Les auditions pour la prochaine pièce de théâtre de l'université approchaient à grand pas. D'autant plus que cette année c'était Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare qui avait été sélectionné, une de mes pièce préféré. Je me devais d'obtenir le rôle de Lysandre, je refusait de participer à tout projets si je n'avais pas le rôle principale. Avec moi c'était tout ou rien et heureusement pour moi on me donnait généralement tout ce que je voulais. Depuis les derniers jours je répétais environs une heure tous les jours malgré le fait que j'ai déjà ce rôle au par avant alors que j'étais au lycée. Je me devais d'être parfaite, je n'étais pas une epsilon pour rien non plus, tout ce que j'entreprenais devait me réussir. Mais répéter seule c'est jamais vraiment la joie, j'avais donc fait appel à Alban, nous avions jouer ensemble l'an passé et le courant était plutôt bien passé entre nous deux, quoi qu'une sorte de compétition c'était installer entre nous. Comme moi il voulait prouver être le meilleur et deux têtes fortes qui se frottent peuvent parfois en venir à une explosion. Et c'était exactement ce qui c'était passé dans le placard à costume le soir de la grande première quelques mois plus tôt. Après avoir élever le ton nous nous étions retrouver à moitié nu à s'embrasser puis finalement nous avions passé au choses sérieuse. Depuis nous nous étions revue question de passé de bons moments ensemble avec le moins de vêtements possible sur le dos. L'oméga devait donc venir me rejoindre à mon domicile très bientôt, comme il n'était toujours pas arrivé j'en profitai pour ranger un peu mon appartement qui était dans la pagaille la plus énorme. Je n'étais que très rarement chez moi, je passais qu'en coup de vent pour manger, dormir et me laver. Et puis comme j'ai toujours été légèrement bordélique, il y avait constamment de la vaisselle sur le comptoir et des vêtements sur le plancher. J'avais donc lancer tout mes vêtements sale ou pas ou fond d'un placard et eu à peine le temps de mettre la vaisselle au lave-vaisselle que j'entendis la sonnerie de la porte d'entré. J'ouvris donc la porte à Alban que je laissai entré dans ma demeure, il connaissait déjà lieux, quoi qu'il n,avait sans doute pas réellement porter attention comme la seule fois ou il avait mit les pieds chez moi nous étions directement passer à la chambre à coucher. Salut! Tu vas bien? Je refermai la porte dernière lui puis nous nous dirigeons tous les deux vers la cuisine. C'est vraiment gentil de ta part de venir m'aider comme ça dernière minute. Au fait je t'offre quelque chose à boire? Je n'attendis même pas qu'il me répondre que déjà j'avais la tête dans le frigidaire à la recherche d'un bon truc à boire. Il y a pas grand chose la dedans, je dois bien avoir une bouteille de vin quelque part. J’ouvris donc l’armoire à coté du four et en sorti une bouteille de rouge qui avait malencontreusement perdu son étiquette. Un rouge surprise ça te vas?

Les auditions pour la nouvelle pièce étaient bientôt. Ça se voyait au stress d'à peu près tous les étudiants de théâtre. Ils étaient tous à fond dans leurs textes, dans leurs répétitions et ne faisaient rien d'autre. Bien sûr, je bossais aussi. Mais me mettre la pression n'était pas mon truc. Hors de question d'arrêter de sortir sous prétexte qu'il fallait préparer un rôle. Certes, je veux le rôle – et je l'aurais – mais je ne passais pas mon temps à le préparer. De toute façon, j'avais déjà eu le rôle de Lysandre quand j'étais encore en France alors je n'avais eu qu'à relire les dialogues pour les avoir à nouveau en tête à quelques répliques près. Donc malgré les auditions approchant, j'avais prévu d'aller à une fête ce soir. Mais c'était avant de recevoir l'invitation de Memphis. Répéter avec elle serait bien plus amusant qu'avec n'importe quelle autre personne. Et m'entraîner ne pourrait que me faire du bien. Avoir le premier rôle en compagnie de Memphis nous rappellerait l'an passé. Vu l'électricité qui passait entre nous, jouer deux personnages amoureux était assez facile. Non pas qu'il y ait quoique ce soit d'amoureux entre nous, ne vous méprenez pas. Mais nous avions une alchimie très forte et ce depuis notre rencontre. Pour une fois, j'étais – presque – à l'heure, chose qui ne m'arrivait que quand j'avais hâte de passer une soirée en bonne compagnie. Et cette soirée s'annonçait excellente. Je sonnais à la porte et j'entrais quand ma future partenaire m'ouvris la porte. J'étais déjà venu chez elle au moins une fois. Mais je ne me souvenais que très vaguement des pièces autres que la chambre. En même temps, nous étions assez pressés, elle n'avait pas le temps de me faire visiter. J'ignorais sa question de simple politesse, ça ne lui servait à rien de savoir si j'allais bien ou non et elle devait sûrement savoir que j'allais tout le temps bien. Elle me proposa quelque chose à boire et avant même que j'accepte, elle se pencha pour chercher dans son frigo. Je suivis du regard ses fesses remontées et je répondis : « Je sais que tu as besoin de moi, je n'allais pas te laisser répéter toute seule alors que j'étais libre. Et ça me sera utile aussi ! » Elle se releva pour chercher du vin et je la laissais faire. Bien sûr qu'une bouteille de vin me tentait, c'était même parfait pour l'ambiance. « Je te dirais s'il est vraiment trop mauvais. Mais il a l'air bon à première vue. » Je souris et je pris la bouteille de ses mains. Je tirais un tiroir au hasard et y trouvait exactement ce que je cherchais : un tire-bouchon. J'ouvris la bouteille pendant que Memphis sortait deux verres. Une fois servis, je levais mon verre. « A notre futur succès dans la pièce de théâtre ! » dis-je avant de taper mon verre contre le sien. Je bus une gorgée puis je m'installais sur le canapé comme si j'étais chez moi. J'attrapais le script posé sur la table et je commençais à le feuilleter. « T'as une scène que tu préfères ou on ouvre une page au hasard ? Déjà tu veux jouer Hermia je suppose ? » Bien sûr qu'elle voulait jouer le rôle principal. Le reste ne l'intéressait pas, elle voulait être le centre de l'attention. « Tant mieux, je veux jouer Lysandre moi... Les deux amants nous iront parfaitement je pense. »

Spoiler:

Depuis un bon moment déjà j'avais décider de mettre ma carrière d'actrice de coté, j'avais besoin de passé à autre chose, une autre étape de ma vie en quelque sorte. Ma vie devant les caméras avaient commencer alors que j'avais à peine trois ans, à cette âge ce n'était évidement pas mon propre choix, ma mère m'avait en quelque sorte dirigée vers se métier, elle m'avait toujours supporter, même parfois un peu trop. Après tout ce temps à me mettre dans la peau d'une autre personne j'avais ressentis le besoin de vivre ma propre vie, de m'amuser comme tous les jeunes de mon âge. Ma carrière était donc en pause depuis plusieurs mois, en fait j'en avais aucune idée j'avais arrêter de compter depuis fort longtemps. Par contre mon agent n'avait sans doute pas arrêter de compter comme depuis plusieurs semaines je recevais plusieurs appels de sa part par jour, il me menaçait de rompre mon contrat si je ne me remettais pas au boulot bientôt, il m'avait quand même laisser l'été pour m'amuser comme je l'entendais, mais comme les cours avaient reprit depuis maintenant un mois, ma petite pause avait prit fin en même temps. J'avais vu en la pièce de théâtre de l'université une chance de me remettre dans le bain. J'avais donc fait appel à Alban pour m'aider à répéter, je savais qu'avec lui je n'allais pas m'endormir en pleine répétition et surtout que je me doutais bien que la soirée allait se terminer sous la couette, ce que me déplaisait absolument pas. J'ai besoin de toi? C'est pas comme si je dépendais entièrement de toi ... en même temps n'importe qui aurait pu faire le boulot, sens toi privilégié mon cher. Lui répondis-je accompagné de mon habituelle sourire charmeur. Je mis finalement la main sur une vieille bouteille de vin égaré, après tout les surprise c'est toujours agréable. Faut se croisé les doigts qu'il sera bon si non on sera prit à boire de l'eau pour le reste de la soirée. Alban me prit alors la dite bouteille de vin des main et se chargea de l'ouvrir, quel gentleman cet oméga, alors que de mon coté je sortis deux coupes. Nous levons nos verres à notre futur succès, il ne fallait pas se le cacher, Alban et moi étions les meilleurs acteurs de tout le campus, une pièce avec nous deux en tête d'affiche ne pouvait être qu'un énorme succès. C'est donc finalement au salon que nous nous installons pour répéter nos lignes. Monsieur St-Rémy s'installa sur le canapé comme si c'était le sien, je m'assis donc tout près de lui, j'avais envie de sentir sa chaleur, après tout peut-être que je n'avais pas vraiment l'envie de répété pour ce rôle, je savais déjà que j'allais être l'heureuse élue. Vas-y au hasard, de toute façon faudra tout apprendre éventuellement. C'est évident que je veux le rôle principale, si non à quoi bon de même essayer, tu me connais trop bien. Demander à deux amants de jouer des amants ce n'était sans doute pas réellement de la vrai comédie. Des rôles écrient pour nous quoi!! Alban ouvrit donc le recueil de texte au hasard, c'est le deuxième acte qui en sorti vainqueur. Lysandre excelle à faire des énigmes : malheur à mes manières et à ma fierté, si Hermia a voulu dire que Lysandre mentait. Mais, mon aimable ami, au nom de la tendresse et de la courtoisie, éloigne-toi un peu : cette séparation, prescrite par la décence humaine convient à un amant vertueux, et à une jeune vierge : oui, tiens-toi à cette distance ; et bonsoir, mon bien-aimé ; que ton amour ne finisse qu'avec ta précieuse vie ! Puis je lançai soudainement le texte sur la table, il n'y avait pas que du texte à apprendre, on devait aussi travailler sur notre chimie d'amants. T'as pas envie qu'on pratique la partie ou ils s’embrasse à la place?

Jouer un rôle, ma passion depuis un moment déjà. Je veux être acteur depuis tout petit et je sais très bien que j'y arriverais. J'ai le talent, le charme et aussi la capacité à attirer les regards vers moi. Je sais que je suis doué pour mentir, mes parents le savent depuis un moment – et croient toujours souvent à mes mensonges – , beaucoup de femmes ont cru à mon baratin sur l'amour, ce qui prouve que je sais être persuasif. Car je ne vois pas comment on pourrait croire que le grand Saint Rémy cherche l'amour. Ma réputation n'est plus à faire et les gens m'acceptent comme je suis. Tout le monde me connaît, c'est un peu comme si j'étais déjà une star à l'échelle du campus. Et si j'ai un alter ego féminin, c'est sûrement Memphis. Talentueuse, sexy, au tempérament de feu et surtout qui aime sûrement le sexe autant que moi. Alors un appel d'elle et bien sûr que je débarque. Pour l'aider à répéter soit-disant. Nous savons tous les deux comment ça va finir et c'est pour ça qu'elle m'a invité. Et c'est pour ça que je suis venu. « Je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas simplement avouer que tu as besoin de moi. Tu sais très bien que je suis le meilleur. Dans tous les domaines. » Après avoir ouvert la bouteille inconnue, je m'installais sur le canapé et Memphis vint me rejoindre. Assise proche de moi – plus proche, elle serait sur moi. Pourtant, je ne fais rien d'autre que prendre le texte et proposer de répéter. Bien sûr, répéter ne m'intéressait pas vraiment quand j'étais auprès de la belle brune mais je voulais me laisser désirer, que ce soit elle qui demande pour une fois. Ce qui n'allait pas tarder à arriver, je le savais. Elle était aussi peu concentrée que moi et elle ne tarderait pas à en avoir marre de répéter. De toute façon, elle savait le texte et était sûre d'avoir le rôle, tout comme moi. Ce n'était qu'une formalité de réviser. Histoire de nous dire que nous ne sommes pas là que pour le sexe alors que c'est exactement ça. Elle avait raison, nous étions faits pour ces rôles et personne ne pourrait mieux jouer deux amants que nous. Si seulement un de nous avait le rôle, ce serait totalement illogique. Nous avions une alchimie incroyable que ce soit sur scène ou dans une chambre et ça se voyait. Elle récita un passage à merveille et je m'apprêtais à dire la suite quand elle proposa enfin ce pour quoi j'étais venu. « C'est vrai qu'on connaît déjà parfaitement le texte, mieux vaut se focaliser sur les gestes... » J'attrapais ses jambes et je la fis s'asseoir sur moi. Ça y était, la soirée pouvait enfin commencer. Et elle ne pourrait pas m'accuser de l'avoir détournée du droit chemin, c'était son idée. « Par contre, je propose qu'on modernise un peu la scène. Elle est bien trop chaste à mon goût. Je suis sûr qu'on est bien meilleurs que Lysandre et Hermia. » Mes doigts glissent sous son t-shirt et il est rapidement envoyé quelque part dans la pièce. Je ne perds pas de temps, je sais exactement ce que je veux et ce qu'elle veut aussi. Pourquoi perdre du temps maintenant qu'on est partis ? Mes lèvres embrassent son épaule, son cou, sa mâchoire avant de finalement venir capturer ses lèvres. Je l'embrasse passionnément tout en caressant son dos. Ce soir, elle est à moi. Que ce soit sur ce canapé ou à n'importe quel endroit de son appartement, je n'en ai rien à faire.

J'avais toujours aimer me mettre dans la peau de quelqu'un de d'autre, c'est sans doute pour cette raison que je m'étais dirigé vers le métier d'actrice. Plusieurs de mes relations avaient prisent fin à cause de se métier, ayant très peu de temps pour les gens qui m'entourent, plusieurs ont tout simplement décider de couper tout contacte avec moi. Je ne m'en étais jamais plains, j'avais toujours préféré avoir que très peu de gens près de moi, mais des gens sur qui je pouvais compter à coup sur. Bien sur, ce métier m'avait aussi apporter de nouvelles fréquentations, Alban en était l’exemple parfait. C'était grâce à une pièce de théâtre que nous nous étions rencontrer, bien évidement tous les deux avions eu droit aux rôles principaux, se qui fit que nous passions beaucoup de temps ensemble pour répété. Entre Alban et moi tout aurait facilement pu être différent, nous avions des personnalités tellement identiques que la guerre aurait facilement pu prendre entre nous deux. D'ailleurs notre relation été partie vers cette voie jusqu'au moment ou nous avions coucher ensemble pour la première fois. C'est alors que tout avait changer, de deux rivales qui visait le même objectif nous somme devenu de bons amis avec un petit plus peu négligeable. En fait notre petite guerre avait été un peu ridicule du fait que jamais nous aurions voulu le même rôle. C'est donc dans cette optique que nous avions comprit qu'il valait mieux s'aider à obtenir se que nous voulions tous les deux. C'était logique qu'à deux têtes nous avions plus de chance de reignier sur tout que si nous avions décider de rester seul de notre coté. Désormais nous ne pouvions s'empêcher de se dévorer du regard dès qu'on se voyait et si nous nous retrouvions seul nous fessions alors beaucoup plus à coup sur. J'avais donc inventé une excuse bidon afin qu'Alban vienne me rejoindre, je savais bien que la soirée n'allait pas être ennuyante. Tu sais bien que je n’avouerai jamais avoir besoin de quelqu'un. Et n'oublie pas que se titre de meilleure tu le partage avec moi. Nous étions à présent dans le salon, cote à cote assit sur le divan, j'avais fait exprès pour me mettre le plus près que je pouvais de l'omega question de faire monter le désir en lui petit à petit. Nous récitons donc quelques lignes avant de se rendre compte, enfin de s'avouer, que tout deux envions envie d'autre chose. Alban pris mes jambes et d'un seul geste il me fis asseoir sur lui, de cette façon j'avais l'impression d'être en contrôle et j'aimais ça. Tu as bien raison, et puis cette pièce a un grand besoin de nouveauté et qui de mieux que nous deux pour la remettre aux goûts du jour. En moins de deux je me retrouvai sans haut, il n'avait pas perdu une seule seconde et m'avait enlever se morceau de vêtement complètement inutile à se que nous nous apprêtions de faire. Après quelques baisers sur le haut de mon corps, nos lèvres se rencontrèrent et s'en suivit un échange de baisers passionné. Et puis se fut à mon tour de lui retirer son t-shirt, après tout il n'en avait absolument pas besoin. Je lui mordillai par la suite le lobe d'oreille avant de lui couvrir le torse de baiser jusqu'au bouton de son jeans que je détacha sans aucune gène.