C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT)

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Je venais de prendre mon courage à deux mains, afin de faire comprendre certaines choses et d’expliquer certaines choses à Elyott. Je l’invitais donc à venir me rejoindre à s’asseoir près de moi, tentant de dire le mettre à l’aise et avec une certaine légèreté de lui annoncer le fait que j’étais malade, gravement malade.
Sa première question me fit presque sourire. « T‘ es malade d‘ où ? » J’avais dit qu’il était un petit garçon intelligent et c’était effectivement le cas quand je l’entendis poursuivre et poser d’autres questions. Je le laissais un instant prendre la parole, me demander tant de choses qu’ensuite me tournant vers lui tout en prenant une inspiration profonde je tentais de trouver la meilleure façon de lui dire ce qu’il en était vraiment. Avec un petit sourire comme pour le rassurer. Je laissais un petit silence planer avant de reprendre doucement.

Tu sais parfois les gens tombent malade alors on les soigne pour tenter de les guérir, mais il arrive aussi que certaines maladies soient bien plus fortes que les médicaments, on essaye de les combattre mais c’est parfois si difficile qu’on ne guérit pas toujours. Et j’ai ce genre de maladie. Je sais que c’est dur pour un petit garçon de ton âge tout ça, je tenais à ce que tu le saches, je ne voulais pas te mentir et…et après en avoir parlé avec ton parrain on a pensé qu’on te devait de te dire. Ma maladie s’appelle une leucémie, c’est compliqué à expliquer mais pour faire simple, elle s’immisce dans mon corps, dans la moelle osseuse ce qui se trouve en majeure partie au centre des os et dans le sang.

Tant d’interrogations du petit bonhomme que j’en avais le cœur serré. Je savais qu’Alcide ne devait pas être très loin mais c’était à moi et moi seule de faire cette annonce. Prenant l’une des mains de mon petit bonhomme lui caressant le revers de celle-ci avec mon pouce, je repris.

Il y a plein de choses qui font que l’on peut mourir, un accident, une maladie, le feu, l’eau… Pour être honnête avec toi, pour l’instant tout ce dont je sais c’est que je suis très très malade, que des médecins font tout pour m’aider à aller mieux, mais seul le temps nous dira si je guéris ou pas. Et pour répondre à ta question, et bien…oui un jour je ne serais plus là, quand ? Je n’en sais rien mais tout le monde part un jour, c’est comme ça, c’est la vie, on n’y peut rien, c’est dans l’ordre des choses. On nait, on vit et on disparait.

Je déglutissais je ne savais pas comment Elyott prendrait ma triste nouvelle. Allait-il pleurer ? M’en vouloir ? Me détester ? Se sentir abandonner ? Voilà ou était ma plus grande crainte. Alors pour tenter de le faire s’apaiser quelque peu je voulais qu’il sache des choses me concernant, mes sentiments.

Elyott, je veux que tu saches certaines choses, tu te souviens de la première fois où l’on s’est rencontré dans ce parc ? Et bien ça a été pour moi l’un des plus beaux jours de ma vie. Tu as bouleversé ma petite vie et tu fais partie de mon cœur maintenant et se sera toujours le cas, peu importe ce qui peut se passer ou pas. Je t’aimerais toujours et si aujourd’hui je veux à tout prix guérir c’est en grande partie pour toi.

Je venais d’ouvrir mon cœur, et je savais que lui dire toutes ces choses, ses révélations pouvaient le faire souffrir mais il devait savoir. Me retenant de pleurer sans toutefois pouvoir retenir quelques larmes naissantes, que j’essuyais vite fait, je me penchais vers et lui déposais un baiser sur le front.

Je t’aime mon bout ’chou et rien ni personne ne changera ça, jamais.

Je posais l’une de mes mains sur sa joue, souriant pour lui faire voir que j’allais tout de même bien un minimum, ne pouvant malgré tout pas chasser cette angoisse qui me hantait, à savoir la réaction d’Elyott. Il avait perdu ses parents tragiquement, et là après l’avoir soutenu le fameux jour dans ce parc, lui expliquant certaines choses du monde des adultes, je l’abandonnais peu à peu. Si seulement j’avais le choix…

Voilà maintenant je me sentais vide, et comme inutile, voulant si je le pouvais sortir de cette pièce pour aller pleurer toutes les larmes de mon corps. Au fond je me sentais comme un monstre de lui dire que j’allais peut-être mourir alors qu’il avait déjà tant souffert.

Je faisais dos à la porte de sa chambre, je ne savais pas si alcide était là ou non à nous écouter, probablement, après tout il se devait de soutenir son filleul après avoir entendu cela. Et puis ça pourrait perturber Elyott, il n’avait que 7ans, c’est dur pour un enfant de comprendre ce genre de choses même s’il avait déjà vécu la perte de deux êtres chers, ses parents, son père et sa mère pour se retrouver avec un homme Alcide comme tuteur légal…

Si Alcide était là, j’espérais qu’il saurait intervenir au cas où si je faisais fausse route mais je pensais ne pas avoir franchies certaines limites en expliquant ce qu’il était vraiment de moi, de ma maladie et de mon avenir si toutefois j’en avais un…

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« C’ est de ma faute si tu vas mourir hein ? C’ est parce que je suis méchant, je porte malheur aux gens que j’ aime comme papa et maman et maintenant toi ? »

« Je veux paaaaaaaas que tu paaaarteeees…. »

« Moi aussi je t’ aime… Je voulait pas que tu soit malade à cause de moi.. »

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J‘expliquais comme je pus à Elyott les vraies choses de la vie, ici en l’occurrence le fait que certaines maladies ne pouvaient pas toutes être soignées, ni guéries. Je voulais qu’il sache que je ne serais plus totalement présente, entre mes cours, mon traitement à suivre, mes jours maussades, mais que cela ne changerait en rien mes sentiments à son égard, que je tenais à lui plus que tout au monde. Il semblait comme perdu et je pouvais le comprendre, il n’avait que 7ans, venait déjà de perdre ses parents et sa réaction, ses paroles me serrèrent l’estomac tant je fus surprise par ses pensées partagées.

« C’est de ma faute si tu vas mourir hein ? C’est parce que je suis méchant, je porte malheur aux gens que j’aime comme papa et maman et maintenant toi ? »

Je m’étais stoppée dans mes gestes quand j’entendis de pareilles choses, il pensait que c’était de sa faute ?! Je fis un mouvement de recul, et me mit devant lui presque agenouillée soutenant son regard et l’attrapant par le menton pour qu’il porte son attention sur ce que j’allais dire.

Elyott mais pourquoi dis-tu ça ?! Ce n’est de la faute de personne si on tombe malade, ou si l’on a un accident, c’est comme ça…ça arrive parfois, et tu n’as rien à voir la dedans.

Oui il avait perdu ses parents, il se croyait le centre de cette hécatombe mais il n’en était nullement responsable. A peine 7ans de vie écoulée qu’il avait du tant subir. J’aurais peut-être dû insister auprès d’Alcide pour ne rien lui révéler, pour préserver Elyott de toute cette stratégie. Puis d’un air plus doux moins contrarié qu’il ait eu ce genre de pensée, je repris tandis qu’il se mit à pleurer m’implorant de ne pas partir, qu’il ne le voulait pas. Je me sentais vraiment mal à cet instant de lui infliger tout ça, peut-être n’aurions-nous pas dû le lui dire…

Voir son visage recouvert de larmes était pire qu’une lame enfoncée en plein cœur, à ce moment-là j’aurai tout donné pour le voir sourire même quelques secondes et le voir heureux, non triste et dépité. Puis il me regarda intensément, sentant que je déglutissais lorsqu’il s’adressa de nouveau à moi ;

« Moi aussi je t’aime… Je voulais pas que tu sois malade à cause de moi... »

Viens par-là mon cœur, dis-je en le prenant contre moi dans mes bras, respirant son odeur puis après un tendre câlin, je le regardais avec un léger sourire bien qu’un peu crispé. J’essuyais ses larmes et l’observais.
Elyott, regarde-moi et écoute bien ce que je vais te dire, ce n’est –pas-ta-faute, et moi aussi je t’aime très fort, tu es le petit homme de ma vie et tu sais…peut-être que je me suis mal exprimée mais ce n’est parce je porte cette maladie que je vais obligatoirement …vous quitter. Certains guérissent et je ferais tout pour que ce soit le cas.

Je tentais de le réconforter lui lançant un sourire.

Allez sèche tes larmes de crocodiles, je suis là alors on va en profiter, je vais rester ici cette nuit mais en attendant on pourrait préparer un bon diner et ensuite tu iras prendre ton bain avec beaucoup de mousse, qu’en dis-tu ? Et tu as le droit de choisir ce que tu veux pour ce soir, c’est toi le petit chef, finis je de dire en lui frictionnant doucement sa petite chevelure blonde.

Ce n’était pas évidement pour moi de lui dire tout ça, je me sentais mal et soulagé à la fois, je ne voulais pas le faire souffrir, qu’il soit malheureux et cela me dérangeait au fond d’avoir dû lui avouer…
Puis me détachant de lui allant en direction de la porte de sa chambre je me retournais vers lui me tenant contre l'encadrement de la porte, le regardant et lui tendant la main pour qu'il vienne avec moi jusqu'à la cuisine pour préparer un succulent repas...

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« C’ est vrai, je suis l’ homme de ta vie ? On se mariera plus tard alors ? »

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Ayant laissé Emy et Elyott ensemble dans la chambre de son filleul, Alcide avait décidé de leur laisser un peu d’intimité. Il s’occupait, de son côté, de préparer les boissons fraîches pour tous les trois, sortant les verres et quelques bouteilles. Soda pour le plus jeune, bière pour lui. Ne sachant pas ce que son amie préfèrerait, il avait prévu suffisamment de breuvages pour qu’elle puisse avoir le choix.
Et puis, n’ayant pas non plus vraiment d’idée au sujet de ce qu’il pouvait faire de plus, l’homme avait rangé un peu le salon, passant régulièrement devant la porte de la chambre de l’enfant d’où il pouvait entendre des bribes de conversation.

Van Stexhe n’était pas vraiment du genre à écouter aux portes, cependant, dans les circonstances, il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir un peu inquiet vis-à-vis de tout cela. D’ailleurs, comme plus tôt, en entendant miss Conway expliquer la situation, Alcide ne put s’empêcher de sentir sa gorge se nouer.
C’était un moment difficile et le quinquagénaire ne savait pas trop comment Elyott allait pouvoir réagir face à la mauvaise nouvelle. Et lui, en tant qu’adulte censé être responsable, il devait être disposé à épauler sa belle amie, mais également son filleul. Avoir une belle complicité, de la confiance, de l’honnêteté et de la compréhension, c’était beaucoup, mais ça ne faisait pas tout. Il allait falloir la jouer « bon père de famille » et agir en tant que tel, se montrer efficace et avoir l’air de parfaitement maîtriser la situation. Ne serait-ce que pour éviter d’inquiéter Elyott plus que ce qu’il n’était déjà.

Tout semblait très bien se passer dans la chambre, à quelques détails près, et van Stexhe choisit de ne pas intervenir. Il savait très bien qu’il allait devoir par après parler de la mort, de la maladie et de tout ce qui pouvait clocher dans la vie, en général et en particulier. Le genre de discours que l’homme n’avait jamais eu à tenir. Des discours aussi qu’il ne connaissait qu’en théorie, bien qu’il ait parfaitement connaissance de quelques expériences personnelles concernant tout cela. En parler, c’était autre chose…

Bref, après quelques minutes qui semblaient s’éterniser, Alcide vit la porte de la chambre d’enfant s’ouvrir et les deux jeunes gens vinrent bientôt s’encadrer dans l’ouverture de la porte. Le quinquagénaire entendit alors son filleul demander Emy en mariage. Ça le fit sourire. Au moins Elyott n’y allait pas par quatre chemins, peut-être que c’était cette spontanéité qui faisait défaut à van Stexhe, au fond, cela pouvait justifier que ses propres relations sentimentales étaient aussi bancales…

Quand le petit bonhomme apparut non loin de lui, le professeur vint à sa rencontre, pour l’enlacer. Il y avait quelque chose dans son regard qui semblait avoir changé et l’adulte pouvait très bien se rendre compte de cela. Ce sont des détails qui vous sautent au visage lorsque vous avez l’habitude de vivre avec quelqu’un. A vrai dire, il allait falloir que l’homme assure pleinement son rôle de parrain et vu l’état dans lequel la nouvelle l’avait mis un peu plus tôt, ça n’était pas gagné.

"Viens là, bonhomme…"

Il fallait qu’il lui montre qu’il était là, qu’il le soutiendrait, qu’ils feraient leur possible, ensemble, pour soutenir Emy, pour lui montrer qu’ils tenaient à elle et qu’elle devait se battre pour sauver sa vie… pour eux, parce que l’un et l’autre avaient besoin d’elle…

Alcide serrait son filleul contre lui. Peut-être l’étreignait-il un peu plus fort que d’habitude, mais c’était justifié. Lançant un regard à Emy, l’homme proposa :

"Alors les jeunes, on se met aux fourneaux ?"

C’était ce qui était prévu à la base, alors, van Stexhe essayait de remettre les choses sur les rails d’une certaine normalité. D’ores et déjà, Alcide imaginait le déroulement de la soirée. Il était prêt à dormir avec Elyott si l’enfant avait besoin d’une présence adulte à ses côtés pour le rassurer et pour lui expliquer. Quand à Emy, eh bien, elle pouvait très bien passer la nuit ici aussi, il le lui avait déjà proposé, il suffirait de s’organiser pour les chambres, mais le plus simple était sans doute cette solution-là.

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Ces quelques instants avec Elyott avaient dû être les pires de ma vie, non pas de sa présence, mais concernant le fait que je venais de lui annoncer une bien triste et mauvaise nouvelle me concernant. Je ne savais si cela avait été très judicieux de lui dire les choses clairement, après tout il n’avait que 7ans mais Alcide avait tenu à ce qu’il sache la vérité, ce que je fis donc ; un tas d’émotions m’avait envahi, une peine immense surtout lorsque Elyott cru que c’était de sa faute, que tous ceux qui l’approchait s’en allait, mourrait, alors je tentais de lui comprendre que c’était ainsi, que chacun un jour ou l’autre devrait aller au ciel, mourir, que cela pouvait arriver de différentes manières et n’importe quand. Il semblait avoir compris le sens de mes paroles, mais n’en semblait pas très convaincu.

C’était affreux de devoir faire subir cela à Elyott, c’est le seul pour qui je pouvais me battre, il avait chamboulé ma vie et mon existence toute entière que je lui avais doit qu’il était e petit homme de ma vie et c’était la pure vérité. Il m’avait fait voir une autre facette de moi-même qui n’étant pas très douée avec les enfants me rassura, il avait su me toucher en se livrant à moi, ce fameux jour dans le parc, et cette fois où il m’avait appeler « maman »…Le fait de savoir qu’un jour je pourrais endosser ce rôle, me fit peur mais me plaisait, c’était un mot qui me confortait quelque part, bien que je n’avais plus ma mère près de moi, non pas qu’elle soit morte, mais j’avais coupé tout lien avec elle, depuis cette fameuse soirée….Bref.

Je sentais mon cœur battre en ma poitrine avec un entrain inimaginable tant je crus qu’il allait imploser surtout quand les larmes coulèrent sur les joues du petit bonhomme. Cela me brisait davantage ! Malgré nos échanges, notre conversation se faisait pesante, lourde. Je me savais malade mais en parler était une chose plus difficile, tant pour les autres que pour moi, cela me forçait à ne pas me mettre d’œillère et à affronter la sombre réalité, celle que je pouvais mourir…

Elyott me fit sourire quand il me demanda si c’était bien vrai que j’étais le ptit homme de sa vie et qu’ensuite il me demanda si on se marierai ensuite plus tard ? « Plus tard » voilà bien un mot que je n’utilisais plus ces derniers temps ne sachant ou je serais, ce qu’il sera advenue de ma personne alors je lui répondis avec douceur.

Bien que c’est toi, toi seul compte et qu’en au fait de se marier, je pense que lorsque tu seras grand tu rencontreras une gentille et jolie jeune fille et puis je serais vieille.

J’essayais de dédramatiser, de me prolonger dans l’avenir sans grande conviction tandis que nous quittâmes ensuite la pièce voyant Alcide face à nous ou il prit Elyott dans ses bras l’enlaçant ensuite ;
Les voir ainsi me fit me sentir encore bien plus triste que je ne savais même plus ou me situer. M’être faite considérer comme un membre entier de leur famille était-elle une bonne chose ? Je n’en savais trop rien sur le moment que je restais en retrait les regardant gênée et malheureuse de les voir ainsi, dans un tel état…J’avais la sensation de manquer d’air lorsqu’Al’ prononça ces quelques mots.
"Alors les jeunes, on se met aux fourneaux ?"

Un sourire crispé, je m’avançais doucement dans leur direction sans un mot, gardant un mutisme déconcertant tant j’avais la gorge nouée. Je les suivi donc jusqu’à la cuisine, ou je vis des sodas et des bières.
N’oublies pas d’aller te laver les mains avant de cuisiner Elyott ? Dis-je en essayant de faire de cette situation une banale activité.

Alors une idée du repas messieurs ? Sinon on peut tout aussi commander quelque chose. Italien ? Français ? Chinois ?Ou cuisiner, je connais de très bons petits plats français!

Je tentais de détendre l’atmosphère mais je sentais ce poids sur mes épaules que je devais prendre un peu de recul. Je vis le bar d’Alcide…

Je peux ?

Sans vraiment attendre une réponse de sa part, je me dirigeais vers le bar, pris un verre et me servit en vodka le remplissant de trios quart avant de me diriger vers l’extérieur, vers le jardin ou je fis glisser la baie vitrée, sentant l’air frais venir se plaquer sur mon visage prenant une profonde inspiration et buvant une grande gorgée de cet alcool fort, laissant perler mes larmes sans aucune retenue pensant être seule en cet instant précis…

J'avais besoin de me reprendre avant de retourner aurpès d'eux dans la cuisine, c'était si atroce, si dur de ne pas s'effondrer devant eux. Alcide avait été dépité par ma nouvelle, et Elyott si malheureux que je m'en voulais de leur infliger tout ça, que je repris une gorgée de vodka pur, certes pas très bon pour ma santé et pour ce dont je souffrais mais mon moral devait être reboosté et c'était l'une des manières que j'avais trouvé pour me rleaxer et oublier un tant soit peu cette fichue chose qui me rongeait petit à peit de l'intérieur...Je fermais un instant les yeux, sentant la brise sur mon visage, s'y déposant tel un voile de douceur que je pris une bouffée d'oxygène à pleins poumons avant de réouvrir de nouveau les yeux...

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» ❝ La haine, comme l’amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va. ❞ [ALCIDE&EMELY]
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