| | | C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) |  |
| |
| Auteur | Message |
|---|
Invité Invité
![C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) - Page 4 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Ven 26 Aoû - 13:27 | |
| Une fille qui vous occupe, ça équivaut à l’immensité. C’est dans les moments les plus intimes que l’on se sent le plus à même de gravir des montagnes ou de traverser les mers… l’énergie qui vous quitte pendant l’union sexuelle semble laisser sa place à une volonté de fer ou à quelque chose de similaire. Pour le moment, par exemple, Alcide aurait tout donné et tout tenté pour pouvoir aider Emy à guérir. Et peu importait ce que cela pourrait lui coûter, cette fille en valait la peine et c’était une raison bien suffisante pour l’homme.
Quand il la serrait contre lui, le quinquagénaire se sentait terriblement bien, à un point tel que c’en était presque effrayant : comment une vie aussi blême pouvait-elle parfois permettre de tels moments ? L’exquisité de l’instant envahissait van Stexhe. Il ne pouvait plus décrocher le sourire qui s’était peint sur ses lèvres et il ne pouvait s’empêcher d’avoir sans arrêt cette incessante envie d’embrasser la bouche de son amie. Si le temps pouvait suspendre son vol, quelques instants seulement, Alcide aurait vraiment aimé que ce soit en un moment comme celui-ci. Aucun trouble, aucun tourment. Juste eux. Elle et lui. Enlacés, chaleureux, souriants…
Mais le temps ne suspendait pas son vol. Jamais. Un certain auteur francophone aurait pu vous le dire s’il n’était mort depuis bien longtemps…
Le moment était donc venu de se détacher l’un de l’autre, d’après ce que disait miss Conway, et elle avait sans aucun doute raison. Alcide était trop rêveur, par moments, pour se rendre compte des priorités auxquelles il ne pensait pas toujours. Posée sur le torse du professeur, son visage près du sien, la jeune femme venait de faire sonner le glas. Leur moment, aussi magique fût-il, se devait de prendre fin. Il ne fallait pas oublier Elyott… et elle, elle allait utiliser la salle de bains. Pris un peu de court, van Stexhe ne trouva aucune objection. Rien que le fait de penser à Elyott, ça lui ramenait généralement les pieds sur terre… mais Emy continua à parler, après un court silence et ce qu’elle dit ne put que conforter l’homme dans son envie de sourire.
Il la laissa s’éloigner, restant couché quelques instants avant de s’ébrouer comme un animal, de se lever et de ramasser les vêtements qui traînaient un peu partout. Alcide prit soin de plier les habits de son amie. Il l’aurait bien rejointe dans la douche, ne serait-ce que pour la laver doucement lui-même, comme ils l’avaient fait chez elle la première fois… mais ça n’aurait pas été raisonnable. Il se doucherait plus tard.
Prenant des sous-vêtements propres, il se rhabilla, puis sortit de la chambre. Il aurait bien volontiers préparé quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Un truc au chocolat, peut-être, pour le retour d’Elyott… euh… non, il en aurait sans doute déjà pas mal avalé chez Bryan… des fruits, alors. Mais est-ce qu’il ne pouvait pas tout de même aller savonner un peu Emy ? L’indécision était terrible, sur le coup, et van Stexhe était en train de perdre son temps à hésiter comme ça.
Soucieux de bien faire les choses, l’homme ne savait que faire. Alors il finit par aller prendre le panier de fruits dans la cuisine pour le poser sur la table de la pièce principale, puis il se permit tout de même d’entrer dans la salle de bains, pour laisser une serviette propre pour qu’Emy puisse s’essuyer au mieux… remarquez, il l’aurait bien essuyée lui-même… d’ailleurs, restant debout près de la douche, il ne put s’empêcher de regarder la silhouette qu’il ne pouvait que deviner à travers les vitres troubles de la cabine de douche… Bon sang, il rêvait ou bien il y avait vraiment un tas de situations plus érotiques les unes que les autres ?
Mais non, il ne fallait pas y penser. L’homme devait penser à Elyott. Ils iraient ensemble, Emy et lui, chercher le petit bonhomme chez son copain Bryan. Ça ferait plaisir au jeune Weelsher. Et puis, oui, si Alcide van Stexhe se montrait avec une jeune femme auprès des mamans des amis d’Elyott, il n’aurait plus ces regards languissants et langoureux de leur part à quasiment toutes. Enfin, non, pas quasiment toutes, mais certaines, en tout cas. Il ne savait pas ce qu’il leur avait fait, mais pas mal de ces femmes, le voyant souvent seul, sans doute, finissaient par se dire qu’elles avaient une chance… et lui, eh bien, il aurait pu en profiter, mais il ne le faisait pas. Car c’était les mères des potes de son filleul et que ça aurait pu être assez mal perçu, au final, si le professeur de psychologie et de critique acceptait de sortir de temps en temps avec les mamans de ces gosses… à la réflexion, ça aurait même été carrément malsain, sans nul doute…
Entendant l’eau cesser de couler, Alcide prit la serviette par deux coins et, les bras semi-tendus, il attendit que la belle demoiselle ouvre la porte de la cabine de douche afin qu’il puisse l’accueillir comme il se devait. Et quand le moment fut venu, le quinquagénaire reçut la jeune femme au creux de ses bras, prêt à la frictionner doucement et fermement en même temps, afin de l’aider à se sécher efficacement. Parcourir le corps de la jeune fille, même avec une serviette éponge, c’était un moment que l’homme percevait comme privilégié. Il était chanceux, au fond, d’avoir le droit à tous ces petits plaisirs. Et même s’il lui arrivait de plus en plus souvent de vouloir autre chose que simplement du sexe et des passades, des aventures sans lendemain, Alcide avait beaucoup de mal à ne pas apprécier de tels moments. Comment aurait-il pu, d’ailleurs, ne pas aimer le plaisir ? il aurait fallu être fou.
Et là, passant les mains dans le dos de la belle, la caressant et la séchant, van Stexhe, avec un sourire, ne put que murmurer à la belle :
"Tu resteras aussi longtemps que tu voudras ici, tu sais… Elyott et moi, on prendra soin de toi…"
1011 mots |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Ven 26 Aoû - 15:26 | |
| - Tout s’était passé de façon à ce que je me sente mieux, que j’oublie ce qui me rongeait de l’intérieur et j’avoue que j’avais retrouvé ma sérénité aux côtés d’Alcide, ce grand ami toujours présent pour ma personne depuis notre toute première rencontre. C’était le seul qui me connaissait vraiment, du moins il savait qui j’étais au plus profond de moi, sans aucun jeu de mot, mais j’étais à l’aise en sa compagnie et peu importe les circonstances.
Comme il venait de le dire j’aurai pu rester blotti dans ses bras pendant des heures entières, mais nous ne devions pas oublier Elyott. Voilà ce que j’appellerai presque le « bonheur », se sentir aimer, respecter, choyer, comprise et sans oublier entourée. Alcide et son filleul était ma « famille » en quelque sorte, il m’avait accepté tous les deux et ce lien faisait que nous étions tous trois à part. Non pas comme une famille composée d’un père et d’une mère entourant leur enfant, mais je savais que le petit garçon nous prenait Al’ et moi pour des parents de substitutions m’ayant même comparé au parc à sa défunte mère. Cela m’avait bouleversé quelques peu mais j’avais aimé cette sensation qu’on s’attache à moi-même involontairement.
Je n’avais jamais vécu une telle relation de ce genre, bien que j’aie eu des aventures par le passé mais celle-ci était si fusionnelle qu’elle était « exceptionnelle » !
L’heure tournante nous devions penser à aller rechercher Elyott chez son ami bien que nous ayons encore du temps devant nous. Posée sur lui le regardant tout sourire entre deux baisers, je venais de nous faire redescendre de notre petit nuage sur lequel nous serions bien restés il fallait l’avouer mais il y avait des priorités dans la vie dont Elyott, ce petit blondinet de 7ans. Me dirigeant donc vers la salle de bain tandis que mon cher ami se reposait sur le lit probablement à rêvasser doucement de notre moment passé ensemble.
Pénétrant dans l’enceinte de sa salle d’eau je pris mes aises, me dirigeant sous la douche où je fis couler ensuite une eau chaude sur mon corps ce qui me détendit davantage, fermant les yeux profitant de ce moment de pure détente, toujours se sourire aux lèvres repensant à Alcide et à ce que nous venions une fois de plus, de faire. Entremêler nos corps, échanger des baisers, partager des caresses que si je m’écoutais de nouveau je serais prête à remettre le couvert. Alors pour calmer quelques peu mes ardeurs, je décidais de finir par faire baisser la température de l’eau après m’être savonnée de la tête aux pieds. Et puis je ne voulais pas m’imposer de quelques manières que ce soit, Alcide voulait probablement prendre une douche lui aussi, ce qui me fit penser qu’il se faisait absent…Etrange, non ? Coupant donc l’eau et m’essorant la chevelure je mis un pied hors du bac puis un second, où là, je vis ce cher professeur face à ma personne m’attendant avec une serviette de bain que mes lèvres s’étirèrent de nouveau avant de m’enrouler dedans.
.
Ces intentions étaient vraiment gentilles et adorables que je me blottis un instant aux creux de ses bras, ce qui me réchauffait le cœur, et le corps aussi…Il m’aidait à me sécher et j’avoue que c’était très agréable de se sentir prise en charge, de se sentir importante aux yeux des personnes que l’on apprécie vraiment. J’étais chanceuse d’être le centre d’intérêt surtout par un homme qui était si convoité. Si, si il l’était mais j’en faisais une totale abstraction car peu importe ses relations avec les autres, les femmes ceci dit, je savais qu’il ne me mettait pas au même rang que ces dernières. Prétentieuse ? Qui ça ? Moi ? Certainement pas ! Simplement réaliste !
Cet échange délicat par le fait qu’il me passe les mains dans le dos pour me sécher, me plaisait énormément. Et là, sans vraiment m’y attendre il me murmura une chose qui sur le coup m’avait presque mise mal à l’aise et voire même blessée. Et oui parfois les réactions des gens peuvent être différentes et inattendues.
"Tu resteras aussi longtemps que tu voudras ici, tu sais… Elyott et moi, on prendra soin de toi…"
Alors soutenant son regard et me passant une main sur le front je m’écartais de lui doucement avec un sourire presque gênée me retrouvant ensuite devant le miroir, à me regarder avant de ne le regarder, lui.
Alcide, je sais que tu veux m’aider mais je n’ai pas envie d’envahir l’espace des autres, être comme un fardeau sur qui on veille. Je veux continuer à avoir un semblant de vie-puis me rapprochant de lui pour l’enlacer je repris-et pour toi cela ne doit rien changer tout comme pour Elyott, je vais lui expliquer de façon simple et reprendre mon quotidien, ok ?
Je l’embrassais doucement avant de retourner devant ce miroir quelques peu embué ou j’y passais ma main pour me voir avant de me coiffer de façon très simple, me faisant un chignon à la va vite et pour éviter ainsi de ne perdre trop de mèche de cheveux, due à la chimio. Un silence s’était installé mais je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment passé l’un avec l’autre.
Mais merci ça me touche beaucoup et je suis sincère. Tu devrais peut-être prendre une douche tu as encore le temps tu sais, mais je peux te promettre que tu seras le premier que j’appellerais si jamais je me sentais mal ou autre mais pour le moment j’aimerai qu’on ne pense pas à cela, mais plutôt au fait qu’on soit bien ensemble.
Finissant de m’essuyer je retournais à la chambre d’Alcide récupérer mes vêtements avant de me rhabiller assise sur le lit ou nous venions de batifoler, pensant qu’Al irait sous la douche tandis que voulant remettre une mèche de cheveux en place, celle-ci me resta dans la main ou je sentis mes yeux rougir. Allais-je me retrouver chauve ? Perdant tous mes cheveux ? Puis j’allais au-devant d’Alcide qui était toujours dans cette salle de bain, pour y jeter discrètement ses cheveux que je gardais serrés en ma main, ayant caché à Al’ que ma maladie n’était pas à son commencement même mais plutôt à la limite de l’insoignable. Seul le temps pourra nous dire ce qu’il en ressortira ou pas…
Je savais que mes paroles ne devaient pas être faciles à entendre mais pourquoi changer mes habitudes? Pour voir que les choses ne sont plus les mêmes? Faire que cette maladie soit vraiment réelle et encore plus pour mon entourage? je ne souhaitais pas imposer cela à mes proches, mes amis et encore dépérir ou être malade comme un chien devant certaines personnes, jamais je ne voudrais leur infliger cela...
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Sam 27 Aoû - 22:08 | |
| Essuyer une jolie femme à sa sortie de douche, c’était quelque chose de très agréable. Alcide en profitait pour laisser ses mains redécouvrir, une fois de plus, le corps d’Emy, à travers le tissu éponge, tandis que la belle s’était blottie contre lui. Bon, peut-être n’aurait-il pas dû proposer à la jeune femme de rester chez lui le temps qu’elle voudrait, mais pour lui, ça paraissait tellement normal… il était prêt à prendre soin d’elle, c’était un fait… mais ces paroles poussèrent miss Conway à se reculer, le regardant dans les yeux, et quand elle ouvrit la bouche, ce fut pour parler d’elle en termes de fardeau, de poids pour les autres… Elle refusait sa proposition, ce qui n’était pas grave, mais si elle n’était pas venue l’enlacer après ces propos, Alcide n’aurait pas su comment interpréter cela. Alors, il hocha la tête, sans rien dire, tandis qu’elle venait de l’embrasser délicatement.
A présent, Emy était devant le miroir, se coiffant négligemment, de manière à dévoiler sa nuque, volontairement ou non, à l’homme qui ne savait tout simplement pas comment il devait réagir. Heureusement, la jeune femme finit par reprendre la parole, parlant cette fois de manière un peu plus positive pour van Stexhe. Penser au fait qu’ils soient bien ensemble… oui, elle avait raison, c’était sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire. Et tandis que la belle s’en fut, emballée dans la serviette de bain, le quinquagénaire resta un instant à hésiter à entrer ou non dans la douche. Puis il se décida, laissant ses vêtements sur le côté, et entra dans la cabine de douche où il préféra faire couler sur lui de l’eau pas trop chaude, parce qu’il estimait avoir grand besoin de se rafraîchir les idées et d’arrêter un peu de tourner en rond comme il le faisait. Emy avait besoin d’un ami capable de la soutenir, pas d’un type qui se racrapotait devant la mauvaise nouvelle et ce que celle-ci signifiait.
L’eau qui ruisselait sur son corps semblait, en plus de le laver physiquement, lui permettre de laver ses idées pessimistes et ses craintes. D'abord, Alcide prit une douche tiède et se lava avant de régler la température sur bien plus froid, histoire de se réveiller totalement. Une fois savonné, Alcide laissa l’eau couler, les yeux fermés, la tête tournée vers le haut, aussi ne vit-il pas la silhouette de miss Conway se glisser dans la salle de bains.
Au terme d’une dizaine de minutes, van Stexhe coupa l’eau, restant dans la cabine quelques instants pour se laisser égoutter, puis il ouvrit la porte et attrapa sa serviette de bain.
Il passa sa serviette autour de la taille après s'être essuyé et s'avança vers le lavabo. Ses yeux tombèrent sur son visage qui se reflétait dans le miroir. Il avait préféré éviter de se regarder avant de se laver et il en fut soulagé car ce qu'il voyait à présent n'était que l'ombre de lui-même. Il devait absolument se reprendre pour éviter de démoraliser encore plus mademoiselle Conway. Penser à Elyott. Eviter de repenser maintenant à l’annonce qu’Emy lui avait faite.
Pour essayer de reprendre pied dans une réalité qu’il se devait d’envisager de manière un peu plus positive, Alcide ferma les yeux et inspira profondément, en essayant de penser à un endroit agréable – le parc où, adolescent, il allait avec ses potes retrouver les filles après le couvre-feu – et expira doucement, en faisant bien attention de respirer par le ventre. Il fit cela à trois reprises, puis se sentit un peu plus détendu, un peu plus positif. C’était la base de la sophrologie et, même s’il ne l’avait pas pratiquée depuis un petit temps, cette respiration complète lui faisait toujours autant de bien.
Alors il se rhabilla, rapidement, passa un coup de peigne dans ses cheveux et tâcha de sourire en sortant de la salle de bains. Dans l’affaire, il se devait d’être celui qui était en forme, celui qui avait le rôle de faire sourire Emy et de la rendre un peu joyeuse dès que possible. Alors il jouerait son rôle.
"Bien, si tu te sens prête, on peut y aller… que je te présente à Kathleen en te passant une main juste au-dessus des reins…" Il lui adressa un clin d’œil avant d’ajouter : "Quoique… je ne suis pas certain de ne pas laisser glisser une main sur tes fesses, à la réflexion…"
Van Stexhe joignit le geste à la parole, puis prit les clefs de sa voiture sur le meuble où il avait l’habitude de les lancer dès qu’il rentrait chez lui. Il faisait bon, alors pas la peine de prendre une veste. Rester en chemise ne posait pas de problème, même avec un jean et des souliers. Et puis, l’absence de costume, ça pouvait calmer les ardeurs des mères célibataires de l’école d’Elyott.
Ouvrant la porte du loft, Alcide exécuta un salut penché, comme ceux que font les serviteurs dans les pièces de théâtre du XVIIe ou XVIIIe siècle.
"Après vous, gente dame… le carrosse vous attend juste devant les marches du palais. Si vous me le permettez, je serai votre cocher."
En jouant un rôle, au moins, il était facile de ne pas trop penser au reste. Et c’était ce que l’homme avait décidé de faire, quitte à se rendre un peu ridicule. Ce qui importait, c’était de faire sourire Emy. Et si le fait de se comporter comme un personnage de conte de fées pouvait aller en ce sens, alors van Stexhe le ferait. Même si l’idée n’était pas terrible en soi.
Embarquant donc dans l’Audi, l’homme démarra pour se rendre chez Kathleen et Bryan, où Elyott avait sans doute passé une journée dont il ne cesserait de parler pendant quelque temps. Jungle City, des spaghettis, un gâteau et des jeux chez un ami… ça plaisait à tous les enfants, ce genre de programme. Et sur la route, Alcide ne put s’empêcher de dire à haute voix à quel point il espérait que son filleul ait passé une belle journée et se soit bien amusé, autant qu’Emy et lui, ajouta-t-il sur un ton plein de sous-entendus.
1021 mots |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Lun 29 Aoû - 19:25 | |
| - Se faire chouchouter de quelques manières que ce soit était toujours agréable, homme ou femme d’ailleurs, c’est pourquoi je n’allais pas refuser de me retrouver dans cette serviette qu’Alcide me tenait. La proposition qu’il venait de me faire m’avait réellement plu mais je ne pouvais accepter ne sachant pas comment mon état de santé allait évolué et puis il y avait Elyott, je ne voulais pas l’introduire là-dedans, à me surprendre parfois dans des états médiocres, je voulais le préserver même si une présence parfois aurait été la bienvenue, pour m’épauler et pouvoir me reposer sur quelqu’un, mais j’avais tenté de ne pas frustrer Alcide de peur qu’il ne prenne mal mon refus.
Devant le miroir, me coiffant à la va vite je sentis comme une sorte de gêne ou un sentiment de perdition mais je ne voulais pas que notre moment intime soit gâché par ce genre d’événement, il fallait passer outre pour ne garder que le meilleur de cet après-midi et non cette annonce de ma santé catastrophique. Je l’avais laissé prendre sa douche tranquillement tandis que j’étais parti rechercher mes vêtements que j’enfilais avant. Je le vis après un moment ressortir nos regards se croisant et ne manquant pas de jeter un œil sur son corps qui peu de temps auparavant était collé au mien. Chacun ayant terminé de se préparer, Alcide reprit la parole. C’était étrange cette sensation de « s’éviter » comme pour éviter le sujet, une sensation que je n’aimais pas du tout d’ailleurs mais Al’ reprit la parole tandis que je lui faisais face après m’être recoiffée un peu mieux.
"Bien, si tu te sens prête, on peut y aller… que je te présente à Kathleen en te passant une main juste au-dessus des reins…" Il lui adressa un clin d’œil avant d’ajouter : "Quoique… je ne suis pas certain de ne pas laisser glisser une main sur tes fesses, à la réflexion…"
Je sentis l’une de ses mains se poser sur mes fesses, ce qui m’étirait un sourire le laissant faire d’ailleurs, j’étais flattée qu’il me prenne comme « excuse » pour se débarrasser de ses femmes prêtent à lui sauter dessus, mais en même temps c’était un bel homme avec un charme fou et encore au lit c’était un amant hors pair !
Je suis prête, et va pour les présentations face à cette chère Kathleen mais pour ce qui est de glisser une main sur mes fesses, gardons ça pour nos moments privés, dis-je en lançant un clin d’œil à mon tour. Puis
Alcide ouvrit la porte du loft et se donna en spectacle chose qui me fit rire que passant devant sa personne je l’en remerciais.
"Après vous, gente dame… le carrosse vous attend juste devant les marches du palais. Si vous me le permettez, je serai votre cocher."
Merci très cher, mais dites-moi vous avez beaucoup de flèches à votre arc, vous me semblez être une personne particulièrement…intéressante, dis-je employant avec une vois remplie de sous-entendus…
Ça avait le don de détendre l’atmosphère qui m’avait semblé se faire plus pesante l’instant d’avant mais tout semblait avoir repris de la légèreté et tant mieux !
Prenant place dans son Audi, on se rendit donc au lieu indiqué quand Al’ ne put se retenir de faire une remarque qui me fit éclater de rire sans aucune retenue.
Je pense qu’il a bien le temps pour s’éclater à notre manière, son tour viendra…un jour…mais pour l’instant c’est le nôtre, non ?
Sur ces paroles je ne pouvais m’empêcher de retourner la situation dans tous les sens à savoir comment amener la chose, un voyage peut-être ou encore un souci à régler, bref, que j’en soupirais grandement regardant Alcide sans un mot laissant planer un silence pendant quelques instants.
Ça te dérange si ce soir…je reste avec vous ? Enfin Elyott et toi.
Question idiote mais je ne voulais annoncer une telle chose au petit garçon pour ensuite m’en aller ce serait mal venu d’ailleurs e je n’aurais pas été tranquille.
Puis pour détendre l’atmosphère j’allumais le post ou une chanson passait que je fredonnais et tentant de faire l’idiote pendant le trajet jusqu’au moment d’arriver sur place chez la mère de Bryan.
Bon alors si j’ai bien compris je reste collée à toi ? J’avoue l’idée me plait beaucoup, hein mon chéri ? Dis-je en plaisantant avant de descendre du véhicule pour attendre Elyott qui serait bien surpris de me voir et content aussi !
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Mer 31 Aoû - 13:06 | |
| Oui, jouer un rôle, c’était la meilleure manière de ne pas commettre d’impair. Alors, autant le faire et faire naître le sourire de miss Conway. Alcide avait lui-même souri quand elle avait parlé de son arc – qui possédait plusieurs flèches ou plusieurs cordes, il ne savait plus trop – et qu’elle lui avait dit qu’il était une personne « intéressante ». Venant d’Emy, tout cela n’était que compliments, mais ça n’avait rien de flagorneur, l’homme le savait. Et puis, ça se sentait ces choses-là.
Bref, dans la voiture, il fut question de l’amusement dont aurait certainement profité Elyott durant cette journée. Bien évidemment, van Stexhe avait glissé une petite boutade dans sa formulation et Emy rebondissait dessus à pieds joints. Un moment très agréable en soi. Puis le silence revint. Pas longtemps, quelques instants à peine… et à la question qui fut posée par l’étudiante, l’homme répondit tout naturellement :
"Si madame désire rester chez monsieur, il n’y a aucun problème. Monsieur accepte même de dormir sur le canapé si madame craint d’être dévorée pendant la nuit…"
Un rôle, à la fois maître d’hôtel, maître de maison et un soupçon de grand méchant loup… Oui, Alcide mélangeait tout, mais ça n’avait pas d’importance.
Après, eh bien, la jeune femme alluma l’auto-radio et se mit à chantonner, parfois à tue-tête, parfois en faisant semblant d’avoir un micro en main… On aurait dit une candidate de l’Eurovision survoltée, avec sa façon de se trémousser sur son siège ! Elle était vraiment adorable, cette fille.
La route se passa ainsi, avec une Emy délirante qui chantait et dansait, un conducteur qui ne pouvait s’empêcher de rire par moments. Tout se passait bien. Enfin, du moins, rien ne se passait trop mal.
Et quand ils arrivèrent près de la maison de Bryan et de sa mère, quand van Stexhe coupa le moteur, la jeune femme plaisanta encore sur l’attitude à adopter.
"Tu te colles à moi, tu me tiens la main si tu veux, je compte sur toi. Kathleen a près de quarante ans et elle ne m’intéresse pas du tout. Jolie, mais trop sophistiquée pour moi. Ou alors juste pour une nuit, mais qui s’occuperait des gosses ?"
Voilà, la situation étant clarifiée, Alcide n’avait même pas songé à dire à Emy de ne pas l’appeler « Chéri ». Et tous deux descendirent du véhicule pour attendre Elyott. Enfin, non, avant d’attendre le petit bonhomme, il fallait sonner à la porte, ce que fit Alcide en faisant signe à sa compagne de rester derrière lui quelques instants.
Quand Kathleen vint leur ouvrir, van Stexhe lui sourit, simplement, en se demandant comment elle faisait pour s’occuper d’enfants en étant vêtue comme pour se rendre à une soirée mondaine… mais il n’en dit rien.
"Hello Kathleen… vous êtes resplendissante ! Vous avez emmené les enfants au Rotary Club ?"
Bien sûr qu’elle était superbe dans cette robe… ça mettait bien en valeur certaines parties de son corps. Et l’ouverture sur le côté laissait entrevoir de bien jolies jambes. Pour une nuit ou l’autre, Alcide n’aurait pas dit non. Mais on ne couche pas avec les parents des amis de ses propres enfants… bon, ok, Elyott n’était pas son fils, mais c’était tout comme.
La mère de Bryan accueillit le compliment avec un sourire qui avait l’air de sortir d’une publicité pour du dentifrice, et invita Alcide à entrer, c’est alors qu’elle remarqua qu’il était accompagné, alors elle resta un instant comme interdite, puis invita Emy – qu’elle appela « madame » – à entrer également, tandis que van Stexhe ne se gênait pas pour prendre la main de l’Alpha comme pour la mettre en confiance.
"Oh, c’est vrai, vous ne vous connaissez pas encore… Kathleen, je vous présente Emy ; Emy, voici Kathleen, la maman de Bryan… Tout s’est bien passé ?"
Il n’avait pas ajouté d’informations supplémentaires au sujet d’Emy, parce qu’il ne voulait pas non plus mentir effrontément. Mais, à voir l’expression déçue de Kathleen, il était évident qu’elle avait compris le message.
La maîtresse de maison les guida jusqu’au salon où toute une tripotée de gamins jouaient aux petites voitures sur un circuit qui avait dû coûter les yeux de la tête. Galamment, Al laissa son amie venir à son côté, l’y invitant en lui passant doucement la main dans le dos – comme ça, si la mère de Bryan n’avait pas encore compris, ça devait être chose faite désormais –, pour qu’elle puisse faire à Elyott la surprise de sa présence. Pour le moment, l’enfant était encore très occupé par le jeu et il fallut que Kathleen l’appelle pour qu’il relève la tête et voie son parrain en compagnie d’Emy.
"Hey, Elyott, regarde un peu qui j’ai trouvé à la maison tout à l’heure…"
Certes, ce n’était pas exactement comme cela qu’on pouvait exprimer les faits, mais cela sonnait bien et puis, Al était sûr et certain que son filleul serait ravi de voir Emy Conway… alors, la forme importait peu.
826 mots |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Ven 9 Sep - 14:57 | |
| - Alcide avait toujours eu le don de me faire sourire, je ne sais pourquoi d’ailleurs, mais il m’était agréable en toute circonstance. Je savais que la flatterie entre nous pouvait nous aider à éviter certaines situations non confortable comme le sujet de ma maladie et puis nous venions de passer un bon moment je ne voulais pas faire évaporer cet instant de suite. Je voulais tenir un climat chaleureux et paisible de plus nous étions venus chercher Elyott chez son ami. J’espérais que ma venue lui ferait grandement plaisir.
J’avais chantonné et bougé dans la voiture d’Alcide pour détendre davantage l’atmosphère, ce qui avait fonctionné puisque nous avions rit après qu’il m’ait répondu que si je le souhaitais je pouvais rester chez eux et qu’il prendrait même place sur le canapé pour cette nuit ce qui me toucha particulièrement. De plus imaginez Elyott nous apercevant tous les deux dans la même chambre, le même lit…
Peut-être aurait-il été content de nous voir ensemble, que sais-je ? Mais Alcide et moi avions pertinemment que jamais nous ne formerions un vrai couple, et puis notre relation telle qu’elle était nous convenait très bien et nous apportait même un certain équilibre. Ami, amant, nous avions plusieurs rôles à notre actif et cela était rare de trouver tant de choses en une seule personne.
Je pouvais totalement me laisser aller avec lui, la preuve me donner en spectacle au son de la musique qui résonnait dans l’Audi de mon ami. Ça faisait du bien de ne pas se prendre la tête parfois et vivre de petits moments tels que ceux-ci riant. Arrivant enfin devant la maison du petit Bryan, nous descendîmes, vers l’entrée principale ; j’étais un peu anxieuse surtout qu’alcide m’avait avoué que la mère de ce petit lui courrait derrière, si je pus employer cette expression.
"Tu te colles à moi, tu me tiens la main si tu veux, je compte sur toi. Kathleen a près de quarante ans et elle ne m’intéresse pas du tout. Jolie, mais trop sophistiquée pour moi. Ou alors juste pour une nuit, mais qui s’occuperait des gosses ?"
Je vais faire comme si je n’avais rien entendu ou du moins juste la dernier partie, et puis elle a du souci à se faire, je suis une grande rivale face à elle, lançais je avec un clin d’œil, amusée.
Avançant derrière mon ami, un demi-sourire aux lèvres, je vis la porte s’ouvrir ou Al’ s’adressa à Kathleen, la complimentant même, elle semblait radieuse, mais je fis soudain mon apparition.
Bonjour, Lançais-je à cette femme d’intérieur, style vieux jeu avec ses airs hautains, qui semblait ne pas être ravi de ma présence aux côtés d’Alcide. J’avoue que je me sentais flattée d’être celle qui était à ses côtés, de plus qu’il me donna la main pour ensuite nous présenter l’une à l’autre.
Je les laissais converser un instant cherchant Elyott du regard. Elle nous invita à la suivre avec un air dépité, le petit jeu d’Al’ avait eu l’air de fonctionner. Alcide avait de petites intentions à mon égard toujours sous le regard de cette Kathleen qui aurait bien voulu être à ma place c’était indéniable ! Alors je me fis proche de mon ami le sourire aux lèvres, radieuse plus que jamais comme affichant un parfait bonheur. Elyott avait réagi à la voix de son parrain ou il me vit.
Hey mon bout ’chou ! Dis-je en le prenant dans mes bras, tu t’es bien amusé ?
J’étais heureuse de le revoir et je ne pus résister à lui déposer un baiser sur l’une de ses joues, je sais qu’il ne pouvait peut-être pas apprécier le fait que je me l’approprie mais vu ce qu’il m’arrivait ces derniers temps je voulais être présente pour ceux que j’aimais réellement.
Puis je lui demandais s’il avait bien pris toutes ces affaires, lui dit de dire au revoir à tous ses petits camarades ainsi qu’à la maman de Bryan pour enfin retourner à la voiture main dans la main pour ensuite retourner à la demeure d’Alcide et du petit blondinet ou il faudrait qu’enfin je dise les choses, que j’explique à Elyott certaines choses …J’eus un instant l’air embarrassé une fois arrivé chez Al’, surtout que Elyott n’avait pas arrête de nous raconter combien il s’était amusé avec ses amis.
Je ne pouvais plus reculer mais comment agir et comment m’y prendre, je ne tenais pas plus en place espérant un minimum d’aire de la part de mon ami Alcide…
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Ven 16 Sep - 19:08 | |
| Aller chercher un enfant à une fête d’anniversaire, c’était quelque chose qu’Alcide n’avait pas souvent eu l’occasion de faire. A vrai dire, c’était même presque une grande première pour lui… alors, il était agréable de se sentir accompagné dans cette démarche. Merci Emy.
Sur la route, les deux amis avaient pu discuter, rire un peu et puis van Stexhe avait confié à la jeune femme ce qu’il en était pour Kathleen, la mère de Bryan. Sur le coup, la réaction de miss Conway le fit faire une grimace crispée et forcée. Bien sûr, il aimait bien taquiner les gens alors, tenir ce genre de propos devant elle, c’était une manière d’essayer de la charrier un peu pour la faire sourire. Et ça avait fonctionné.
Arrivés chez Bryan, donc, le pseudo couple put entrer… et Emy fit sensation. D’abord parce que Kathleen dut sans doute se sentir bien idiote de penser qu’Alcide et elle, ça aurait pu marcher… ensuite parce que, de fait, Emy était plus jeune et bien plus jolie qu’elle… et enfin, parce que c’était sur les reins d’Emy que van Stexhe avait la main posée.
Il n’y eut guère de débat sur le sujet, et Kathleen tenta de feindre que rien de tout cela ne l’atteignait. Ce qui n’était pas plus mal. Au moins, c’était plus facile.
Alcide et Emy furent donc conduits auprès des enfants qui jouaient au salon et là, l’homme interpela son filleul pour qu’il voie miss Conway. Il espérait qu’Elyott allait réagir de manière spontanée, le genre à sauter au cou d’Emy pour lui faire un énorme câlin dont il avait le secret… Et quand la jeune femme le prit dans ses bras, l’accueillant comme une femme ayant de l’importance dans la vie d’un enfant et pour qui cet enfant avait de l’importance également, van Stexhe en ajouta une couche à l’intention de Kathleen, restée près de lui :
"J’adore les voir comme ça ! ça me fait chaque fois des frissons partout…"
Il exagérait un peu, mais ça l’amusait. Et puis, si ça pouvait empêcher la femme sophistiquée qu’était Kathleen de lui tourner autour à la sortie de l’école primaire, chaque jour, eh bien, tant mieux.
Mais pour l’heure, Emy avait pris les choses en main et elle dirigeait désormais les opérations, donnant à Elyott des consignes comme une mère le ferait… cela faisait sourire Alcide. On pouvait très clairement voir que ces deux-là s’entendaient très bien et étaient très proches. Du point de vue de van Stexhe, il n’y avait rien de plus beau qu’une telle scène, quasiment familiale.
Le voyage du retour se passa assez rapidement, entre les bavardages de chacun… surtout ceux d’Elyott, en fait, qui se mit en devoir d’expliquer en long et en large toute la journée qu’il avait passée avec ses copains. Il cita même le nombre de boulettes de viande qu’il avait reçues dans son assiette de pâtes à midi !
Et une fois rentrée au bercail, la petite troupe sortit de la voiture relativement sereinement. Seule Emy s’était un peu assombrie, et l’homme se sentit obligé d’avoir pour elle de petites attentions pleines de douceur, sachant pertinemment que la jeune femme était sans doute en proie à l’angoisse d’avoir à expliquer à un enfant de sept ans ce qui lui arrivait et ce qu’elle risquait. Ouvrant la porte du loft, Alcide caressa doucement la jeune femme, comme pour l’exhorter. Il lui murmura aussi quelques mots près de l’oreille, en effleurant volontairement le creux de son cou de son menton :
"Je reste près de toi, ma belle… Courage !"
Le trio entra, les deux adultes suivant Elyott qui était déjà parti un peu en avant et qui avait, malgré tout, l’air plutôt content de retrouver ce petit nid douillet. Van Stexhe s’adressa à lui tout naturellement :
"Elyott, Emy va peut-être bien rester avec nous ce soir… Je compte sur toi pour prendre soin de notre invitée avec moi…"
La table n’avait pas été débarrassée et il restait encore les deux tasses de café et les biscuits posés dessus. L’homme s’avança vers les pâtisseries et en prit directement deux qu’il grignota par pure gourmandise, sans aucune faim. Dans la situation actuelle, il allait devoir soutenir à la fois Emy pour l’aider à annoncer la mauvaise nouvelle au petit garçon… mais aussi Elyott, qui pouvait réagir de mille et une façons face à une telle annonce. Mieux valait prendre des forces.
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Sam 17 Sep - 12:04 | |
| - Alcide m’avait proposé de l’accompagner pour aller récupérer Elyott chez son ami Bryan, pour sa fête d’anniversaire, chose que j’acceptais grandement surtout lorsqu’il me parla de cette Kathleen qui semblait être fortement intéressé par Al’. La mère de ce petit Bryan ayant porté son dévolu sur mon ami et parrain d’Elyott. Mais la motivation principale était de faire la surprise à mon petit bout ’chou qui je suis certaine serait ravi de me voir arriver aux côtés de Al’.
Cela avait un air de « petite famille parfaite », souriant nous étions, décontractés été, et cette précipitation à voir mon petit bonhomme. Il avait changé ma vie, il m’avait donné un second souffle, m’avait ouverte les yeux sur tant de choses et fait découvert un sentiment intense…je l’aimais et tenais à lui comme à la prunelle de mes yeux, telle une véritable mère.
A voir l’air rabougri de la mère du camarade d’Elyott je pus constater qu’elle ne fut pas ravie de me voir, loin de là, bien qu’elle poursuivait à faire bonne figure. Je ne pus m’empêcher de sourire me sentant en valeur. Et oui, parfois cela m’arrivait et puis Alcide était un très bel homme, charmant en tout point et j’avais une chance inouïe de faire partie de sa vie.
Je fus réconfortée intérieurement de voir qu’Elyott m’enlaçait heureux de me voir ici. C’était si bon et cela faisait si chaud au cœur de se sentir aimer et appréciée, surtout pour moi, désormais qui privilégiait ce genre de moment qui pour certains était banals mais pas pour moi, je savais que tout cela pouvait s’arrêter si la maladie me gagnait, je voulais vivre pleinement comme instant avec ceux que j’aimais, comme maintenant ou je tenais Elyott contre moi. C’était mon petit rayon de soleil qui me réchauffait le cœur.
Je lui demandais si tout s’était bien passé durant cet après-midi et aussitôt le garçonnet expliqua avec enthousiasme le planning de leur activité et les quelques fous rire qu’ils avaient eu ensemble. C’était un goûter d’anniversaire réussi à l’entendre nous raconter tel ou tel événement. C’était agréable et chaleureux de le voir si impliqué dans le récit de sa journée. L’atmosphère était sereine, bon enfant entre rire et discussions.
Le chemin ne fit pas si long mais le fait d’être arrivé à la maison me fit me sentir tout autre, peureuse et angoissée surtout. Nous sortîmes de l’Audi, direction l’entrée de l’appartement, où alcide venait d’ouvrir la porte, à ce moment précis je me sentis comme prisonnière, ne pouvant plus reculer ou presque, comme si j’allais être donné en pâture aux lions, que je déglutissais lorsque je sentis Al’ près de moi
« "Je reste près de toi, ma belle… Courage !" »
Je voulus me retourner vers mon ami pour me défiler, non pas que je revenais sur ma décision de prévenir Elyott de mon état de santé mais simplement que je ne voulais pas gâcher cette fin de journée avec une telle annonce. Je voulus prendre la parole pour repousser cet instant maudit mais Al’ poursuivit presque aussitôt.
"Elyott, Emy va peut-être bien rester avec nous ce soir… Je compte sur toi pour prendre soin de notre invitée avec moi…"
Mais prenant mon courage à deux mains, regardant Elyott rejoindre sa chambre, je décidais d’aller le rejoindre toquant à sa porte.
Je peux entrer ?
Bien sûr, il acquiesça alors d’un pas lent je pénétrais dans son petit cocoon et m’asseyais sur le bord de son lit.
Elyott, tu peux venir ici un petit moment s’il te plait, je dois te parler de quelque chose d’important, dis-je en tapotant sur le lit pour qu’il me rejoigne. Je faisais dos à la porte, étant tournée vers le petit blondinet.
Tu sais que je ne suis pas très douée avec les enfants même si avec toi ce n’est pas pareil, mais je…-je pris une inspiration tentant de garder un petit sourire aux lèvres pour ne pas trop l’effrayer-Ecoute Elyott je voulais te voir pour te dire que dans les semaines à venir je ne pourrais plus être aussi présente pour toi que je l’ai été jusqu’à maintenant, j’ai été malade il n’y a pas très longtemps et je le suis encore, ça me fatigue beaucoup, et je dois me soigner.
C’était un bon début, non ? Mais comment lui dire la suite ? Allait-il me poser une tonne de question ? Comment allais-je y répondre, il n’avait que 7ans ? Avais-je le droit de lui avouer cela ? Je n ‘en était plus très sûre mais c’était trop tard… je repris
Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour que je sois totalement guéri, car je suis vraiment très malade et je dois parfois me rendre à l'hôpital mais je pense que tu peux comprendre ça, tu es un petit garçon intelligent non ? Dis-je avec le sourire tentant de dédramatiser la situation.
Mais pour l’instant je suis là et je reste avec vous ce soir donc dis-moi ce que tu aimerais que l’on fasse ?
Je fis diversion pour changer de conversation mais il devait avoir tant de questions à poser, tant de choses à comprendre. Savait-il que certaines maladies pouvaient ôter la vie à une personne ? J’appréhendais de voir sa réaction, le cœur serré. On aurait pu éviter cette discussion mais s’il m’arrivait malheur il aurait su que je lui avais menti, et il m’en aurait probablement voulu, mais stop pour l’instant j’étais là, en vie et je devais être honnête envers ceux qui tenaient à moi et ceux que j’aimais par-dessus tout…
Je savais qu’il avait perdu ses parents, et en avions discuté ce fameux jour dans le parc quand il avait voulu aller les voir, peut-être que moi aussi j’irai les rejoindre, on ne savait pas de quoi était fait « demain ».
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) Dim 25 Sep - 16:32 | |
| Elyott surveillait l’ heure avec une attention incroyable. C’ était à ses yeux la seule chose à faire lorsqu’ on détestait le domaine de l’ école et que le week-end allait sonner d’ un moment à l’ autre. C’ était fou ce que le temps passait lentement lors des dernières minutes de la journée de cours d’ un Vendredi quand on prenait le point de vue du jeune Weelsher. Elyott ne prêtait déjà plus attention à ce que racontait son institutrice, ses pensées enfantines uniquement fixées sur les deux jours à venir, comme à chaque début de week-end. L’ enfant dut pourtant s’ arracher à ses songes pour noter les devoirs inscrits sur le tableau, des babioles terminées en une demi heure avec Alcide… Du moins lorsque le garçon ne râlait pas, ce qui était presque inévitable. Elyott passait plus de temps à grogner que cela allait être long, que cela pouvait très bien être remis au lendemain et continuation, qu’ a faire ses devoirs qui étaient bouclés la plupart du temps assez rapidement, généralement donc en une - longue songeait Elyott - demi heure. Ce fut sur cette dernière pensée de l’ enfant que la cloche sonna et, remballant ses affaires en vitesse, le garçon se lança dans une course du premier sorti dans la cours de récréation a gagné avec deux ou trois de ses camarades de classe, essayant d’ en distancer le maximum avant les escaliers. A quelle place il termina la course, Elyott s’ en fichait - de toute façons, sachant qu’ il concentrait toute sa volonté dans tout ce qui concernait le sport, il était deuxième sinon premier - tout ce qui comptait, c’ était l’ air libre, le moment de la sortie définitive de l’ école pour la journée. Trainant aux alentours de la grille de sortie, le jeune Weelsher causa vaguement avec ses plus proches camarades des projets du week-end avant de les quitter avec un sourire lorsqu’ il fut appelé par une maitresse et put enfin rejoindre son parrain. Ce dernier l’ attrapa dans les bras, faisant rire Elyott en l’ appelant son grand et en lui parlant d’ une invitation à l’ anniversaire de Bryan, l’ un des trois meilleurs amis du jeune Weelsher. Surpris de ne pas y avoir pas pensé lorsqu’ il parlait avec ses amis des choses importantes du week-end, l’ enfant se montra pourtant enthousiasme à cette idée et se mit à sourire.
La sortie ! Le meilleur moment que peut passer un gamin dans toute sa vie écolière, du moins selon l’ avis d’ Elyott. Le Vendredi surtout, déjà parce que c’ était le week-end, ensuite parce que ce jour la, Alcide préparait une salade de fruits divers comme goûter et le jeune Weelsher adorait cela. Avant cependant, l’ homme avait annoncé qu’ ils allaient acheter un cadeau pour Bryan et Elyott se réjouit davantage, acquiesçant d’ un mouvement de tête lorsque son parrain lui demanda s‘ il savait ce que son ami aimerait. Suivant Alcide jusqu’ a la voiture de ce dernier, le garçon se laissa attacher à l’ arrière du véhicule et posa son cartable à côté de lui sans cesser de sourire tandis que son parrain allait s’ assoir à l’ avant. L’ enfant ne se soucia pas du temps de trajet, occupé à regarder les rues de San Francisco à travers la fenêtre de la voiture et cela le rendit presque surprit lorsqu’ Alcide se gara et l’ aida à descendre pour aller voir un magasin de jouets. Elyott commença presque immédiatement à aller fureter dans les divers rayons, observant avec une sorte d’ émerveillement chaque boite coloré qui attirait son regard. Jetant un coup d’ œil à son parrain qui était resté dans un rayon et ne se souciant pas de ce que l’ homme regardait comme jeux, l’ enfant se mit à la recherche d’ un cadeau parfait pour Bryan, qu’ il finit par trouver a force de laisser son doigt glisser le long des boites, entassées sur les étagères. Une boite de magie, c’ était génial ! Il était quasiment certain que son ami adorerait cela ! Attrapant donc le jeu avec soin comme s’ il avait peur de le laisser tomber à terre en le saisissant mal, Elyott se dirigea vers son parrain en jetant parfois d’ autres coups d’ yeux sur les étagères, au cas ou il trouverait un jeu plus intéressant que la boite de magie - ceci étant vain, le garçon resta sur l’ idée que le jeu pris conviendrait parfaitement à son ami et ce fut ce qu’ il déclara en souriant à Alcide lorsqu’ il le retrouva. L’ homme tenait alors en main deux boîtes de construction de lego dont l’ une concernait les châteaux forts et attira plus que l’ autre l’ attention du gamin. Adressant un nouveau sourire à son parrain après avoir observé les trois jouets pour Bryan, Elyott suivit l’ homme jusqu’ a la caisse, impatient d’ avance d’ aller enfin retrouver la salade de fruits qui les attendaient dans le logement.
Noriega Street. Elyott avait son cartable en main tandis que son parrain portait les deux boites de lego et celle de magie. L’ enfant avait hâte de se retrouver dans le logement pour le gouter et l’ anniversaire de son ami l’ excitait tellement à l’ avance qu’ il attendait impatiemment le lendemain. Arrivé dans le loft, le jeune garçon alla directement dans sa chambre poser son cartable d’ école avant de revenir vers la cuisine et vers Alcide qui lui demanda de sortir des coupes et des cuillères tandis qu’ il prenait la salade de fruits dans le frigo. Après le gouter venait le temps des devoirs et Elyott grinçait la plupart du temps les dents avant de se décider à commencer ses exercices d’ écriture ou de calcul. Encore heureux au final que cela ne durait en général qu’ un demi heure, il avait déjà assez de mal à rester assis toute la journée en classe à écouter son institutrice pour encore rester un long moment devant ses devoirs. Passé ce moment pénible à ses yeux, Elyott fut heureux de voir son parrain qu’ il avait suivi dans le salon prendre la boite de lego sur les châteaux forts. Cet instant de jeu ne dura pour autant pas plus de temps que celui des devoirs, le jeune garçon étant si pressé de voir le résultat qu’ il envoyait valser dans les mains de son parrain toute les pièces nécessaires à la construction du château.. Sauf celles qu’ Alcide lui demandait pour le commencement. Peu de temps après, Elyott s’ étirait pour se détendre, se mettait à marcher de temps à autre dans la pièce et venait se rassoir près d’ Alcide pour lui donner de nouvelles pièces de lego comme si de rien n’ était avant de recommencer une demi minute plus tard à se lever et se rassoir. Passons. L’ homme dut comprendre que son filleul avait manifestement besoin de se détendre et de sortir puisqu’ il proposa une balade à vélo. Le jeune Weelsher se stoppa dans ses étirements pour s’ enchanter de la proposition et les deux occupants du logement laissèrent donc le château de côté pour le moment. Elyott adorait faire du vélo parce qu’ il se souvenait qu’ Alcide lui avait promis qu’ il ferait de lui un champion cycliste, le plus rapide de tout ses camarades de classe. De plus, le vélo que son parrain lui avait offert était superbe, brillant de jaune et de bleu, donnant à Elyott le sentiment qu’ avec un engin aussi beau, il faisait des progrès spectaculaires de jour en jour. Pendant une heure environ, le garçon put donc s’ entrainer à pédaler le mieux possible, faisant des demi tours en essayant de ne pas poser les jambes à terre, accélérant et ralentissant, en bref, s’ amusant le plus possible avant d’ aller se poser avec Alcide sur un banc, profitant de cette pause pour se presser contre lui, la tête sur les épaules de son parrain, les bras serrés autour de la taille de l’ homme et les yeux fermés, les lèvres souriantes comme si cela aidait à profiter au maximum du câlin. Après cela, il fut temps de partir et Elyott regretta que la fin d’ après midi soit passée aussi rapidement.
La soirée s’ écoula tout aussi vite aux yeux du gamin, et le jeune Weelsher ne sut pas à quel moment du DVD Disney, qu’ il regardait avec son parrain après le repas, il eut l’ impression que les sons devenaient de plus en plus lointains et que ses yeux se fermaient malgré lui.. Il eut si peu l’ impression de s’ endormir que lorsqu’ Alcide vint le réveiller le lendemain, l’ enfant se croyait encore en pleine soirée et pensa d’ abord que son parrain le réveillait pour qu’ il aille se mettre en pyjama… Aussi fut il surpris lorsqu’ il constata que non seulement il était dans sons lit mais qu’ en plus le soleil était déjà majoritairement levé dans le ciel. Ce fut peut être ce sentiment de ne pas avoir dormi qui fit qu’ Elyott s’ étira plus longtemps qu’ a l’ ordinaire une fois sorti du lit et qu’ il eut légèrement du mal à trouver la salle de bain pour achever de se réveiller complètement en se débarbouillant le corps et la figure. Le petit déjeuner suivit, Elyott se régalant avec les pancakes préparer par son parrain puis il alla s’ occuper dans sa chambre à jouer pour le reste du temps avant d‘ aller grimper en voiture pour l‘ anniversaire.
10 Heures du matin. Le jeune Weelsher venait, les deux cadeaux emballés pour Bryan en main, de poser les pieds devant l’ école, et il trouvait ce geste bizarre pour un samedi mais puisqu’ au final ce n’ était pas pour aller en cours ce n’ était pas la peine de s’ habituer. Saluant la mère de son ami, Elyott s’ attarda un peu vers Alcide qu’ il n’ avait plus vraiment envie de voir partir tant il n’ aimait pas être loin de son parrain pendant longtemps puis finit par réagir aux appels de ses camarades qu’ il alla rejoindre, étreignant une dernière fois les jambes de son tuteur. Un sourire aux lèvres, le garçon Weelsher s’ activa à regrouper près de lui les deux présents qu’ il connaissait le mieux, à savoir Bryan et Andrew après avoir cherché un instant Eoghan des yeux en s’ étonnant qu’ il ne soit pas la. Il n’ eut pour autant pas le temps de regarder énormément autour de lui puisque la mère de Bryan fit rentrer les cinq ou six enfants présents dans la voiture, les informant au passage que d’ autres gamins les rejoindraient chez elle. Assis derrière Bryan qui occupait le siège passager avant, Elyott croisa les doigts pour qu’ Eoghan soit parmi ceux qui viendraient directement chez les Oxburry. Une vingtaine de minutes après le départ de l’ école il put vérifier en descendant de la voiture avec un sourire que son ami se trouvait bien la, adossé vers le véhicule de ses parents. Presque mécaniquement, le jeune Weelsher se dirigea en pressant les deux cadeaux sur sa poitrine vers l’ autre garçon et s’ adossa à son tour contre la voiture avec un sourire sans pour autant vraiment parler - les banalités salut salut, comment tu vas, bien et toi furent échangées mais rien d’ autre. Au final il n‘ y avait quasiment rien à se dire quand on s’ était vus la veille.. Elyott regarda son ami et se dirigea au bout de quelques instants de silence vers la maison pour y rejoindre les autres garçons sans se soucier de ce que faisait Eoghan.
« Bon… On fait quoi pour ton anniv‘ alors ? » demanda le jeune Weelsher quand il croisa Bryan dans l’ immense salle de jeux avec les autres invités qui devaient être une vingtaine.
Au final, la journée n’ avait pas été aussi lourde qu’ Elyott l’ aurait pensé niveau ambiance. Ils avaient passé la matinée dans un parc de jeux non loin de la demeure de Bryan avant de rentrer pour le repas durant lequel le fils Weelsher avait compté et recompté au moins quatre fois de suite le nombre de boulettes de viande qu’ il avait eu avec les pâtes bolognaises et l’ après midi s’ était consacré à rester jouer dans l’ immense maison. Le gouter avait suivi et Bryan avait enfin pu ouvrir la pile de cadeaux. Le visage tourné vers Eoghan et Andrew, le fils Weelsher ne jeta que de rapides coup d’ œil de temps en temps vers son troisième ami. A ce stade la, il restait à tout casser une heure avant qu’ il ne puisse enfin retourner chez Alcide et elle semblait bien partie pour s’ écouler le plus lentement possible. Allongé sur le sol de la salle de jeux peu de temps après avoir quitté la table, Elyott observait le train électrique qui défilaient sur un énorme circuit, quelques enfants jouant avec tandis que lui n’ était pas intéressé. Il avait envie de voir son parrain, une journée même d’ anniversaire était presque agaçante quand elle était passée loin de ce dernier. L’ enfant Weelsher finit par se lever en se retenant de soupirer et, comme s’ il avait pensé que cela aurait pu lui faire oublier Alcide, il se dirigea vers le frère cadet de Bryan âgé de quatre ou cinq ans - Elyott parlait tellement peu à l’ enfant qu’ il ne se rappelait pas son prénom alors son âge.
« Y’ a des trucs intéressants dans ta chambre ? Montre la moi. »
L‘ ainé des deux garçons avait davantage lancé un ordre plutôt qu‘ une demande et le plus jeune dut le sentir puisqu‘ il quitta la pièce et s‘ engagea dans les escaliers, Elyott sur les talons. Il désigna une porte au premier étage et Weelsher alla l‘ ouvrir, commençant à explorer les étagère et les coffres remplis de jouets à la recherche de quelques chose d‘ intéressant tandis que l‘ occupant de la chambre était parti s‘ adosser dans un coin, le pouce dans la bouche. Elyott finit par poser son attention sur un seau blanc posé sur le bureau et eut un vague sourire en constatant qu‘ il était rempli de billes de toute tailles.
« J’ t’ en emprunte. J’ les rendraient à Bryan Lun.. Un jour. Ça t‘ dérange pas j‘ espère ? » demanda Elyott en se tournant vers l’ enfant, une de ses mains déjà fourrée dans le seau et un sourire se dessinant sur ses lèvres tandis que le fils Oxburry inclinait la tête pour signifier que non. « Tant mieux. T’ es chou. »
Weelsher fit rouler entre ses doigts les plus grosses des billes qu‘ il trouvait dans le seau - évidemment, il n‘ allait pas emporter toute la collection entière, il aurait bien l‘ air d‘ une andouille s‘ il trainait le seau derrière lui quand Alcide viendrait le chercher. Toujours était que les plus belles et les plus grosses billes de la collection furent embarquées dans sa poche avant qu’ Elyott ne repose le seau sur le bureau et ne quitte la pièce en adressant un dernier sourire au frère de Bryan. Il descendit au rez de chaussée, alla se rassoir à la place qu‘ il occupait avant d‘ en bouger et ce fut cette place qu‘ il conserva jusqu‘ au moment ou, environ une vingtaine de minutes plus tard, il se sentit appelé par Kathleen. S‘ étirant comme s‘ il était resté toute l‘ heure sans bouger mais surtout pour ne pas que les billes qu‘ il avait prises ne s‘ échappent de sa poche, Elyott releva la tête et jeta un coup d‘ œil en direction de l‘ appel.
« PARRAIN ! EMY ! » cria l‘ enfant en se dirigeant vers les deux adultes.
Emy l‘ attrapa dans les bras, l‘ embrassant au passage sur la joue tandis qu‘ Elyott hésitait à lui demander pourquoi elle était venue - de toute façons cela lui faisait plaisir alors la raison importait peu. Elle le reposa à terre pour lui demander de prendre ses affaires et de dire au revoir à ses amis ce qu‘ Elyott s‘ empressa de faire, glissant avec un sourire entendu à l‘ oreille de Bryan lorsque vint son tour :
« Pas mal ta fête.. Mais mes parents auraient fait beaucoup mieux. On s‘ voit Lundi à l‘ école. »
Il n‘ attendit pas de réponse de la part de son ami pour sortir de la pièce. Faisant rouler des mains les billes dans ses poches pour s‘ assurer qu‘ elles étaient encore la, Elyott termina sa série d‘ aux revoir par la mère de Bryan avant de suivre Emy jusqu‘ a la voiture, dans laquelle une fois que le retour chez Alcide eut commencé, il se mit à raconter tout les détails possibles à propos de la fête d‘ anniversaire, prouvant à l‘ enfant lui-même à quel point il s‘ était amusé malgré les apparences. Il n‘ oublia également pas de citer le nombre de boulettes qu‘ il avait reçues au repas du midi - sinon évidemment cela n‘ aurait servi à rien qu‘ il les compte - mais passa le silence sur les billes qu‘ il avait « empruntées » au frère de Bryan. Et il fut plus que soulagé lorsque son parrain gara la voiture et qu‘ il put enfin descendre. Retrouver le loft d‘ Alcide, avec sa chambre et la salle de jeux lui faisait un bien énorme. La chambre fut d‘ ailleurs le premier endroit dans lequel il eut l‘ idée de se précipiter, tout simplement pour y ranger les billes dans un tiroir de son bureau. Avant cela pourtant, Alcide l‘ informa qu‘ Emy resterait avec eux une partie de la soirée et Elyott adressa un sourire aux deux adultes avant de rejoindre sa chambre. Il fermait à peine le tiroir de son bureau dans lequel avait atterris les billes récupérées chez Bryan qu‘ Emy frappait à la porte, demandant si elle pouvait venir. Elyott acquiesça d‘ un air absent, fouillant à présent dans son coffre à jouet mais relevant malgré tout la tête lorsque la jeune femme l‘ incita à venir s‘ assoir près d‘ elle. Elyott eut un instant de malaise. La dernière fois qu‘ on l‘ avait interrompu dans un jeu pour lui dire quelque chose d‘ important, c‘ était pour lui annoncer la mort de ses parents et il s‘ en rappelait très bien. D‘ ailleurs Emy avait au moins l‘ air assez mal que sa marraine ce jour la. Pour autant, Elyott ne songeait pas directement au pire, et il fut soulagé quand la jeune femme lui annonça qu‘ elle était malade.. Il l‘ aurait sans doute beaucoup moins été s‘ il avait su que certaines maladies pouvaient tuer des gens mais à ses yeux pour le moment, la seule chose qui pouvait faire mourir les gens qu‘ on aimait vraiment, c‘ était le feu et ses incendies - et le garçon aurait traité de menteur n’ importe quelle personne venu perturber son raisonnement en lui annonçant le contraire. Elyott resta donc à fixer Emy le regard impassible, ne comprenant pas vraiment ou elle voulait en venir.
« T‘ es malade d‘ ou ? » demanda l‘ enfant, milles questions lui brulant soudainement la langue face aux dernières paroles d‘ Emy. Il en serait pourtant probablement resté la pour le moment si la jeune femme n‘ avait pas ajouté quelque chose qui avait accroché son attention. « Et pourquoi tu dis que maintenant tu es la ? Cela veut pas dire qu‘ un jour tu sera plus la hein ? On peut pas mourir parce qu‘ on est malade hein que c‘ est vrai ? Il y a que le feu qui peut tuer les gens d‘ abord. Hein que c‘ est vrai ? » |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) | |
| |
| | | | | | C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) | |
|
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
