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C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT)

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyVen 8 Juil - 12:19

    Il y avait des situations qu’Alcide était incapable de gérer. C’était le cas lorsqu’il apprenait qu’une personne de son entourage avait un cancer. Les maladies « normales », celles qui n’étaient pas dues à la connerie humaine, il pouvait encore réagir, mais les cancers, c’était tout à fait autre chose. Au fond, son propre frère avait souffert d’un cancer du sang et ça avait suffisamment détruit la vie des enfants van Stexhe, à l’époque. Alors Alcide était toujours resté avec, bien ancrée en lui, cette idée que les cancers foutaient toujours la vie en l’air.
    Alors, oui, à l’annonce qu’Emy venait de lui faire, l’homme eut une réaction comme il aurait pu en avoir quand il avait quinze ou seize ans. Frapper dans un mur, comme pour essayer de se faire assez mal pour se réveiller, voir que ce n’était qu’un cauchemar… Mais non, la douleur sur ses phalanges et aux jointures était bien réelle et n’avait en rien éveillé un homme endormi.

    Après ce geste un peu puéril, van Stexhe s’était précipité pour enlacer la jeune femme, la serrer fortement contre lui et l’embrasser sur la joue. Il ne savait pas comment il devait réagir, mais il savait qu’il avait envie de jouer son rôle d’ami, d’être un mec bien, présent pour miss Conway et efficace… mais il ne pouvait pas trouver l’attitude adéquate. Il se retrouvait quarante-six ans en arrière, quand son père et sa mère avaient essayé de lui expliquer la maladie d’Eric. Une maladie qu’il était trop jeune pour comprendre, une maladie qu’il n’avait pas l’impression de pouvoir imaginer… Il se rappelait encore ce que le médecin lui avait expliqué quand il avait huit ans et qu’il avait passé les tests pour voir s’il était compatible avec Eric pour un don de moelle. Le médecin avait comparé Eric à un chevalier dont l’épée se serait émoussée… et dans l’affaire, Alcide devait lui confier son épée, pour qu’Eric puisse continuer à se battre contre la maladie.

    L’homme écouta l’étudiante lui parler d’Elyott, lui dire qu’elle ne voulait pas que le petit garçon s’inquiète, puis elle ajouta qu’elle devait se soigner et se reposer… mais Al ne se voyait pas du tout expliquer à son filleul ce qu’était cette maladie, ce qu’était un cancer et puis aussi pourquoi Emy avait cela, ce qu’il pouvait bien se passer pour elle à l’hôpital, les traitements qu’elle allait subir et tout ce genre de choses.
    Les yeux baissés, comme un enfant, van Stexhe se laissa entrainer à la salle de bains où elle se mit à lui soigner la main. Elle le tenait encore lorsqu’elle le regarda dans les yeux et elle prit la parole à nouveau, essayant de consoler Alcide alors que c’était à lui d’essayer de la réconforter elle, mais il n’était pas du genre à pouvoir surpasser ce qui avait foutu en l’air son enfance et qui, apparemment, avait l’air d’être un peu plus simple à gérer du point de vue d’Emy Conway.

    Un silence s’installa entre eux durant quelques secondes, après lesquelles la jeune femme évoqua la fatalité. Elle avait raison dans ce qu’elle disait : ne pas s’apitoyer sur son sort, voir les bons côtés de la vie, la vraie valeur des choses, les personnes importantes pour soi… Il savait qu’elle avait raison, mais le professeur n’arrivait pas à s’y faire.
    Certes, l’homme n’était pas une machine, là encore, elle avait raison, mais la jeune fille ajouta qu’il était temps d’aller finir le café qu’ils avaient entamé. Elle déposa un baiser à la commissure de ses lèvres et sortit de la salle de bains. Il la laissa prendre de l’avance, essayant pendant ce temps-là de ne pas se mettre à chialer comme une adolescente… Putain, il ne s’en sortirait pas comme ça.

    Tout ce qu’Emy lui avait dit avait l’art de retourner le couteau dans la plaie. Cependant, elle n’aurait jamais pu savoir pourquoi tout cela mobilisait à ce point les sentiments d’Alcide. Il ne lui en avait pas parlé. Pas encore. Et là, en revenant vers la table de la salle à manger, il vit son amie sourire tandis que lui, voyant cela, eh bien, il sentit la boule de stress, l’angoisse incarnée dans sa gorge, le truc qui vous empêchait de parler et qui vous donnait l’air vachement con.
    Van Stexhe reprit sa place en face de la jeune femme, puis, sans rien dire, il poussa le plat de biscuits qui ne lui disaient plus rien du tout, et il leva les yeux vers elle.


    "Emy, je suis désolé, je ne sais pas ce que je dois dire ou ce que je dois faire…" Alcide était désemparé face à cette nouvelle, à vrai dire, et il ne savait pas du tout comment un homme devait réagir dans ce genre de situations. "Excuse- moi, je… j’ai une sorte de blocage avec ces maladies…" Portant le mug de café à sa bouche, il en but une longue gorgée. "Mais pour toi, je ferai tout ce qu’il faut. Je peux te tenir la main pendant ta chimiothérapie, je peux t’amener le bassin pour y vomir, je peux te raconter des conneries pour essayer de te faire sourire… et te câliner, aussi, quand tu en as besoin ou quand tu en as envie…"

    Mais hormis tout cela, eh bien, comme toute personne proche de quelqu’un atteint d’un cancer, Alcide van Stexhe était aussi utile qu’un chat souffrant de vertige pour déboucher des toilettes. En clair, il ne pouvait pas servir à grand- chose de plus.

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyVen 8 Juil - 18:05


  • Je ne pensais pas que cette nouvelle aurait fait agir Alcide de cette manière que je me demandais si j'avais eu raison de lui avouer la vérité, pour le préserver tout simplement, je redoutais maintenant de voir comment les choses allaient se poursuivre; je sentais comme une distance entre lui et moi que cela ne me plut pas du tout. Nous étions revenus dans la cuisine prenant place autour de nos tasses de café quand il se mit à reprendre la parole. Alors me levant j'allais près de lui l'obligeant à me regardant en prenant l'une de ses mains.

    Al' regarde-moi s'il te plait; dis-je en lui lançant un sourire sincère. C’était un véritable ami et je savais que je pouvais compter sur lui en toute épreuve enfin je crois vu comment il faisait face à ma nouvelle, qui était bien mauvaise en soit, que je voulais qu'il se sente mieux.

    Hey tu n'as pas à être désolée, ce n'est pas de ta faute, c'est ainsi c'est tout, ce n’est pas de chance mais je me dois d'être confiante. *sinon autant que je cesse de me battre et me laisser aller à une ...à une fin certaine. Je veux vivre et je ferais tout ce dont je peux je suivrais ce traitement et tout ce que me dirons les médecins et on verra après mais te concernant je veux juste que tu sois là, non pas en tout temps, ce n'est pas ton rôle mais que tu restes mon ami loyal, et peut-être que parfois j'aimerai aussi un câlin qui sait?! Dis-je en riant doucement avec une touche d'humour avant de ne reprendre après un petit souffle.

    Je veux simplement que tu restes le même que rien ne change et de quelqu’un qui saura me botter le train arrière si toutefois j'avais une faiblesse ou l'envie de tout foutre en l'air. Mais je ne t'oblige à rien tu sais, et puis je sais qu'avec Elyott ce n'est pas facile, j'en suis consciente. Et puis peut-être que lorsque tu auras retrouvé ton envie de manger tu pourras déposer des choses sucrées sur ma peau.

    Puis dans un élan idiot je repris le fil de la conversation.

    Promets-moi 'à tes yeux je serais toujours là même

    Je posais l'une de mes mains sur sa joue la caressant doucement comme si je devais régler certaines choses avant mon grand départ si toutefois cela devait arriver; ne sait-on jamais, je voulais qu'il sache que je l'aimais vraiment qu'il était une personne importante pour moi et que je l'avais apprécié dès notre première rencontre. ..

    Je dois t'avouer une chose c'est idiot et probablement incensé dis je regardant un instant ailleurs, mais je me suis surprise plusieurs fois à penser que toi et moi ont aurait pu vivre une vraie relation sans compter Elyott je tenais à être sincère et pusi comme je te l'ai dit je vois la vie autrement et qu'il faut saisir les moindres moments, que chaque instant privilégié compte et que'il vaut mieux parfois dire les choses tant qu'on le peut encore. je n'attends rien de toi c'était juste une...révélation au passage.

    j'avais des jours aevc et des jours sans mais en moyenne je me maintenais il fallait juste que je reprenne des forces pour mieux combattre cette saloperie de maladieet avoir le morale était aussi pour moi une chose primordiale...
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyDim 10 Juil - 22:59

    Un cancer. C’était on ne peut plus déstabilisant pour Alcide. Il ne savait pas du tout comment gérer cette nouvelle et, de fait, au lieu d’être celui qui allait réconforter Emy, il était celui qui devait être réconforté. Un retournement de situation qui en devenait tout à fait paradoxal.
    Pour l’heure, la jeune femme s’était approchée de lui. Elle venait de lui prendre la main et de lui demander de la regarder, car, avec ce qu’il venait de dire, l’homme n’avait pu que baisser les yeux sur sa tasse de café, comme pour essayer de ne pas avoir à regarder la vérité en face. Et pourtant…

    L’étudiante se mit à expliquer à van Stexhe ce qu’elle attendait de lui. Qu’il la soutienne et lui reste loyal, qu’il soit présent quand il le fallait… et qu’il lui remonte les bretelles en cas de besoin.
    Le professeur la regardait avec des yeux un peu humides. Putain, mais cette mauvaise nouvelle le démolissait complètement. Ce ne fut que lorsque miss Conway parla de l’éventuelle possibilité qu’Alcide puisse déguster des sucreries sur son corps de femme que l’enseignant eut une sorte de petit rire étranglé.
    Elle voulait qu’il lui promette que la vision qu’il avait d’elle ne changerait pas, qu’elle serait toujours la même pour lui… Comment pouvait-il promettre une chose pareille ? Personne ne savait de quoi allaient être faits les lendemains et ils avaient bien vu, tous les deux, qu’une nuit passée ensemble, même avec la promesse que cela ne changerait rien, eh bien, ça avait changé pas mal de choses quand même… Il ne répondit pas immédiatement et la jeune femme embraya, en lui caressant doucement la joue...

    Les premiers mots qui s’échappèrent des lèvres d’Emy ne firent pas immédiatement sens pour Alcide. Et puis, quand la suite arriva, pendant que la jeune fille détournait les yeux comme si elle avouait à son ami quelque chose d’inavouable, un tas de choses surgirent dans l’esprit de van Stexhe. Une vraie relation ? de la sincérité ? une révélation ?... Al lui attrapa les poignets et les maintint entre elle et lui, comme il aurait pu tenir un objet avant de le serrer contre son cœur. Et là, il plongea les yeux dans ceux de son interlocutrice. Un silence s’installa durant quelques secondes. A vrai dire, une fois encore, la jeune femme le prenait au dépourvu…


    "Emy… ne parle pas comme ça…" De son point de vue, la jeune femme n’avait pas le droit de lui dire une chose pareille maintenant. Ça faisait deux annonces trop importantes d’un coup. Alors, l’homme ne pouvait pas accepter d’écouter de tels propos, même si au fond de lui, il savait bien qu’il y avait pensé, lui aussi, à un moment donné. Peut-être devait-il le lui dire… "On aurait pu vivre quelque chose, oui… j’y avais songé il y a quelque temps… mais tu mérites bien mieux qu’un type comme moi, tout juste bon à te donner du plaisir…" C’était comme cela que le professeur se voyait, ces temps-ci. Il aurait pu être un vibromasseur vivant, ça aurait été la même chose. "Tu es une amie, pour moi, une excellente amie… et ça ne changera pas. Je ne veux pas que ça change, ce serait trop dur à vivre pour Elyott comme pour moi…"

    Là, il répondait à la demande de la jeune femme de lui promettre qu’elle resterait la même à ses yeux. Et, au fond, l’homme préférait que tout restât comme cela, également. Parce qu’il était nul pour les relations amoureuses. Parce qu’il se plantait chaque fois et qu’il faisait mal aux femmes dont il pensait s’être entiché… et ça, il ne voulait surtout pas que cela arrivât à Emy. Elle méritait un homme bien, le genre qui puisse prendre soin d’elle et qui ne la rende pas dingue.
    Le professeur relâcha les poignets de la jeune femme et continua à la regarder de la même manière.


    "Ecoute, je suis incapable d’être fidèle à une femme. Sauf en amitié. Alors, voilà, toi et moi, on peut former un duo d’enfer, avec ou sans chocolat. Je ferai de mon mieux pour t’aider, te botter le cul ou te faire rire, c’est promis. Et une fois que tu seras guérie, je te trainerai dans les bars ou n'importe où jusqu’à ce que tu rencontres l’homme de ta vie."

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyMer 13 Juil - 17:39

  • Je savais que jamais je n'aurais dû dire de telles paroles mais pourtant j'y avais songé et plus d'une fois, alcide était une personne merveilleuse et compréhensible mais là ce sujet le touchait particulièrement que je me sentais encore bien plus mal que lui. J’étais impuissante face à sa tristesse lui faisant probablement remonter de mauvais souvenirs.

    A ses premiers mots, je sus que j'avais eu tort de lui faire une telle révélation mais il le fallait pour moi, pour être sûr qu'il le sache qu'il comprenne à quel degré il comptait pour moi. Et chose faite, il ne prit pas si bien que cela les mots que je venais de prononcer.

    Excuse-moi je n'avais pas vu les choses sous cet angle, j'ai tendance à tellement vouloir bien faire que je me perds dans ma façon d'agir. C’était maladroit de ma part, et je sais aussi tout ça. C'était simplement...ma façon de te dire ce que j'éprouvais ou ce que j'ai pu éprouver à ton égard, mais nous sommes amis et cela rien ni personne ne pourra nous le retirer.

    Je me mis à rire avec un rictus regardant quelques peu ailleurs avant d'affronter les yeux D'alcide sentant toujours ses mains sur mes poignées, comme si je devais me préparer à un affrontement lors d'une guerre symbolique. Mon courage et la réalité en face je devais être honnête avec moi-même mais aussi avec mon entourage.

    Je mérite mieux?! Attends de voir comment se passera les mois à venir ensuite on verra. Et quant à toi tu te sous-estime bien trop la preuve regarde le chemin que tu as accompli, tu élèves un enfant de 7ans seul et tu te débrouilles à merveille alors cesses de vouloir te trouver des excuses, tu es quelqu'un de bien et j'espère que tu tomberas sur une femme qui saura te combler pleinement et qui prendra grand soin d'Elyott.

    Je parlais comme si j'étais condamnée, en quelque chose car ces temps-ci je n'avais plus la force de me battre contre un moulin à vent. Comment se battre contre soi-même tandis que la maladie au final faisait partie de nous, de notre corps de notre organisme?

    Il me lâcha ensuite les mains pour un discours concernant mon après maladie, ma guérison à trainer dans les bars pour fêter ca et espérer y trouver un homme à ma convenance ce qui me fit sourire davantage.

    T'es vraiment impossible toi? Tu le sais ça? Je ne veux pas me précipiter à faire des projets je dois vivre au jour le jour même si je sais que la plupart du temps je serais à l'hôpital bref...

    Je me sentais un peu fatiguée je pris mon café que je finissais avec hâte comme assoiffée, appréhendant les futures séances de chimio avant de reposer les yeux sur alcide pensant à l'enfant.

    Il faut nous mettre d'accord sur ce qu'on va dire à Elyott, je ne veux pas l'inquiéter et lui mentir serait d'autant plus mal vue s'il venait à m'arriver quelque chose? A toi de voir sinon je peux disparaitre et le laisser tranquille, trouvant une excuse ou je ne sais quoi, il a déjà souffert, je ne veux pas qu'l se sente de nouveau délaissé et puis il remonte la pente il va beaucoup mieux...

    Je commençais à laisser couler quelques larmes ne pouvant les retenir, avant de me lever et d'essuyer les yeux du revers de ma main faisant dos à alcide étant passé de l'autre côté de la table.

    Je suis désolée...mais c'est que tout ça me dépasse...

    Je pris une profonde inspiration avant de lancer un sourire à Al'.

    Je ne veux pas t'embêter plus longtemps je ferais mieux mieux de partir je ne serais pas d'excellente compagnie...

    Je rentrerais probablement chez moi, dans une maison vide, face à la mer calme, me réfugiant sous une couverture attendant patiemment dans un silence de mort, jusqu'à me retrouver dans le bras de Morphée me demandant si cela vaudrait vraiment le coup de me battre contre ce cancer ou alors profiter pleinement de mes derniers mois à vivre comme si de rien était. Parti dans mes songes, je revins à la réalité en la présence d'Alcide que je regardais, fixais comme si je pouvais lire en lui ce profond mal être...
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptySam 16 Juil - 14:50

    Dans la vie, il y a des choses qu’on ne dit pas. Certaines pensées qui nous occupent ne doivent jamais être prononcées sous peine d’amers regrets qui ne sont que le début de la fin. C’était pour éviter que tout change entre deux personnes que certaines choses étaient tues. Et c’était parce qu’il avait bien conscience de cela qu’Alcide comptait bien tout faire pour que rien ne change entre Emy et lui. Bien sûr, ces révélations allaient lui trotter dans la tête un moment – comment aurait-il pu en être autrement ? – mais van Stexhe n’avait pas l’intention de laisser cela influencer sa manière de regarder la jeune femme. Après tout, lui-même avait aussi eu ce genre de pensées et, malgré cela, il était parvenu à voir en elle une amie plutôt qu’une compagne potentielle.

    "Je pense t’avoir déjà dit que tu étais une des rencontres les plus importantes que j’aie faites cette année…" Van Stexhe regardait très souvent dans les yeux les personnes à qui il s’adressait, parce qu’il avait été éduqué de cette manière… "Je ne suis pas un mec bien avec les femmes, Emy. Je pensais que tu le savais… Je dois certainement avoir détruit les vies d’une bonne quinzaine de filles, tu sais… Et c’est pour ça que je vais tout faire pour que ça reste comme ça entre nous…"

    Le professeur était sincère avec miss Conway. Il ne lui avait jamais menti et ne lui avait jamais rien caché… enfin, il n’avait jamais évité de répondre à ses questions, surtout, parce qu’il y avait des sujets que l’homme n’abordait jamais. Il avait du mal à faire la part des choses avec ce que miss Conway faisait de lui annoncer, parce que cette maladie le mettait face à son propre passé. Il fallait qu’Emy guérisse. Si elle devait y rester, ce serait un coup dur pour Alcide et il savait bien que cela le plongerait dans une profonde déréliction. C’était égoïste de penser comme cela, mais l’homme ne pouvait s’empêcher d’y penser. Il espérait de tout son cœur que la jeune fille s’en sortirait, mais au fond de lui, il craignait vraiment pour elle…

    "Elyott a le droit de savoir la vérité. Et tu ne dois certainement pas disparaître de sa vie. Il a besoin de toi…" Là, la demoiselle eut soudain quelques larmes qui coulèrent sur ses joues. Elle se leva, tourna le dos à van Stexhe et s’essuya les yeux d’un revers de la main.
    Alors, l’étudiante s’excusa et expliqua que tous ces événements la dépassaient… elle lui adressa un sourire et annonça son intention de partir.
    Alcide contourna la table, venant se placer derrière la jeune femme pour l’enlacer en collant son torse contre le dos d’Emy, celle-ci se tourna pour le regarder.


    "Pas question que tu retournes chez toi. Tu restes ici. On ira ensemble chercher Elyott chez Bryan…" L’enseignant la serrait comme il aurait serré sa petite sœur, et c’était peut-être un peu comme cela qu’il la considérait, au fond… "Et comme ça la mère de Bryan va arrêter de me courir après !" Le professeur de psychologie souriait en disant cela, il voulait essayer de remonter doucement le moral de la belle, et en racontant des conneries, ça lui paraissait être le meilleur moyen.

    "Tu veux qu’on occupe comment le temps que nous avons devant nous ?" Puis, sur un ton plus bas et peut-être un peu plus sensuel, inconsciemment ou non… "Tu voudrais m’aider à retrouver l’appétit ?" Avec tous les sous-entendus qu’ils avaient faits depuis l’arrivée de la demoiselle chez lui, van Stexhe était sûr et certain qu’Emy comprendrait l’allusion.
    Déjà, il laissait glisser ses mains depuis le ventre de miss Conway, jusqu’à ses cuisses, parce qu’il n’avait pas trente-six façons d’agir et que, même s’il n’était pas toujours très doué pour discuter et essayer de mettre des mots sur ce qu’il ressentait, il savait que parfois, les gestes et les caresses pouvaient être terriblement efficaces. Alors, il essayait cette méthode, pour joindre l’utile à l’agréable… S’il pouvait aider Emy en faisant ce qu’il pouvait faire de mieux, alors il allait tenter, parce que son amie savait comment il était et parce qu’elle devait bien savoir ce qui pouvait être bon pour elle.


    "Laisse-moi t’aider à évacuer un peu tout ce stress, Emy… même si c’est un peu comme mettre un pansement sur le front de quelqu’un qui a une migraine, je suis sûr que ça pourrait te faire du bien autant qu’à moi…"

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyLun 18 Juil - 18:36

  • Que je pouvais être stupide parfois, j'aurai mieux fait de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de lui annoncer ce qui me rongeait de l'intérieur et aussi ce qui m'était venue à l'esprit comme des sentiments mélangés. Non, je n'étais pas amoureuse d'Alcide même si j'avais peut-être cru l'être une fois mais je savais que ce n'était pas le cas, nous étions amis, des amis très proches sans compter ce lien avec Elyott qui avait chamboulé ma vie entière que je n'imaginais pas vivre sans ce petit bout ‘chou même si ne sachant pas ce que l'avenir me réservait, devrait avoir des conséquences sur les gens que j'aimais. Je devais reprendre le dessus retrouver le moral pour guérir plus vite. C’est ce que j'avais toujours pensé, qu'un bon malade si je peux le dire ainsi s'en remettait toujours plus vite qu'un mauvais malade défaitiste! Disons que j'avais eu une baisse de morale phénoménale et que la réaction d'Alcide à mon annonce avait fait que je regrettais de lui avoir dit. Mais au fond cela me soulageait de savoir que j'avais une épaule sur laquelle me reposer si toutefois je n'allais pas bien. Ce n'était pas de la pitié qu'il avait à mon égard mais de la compassion! Je le savais. Et cette impuissance face à ma situation ne pouvait que déstabiliser, et je comprenais tout à fait son geste même si j'en fus plus que surprise.

    Oui je sais Alcide et je te remercie d'être mon ami tu es loyal et fidèle ça compte beaucoup pour moi, surtout que je suis à un moment de ma vie ou je me sens réellement seule en tout point de vue, mais je vais me ressaisir dis-je en lui lançant un sourire.

    Je pris une profonde inspiration il avait de nouveau raison en disant que nous devions rester ainsi, amis rien de plus et je partageais son opinion bien que le fait d'avoir détruit des dizaines de vies féminines me fit rire doucement. Un vrai bourreau des cœurs enfin pas que des cœurs...

    Mais en pensant à Elyott mon cœur se serra que je ne savais pas comment faire. Al' trouvait normal de dire la vérité à Elyott mais comment et de quelle façon? Cela me rendit triste encore une fois. Comment ne pas l'inquiéter tout en lui avouant cette cruelle réalité que je pouvais mourir, rejoindre les anges là-haut? La disparition de ses parents l'avaient énormément affecté et là une seconde fois si cela devait se produire? Je réalisais que je m'en faisais bien plus pour mon entourage que pour moi-même, même si j'avais peur non pas de mourir mais de mourir seule. Pourtant la solitude avait été ma meilleure amie pendant plusieurs années, bien sûr j'avais eu des amis, mais je me réfugiais toujours dans un endroit non peuplé, ne partageant pas la moindre chambre avec quiconque que désormais je plaçais la solitude comme mon ennemie!

    Je fis juste un signe de tête ne pouvant m'exprimer sur ce que je ressentais de peur de m'effondrer une seconde fois de me faire voir en état de faiblesse face à Alcide. Je voulais partir pour ne pas être si fragile à sa vue qu'il me retint m'enlaçant contre lui, où je me mis à rire doucement lorsqu'il disait que je serais un bon prétexte pour écarter la mère de Bryan qui semblait lui courir après, en l'accompagnant pour aller rechercher Elyott à sa fête d'anniversaire.

    Etant face à lui le sourire aux lèvres, je le regardai tandis que ses mains se posèrent sur moi me demandant si je savais ce que nous pourrions faire pour faire passer le temps ensemble. J'étais incapable de vraiment réfléchir sentant ses mains descendre le long de mes cuisses que je posais mon front contre son menton fermant un instant les yeux ou je pris une profonde inspiration tenant de lui répondre du mieux que je pus ne m'attendant pas du tout à ce que nous nous rapprochions de la sorte ...

    Je ne pense pas que ce soit une bonne idée dans ces circonstances et...

    Je relevais la tête pour me plonger dans la prunelle de ses yeux avant de fixer ses lèvres.

    Même si c'est très tentant...

    Mon cœur s'affolait comme la première fois ou je m'étais donnée à lui, mes mains presque timides vinrent remonter le long de ses bras jusqu'à son torse quand nos souffles se mêlèrent avant que mes lèvres ne cherchent les siennes doucement pour un doux baiser avant de me plaquer contre lui. Était-il sur de vouloir partager à nouveau un moment avec moi?

    Tu es sur?

    Question bête peut-être mais étant malade le moindre de mes gestes, la moindre parole qui pouvait s'échapper aurait des répercussions pensais-je.
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyMer 20 Juil - 18:50

    Le cœur de la question, au fond, n’était pas s’il fallait ou non dire à Elyott la vérité sur la maladie d’Emy, mais comment le lui dire. Alcide était bien conscient, pour être passé par là étant enfant, qu’il fallait expliquer au petit garçon les changements qui allaient pouvoir survenir : la perte des cheveux étant sans aucun doute la caractéristique la plus impressionnante pour un gosse. Il allait falloir lui expliquer pourquoi miss Conway allait être très facilement fatiguée. Fallait-il prononcer le mot « cancer » ? Là, van Stexhe n’était pas du tout sûr. D’abord parce qu’il ne savait pas de quel cancer il s’agissait, la jeune femme n’ayant pas apporté de précision et lui ne l’ayant pas interrogée, mais aussi parce qu’il ne savait pas comment expliquer à un môme qu’un cancer était un problème de cellules du corps humain qui empoisonnaient, en quelque sorte, les cellules saines.
    Ce dont il était certain, par contre, c’était qu’il fallait dire à Elyott qu’Emy était atteinte d’une maladie grave, parce que dire qu’elle était simplement malade, cela laissait la porte ouverte à tous les scénarios catastrophes que pouvait échafauder l’imagination d’un enfant de sept ans. Il savait aussi qu’il devait dire à son filleul que les médecins allaient tout faire pour guérir miss Conway et que tous les deux, Alcide et Elyott devaient se charger d’aider la jeune femme à garder la tête sur les épaules, à garder courage et à conserver sa joie de vivre. L’homme était bien conscient aussi qu’en parlant de « maladie grave », il allait falloir parler aussi de la mort au jeune Weelsher… et peut-être lui faire mal au cœur en évoquant ses parents…

    Cependant, tout cela, van Stexhe se disait qu’il serait plus facile d’en décider ensemble, avec Emy, une fois qu’elle aurait un peu plus de baume au cœur. C’était pour cela qu’il l’avait enlacée et lui avait doucement caressé les cuisses. Il apprécia particulièrement le contact du front de la belle avec son menton et la laissa s’exprimer… Elle disait ne pas penser que l’idée soit réellement bonne, mais elle disait aussi être tentée… et puis, tandis qu’elle se laissait aller à guider ses mains toutes fines vers le torse du professeur, geste qui fut bientôt suivi par un baiser tout en douceur, elle lui demanda s’il était sûr de vouloir cela. Pour toute réponse, Alcide resserra son étreinte et l’embrassa. Peu lui importait que cette jeune femme soit malade, dans les circonstances, il estimait qu’elle devait profiter des moments qui s’offraient à elle, tout simplement.

    Alors, laissant doucement une main glisser sur les fesses de l’étudiante Alpha, van Stexhe descella leurs lèvres pour mieux regarder son amie et lui dire, dans un souffle :
    "Il y a des questions qui ne se posent pas, ma chère…"

    Avec un sourire entendu, il se pencha à nouveau vers elle et l’embrassa dans le cou, puis, comme la première fois qu’ils s’étaient rapprochés de la sorte, le quinquagénaire souleva la jeune femme en plaçant les mains sous ses cuisses.

    "Viens te vautrer dans mes draps, Emy, ça te fera un bien fou, j’en suis sûr !"

    Le professeur la portait et ne lui laissait donc pas vraiment le choix, mais rien n’obligeait la demoiselle à accepter. Il pouvait tout aussi bien la déposer délicatement sur son lit et continuer à discuter là avec elle, la décision revenait à la jeune femme.
    Aussi, emportant la jolie brune jusque dans sa chambre, l’homme la déposa tout doucement, le dos sur la couverture qui couvrait son lit, l’accompagnant délicatement dans cette descente tout en douceur. Prenant appui sur ses mains, il l’embrassa à nouveau, puis lui adressa un petit sourire.


    "Tu te laisses tenter ?"

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyJeu 21 Juil - 15:15

  • L'une des mains de ce cher professeur qu'était Alcide et mon ami avant tout, descendit à la chute de mes reins pour venir se poser sur l'une de mes fesses. Il avait le don d'alléger la situation, d'apaiser mes craintes dans ce moment précis de ma vie. Que cette maladie n'était pas une barrière aux relations de quelques natures qu'elles soient, qu'on était un être à part entière que je sentais une chaleur m'envahir, très plaisante et réconfortante! Je lui lançais un léger sourie lorsqu'il me dit que certaines choses ne se demandaient pas. Il avait raison mais mes peurs et mes angoisses m'empêchaient d'être moi-même à 1OO%. J'avais peur par mes paroles ou mes gestes d'être maladroite. Mais Al' sut me remettre à ma place dans un contexte chaleureux. Et je le sentais bien à ses côtés, c'était une personne de confiance et il comptait beaucoup pour moi surtout maintenant plus que jamais.

    Il se rapprocha de nouveau de moi, posant ses lèvres contre la peau de mon cou ou je ne pus que fermer les yeux pour en apprécier la saveur, la sensation même me sentant plus légère moins prisonnière de moi-même. J'avais besoin de me sentir vivante et toujours femme. C'est important dans de pareilles circonstances de ne pas se sentir minimisée parce que son corps nous lâche peu à peu mais je voulais et je devais rester confiante. Chose que je croyais perdre chaque jour depuis mon arrivée aux urgences, mais ce fut come si la petite flamme qui était en moi se ravivait un peu plus à chaque minute qui passait et ceux aux creux des bras d'Alcide. Ses mains se glissèrent sous mes cuisses, me portant comme à notre première nuit partagée que je me laissais guidée m'accrochant à lui, passant mes bras autour de son cou lui caressant doucement la nuque.

    Il me fit une proposition à voix haute, me disant clairement ses intentions que le regardant intensément je ne pus résister à l'envie l'embrasser une fois encore me plaquant doucement contre lui, resserrant mon étreinte sur sa personne pour acquiescer à sa demande.
    Il se dirigea vers sa chambre me tenant fermement et délicatement tandis qu'il me déposa sur le dessus de son lit ou il m'accompagna dans la descente. Il gouta de nouveau à mes lèvres avant de me poser une ultime question alors passant mon index sur sa fine bouche je lui signe de de taire comme pour l’empêcher de parler.

    Il y a des questions qui ne se posent pas, mon cher...


    J'avais repris ces propres paroles, avant de me redresser légèrement pour atteindre ses lèvres, mes mains sur sa nuque, pour je me sentis comme repousser des ailes que je croyais avoir perdu pour toujours. Ecartant doucement mes jambes je l'attirais à moi l'embrassant avec fougue et envie que mon cœur s'emballait peu à peu pour un french kiss sensuel, passant l'une de mes mains sur son torse, déboutonnant un à un les boutons avant de ne laisser apparaitre ses pectoraux que je connaissais bien pour avoir gouter chaque recoin de son corps. Me stoppant dans ce baiser fougueux, je le regardais avec sensualité.

    Fais-moi me sentir vivante plus que jamais, j'en ai besoin tout comme j'ai besoin de sentir tes mains sur mon corps, ton souffle...Ne me ménage pas s'il te plaît...

    Le désir grimpait de telle façon que mes pensées même les plus sordides s'envolèrent en un éclat ne laissant simplement qu'une douce et chaude sensation m'envahirent...Me redressant davantage je lui ôtait sa chemise pour la jeter à même le sol, le couvrant de baiser, mes mains le touchant de par et d'autres ici et là,jusqu'à venir à son bas-ventre pour y défaire sa ceinture la faisant glisser pour la lui retirer de son pantalon que j'ouvris ensuite délicatement. Mes lèvres qui parcouraient le haut de son corps, passant une main délicate à la chute de ses reins, collant ensuite ma poitrine contre lui, me faisant envieuse que je l'enlaçais comme dans une danse orientale pour l'attirer à moi ...
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 2 EmptyVen 22 Juil - 17:38

    Était-il possible d’envisager la situation comme un adulte responsable ? Alcide était tout à fait disposé à le faire, mais les choses étaient un peu particulières de son point de vue. Il n’avait pas vraiment de prédispositions pour soutenir les personnes ayant de tels problèmes de santé. La faute à pas de chance durant son enfance. C’était aussi simple.
    Même sans savoir de quel type de cancer il s’agissait pour miss Conway, van Stexhe était un peu déstabilisé par toute cette histoire. À ses yeux, un cancer, c’était une saloperie qui avait tendance à mettre à mal tout son système nerveux. Il n’était pas forcément adepte de la déprime facile, même si apprendre cette nouvelle au sujet d’une si excellente amie ne pouvait que le renvoyer à son propre passé, même si tout cela avait le désagréable goût du déjà vu. Non, Alcide se devait d’agir en homme, en adulte. Et si Emy s’était confiée à lui, ce n’était pas pour rien, il avait, c’était indéniable au vu des révélations qu’elle lui avait faites un peu plus tôt, une place importante dans la vie de la jeune femme… tout comme elle occupait une place importante dans la sienne. Perdre Emy, c’était sans aucun doute la pire chose qui puisse arriver au professeur, comme à son filleul.

    Dans son esprit, alors qu’il réfléchissait à la manière la plus adéquate de parler de cela avec Elyott, Alcide s’était rappelé de quelques situations qu’il avait connues auparavant. Gwendoline et lui avaient eu la chance, si l’on peut dire, qu’on leur explique ce qu’il se passait avec Eric. Mais l’absence des parents, toujours au chevet du grand frère, avait tout de même détruit quelque chose. Un jour, il allait falloir mettre les choses à plat avec ses parents, van Stexhe le savait bien, car la rancœur l’animait tout de même et il se souvenait très bien des coups qu’il avait donnés à son père comme à sa mère lorsque, âgé alors de six ou sept ans à peine, Alcide leur reprocher de ne jamais être là.
    L’homme savait aussi que les enfants étaient capables de comprendre bien plus de choses que ce que les adultes acceptaient de leur dire, en règle générale. Un exemple tout bête : quand Elyott avait posé à son parrain la question qui met toujours les adultes mal à l’aise : comment fait-on un bébé ? L’enseignant avait dû réfléchir un moment, parce qu’il n’avait pas l’intention de parler de sexualité avec un gosse de sept ans, mais qu’il ne souhaitait pas éviter de répondre non plus. La solution avait été de parler d’amour, tout simplement, et de l’importance de ce sentiment entre un homme et une femme. Elyott n’avait pas cherché à en savoir plus et, à vrai dire, van Stexhe avait été plutôt rassuré du silence qui avait suivi ses explications.
    Si l’enfant était capable de comprendre la vie, il était aussi capable de comprendre la mort et de s’interroger sur elle. La plupart des gens ne s’en rendent pas vraiment compte, mais les gosses se posent un tas de questions existentielles. Et là, le rôle des parents est de guider ces apprentis philosophes sur les chemins les plus adaptés. Jusqu’ici, Elyott n’avait pas vraiment interrogé Alcide au sujet de la mort de Theodore et Juliet Weelsher… mais van Stexhe s’attendait à entendre un jour ou l’autre la question « Où sont papa et maman ? » ou un dérivé de cette interrogation.

    Voilà pour les enfants. Il était important, aux yeux du professeur de psychologie, d’accorder beaucoup d’attention aux mots et aux formulations à choisir pour expliquer tout cela à un gamin. Alors, oui, effectivement, il allait falloir réfléchir à tout cela à tête reposée et, de préférence, sans qu’aucune trace de stress ou d’angoisse trop intense ne vienne gâcher la réflexion commune entre l’homme et l’étudiante. Car il était évident pour Alcide qu’Emy avait son mot à dire dans l’affaire, puisqu’elle était le sujet principal de l’histoire et que c’était bien d’elle qu’il allait falloir parler à Elyott. Ils en discuteraient par après. Le temps ne manquait pas, après tout, puisque le petit bonhomme ne devait rentrer que vers seize heures. Enfin, il fallait aller le chercher vers cette heure-là. Cela laissait un peu plus d’une heure et demie à l’homme pour aider la jeune femme à décompresser un peu.

    La méthode était simple. Il est important pour tout être humain de se sentir entouré, de savoir qu’il n’est pas seul et que, quoi qu’il puisse advenir, il était toujours possible d’attirer à soi des regards et des émotions, voire des sentiments. L’affection qu’Alcide portait à Emy n’avait rien de trouble, il aimait vraiment beaucoup cette jeune fille, pour un tas de raisons qui le poussaient à ne jamais vouloir assister à un quelconque malheur pouvant la toucher.
    Or, la meilleure manière que connaissait Alcide pour permettre à cette jeune femme de reprendre un peu confiance en elle, c’était de lui montrer à quel point elle restait une personne désirable malgré sa maladie. C’était encore ce que le professeur van Stexhe pouvait faire de mieux. Et les réactions de miss Conway lui montraient bien à quel point il ne se trompait pas. La méthode n’était pas vraiment très orthodoxe, mais si cela fonctionnait, c’était le principal.

    Ainsi, puisque les choses étaient claires et qu’il s’agissait d’adultes responsables, il n’y avait aucune raison que cela ne soit pas une bonne idée. Même si, au départ, la jeune femme avait évoqué la possibilité que les circonstances ne soient pas idéales pour cela. Alcide se fichait un peu de cette idée que les circonstances pouvaient jouer en la défaveur de ce moment à partager ensemble, pour lui, cela pouvait être un bon moyen de passer le temps et de se détendre tous les deux.

    Van Stexhe avait porté Emy jusqu’à sa chambre. Il l’avait déjà portée de cette manière, la serrant contre son torse pour l’amener jusqu’à l’endroit où il désirait l’étreindre, un lieu intime qui pouvait être l’endroit témoin de tout ce qu’ils avaient à partager, tous les deux. L’homme aimait sentir sur son cou, sur sa nuque, les caresses que lui prodiguaient les mains de la belle. Ça avait quelque chose de terriblement excitant, tout en étant doux… C’était des caresses qui étaient synonymes de promesses.
    L’enseignant la laissait l’embrasser. Il aimait le goût des lèvres d’Emy. Il aimait la manière qu’elle avait de s’approprier ses lèvres et de se plaquer contre lui, le serrant très fort comme pour mieux se permettre d’être envahie par un sentiment de sécurité. Ou une quelconque autre émotion. Alcide avait alors posé à sa jeune amie si elle était sûre de vouloir se laisser aller avec lui… Il ne put réprimer un sourire lorsqu’il entendit miss Conway lui répondre en utilisant les mêmes mots, la même formulation que lui pour lui répondre. Et sentir sur ses lèvres les doigts fins et délicats de la jeune femme qui cherchait à l’empêcher de parler, apparemment, c’était très tentant. Il ne put s’empêcher de déposer un petit baiser sur l’index de la belle. Et puis ce fut le tour de la jeune femme de se redresser pour l’embrasser fougueusement et de manière carrément envieuse. Il était clair que la belle avait au moins envie autant que lui de passer un bon moment ensemble.

    Emy avait écarté doucement les jambes avant d’attirer à elle le professeur, sans cesser ce baiser et très vite, le baiser que lui donnait la jeune femme poussa les lèvres de chacun à s’entrouvrir, pour laisser passer la langue de miss Conway qui vint caresser celle de l’homme, visitant sa bouche comme s’il y avait là un tas de choses à découvrir. Alcide se laissait faire. Il aimait bien, de temps en temps, sentir quelqu’un le dominer un peu. Or, ici, c’était Emy qui décidait. Et ça, c’était très excitant pour le professeur.
    La jeune femme passa une main sur le torse de l’enseignant, en une caresse qui lui permit aussi de déboutonner la chemise qu’il portait, un bouton après l’autre, sans qu’il n’ait rien à dire ou à faire sur le moment. Et là, les paroles que prononça Emy Conway poussèrent Alcide à se sentir terriblement à l’étroit dans ses vêtements. Comme s’il avait besoin, un peu comme Hulk, d’arracher ses habits pour avoir suffisamment d’espace pour que son corps puisse être à l’aise dans le moment présent.

    L’homme ferma les yeux un instant, lorsque la belle lui ôta sa chemise, lorsqu’elle se mit à le couvrir de baisers, à le toucher un peu partout… Il savourait tout cela de manière intense, goûtant la sensation délicieuse que lui procuraient les gestes de l’étudiante Alpha. Alcide chercha de nouveau les lèvres de la jeune femme lorsqu’elle porta les mains jusqu’au bas-ventre de l’homme, ouvrant la ceinture qui fermait son pantalon et l’enlevant d’un mouvement, un peu comme si elle s’apprêtait à le fouetter avec l’objet, mais cela n’eut pas lieu, Emy laissa la ceinture de côté, puis elle ouvrit ensuite le pantalon de l’homme avec délicatesse. Pas moyen de retrouver les lèvres de la jeune femme et van Stexhe ne parvenait pas à décider ce qu’il devait faire de sa bouche. Les mains de la belle rejoignirent le bas de ses reins, tandis que la jeune femme collait sa poitrine contre son torse, faisant s’éveiller une ardeur que l’homme ne s’attendait pas à ressentir si vite.
    Il était temps qu’il prenne les choses en main, sinon il allait finir par avoir la désagréable impression qu’il allait éjaculer très rapidement, comme quand il lui arrivait de regarder un film érotique ou pornographique et qu’il se parvenait pas toujours à réguler les réactions de son propre corps. C’était rare que ça lui arrive à présent, mais quand il avait dix-sept ans, ça lui était arrivé à plus d’une reprise. Une époque qu’il valait mieux oublier, plus ou moins. Au moins pour ces choses-là. Elle voulait qu’il la fasse se sentir vivante, elle avait besoin de ses mains viriles sur son corps, elle voulait sentir son souffle… elle voulait qu’il ne la ménage pas… Alcide laissa ses mains descendre vers le bas-ventre de la belle, pour soulever son tee-shirt et passer les mains par-dessous, pour lui caresser doucement le bas-ventre et remonter délicatement vers le nombril, puis jusque la poitrine de la jeune femme…

    Le professeur de psychologie embrassa Emy dans le creux du cou, laissant l’étudiante lui ôter son pantalon, savourant le moment, appréciant les gestes de la belle…


    "A tes ordres, ma belle. Je vais faire de mon mieux pour t’emmener au septième ciel."

    Il avait parlé dans un souffle, près de l’oreille de miss Conway, et après avoir effleuré la peau de la jeune femme du bout des lèvres, il souleva doucement le haut de la demoiselle, pour le lui ôter. L’homme laissa tomber le vêtement au sol, près de sa chemise. Il se laissa descendre lentement le long du corps de la jeune femme, passa les mains dans son dos pour lui dégrafer son soutien-gorge et, une fois cela fait, Alcide posa les lèvres sur le sein droit de la jeune fille et attrapa le tissu du bonnet entre les dents… alors, il se mit à tirer doucement sur le sous-vêtement, pour le lui enlever de manière un peu différente que celle à laquelle on aurait pu s’attendre en temps normal. Quoiqu’en fait, non, ça n’avait rien de normal ou d’anormal, Al aimait varier les plaisirs et savait qu’il y avait un tas de manières différentes de profiter de ses atouts physiques pour rendre les choses plus amusantes et plus agréables.
    Le soutien-gorge entre les dents, l’homme tira doucement, sans quitter des yeux le visage de la jeune femme. Et, une fois la poitrine de la jeune femme découverte, moyennant une participation de la part de cette dernière, l’homme y porta automatiquement la bouche, passant la langue sur les tétons de la belle, portant les mains sous le galbe des seins qu’il dégustait avec plaisir, comme s’il s’était agi d’un dessert…

    Et puis, il descendit les mains pour ouvrir à son tour le pantalon de sa partenaire, sans arrêter de jouer avec ses tétons, que ce soit du bout de la langue ou avec les dents, petits mordillements délicats, qu’il voulait être une preuve de l’intensité de ce que l’on pouvait ressentir, même en un moment pareil de la vie. Ensuite, eh bien, il se laissa glisser entre les jambes écartées de la jeune femme, avec un sourire non feint sur le visage. Il tenait à ce que miss Conway jouisse plusieurs fois. Et il espérait bien qu’elle allait se lâcher dans sa bouche, parce que la fois passée, elle avait évité ce moment, parce que lui adorait ça, parce qu’il y avait toujours une saveur nouvelle à découvrir…
    Émaillant le cheminement sur le corps de la demoiselle par une kyrielle de petits baisers déposés depuis la poitrine jusqu’au pubis d’Emy, l’homme se laissait guider par son instinct et par son désir. Son souhait le plus prenant ? Qu’Emy Conway puisse passer un bon moment avec lui. Qu’elle en profite pleinement. Qu’elle puisse se rendre compte que tout était possible et que tout leur était permis. Voilà ce qu’Alcide voulait.

    L’homme savait, par expérience, que dans les pires moments de la vie, il y avait toujours la possibilité de trouver l’un ou l’autre élément positif, un élément qui soit capable de vous remonter le moral. Ainsi, par exemple, Alcide se souvenait encore parfaitement bien de l’institutrice qu’il avait eue lorsqu’il était en cinquième primaire. Elle l’avait marqué par son physique ingrat – à l’époque, il trouvait qu’elle ressemblait étrangement aux momies qui hantaient parfois les histoires à faire peur qu’il se racontait avec ses copains –, par sa perruque qui restait instantanément la même, chaque mèche gardant exactement la même place et la même forme et puis aussi par sa fâcheuse tendance à ingérer des quantités phénoménales d’alcool – détail dont van Stexhe avait eu la connaissance lors des repas scolaires, notamment. Bref, celle que l’on avait surnommée « Zizi la momie », de son vrai nom Zinedinette de la Martignère, n’avait pas grand-chose pour plaire physiquement parlant. Mais intellectuellement, c’était une fameuse personnalité. Férue de grammaire et d’histoire, elle était parvenue à transmettre sa passion à ses élèves – ou au moins à Alcide, en tout cas – et avait pour cela réussi à rendre attractifs les pires moments de ces apprentissages. Elle avait le don de trouver des méthodes innovantes et de motiver les élèves les plus rétifs. Cette femme, pourtant déjà quinquagénaire à l’époque, avait lancé l’idée d’apprendre en jouant et avait créé un système d’émulation qui mettait en valeur chaque élève, à sa manière, en fonction de ses aptitudes. Ainsi, Alcide, qui était plutôt bon en histoire et presque excellent en grammaire française, devait faire équipe avec Jean-Claude, un garçon vachement doué pour tout ce qui concernait les chiffres. Ils devaient s’entraider pour arriver à atteindre les objectifs et cela fonctionnait très bien.
    Mais il ne fallait pas croire que madame de la Martignère s’en tenait à cela. C’était une femme très mince, mais elle en imposait, comme on dit. Il suffisait qu’elle passe dans la cour pour que tout le monde se taise. Son autorité semblait innée et elle avait toujours une remarque humoristique à balancer au moment opportun. Et puis, c’était aussi une femme très généreuse, toujours volontaire pour le bien de son école, prête à donner de sa personne et de son temps pour que ses élèves et ses collègues soient dans un environnement appréciable.
    Dans la vie d’Alcide, cette bonne femme était un exemple très clair de ce dont il était intimement convaincu : même chez la personne la plus effrayante que l’on connaisse, il y avait du bon. Et, par extension, même dans les pires situations, on pouvait trouver du positif.
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