Les évènements s’enchaînaient si vite que Ethan avait du mal à tout ingurgiter d'un coup... il souriait vaguement lorsque Reagan essayait de le réconforter mais dans son fort intérieur, il n'était pas du tout d'humeur à rire, ni même à boire pour oublier, il était comme dans état de stase, complètement à l'ouest et encore sous le choc de ce qui venait de se passer ce soir ! Non mais c'est vrai il était venu avec la ferme intention de s'amuser, de passer une bonne soirée avec sa petite amie et tout ce qu'il récoltait c'était, une rupture et deux gifles ! Il ne comprenait décidément rien à l'amour, non il ne serait plus jamais aussi amoureux qu'il l'avait été de Plum, il le savait même s'il venait un jour à se recaser - parce que ça arrivera forcément à un moment - il ne pourrait pas retrouver ce sentiment qui lui avait fait bondir le coeur en dehors de la poitrine et lui avait redonné foi, oui la foi en la vie, en l'amour et en la gente féminine... Il faut dire qu'avant elle, pour lui une fille ne servait qu'à faire beau dans son lit, il n'allait pas se cacher tout le monde savait très bien qu'avant de se mettre en couple il n'était qu'un salaud comme un autre, qui ramait pour mettre une fille dans son lit et qui ensuite la jetait à la première occasion ou même parfois juste après l'acte si il n'avait pas été satisfait de ses performances sexuelles ! Eh oui, c'est comme ça on y peut rien, la vie nous réserve parfois bien des surprises et ce soir était certainement la pire soirée qu'Ethan avait passé depuis la mort de ses parents puisqu'il venait de perdre l'amour de sa vie. Non pas qu'il l'ait réellement voulu parce que si tout cela ne tenait qu'à lui il serait toujours avec elle, oui mais le hic, c'était que l'amour à sens unique devenait quelque chose de bien futile pour lui ! Il avait déjà eu du mal à s'ouvrir à elle, à oublier qu'il ne la méritait pas ! Désormais ce son résonnait comme un son de cloche dans sa tête, il était néanmoins réglé sur pause le temps que la colère du jeune homme fasse effet ! Il aurait bien frappé dans n'importe quoi sur le coup et malheureusement rien ne lui donnait l'occasion de le faire ! Ah si... oui il ne fallait pas oublier Damian ! En parfait petit connard à la gueule de petit bourge qu'il n'était pas, il n'avait pas hésité à venir le frapper en pleine poire, histoire de bien montrer qu'il avait gagné sa Plum ! Comme si c'était une loterie... comme si elle n'avait pas mérité tout ce qu'il lui arrivait en le menant en bateau ! Il pouvait très bien se congratuler d'avoir réussi à la récupérer -si tant est qu'elle veuille de lui - Ethan s'en fichait comme de sa première conquête ! S'il y avait bien une chose qui caractérisait Ethan c'était sa faculté à tout emmagasiner et à ne rien laisser paraître, jamais il ne montrerait le moindre signe de jalousie en temps normal ! Seulement là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, il n'avait plus en tête la notion de discrétion et tout ce qu'il voulait c'était se débarrasser de ce poids qui lui pesait sur le coeur depuis désormais quelques jours ! Damian, plum, Ethan... ce triangle amoureux avait commencé il y a bien longtemps déjà ! Avant même que Ethan prenne conscience qu'il était amoureux de la belle Alpha, il avait bien senti un peu d'animosité de la part de son ex futur petit ami ! En même temps voir un mec passer ses nuits dans le même lit que sa copine, même si c'était juste pour matter des films, ça paraît suspect au bout d'un moment ! Cela n'empêchait pas que le Iota avait bien envie de répondre à son attaque et de lui en foutre une belle bien placée afin qu'il vole à travers la pièce et que au moins son visage à lui aussi soit amoché !
On joue dans la même team ? Tu veux dire celle des pathétiques ex petits amis qui n'arrivent pas à décrocher d'une fille qui l'a laché comme une merde pour un autre ? euuuh non désolé celle là je connais pas dit-il essuyant avec sa manche le sang qui coulait de son nez suite à la droite qu'il s'était pris avant de sourire légèrement.
Il souria à Keyllan qui était venu l'aider à se relever, il lui fit signe néanmoins qu'il pouvait régler ça tout seul, il n'avait besoin de personne pour régler ses comptes ! Il avait peut-être l'air d'un idiot un peu niais, mais il pouvait être un vrai enfoiré s'il le voulait ! Il connaissait la vie et ses déboires, et il n'avait pas pour habitude de se laisser faire ou se laisser abattre ! Ayant vécu sans famille depuis plus de 4 ans maintenant, à élever sa soeur si on peut dire, et à l'empêcher de faire des conneries, il avait appris sur le tas à se battre comme un vrai taulard... mais n'étant pas de la trempe des bagarreurs, il ne faisait pratiquement jamais appel à la violence, sauf en cas d’extrême urgence comme celui-ci ou il devait forcément répondre à sa stupide et pathétique tentative de le casser ! Avant même que Ethan n'ait pu s'élancer à l'assaut de sa némésis, prêt à lui casser le nez et les deux bras, il se fit barrer la route par Matt' son "meilleur pote" si on pouvait dire car même s'ils étaient en froid en ce moment, Ethan ressentait toujours pour lui un profond sentiment de fraternité, découlant de tout ce qu'il avait fait pour l'aider auparavant... d'ailleurs n'étant pas rancunier, il n'était pas prêt à ne jamais lui adresser la parole à nouveau, c'était le genre de mec qui peut passer pour un vrai enfoiré aux yeux du monde si on ne le connaît pas, mais qui devenait un pote en or dès qu'on avait appris un peu à creuser la carapace qu'il s'était forgé n'ayant pas eu lui non plus une vie des plus facile... Son petit discours néanmoins l'étonna assez puisqu'il venait le sermonner lui, sans parler qu'il lui disait qu'il n'avait même aucune excuse en ne connaissant même pas la moitié de l'histoire ! Il aurait bien aimé l'y voir, quelqu'un en train de draguer sa fameuse Reagan et il sortait les griffes et lui qui se faisait pratiquement cocufier s'il ne réagissait pas, devait juste la fermer ? Cette soirée était bien riche en surprise, lui qui avait prévu de retrouver son pote à ce bal, venait simplement de le perdre, pour de bon cette fois ? Il ne pouvait pas répondre à cette question à sa place... et bien sur le coup de grâce, lorsque ce petit merdeux se retrouvait à prendre la défense de Plum, bien sur pauvre fille qui s'est faîtes humilier devant tout le monde, c'est triste ! Par contre Ethan qui se fait prendre pour un con depuis plusieurs semaine ? Non mais ça on s'en fou complètement c'est rien ! Soupirant et réfléchissant à ce qu'il pourrait dire ou faire, il n'avait même plus la foi de répondre, de répliquer ou de frapper Damian ! Désormais tout le monde était pour lui une véritable déception, jusqu'où cette soirée irait-elle comme ça ? Est ce qu'il devrait encore affronter un nouvel échec après celui qu'il avait eu en amour comme en amitié ? Se sentant trahi de toute part, il adressa un regard vague à Matt', sans lui répondre tant il était médusé et se tournant vers le bar, il commanda un bon whisky glace. Il s'adressa ensuite à Reagan tout de même.
Désolé que tu ais du assister à ça, on dirait que certains ne sont pas fait pour être heureux... j'espère que toi au moins tu pourras y arriver, s'il y a bien une personne qui le mérite c'est toi dit-il avant de lui donner une bise sur la joue, le sourire en coin.
La candeur même, elle donnait sans jamais demander son reste et ça c'était vraiment le genre d'amis qu'Ethan regrettait d'avoir perdu de vue pendant si longtemps... aujourd'hui c'était difficile de rattraper le temps perdu étant donné qu'elle était elle aussi en pleine transition avec sa nouvelle vie ! Nouveaux amis, nouveau presque petit ami... il ne se sentait plus à sa place dans sa vie, d'ailleurs où était sa place désormais ? Il n'avait même plus de toit, on venait de le foutre littéralement dehors du pavillon Iota ! Sans endroit pour vivre, sans meilleur pote et sans copine, c'est ainsi que le bal se terminait pour lui... on est loin des contes de fée habituels où "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ! Malheureusement la vie est ainsi faîtes, pleine de surprise, parfois on tire le bon numéro, et parfois non... Tiens ! encore un dilemme... le boira... ou ne le boira pas se verre de whisky ? Who can tell...
Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : julia. › date d'inscription : 20/02/2011 › nombre de messages : 19702 › avatar : francisco lachowski.
Sujet: Re: PROM BAL 2011 Lun 11 Juil - 3:33
Les paroles fusaient dans tous les sens, pourtant j'avais l'impression d'être dans un conflits qui était loin d'être le mien. Tout s'enchaînaient, chaque seconde passé provoquait un nouveau tremblement de terre et finalement lorsque tout fut calmé, je remarquais que toutes les personnes présentent dans la salle semblant réagir comme s'il s'agissait d'une situation banale, pire attendaient que cela ne reparte de plus belle. L'université, désormais je me rappelais, toutes les situations, les potins, les coups bas. Je me rappelais pourquoi il avait été si facile pour moi de prendre une décision un an auparavant en enlevant le facteur « Matthew » , toute cette ambiance, les crises de ce genre, très peu pour moi. Je les regardaient se battre comme des chiffonniers alors qu'en réalité il n'y avait rien qui prêtait à cette situation. J'étais médusée, médusée de voir cette scène digne des pires navets de séries télévisées se dérouler devant mes yeux, j'assistais impuissante à un spectacle navrant qu'il ne m'avait pas été donné de voir depuis des années. Le couple qui se déchire, l'ex qui s'en mêle, la bagarre et la maitresse des lieux qui vient rétablir la paix. J'en eu presque envie de rire tellement tout ceci n'était qu'un gros gag seulement la présence de Matthew, qui désormais se la jouait maitre de cérémonie à la place de l'ouragan brun inconnu au bataillon, accessoirement distributrice de sanction, me donnait envie de tout sauf de rire. Dans tous les cas, sa présence me figeait sur place, rien que le souvenir de notre dernière intermède me donnait envie de me cacher dérrière Damian qui faisait en quelque sorte office de par-feu à tous les problèmes qui pouvaient venir à ma rencontre. J'assistais timide aux échanges, relevait le visage dès lors que l'ont m'adressais la parole seulement j'étais tellement consternée par de tels comportements, moi petite fille simple californienne, accessoirement rock star. J'avais beau avoir une vie au-delà de toute chimère, fantasme d'un millier de personnes, j'étais une personne tout à fait normale dans la normalité ce soir. D'ailleurs, je me demandais encore ce que je foutais là, Matt venait de partir prendre l'air, Damian se concentrais sur Plum et moi, je restais potiche accoudée au bar, a attendre que tout cela passe pour essayer d'avoir une conversation un tant sois peu normale. « Désolé que tu ais du assister à ça, on dirait que certains ne sont pas fait pour être heureux... j'espère que toi au moins tu pourras y arriver, s'il y a bien une personne qui le mérite c'est toi » Pas si potiche que ça, il me restait mon grand ami Ethan. Qui venait de se prendre une bonne trempe dans le nez et qui avait pas mal saigné Je lui adressais un mince sourire, se voulant réconfortante au maximum, j'accueillais ses mots avec plaisir, même si au fond, je savais que de nous deux celui qui avait le plus besoin d'être heureux ce soir, c'était bien lui. « Ne t'inquiète pas pour moi, il paraît que j'ai tout ce qu'il faut pour être heureuse. » annonçais-je quelque peu amère, tandis que mes prunelles se détournèrent vers la baie vitrée, discernant la silhouette de mon passé se fondre dans la pénombre. J'avais fait une erreur avec lui, encore une fois et je dissimulais la vérité derrière une paire de sourire amusée comme je le faisais avec Ethan à présent. En vérité, il manquait quelque chose pour parfaire à mon bonheur, mais enfin... « Tout le monde mérite d'être heureux. Surtout toi, little boy. » Ca par contre, je le pensais vraiment. J'appuyais bien sûr le '' little boy '', petit surnom affectif, souvenir d'une enfance passée à voyager entre San Francisco et Neverland.J'attrapais un mouchoir posée sur le comptoir et lui essuyait les dernières traces de sang présente sur son visage. Enfin, je le laissais un court petit instant pour aller rejoindre Damian, prendre le double des clefs de ma maison dans la poche de sa veste de costume et revenir. « Et ma petite contribution à ton bonheur se trouve sur western avenue. Tu es le bienvenue, fais comme chez toi. Il y a de l'orangina dans le frigo, meilleur que le whyskie que tu m'as gracieusement commandé au bar, MERCI! T'es chou j'te jure. » annonçais-je fièrement en attrapant le verre qu'il tenait dans ses mains. Je grimaçais, car je n'avais aucune intention de boire ceci une fois encore, mais je gardais tous de même le verre dans la main, sait-on jamais, valait mieux qu'il soit dans ma main que dans sa bouche ( ouboy ). Outre cela, vu la sanction qu'il s'était pris par sa présidente, je trouvais cela tout à fait normal de lui confier les clefs de ma maison, après tout il était quelqu'un de confiance et il m'était impossible de le laisser dormir dans la rue pour les prochains mois. Je lui adressais un sourire en lui tendant les clefs, échange de bon procédés, j'avais le droit à un verre d'alcool, lui à ma maison, trop aimable Lennon-Barckley. J'avais une confiance aveugle en lui, tout ce qui craignait dans ma maison ne l'intéresserait guère dans tous les cas. Une salle d'enregistrement qui compte une fortune et un tableau de maitre offert par un Pelizza Da Volpedo, c'était bien là tout ce qu'il ne fallait pas casser, le reste était remplaçable.
Je me sentais comme une petite fille perdue dans un centre commerciale, seule au milieu d'une grande foule, sans attache ni repère. Constatant que je n'avais plus ma place ici, je me demandais un instant s'il n'était pas temps pour moi de rentrer au bercail. Tout le monde semblait avoir trouvé sa place ici, excepté moi. J'adressais un sourire à Ethan, qui prom king qu'il était devait surement attendre sa couronne, même si sa reine n'était plus sienne. Un coup d'oeil bienveillant à Damian. Finalement, je poussais un soupire. Mes prunelles croisèrent la baie vitrée, second soupire. J'y vais, j'y vais pas. Il va me cracher à la gueule, il va sortir son mauvais caractère. Au pire, je n'avais plus rien à perdre, j'avais seulement envie de discuter, c'est pas comme s'il oserait m'en coller une comme Damian venait de le faire à Ethan. Et puis s'il m'aimait encore un peu, discuter ça irait, après tout je le connaissais sur le bout des doigts, au pire il était déjà énervé de toute façon. Je m'avançais vers la baie vitrée, poussait timidement la porte et me faufilait vers l'extérieur. Silence, je respirais le bon air frais. La douceur du climat californien fit que même avec une petite robe, je n'avais encore pas trop froid. Mon regard se déportait droit devant moi, droit vers l'obscurité dans laquelle j'essayais de discerner des formes, n'importe lesquelles, aucun regard vers mon énervé d'ex petit ami. « J'ai toujours pensé que si quelqu'un restait à sa place dans ta vie, ce serait Drew. Faut croire que je me suis trompée, encore une fois . » hasardais-je d'une voix tout ce qu'il y a de plus sobre, pas de provocation. Je cherchais de tout sauf de l'énervement, un moment calme et posé. « Il m'a raconté ce qu'il s'était passé avec Fleur. Le fait qu'il ait pété un câble parce qu'elle est partie sans prévenir tout ça. Comment tu fais pour ne pas le comprendre et pour te moquer de lui, comme tu viens de le faire ? Toi mieux que n'importe qui devrait le comprendre. » J'étais partie, comme Fleur était partie. Je l'avais abandonnée comme Drew l'avait été. Alors qu'il se permette de se foutre de sa gueule de cette façon, la série de photo prise l'an dernier projetée sur les murs de la salle, tout ça. Je n'arrivais pas à comprendre comment il pouvait vouloir tellement se moquer de quelqu'un alors qu'il avait été à sa place. Pire, je m'imaginais à la place de Drew, puissance 1000. Moi, au milieu d'une immense scène, comme celle sur laquelle j'avais l'habitude de me produire, un immense public, ma chanson interrompu par un navet de musique et une série de photo projetée en fond de scène. La honte suprême. Seulement, j'étais bien consciente que je n'avais pas toutes les cartes en mains, toutes les versions n'avaient pas été raconté, certes Drew m'avait parlé de ce qu'il avait fait durant mon année passée sur les routes, mais pas de la partie où Matthew et lui ne s'entendait plus. Mieux encore je n'étais là pour juger personne même si j'étais convaincue que ce que je venais de dire ne passerait pas dans toutes les oreilles, malheureusement. « Je suppose que tu vas me dire que je ne sais rien, que ce ne sont pas mes affaires. Mais Drew a toujours été adorable avec moi... enfin, sauf qu'il a bu un verre en trop et qu'il met ses hormones en marche, mais peu importe... » Genre la fois où il s'est jeté sur moi après un verre, m'a embrassé et qu'il s'est pris une bonne baffe dans la gueule. Mais ça, personne n'avait besoin de le savoir, certainement pas mon jaloux d'ex petit ami. Finalement, après avoir évité son regard je me décidais enfin à me confronter au face à face, les yeux dans les yeux. « Ne t'énerve pas s'il te plait, je veux juste que tu m'aides à comprendre, après je m'en vais, c'est promis. » lachais-je d'une petite voix, fatiguée de tous ces scandales, tout ce dont j'avais besoin c'était de ne pas m'embrouiller, certainement pas avec lui. Les disputes avec lui étaient apocalyptiques et après la soirée que je venais de me manger, même si je n'étais pas concernée, mon empathie faisait que je compatissais trop pour les autres. Mais en gros après je m'en vais, j'abrège tes souffrances et accessoirement les miennes, histoire de ne pas renfoncer le couteau dans la plaie.
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Lun 11 Juil - 15:33
Le bal de fin d'année, quoi de mieux pour débuter les vacances d'été. Je dois avouer n'avoir aucun projet pour ces deux mois qui arrivaient et ça ne me tracassait pas. Après tout, je pourrais toujours improvisé. Cependant ce soir, tout était déjà bien prévu. Je me rendais en solitaire à cette soirée. Je n'avais pas cherché de cavalière comme ça, je pourrais toujours m'en trouver une sur place. Une demoiselle qui serait venue seule ou même accompagnée mais que son cavalier l'aurait gavé ou trop énervé, je trouverais toujours bien. Enfin, ce n'était pas mon but promis, je venais pour passer un bon moment sans trop de prises de tête. Depuis que j'étais à Berkeley, je m'étais fais un cercle d'amis. J'avais mes préférés, mes adorés et aussi ceux que j'évitais. Car comme dans toute histoire, toute vie, on ne peut pas aimer tous ses prochains. Il y a un juste milieu. On aime ou on aime pas. Mais faut arrêter de se voiler la face en s'entourant d'un monde utopique, comme s'il n'y avait pas de guerre sur la planète bleu. Le débat était trop long à établir, j'éviterai alors ce genre de questionnement. D'une part, on sait quand on commence mais d'autre part on ne sait pas quand ça finit. Certains défendront la cause des contes de fées, des belles histoires d'amour et de leur vie merveilleuse. Alors que de l'autre côté, on vous racontera qu'il existe la pauvreté, des enfants qui meurent de faim et des sales histoires qu'on peut vivre au quotidien. Il est clair que si je devais prendre ma position, je serais loin des utopiques. J'ai vécu des choses que je ne souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi. La perte de ma mère fut la tragique histoire de ma vie. Elle a laissé ce vide immense en moi que je ne peux reboucher. Perdre l'un de ses parents, c'est déjà terrible. Mais lorsqu'on est un enfant, c'est encore plus incompréhensible. On s'imaginait grandir auprès d'eux, pleurer dans leur bras et sourire à l'annonce d'incroyable nouvelle. On n'est pas les maitres du monde en même temps. On ne sait pas tous contrôler. Puis dans un sens, c'est le cheminement d'une existence. Des hauts et des bas, on doit essayer d'y survivre.
Je ne perdis plus une seconde si je ne voulais pas tout manquer de cette soirée. Passant par la douche, je me promène dans ma chambre entouré d'un drap autour de la taille pour trouver la tenue parfaite pour me faire remarquer et attirer le regard des femmes. J'aime plaire, c'est clair. Tout homme aime avoir le regard posé sur lui d'une jolie demoiselle. Je dois l'avouer, je suis un vrai charmeur. Un dragueur non casé qui profite de la vie comme elle vient. Ne me prenant pas trop la tête, on m'a dit qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné. J'ai beaucoup de choses encore à découvrir, j'en suis certain. Choisissant un bas de smoking noir et une chemise blanche, je refais un arrêt salle de bain. Coupe de cheveux, parfum, et brossage de dent, je suis paré. Faisant quand même les cent pas dans mes appartements, je me dis qu'il serait peut être temps de décoller. Allais je me lance, je prends ma voiture et me rend what s'up. La musique dans la véhicule, la dynamique dans le corps. Je me sens en parfaite osmose avec mon esprit. Je sens que la soirée sera bonne. En entrant dans le bâtiment, je me rends compte que l'ambiance est déjà de la partie. J'ai bien fait de venir et même si c'est en solitaire, il y a déjà du beau monde. D'ailleurs au bout de la pièce, je remarque une jolie blonde. Direct je la remarque car c'est ma cousine, Reagan. Je la salue alors de loin quand non loin de moi, je remarque une personne particulière. Elle s'appelle Vraona. Je la connais depuis longtemps. Deux ans, depuis son arrivée à Berkeley, elle était la seule fille qui avait réussi à m'assagir comme personne. Nous deux, c'était il y a longtemps. A l'époque, j'étais encore chez les deltas et je me titillais pour savoir si les epsilons ne me feraient pas le plus grand bien. On avait passé de bons moments. Une belle petite histoire qui a mal terminé. Jalousie et passion nous ont eu raison de notre relation. Nos caractères nous ont souvent opposé et ont fini par nous éloigner. Elle était belle. Dans cette tenue qui lui allait à la perfection, je ne pouvais pas me retenir. M'avançant vers elle, je sourie et fini par l'approcher de plus en plus pour venir la saluer. « Bonsoir toi, comment vas tu ? » Je me demandais si elle était venue seule ou accompagnée. Même si on n'était plus ensemble, je dois avouer que ça m'ennuierait un minimum. Je souhaite le bonheur des personnes qui m'entourent. Cependant, je me méfie peut - être trop des gens qui entourent mes proches. Je n'aime pas les voir démoralisé, triste ou peut être détruit. Je suis là pour eux, il n'y a pas de soucis à se faire. Seulement, je sais que la remonté sera difficile. Néanmoins, on ne s'était plus beaucoup parlé depuis quelques jours. On se croisait, on se saluait sans pour autant lancer la discussion. C'était peut être l'instant pour prendre de ses nouvelles, savoir comment elle allait. « Je te dérange. Tu es venue seule ou accompagnée ? » Observant les gens qui nous entouraient, je me montrais cool et bien dans ma peau. Les autres semblaient également s'amuser à ce bal de fin d'année. Cette idée de l'université avait toujours bien marché, ce n'est pas maintenant que ça allait s'arrêter. A chaque fois, c'était mieux. A chaque fois, ils mettaient les petits plats dans les grands pour le plaisir des étudiants. Attrapant un verre au passage, je l'apporte jusqu'à mes lèvres, y goutte et repose mon regard sur cette jolie brune. Pour le plaisir de mes yeux..
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Mar 12 Juil - 1:21
ღ NOW EVERYBODY'S LOOKING AT US. « But nothing comes close to the golden coast. Once you party with us, you’ll be falling in love. California girls, we’re unforgettable. Daisy Dukes, bikinis on top, sun-kissed skin, so hot will melt your popsicle. California girls, we’re undeniable. Fine, fresh, fierce, we got it on lock. West coast represent, now put your hands up.» ღ.
Le bal de promo, une soirée qu’on pensait ne plus jamais revivre après avoir obtenu fièrement nos diplômes de fin d’étude de lycée, mais cela c’était sans compter l’université dans lequel se trouvait Tinsley. Parce que oui dans l’enceinte de cet établissement, il était de coutume de produire cette fête lycéenne chaque année, après la fin des derniers examens que notre chère tête blonde avait réussit haut la main, comme à son habitude. Le bal de promo rappelait pour la plupart d’excellents souvenirs de lycée, ainsi on retrouvait toujours des histoires du style de, « on avait mis de la vodka dans le punch et tout le monde a fini déchiré » ou bien « j’ai fait l’amour pour la première avec mon copain lors de cette soirée, c’était merveilleux. » ou encore « j’ai été élue reine du bal de promo, plus beau jour de ma vie. » Et bien Tinsley n’avait pas vécut un ou deux de ces souvenirs, mais bel et bien trois. Elle les avait tous vécut, et si sur le moment ils avaient été des souvenirs heureux, en y repensant aujourd’hui lui déclenchait une nouvelle déchirure au niveau du cœur. Parce que tous ces souvenirs, elle ne les avait pas vécut seule mais toujours en présence de son petit-ami de l’époque et accessoirement premier amour. De plus, c’était lors de l’après-soirée du bal, que ce cher Maximilien avait mis fin à trois ans d’histoire d’amour, en quelques mots. Voila pourquoi elle détestait les bals de promo, mais sûrement pas pur masochisme, elle s’y rendait malgré tout depuis deux ans de suite. Il faut dire que ceux de Berkeley était toujours mémorable. Elle se rappelait l’année dernière, des magnifiques costumes d’époques que chacun avait du revêtir et encore mieux de la déclaration d’amour de l’autre Delta. Toujours un amusement fou à ce genre de bal, voila pourquoi elle s’y rendait. Elle ne comptait pas danser et boire comme les autres, elle comptait prendre un siège, s’assoir et regarder les autres en se moquant gentiment d’eux, avec l’aide de sa meilleure amie bien entendu. Il faut dire que certains prenaient ce bal bien trop en sérieux, et par « certains » elle entendait ce qui s’étaient présentés aux élections du roi et de la reine, ainsi que celles qui s’attendaient à passer une soirée de rêve, dans le genre de Cendrillon. Ni les princesses, ni le parfait bal, et encore moins le prince charmant n’existait à Berkeley, deal with it bitches. Elle se trouvait donc dans sa chambre Iota, seule entrain de se préparer. Il semblait bien que cette chère Riley ait déserté le quartier Iota pour la journée. Elle était ravie du fait qu’il y avait un sérieux manque d’espace dans leur chambre, mais embêtée parce qu’elle détestait se préparer seule. Ainsi elle venait de passer dix bonnes minutes à choisir la couleur de son fard à paupières, dix autres à choisir ses chaussures et au moins une bonne demi-heure à choisir entre relever ses cheveux ou les laisser ballants. Pour finir, elle avait opté pour un bouclage intensif à la dernière minute, qu’elle galéra bien à faire, la faute encore de Riley. Après d’interminables préparations, elle sortit finalement de sa chambre et fut complimentée par les derniers Iotas, encore plus en retard qu’elle ne l’était. En même temps qui donc arrivait au bal pile à son ouverture ? Simplement les gros ringards, on lui avait toujours appris à arriver avec au moins une demi-heure de retard aux soirées, et celle-ci ne ferait pas exception à la règle.
Tinsley n’était pas franchement très pointilleuse sur l’heure d’arrivée, mais tout de même. Ainsi elle attendait Riley toute seule dehors. Elle lui avait promis de l’attendre à l’entrée alors elle le ferait. D’autant plus qu’il fallait bien l’avouer, il n’y avait que Constance La Tour Dubois qui pouvait faire son entrée toute seule au bal sans passer pour une parfaite looseuse. Ainsi la réputation de Tinsley lui important quand même pas mal, elle ne préférait pas tenter l’expérience. Et bien qu’elle aurait pu s’ajouter au dernier de groupe de Iota qui avant de pénétrer dans la salle, lui avait proposé de se joindre à eux, mais elle ne voulait pas faire cela à sa meilleure amie. Aussi en retard qu’elle était, elle ne voulait pas la contrarier, jamais. Sauf lorsqu’elle se moquait ouvertement de Jack Dawson ou de son amour pour lui. « Je suis en retard, désolé » Et c’est ainsi que la brune arriva, pour enfin pouvoir former leur duo légendaire. En retard ? C’était peu dire. Et cela, Tinsley n’allait pas tarder à le lui faire remarquer en bonne râleuse qu’elle se trouvait être. Mais d’abord, elle inspecta de haut en bas, la perfection incarnée qu’était sa meilleure amie ce soir. A vrai dire, elle était toujours belle, mais ce soir il était évident qu’elle allait encore plus faire tourner la tête des garçons que d’habitude. D’ailleurs si elle avait été bisexuelle ou même gay, elle serait immédiatement tombée amoureuse d’elle ce soir, si cela n’avait pas été le cas avant. Dommage ou tant mieux pour elle, ce n’était absolument pas le cas. « Sydney Bristow, qu’avez-vous fait de ma meilleure amie ? » se moqua-t-elle alors qu’il est vrai que la jeune femme avait opté pour une couleur qui ressemblait bel et bien à celle que portait la célèbre agent secrète de Alias. Dans tous les cas, elle restait magnifique. Mais il est vrai qu’elle ressemblait à son opposé, étant donné que Tinsley s’était vêtue de blanc et d’or. Si elle avait été dans un disney, Tinsley aurait joué le rôle de l’innocente princesse et Riley de la méchante sorcière. Blanc pour la bonté, noir pour le mal, c’était bien connu. « Tu aurais du me dire que t’allais te déguiser en princesse, du coup moi à côté j’ai l’impression d’être la veuve noir. » Rire complice échangé entre les deux meilleures amies, alors que la comparaison était des plus amusantes. Tinsley la voyait en tant qu’agent secrète, Riley se voyait en veuve noire, pas mal. Princesse ? Oh damnit, elle avait abusé en choisissant cette robe, elle savait qu’elle aurait du se la jouer femme fatale en se ramenant avec la robe rouge. Elle ne voulait pas que les gens la regardent et pensent qu’elle était une autre idiote qui pensait trouver son prince charmant ou toute autre connerie à l’intérieur du bâtiment. Parce que ce n’était absolument pas le cas. Elle était là pour passer une bonne soirée avec sa Riley chérie, boire du punch trop alcoolisé pour ne pas avoir été mélangé avec de la vodka, et pourquoi pas finir la soirée avec un beau mâle de cette université ou au pire, continuer la soirée à se mater un dvd avec sa colocataire. « Si t’as des envies meurtrières ce soir, évite de t’en prendre à moi quand même. » Lui répondit Tinsley quelque peu amusée. La salle allait remplie d’idiots, d’idiotes et de quelques personnes qu’elle détestait, elle aurait donc de quoi tuer des étudiants autre que sa meilleure amie si l’envie le lui prenait. Elle pouvait même lui dresser une liste, et en haut de celle-ci se trouverait bien entendu Damian San Mercury, qui avait eu le culot de se ramener avec sa sœur. Oh non, ce ne serait pas Riley qui allait l’assassiner mais bel et bien elle. Elle n’appréciait vraiment pas le fait qu’il soit proche de sa sœur. Manquerait plus qu’ils se marient et puis elle l’aurait en beau frère.
« Je te préviens moi, je ne dépasse pas minuit. Avec une ambiance comme ça » Voila, les paroles soufflées dans son oreille par son amie Iota, alors qu’elles pénétraient toutes deux dans la grande salle. Paroles qui éveillèrent de nouveau, un rire déployé dans la gorge de Tinsley. Riley était bien plus exigeante qu’elle, au niveau des soirées. Ainsi Tinsley ne trouvait pas que le décor de la salle était si minable que cela, alors qu’à en juger par la grimace que venait de faire la rouge, elle trouvait cela hideux. Minuit, cela ne leur laissait quand même pas beaucoup de temps pour s’amuser étant donné l’heure tardive dans laquelle elles avaient pénétré dans la salle. « Je vais te la rendre meilleure cette ambiance moi, attends moi là. » Annonça fièrement la blonde, alors qu’elle se dirigeait d’un pas décidé vers le bar. C’était çà le remède à l’ennui mortel, l’alcool. Et bien entendu, se trouvait le traditionnel punch corsé d’alcool fort. Et bien entendu les professeurs chargés de surveiller le bal, avait du oublier de vérifier la boisson, tout comme ils avaient du éviter de voir la bagarre qui venait d’avoir lieu entre Damian et Ethan à propos d’une certaine Plum. Et à croire la langue de pute qui racontait toute la scène à son amie, cela n’avait pas été joli à voir. Et voila, à cause de Riley, elle avait loupé la bataille du siècle de son ami de toujours. Cela dit apparemment il avait défendu cette pauvre fille qui s’était fait brisé le cœur par son petit-ami, ce qui faisait donc un point positif pour lui. Mais étant donné que Plum était son ex petit-amie, il l’avait fait sûrement fait par intérêt ou un truc du genre, donc aucun point positif pour lui. Oui, il lui était tout à fait inconcevable de penser que Damian pouvait faire une bonne action dans sa vie, elle le détestait et tout ce qu’il faisait avait le don de l’horripiler. D’ailleurs elle ne put s’empêcher de sourire en le voyant se séparer de sa sœur, pour partir chacun de leur coté. Plus il serait loin d’elle, mieux elle se porterait. En attendant la seconde Barckley venait de quitter la salle, sans que Tinsley n’ait pu la saluer. Foutu Matthew, s’ils s’attardaient trop, tous les deux dehors, elle irait tout de même la voir. Après tout cela faisait au moins trois jours qu’elle n’avait pas vu sa jolie tête d’ange. Retournant finalement près de Riley, elle lui tendit un verre et commença à siroter le second. « Riley c’est officiel, je te déteste ! Ton retard m’a fait rater une bataille d’enfer entre Ethan et Damian et l'humiliation publique d’un pauvre Delta ! » Et le pauvre Delta en question était ce très cher Drew McFenders, tristement célèbre pour avoir fait une déclaration d’amour des plus mielleuses et s’être finalement fait largué par la La Tour Dubois intello. Elle ne la connaissait pas, mais si elle était du même genre que Constance, il était évident que sa déclaration ne l’avait pas atteinte. En attendant cette année, il avait apparemment chanté à « la rockstar du campus » selon une gossip, ce qui aurait bien fait rire Tinsley si elle avait pu entendre cela. Il y avait tellement de groupie filles et garçons qui tentaient d’impressionner sa sœur devenue célèbre, que cela en devenait pathétique. Dans tous les cas, selon les rumeurs, le pauvre garçon avait été humilié par le président de la confrérie omega et Matthew le Iota. Décidément elle aurait voulu être là, elle était en effet assez moqueuse. « Donc on fait quoi maintenant ? » Questionna-t-elle. « Je me sens pas d’aller danser au milieu de ces ploucs, donc on peut soit repérer les plus beaux mecs de la soirée et finir avec l’un d’eux à la fin de la soirée ou alors tu peux me raconter, ce qui se passe entre toi et Charles-Edouard, parce que j’avoue avoir perdu le fil de cette histoire. » Poursuivit-elle, alors qu’elle laissait le choix à sa meilleure amie de choisir l’issue du programme, en espérant que de parler de son ex petit ami ne finirait pas en bain de larmes, parce qu’elle n’était pas réellement prête à cela ce soir, mais en même temps elle se devait de lui demander. Encore un, qu’elle détestait par ailleurs. Il avait blessé comme jamais, l’un des êtres qu’elle aimait le plus au monde et cela lui était intolérable pour elle. Aujourd’hui elle ne savait plus trop, ce que Riley ressentait pour le jeune homme. Elle se disait parfois être passée à autre chose, mais Tinsley doutait de sa sincérité. On n’oublie jamais son premier amour, elle pouvait en témoigner. Finissant d’un trait le contenu alcoolisé de son verre, elle regarda la brunette dans les yeux, attendant la réponse qui se faisait longue à arriver.
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Mer 13 Juil - 21:53
Cette histoire de faux couple, je devais bien avouer que je n’étais pas très partante au départ. Comprenez-moi, une fille dans la fleur de l’âge, sur lequel tout Américain moyen a déjà bavé, qui prônait une certaine forme de célibat, le célibat choisi et assumé, et qui d’un coup se baladait main dans la main avec un Alpha qui, bien que fun, n’était pas vraiment le genre de personne avec laquelle on l’aurait vue, ça paraissait plutôt mal barré. Même moi je nous trouvais tellement peu crédibles, alors si même pour moi la mascarade n’était qu’un mince écran de fumée, je n’imaginais même pas pour les autres. Effectivement, être en – faux – couple avec Cameron, ce n’était pas prévu, et s’il ne m’avait pas sauvé des griffes de gars un peu lourds dans un bar, nos routes ne se seraient probablement jamais croisées. Mais je finissais par trouver une certaine forme de satisfaction dans cette histoire. Au final, ça ressemblait au genre idéal de relation que je souhaitais avoir : simple, peu expansive, sans aucun sentiment puisque nous jouions la comédie, mais qui apportait quand même la présence réconfortante de quelqu’un, même si ce n’était pas sincère. Et puis je suis du genre mauvaise perdante, et j’aime m’investir dans tout ce que je fais. Alors puisque nous devions simuler un couple amoureux, j’y mettais tout mon cœur. Ou mon corps, je ne sais pas trop. A coup d’œillades appuyées, énamourées presque, de main pressant affectueusement son bras, de baiser sur la joue, voire de baisers tout court. Oui, on ne pouvait pas dire qu’on n’y mettait pas du nôtre. J’osais espérer que la fille en question en valait la peine, parce que se donner tant de mal pour une pétasse ingrate, j’aurais trouvé ça dommage. A force de le côtoyer, je finissais par le trouver mignon. Mignon, genre attachant, sympa, et qui ne méritait pas vraiment de subir ce qu’il subissait. Enfin, ce qu’il subissait, en fait je ne savais pas vraiment ce qu’il subissait puisque ça faisait partie de nos règles. On évitait de parler de choses plus sincères et profondes, moins superficielles. Je remplissais mon rôle, point. Mais il était attachant, et j’espérais vraiment pour lui que cette comédie fonctionnerait. Ce qui nous ramène au moment présent, lui & moi, en bas de mon bâtiment Epsilonien, prêts à sortir notre plus beau numéro de couple idéal, enviable et envié. Je finissais même par penser que la soirée pouvait être marrante, tant nous avions l’air motivés et convaincus par ce que nous nous apprêtions à faire. De quoi générer de beaux fous rires en perspective. « Allons y pour les festivités » Je me mis à rire nerveusement, je n’avais pas besoin de le regarder pour sentir qu’il levait les yeux au ciel. Tandis que nous nous dirigions vers le bâtiment des fêtes, une conversation semblable à toutes les autres, c’est-à-dire creuse, s’engagea entre nous. Les banalités et politesses d’usage. Genre t’es pas mal, tiens toi non plus t’es pas mal, la soirée va être naze, j’espère qu’il y aura de l’alcool pour compenser. Je précise que je ne suis pas une grosse buveuse. Il me faut simplement beaucoup d’alcool pour que ça me fasse effet, du aux années de pratique de coupes de champagnes bues les unes à la suite des autres en ayant toujours l’air sobre. C’est un talent qui s’est développé assez naturellement chez moi, je dois dire, et puis, ça impressionnait tout le monde de voir que dix coupes plus tard, j’étais aussi fraîche qu’à mon arrivée. Tout ça pour dire qu’il y avait intérêt à ce qu’ils aient fourni l’alcool ce soir. Je ne sais pas si notre entrée fut remarquée, parce que je sentis le corps de Cameron se raidir à peine après qu’on a fait quelques pas dans la salle déjà bondée, ce qui m’a légèrement distraite. Je tournai la tête dans le même sens que la sienne, et mon regard s’attarda sur… Ethan, accessoirement l’un de mes meilleurs amis, qui venait de rouler une pelle magistrale à une fille qui pour ce que j’en savais n’était pas sa petite amie. Merde, j’ai du manquer pas mal de trucs là je crois bien. Et à en juger par l’air furibond de Cameron, j’imagine que je viens juste d’avoir mon premier contact visuel avec celle à cause de qui je devais jouer cette mascarade. Au moment où je m’y attendais le moins, il fit de même avec moi. Ah ouais, je l’avais pas vue venir, c’est clair. Malgré notre couple, nous n’expérimentions pas vraiment ce genre de choses et encore moins en public. Merci, j’évite de m’investir pour rien, tant qu’à faire. « Je vais te chercher un verre Jack ». Oh, tu peux aussi me dire que je suis de trop, hein, c’est assez visible. Il n’avait même pas besoin de me préciser que c’était pour la rendre verte de jalousie. J’acquiesçai tandis que mon attention se reporta sur Ethan et la blonde. Qui me lançait un regard noir, auquel je répondis par un sourire. Mon arrogance légendaire ne me permettait pas de baisser les yeux face à quelqu’un que je ne connaissais pas. Elle aussi partit, et j’étais sur le point d’aller souffler quelques mots à Ethan lorsque je le vis se prendre un poing dans la figure. Par…Damian. Bah tiens, le contraire m’aurait étonnée. Ce crétin congénital qui venait frapper l’un de mes meilleurs amis. Oh boy, tu ne sais pas l’erreur que tu viens de commettre. Les événements s’enchaînèrent assez vite, à peine deux minutes plus tard il était seul. J’allais me lancer à sa rencontre, lorsque Cameron revint. Ah. Merde, je viens de louper ma chance. « Tiens Jack. Ai-je omis de souligner à quel point tu es resplendissante ? Je ne suis alors qu’un crétin ». Une bise rapide et nous trinquions en bonne et due forme. « Oh arrête Cameron, je vais rougir. Mais t’es pas mal non plus » fais-je en lui lançant un clin d’œil. « Et merci pour le cocktail ». Deux secondes plus tard il n’y en avait plus. La musique me donnait envie de danser – et dire que je ne suis pas une grande danseuse pourtant serait un euphémisme – aussi j’attrapai le bras de mon cavalier d’un soir. J’en profitai pour lui glisser deux trois mots à l’oreille. J’aurais pu le faire sans le lui dire à l’oreille mais il fallait bien jouer notre rôle de couple éperdu d’amour, n’est-ce pas. « J’imagine que je viens de faire la rencontre de… c’est quoi son nom déjà ? Roxanne ? Alors, t’as eu l’effet désiré ? » Comme s’il pouvait dire que non. Rien qu’à repenser à son regard noir, la partie était gagnée d’avance pour l’Alpha.
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Ven 15 Juil - 17:27
A peine avais-je pénétré dans cette salle des fêtes, que mes pieds m’incitaient à faire demi-tour. Rowan se faisant embrassé à pleine bouche, des bagarres éclatant, great la soirée s’annonçait sensationnelle. Qu’est-ce qui m’avais pris d’entrainer Jack là-dedans. La pauvre ne méritait pas tout ça. Je n’étais même pas certain qu’elle se serait rendue au bal si je ne lui avais pas demandé de m’y accompagner. Elle remplissait son rôle de petite amie à la perfection. Nous y mettions tous les deux du notre et cela semblait fonctionner puisque Rowan venait de me jeter un regard noir. Un sourire s’étira sur mon visage. Cameron ; un point, Rowan ; zéro point ? Non seulement Jack était parfaite, mais en plus je devais bien avouer qu’elle embrassait divinement bien. Ses lèvres sucrées n’avaient pas don de me déplaire, bien au contraire. J’aurai pu choisir n’importe quelle autre fille pour convenir à ce rôle, mais Jack était de loin la plus belle des femmes que je connaissais qui pouvait avoir le potentiel de supporter un tel poids sur les épaules. M’afficher aux bras d’une telle créature ne portait aucuns inconvénients. Elle était belle, drôle, sympa et ça me suffisait largement. Tant qu’elle remplissait sa part du contrat, je ne lui demandais rien d’autres. La soirée battait son plein. Après les petites incartades qui s’étaient produites quelques minutes plus tôt, le calme semblait d’être reformé et chacun profitait de sa soirée à sa façon. Personnellement, ma soirée se déroulait à merveille pour l’instant. C’était alors étrange à avouer, mais j’en venais même quelques peu à oublier Rowan. Jack m’avait entrainé à danser sur la piste de danse, dans ses bras, et mes iris se perdaient dans les siennes, comme si je venais de la rencontrer et qu’elle exerçait sur moi un charme fou. Sauf que notre rencontre datait de quelques semaines et que notre relation n’était censée être basé que sur du faux. Si le vrai venait à s’en mêler, nous ne serions pas sorti de l’auberge. « J’imagine que je viens de faire la rencontre de… c’est quoi son nom déjà ? Roxanne ? Alors, t’as eu l’effet désiré ? ». Je baissais la tête légèrement pour écouter ce qu’elle me disait au creux de l’oreille, alors que nous dansions l’un contre l’autre. Vu de l’extérieur, notre couple semblait aussi clair que de l’eau de roche. Sourires niais, baisers, mains effleurées, chacun y mettait du sien et cela rendait la mascarade plus vraie que nature. Nous semblions être le couple idéal, deux êtres amoureux se regardant dans le blanc des yeux, sans l’ombre d’une dispute. Quelle vision idyllique. Mais ne vous a-t-on jamais prévenu de ne pas trop se méfier de l’eau qui dort ? Que derrière trop de perfection, se cache forcément une faille, qui menacerait de tout faire écrouler à n’importe quel moment. Si Rowan était mise au courant par n’importe quels moyens que je formais un faux couple avec Jack, toute ma crédibilité tomberait à l’eau, toute notre fausse histoire serait détruite et elle y gagnerait encore une fois. Chose dont je ne voulais pas que cela se produise. « Rowan. Elle s’appelle Rowan. Et je sais pas trop si ça a fonctionné, mais bon là, à ce moment précis, ça ne m’intéresse plus trop ». Petit sourire avant de refondre sur ses lèvres. Rowan ne nous regardait même pas et pourtant j’en avais eu très envie. De l’embrasser là comme ça. De poser mes lèvres sur les siennes et de profiter de la douceur de ces deux petites parties de chairs qu’elle m’offrait bien volontiers. Rowan s’amusait, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais en faire de même. Et Jack s’annonçait être une très bonne compagnie de jeu. Mes bras entourant sa fine taille, nous continuions de valser au rythme de la musique, sans se soucier du reste. La musique bourdonnait dans nos oreilles, les autres couples nous bousculaient, mais pendant ces quelques furtives secondes, nous nous regardions et plus rien n’existait. Jusqu’à que je détourne le regard et me rappelle de la raison de ma venue ici. Encore et toujours elle, celle dont je ne pouvais ignorer l’existence bien longtemps. Un petit coup d’œil pour l’apercevoir plus loin, avant de reporter mon attention sur ma cavalière. « Je peux te poser une question ? Pourquoi avoir accepté tout ça ? Toute cette mascarade, tout ce jeu ? Pourquoi me rendre ce service alors que je n’ai pas fait grand-chose pour toi ? Tu n’es pas obligée de me répondre, mais je dois bien avouer que cela m’intrigue fortement. Après tout on ne se connaît pas plus que cela ». Et c’était la stricte vérité. On se connaissait pratiquement rien l’un de l’autre. Elle jouait une couverture, point. Je ne m’en foutais pas d’elle, mais elle n’était pas non plus une grande amie. Elle n’était pas non plus une inconnue. Ni une simple connaissance. Notre relation était assez dure à définir, tout en était assez simple. Compliqué tout ça. Je la regardais en souriant. Peut-être bien que je commençais à l’apprécier. Vivre cette sorte d’aventure ensemble allait forcément nous rapprocher, c’était certain et peut-être bien que le processus avait déjà été entamé, sans que nous ne nous en rendions compte tous les deux. J’étais curieux de connaître les raisons qui l’avaient poussé à bien vouloir devenir ma fausse petite amie. Ce qui avait pu la motiver réellement. Elle aurait simplement pu me répondre que je pouvais chercher quelqu’un d’autres, puisque je n’étais rien pour elle, mais non, elle avait accepté et nous nous retrouvions sur cette piste de danse, enlacés, devant tout le monde. Son sourire et son parfum ne me rebutaient pas le moins du mot. Ils possédaient la vertu de me relaxer, de me calmer. Même si la présence de Rowan dans les parages m’agaçait, voir m’horripilait, je savais que Jack était à mes côtés, comme une sorte de soutien. Je n’étais pas seul, et cela me faisait du bien. Un jour, je trouverai le moyen de lui rendre la pareille, parce qu’elle le méritait, vraiment. En attendant, nous allions profiter à fond de cette soirée, comme deux étudiants qui venaient de réussir brillamment tous leurs examens et qui aspiraient à la détente. Et quelle détente.
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Sam 16 Juil - 15:57
Etre en faux-couple, ça me rappelait les quelques mois que j’avais passé enfermée dans une maison, épiée par des dizaines de caméras avec des tas d’autres personnes. Ah, ce bon vieux principe de la télé-réalité et des faux-couples pour faire monter sa côte de popularité. Je confirme que ce n’est pas un mythe, je me souviens encore d’Evelyn et Luke, qui avaient monté de toute pièce une histoire d’amour tellement crédible tout compte fait qu’ils avaient été mes concurrents en finale. Et puis, à force de les observer, je savais pertinemment comment jouer la comédie. Ce qui nous donnait un avantage non négligeable dans notre vendetta anti…blonde – rien à faire, je ne me rappelais jamais de son nom. Au final, je me contentais de faire ce que l’on attendait de moi, jouer le rôle de la blonde potiche, éperdue d’amour, devant Cameron. Un véritable rôle de composition. Mais enfin, notre stratégie semblait fonctionner du tonnerre. Loin de moi l’idée de vouloir me la jouer mais enfin, c’est sûr que pour rendre jalouse une fille comme elle, il avait plutôt intérêt à sélectionner le haut du panier. Je savourais les regards posés sur nous. C’était bien le problème avec moi, j’aimais attirer l’attention, séduire les gens avec ma bouille mutine, mes sourires enjôleurs. Ce qui expliquait aussi la raison de ma présence à Berkeley, c’était pour ça que j’étais là. Cette période de gloire, je l’avais eue, et lorsque l’on voyait comment cela avait fini, j’avais pu me rendre compte que la célébrité était à double-tranchant. Un jour on vous adule, le lendemain on vous enfonce et tout le monde semble trouver cela parfaitement normal. C’était pour m’éloigner de ce monde déroutant que j’étais présente ici, et même si j’étais satisfaite de me savoir observée, mieux valait que je sache où se trouvaient mes limites. Mais toujours était-il que je prenais plus de plaisir que prévu à ce bal, avec Cameron. Nous dansions assez joyeusement, et pendant quelques minutes, notre crédibilité en tant que couple m’apparut. C’en était presque drôle, nous étions parfaitement assortis. Tellement que ça en devenait étrange. Jack, règle majeure du faux-couple, ne pas oublier que c’en est un. Non le regard de Cameron perdu dans le tiens n’a rien de réel, c’est juste la comédie. Ce qui était assez drôle puisque… machintruc ne nous regardait même pas. Boh, déformation professionnelle. « Rowan. Elle s’appelle Rowan. Et je sais pas trop si ça a fonctionné, mais bon là, à ce moment précis, ça ne m’intéresse plus trop » Oui, bon, le fait de jouer ne devait pas non plus l’obliger à m’embrasser à tout bout de champ, surtout si elle ne nous regardait pas, il n’y avait aucun intérêt. Moi c’était pour la rendre jalouse comme il le voulait que je faisais ça, pas pour me donner en spectacle. Même si à vrai dire, il embrassait plutôt bien, l’Alpha. Mieux que je n’aurais cru. Et que j’y prenais même un certain plaisir. Marrant. Nous dansions élégamment, rien de comparable avec les potiches de service, pitoyables au bout d’un verre et demi d’alcool, tournoyant et manquant renverser les tables et piétiner les gens. Ah, les joies du bal de promo. L’occasion rêvée de se rendre ridicule. Adressant un sourire rayonnant à mon cavalier d’un soir, je lui glissai quelques autres mots à l’oreille. « Fais attention Cameron, à force de jouer avec le feu on s’y brûle. T’as jamais entendu parler de l’histoire d’Icare ? » fis-je avant d’éclater de rire. Je me moquais de lui, bien entendu. Et mon rire ne laissait aucun doute là-dessus. C’était tout moi, séduire pour de faux. Au moins avec lui j’avais trouvé quelqu’un qui partageait plus ou moins le même genre d’humour, ou en tout cas cette même façon de jouer, de distiller quelques paroles bien placées mais dérangeantes, de dérouter l’autre. Ca nous faisait passer le temps et être en faux-couple de cette façon se révélait bien plus amusant. Nous dansions, enlacés, et j’y prenais goût. Mes notions en matière de couple étaient assez limitées, je devais bien le dire. Ces dernières années, je n’avais pas vraiment eu le temps, bien que les possibilités ne m’aient pas manquées. Oh, des gens à mes pieds, j’en avais des tas, aucun problème de ce côté-là, mais j’étais soit star de la télé-réalité, soit mannequin, et certaines désillusions m’avaient permis de me rendre compte que même si je le pensais, le monde n’était pas tout beau tout gentil et que des personnes mal avisées en avaient plus à ma notoriété ou mon portefeuille qu’à moi. L’espèce de crétin nommé Damian en face de moi en était la preuve vivante. J’aurais bien aimé aller le… gifler, par exemple, ou l’humilier devant toute la salle, mais cela n’aurait fait qu’attirer plus encore l’attention sur moi et ce soir, je n’en avais pas envie. Mais j’appréciais qu’il soit là avec moi, et même cette comédie, je commençais à l’apprécier. Pour de faux ou non, je prenais plaisir à visualiser ce qu’être en couple avec quelqu’un pouvait donner. « Je peux te poser une question ? Pourquoi avoir accepté tout ça ? Toute cette mascarade, tout ce jeu ? Pourquoi me rendre ce service alors que je n’ai pas fait grand-chose pour toi ? Tu n’es pas obligée de me répondre, mais je dois bien avouer que cela m’intrigue fortement. Après tout on ne se connaît pas plus que cela ». La question paraissait plutôt logique. C’est vrai que techniquement, rien ne m’obligeait à le faire. Je veux dire, il n’avait pas eu besoin de me faire du chantage en menaçant de révéler… une sex-tape ou des photos compromettantes. De toute façon, les photos compromettantes, les trois quart des gens les avaient déjà vues. D’un autre côté, je n’avais pas besoin de faire les choses par peur de l’intimidation. Je les faisais pour rendre service, ou par gratitude, ou parce que j’étais redevable. Ce devait être l’une de ces trois raisons qui m’avaient poussée à accepter. Je pris le temps de réfléchir quelques secondes, tandis que nous continuions à danser. Cameron venait de me poser une colle, là. « Je sais pas. Au début, c’était pour te remercier, de m’avoir aidée. A charge de revanche, tu vois. Et puis ça avait l’air assez amusant, et ça l’est. Mais je crois que maintenant, le fait d’être avec quelqu’un, même pour de faux, ça… me fait du bien. Dans un sens. C’est pas quelque chose auquel je suis habituée et j’y prends goût. » Nouveau sourire, un peu gêné. Les discussions un peu sérieuses, ce n’était pas vraiment mon truc et je crois que je venais d’en faire une brillante démonstration.
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Sam 16 Juil - 16:12
Cela faisait maintenant plus de deux heures que j’étais affalé de tout mon long et de tout mon poids sur mon canapé douillet et confortable, un paquet de m&m's entamés dans les mains et un verre de jus de raisin posé négligement sur la table. Je regardais encore et toujours une de ces émissions à la con, dans lesquelles la pluspart des candidats se ridiculisaient comme de stupides pantins. Mais j’aimais bien pouvoir m'identifier à eux et ce dire qu'à certain moments, que j’aurais agi moins stupidement ou que j’aurais été plus futée ou plus courageuse. C'était peut-être stupide ; stupide et pathétique, mais qui ne l'a jamais vraiment fais ? On a tous, aussi nombreux que l'on soit, passé ne serait-ce qu'une minute à s'interesser à un de ces programmes stupides pour finalement rester crochés jusqu'à la fin. Et je ne faisais pas exception à la règle. Je regardais et perdais des heures devant mon poste de télévision, à me moquer des gens comme une vieille perversse. C'était vicieux, mais j’y étais habitué maintenant, et vous même savez à quel point il est dur de se démener d'une habitude. Alors que mon regard se baladait sur l'écran, mes yeux s'arrêtèrent sur l'horloge éléctronique qui clignotait intensément sur mon lecteur DVD. 23h12. Soupirant, je me redressa douloureusement, me décidant finalement à me préparer à sortir. La tête tournant après m'être levé trop rapidement, je m'avança vers la porte de la salle de bain pour m'appuyer contre le bâtant de la dernière afin d'arrêter le malaise. Reprenant lentement mes esprits, j’entrepris de me mouiller vivement le visage pour le sortir peu à peu de sa torpeur et de le réveiller pour de bon. La fraîcheur de l'eau me provoqua un long frisson qui me traversa le dos depuis le bas de ma nuque jusqu'au début de mes rins : ça pour être réveiller, je l'étais à présent. Alors que je croisa mes propres yeux dans le miroire je pris le temps d'observer mon visage : j’avais toujours détester les néons. Ils me donnaient un air livide et sale : j’avais l'air d'une morte. Afin de ne pas me déprimer plus que ça, je décida de passer à la douche, laissant l'eau chaude couler contre ma peau rose de son dos. Lorsque je coupa finalement le courrant, un petit air bien trop froid vint frôler ma peau et je m'enroula donc rapidement dans une serviette bien chaude. Me replaçant donc devant le miroire et ignorant cette fois ces foutus néons qui me narguaient, j’entrepris de m’habiller enfin et de me render un peu plus presentable. Comment bien commencer son été ? Alors la solution est simple avoir terminé les cours et commencer a sortir comme jamais. Je n’étais pas vraiment une fille sociable, ah sa non je ne l’étais pas, j’étais plutôt du genre refermé sur moi meme, je n’étais pas comme ça avant, mais depuis mon drame, j’avais perdu l’envie d’être joyeuse et de faire l’hypocrite avec tout le monde. Il n’y a que trés peu de gens que je considère come mes vraie amie et qui on le droit de me juger ou quoi que se soit, ceux avec qui je me sentais bien quoi qu’il y arrive, il y avait mes deux meilleurs amis, Keyllan & Calypso, puis ensuite ma soeur et ma cousine Jack et Stiyzanna, concernant les homes proches dans ma vie j’en ai pas beaucoup, je suis pas du genre a ouvrir mon Coeur a n’importe qui. Cependant je l’ai déja ouvert, une fois avec Jayan et j’en fut pas deçu, meme si a present les choses avait change, j’avais passé beaucoup de bon temps avec ce jeune home et il m’avait beaucoup de bien.Encore aujourd’hui je l’aime beaucoup, de le voir me donne toujours cette petite boules au ventre qui ne part jamais et avoir des frissons dés que je sens son regard pose sur moi. Les choses était aujourd’hui terminé, mais dans quelques moments de faiblesse lui et moi avions déja craqué, tout les deux en manqué d’affection on se retrouve parfois pour s’en donner mutuellement et ce n’est vraiment pas désagréable du tout. Une fois totalement prête, je fis venir une voiture, qui arriva à peine 15 minutes après, oui j’allais au bal seule, mais s’était voulu, le chauffeur me conduit enfin a destination et je pu sortir tranquillement de la limousine, pour entrer dans cette salle de bal. J’étais pas plus fan que ça des bals, mais j’avais quand meme envie de sortir alors pourquoi pas. Je sentis une presence arrive prés de moi a coté du buffet, oh mais oui le beau Jayan, il était terriblement séduisant, une grande classe, je lui fis un sourer taquin et lui répondis calmement. « Je vais bien et toi comment tu va ? Je ne vois pas de poupé Barbie a tes cotés, serait-tu venu seul au bal monsieur Jayan ? » Oui on peut trés bien dire que c’était ma façon a moi de savoir si oui ou non il était venu seule au bal, bien que ca me dérangerai pas, quoi que si, un peu tout de meme. Je voulais juste savoir moi qui suit une curieuse née. En tout cas lui aussi avait surement besoin de le savoir puisqu’une demi seconde après il me retourna une question similaire. « J’ai eu pas mal de proposition, mais aucun ne t’arrivais a la cheville alors je me suis dis que j’allais t’attendre une fois içi. » Aprés un rire amuse elle reprit plus sérieusement. « Non sérieusement, j’avais pas tellement envie de venir accompagné en ce moment je suis d’une compagnie déprimante et totalement emmerdante. » Je lui fis un mince sourir a intention de Jayan, il me connaissait bien, enfaite je ne voulais surtout pas avoir de la compagnie, car j’étais vraiment pas sociable parfois, mais en meme temps, en ce moment j’étais réellement déprimé et chiante, donc personne n’aimerait ma compagnie non plus. Enfin soit, pour le moment j’étais entouré de pas mal de monde, et tous ce passais bien.
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Sujet: Re: PROM BAL 2011 Dim 17 Juil - 12:45
Comment aurais-je pu me douter de comment cette soirée allait commencer. Après tout, je commençais à avoir confiance en Alcide. Bon, je ne lui avais toujours pas révélé la présence de Maïa dans notre vie, et je refusais toujours de m'attacher, mais je savais que je me rapprocher de plus en plus de lui. Notre dernier déjeuner au restaurant italien avait d'ailleurs été très agréable, et j'espérais bien que ce bal le fut tout autant. J'étais chez ma mère durant toute la journée, et elle me demanda avec qui j'y allais. Lorsque je lui répondis que mon cavalier n'était nul autre que le professeur de Psychologie de l'université de Berkeley, elle retourna son nez et me demanda de faire attention. Pour ne pas la contrarier, j'acquiesçais et je lui dis que ce n'était qu'une sortie entre amis. Cela la rassura. Elle me donna alors sa carte bleue et me demanda d'aller m'acheter une tenue pour l'occasion. Il ne fallait pas me le dire deux fois. Depuis que j'étais revenue à San Francisco, j'avais retrouvé ce confort budgétaire qui m'avait quelque peu manqué en France. Ayant été élevé avec de l'argent, j'avais eu du mal à vivre dans le besoin. Et aujourd'hui que tout allait mieux, j'étais heureuse de pouvoir à nouveau faire plaisir à Maïa et me faire plaisir. Je partis donc flâner dans les boutiques, et mon choix se posa sur une superbe robe de couleur rouge, assez décolleté en haut, mais très longue et fort gonflée. Une vrai robe de bal en soit …
Contente de mon choix, je pris la lingerie qui suivait avec la robe, de la même couleur. Un bustier rouge, et un boxer en dentelle assortie avec le bustier, le tout agrémenté de porte-jartelle. Restaient les chaussures … Que choisir … Je tombais alors sous le charme d'escarpins de la même couleur que ma robe. Le tout était joué. Je n'avais plus qu'à me préparer. Il me restait deux longues heures avant de rejoindre Alcide … Je m'habillais, puis passais du temps à me coiffer, testant un peu tout. Finalement, j'optais pour un chignon sauvage, laissant pas mal de mèches retomber sur mon visage. Une petite touche de maquillage et le tour était joué. Je sortis de ma chambre et Maïa poussa un cri de joie. « Mamie ! Regarde comment Maman elle est trop belle ! Ton amoureux il va être content ! » Je m'agenouillais près de ma princesse, la prenant dans les bras. « Maman n'a pas d'amoureux d'accord … ? Elle n'aime que toi ». Un peu attristée, la petite me répondit « Tu n'y vas pas avec Papa … ? Pourtant vous êtes beau tous les deux ... » Je ne sus que répondre. Depuis que Maïa connaissait la vérité, elle passait par toutes les phases: incompréhension, colère, et maintenant, elle voulait remettre ses parents ensemble. Et cela me brisait le coeur car je commençais doucement à comprendre que Klay et moi, c'était du passé. Je l'embrassais sur la joue, tandis que ma mère m'adressait un sourire d'encouragement. J'avais appelé un taxi pour m'emmener à la fac. Avec ma robe, cela n'aurait pas été très facile de conduire. Une fois arrivé devant le lieu de rendez-vous, alors que j'avançais vers mon cavalier, une ravissante blondinette vint elle aussi. Non … C'était impossible … ! Comment avait-il osé ? Je sentis la colère monter. Ah oui, j'avais oublié de vous prévenir, je suis très susceptible. Pas rancunière … Non … J'écoutais les plates excuses de Van Stexhe avec dédain. Il me présenta à Billie et me tendit les fleurs, puis elle se tourna vers moi, apparemment aussi gênée que moi. Je devais réagir. Je fusillais le professeur du regard, puis je me tournais vers la pauvre fille se trouvant dans la même situation que moi.
« Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, Billie … Je pense surtout que nous devrions nous-même rattraper la soirée … Je ne suis pas contre passer ce bal avec toi, si tu n'y vois pas d'inconvénients bien sûr … Mais laissons-le ruminer … et comprendre qu'il n'aura rien de moi, ni de toi je l'espère, ce soir. Tu m'offres la première danse ? Mettons le feu au plancher »
Ne me retournant pas vers le professeur, j'attrapais la main de Billie, entrelaçant mes doigts avec les siens. Oui, j'étais bi … Et beaucoup de monde était au courant. Mais ma franchise allait peut-être me valoir un vent de la part de la belle blondinette. J'entrais donc dans la salle, laissant sur une chaise les fleurs blanches, et j'entrainais la belle sur la piste de danse.
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