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C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT)

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MessageSujet: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyVen 10 Juin - 18:05

  • Samedi après-midi, l'horloge du salon affichait 13H45, j'étais motivée pour sortir aujourd'hui surtout que je devais aller chercher Elyott comme prévu, peut-être irions-nous au parc? Ou faire des achats au centre commercial? Ou encore aller manger une glace bref, on ferait ce dont il aurait envie et puis le principal était de passer une bonne après-midi tous les deux laissant ainsi Alcide travailler au calme pour rédiger ou encore corriger certaines copies de ses élèves, enfin bref, j'étais excitée comme une puce.

    Ayant avalé de quoi me maintenir un minimum de temps je fis un coup de ménage vite fait histoire que tout reste propre, un peu maniaque? Non certainement pas, c'est juste que lorsque mon taux d'anxiété augmente j'ai une irrésistible envie que tout soit parfait, m'activant pur atteindre une certaine perfection surtout en ce qui concernant le rangement, comme un toc dans ce genre de situation.

    Une fois prête, je lançais un dernier coup d'œil dans le miroir se trouvant dans le hall, tirant légèrement sur le chemisier blanc que j'avais enfilé le matin même accompagné d'un simple jean's aux bas légèrement évasés avant d'enfiler des escarpins à talons noirs vernis. J'avais préparé un sac de vêtements de rechange ne sachant quelles seraient les préférences d'Elyott pour notre sortie d'aujourd'hui. Le temps était propice à de longues balades, un soleil radieux mettant du baume au cœur. Attrapant mon sac à main et les clefs de voiture je sortis de ma demeure en claquant la porte derrière moi puis déverrouillai mon véhicule afin d'y pénétrer et de me placer derrière le volant. Attachée, le moteur en route, je sortie donc de ma propriété rejoignant la route pour me rendre chez Alcide résidant au 1371 Noriega Street, San Francisco, non loin du quartier ou je vivais dailleurs. J'allumais le poste ou je fis glisser un Cd de Pink avant d'entamer la chansonnette. J'aimais ce genre de chose folle, conduire et me sentir libre de faire ce dont je veux d'où chanter à tue-tête le volume plus que de raison. Cette journée semblait parfaite en commencement.

    Le trafic était assez fluide qu'à peine un quart d'heure plus tard j'étais chez alcide & Elyott. Je pris place dans l'avancée du professeur où se trouvait son Audi coupant le moteur, la musique et retirant mes clefs, je sautais de ma voiture pour atteindre la porte d'entrée frappant comme à mon habitude d'un Toc suivi de Trois Tocs attendant de voir la petite frimousse blonde m'ouvrir, heureux de me voir tout comme je le suis à ce moment même. Impatiente je l'étais! Mais au moment que la porte s'ouvrit ce ne fut pas mon petit bonhomme mais Alcide, ce qui m'étonna plus ou moins. Je lui fis une brève accolade avant de ne lui lancer un sourire regardant dans le couloir me décalant légèrement pour voir si ma petite terreur était prête!

    Ça va bien ici?

    Mais au vue de l'expression d'Alcide je vis qu'il y avait un changement de programme qui allait ruiner mon après-midi d'une certaine manière, qui cependant allait peut-être me donner l'occasion d'éclaircir certaines choses même si j'affichais une mine quelque peu déçue.

    Aurais-tu quelque chose à m'annoncer, comme un oubli?

    Alcide n'avait pas encore pour habitude d'être parent à 100%, quant à tout gérer, avoir un planning des tâches à effectuer par exemple, savoir où caser certaines choses donc moi dans le temps libre de Elyott ou encore de me prévenir pour un éventuel changement.
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyLun 13 Juin - 12:39

    Le samedi fait partie de ces journées auxquelles on tient, pour la simple et bonne raison que ce jour-là signifie week-end bien mérité. Quand une semaine est constituée d’heures de cours disséminées un peu partout et qu’il s’agit de préparer des étudiants pour la session d’examens, à vrai dire, le week-end est un repos béni. Pas d’étudiants dans les pattes, pas de programme à suivre, à part celui mis au point pour la journée, et pas d’obligation professionnelle, sauf cas exceptionnel. Oui, Alcide aimait le sentiment de liberté que lui conférait chaque week-end.
    C’était pour lui, aussi, l’occasion d’emmener Elyott au parc, de passer avec lui des moments privilégiés où l’homme se sentait utile, où il se sentait un peu aussi comme un père avec son fils.

    Ainsi, la veille, vendredi, une fois ses cours terminés – il avait la chance de ne pas donner cours plus tard que la deuxième heure de l’après-midi –, van Stexhe était allé louer un DVD à regarder avec son filleul. Il avait hésité entre prendre un dessin animé de Disney ou prendre un vrai film… et puis, ne sachant pas se décider, l’homme avait finalement pris les deux. « Merlin » parce que c’était le Disney préféré d’Alcide et la version de Tim Burton d’« Alice au pays des merveilles ». Puis, il avait préparé le goûter avant d’aller chercher Elyott à l’école. Le vendredi, Alcide avait pour habitude de faire une salade de fruits dans un grand saladier. Morceaux de pomme, de poire, raisins blancs, rondelles de banane, quartiers d’orange et de clémentine… après ça, il complétait en fonction des fruits de saison. En l’occurrence, là, il y eut des fraises, des framboises et des groseilles dans le mélange. L’homme ajoutait aussi un peu de jus d’orange, avant de mettre le plat, bien mélangé, au frigidaire. Le but ? que les fruits puissent tremper dans le jus d’orange et parfumer tout ça. Et puis, si Elyott était habitué à manger de la salade de fruits tous les vendredis, plus tard il continuerait à manger des fruits et à les apprécier. C’était ainsi que le professeur voyait les choses.

    Vendredi encore. Il n’était pas encore l’heure d’aller chercher le petit bonhomme à l’école. Alcide avait près d’une heure à tuer et il ne tenait pas à tourner en rond. Au fond de lui, il savait bien ce dont il avait envie pour tuer cette heure, alors, sortant son téléphone portable, il composa un SMS très court. Quelques mots à peine : « J’arrive dans dix minutes. Fais sortir ta coloc’ et prépare-toi. » et il envoya cela à Fraisinette, elle qui était toujours prête pour occuper l’homme de cette manière. Avec un sourire, van Stexhe avait pris sa veste et une bouteille de whisky pour ne pas arriver les mains vides.
    Vendredi toujours… Alcide arriva à l’heure dite au bâtiment de la confrérie Oméga, où il était presque normal de voir l’homme, puisqu’il était le doyen de cette confrérie. Les gens ne se posaient pas de question, c’était logique que le doyen vienne de temps en temps dans cette aile de l’université pour quelques histoires professionnelles. Mais la visite de l’homme n’avait rien de professionnel. Il avait planqué sa bouteille sous sa veste, pliée au-dessus de son bras gauche et, en chemise, il traversa le bâtiment jusqu’aux chambres. Là, faisant mine d’inspecter un peu, van Stexhe finit par s’engouffrer dans la chambre de Lexie Da Vulcra… dont il ne sortit qu’un peu plus d’une demi-heure plus tard, l’air serein et un petit sourire en coin. Il adorait ça et il adorait la manière dont cela se passait ici, avec elle. Il n’y avait pas à se poser de question, leur arrangement, leur compromis fonctionnait bien et c’était ça qui était particulièrement génial.

    Sortant de là, Alcide partit directement vers l’école d’Elyott, où il arriva quelques minutes à l’avance. Juste assez pour pouvoir discuter un peu avec les parents qui étaient là et qui venaient, eux aussi, chercher leur enfant pour passer un week-end tranquille, sans école. C’est là que Kathleen, la mère du petit Bryan, un garçon de la classe d’Elyott, rappela à van Stexhe ceci :

    « N’oubliez pas, demain, vous conduisez Elyott ici à dix heures. Nous emmenons les enfants à Jungle City, puis nous mangerons des pâtes bolognaise à midi, c’est le plat préféré de tous les enfants, à cet âge-là, et ensuite, tout le monde jouera à la maison où on mangera le gâteau. Vous pourrez venir chercher Elyott vers dix-sept heures, ok ? »
    Un peu pris au dépourvu, l’enseignant n’avait pas pu refuser. Et puis, Bryan, c’était un garçon avec qui Elyott jouait souvent au foot, ils s’entendaient bien, tous les deux… Alcide ne pouvait pas ne pas accepter de faire ce petit plaisir à son filleul. Alors il avait accepté, sans avoir la moindre idée de ce que c’était ce « Jungle City » dont Kathleen avait parlé.
    Au coup de sonnette, tous les enfants s’étaient précipités vers la grille où l’institutrice laissait sortir, un par un, les gamins dont elle avait repéré les parents. C’était un peu long, cette méthode, mais cela permettait de rencontrer les autres. Et puis, cela évitait les accidents et les enlèvements, non ? Alcide attrapa Elyott dans ses bras, le saluant en l’appelant « Mon grand » et lui parlant tout de suite de l’invitation de la maman de Bryan. Le petit garçon avait l’air plus qu’emballé par l’idée et, souriant à Kathleen, van Stexhe lui confirma que tout se passerait comme elle l’avait dit.
    Reposant son filleul sur le sol, l’homme lui avait pris la main pour le conduire jusqu’à sa voiture, où il l’attacha à l’arrière avant de prendre place derrière le volant.


    "On va vite aller chercher un cadeau pour Bryan avant de rentrer à la maison. Tu sais ce qui lui ferait plaisir ?"

    Et voilà, après l’école, Alcide et Elyott s’étaient retrouvés tous les deux dans un magasin de jouets où le petit garçon s’extasiait devant des boites colorées tandis que l’homme cherchait un truc qui pouvait plaire à un enfant pour ses sept ans. Des Lego, ça plaisait toujours aux garçons, ça. Alcide sortit du rayonnage une boite de Lego qu’il trouva ridiculement petite, et remit aussitôt en place avant de sortir une boite qui lui semblait décente. Puis, voyant ce qu’il était possible de faire avec cette boite, l’homme ne put s’empêcher d’en prendre une autre, sur le thème des châteaux et chevaliers, un peu plus grande, pour Elyott. Elyott qui, de son côté, avait trouvé une boite de magie qui, assurait-il, allait plaire à Bryan. Bon, soit. Alcide prit les trois boites et passa à la caisse. Tous ces jeux, ce n’était pas donné, mais le principal était que ça fasse plaisir aux gosses, alors van Stexhe ne rechignait pas.

    Une fois rentrés à Noriega Street, Elyott portant son cartable, Alcide les boites de jeux, les deux compères rentrèrent dans la maison bien vite. En allant directement au magasin de jouets, ils avaient mis un peu plus de temps que d’habitude pour revenir et leurs estomacs respectifs n’avaient plus qu’une envie : la salade de fruits.
    Rangeant les jeux sur le côté, Al demanda à son filleul de sortir des coupes et des cuillères, tandis que lui s’occupait de sortir le saladier contenant le mélange multicolore.
    Le goûter était un moment privilégié entre eux. Assis l’un en face de l’autre, occupés à déguster quelque chose de sucré, chacun parlait de sa journée, racontant à l’autre les petits trucs marrants du jour, ou expliquant les petits soucis qu’il avait pu y avoir…

    Après le goûter, Alcide jetait un coup d’œil au journal de classe d’Elyott, pour voir un peu s’il avait des devoirs ou des leçons, pour voir aussi si l’institutrice n’avait pas noté quelque chose en rouge. Mais généralement, ça allait. Le week-end, Elyott avait parfois un ou deux petits travaux, mais c’était tout. Principalement des calculs et des phrases à copier pour améliorer sa calligraphie. Quand l’enfant ne râlait pas trop, en une demi-heure, il avait fini et c’était souvent pas trop mal fait.
    C’était la corvée du jour. Mais comme van Stexhe le disait souvent à son filleul « Après l’effort, le réconfort ! » et là, il avait sorti la boite de Lego avec le château-fort, le pont-levis, les chevaliers, la princesse dans la tour, le roi, les chevaux… L’homme était lui-même fasciné par tout cela, à vrai dire et il se voyait déjà jouer pendant des heures avec Elyott à ce jeu. Mais là, il ne jouèrent pas plus d’une demi-heure : il fallait d’abord construire le château-fort et ça prenait pas mal de temps, à genoux sur la moquette, en lisant le plan et en décrivant les pièces nécessaires à un petit garçon qui était tellement pressé de voir le résultat final qu’il lui donnait n’importe quelles pièces. Bref. Elyott avait visiblement besoin de prendre l’air et de courir, alors Alcide lui proposa une séance d’entrainement cycliste au parc.
    Il faisait beau et le parc offrait un terrain parfait pour s’entrainer. Van Stexhe sortit le vélo d’Elyott. Un VTT, bleu et jaune, avec deux roues assez larges pour que l’enfant puisse apprendre à bien pédaler sans se casser trop souvent la figure. L’homme et le petit garçon jouèrent ainsi au parc pendant une petite heure, avant de s’arrêter sur un banc où il y eut un autre moment privilégié de partagé. Elyott était un enfant très câlin avec son parrain. Et Alcide, eh bien, il s’y était habitué et prenait plaisir à sentir, serré contre lui, le corps de son filleul.
    Edward avait raison, lorsqu’il avait dit à Alcide qu’il ne pourrait jamais plus imaginer sa vie sans cet enfant. C’était exactement ce qui s’était passé. Il ne se passait pas une heure sans que van Stexhe ne pense à Elyott. Il se demandait ce qu’il était en train de faire, s’il avait bien mangé, s’il ne lui manquait rien…
    Et là, alors que la montre d’Alcide indiquait 18h30, un peu à contrecœur, ils se levèrent et reprirent le chemin de la maison, Elyott sur son vélo, Alcide courant à côté de lui.

    Le reste de la soirée fila à toute vitesse. Ils mangèrent du poulet rôti, avec des frites et de la salade, puis regardèrent ensemble Merlin l’enchanteur et Elyott finit par s’endormir contre Alcide qui n’osa pas bouger tout de suite. L’homme dut se débrouiller pour mettre l’enfant en pyjama sans le réveiller – pas évident du tout, croyez-moi ! – puis il put aller l’installer dans sa chambre, où il le borda avant de l’embrasser sur le front.
    Alcide profita du sommeil d’Elyott pour emballer les deux cadeaux pour Bryan. Une boite de Lego et une boite de magie, cela devait suffire pour l’anniversaire d’un enfant de sept ans, non ? et puis, deux cadeaux, c’était parfait pour un gamin qu’Elyott avait l’air de beaucoup apprécier.
    Après ça, eh bien, Alcide regarda les informations, puis alla se coucher, lui aussi, avec son téléphone portable pour s’amuser un peu par SMS avec Eileen ou avec Lexie.

    Samedi. Réveil à huit heures tapantes. Alcide se leva, prit sa douche, enfila un jean et un tee-shirt, puis alla réveiller Elyott, vers 8h30. L’homme prépara des pancakes pour le petit-déjeuner tandis que le petit garçon se débarbouillait à la salle de bains. Alcide le laissait se laver seul. Il n’y avait que pour la douche que, de temps en temps, il fallait être là, tout près, pour aider le petit bonhomme à bien se laver partout.
    Bref, la matinée se passa au mieux et à 9h45, van Stexhe et Elyott sortaient de la maison pour aller au lieu de rendez-vous : l’école. Kathleen était déjà là, avec une voiture familiale où elle devait pouvoir prendre facilement sept ou huit gosses. Alcide lui serra la main, avant de lui faire la bise, puisqu’elle semblait déçue de n’avoir que droit à la main, puis la jeune maman lui donna son numéro de portable, en cas de changement de programme ou d’empêchement, il pouvait l’appeler. Van Stexhe se sentit obligé de confier son numéro également, en répétant qu’elle pouvait l’appeler si le programme devait changer, si elle avait besoin d’aide ou autre.

    Rentré chez lui à 10h15. Alcide se mit à tourner en rond. Il lut un peu, il rangea quelques trucs à gauche et à droite, il zappa à la télévision… rien à faire. Le château-fort Lego, dans un coin du salon, semblait l’appeler, mais van Stexhe tenait à faire ça avec son filleul.
    N’y tenant plus, l’homme sortit faire quelques courses, comme si cela allait lui permettre de se changer les idées et de cesser de penser à Elyott. Bon, les courses, ça occupa Alcide pendant une bonne heure. Il fallait dire qu’il s’était trouvé dans la file pleine de vieillards, à la caisse, et que ça avait pas mal ralenti les choses.

    À midi, il se fit des pâtes bolognaise, non sans penser à son filleul qui mangeait la même chose, avec ses copains de classe. L’homme se demandait comment la matinée avait bien pu se passer pour son petit bout, il se posait un tas de questions et ne parvenait pas à se détacher de l’idée qu’Elyott lui manquait. Qu’est-ce que ça serait le jour où l’école organiserait des classes de mer ou des classes de neige !
    Le repas fini, Alcide fit la vaisselle, sans grande conviction. Ce qui était dingue c’était que, d’habitude, quand il était seul chez lui, le professeur n’hésitait pas à appeler l’une ou l’autre demoiselle pour qu’elle se joigne à lui… mais là, non. Et puis, Kathleen pouvait l’appeler à n’importe quel moment, il pouvait se passer n’importe quoi et l’homme devait être prêt à intervenir. D’ailleurs, une veste, son portefeuille et ses clefs étaient près de la porte, juste au cas où, comme ça si Kathleen appelait, il ne lui faudrait pas chercher après quoi que ce soit et il pouvait être sur place dans les dix ou quinze minutes qui suivaient, s’il n’y avait pas de bouchons sur la route.

    Il n’était que treize heures quand van Stexhe se rendit compte qu’il n’avait plus rien à faire pour le moment. Alors, il alla dans son bureau, se connecta à Internet pour vérifier sa boîte mail, il lut le journal en ligne, chercha quelques informations sur des expositions à venir, regarda aussi ce qui concernait le colloque à Atlanta… Ayleen ne lui avait pas encore donné signe de vie pour ça… et pourtant, ça approchait à grands pas. Mais l’homme se refusait à la contacter à nouveau. Ce n’était pas son rôle de lui courir après. Si elle avait changé d’avis, la moindre des choses, c’était de le prévenir.
    Dans son courrier électronique, van Stexhe put voir que la confrérie Oméga organisait quelque chose le soir même. Depuis cette histoire qu’il fallait redorer le blason des Omégas, les soirées s’enchainaient, toutes avec un but caritatif. Ce soir, une partie des bénéfices allait servir à construire des citernes en Haïti. Voilà qui était philanthropique ! Les étudiants avaient bien compris ce qu’on attendait d’eux. Et ils avaient trouvé le meilleur moyen de répondre à ces attentes tout en menant une vie agréable. Cela fit sourire Alcide qui ne put s’empêcher de repenser à la réunion où les étudiants avaient donné leurs idées… C’était ce jour-là qu’il avait découvert que la belle Fraisinette était étudiante… c’était ce jour-là aussi qu’il avait décidé qu’il pouvait bien risquer sa place d’enseignant pour le plaisir que Fraisinette pouvait lui apporter… et jusqu’à présent, cela fonctionnait plutôt bien. Peut-être devrait-il inviter Lexie…

    Mais l’homme n’eut pas l’occasion de réfléchir plus avant à cette possibilité. On frappa à la porte. Alcide n’attendait personne, mais il laissa son ordinateur allumé en se disant que si c’était des témoins de Jéhovah, il ne se laisserait pas avoir. Ouvrant la porte d’entrée, il tomba nez à nez avec Emy Conway. L’homme était plutôt surpris de la voir, car il avait surtout l’impression de ne faire que la croiser depuis qu’ils avaient passé ensemble une merveilleuse nuit durant laquelle ils s’étaient rapprochés l’un de l’autre.


    "Emy… eh bien, ça va… et toi ?" A voir la tête qu’elle faisait, la jeune femme était plutôt déçue de tomber sur Alcide et pas sur Elyott. Elle parla alors d’un oubli et quelque chose fit tilt dans la tête de van Stexhe… Il se plaqua une main sur la bouche, avant de se confondre en excuses… "Oh merde… désolé Emy, je… excuse-moi, je n’avais pas pensé que ça tomberait en même temps… Elyott est à la fête d’anniversaire de son copain Bryan…"

    Donc, oui, en effet, il avait oublié. Et là, face à l’étudiante, il était dans ses petits souliers, un peu honteux d’avoir poussé cette fille à se déranger pour rien, parce qu’il n’avait pas pensé à la prévenir d’un changement de programme, parce que Kathleen ne lui avait rappelé que la veille cette fête à laquelle Elyott était convié, parce qu’il avait tout simplement complètement oublié que son amie devait venir aujourd’hui chercher Elyott pour passer l’après-midi ensemble.

    "Je suis désolé…" A force de le répéter, Alcide allait finir par énerver miss Conway… déjà qu’il l’avait déçue en oubliant de la prévenir, si en plus il avait l’air d’un autiste à présent, il ne fallait plus rien espérer d’autre que cette tête déçue et cette distance. "Allez, entre, je vais faire du café. Je dois aller chercher Elyott à 17h. Si tu n’y vois pas d’inconvénient, on pourrait en profiter pour passer un peu de temps ensemble… Il y a longtemps que ça ne nous a plus été possible, autant profiter de l’occasion, tu ne penses pas ?"

    Alcide van Stexhe et Emy Conway, à vrai dire, ne s’étaient plus parlé à cœur ouvert depuis pas mal de temps. Chaque fois qu’ils se voyaient, ça avait un rapport avec Elyott et le petit garçon restait le principal sujet de conversation. Pourtant, entre Emy et Alcide, il y avait cette osmose intellectuelle doublée de cette fameuse alchimie physique qui faisait que l’un pouvait comprendre n’importe quel souci ou n’importe quelle situation qui arrivait à l’autre, et c’était réciproque.


[HJ : sorry pour la longueur… dernier rp avant longtemps, j’était inspirée… ne te sens pas obligée de faire long pour autant, surtout, je préfère la qualité à la quantité, tu sais bien =) ]
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyJeu 16 Juin - 15:36

  • Vu l'hésitation dans les paroles d4alcide j'en déduisis vite qu'il avait oublié le fait que je devais venir chercher Elyott cet après-midi, moi qui se faisait une telle joie de passer un peu de temps avec mon petit bout ‘chou. Je m'appuyais contre le mur de la porte d'entrée mon sac tenu de mes deux mains pendantes, tandis qu'Alcide semblait vraiment gênée par la situation. Je l’écoutais se confondre en excuse quand il m'informa que le petit garçon était parti finalement à un anniversaire organisé par l'un de ses camarades de classes. Il paraissait vraiment mal de m'avoir zappé de la sorte, mais je pouvais comprendre que passer une après-midi en compagnie de personnes de son âge était bien plus attractif et je n'en voulais en rien à Elyott mais Alcide en bon "père" aurait dû m'en informer, c'est cela aussi être parent, savoir organiser les choses, faire un planning si besoin est pour éviter de se retrouver dans pareille situation même si au fond ce n'était pas si grave que ça, puisque ce n'était que moi, et non un rendez-vous des plus importants!

    S’excusant de nouveau, je fis une légère moue à son encontre comme pour le faire "culpabiliser", Non, je n'étais pas comme ça, c'est juste qu'être désolé une fois de plus ne servait plus à rien et puis Elyott devait s'amuser à cette fête avec Bryan et les autres dailleurs.

    Laisse, ce n'est rien va, dis-je avec un léger sourire. Puis m'apprêtant à partir je repris appui sur mes jambes afin de me redresser et de retourner à ma voiture quand Alcide reprit de nouveau la parole;

    Il m'invita à entrer en sa demeure pour partager un bon café, ma foi pourquoi pas, après tout qu'avais-je à faire d'autre, ayant bloqué cette partie de la journée pensant l'occuper en compagnie du jeune Elyott, mon petit bonhomme avec qui j'avais tissé de forts liens.

    Oui... si tu veux, de plus je n'ai rien de prévus pour les heures à venir autant en profiter dans ce cas.

    Je pénétrais dans le couloir que je connaissais désormais pour y être venu auparavant, avançant doucement avant de m'essuyer les pieds, l'habitude probablement; puis je suivis alcide refermant la porte derrière moi. Je n’affichais pas une forme radieuse, j'avais une petite mine, à cause de mes nombreux réveils du milieu de nuit, des sueurs et de toute sorte de choses qui font je parais fatiguée et amaigri.

    Il devait être content de participer à un goûter d'anniversaire, tous les enfants le sont à cet âge?C'est aussi bien ainsi au moins il se fait des amis.

    Je déposais mon sac sur l'une des chaises de la cuisine regardant Alcide s'activer à préparer une cafetière. J’ôtais également ma veste dans un silence quelque peu gênant peut-être mais ces derniers temps j'étais plutôt redevenue solitaire. Et puis avec Alcide excepté les échanges concernant son filleul, on ne s'était plus vraiment parlé. Une distance s'était creusée entre nous, et puis entre temps j'avais eu une relation qui s'était mal terminée, bref, entre mes études, mon ex petit ami et Elyott je n'avais plus temps à consacrer aux autres que j'en avais même arrêter mon activité sportive qu'était la boxe, n'ayant pas remis les pieds au gymnase depuis bien des semaines déjà.

    Alors quoi de neuf? Et comment se passe ta vie avec Elyott, même si je vois que tu t'en sors plutôt bien non?

    J’avais pris place autour de la table, regardant al' par intermittence, je me sentais las pour tout ce qui concernait ma vie en fait, comme un relâchement intensif de mes moindres muscles, telle une chiffe molle.
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyDim 19 Juin - 9:48

    Al s’en voulait d’avoir omis une chose pareille… Emy était pourtant une personne très importante, tant pour Elyott que pour Alcide. Il s’en voulait, c’était indéniable et il ne savait pas trop comment il était censé se faire pardonner d’un tel oubli…
    Il avait tout de même invité la jeune femme à entrer, lui proposant un café… Miss Conway accepta, précisant qu’elle n’avait rien de prévu pour les heures à venir… c’était peut-être un peu normal, d’ailleurs, vu l’énorme oubli que l’homme venait de révéler à la jeune fille...

    Emy entra donc et van Stexhe la regarda attentivement, en essayant de ne pas trop montrer qu’il était en train d’observer l’étudiante. Elle parla d’Elyott, parce que c’était très certainement le meilleur sujet de conversation qu’il pouvait y avoir entre eux pour le moment…


    "Oh, ne t’en fais pas trop pour les amis… Elyott n’en manque pas. C’est un peu pour ça que je n’ai pas voulu qu’il change d’école, d’ailleurs…" Trop de changements en même temps, ça aurait pu mettre à mal le bien-être du petit bonhomme. "A cette heure-ci, ils sont sûrement en train de jouer chez Bryan…"

    Ils étaient dans la cuisine pour le moment, Emy ayant posé son sac sur une chaise tandis que van Stexhe préparait le café. Miss Conway se mettait à l’aise, et l’homme l’observait du coin de l’œil, puis, pendant que le café passait, Alcide prit deux mugs dans une armoire, les posa sur la table, avant d’aller prendre du lait et du sucre, lui n’en prenait pas, mais ça pourrait plaire à Emy.
    La belle Alpha lui parla à nouveau, centrant une fois encore la discussion sur le filleul d’Alcide, et l’homme apporta le thermos à table, avant de s’asseoir face à elle.


    "Je m’habitue à cette vie… ce n’est pas toujours évident, mais je pense que ça se passe bien. Et puis, Elyott a l’air heureux, non ? C’est ça le principal."

    Lui, il n’était pas la priorité, c’était l’enfant qui était le plus important. D’ailleurs, c’était bien ainsi que l’homme envisageait la vie, désormais. Avec Elyott Weelsher au centre de toute son attention, au centre de sa vie, simplement. Les besoins et désirs d’Alcide passaient en second plan, ce n’était pas lui qui devait se trouver au centre de l’attention, non, il fallait absolument que ce soit le petit bonhomme… car au fond, lui, il était déjà largement à la moitié de sa vie, alors il estimait que ce n’était pas lui le plus central dans tout ça.

    Le professeur servit deux cafés, puis présenta le lait et le sucre à son invitée, avant de la regarder à nouveau, avec attention. Il releva son teint pâle, ses joues un peu creuses et remarqua aussi que son regard n’avait pas les étincelles habituelles dans les pupilles.


    "Tu veux que j’apporte des biscuits pour le café ? Ma sœur m’a envoyé des Spéculoos il y a quelques jours…"

    Alcide s’était déjà levé car, voyant que la jeune femme n’avait pas l’air en grande forme, il tenait à ce que l’étudiante puisse avoir un peu de truc sucré dans le sang, parce qu’elle avait apparemment une petite faiblesse dans ce sens là…
    Il alla prendre une boîte de ces biscuits qu’il déposa entre elle et lui avant de soupirer.


    "Bon, je pense qu’on a tout ce qu’il faut pour passer un petit moment sympa, là, non ?"

    L’homme voyait bien que quelque chose n’allait pas chez Emy, mais il n’osait pas la questionner, parce qu’il se disait que la distance qui existait entre eux depuis qu’ils avaient passé une nuit ensemble ne lui donnait pas le droit de s’inquiéter pour son amie…

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyMer 22 Juin - 12:23

  • Sujet de conversation principal entre Alcide et moi, Elyott. Ce petit bout ‘chou de 7ans, un vrai petit ange avec qui je m'étais lié à tel point que je tenais réellement à lui de façon presque maternelle. Etonnant pour une jeune femme de mon âge qui ne se sentait pas devenir mère un jour. Je ne voulais en aucuns cas prendre la place de sa défunte maman, mais ils nous arrivaient parfois de passer des journées ensemble tel le ferait un enfant avec sa vrai maman. J'avais beaucoup d'affection pour lui, et vis-versa, on s'amusait bien lui et moi, on était proche que le simple fait qu'il ait oublié plus ou moins notre sortie de cet après-midi m'avait fait ressentir une petite pointe de ...je-ne-sais quoi à vrai dire. Je me sentais seule ces temps-ci, j'étais redevenue célibataire, les examens pour ma part étaient terminés, et mes projets de vacances tombaient à l'eau...j'avais pensé me rendre en France, sur ma terre natale mais il en serait autrement au vue des récents événements survenus dans ma vie personnelle...

    Entrant et me mettant à l'aise dans la cuisine où alcide s'activait en faisant du café, nous poursuivions la conversation sur son filleul, disant qu'à cette heure il devait être en train de s'amuser avec ses petits camarades chez Bryan à cette fameuse fête d'anniversaire et tant mieux dailleurs. Alcide m'expliqua même qu'il n'avait pas changé Elyott d'école, chose que je trouvais raisonnable.

    Tu as eu raison, j'en aurai fait tout autant à ta place, il garde certains repères, c'est ce qu'il lui faut, dis-je en lançant un air compatissant accompagné d'un léger sourire.

    Le professeur qui était aussi mon ami, un grand ami en de multitudes de choses, prit place en face de moi, nous étions là, seuls à une table à prendre un café au calme. Etait-ce là, l'occasion de me lancer? Oui mais directement je voulais amener le sujet avec tact et non pas balancer les choses de cette manière franche et froide. Et puis cette distance qui nous avait séparé expressément par ma faute, enfin si je puis dire. J’avais eu tant de choses dans ma vie que je n'avais même plus pensé à vivre pour moi-même et à aller rendre visite à mes loyaux amis. Oui à croire que je m'étais fait quelques ennemis ou encore fait mettre une pancarte sur le dos après la révélation que Emely avait balancé sur ma personne...

    Je te rassure il aime vivre avec toi, il dit que tout est génial ici et que toi aussi tu l'es! Il a beaucoup de chance de t'avoir tu sais?

    Je me détendais peu à peu, me sentant moins las et plus énergique c'était par passe, comme une personne faisait de l'hypoglycémie.

    Alcide servit deux tasses de café noir, amenant à côté du lait, du sucre et je vis qu'il me scrutait, chose que je n’aimais que l'on fasse, mais je n'étais pas dupe même le maquillage n'arrivait pas à tout cacher, certains signes ne trompent pas mais je pourrais toujours lui faire part de mon état de santé plus tard je ne voulais pas gâcher ces heures à venir avec cette chose qui me rongeait de l'intérieur. Et puis nous avions beaucoup de choses à nous dire sur bien des domaines, autant profiter de ce moment entre nous.

    Merci, dis-je pour le café.

    Je n'eus pas le temps de répondre à sa question au sujet des biscuits qu'il s'était déjà empressé d'aller les chercher pour les poser devant moi.

    Je pris deux sucres que je fis plonger dans mon café, tournant légèrement la cuillère à l'intérieur de ma tasse sans toucher à ces gourmandises, sentant mon estomac se nouer.

    Merci je n'ai pas faim mais je t'en prie profite donc Alcide!

    Je tentais de rester à peu près de bonne compagnie, même si parfois j'aimais rester dans mon lit à me reposer, à ne penser à rien, à m'inventer une nouvelle vie sans cette fichue chose qui s'était installée dans mon être.

    Tout à fait! Dis-je en gardant un air optimiste tandis que je sortais la cuillère de mon café la portant à ma bouche pour lécher celle-ci par habitude avant de la poser sur la table. Un moment sympa? oui pour l'instant tant que je disais rien me concernant...

    Alors dis-moi as-tu des projets pour les vacances à venir? Ou comptes-tu emmener Elyott?

    Voilà l'accroche dont j'avais besoin pour ensuite me lancer sur certaines révélations, de plus je serais absente ne pouvant plus donner de mon temps comme je le souhaiterais au petit blondinet. Comment annoncer à un enfant de 7ans que je souffrais d'une chose qui pouvait me tuer, alors qu'il avait perdu ses deux parents quelques temps auparavant? Et puis je me posais un tas de questions sur ma vie, sur ce que j'avais accompli, que ce que j'aurai pu faire aussi? Mais maintenant je me tournais sur l'avenir et sur ce que je pourrais faire au cas où les choses tourneraient mal pour moi. J'avais laissé la maladie gagné du terrain en ne voulant pas écouter Raïser. J'aurais gagné du temps et m'attaquer à cette fichue maladie bien avant; Mais chacun sait qu'avec des "Si, on referait le monde". J'avais de l'argent, un peu de famille dont un mari et je ne savais pas comme gérer cette situation que je vivais au jour le jour...

    Je fis un peu perdue dans mes pensées que lorsque je repris mes esprits je me sentais comme dans l'obligation de m'excuser;

    Pardon, j'étais ailleurs, dis-je tout en gardant mes mains sur les côtés du mugs comme pour me réchauffer, lançant un léger sourire de gêne.
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyLun 27 Juin - 8:29

    Elyott était devenu le centre de gravité de la vie d’Alcide depuis quelque temps déjà, mais aujourd’hui, le petit bonhomme apparaissait aussi comme le centre d’attention, le point commun entre Emy et Alcide. Etrange retournement de situation, puisque le professeur avait connu l’étudiante – dans plusieurs sens du terme – avant même d’accueillir son filleul chez lui… à présent, c’était ce petit bout d’homme qui les liait l’un à l’autre.
    Que s’était-il passé exactement pour que l’amitié vienne à devenir comme la personne au-dessus de qui pendait l’épée de Damoclès, suspendue à un fil quasiment invisible qui était prêt à se casser à tout moment ? L’homme n’en savait rien, il ne comprenait pas et ne parvenait pas à saisir ce qui avait changé. Cela le dépassait, au fond, et il avait beau se poser un tas de questions, toutes demeuraient sans réponse.

    Une tasse de café et un moment au calme, voilà ce qui allait pouvoir aider miss Conway et l’homme à briser un peu la glace, à essayer de passer quelques instants vrais, dignes de leur amitié et de ce qu’ils avaient partagé ensemble durant toute la période où ils avaient pu se retrouver tout à fait naturellement, en toute honnêteté, sans faux-semblants et sans rien se cacher.
    Le professeur avait pris place en face de son amie et lui avait expliqué qu’il avait préféré laisser Elyott dans son école, malgré tous les bouleversements qui avaient eu lieu dans sa petite vie d’enfant. La jeune femme avait l’air de comprendre, de trouver cela logique et limpide…
    Alcide eut un sourire en entendant les paroles rassurantes de sa jeune amie. Apparemment, son filleul se confiait régulièrement à Emy et lui, eh bien, il avait encore du mal à se rendre compte de tout cela lui-même… c’était miss Conway qui lui ouvrait les yeux, cette fois encore, sur ce que cette vie mettait sur sa route. C’était déjà ce qu’elle avait fait lorsqu’elle avait trouvé l’enseignant en train de déprimer dans le parc, l’autre soir. Elle lui avait permis d’apprécier la soirée, de se rendre compte de la beauté de la nuit, de la douceur de la vie, parfois et puis de tout le bonheur que l’on pouvait éprouver, même quand la plupart des choses clochaient… L’homme ferma les yeux un instant.


    "C’est aussi ce qu’Elyott dit de toi quand il rentre d’une balade à tes côtés… Emy, je ne sais pas par quel miracle, mais j’ai l’impression que ce petit bonhomme retrouve un peu de stabilité. Et c’est aussi grâce à toi."

    Van Stexhe regardait Emy et analysait son corps, chaque détail… il ne pouvait pas dire ce qui avait changé, exactement, mais l’homme avait l’impression que la peau de la jeune femme était plus pâle, presque diaphane par endroits, peut-être plus fine, aussi… mais c’était peut-être juste le fruit de son imagination, Al n’en savait rien.
    Il voulait lui faire plaisir, il voulait qu’elle mange quelque chose, qu’ils puissent partager plus que ce café… mais elle venait de refuser les biscuits qu’il lui avait proposés et il s’en sentit tout bizarre. Mais il préféra essayer d’insister un peu.


    "Prends-en au moins un, parce que sinon, dans un peu moins d’un quart d’heure j’aurais tout avalé…" Il lui tendait à nouveau les Spéculoos quand il ajouta : "Tu me connais, je suis incapable de résister à quoi que ce soit de sucré !"

    Après tout, ces biscuits, ça se mangeait sans faim et rien que sentir le goût sur sa langue, cela donnait l’impression que tout pouvait aller mieux. C’était la magie des friandises, ça.
    Miss Conway sortit la cuillère de sa bouche et la lécha quelques instants… L’homme laissa son regard se poser sur la cuillère et sur la langue de la jeune fille… Sur le moment, il aurait tout donné pour être cette cuillère… mais l’objet fut bientôt déposé sur la table et le professeur dut reprendre pied dans la réalité en entendant la question de son amie. Où allait-il emmener Elyott cet été ? Quels étaient ses projets ? Il ne savait pas trop, en fait…


    "Je n’ai pas vraiment de projets, en fait… j’ai pensé à emmener Elyott rencontrer ma famille en Europe, mais je ne suis pas très sûr que ce soit bien le moment… Lui présenter ma sœur, ma nièce, mon autre filleul… lui faire visiter un peu les lieux qui ont été importants pour moi quand j’avais son âge, lui raconter mon enfance en lui montrant tout ça sur le terrain…"

    Il ne remarqua pas tout de suite que la jeune femme n’écoutait pas… L’enseignant poserait la question par politesse, mais aussi pour avoir une idée qui pourrait éventuellement être source d’inspiration pour lui aussi. Peut-être qu’elle avait des idées sympathiques qui pourraient l’aider à trouver quelque chose de très bien pour l’été avec Elyott…

    "Tu fais quelque chose, toi ?"

    La jeune femme s’excusa en disant qu’elle avait été ailleurs pendant un moment. L’homme lui sourit, et voyant qu’elle avait posé les mains sur son mug, comme pour les réchauffer, Alcide posa ses mains sur celles de l’étudiante, comme pour essayer de l’aider dans sa quête de chaleur, comme pour lui montrer aussi qu’il lui pardonnait sa minute d’inattention.

    "Ce n’est rien… mais dis-moi ce qui te préoccupe, Emy, je n’aime pas te voir comme ça, ça me donne l’impression d’être… je ne sais pas… inefficace, à côté de la plaque et un peu con."

    Alcide la regardait toujours, intensément, sans essayer de la forcer, mais il voulait qu’elle ait confiance en lui et qu’elle puisse lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Peut-être ne pourrait-il rien faire, mais écouter, ça il était tout à fait capable de le faire. Et puis, n’était-ce pas non plus le rôle d’un ami d’être présent et attentif dans les mauvaises passes ? Il pouvait écouter, il pouvait conseiller et il pouvait tout à fait essayer de jouer avec Emy son rôle d’ami, tout simplement. Ça lui manquait, ce rôle… elle lui manquait, cette amitié… mais ça, la jeune femme le savait, il le lui avait déjà dit…

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyMar 28 Juin - 11:19

  • Une après-midi qui avait prenait une tournure tout à fait contraire à ce que j'avais imaginé, pensant aller me promener avec Elyott mais celui-ci était parti avec ses camarades à un anniversaire, chose qui tombait peut-être bien au final puisque nous étions seuls Alcide et moi.
    Il me proposa un café que j’acceptai, en respira l'arôme délicieux qui se dégageait de ma tasse fumante quand nous commencions à discuter de son filleul, sujet phare entre nous; La raison devenue principale depuis que j'avais raccompagné le petit garçonnet ici le jour de sa fugue. De puis on se voyait régulièrement même si les discussions n'étaient pas vraiment de la partie. Discussions dans le sens ou al' et moi n'avons pas eu une vraie conversation autre que pour l'intérêt d'Elyott et de quelques formules de politesse. Mais cela allait vite changer aujourd'hui.

    Je ne pus retenir un sourire en coin lorsque mon grand ami me fie une confidence? Oui ce devait être cela, concernant le fait que le petit garçon avait retrouvé peu à peu une stabilité et que j'en faisais également partie, chose qu'il aurait dû peut-être s'abstenir sachant ce que j'avais à lui avouer sous peu, remettant en question le bien être de mon petit bout ‘chou.

    Je n'y suis pour rien c'est simplement qu'il est entouré.

    Je regardais mon café noir comme me plongeant un peu dedans après y avoir mélangé mes deux pierres de sucres, porter la cuillère à ma bouche pour la reposer près de mon bug ou j'y déposais mes mains comme pour me réchauffer.

    Je t'assure je n'ai pas faim mais ne te prive pas pour moi et mange tout si cela te fait plaisir, dis-je avec un léger entrain qui se poursuivit par un petit rire échappé quant il fit allusion au "sucré"! Je savais que cela avait un rapport avec notre nuit passé, un doux et délicieux moment dailleurs.

    Le professeur m'expliqua ses idées concernant les vacances qu'ils pourraient s'offrir avec son filleul. Et ce fut une excellente idée qu'il avait là. Ils resserreraient les liens, apprendraient à se connaitre davantage et à être une vraie famille et puis Elyott ferait connaissance avec des membres de sa famille chose importante, se sentir entouré en n'importe quelle circonstance.

    C'est une excellente idée, et puis tu pourras te consacrer à lui tout entier, je suis sûre qu'il va adorer.

    J'avais tenté de le faire pencher sur ce sujet de vacances car je serais probablement absente les semaines à venir sans pouvoir voir réellement Elyott que je devrais me trouver une excuse face à mon petit protégé mais Alcide devait connaitre la vérité ou plutôt je me sentais de lui en parler, de lui avouer ce qui n'allait pas surtout lorsqu'il posa ses mains sur les miennes qui couvraient toujours mon mug ayant préféré ne pas répondre à sa question sur le fait de savoir ce que moi je ferais, si j'avais également des projets, après un moment d'absence, partie dans mes pensées.

    Je relevais les yeux tandis que la chaleur de ses mains semblaient me réchauffer de la tête aux pieds, c'était très agréable que je me sentis faible soudainement face à lui. Devais-je lui dire ou non? Mais je ne pouvais reculer sentant les larmes monter peu à peu sans toutefois en laisser une s'échapper puis inspirant profondément je lui lançais un sourire.

    Je retirais doucement l'une de mes mains la faisant glisser sous la sienne, j'arborais un air inquiet, perdu, embêter et gênée. Autant que lui sauter dessus pour lui faire l'amour aurait été bien plus facile mais là c'était autre chose, je ne savais comment gérer ma propre situation alors comment faire face à mes mais devant cette nouvelle récente.
    Je passais une main sur ma nuque, comme me massant pour me détendre fermant une seconde les yeux fuyant son regard avant de reposer les yeux sur Alcide.

    Ne le sois pas, et puis c'est ma faute, j'ai laissé un peu tout et tout le monde de côté ces deniers temps, c'est que j'ai eu une vie des plus...agitées. J'ai eu une relation avec quelqu'un qui s'est plutôt mal terminée comme la plupart des histoires d'amour, j'ai appris que j'étais toujours mariée suite à un pari stupide sous l’effet de l'alcool. Et comme on dit, jamais deux sans trois...

    Je ne savais comment lui apprendre la mauvaise nouvelle. Alors je repris sa main de libre y glissa de nouveau la mienne et le regarda avec un air attendrissant.

    Je ne serais pas là pendant les vacances d'été, et que tu partes avec Elyott est une bonne chose pour lui. Je comptais garder ça pour moi mais comme on est proche je pensais que je me devais de t'en informer. J'ai eu un malaise l'autre jour au campus et j'ai fait un petit stage à l'hôpital, bref, je ne sais comment annoncer ça mais ils ont trouvé une défaillance. A voir maintenant quelles seront la suite des événements.

    J'étais perturbée, tout me semblait floue dans mon esprit à savoir comment annoncer une telle mauvaise nouvelle, mais je devais être franche et ne pas faire grandir cette attente.

    Tu sais que toi et Elyott vous comptez beaucoup pour moi, vous avez changé ma vie et peu importe ce qui se passera ou non, j'en garderai toujours en moi tous les moments qu'on a pu partager.

    Je ne pouvais prononcer ce mot si difficile que j'avais eu peine à croire, quand Raïser m'avait annoncé que j'avais un cancer. Puis je retirais mes mains des siennes.

    Alcide, j'ai...je suis atteinte du cancer.

    Voilà c'était dit et les larmes étaient là que je m'empressais de faire disparaitre en lui lançant un sourire pour faire avaler la pilule plus facilement peut-être. Je ne voulais pas m'avouer vaincue face à mon entourage chose qui m'était pas certaine pour moi-même mais que je me gardais bien de dire...
    Mon cœur s’emballait comme-ci il me semblait manquer d’oxygène, ne sachant comment prévoir la réaction d’Alcide, au fond ce que j’avais n’était qu’un parasite, rien de plus voilà comment je voyais les choses mais le mot lui-même pouvait en déstabiliser plus d’un. J’avais eu ce moment de recule mais je n’aurais pas dû que je posais ma main sur la sienne la caressant doucement, un sourire aux lèvres comme pour le réconforter de cette maudite annonce surprenante. Je pouvais de nouveau sentir la chaleur qui se dégageait de son corps, c’était apaisant, doux, mon rythme cardiaque se régularisait de nouveau. La peur que je pouvais ressentir face à cette maladie, au comportement de mes proches s’envolait tout à coup. Je n’étais plus cette Emy remplit de vitalité mais il me restait la force de caractère pour le moment ne sachant si je me battrais jusqu’au bout ou pas, et surtout si j’en avais les capacités. J’étais une battante mais jusqu’où pourrais-je aller ainsi ? J’étais amaigrie, les traits du visage tirés marqué par une fatigue qui ne cessait de prendre possession de mon être tout entier, ses aigreurs d’estomacs, et ce stress qui me rongeait que pour m’apaiser j’avais commencé à rédiger une sorte d’ébauche testamentaire. J’avais laissé cette maladie gagné du terrain tant j’avais été borné à ne pas vouloir écouter ce que Raïser avec découvert en moi, ces signes qui ne trompent pas.
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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyLun 4 Juil - 19:05

    La présence d’Emy ici en ce moment avait de moins en moins des allures de visite de courtoisie. Il fallait dire aussi qu’à la base, il y avait une énorme boulette d’Alcide, un oubli titanesque qui avait la saveur d’une connerie monumentale.
    Heureusement qu’il y avait du café pour réchauffer l’atmosphère, heureusement qu’il était possible de parler d’Elyott… Oui, miss Conway faisait partie de la stabilité d’Elyott désormais et l’homme savait pertinemment que la jeune femme était importante pour le petit bonhomme.


    "Tu es la femme la plus présente dans sa vie, Emy, c’est tout ce qu’il y a à savoir." C’était vrai. Emy Conway était la seule présence féminine régulière et stable dans la vie d’Elyott. En dehors des institutrices de l’école et des mamans des autres enfants, bien sûr. Du moins, c’était comme cela que van Stexhe percevait les choses.

    La jeune femme lui donna le feu vert pour engloutir les biscuits et l’homme ne se fit pas prier. Il était gourmand de nature et particulièrement pour tout ce qui était sucré. Emy le savait bien, il suffisait de penser à leur soirée au restaurant où il avait craqué pour une dame blanche, ou à leur nuit de folie où il avait préféré passer par le dessert avant d’attaquer le plat de résistance… D’ailleurs, c’était plus que certainement la raison pour laquelle elle avait laissé échapper un rire cristallin. La moitié d’un Spéculoos dans la bouche, le professeur la regarda un instant.


    "Ça me ferait encore plus plaisir de déguster ça sur ta peau, tu sais…" Sourire en coin.
    L’amour sucré, il adorait ça. Et avec miss Conway, ça avait été tout simplement délicieux du début à la fin, alors il aurait volontiers remis le couvert…

    Parler des vacances et des projets qu’il pouvait y avoir durant cette période à venir, ça avait un petit côté étrange pour van Stexhe, dans le sens où il n’était pas parti en voyage avec un enfant depuis des années et des années. D’ailleurs quand il partait en voyage en compagnie de quelqu’un, c’était généralement une jeune femme et il ne passait que quelques jours avec elle, le temps de se découvrir et d’en profiter.
    Et puis, ce qui turlupinait Alcide n’avait pas grand-chose à voir avec ces projets de vacances. Non, il y avait quelque chose de changé chez son amie et il ne parvenait pas à savoir de quoi il s’agissait. La jeune femme avait l’air triste, ou en tout cas pas très heureuse, pourtant le beau temps et les congés, ça forçait le sourire, en règle générale. Alors l’homme avait posé les mains sur celles de l’étudiante. Il ne savait pas du tout à quoi il devait s’attendre, mais en tant qu’ami de la demoiselle, il se devait de l’inviter à se confier, parce qu’une peine partagée pouvait s’alléger un peu.
    Il pouvait s’agir de n’importe quoi, le professeur ne pouvait pas deviner, mais en tout cas, c’était quelque chose avec quoi la jeune femme n’était pas très à l’aise. Elle tripotait sa nuque, regardait partout avant de reposer les yeux sur lui, fuyait le contact de ses mains… Une attitude qui trahissait un malaise, c’était plus qu’évident.

    Qu’allait-elle bien pouvoir lui annoncer ?

    Et elle se lança. Emy commença par des excuses pour la distance qu’elle avait mise entre eux, elle parla de la fin d’une relation amoureuse, d’un mariage idiot qui nécessitait un bon avocat pour le défaire… et puis, miss Conway laissa entendre que ce n’était pas tout, mais elle tournait autour du pot, alimentant le suspense et l’inquiétude. Les sujets qu’on aborde difficilement sont très souvent des sujets sensibles…
    Il fut question de malaise et d’hôpital, de défaillance et d’événements qui allaient suivre… Alcide ne comprenait pas. Elle avait repris la main de l’homme dans la sienne et, sans vraiment s’en rendre compte, parce qu’il s’attendait désormais au pire, Alcide serra la main d’Emy comme pour l’encourager, lui signifier qu’il était là et qu’il serait là quoi qu’il puisse advenir…

    Mais la révélation ne vint pas tout de suite. Miss Conway avait du mal, c’était plus que clair, et elle disait maintenant à van Stexhe à quel point Elyott et lui étaient importants dans sa vie de jeune femme… cependant ces paroles avaient comme une saveur aigre-douce. C’était le genre de choses que l’on disait quand on n’était sûr de rien, quand on craignait le pire…
    Et le pire arriva quand Emy ôta ses mains de celles d’Alcide et qu’elle annonça la mauvaise nouvelle. Un cancer… Le petit sourire coincé qui se peignit sur les traits de miss Conway ne trompait personne. Elle avait du mal avec cette maladie. Et lui, en tant qu’ami, il apprenait ça comme ça, à la manière dont on se prend une paire de claques à laquelle on ne s’attendait pas du tout.

    Le professeur resta quelques instants silencieux. Il se remémorait chaque instant passé avec cette jeune femme, il la sentait lui caresser doucement la main et il songeait que cette annonce lui faisait l’effet d’un énorme coup de poing en plein ventre. Son cœur avait dû louper un battement face à la surprise de cette nouvelle…

    Alcide se leva de sa chaise. Rester assis lui donnait l’impression d’être totalement impuissant. Et cette nouvelle le révoltait véritablement. Les traits de son visage se durcirent. La vie était une chienne… une garce… une belle saloperie ! Les dents serrées, van Stexhe donna un grand coup de poing dans le mur, comme si cela allait pouvoir calmer le sentiment d’injustice qu’il ressentait… mais il ne réussit qu’à s’écorcher les phalanges de la main droite avant de se retourner pour revenir vers son invitée, la main en sang. Il s’agenouilla près d’elle et releva les yeux vers son visage, avec une expression qui trahissait l’impuissance qu’il ressentait dans cette situation horrible.


    "Emy… Tu ne dois pas affronter ça toute seule…" Il venait de reprendre dans sa main indemne celle de son amie et la lui caressait doucement, de la pulpe du pouce. "Laisse-moi t’aider, ma belle…"

    Van Stexhe avait l’impression qu’il était aussi inutile et impuissant que quand son frère était malade. Les techniques avaient évolué, mais les proches des personnes atteintes de cancer étaient toujours aussi impuissants face aux aléas de cette garce de vie.
    Alcide lâcha la main de la jeune femme pour pouvoir l’enlacer, la serrer contre lui et lui prouver par un contact doux et protecteur qu’il voulait être là pour elle. Il se recula légèrement, pour la regarder et lui remettre derrière l’oreille une mèche de cheveux qui s’était égarée, puis il l’embrassa sur la joue avant de l’enlacer à nouveau.


    "Dis-moi tout, Emy, ça te fera du bien…"

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MessageSujet: Re: C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) C'est l'occasion pour moi de t'avouer certaines choses [Alcide] (HOT) EmptyMar 5 Juil - 18:26

  • Je pensais que Alcide serait la personne la plus amène de pouvoir me rebooster mais j'en fus moins certaine lorsque je vis sa réaction avant qu'il ne me fasse sourire en m'avouant être la femme la plus présente dans la vie d'Elyott, j'en étai plus que ravie mais dans ces circonstances, je me demandais si maintenant cela n'avait pas été une horreur. Non pas que je regrettais notre rencontre au contraire, il m'avait fait voir d'autres choses que ce chemin tout tracé de ma vie, il m'avait fait découvrir de nouveaux sentiments, de nouveaux centres d'intérêts et surtout l'amour que l'on pouvait donner à une personne à ce point. C'était un tout autre sentiment qu'entre deux adultes, ce lien parent-enfant tel que je pouvais le percevoir allait bien au-delà de tout.

    Merci Alcide c'est vraiment gentil et je l'aime beaucoup si tu savais!

    De penser à Elyott me donnait toujours de la gaieté, un sourire aux lèvres un sentiment de bienêtre même si aujourd'hui ce sourire était bien moins grand...

    Alcide ne se privait pas des bons petits gâteaux envoyés par sa sœur qu'il fit même allusion à une scène déjà vécue entre nous, que j'en rougissais quelques peu. Je garderais cette nuit passée jusqu'à mon dernier jour, chose qui peut-être arriverait bien plus vite que je ne l'aurais imaginé, mais pour l'instant je voulais me concentrer sur moi, les autres, mes proches en tout genre et surtout comment assumer le fait que j'ai cette putain de maladie qui peu à peu s'approvisionnait en moi.

    Tantôt je laissais mes mains dans les siennes, tantôt je les serrais pour le rassurer, c'était étrange la façon dont nous pouvions réagir lors de pareilles circonstances. Le plus dur était pour ceux qui restaient lors d'un tel évènement dramatique mais pense ton seulement à la douleur de l'être qui est entrain de partir? Sachant que tous pleureront sa perte, pendant un temps même si la douleur s'estompe au fur et à mesure que le temps passe, on a toujours cette crainte pour les autres bien plus que pour soi-même. Dans mon état, et ayant pensé à toutes les fins possibles de cette mésaventure, je m'attendais au pire, même si j'avais décidé de me battre ne sachant pas vraiment quelle attitude adopter dans pareil cas. Devais-je mordre la vie à pleine dent? Baisser les bras et attendre que la faucheuse vienne me chercher? J'étais perdue, mais pensais qu'avec un moral un peu optimiste la vie pouvait être encore agréable sans mettre tout le temps en avant la maladie.

    Alcide réagit de façon étonnante à mon gout, disons que je ne le pensais pas si expressif que j'eus un moment de recul, lâchant ma tasse le regardant, pensant avoir fait une erreur en lui avouant ce qui me rongeait. Sa main était en sang mais je ne pus rien dire aussitôt qu'il vint vers moi me serrant contre lui, me baisant la joue et décelant ses lèvres pour me conforter.

    Alcide...Hey, ça va...Je tenais juste à ce que tu le saches, et puis il y Elyott aussi je ne veux pas qu'il s’inquiète de me voir moins souvent ne sait-on jamais? Je dois me soigner avant tout et me reposer, et pour ça je devais aussi avoir la conscience tranquille tu comprends?

    Je pris sa main puis me levais en l'obligeant à me suivre jusqu'à la salle d'eau. Je connaissais la maison pour y être venue à maintes reprises. Sans un mot je le soignais après avoir pris tout ce dont j'avais besoin dans l'armoire à pharmacie.

    Voilà c'est mieux comme ça non?

    Je finissais de panser sa main avant de ne tout ranger, puis sans le lâcher je levais les yeux pour me plonger dans ses prunelles.

    Ne t'en fais pas ça va, et puis je suis entourée de mes amis tel que toi, je sais que c'est difficile de se trouver dans une situation telle que la tienne mais tu n'es pas obligé de te sentir mal pour moi et je ne veux pas de ça. Ce sont les aléas de la vie on n'y peut rien simplement tout faire pour que tout aille mieux; Cela m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses, que la vie était précieuse, qu'il fallait faire comme bon nous semble.

    Puis je repris la parole après un moment de silence affichant un sourire détendu.

    Tu vois quand je te disais que je ne croyais pas au destin mais à la fatalité et bien là ça se confirme. Je préfère continuer de vivre que de m'apitoyer sur mon sort et tout le monde devrait agir ainsi la vie à de bons côtés. Et c'est là qu'on voit la vraie valeur des choses, ou des gens qui nous importent.

    Je voulais le rassurer voyant sa détresse mais en même temps je ne voulais pas lui voiler la face.

    Et puis l’homme n'est pas une machine. Si on allait finir ce café hein?

    Je me défis de lui avant de poser un baiser aux coins de ses lèvres puis prit la direction du couloir qui mènerait jusqu’à la cuisine, reprenant place sur ma chaise, sentant une vague de larmes qui ne demandaient qu'à sortir pour rouler sur mes joues, mais je réussis à me contrôler quelques peu affichant un sourire lorsque Al' vint me rejoindre... Je lui laissais le temps d’enregistrer toutes les informations que je venais de lui dire pour ensuite parler d’Elyott et sur les retombées et la façon d’agir avec lui face à cette situation dramatique…Je n’étais pas entrée trop dans les détails de ma maladie, car pour moi, moins j’en parlais et plus c’était fictif.
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