the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

(prom' 2014) •• you shouldn't have.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptyLun 29 Déc - 9:33



Ah, le bal de Noël. Ce que je trouve de plus amusant pour l'instant, c'est le tournant que les choses peuvent prendre lorsqu'on sait jouer sur les sentiments des participants à ce grand capharnaüm d'apparences. Me mettre toute la soirée avec Ebony est de loin la pire des choses que le hasard a pu faire. On ne met jamais deux démons ensemble dans une foule d'agneaux tendres et naïfs... C'est comme faire danser le fils de Satan avec Cruella : cocktail classieux au possible, mais mortel pour quiconque doit subir les foudres de la pire paire de meilleurs amis qui soient. Ce soir, deux personnes sont en particulier dans notre viseur. Pour Bony, il s'agit de Zayn. Après avoir fait l'erreur de tomber amoureux d'une autre, que peut-on faire si ce n'est le rendre complètement fou à distance jusqu'à ce qu'il ne craque ? Kremer ne m'a jamais apprécié et j'ai toujours pris un malin plaisir à traîner encore davantage avec la doyenne des Gammas pour le seul bonheur de le voir s'énerver à mesure que je lui tourne autour. En effet, les limites de mon amitié avec cette diablesse sont relativement floues, mais je n'en suis pas amoureux. Dingue, peut-être, mais pas amoureux. Ensuite, la deuxième personne dans ma ligne de mire n'est autre que le président des Deltas, j'ai nommé Rayan Armand Clives-Harabo. Grand blond particulièrement séduisant dans son costume hors de prix, mais qui a fait l'erreur de se pavaner au bras d'une autre... Malgré la fin de notre dernière entrevue, je ne peux pas m'empêcher de ressentir cette même boule au ventre, cette attirance irrépressible mêlée à une envie de fuir pour le protéger. Je me suis rendu à l'évidence, je ne parviens pas à m'ôter l'Israélien de la tête. Je m'étais pourtant juré de ne tomber... "amoureux" de personne depuis Irina. Mais lui, je ne peux pas le commander. En faire un simple amant bon à jeter le lendemain, ou un simple partenaire quand l'envie nous en prend. Il représente bien plus que ça, et au moment où je l'ai vu ce soir, j'ai été une fois encore tiraillé entre l'envie de le jeter hors de la salle et celle de lui arracher ses vêtements pour un corps-à-corps torride. Alors, j'ai joué la carte que je préfère : Ebony. Affichés et langoureux, je compte faire naître en lui un sentiment infernal pour lui faire quitter les lieux. Pourquoi ? Parce que je suis incapable de partir tant que je le sais ici avec une autre. Il fait ce qu'il veut avec qui il veut, mais je ne veux simplement pas le savoir. D'ailleurs, que Charlotte ne s'étonne pas de retrouver sa commode de lingerie brûlée... Rayan n'avait qu'à pas se vanter d'avoir fait une sextape avec elle.
Lorsque je m'éclipse pour aller aux toilettes, je dépose un baiser juste au coin des lèvres d'Ebony, non sans fixer Zayn avec un sourire provoquant. Je pousse les portes des toilettes et qui vois-je ? "Tiens, quelle bonne surprise." Rayan, venu également pour se soulager. Je me place délibérément à côté de lui, alors que j'aurais pu laisser un espace entre nous. Quitte à rendre ce moment gênant et lui mettre les nerfs à vif comme j'aime tant le faire, je poursuis. "Tu es venu seul ici ? Pourtant, je t'ai connu moins prude... Ah, j'comprends mieux. Les températures hivernales, ça t'bloque." lançai-je après avoir volontairement jeté un œil à sa virilité par-dessus la séparation. Pavel, tu es une véritable ordure. Et tu adores ça... J'appuie sur la chasse d'eau et j'en profite pour passer ma main dans son dos musclé, jusqu'à son bassin. Vraiment, je me mettrai moi-même des baffes. Un sourire machiavélique se dessine sur mes lèvres tandis que je vais vers les lavabos. "Par contre, tu feras attention. Tout à l'heure, j'ai vu une tumeur déguisée en femme qui te poussait sur le bras. J'espère que tu as de quoi t'en débarrasser." Jaloux ? Non, si peu. Mais lui aussi, il l'est, donc ça compense.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptyLun 29 Déc - 18:39

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_inline_mrhwrgP5oD1qz4rgp (prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_n7nhk1V8e41qbmp7lo6_250

Si l'année avait bien démarré, cette dernière semble être sur le point de se terminer sur une note plus... dramatique. Coincé à ce maudit bal afin d'honorer au moins la confrérie des Bêta-Delta, je me retrouve avec une cavalière qui m'est totalement inconnue. Une pas trop moche, pour ne pas dire carrément canon, mais un peu coincée et timide, bref, une Alpha dans toute sa splendeur qui semble bien cacher son jeu. Cependant, Tessa dégage quelque chose de doux. A elle seule, elle pourrait sans aucun doute incarner la tranquillité, ce dont j'ai bien besoin ces derniers temps. L'espace d'un instant, je me dis que cette soirée sera parfaite, que finalement, ce n'était pas une erreur de venir et de profiter de ces quelques heures en très charmante compagnie, mais comme tout compte de fées, cet instant presque magique à une fin. Et celle-là, elle porte même un nom : Pavel. C'est à peine si j'ose croire que c'est lui qui se cache derrière ce masque, mais ce sourire machiavélique et ce regard perçant, je le reconnaitrais entre mille. Je tente de l'ignorer, de rester focaliser sur ma cavalière de la soirée, mais rien n'y fait. Je pensais être capable de l'oublier, de tirer un trait sur ce que nous avions pu connaitre ainsi que toute cette alchimie flottant entre nous, mais en un regard, tous mes efforts se voyaient être réduits à néant. Mon rythme cardiaque monta en flèche, plus encore lorsqu'il attira contre lui sa cavalière, Ebony, doyenne des Gamma, reconnaissable elle aussi à des kilomètres à la ronde. Mon sang ne fait qu'un tour dans ma tête, si bien qu'à mon tour, je me dois de jouer la carte de la provocation, un sourire à Tessa et je la rapproche un peu plus de moi, nos visages et nos cœurs si proches que je sens à la fois son souffle sur ma peau et son cœur tambouriner contre mon torse. Me voilà à nouveau sur une pente glissante et je ne sais combien de temps je vais pouvoir tenir avant de tomber dans la gueule du loup. Je l'observe, discrètement, lui et uniquement lui. Sa manière de sourire, le mouvement de ses lèvres lorsqu'il s'adresse à sa cavalière, chaque mouvement de son corps... Hypnotisant à souhait, il semble si proche, mais pourtant si loin... Et je ne tiens plus. Je quitte la piste avec Tessa, l'invitant à prendre un verre pendant que je me rendais aux toilettes. Personne. Parfait. Je fonce sur le lavabo afin d'asperger mon visage de cette eau fraiche, histoire de me remettre les idées en place et de retrouver mon calme ; Mais les battements stridents et incessants de mon cœur ne semblent pas vouloir s'arrêter, si bien que je prends plus de temps que prévu enfermé dans cet endroit. Autant en profiter pour se soulager, avec un peu de chance, ça aidera à me détendre. Mais non, il fallait que cette porte s'ouvre. Sur lui. Sur Pavel. Je l'ignore, ou tout du moins, je tente de l'ignorer, mais il est aussi agaçant qu'attirant.  « Pour tout te dire, je comptais bien la ramener chez moi et lui faire passer la soirée la plus orgasmique de toute sa vie. », annonçais-je de but en blanc tout en m'approchant à nouveau d'un lavabo. Évidemment que non, ce n'est pas ce que je compte faire, mais autant laissé planer le doute sur la tête de ce cher Gamma. « Et la tumeur qui pousse sur mon bras ? Sérieusement ? C'est assez mal placé venant d'un type dont la présence d'un véritable déchet ambulant ne le contrarie en rien. » D'accord, il n'y a pas que le Russe qui est jaloux, je dois l'être tout autant. « J'savais pas que faire les poubelles c'était ton genre. Visiblement, tes goûts ne font que décliner. » C'est un regard condescendant que je lui adresse, le jaugeant de haut en bas en ne rêvant que d'une chose, lui arracher ce costume et l'avoir rien qu'à moi. « Enfin, si tu trouves ton compte en te tapant les restes d'un autre, ce n'est pas moi qui vais t'en empêcher. » Quoi que si, très probablement. Parce que je ne supporte pas de te voir avec quelqu'un d'autre à ton bras. Malgré notre dernière altercation.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptyMar 30 Déc - 7:06



Vraiment ? Sa première réflexion m'arrache un sourire plus diabolique que jamais au coin de la bouche. Non, Rayan. Tu ne la ramèneras nulle part, si ce n'est aux portes de cette salle de bal pour la jeter comme une malpropre, point barre. Je repense à cette dernière soirée entre nous, à cette altercation qui l'a poussé à fuir. S'il s'est trompé vis-à-vis de la manière dont je me comporte avec lui pour atteindre son patron, je suis convaincu qu'il a néanmoins compris que j'étais l'as le plus dangereux qui soit pour atteindre chaque proche des cibles que j'ai en ligne de mire. Je ne m'en prendrai pas à lui dans l'immédiat, mais plutôt à tous ceux qui peuvent éventuellement m'empêcher d'être avec lui... Pas de doute, je resterai bon à enfermer jusqu'à la fin de mes jours. C'est le problème quand je m'attache à quelqu'un. Une fois au lavabo, je le laisse s'exprimer dans la critique, il tacle Ebony avec un dédain qui n'appartient qu'à lui. Qu'il est séduisant quand il est jaloux. Rien que cette façon d'être me confirme qu'il n'y a rien de démoli entre nous, il a simplement réalisé le danger dans lequel il s'est mis en me fréquentant. T'y es, tu y restes, mon pauvre. "Comme si j'avais déjà eu besoin de ton approbation pour m'envoyer en l'air, trésor." J'appuie sur ce petit surnom, jouant l'énervement en sachant pertinemment qu'il doit détester ce genre de sobriquet ridicule. Je prends le temps de répandre le savon sur mes mains en le fixant droit dans les yeux sans me défaire de ce sourire qui creuse mes fossettes. "J'trouve ta remarque assez amusante quand on sait que tu as cherché à te taper les copines du vieux Papa Clives... Tu passeras le bonjour à Valentina et son décolleté de ma part." C'est comme repérer un couteau planté dans le corps d'un innocent : au lieu de le retirer, j'aurais tendance à l'enfoncer et le tourner pour être certain qu'il atteigne sa cible. Frapper là où ça fait mal, c'est un sport qui m'amuse par-dessus tout, exception faite d'un tout autre sport que j'aurais aimé pratiquer en compagnie du président des Delta. Je secoue mes mains humides après les avoir rincées, non sans projeter quelques gouttes sur le pantalon de Rayan. Oups, c'est tellement pas fait exprès... J'attrape une serviette et j'observe mon interlocuteur en arquant un sourcil. "En tout cas, on voit que t'as jamais couché avec Ebony. J'suis sûr qu'elle t'apprendrai un ou deux trucs, elle adore les novices dans ton genre." Et ça continue. On pourrait presque observer les flammes de la provocation danser dans le regard que je pose sur l'Israélien. Une fois les mains sèches, je croise les bras sur mon torse. "En tout cas, si j'étais ta cavalière, je lâcherai l'affaire. J'peux déjà t'assurer que sa soirée orgasmique, elle la passera d'une toute autre manière si elle a le malheur d'insister." Un sourire qui se fige et un regard qui s'aiguise, le danger de la jalousie s'invite dans mes yeux sombres. En effet, c'est une menace. Je ne tolérerai pas qu'elle s'envoie en l'air avec le président de la confrérie des Delta et Bêta si moi pas. "Arrête de la bercer d'illusions et ramène-la sur Terre avant qu'il ne soit trop tard. Même toi tu n'y crois pas quand tu danses avec elle." Fais-le, sinon Pavel va se venger... Et tu n'as aucune idée de ce que mes idées sombres peuvent projeter pour pourrir ta soirée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptyMar 30 Déc - 17:36

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_inline_mrhwrgP5oD1qz4rgp (prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_n7nhk1V8e41qbmp7lo6_250

Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils en entendant ce surnom ridicule s'élever dans les airs. Comme si j'étais du genre à apprécier toutes ces débilités couples niais. Combien de fois ai-je eu envie de vomir en entendant les petits surnoms que s'adressaient Meleya et Kenzo ? Trop de fois, de quoi me donner l'envie de me tirer une balle directement entre les deux yeux. afin d'abréger mes souffrances. Cependant, je ne plaisante plus du tout au moment où Pavel fait allusion à Valentina et bien évidemment, au fait que cette dernière ait eu une aventure avec mon paternel. C'est encore une nouvelle que j'ai en travers de la gorge, même si mes différents avec William disparaissent les uns après les autres et que j'ai abandonné ma course après Valentina. Je n'oublie cependant pas la douleur ressentit au moment d'apprendre qu'ils avaient eu une liaison. « Si tu cherches à pourrir la vie de quelqu'un, va lui passer directement le bonjour. Son décolleté et elle, tout comme son cavalier, seront très enchantés de te voir. » Si cela peut te donner une nouvelle cible, cela m'arranger pas mal, car pour ma part, je n'arriverais pas à me contrôler très longtemps si tu continues à agir de la sorte avec moi. Il tente de me faire sortir de mes gongs et autant dire qu'il est à deux doigts de réussir. Mon regard s'obscurcit alors que quelques gouttes d'eau tombent sur le pantalon que je porte. Arrête Pavel, par pitié. Il m'énerve et je le déteste. Je le déteste tout autant que je suis accro à lui. Pourquoi tu ne peux pas simplement sortir de ma tête ? « La raison pour laquelle tu te retrouves souvent à son bras. Tu sembles parler en connaissance de cause. Si c'est pas mignon. » Je ne le laisserais pas m'atteindre, pas une seconde fois. Je pensais qu'après notre dernière altercation, il ne reviendrait pas, et pourtant, il était en train de jouer la carte de la provocation. Je le connaissais assez pour le savoir. Mes mains se frottant l'une contre l'autre sous le jet d'eau, je m'arrête un instant afin de prendre conscience des paroles que prononcent le Gamma. C'est un bref coup d'œil que j'adresse alors à ce dernier. Ce regard... je l'ai aperçu au moment même où sa folie a fait surface pour la première fois sous mes yeux. Je m'essuie les mains avec un calme olympien avant de faire face au jeune Russe. « T'es en train de me filer des ordres et de proférer des menaces ? Sérieusement, Pavel ? » Mon regard plonge dans le sien, y trouvant immédiatement quelque chose de malsain et peut-être même de terrifiant. « Et que va-t-il se passer quand je partirais avec elle ? Quelle idée tordue se cache dans ta petite tête brune ? » Mon index se lève en même temps et se presse légèrement contre la tempe du Gamma. Pas un sourire ne vient à étirer mes lèvres, seule la dureté de mon visage est visible. Je ne repartirais pas avec Tessa, mais je vais le pousser à son tour dans ses derniers retranchements. « Rebrousse chemin, ça vaut mieux pour toi. Tu crois encore avoir le contrôle sur moi comme tu l'avais la dernière fois, mais tout ça c'est terminé. Tes petits jeux avec ta doyenne sont loin de m'exaspérer. Ils me laissent plutôt indifférent. » Bien au contraire, je rêve d'écraser Ebony telle une vulgaire fourmi sur laquelle je pourrais marcher et quant à toi... on pourrait régler ça au lit, non ? Ou carrément dans cet endroit sordide. « Mais toi... je pensais qu'il ne pourrait jamais y avoir quoi que se soit entre nous. Pourtant, tu fais tout pour obtenir le contraire. N'est-ce pas ? » J'aime jouer avec le Diable, me perdre aux pieds de ce dernier, mais ce soir, il ne m'aura pas. Quoi que...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptyMer 31 Déc - 7:28



Valentina, ravie de me voir ? Elle se précipiterait pour appeler les flics si je venais à simplement la regarder d'un peu trop près... Plus ça en a dans le décolleté, plus ça flippe pour un rien. Presque pour un rien. Bref, satisfait de voir que je fais mouche sur un sujet qui l'agace fortement, je pose mon épaule contre la paroi en marbre des toilettes et je l'observe lutter pour ne pas craquer directement. Comme il doit rêver de m'aligner avec son poing droit, ou de me plaquer contre un mur... En même temps, comment le blâmer ? Mes yeux ne parviennent pas à s'arracher de sa silhouette si élégante en costume pour les mêmes raisons. Je refuse catégoriquement qu'il reparte avec qui que ce soit ce soir. Pas en ma présence. Niet. En effet, il s'agit bien de menaces et d'ordres, Rayan, et tu ferais mieux de t'y conformer. Aucune réponse ne s'échappe de mes lèvres ourlées en un fin sourire tout ce qu'il y a de plus machiavélique, le même que Grosminet observe lorsqu'il sait qu'il va coincer Titi pour lui faire la peau. J'ai aussi une nièce en bas âge, j'commence à rattraper mon retard colossal en termes de dessins animés. J'arque faiblement un sourcil en sentant son doigt tapoter ma tempe. Tu veux pas recommencer ? Soit pour te le tordre, pour te mordre, ou pour le seul plaisir de sentir ta main, j'aviserai. "Je t'épargne les détails, t'es pas taillé pour tout entendre, joli cœur." rétorquai-je avec une mine à la fois diabolique et moqueuse. Tu n'as aucune idée de la sentence que cette demoiselle devra subir si je viens à découvrir qu'elle a partagé autre chose qu'un jus de fruit bas de gamme dans un gobelet en plastique avec toi, l'Israélien. De la chambre incendiée à un visage défiguré à l'acide, ce ne sont que deux minces exemples de ma folie incontrôlable. La suite de ses paroles fige mon sourire dans une expression indescriptible. J'admets agir d'une façon strictement contradictoire, mais n'est-ce pas mon leitmotiv en toutes circonstances ? Ce que je me dois d'admettre intérieurement, c'est cette addiction, ce besoin irrépressible que j'éprouve envers ce satané président des Delta. Dès qu'il entre dans une pièce, je ne vois plus que par lui, je ne vois plus que son visage, je n'entends plus que son souffle au-dessus des autres conversations... Obsédant et déstabilisant, je peine à établir un mur entre lui et moi, si ce n'est en le tourmentant. Je veux lui flanquer la trouille. Le faire détaler pour ne pas avoir à craquer. Mais il résiste, fier et arrogant comme lui seul sait l'être. "Elle embrasse mieux que toi, pourtant." J'affiche un petit sourire en coin. Il n'y a pas dix minutes de ça, elle s'emparait de mes lèvres pour faire naître une jalousie maladive chez Zayn qui a cru bon de me bousculer avec un autre étudiant. Et j'ai répondu avec ardeur à ce baiser, non sans m'amuser à faire glisser une main sur la chute de reins de la diablesse reine des Gamma. Dis-moi que ça t'a laissé indifférent, Rayan. Quand il approche et se plaît à jouer avec mes nerfs, je fais l'erreur de fixer ses yeux bruns noisette avec intensité. Je te hais. De toutes mes forces. Je te hais pour avoir cette faculté de me percer à jour, de me rendre la vie impossible et de faire s'évanouir toute envie de meurtre d'un regard. Cette animosité ne le rend que moins accessible, plus attirant... Un curieux paradoxe qui m'achève. "Tu parles trop, grand con." J'ai presque craché ces paroles sans la moindre délicatesse. J'attrape sa cravate et je le fais brutalement tourner pour le plaquer contre un des murs en marbre. Pressé contre lui, je le fixe droit dans les yeux, méchamment et avec un air plus autoritaire que jamais. "T'as interdiction de rentrer avec ce petit tas en robe de soirée, pigé ?" J'ai beau avoir actuellement la tête d'un serial killer à deux doigts de la récidive, je fixe ses yeux, son attitude, sa mâchoire, ses lèvres... Tant pis. Je plonge sur sa bouche et je l'embrasse avec une rage peu commune. L'une de mes mains tire sur sa cravate comme pour le contraindre, l'autre se plaque sur son torse enfermé dans sa chemise de soie afin de l'obliger à ne pas bouger. La tendresse n'a pas son mot à dire dans l'affaire. Rayan me rend fou d'une manière dont lui seul connaît les secrets, ce genre de folie où seule la passion la plus brûlante a voix au chapitre. Incapable de reprendre le contrôle de mon corps, je veux le marquer au fer rouge jusqu'au fond de son être. Fais ce que tu veux avec qui tu veux, Rayan... Mais pas quand je suis dans le secteur. Possessif ? Si peu. Ma langue vient batailler avec la sienne dans un duel acharné. Je me moque que quelqu'un puisse rentrer, j'ai une leçon à administrer à un apprenant assez récalcitrant et trop tête brûlée. Au diable ce que j'ai pu lui dire la dernière fois. Je ne peux pas lutter contre ce que je ressens envers lui. Ce sentiment qui me fait perdre tous mes moyens.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptySam 3 Jan - 14:04

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_inline_mrhwrgP5oD1qz4rgp (prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_n7nhk1V8e41qbmp7lo6_250

En fin de compte, je ne souhaite pas vraiment savoir jusqu'où la folie de Pavel peut vraiment aller, j'en ai déjà assez entendu la fois précédente, inutile de trop insister sur pareil sujet. S'il est capable de mettre le feu à un hôpital psychiatrique, allez donc savoir jusqu'à où s'élèvent ses capacités de destruction. Sans doute pourrait-il mettre le monde à feu et à sang si l'envie lui en prenait. Même si mon égo prend à nouveau un sacré coup l'instant d'après, je ne laisse rien paraître. Une envie soudaine de coller mon poing dans la figure du Gamma se fait sentir, et pire encore, je rêve de m'éclipser de ces toilettes et d'en coller une à Ebony. Leur petit manège ne m'a absolument pas échappé. Si je tenais à garder les yeux rivés sur Tessa pour éviter de nous gâcher cette soirée, rien ne m'empêchait de jeter un léger coup d'œil sur le côté tout en ayant une oreille focalisée sur la conversation que tenaient les deux Gammas. D'accord, tout cela ne m'a pas laissé indifférent, comme j'aime à l'admettre, bien au contraire. Si ai début, je n'avais ressenti qu'une montée de rancœur en moi au moment où la doyenne de confrérie s'est jetée sur les lèvres de Pavel, c'est uniquement lorsque ce dernier a poussé leur jeu plus loin, que j'ai senti une nette fissure s'instaurer au plus profond de mon être. Je continue à garder la tête haute, bien que cette scène ne cesse de repasser encore et encore dans mon esprit. Il n'y a peut-être pas que Pavel qui soit un tantinet fou dans cette pièce, je peux être la pire ordure de l'univers pour obtenir ce que je veux. Autant dire qu'Ebony ferait mieux de garder ses mains éloignées du jeune Russe avant que les ennuis ne viennent à lui tomber en masse sur la tête. Un large sourire étire mes lèvres, mais il disparaît immédiatement lorsque je me retrouve plaqué avec force contre un mur. « J'ai visé dans le mille, c'est ça ? », soulignais-je avec toute la provocation dont je pouvais faire preuve. Juste histoire d'enfoncer le clou un peu plus loin, je continue à ouvrir ma bouche. À grand con, grande gueule, non ? Sa jalousie me fait à nouveau sourire malgré tout, il a beau me lancer ce regard assassin, je n'en ai que faire. M'apprêtant à rappliquer, je me vois pris au dépourvu lorsque les lèvres de Pavel s'emparent des miennes avec hargne. Ce n'est pas tant cette fougue qui me surprend, mais bien ce geste auquel je ne m'attendais plus après notre dernière rencontre. La tendresse, l'affection, et autres imbécilités dans le genre, trop peu pour nous. Nous l'avons démontré à maintes reprises. Contre toute attente, je me laisse bercer par ces baisers de plus en plus passionnés, entourant le visage du Russe de mes deux mains. Cette fois, je ne te laisserais pas partir, et je ne te laisserais pas non plus le temps de trouver la moindre excuse afin de me faire fuir. Je ne pars plus, c'est fini. Je m'extirpe de ces chaînes invisibles qui me retiennent contre ce mur pour faire basculer la situation à mon avantage, poussant à son tour le Gamma contre cette paroi de marbre. Mes lèvres se détachent des siennes, non sans rester proches les unes des autres, et mes yeux s'accrochent aux siens. « Et toi, que je ne te surprenne plus à embrasser cette vache. Ou qui que se soit d'autre. » Un ton sec, sans détour, autant aller droit au but. T'es à moi, d'accord ? Possessif et jaloux à souhait, d'une certaine manière, le Gamma et moi nous comportions de la même façon l'un envers l'autre. Prêt à fondre à nouveau sur les lèvres de l'étudiant, le bruit d'une porte qui s'ouvre me fait tourner la tête et un regard meurtrier est adressé à l'impertinent qui vient de poser un pas dans cet endroit. « Un pas de plus et je te coince la tête dans la porte jusqu'à ce que des morceaux de cervelle ne viennent à éclabousser les murs, c'est clair ? » Et maintenant que cet abruti vient de rebrousser chemin tout en fermant la porte d'une main tremblante, je peux revenir à mes moutons. Autant dire que le prochain qui osera nous interrompre, finira par rendre l'âme en moins de temps qu'il ne faut pour en dire ouf. Mon corps se presse contre celui de Pavel et ma langue s'adonne à un nouveau ballet endiablé avec la sienne, au point d'y laisser mon souffle. Mes doigts se glissent entre nos deux corps collés l'un à l'autre, déboutonnant un à un et à une vitesse vertigineuse, chaque bouton de sa chemise. Pourtant, je m'arrête au dernier et ne tiens plus. Mes mains courent jusqu'à son torse, s'immisçant sous sa chemise, caressant un corps que j'aimerais posséder nuits et jours et dont jamais je ne devrais me séparer. En un geste, Pavel a su réduire bien des efforts a néant. Si j'étais encore capable de lui résister un peu plus tôt, ce n'était absolument plus le cas. Il me faisait perdre pied, me mettait presque hors de moi et me faisait oublier bien des principes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptySam 10 Jan - 12:59



Tais-toi. Ce sont les deux seuls petits mots que je rêve de lui crier dans les oreilles jusqu'à ce qu'il veuille bien entendre, mais son entêtement pourrait finir par me manquer. Désarmé et livré à mes plus bas instincts, je me rends à l'évidence. Même si je voulais le repousser pour de bon, j'en serai incapable. S'il ne revient pas à la charge physiquement, ce sont mes pensées que ce satané Israélien vient hanter. Pressé contre lui, le monde devient gris autour de nous. Je le hais autant que je l'aime. C'est une réalité que je ne parviens pas à fuir en sa présence. J'ai ce désir de lui arracher ses vêtements ancré à un besoin malsain d'éliminer celles et ceux qui pourraient faire dévier son attention de moi. Possessifs, jaloux et manipulateurs, ce sont deux tigres égocentriques et terribles qui s'affrontent dans un corps à corps sans tendresse. Ses mains m'apaisent au moins autant qu'elles m'enflamment, chaque contact avec lui me rend un peu plus dépendant. Être d'addictions et de déviances par dizaines, Rayan incarne alors la seule drogue que je veux consommer et consumer sans la moindre mesure, à en perdre la tête. Il se délivre et je me retrouve captif de sa prise ainsi que de son regard. Est-ce une mauvaise chose d'apprécier cette situation ? Je soutiens ses yeux avec défi et envie à la fois. Sa voix me fait vibrer, mais pas de peur malgré l'intimidation exemplaire dont il fait preuve. Ce ton autoritaire, cet ordre jeté contre mes lèvres ourlent les miennes en un sourire tout ce qu'il y a de moins catholique, satisfait de le sentir aussi énervé. Il hait me voir avec quelqu'un d'autre que lui... au moins autant que je le suis de le voir pavaner en compagnie de la première dinde venue dont il pourrait se jouer. Si je me moque de ce qu'il fait lorsque nous ne sommes pas ensemble, cet accord tacite d'exclusivité en présence l'un de l'autre fait naître une forme d'assurance dans cet organe abîmé et sombre qui me sert de cœur. Sans lui répondre, je me contente d'hausser les sourcils. Il connaît déjà cette réponse. Alors que nos instincts semblaient nous pousser de nouveau à laisser notre sauvagerie se déclarer, un misérable juge bon de venir nous déranger. Grave erreur. Je m'apprête à l'éclater contre le sol lorsque c'est finalement Rayan qui prend les devants. Armé d'un sourire, je le fixe en entendant la porte se fermer. "Tu ferais presque peur aux amateurs..." Monstres emplis de mauvaises intentions, il est certain que nous formons des poids lourds dans la catégorie des enfoirés de première classe. Sans plus de cérémonie, l'animalité reprend le dessus. Pris au piège par les mains expertes du président des Deltas, je suis contraint de me rendre à ce plaisir de le sentir contre moi. Les yeux clos, je suis incapable de la moindre retenue ou de la moindre pensée. Au diable le self-control, j'admets volontiers que je ne peux plus rien face à Rayan, aussi difficile que cela puisse être à avouer. Mes mains courent sur sa carrure, palpent ce corps taillé dans l'acier trempé, confessent le besoin prenant de le faire mien. Loin d'être inactif, je retire sa veste aussi sèchement qu'il est possible de le faire, je fais disparaître des boutons de chemise un à un, sans jamais abandonner ces lèvres dont le goût affole mes sens. Il a vaincu, il tient sa revanche... et je compte lui offrir un instant éphémère qui ne lui donnera qu'une seule envie : reprendre la guerre à l'issue de cette bataille. J'avance sur lui, le repousse sans tendresse puis je le retiens avec les deux pans du col de sa chemise ouverte. Tu es à moi. Je le fixe comme jamais je n'ai regardé qui que ce soit, pas même Irina. Gonflé d'orgueil et de ce besoin de n'écouter que mes plus primaires envies. "En sortant, tu me supplieras de te mettre dans mon pieu..." soufflai-je à son oreille en l'attirant tout contre moi avant de faire glisser mes mains sur sa ceinture. Fierté et provocation jusqu'au bout. Je capture le lobe de son oreille, le malmène avec une rare passion, jusqu'à ce que le pantalon du grand blond ne tombe sur ses chevilles. Je plante mon regard sombre dans le sien et fait disparaître l'une de mes mains dans la dernière pièce de tissu qui le retient prisonnier tandis que l'autre courre sur son torse, agrippe sa nuque et la capture pour un baiser enflammé. Je meurs de chaud, vendu et esclave de ce que je ressens pour lui. Mes lèvres viennent enfermer la peau de son cou, nos corps s'embrassent et s'embrasent sans la moindre retenue. Nos yeux ne se lâchent que pour se fermer, la confession est la même. Cette fois, je ne m'arrêterai pas. Malgré la rapidité de ce moment, je veux qu'il soit le premier d'une liste amenée à s'allonger. Et à en juger par les soupirs de Rayan, je doute qu'il pense autrement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptyDim 11 Jan - 17:25

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_inline_mrhwrgP5oD1qz4rgp (prom' 2014) •• you shouldn't have. Tumblr_n7nhk1V8e41qbmp7lo6_250

Pavel n'avait jamais cessé de courir au cœur de mon esprit, jours après jour depuis cette nuit sur la plage jusqu'à ce soir, et même suite à notre dernière rencontre. Pendant une poignée de jours, j'avais cru bon de pouvoir régler cette situation en m'éloignant tout simplement du jeune Russe, puisque tel avait été son désir dans un sens, coupant ainsi la tentation à sa source, mais après un examen attentif, cette option avait été vouée à l'échec. L'homme e refusait de quitter mon esprit toujours plus perturbé. Supprimer la tentation était, après tout, une chose dont je ne pouvais me défaire, parce que la simple compagnie de Pavel était grandement apprécié. De sa simple présence jusqu'à son souffle sur ma peau, ses mains parcourant mon corps dans ses moindres recoins et ses lèvres percutant les miennes dans un ballet tout ce qu'il y a de plus endiablé. Personne ce soir, ne saura me séparer de lui avant que je n'obtienne satisfaction. Un nouveau duel entre deux mâles dominants, autant dire que le premier qui osera s'interposer ne récoltera que ce qu'il mérite : une mort lente et douloureuse. Un sourire ô combien fier étire mes lèvres sous le regard intense du Russe qui me maintient fermement par les pans du col de ma chemise. Un sourire de vainqueur, un sourire qui mériterait que l'on m'administre une sacrée claque en pleine figure. « Même pas en rêve, je t'offrirais ce plaisir. » Tu me supplieras bien avant, Pavel. Mais bordel, je meurs déjà d'envie de te supplier à genoux... Mon lobe d'oreille malmenait, un pantalon s'écrasant au sol et mes lèvres à nouveau capturés, autant dire que je perds à présent le peu de moi-même qui me restait. Ma perception du temps finit par se fragmenter et j'en oublie jusqu'à l'évènement qui est actuellement en train de se dérouler un peu plus loin, derrière ces murs qui nous entourent. Une main se glisse dans les boucles brunes du Gamma, semant la pagaille dans une tignasse déjà bien indomptable, tandis que l'autre se glisse dans son dos pour l'avoir au plus prêt de moi. Je me laisse aller pendant un moment, prisonnier de mes propres désirs et de mes propres envies à l'égard de Pavel, un abandon délibéré qui me glace et qui m'embrase à la fois. Mes lèvres plongent dans son cou, soupirant contre son oreille avant de parcourir sa peau de baisers plus fiévreux les uns que les autres. Mes mains s'abandonnent brièvement sur son torse, une fois encore, et descendent jusqu'à sa propre boucle de ceinture. Mes lèvres retournent sur les siennes et mon front se pose contre le sien alors qu'un nouveau soupir m'échappe. « T'es qu'un connard... », soupirais-je sans la moindre retenue en fixant ses yeux. À leurs tours, ses vêtements tombent à ses pieds et ma main encercle sa virilité. Hors de question que le Russe reparte avec une nouvelle victoire à son compteur, à l'image de notre nuit sur la plage. Hors de question que je sois à nouveau le seul à me faire berner et que je le laisse à nouveau repartir comme un paon fier d'avoir commit autant de dégâts autour de lui. Une fois, mais pas deux. À mon tour, je veux l'entendre soupirer, gémir, m'implorer même, si cela lui chante, mais je ne veux pas le voir partir ni avec ce sourire arrogant à souhait, ni avec cette étincelle dans le regard qui traduirait un coup réussi avec succès. Je refuse d'être le seul à s'adonner à cette douce tentation, pas à présent que je sais être l'obsession de Pavel tout comme il s'avère être la mienne, qu'il accepte de reconnaître son désir comme j'ai actuellement conscience du mien. L'excitation pulse dans mes veines et brûle sous ma peau, impossible à ignorer, impossible à refouler, il n'y a qu'à la laisser parler à ma place. Je passe furtivement ma langue sur mes lèvres et remonte ma main libre jusqu'à la nuque du Gamma avant que nos regards se croisent, l'espace d'un instant. Rien n'a changé et pourtant, tout semble être différent. A présent, je suis capable d'identifier et de comprendre ce désir ardent qui trésaille en moi dés lors que mon regard se porte sur Pavel. Capable d'en accepter sa brûlure vive sans vouloir la rejeter, mais plutôt l'accepter, la laisser me traverser et m'envahir à chaque fois que je plonge mes pupilles ébène dans les siennes. Mes lèvres heurtent les siennes, laissant de nouveaux gémissements se perdre cette fois au fond de sa gorge. J'aimerais pouvoir le détester, pour tout ce qu'il me fait subir, pour tout ce qu'il me fait ressentir, mais je n'y arrive pas. J'ai beau dire le contraire, mais je n'ai plus aucun contrôle. Ses baisers, ses mains, son corps tout entier provoque une bouffée d'émotions dans mon cerveau qui se mêlent et s'entremêlent entre elles sans que je puisse y voir clair. Et j'y prends goût.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. EmptySam 17 Jan - 8:11



Bousculé et malmené par des instincts impossibles à faire taire, je ne peux retenir un sourire en sentant entre mes mains et contre mon corps le désir qui pousse Rayan à se laisser autant aller. Loin d'être en reste, il attaque à son tour, fait glisser mes vêtements et plonge vers ma virilité en m'arrachant un grognement de plaisir qui se perd à son oreille. "Autant que toi..." soufflai-je avec défi, les yeux délibérément fermés. J'ai le sentiment d'être vaincu, l'Israélien ne peut désormais ignorer le besoin qu'il me procure, ce besoin mordant d'être près de lui, celui de fusionner parfois d'un seul regard. Ces caresses, ces mots secs trahissant bien plus qu'un banal reproche me font perdre la tête plus que ce n'est déjà le cas. Pendant un bref instant, front contre front, je le regarde droit dans les yeux, une main posée sur sa joue, l'autre occupée à lui extorquer ces gémissements rauques. Luxure et intensité. Non, jamais le président des Deltas ne sera qu'un coup parmi d'autres, jamais je ne saurai m'arracher ce visage de l'esprit. Je déglutis. Je sais ce que j'ai envie de lui dire, ces trois petits mots si mièvres qui soulignent pourtant ce que je ressens au plus profond de moi. Pendant un instant, je me sens fragile, démuni, sans aucun contrôle face à Rayan. J'ai peur. Ma main sur sa joue se met à trembler, mais je fronce les sourcils pour lutter contre ce que je considère être une faiblesse à moitié avouée. Ce regard noisette me rassure autant qu'il me rendrait capable des pires folies jalouses. Ne me lâche pas. C'est une confession silencieuse que je lui transmet avant de venir dévorer ses lèvres sans aucune retenue. Corps contre corps, et peau contre peau, il n'est pas question de reculer. Ma main lâche sa joue pour venir courir sur ce torse parfaitement dessiné, sur ce dos aux courbes sans fausse note, remontant dans cette chevelure blonde soigneusement désordonnée. J'ai besoin de ressentir chaque zone de son corps, entendre ses soupirs mourir contre ma peau ou sur mes lèvres. Je quitte sa bouche, enflamme son cou et cherche délibérément à le rendre fou, à le satisfaire. Me suis-je déjà autant préoccupé du plaisir d'un homme ? Cette fois, si j'arrache une victoire, je veux qu'il puisse s'en délecter tout autant. Je pivote légèrement, ondule contre sa virilité et le fixe avec un regard à la fois sombre et taquin. Soyons scandaleux, prouve-moi que tu sais prendre les commandes puisque j'ai la bonté de te les laisser. Défiant au possible, je tourne la tête et observe un instant nos reflets dans le miroir. Dans mon dos, le grand blond s'affaire à me faire perdre tout contrôle, à nous emmener tous deux au septième ciel sans tabou aucun. Vêtements froissés pour le peu que nous avons encore sur nous, un gémissement rauque traverse le mur de mes lèvres lorsque nous ne faisons plus qu'un. L'image outrageuse que nous renvoyons obscurcit mon jugement et me pousse à m'abandonner à la vigueur de Rayan. Je détourne un instant la tête, l'embrasse férocement pour étouffer mes râles à répétition. Le filet d'eau qui s'échappe du robinet se trouble, sa trajectoire devient incertaine sous les vibrations que nous lui imposons. L'endroit devient le théâtre d'une scène extraordinaire, d'un concertos de rugissements étouffés et de claquements réguliers à peine couverts par la fête qui se poursuit à côté. Et ce n'est qu'une bonne demi-heure plus tard que la flamme de nos corps impactés l'un dans l'autre se calme, que la passion semble enfin s'apaiser à mesure que notre faim l'un de l'autre se trouve finalement calmée pour quelques instants. Les jambes en coton, le souffle court, je suis courbé sur le lavabo, le torse de Rayan collé contre mon dos, moite et brûlant. Son souffle balaie ma nuque, et lorsque je lève les yeux, je croise son regard brun. Je lui décoche un sourire complice, satisfait et relativement amusé. Un alter-ego, enfin. Cette personne capable d'être tellement plus qu'un simple coup d'un soir. Il m'a épuisé sur l'instant, mais non pas en raison de ces ébats torrides auxquels nous venons de nous adonner, mais aussi parce que nous nous sommes offerts l'un à l'autre sur un plan bien plus fusionnel que le seul plan charnel. Les doigts tremblants, j'arrive à saisir sa main et la serrer en me redressant comme je le peux. Je ne lâche pas son reflet dans le miroir, incapable de m'en détacher. Il est beau, tout simplement. Et pas seulement à l'extérieur. La seule personne en ce bas monde que je ne peux me résoudre à blesser sans remords. J'essaie de retrouver mon souffle, la tête posée sur son épaule, puis je me tourne pour enfin le fixer avec une sorte d'apaisement mêlé à ce grain de folie continuel qui me caractérise. "Tu ne te débrouilles pas trop mal... pour une improvisation, c'est presque pas mauvais." Ok, t'es le meilleur coup de toute ma vie, mais même si mon regard peut le trahir, ne t'attend pas à ce que je t'envoie des fleurs. Jamais. J'ai une fierté aussi malsaine que la tienne, l'Israélien.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty
MessageSujet: Re: (prom' 2014) •• you shouldn't have. (prom' 2014) •• you shouldn't have. Empty

Revenir en haut Aller en bas

(prom' 2014) •• you shouldn't have.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014
» (prom 2014) restless heart syndrome ♕ NAEL&LANIE
» PROM BAL 2011
» THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i
» Nessa P. Di Gabrieli.415-240-2014

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-