de ne pas y aller. C’était d’ailleurs ce que j’avais fait, clamant haut et fort que la seule raison pour laquelle Cameron Nathen Jonas Adams-Reeder se déplacerait à ce stupide bal d’étudiants sans intérêt serait de boire et de me foutre de la gueule de ces pingouins qui ne savent pas danser. Boire et m’amuser, je pouvais le faire avec mes amis, ailleurs qu’à l’université. Mais comme bien souvent le destin n’en faisait qu’à sa tête, et il avait fallu qu’une mauvaise rumeur circule et je me retrouvai à chercher à la dernière minute un smocking histoire d’être un minimum présentable et d’appeler Jack pour qu’elle m’accompagne. Il m’aurait été impossible de venir à ce stupide bal seul. Ma tactique était bien en place et ce soir elle allait s’exposer un peu plus. Jacqueline, plus commodément surnommée Jack, ma « petite amie ». Qu’on souligne bien les guillemets au mot petite amie s’il vous plait. Cette jolie blonde n’était qu’une jolie couverture pour moi. Je l’avais débarrassé un malheureux soir d’un ou deux types qui ne voulaient d’elle que ses jolies petites fesses et elle s’était sentie reconnaissante. J’avais donc immédiatement pensé à elle quand j’avais songé à ce plan quelque peu foireux. Enfin foireux non, personne n’est censé être au courant et personne n’ira le répéter. Elle m’aidait à rendre jalouse Rowan, celle que tout mon être haissait mais que tout mon cœur aimait. Je ne supportais plus de la voir se pavaner avec tous ces mecs à ses bras, tous des chiens n’en voulant que pour son entre-jambe, croyant que s’afficher avec elle les rendrait populaire. Soyez pas idiot les gars, vous n’êtes rien. Je la détestais, elle, à faire comme si elle était la reine du monde, je la méprisais, la maudissais, rêvais de faire de sa vie un enfer, comme elle avait joué délibérément avec ma vie. Il fallait que je l’humilie, que je la mette plus bas que terre, qu’elle ait mal comme moi j’ai eu mal, comme moi j’ai toujours mal, bien que je refoule au plus profond de moi tous ces sentiments exaspérants qui me titillent le rythme cardiaque. Vengeance complètement puérile. Mais j’étais puéril. Un grand gamin. M’afficher à ses bras au bal allait nous permettre d’être vu par tout le monde. Il fallait que la rumeur fasse vite le tour. Qu’elle bourdonne aux oreilles de Rowan jusqu’à qu’elle n’en puisse plus. A la guerre comme à la guerre, elle voulait me provoquer, je répliquais, en parfois plus fort. Vingt heures. Première fois de toute ma vie que je me trouvais à l’heure à un rendez-vous. Ce ne fut pas une mince affaire, mais Jack en valait au moins la peine. La faire attendre, il n’en était pas question. Elle se prêtait bien volontiers au jeu, sans me poser toutes sortes de question, il était de mon devoir d’essayer de faire en sorte que cette mascarade ne lui soit pas des plus désagréables. Un jour, je saurai la remercier dignement de ce qu’elle faisait pour moi. Elle était plus que parfaite dans ce rôle. Nous ne jouions pas ce théâtre depuis longtemps mais elle avait immédiatement su prendre ses marques. Et pour un tel homme que j’étais, me promener au bras d’une telle créature n’avait rien de déplaisant, bien au contraire. « Prêt à passer la meilleure soirée de ta vie ? ». Accroché à mon bras, la jeune femme semblait resplendissante. La meilleure soirée de ma vie, je l’avais déjà vécu et Rowan y figurait. Rire nerveux accompagnant celui de Jack, le sarcasme de sa phrase se reflétait dans son rire. « Allons y pour les festivités ». Tout en discutant quelques temps, nous nous approchions du bâtiment où se tenait l’évènement. Je ne dirais pas que Jack et moi étions très amis, mais nous nous entendions bien. Et à la vue de notre petit secret, mieux valait être avec quelqu’un que nous supportions un minimum. A peine entrais-je dans le bâtiment avec Jack que déjà ma conscience me cirait de faire détour. Mes pupilles venaient juste de se poser sur LA personne que je voulais et ne voulait pas voir ce soir pour voir quoi, qu’elle venait de se faire embrasser par un abruti de iota. Damn, vieille pute, un nouveau chaque jour. Les sourcils froncés, la mine renfrognée, j’entrainais directement Jack sur la piste de danse. A peine se tenait-elle devant, que je l’embrassais à pleine bouche, ma langue jouant avec la sienne. Rowan m’avait vu, je sentais son regard sur moi. La jeune femme n’avait aucuns secrets pour moi, je savais déchiffrer la moindre de ses mimiques, même sans la regarder. « Je vais te chercher un verre Jack ». Ma jolie cavalière venait d’acquieser, je me dépêchais de ramener de quoi nous désaltérer. Les deux verres en main, je m’apprêtais à rejoindre Jack qui continuait à danser puis j’aperçus Rowan toute seule. D’une démarche sur, je m’approchais d’elle. « Va jouer la pute plus loin, t’encombres mon air ». La jeune femme se tenant de dos, je le senti se raidir quand elle reconnu le timbre de ma voix au creux de son oreille. Good game Cam, one point. Je ne lui laissais pas le temps de lui répondre et me défilai. Elle voulait jouer ce soir, très bien, j’adorais les jeux. « Tiens Jack. Ai-je omis de souligner à quel point tu es resplendissante ? Je ne suis alors qu’un crétin ». Baiser sur la joue, nous trinquâmes à notre soirée, à notre jeu et à ce bal qui s’annonçait sensationnel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyDim 10 Juil - 18:42

Cela me faisait un peu mal au coeur de voir que Militine n'arrivait pas à être heureuse. Je savais qu'au fond, elle était aussi contente que moi d'avoir un petit bébé rien qu'à nous, la chair de notre chair, le fruit de notre amour. Je savais aussi qu'elle avait peur, peur de mal faire, peur de cette chose si fragile. Même si je la rassurais du mieux que je pouvais, c'était tout de même difficile et je pouvais le concevoir. De toute façon, ce serait moi qui deviendrait le papa poule, on le savais l'un comme l'autre. C'était assez drole, car il y a encore quelques mois, je me serais vu plongé dans mes livres, et non en train de lire des livres sur l'accouchement ou en train d'acheter du mobilier pour bébé. Cela faisait déja quelques jours que j'étais en train d'aménager cette chambre jusque là chambre d'amis mais qui allait devenir chambre de bébé, tout en mettant bien en peinture cette chambre. Chambre où il semblait acquis que je passerais la plupart de mes nuits des premiers mois de bébé, jusqu'à ce que celui ci fasse des nuits complètes. Ca ne me dérangeait pas tellement, je ne dormais pas tant que ça. Il m'arrivais de passer des heures à réfléchir, tout en caressant lentement le visage de ma femme qui se blottissait contre moi. Je pensais à tout et à rien. C'était juste une façon de faire le vide tranquillement. Un soit, je m'étais endormi et m'étais réveillé en sueur, le souffle haletant. La raison de cela ? Le fait que le médecin ait dit que Mili était enceinte de cinq mois. Ce qui signifiait que ça tombait sur une période où je ne faisais que coucher avec elle, et que donc Woody pourrait très bien être le père du bébé. C'était insupportable pour moi de penser à cette éventualité. Cette chose n'était pas un homme. Drogué au plus haut point, alcoolique, et qui frappait accessoirement Militine. Je pense que je pourrais le tuer, à main nu. Battre cette bête à mort, car ce n'était qu'une bête, ce n'était qu'un animal. Mais je ne pouvais pas penser cela. J'allais avoir une vraie famille désormais, je ne pouvais penser négativement comme cela. Je ne devais voir que la beauté de mon futur qui s’annonçait. J'imaginais que Militine avait du y penser aussi, mais qu'elle ne m'en parlerait pas. Je ne voulais de toute façon pas que l'on en parle. Que cet enfant soit le mien ou pas, ca ne changerait rien. Je préfèrais vivre avec le doute que de peut être savoir que ce n'était pas mon enfant. De toute façon, no matter what, ce serait mon enfant, le nôtre. Cet enfant serait un De Lavignères Penrose, et si il ne l'est pas biologiquement, j'emmènerais dans ma tombe cela.
Elle souriait lorsque je passais ma main sur son ventre, même si elle ne le faisait jamais à vrai dire. Je ne pouvais pas entendre qu'elle dise qu'elle serait morte sans moi, ca m'était insupportable. Babe, s'il te plaît, ne dis pas ça, ne me parle pas de mort ma belle. I love you too babe, never forget that. Never. Je passais ma main lentement dans ses cheveux avant de l'embrasser, puis de lui sourire. Penser positif ma belle, penser positif. Ma tête sur son épaule, ma mainsur son ventre, elle ne voulais pas me croire que je la trouvais belle, prétextant que l'amour rendait aveugle et que je ferais mieux de m'acheter des lunettes ou d'ouvrir les yeux plus grands. Ca m'énervait qu'elle me dise ça, car c'était la vérité, inévitablement c'était la vérité que je lui disais. Je la regardais cette fois çi avec une regard un peu plus sévère, laissant disparaître ce sourire. Je l'aimais tellement mais elle était parfois éxaspérante. Je l'aimais aussi pour cela, pour ses qualités et ses défauts mais j'avais nvie qu'elle me comprenne. Regarde mes yeux bébé, est ce que tu penses qu'ils voient une femme moche et grosse ? Dis moi la vérité mon amour. Alors, fais moi plaisir, ne dis pas cela, je t'aime tellement comme tu es, j'aimerais que tu en fasse de même. Fais le pour moi. Je déposais un baiser sur son front, et lui prit la main pour l'emmener jusque ma voiture. Un petit bijou cette caisse. Comme tous les hommes, j'aimais les belles femmes et les belles voitures. Et heureusement pour moi, et bien, j'avais les deux en même temps. True story. Nous arrivions rapidement à la salle, où après être moi même sorti, j'offrais mon bras à ma femme pour sortir. Devant la porte, elle me dit qu'elle m'aimait et on put enfin entrer. Une fois rentré, nous nous étions assis et j'avais proposé à Militine un verre. Evidemment sans alcool, c'était mauvais pour le bébé. Par la même occasion, elle me fit remarquer qu'elle était une gentille fille maintenant, avec un sourire jusqu'à ses oreilles. Je l'embrassais rapidement avec moi aussi un grand sourire. Je servis deux verres de punch avant de revenir vers elle avec. J'avais vu Drew qui avait décidé d'amuser la galerie encore cette année, même si il n'avait eu personne à qui déclarer son amour. En revenant vers ma femme, je croisais Constance qui vint avec moi vers la nouvelle thëta et nous félicita. Queen Iota n'était pas vraiment le genre de femme qui aimait les enfants, je fus étonné, mais positivement. Elle était ma meilleure amie, ca me semblait assez logique qu'elle soit heureux pour moi. Je déposais une bise sur sa joue, peu avant qu'elle ne nous quitte. Apparemment ses pantins rouges semblaient avoir coupé le cordon avec maman et avait décidé de se donner en spectacle. Pitoyable. Je bus une gorgée du punch, mais recracha son contenu directement sentant l'alcool qu'il y avait dedans. Je regardais Mili', qui en avait fait de même. Ma femme me proposa de danser. Je n'étais pas vraiment un danseur professionel, mais cela semblait lui tenir à coeur et c'est donc avec un sourire que je lui tendis la main. Si je trouve celui qui a mis de l'alcool dans le punch, ma belle, je peux te promettre que je lui explose la tête contre la carrosserie de ma voiture, et crois moi sur parole, je le ferais. Mais pour le moment on va danser, j'irais te chercher quelque chose sans alcool après, i promise. Arrivant sur un endroit propice à danser, nous commencions donc à danser ensemble tout en ne se lachant pas du regard. J'aimais tellement cette femme, c'était fou. J'avais toujours cette boîte dans ma poche, contenant une bague. Je ne la quittais jamais, sauf pour dormir évidemment. J'avais promis à Militine qu'un jour, je lui offrirais le mariage de princesse dont rêve toutes les petites filles en voyant les contes de fées, les Walt Disney. Je recherchais donc le meilleur moment pour lui faire ma demande, cette fois ci en bon et due forme. N'était ce pas le meilleur moment que celui ci ? Je devais prendre mon courage à deux mains. Evidemment, certaines personnes ne manqueraient pas de comparer cette demande à celle de Drew l'an dernier mais je n'en avais rien à faire. Je lachais Militine un instant et me recula. Je mis ma main dans ma poche, avant de mettre un genou à terre. Je relevais la tête vers Militine, qui semblait se demander ce qui prenait à son fou de mari. Je sortis la boîte, l'ouvrir et lui tendit. J'avais envie de te le demander depuis quelques temps mais je n'ai jamais jusqu'ici trouvé le bon moment, donc je me suis dit que c'était aujourd'hui ou jamais. Ma belle, tu sais comme je t'aime, tu sais comme je suis heureux avec toi. Tu ne t'en rends pas compte mais ta simple présence me rend heureux. Bientôt, on aura un petit bébé, le fruit de notre amour. Je t'ai promis qu'un jour on ferait un vrai, grand et beau mariage et je n'ai qu'une parole. Militine Léa Penrose De Lavignères, voulez vous m'épouser à nouveau ? Pour moi, il n'y avait plus rien autour de nous. C'était juste elle et moi, dans notre petit monde. Plus de bagarres entre iota, plus de musique, plus rien. Juste Militine et Aymeric.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 EmptyDim 10 Juil - 23:10



    Drew qui jouait au cow-boy. Ironique, si seulement il savait ce qu’on lui préparait, il aurait fermé sa grande bouche, aurait pris ses jambes à son cou et serait parti le plus loin possible. J’aurai d’ailleurs peut-être dû le prévenir, pour qu’il se casse… à tout jamais. Sa seule présence me donnait envie de déglutir. Je n’étais pas moi-même quand il était dans les parages. Non, je devenais quelqu’un de méchant et de beaucoup trop violent, comme pouvait en attester l’issue de notre dernière petit rencontre. Je me faisais presque peur, j'agissais de la même manière que mon père lorsqu’il battait ma mère. Ce n’était pas mon père biologique, je n’avais donc pas ses gênes, mais j’avais apparemment calqué certaines de ses mauvaises habitudes. Je regardai Drew droit, dans les yeux, l’air sérieux et méchant, puis je laissai échapper un petit rire. S’il croyait m’intimider, il se plantait. « Tocard va. Retourne jouer dans le bac à sable. » Je poursuivi mon chemin pour aller voir le mec qui s’occupait de la sono et de l’éclairage. Je lui glissai un billet de 100 dollars dans la poche pour qu’il effectue son travail comme prévu. Je n’eus même pas le temps de rejoindre Alice à notre table que cet idiot de Delta était déjà monté sur scène. D’un geste, je fis signe à Plas de venir me rejoindre pour mettre notre plan en place. A vrai dire, nous n’avions pas grand-chose à faire, les régisseurs allaient s’occuper de tout, mais pour un tel spectacle, il était bien plus intéressant d’être aux premières loges, histoire de jouir un peu plus de la situation. Après avoir fait son petit speech habituel, mais aussi et surtout, officiel, Drew se mit à chantonner un texte qu’il avait écrit. Peut-être n’aurions dû rien faire, le pauvre se ridiculisait déjà tellement sa prestation était de piètre qualité, mais bon, j’avais dépensé 100 balles, ce n’était pas pour rien. Je fis un bref geste en direction du régisseur principal, et d’un coup d’un seul, notre plan prenait place. Les photos de l’an dernier passait en diaporama derrière lui, accompagnée du fameux texte de sa déclaration officielle. Pour couronner le tout, une chanson vient remplacer celle qu’il était en train de chantonner. Number One, le raccourci avec l’officielle était vite fait. Tout ceci était sûrement puéril, mais une chose était sûre, cette situation nous faisait beaucoup rire avec Plas. Nous retournions nous assoir, la majorité des personnes avait apprécié cette petite plaisanterie, mais il y avait toujours des insatisfaits. Vous savez, ce genre de personnes qui ne sont jamais contentes de rien, qui se plaignent tout le temps. Et bien entendu, la première à me faire un reproche n’était autre que Reagan. Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire, après tout elle avait été très claire lorsque l’on s’était croisé en pleine nuit dans les couloirs de l’université, alors si elle et moi c’était bel et bien fini comme elle le disait, pourquoi venait-elle m’adresser la parole. Bien entendu, son petit chien, Damian, la suivit dans sa remarque. Oui petit chien, ça lui allait si bien, il avait déjà la coiffure de caniche qui allait avec de toute façon. Je ne pris même pas la peine de répondre ou même de marquer la moindre expression, je n’avais que faire de ce genre de remarques. Non, personne ne pouvait me juger, car personne ne savait ce que Drew m’avait fait.

    Je me dirigeai ensuite vers le bar, histoire d’aller boire un coup. Cette soirée s’annonçait mortelle, mais dans le mauvais sens du terme. Alors peut-être que bourré, je m’amuserai un peu plus. Peut-être aussi que j’arrêterai de penser à cette blonde qui faisait chavirer mon cœur dès qu’elle apparaissait dans mon champ de vision. J’en oubliais clairement Alice, j’étais venu avec elle principalement pour rendre jalouse Reagan, mais j’étais bien trop faible pour me tenir à mon plan. Ce genre de petit jeu n’était pas pour moi, je n’y arrivais pas, quel bien piètre acteur je faisais. J’eus à peine le temps de finir mon verre qu’une deuxième scène se passa devant moi. Tellement vite que je n’eus le temps de comprendre que quelques bribes par-ci, par-là. Ethan et Plum, deux de mes meilleurs amis étaient en train de se disputer pour je ne sais trop quelle raison, je n’entendais que quelques mots. Puis d’un coup, Ethan se rua vers une blonde, Rowan ou un nom dans le genre, pour l’embrasser. Choqué, je continuais de regarder la scène sans rien comprendre à ce qu’il se passait. Ce n’était qu’un mauvais rêve, il ne pouvait pas en être autrement ! Du moins c’est ce que j’espérais… Je m’approchais un peu plus pour entendre tout ce qu’ils disaient. L’image du couple parfait que j’avais d’eux venait de s’effondrer en une fraction de seconde. Puis tout d’un coup, le calme plat. Chacun était reparti de son côté, chacun se faisait réconforter par ses amis. Moi, ami des deux, je ne savais trop quelle position adopter. Je ne voulais pas choisir de camp. Alors oui, j’étais peut-être plus proche d’Ethan que de Plum, mais nous étions actuellement en froid, et il était hors de question que je le favorise vis-à-vis de la jeune Petrov-Versier. J’étais là, planté au bout du bar à observer ce qu’il se passait, un verre à la main, un peu décontenancé par la scène à laquelle je venais d’assister. Oui, mais tout ne s’arrêta pas là, Damian était entre-temps venu voir Ethan et lui avait mis son poing dans la gueule, Ethan s’était alors écroulé. Sur le coup, j’eus envie de foncer sur lui et de l’enchaîner de toutes mes forces, mais l’arrivée de Constance, notre présidente de confrérie, vint calmer les esprits. Elle sanctionna immédiatement les deux sportifs, tout en les sermonnant, puis reparti aussi vite qu’elle était arrivée.

    Enervé, j’étais enfin dans le groupe dans lequel tous ses évènements s’étaient passés. Ils étaient d’un pathétique, ça en devenait affligeant. Je poussai légèrement Damian de mon passage pour me mettre entre lui et Ethan. « Vous êtes devenus complètement cons ou quoi ? Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre ! Ça vous amuse de monopoliser l’attention de tout le monde ? D’être les risées de la soirée, c’est ça votre but ?! Vous me faites pitié. Toi, Ethan, tu traites les gens d’hypocrite, mais t’es pas mieux. Tu te dis fou amoureux, et d’une seconde à l’autre, pour quelconque raison tu vas embrasser la première venue. Et ne cherche pas d’excuse, tu n’en as pas. Et toi, Damian, tu crois que tu vaux mieux que lui ? Te battre pour récupérer une fille, c’est tout ce que t’as ? On se croirait dans un mauvais film des années 90. Vous êtes pathétiques, l’un comme l’autre. Finalement on pourra retenir une chose de vos ébats, aucun de vous ne mérite Plum, vous venez de nous le démontrer. » Une fois ma mini tirade terminée, je repris rapidement mon souffle et jeta un coup d’œil à Reagan qui se trouvait juste à côté. Non ce n’était décidemment pas le moment pour lui parler, je devais retrouver mon calme avant. Je me dirigeais ensuite vers Plum et lui donna une petite tape sur l’épaule. « Courage Plum, c’est qu’une mauvaise soirée, ça va aller. » Je m’en allai ensuite vers une baie vitrée qui donnait accès à l’extérieur. De l’air et du calme, c’était tout ce dont j’avais besoin à cet instant précis, histoire de retrouver mon sang-froid, de faire redescendre tout cette colère qui bouillais en mon for intérieur. Finalement, cette soirée était encore pire que ce que j’avais prévu.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

PROM BAL 2011 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 4 Empty

Revenir en haut Aller en bas

PROM BAL 2011

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 4 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Sujets similaires

-
» (prom' 2014) •• you shouldn't have.
» THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i
» TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014
» (prom 2014) restless heart syndrome ♕ NAEL&LANIE
» Best night ever <3 * Prom night forever in your arms ' [Sovannh]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-