Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

Invité

C'était inimaginable les sensations que l'on pouvait ressentir lors des ébats amoureux, enfin ici, sexuels. C'était intense, profond, excitant et enivrant! C'était rare que je sois dans un pareil état, mais j'adorais cela. Se sentir transporter, être déconnectée de la réalité, laissant place à ses envies, ses désirs et ses fantasmes. J'avais toujours eu quelques réticences pour certaines pratiques par peur peut-être ou par rapport au partenaire, mais ce soir toutes ses craintes s'étaient volatilisées avec Alcide. J’avais une totale confiance en sa personne en tout point et pouvoir être vraiment soi-même était une sorte de privilège qui me plut grandement que j'en arrivais même à prendre les rênes de la situation, faisant d'Alcide mon homme-objet. Quelle femme n'avait jamais rêvé ou du moins souhaité se laisser aller totalement à ses envies? D’après moi aucune!

Déstabilisant Alcide par mon comportement quelques peu désireux, j'affichais un sourire aux coins des lèvres sachant que je le surprenais à chacun de mes gestes, tantôt m'oppressant contre lui avec de douces caresses, tantôt avec des gestes plus prononcées plus sauvages allant jusqu'à mordiller son corps sous l'effet qu'il me faisait. Appartenir à un tel homme et qu'en plus de cela sachant qu'il vous désire était euphorisant, jouissant que je ne me délectais pas d'en profiter, de jouer avec lui à une sorte de jeux qu'il semblait apprécier dailleurs.

Je ne pus qu'apprécier ce compliment qu'il me fit en me comparant à une œuvre -maitresse, si toutefois il avait su peintre, mais rien que ces mots à mon égard me mirent en valeur et me flattèrent grandement ce qui me fit me sentir encore plus sur de moi, plus confiante, me sentant sur un pied d'estale et j'avoue que c'était plaisant et bien plus.

Il aimait le dessert que je lui offris, en l'occurrence ce fut moi toute entière, qu'il me disait de ne pas m'étonner s'il reprenait de ce délicieux "plat" au beau milieu de la nuit! Mais intérieurement je le souhaitais, comment lui refuser une telle chose. J'aimais les bonnes choses et Alcide l'était entièrement en tous sens. Plus nos corps se confondaient et plus je le désirais davantage, c'était comme une drogue qu'on s'injecte et qui peu à peu envahit vos veines, se laissant flotter jusqu'à prendre le contrôle total de tout votre être et se sentant en apesanteur, bien et libéré. Voilà ce que je ressentais lorsque je faisais l'amour avec Alcide, et plus on recommençait et plus cette sensation de légèreté et de plaisir augmentait, qu'atteindre l'orgasme n'était pas bien difficile et toujours aussi jouissif de manière différente qui plus est.

Les paroles d'Alcide me laissant totale carte blanche, avec un souffle saccadé, fort ne firent que m'envahir davantage pendant que j'étais sur lui, lui faisant dos tout en jouant de mon bassin doucement, ou les sensations étaient bien plus ressenties en tout point, plus sensible que ne me retenant pas ou accélérant je risquais de toucher l'extase tandis que je laissais échapper des gémissements après m'être pincé les lèvres.

Faisant glisser mes mains le long du corps d'Alcide, j'attrapais ses mains que j'attirais pour le sentir contre ma peau, le faisant se redresser quelques peu pour passer de la position du terrassé à celle de la cuillère, pour se sentir de nouveau plus proches et pouvant ainsi gouter à ses lèvres. Je fis venir ses mains sur mon ventre avant de les remonter doucement vers ma poitrine qui se raffermissait davantage, puis je pus sentir le souffle d'Alcide venir se plaquer dans le creux de mon cou fermant un instant les yeux avant de ne chercher ses lèvres passant l'une de mes mains sur sa nuque à la naissance de sa chevelure que j'agrippais tout en continuant dans les vas et vient m'aidant de mes jambes pour une meilleure sensation avec lenteur et profondeur laissant de nouveau échapper un gémissement moins sourd que précédemment entre deux baisers échangés.

J’aime...cette idée...que tu sois...mon jouet Alcide,... dis-je tout en gémissant de plus belle à la fin de la prononciation de son prénom. Tandis que mon autre main descendit le long de mon bas-ventre pour une caresse intime de quelques instants...avant de ne revenir sur l'une des fesses d4alcide ou je m'attardais lui faisant ressentir l'effet de notre acte en enfonçant de nouveau mes ongles en sa chair sans aucune retenue cette fois, me laissant aller totalement dans mes soupirs, mes gémissements, et le pincement que j'effectuais sur le fessier de mon partenaire qui posait ses douces lèvres sur ma peau avant de ne poursuivre dans mes paroles tandis que je le pus encore.

...Fais-moi décoller de terre...Agrippe-moi...fais-moi mal...

Voilà ce qu'il pouvait se passer lorsqu'on était en totale ivresse sexuelle, des envies à assouvir, des besoins incontrôlés, de nouvelles expériences, et ce soir je comptais bien me libérer totalement pour connaître toute la jouissance que pouvait apporter un tel acte sans pour autant tomber dans la perversité.

Invité

Lorsqu’il ressentait une telle osmose avec une femme, Alcide pouvait rarement résister à la tentation de ce corps féminin qui le mettait dans tous ses états. En soi, cela lui paraissait normal, c’était presque pavlovien, comme manière de voir les choses : les jolies filles l’attiraient, les femmes ayant la subtilité et le côté sauvage qu’avait Emy ce soir l’excitaient. Au final, tout cela suscitait en lui bien des sensations menant, d’une façon ou d’une autre, à une manifestation érectile tout à fait logique et prévisible.

Miss Conway n’était pas n’importe qui et cette soirée n’était pas n’importe laquelle. Il se pouvait très bien que jamais plus cela ne se reproduise entre elle et lui après aujourd’hui, alors il fallait en profiter pleinement. Puisque tous deux étaient d’accord sur le principe et que cela ne changerait rien à leur amitié, alors par la suite, ils redeviendraient les amis qu’ils étaient avant ce rapprochement physique, avant que tout cela n’ait lieu… et le désir trouble que l’homme alimentait envers cette charmante amie serait décuplé, tout autant que la frustration que cela allait engendrer.

Couché sur le dos, soumis aux moindres désirs de la belle Alpha, van Stexhe essayait de ne pas trop penser à la suite des événements. Il craignait, au fond de lui, que cette soirée qui les rapprochait tous les deux, cette soirée qui avait une saveur inoubliable et une intensité terriblement prenante, allait, malgré la promesse qu’ils s’étaient faite, changer les choses. Lui, il verrait Emy avec sans cesse cette arrière-pensée en tête, ce souvenir de son corps, de son parfum, de ses courbes adorables… Il savait très bien que chaque fois qu’il croiserait la jeune femme, les réminiscences l’inonderaient et le pousseraient à vouloir remettre ça avec elle. Ça c’était pour l’aspect purement physique. Emotionnellement, l’homme ressentait ces instants comme une sorte de fusion avec Emy. Tous les deux, ils partageaient bon nombre de passions et de goûts, ils étaient capables de parler durant des heures sans que rien ne vienne les troubler… et l’union physique avec elle, eh bien, cela avait les couleurs d’un rapprochement complet, total, un rapprochement fusionnel qui leur permettait de ne plus former qu’un seul être, comme si le reste n’avait plus la moindre espèce d’importance, comme s’il ne restait plus qu’eux deux, seuls, au milieu d’un monde qui ne pouvait pas comprendre ce qui leur arrivait.

Mais voilà que la belle prit dans ses mains celles d’Alcide, pour les poser sur son superbe corps de femme. L’homme se redressa, collant son torse contre le dos de sa partenaire et posant le menton sur l’épaule de la demoiselle. Il se mordait la lèvre inférieure. Emy utilisait ses mains viriles comme elle l’entendait, les faisant se balader sur son ventre plat avant de les faire remonter sur sa poitrine galbée et ferme. Bon sang, van Stexhe adorait cette sensation d’être un instrument de plaisir… ça l’excitait au plus haut point tant cela mettait en œuvre des pensées de tous genres dans son esprit. Objet de désir, objet de plaisir… Une sensation géniale, tout simplement !
Emy attrapa sa nuque pour mieux trouver ses lèvres et l’homme répondit à chaque baiser qu’elle lui donnait. Des baisers mouillés, que la respiration saccadée ne permettait pas de faire durer bien longtemps, des baisers traduisant l’envie et le désir plus qu’autre chose, sauf peut-être, encore une fois, cette fusion des deux êtres.

Elle aimait l’idée qu’il soit son jouet et ça tombait bien, il aimait cela aussi. Tandis qu’il caressait les seins de sa belle, tandis qu’il tâchait de faire de son mieux pour que son sexe stimule au maximum l’intimité de miss Conway – variant les mouvements : amples ou non, lents ou rapides, forts ou en douceur, et les directions des poussées : rectilignes, latérales ou en arabesques.
Elle lui enfonça une fois de plus les ongles dans le fessier, ce qui provoqua un gémissement de l’homme, gémissement de plaisir, tant cette délicate petite souffrance lui semblait délicieuse… alors, elle lui demanda de la faire décoller de terre, de l’agripper, de lui faire mal…

En bon jouet sexuel, Alcide se devait d’obéir. Il glissa doucement les mains, l’une plaquée sur le ventre d’Emy, l’autre maintenue à hauteur de sa poitrine, et lentement, il l’attira plus encore contre lui, alors qu’il se penchait en arrière, puis en avant, incitant la jeune femme à jouer du bassin pour que l’extrémité du sexe du professeur vienne stimuler soit le fond du vagin, soit le point G, en fonction de ce qui pouvait lui plaire le plus en ce moment. La première stimulation pouvait presque être douloureuse pour la jeune femme, tandis que la seconde pouvait la faire jouir très vite.
Que voulez-vous, des années de pratiques sexuelles ne peuvent qu’amener une certaine connaissance du corps féminin et de ses tendances…

Elle voulait qu’il fasse d’elle une femme comblée ? Avec ou sans nourriture, Alcide était bien décidé à satisfaire ce désir. Après tout, il se considérait comme le serviteur de la moindre de ses envies, présentement. Faire l’amour frénétiquement, pour combler cette demoiselle en attente, voilà un beau programme !
Mais lui faire mal, c’était autre chose. Alcide n’avait aucune pulsion de violence vis-à-vis d’Emy, pas la moindre colère contre elle, alors non, il n’avait pas vraiment envie de lui faire mal, même si elle le lui demandait… par après, peut-être, oui, qu’il essaierait de lui faire ressentir le plaisir des souffrances délicates, l’attente, l’incertitude et plus l’orgasme à couper le souffle… mais pour le moment, il préférait s’en tenir à cette position, choisie par sa partenaire, bien qu’il eût préféré pouvoir voir le visage d’Emy pendant cette union.

[HJ : sorry pour la longueur et le contenu, pas beaucoup d’inspiration, mais je t’avais déjà fait assez attendre… et comme ça va être ma semaine hyper chargée, je préférais te faire une réponse quand même avant de quitter BCU]

Invité

C’était à se demander si cette nuit allait cesser ou non? Depuis notre arrivée ici, en ma demeure, nous étions fusionnels c'était indéniable, la preuve nous étions de nouveau en train de faire l'amour lui et moi au bord de la piscine sur la terrasse extérieure, par une nuit étoilée ou un petit air marin venait rafraichir l'atmosphère chaude par la situation par nos corps entremêlés. C’était un pur délice que d'être dans les bras virils d'Alcide, le sentir en moi allant et venant de diverses manières que je ne pus me retenir dans mes gémissements. Sa façon de faire était différente à chaque fois mais procurait un tel plaisir que l'on ne pouvait qu'en redemander, Alcide van Stexhe était un amant hors pair!

Je sentais l'une de ses mains sur mon ventre tandis que l'autre oppressait doucement ma poitrine, j'avais la sensation d'être sa prisonnière à qui il se donnait corps et âme. Je n’avais jamais connu une telle sensation de bien-être, et de plaisir. Il était doué, avait un savoir-faire hors norme et savait faire durer les choses, un atout majeur, offrant une suite d'orgasme, ce qui n'était pas permis à tout homme!

J'avais posé ma tête dans le creux de son épaule pour partager des baisers entre deux souffles courts et quelques gémissements de plaisir, laissant ma main sur l'une de ses fesses enfonçant davantage mes ongles en sa chair sous l'effet enivrant de son action à me pénétrer de la sorte, tandis que l'autre s'agrippait à sa nuque fouillant la naissance de sa chevelure. Je me donnais totalement à lui. Mais il était bon aussi d'échanger les rôles maintenant, après tout c'est un échange ou chacun devait prendre du plaisir et à sa manière, peut-être qu'Alcide avait des préférences en la pratique.

Alcide...

Puis me détachant de lui doucement pour me trouver face à lui, passant mes jambes sur les siennes autour de ses reins, je papillonnais sur son visage du bout de mes lèvres tandis que je lui faisais de petites caresses. J’avais cette tendance à agir ainsi avec lui, comme le couper de ses moyens, le déstabiliser pour ensuite reprendre de plus belle.

Dis-moi ce qui te ferait plaisir, tu souhaites toujours attaquer par le dessert? , lui demandais-je tandis que je prenais possession du chocolat liquide d'une main et le miel de l'autre.

Une préférence peut-être ? Poursuivis-je en ouvrant les deux le sourire taquin aux lèvres avec une pointe de sensualité dans ma voix et dans ma façon de me cambrer devant lui. Approchant le chocolat près de ma bouche ou je déposais délicatement sur ma langue avant de me lécher les lèvres et le goulot de la bouteille avec envie et délicatesse sans quitter Alcide du regard, mon corps frémissant sachant qu'il me désirait encore.

Je laissais libre arbitre à Alcide pour la suite des événements qui serait bien plus intense encore mélangeant plaisir corporel et plaisir culinaire.

Je suis ton hôte, demande et j'exécute peu importe de ce que cela pourra être je t'appartiens entièrement cette nuit, corps et âme.

Ah que j'aimais ce jeu de dominance entre nous tantôt l'un tantôt l'autre.

Invité

Il existe des techniques diverses pour rendre un homme capable de satisfaire une femme. Il y a bien longtemps, Alcide s’était prêté au jeu de participer à une expérience d’une étudiante en sexologie qui avait besoin de sujets d’étude concrets. À l’époque, comme il était étudiant en première année de philo et lettres et qu’il ne voulait pas trop dépendre de son père financièrement, Al s’était lancé, parce que ça lui semblait être un moyen facile de se faire un peu d’argent. Certains de ses potes testaient des médicaments, mais ça, ça faisait un peu peur au jeune homme qu’il était, car dans ces trucs-là, il pouvait y avoir des effets secondaires indésirables qui pouvaient vous suivre toute votre vie. Bref, van Stexhe avait opté pour être le cobaye d’expériences en sexologie.
Le principe était simple : au départ de l’expérience, Barbara avait chronométré le temps qu’il fallait à Alcide pour avoir une nouvelle érection après qu’il se soit libéré. Le but des études de la jeune femme était de réduire au maximum cette durée pour permettre à l’être masculin d’améliorer ses performances sexuelles et le rendre capable de faire l’amour toute la nuit. Elle parlait souvent de l’orgasme multiple, bien connu des femmes, qui pouvait être possible chez les hommes aussi. Une façon de voir les choses qui n’avait pas fait peur à van Stexhe. De fait, il avait joué le cobaye et avait, jour après jour, pratiqué les exercices conseillés, développant, sans s’en rendre vraiment compte, le muscle pubo-coccygien et apprenant ainsi à maîtriser son corps.
Barbara lui avait appris pas mal de choses, en réalité. Il y avait dans son expérience un aspect psychologique tout comme physique et, au terme de l’année académique durant laquelle ils travaillèrent ensemble, le jeune homme avait fait pas mal de progrès, gagnant en endurance et en performance. Barbara elle-même en profita durant ces dix mois d’études, constatant les améliorations, les hauts et les bas, les réussites et les échecs pour pouvoir mieux étayer son mémoire de fin d’études. Au final, sa recherche s’était avérée plutôt fructueuse et van Stexhe, tout naturellement, s’était senti bien plus en forme que jamais sexuellement parlant.
C’était depuis cette époque que l’homme avait pris l’habitude de pratiquer les exercices conseillés par Barbara, tous les jours, à raison de quelques minutes à peine, mais il n’en fallait pas plus, sauf s’il voulait se froisser le muscle PC, ce qui aurait pu avoir des conséquences extrêmement douloureuses, comme il avait pu le constater plus de trente ans auparavant.

Bref. Chaque fois qu’il faisait l’amour à une femme, Alcide mettait un point d’honneur à rendre cette union intense et inoubliable, tant pour lui que pour elle, d’ailleurs, en s’activant sans cesse pour varier les plaisirs et pour combler sa partenaire. Car c’était le but premier de l’orgasme multiple de l’homme aussi : combler une femme en lui faisant l’amour longtemps et plusieurs fois d’affilée, ce n’était pas donné à tout le monde, mais peu d’hommes avaient l’humilité de consulter des sexologues pour ces problèmes-là. Alcide, lui, s’était porté volontaire pour une expérience et ça lui avait parfaitement réussi. Quant à Barbara, son diplôme en poche, elle avait publié une étude sur le sujet de l’orgasme multiple masculin, un bouquin qu’Al avait acheté et était allé faire dédicacer, pour le simple plaisir de revoir celle qui lui avait appris à bien mieux connaître son propre sexe, mais aussi pour le plaisir de la remercier.

Embrassant Emy, savourant la sensation provoquée par les ongles enfoncés dans sa chair, van Stexhe eut soudain à nouveau la surprise de voir la jeune fille se détacher de lui, alors qu’il ne s’y attendait pas vraiment… mais elle s’installa alors de manière à lui faire face, déposant une multitude de minuscules petits baisers délicats sur son visage tandis qu’il était encore un peu perplexe par le changement subit que l’étudiante venait de lui faire subir. Il fallut d’ailleurs quelques petites secondes pour que l’enseignant puisse apprécier les gestes de la belle, une fois la frustration passée… au fond de lui, il ne comprenait pas ce changement, mais cette frustration qu’elle provoquait chez lui avait tout de même un goût particulier, pas si désagréable que cela, finalement, puisqu’elle éveillait surtout de la curiosité et de l’attente, tenant en haleine aussi bien le corps que l’esprit…

Ce qui lui ferait plaisir ? Là, sur le moment, van Stexhe ne savait pas. Elle lui amena un début de réponse en s’armant de chocolat et de miel, deux bouteilles de liquides sucrés qu’Emy avait amenées un peu plus tôt sur la terrasse auprès d’eux.
L’homme avait le souffle coupé, en entendant la voix de la jeune fille, en la regardant savourer le chocolat, traduisant cette gourmandise et cette envie qui rongeaient le professeur, avec en plus une cambrure qui ne demandait qu’à être admirée et prise comme il le fallait…
Avalant sa salive sans quitter des yeux le chocolat qui se trouvait sur les lèvres de la belle Alpha, Alcide s’approcha soudainement d’elle, collant ses propres lèvres sur cette bouche au parfum de chocolat. Il se mit à lécher le pourtour de ces lèvres, puis les lèvres en elle-même, avant d’introduire une langue insistante et avide à l’intérieur de cette bouche qui venait de se repaître du nectar chocolaté… De la main droite, il attrapa la bouteille de chocolat et, sans cesser ce baiser profond, van Stexhe en laissa couler, comme par maladresse, dans le creux de l’épaule d’Emy, pour laisser le liquide venir maculer la poitrine de la jeune femme ainsi que son torse à lui, les liant par un lien chocolaté qui annonçait pas mal de plaisirs… Alors il détacha les lèvres de celles de miss Conway et la regarda dans les yeux :

"Reste sur moi et laisse-moi faire… mais regarde-moi toujours, je veux que tu ne m’oublies jamais, Emy…"

Il posa la bouteille de chocolat sur le côté, s’installa bien au cœur de l’intimité de miss Conway, bien décidé à l’amener à l’acmé de son plaisir et à prendre le sien aussi, à nouveau.
Alcide commença alors par glisser les mains sur la croupe de la belle, pour la presser contre lui, avant de relâcher un peu et de recommencer, indiquant un mouvement lent et sensuel, sur lequel l’homme voulait garder un pouvoir de décision. Il embrassa les lèvres d’Emy, puis descendit doucement la bouche jusqu’au creux du cou et de l’épaule, là où il avait fait couler du chocolat et il se mit à suçoter le liquide, puis la peau, continuant de descendre et pratiquant ce suçotement jusqu’à la poitrine de la belle, l’invitant par la même occasion à se pencher vers l’arrière. Les mains de l’homme prirent les avant-bras de l’étudiante, pour la retenir dans son mouvement et, tandis qu’il continuait de lécher et déguster ce délicieux chocolat sur le corps de la jeune femme, l’homme continuait ses mouvements, lents et doux, qui, dans cette position, ne pouvaient que diriger l’extrémité de son sexe vers cette zone sensible communément appelée « point G ». Vu la sensibilité de la zone, il était nécessaire d’y aller doucement.

Invité

Je m’étais arrêté alors que l'orgasme final allait être atteint mais je voulais aussi qu'Alcide puisse aller à ses envies, c'est pour cela que je lui avais dit que cette nuit j'étais toute à lui, corps et âme lui demandant ce qui pourrait lui faire plaisir. j'avais fait exprès de jouer avec le chocolat sensuellement pour lui faire envie, pour qu'il s'approche et qu'il fasse de moi son objet de plaisir, je ne souhaitais rien d'autre et puis tantôt tenir les rênes et tantôt se laissait guider avait quelque chose d'excitant, ne sachant pas ce que l'autre envisageait de nous faire, voilà ce qui était génial dans ce genre de situation ou le sexe et les sensations étaient démultipliées par un tout.

Alcide vint se rapprocher que je pus de nouveau gouter à ses lèvres même si cette fois ce fut lui qui gouta les miennes de façon spéciale, après un baiser ou il se colla à moi, il fit le tour de ma fine bouche ou je laissais filer un souffle court et chaud qu'il introduisit sa langue ensuite avec laquelle je m'amusais. Je pus sentir une chose me couler au creux de l'épaule, du chocolat à ne pas en douter mais cela ne fit en rien m'arrêter au contraire, j'avais hâte qu'Alcide daigne s'occuper de ma personne, chose dont je ne m'inquiétais guère au contraire, j'étais excitée de mille façon frissonnant sous ses mains qui se posèrent sur mon corps. Puis il se défit un peu de ma personne avant de prendre la parole tout en me fixant.

Les premiers mots me firent une sensation très...agréable comme si mon corps s'enflammait peu à peu, chose que j'appréciais qui me fit avoir le souffle court. Puis voulant que je le regarde sans cesse, pour ne pas l'oublier?! Comment le pourrais-je ? Je l'avais encré en moi depuis notre première rencontre et ce n'était pas demain que cela changerait, notre amitié et complicité était comme une évidence!

Très bien, dans ce cas je serais très obéissante...ou pas! Ca je peux te le promettre, c'est sûr et certain très cher!

Puis toujours plongée dans son regard, il me pénétra de nouveau, je sentis une bouffée de chaleur, une excitation telle que je pouvais lire dans ses prunelles un tas de choses, les yeux brillants tels de petites étoiles reflétant un désir des plus ardents. Mon Dieu que c'était excitant, succombant! Puis il fit quelques mouvements lents et sensuel que cela n'en était que plus intense, plus profond que je ne pus retenir quelques petits gémissements , scrutant les moindres traits de son visage tandis qu'il se penchant ensuite sur mes lèvres pour un baiser, puis s'attaquant doucement au creux de mon cou, de mon épaule pour atteindre ma poitrine qui se redressait davantage sous cet effet de contact, me penchant légèrement en arrière pour m'abandonner à lui et sentant par la même occasion un plaisir intense que je pus sentir mon pouls se diffuser dans tout mon corps perdant peu à peu la tête. Les mouvements accompagnées de des baisers sucrés eurent sur moi l'effet d'une bombe à retardement; C'était délicieux, bon! je ne souhaitais qu'une chose prendre un pied d'enfer, mais le moindre mouvement m'était sensible dans le bon sens que je me retenais en rien ses petits éclats de voix qui exprimaient mon envie et mon désir, ne le quittant pas du regard, avançant un peu encore mon bassin contre le sien; Puis je me mis à murmurer son prénom je trouvais toujours cela si...sensuel;

Alcide...

J'appréciais, me mordais la lèvre inférieur jouissant peu à peu, je ne pouvais que me laisser faire, puis je lui murmurais quelques mots entre deux souffles.

Tu es vraiment...un amant hors pair...Il pouvait comprendre par-là tout ce qu'il voulait, que cela me fit sourire avant de reprendre. J’espère...que le dessert est à ton gout? avais-je réussis à dire d'une traite enfin presque tandis que je passais l’une de mes mains dans ses cheveux me cambrant davantage pour lui, m'offrant à lui comme jamais.Puis pour le faire un peu enrager gentiment, je fis un léger coup de bassin même s'il m'avait dit de le laisser faire, je ne pus me retenir de sourire à pleine dent...

Invité

Cette fois-ci, le sexe avait quelque chose de différent. Ce n’était pas comme quand Alcide se tapait n’importe quelle fille, n’importe quelle femme, il y avait autre chose qui était à l’œuvre. L’homme vivait cette union comme un cadeau tombé du ciel et, à vrai dire, il savait depuis toujours – ou presque – que cette belle jeune femme portant le patronyme de Conway serait un délice pour un type comme lui, appréciant les plaisirs de la table et les plaisirs de la chair à leur juste valeur. Mais en plus de cela, Emy avait une personnalité qui plaisait beaucoup au professeur. C’était le genre de femmes avec qui il était impossible de s’ennuyer, le genre de femmes qu’on aimait garder près de soi quelques heures durant, pour discuter un peu ou pour se sentir apprécié, simplement, parce que c’était cela aussi que van Stexhe recherchait ce soir. La solitude avait été chassée par l’arrivée d’Emy et la présence de cette dernière à ses côtés avait étouffé dans l’œuf les débuts de la déréliction qui menaçait de s’emparer d’Alcide.
Lui faire l’amour comme ce soir, c’était aussi bien pour lui faire plaisir à elle qu’à lui-même. Alcide aimait trop le sexe pour ne pas en profiter. Mais ce soir, il découvrait un aspect d’Emy qu’il ne connaissait pas… son goût pour le sexe, ses tendances félines, les frustrations multiples qu’elle éveillait en lui pour ensuite mieux lui permettre de reprendre les rênes pour que leur union soit la plus parfaite possible…

Obéissante ou pas, cette jeune femme avait le don de maintenir en éveil chaque parcelle du corps d’Alcide, comme si chacune de ses terminaisons nerveuses était contrôlée en partie par l’étudiante. Une sensation toute particulière qui envahissait l’homme depuis tout à l’heure. Elle ne l’oublierait pas, elle avait promis… Et, les yeux dans les yeux, les deux amants s’étaient unis à nouveau, lui dirigeant les choses, cette fois, en guidant, en caressant, en parcourant la poitrine de la jeune femme du bout des lèvres et de la langue…
L’homme était à la limite de la jouissance. Déjà, il contractait ses muscles pour essayer de retarder encore un peu ce moment…

Et Emy parla à nouveau, murmurant dans un souffle le prénom de l’enseignant avant de lui faire l’un des plus beaux compliments que l’on pouvait recevoir au lit en tant qu’homme. Alcide esquissa un sourire, tandis que, passant la main dans ses cheveux grisonnants et parlant encore, miss Conway se cambra à l’extrême, offrant comme un passage parfait pour van Stexhe…

"… J’adore…" Le souffle de l’homme entrecoupait ce qu’il aurait voulu dire et il ne prononça donc pas d’autre mot que ceux-là.
Mais pour lui, c’était très clair. Il adorait faire l’amour avec elle. Il l’adorait elle, toute entière. Il adorait ce dessert au chocolat… Il n’y avait pas à se poser plus de questions.

Et puis, soudainement, voilà que la belle Alpha donna un coup de bassin… oh, pas un grand coup, mais elle initia un mouvement qu’Alcide ne put que suivre, accélérant ses à-coups et leur donnant plus de vigueur. Comme la jeune fille était pratiquement collée à lui, l’enseignant pouvait y aller plus franchement et, sans quitter des le visage de sa partenaire, c’est ce qu’il fit.
Les mains posées sur les hanches, il insuffla le rythme qui lui semblait idéal, puis il s’agrippa un peu plus fortement à ces hanches avant d’approcher à nouveau la bouche de celle d’Emy. Il sentait bien qu’il ne tiendrait plus très longtemps, alors il voulait sceller cet instant plénier de leurs lèvres, parce que c’était quelque chose qu’il avait toujours aimé faire, embrasser une compagne au moment de jouir.
Sentant les battements de son cœur partir dans tous les sens, sentant son pouls envahir toute la longueur de son sexe, l’homme se mit à embrasser sa partenaire presque sauvagement, comme si c’était la dernière chose qu’il faisait avant la fin du monde, comme si tout allait s’arrêter très bientôt et qu’il ne serait plus jamais possible de revivre cela… alors il lâcha la pression, soulageant aussi bien son corps que son esprit, désormais libre de ne plus avoir cette pensée dans un coin de la tête qu’il fallait retarder au maximum le moment de l’éjaculation pour qu’Emy puisse profiter pleinement de son sexe et de ses possibilités.

Dans son baiser, Alcide eut un gémissement. Il resta quelques secondes comme ça, sans vraiment bouger, sans vraiment penser à quoi que ce soit. Il était bien, il se sentait très bien… et c’était tout ce qui comptait. Il était dans une petite bulle avec Emy où tous les deux venaient, une fois encore, de partager quelque chose de très fort, quelque chose qui les liait à jamais tant c’était délicieux…
Et là, enlaçant la jeune femme, le professeur se laissa tomber lentement sur le dos, entrainant avec lui cette demoiselle. Une fois couché, il lui caressa doucement les cheveux, puis l’embrassa encore, avant de la regarder intensément.

"Emy…" Un arrêt d’une ou deux secondes, le temps d’avoir remis ses idées à peu près en place… "Tu es ce qui m’est arrivé de mieux cette année, je pense…"

Et pas seulement parce qu’ils venaient de coucher ensemble, non, c’était bien différent de cela. Leur histoire, c’était avant tout une histoire de connivence, de complicité, d’amitié… et puis d’attirance, de sous-entendus et de sexe. Mais tout était lié, tout venait de cette connivence de départ, sans laquelle, finalement, il n’y aurait rien.

Invité

Comment était-ce possible de résister à un tel homme tel qu'Alcide? Je ne disais pas cela que pour son côté charmeur, mais ce fut un tout. Il était intéressant, séduisant, attirant, charmant, sachant faire rire, compréhensible, un homme aux mille facettes, qu'il était possible de voir en lui différentes relations; Celle d'un ami, d'un professeur, d'un amant, d'un homme à part entière. À y penser je n'avais encore jamais vu l'un de ses mauvais côté...La perfection n'existe pas, il devait avoir donc un mauvais côté, mais lequel? J'entendais par-là autre chose que des péchés mignons, tels que le sexe, le bon goût bon pour certains alcools, les belles voitures, rien e cela, mais sur son caractère.

Je me donnais à lui désormais pour une nouvelle fois, il guidait, il tenait les rênes de façon à ce que je me laisse faire, chose que je faisais les yeux fermés ayant une confiance aveugle en lui que même sautant d'un avion lui tenant la main ne m'aurait effrayé en rien sachant qu’Ill était à mes côtés. Sentir ses mains sur mon corps, ses lèvres et sa langue sur ma peau qui frissonnait sous son contact, son souffle qui se plaquait contre moi me firent perdre la tête surtout lorsqu'il s'agrippa à moi, sentant qu'il m'oppressait davantage contre lui pour ne pas que je ne l’oublie. Cette phrase m'avait faite sourire car une telle chose ne pourrait jamais arriver, Alcide van Sexthe était et resterait un homme inoubliable en bien des manières.

Je pouvais le sentir au bord de la jouissance tout comme je l'étais moi-même, pure extase, que la délivrance n'allait plus tarder pour lui comme pour moi. Je gémissais sous ses va et vient tentant de faire perdurer encore quelques instants notre acte, quand je l'entendis me répondre qu'il adorait ce "dessert". Ce fut immense en soit que je tenais toujours fermement sa chevelure sans me demander si je n'étais pas trop sauvage dans le fait de l'enlacer ainsi, puis j'avais voulu le taquiner un peu avec un mouvement du bassin, chose qui me valut comme une sorte de punition tandis qu'il accéléra la cadence avec plus de profondeur, sans me quitter des yeux que mes petits gémissements finirent par se faire entendre grandement. Il vînt m'embrasser de telle façon qu'il se lâcha en moi après avoir desserrée ses mains de mes hanches qui n'avaient fait que grandir mon envie. J’aimais ce contact comme un prédateur pouvait avoir sur sa proie pour être sure qu'elle ne s'échappera pas. Alcide laissa échapper un râle de plaisir qui me fit sourire encore plus tandis que nous restions un petit moment enlacé reprenant notre souffle et nos forces avant qu'il m'entraine avec lui pour une position couchée à bout de souffle. Je pouvais sentir les battements de son cœur chose qui me relaxa tout en sentant sa main venir me caresser les cheveux, j'aimais ce genre d'attention c'était significatif pour ma part et savais qu'alcide ne me percevait pas comme une jeune femme perverse ayant fait tout ceci dans le simple but de coucher avec lui. Cela n'avait rien à voir, j'aimais être avec lui tout simplement et partager un tas de choses en bien des domaines. Puis délicatement il vint déposer ses lèvres sur les miennes avant qu'il ne décèle sa bouche pour prononcer quelques mots qui me firent "bizarre" à entendre que je ne sus quoi répondre sur l’instant même.

Oui? Je...je suis contente d'avoir pu t'aider à te sentir mieux, et je ne dis pas cela parce qu'on vient de faire l'amour, une fois de plus, mais j'en suis flattée et si tu as besoin sache que je serais toujours là Alcide van Stexhe, dis-je en passant mon doigt sur une partie de son torse ou il restait encore un peu de chocolat fondu que baissant la tête je passais ma langue dessus afin d'en récolter tout le contenu.
Relevant les yeux sur lui et le visage par la même occasion le sourire aux lèvres, je repris.

Décidément je trouve cela bien meilleur sur...ta peau. Je passais ma langue sur chacune de mes lèvres avant de donner un french kiss à mon compagnon pour cette nuit.

Puis le regardant un instant ou toutes sortes de pensées se mêlèrent en moi, je me redressais doucement.

J’ai une idée, si tu allais profiter de la piscine pendant que je finis de préparer notre repas et puis je t'y rejoindrais ensuite, d'ici quelques minutes, et fais comme chez toi, fis-je avec une voix douce et sensuelle.

Me relevant j'attrapais ma sortie de bain entreposée à même le sol et étant face à Alcide ne le quittant pas des yeux, je recouvris mon corps de satin bordeaux.

Je ne serais pas longue alors profite.

Je retournais à la cuisine pour terminer mon plat, le riz avait fini de cuire restait plus que les gambas à décortiquer et à rouler dans la farine avant de de les faire revenir à la poêle, chose qui me prit une dizaine de minutes en tout, ne restait plus qu'à ajouter la crème une fois que nous serions prêt à passer à table. J’écoutais le riz et le mis dans un saladier, pris les gambas chaude et les posèrent dessus avec une belle présentation tout de même. La finition de ce succulent plat viendrait plus tard, sachant que j'avis déposé un plat de charcuterie sur la table près de la piscine. Captivé par mes faits je revins ensuite à la terrasse...

Invité

Personne n’était parfait. Les principaux défauts d’Alcide se révélaient au grand jour lorsqu’il était ivre, mais certains pouvaient apparaître en d’autres circonstances. Ainsi en allait-il de son insatiable appétit sexuel… Peu de femmes pouvaient supporter et accepter cela, il en avait suffisamment fait l’expérience : lui, il avait quasiment toujours envie de s’adonner à ces plaisirs, mais ce n’était pas toujours le cas de ses partenaires… aussi, ce soir, en profitait-il pleinement.
Emy n’était pas contraire à cela, ni contrariante en rien, d’ailleurs, alors l’homme s’en donnait à cœur joie. Ce n’était pas non plus uniquement du sexe, entre eux, il y avait autre chose, pas des sentiments amoureux, non, mais quelque chose d’affectif tout de même. C’était comme si van Stexhe attendait depuis toujours ce moment où elle et lui s’uniraient, que ce soit sauvagement ou avec tendresse, cela importait peu. Ce qui comptait, c’était l’essentiel, le moment en lui-même. L’union en elle-même.

Avec elle, faire l’amour était différent. Dans le sens où ce qui pouvait n’être qu’une formalité, parfois, était loin d’en être une avec Emy. Alcide tenait à ce qu’elle prenne son plaisir, tout comme lui, parce qu’au fond, l’acte d’amour était un moment intime durant lequel il était important de partager énormément, ce compris le plaisir. C’était sans nul doute ce qui différenciait le professeur de bon nombre de coureurs de jupons : lui tenait vraiment à ce que ses partenaires puissent jouir également de ces moments-là. C’était ce détail qui faisait qu’il n’était pas tout à fait un salaud avec les femmes. C’était aussi un peu pour cela qu’il était attentionné la plupart du temps, prouvant par ses gestes et ses attitudes qu’il ne faisait pas que coucher avec une femme, mais qu’il y avait d’autres enjeux pour lui dans cet acte.

Ainsi, il ne se lassait pas d’embrasser miss Conway, de la caresser, de l’étreindre… il avait beau s’être libéré de cette envie purement physique, le moment qui suivait était toujours un moment privilégié, pour lui. Un moment d’intimité pure, un moment sans ambiguïté, un moment de vérité… Il serrait contre lui le corps de son amie et à cet instant, il lui avait dit à quel point elle était importante dans sa vie. Des propos auxquels Emy répondit de manière peu assurée, comme si elle craignait qu’il ne s’agisse d’une déclaration d’amour. Cela fit sourire van Stexhe, juste avant qu’elle ne vint se repaître du chocolat liquide qui restait sur le torse du professeur. L’homme se mordit la lèvre inférieure. La sensation était terrible, inimitable, mais il ne pouvait pas y réagir comme il l’aurait voulu, pour la simple et bonne raison qu’il n’était qu’un homme et qu’il lui fallait un peu de temps pour récupérer.
Heureusement, la jeune femme termina cette séance de dégustation par un baiser profond, au goût de chocolat, qu’Alcide ne put qu’apprécier. Dans des moments pareils, il n’y avait pas à réfléchir, il suffisait de se laisser aller et le résultat était tout aussi génial. Il avait fermé les yeux, comme pour mieux savourer ce french kiss et son goût chocolaté, puis, quand Emy se redressa pour le regarder, il les ouvrit doucement, posant les mains sur les hanches de la belle qui lui exposait son idée.

"Si l’eau est aussi chaude que la soirée, je n’y vois aucun inconvénient…"

Van Stexhe regarda ensuite sa compagne du soir revêtir, face à lui, son négligé de satin, s’enveloppant de couleur bordeaux comme si elle venait de s’enrouler dans quelque mets à base de fruits rouges… Il ne pouvait défaire son regard de cette apparition sublime. C’était comme si le monde entier conspirait pour qu’Alcide ne cessât de désirer cette jeune femme.
Et à ce moment précis, alors qu’Emy s’en allait terminer de préparer le repas, Alcide, nu comme un ver, se sentait terriblement et bassement humain, conscient des limites de son propre corps et de son âge. Avec une dizaine d’années de moins, il n’aurait pas eu besoin de s’arrêter ainsi, quelques minutes, voire plus, pour récupérer et pour être à nouveau d’attaque. Les lois de la nature étaient frustrantes et horribles, souvent.

Toutefois, l’homme avait décidé de suivre le conseil de la demoiselle et, se levant du transat, il fit craquer ses jointures avant de s’avancer vers la piscine de miss Conway. En cette saison, la fraîcheur du soir ne se faisait sentir qu’en cas de courant d’air, ce qui n’était pas le cas ici, alors Alcide pouvait très bien se baigner nu sans avoir à craindre le moindre petit refroidissement. Un bain de minuit chez une jeune femme plus qu’agréable, que demander de plus ?

Van Stexhe évita de plonger d’un seul coup. Il s’assit plutôt sur le bord de la piscine, laissant ses pieds tremper dans l’eau, et se pencha pour envoyer de l’eau sur son torse à l’aide de ses mains. Alors une fois qu’il estima qu’il avait suffisamment préparé son corps à la température du liquide, il se laissa doucement glisser dans l’eau et commença par faire quelques longueurs.
Il aimait bien nager, il s’était toujours senti très à l’aise dans l’eau. Surtout sous l’eau, en fait. C’était un lieu où on pouvait savourer le calme et le silence, un lieu où il n’y avait d’agitation que lointaine… Un endroit privilégié où se retrouver avec soi-même, en réalité.
Et puis, même si Alcide n’était pas un fervent adepte du naturisme, il fallait avouer que se baigner complètement nu offrait des sensations toutes autres que celles que l’on pouvait ressentir en portant un maillot de bain.
L’enseignant plongeait volontiers la tête sous l’eau, il nageait quelques mètres ainsi, sous l’eau, puis ressortait la tête un peu plus loin pour prendre sa respiration et emplir ses poumons de l’air qu’il relâchait ensuite doucement sous l’eau.

Lorsqu’Emy le rejoignit, il nagèrent un peu ensemble, s’attirant l’un vers l’autre, s’enlaçant de temps en temps, riant encore et encore en jouant comme des gamins… avant de ressortir de la piscine, l’estomac dans les talons et le vêtement passé rapidement.
La jeune femme avait tout préparé et il ne restait plus qu’à s’attabler pour manger ensemble. Ce que tous deux ne tardèrent pas à faire.
Tout ne fut que tendresse, aux yeux d’Alcide, durant ce repas. Emy n’avait pas fait les choses à moitié et si tout était délicieux, c’était bien grâce à elle et à ses talents, car même s’il avait voulu donner un coup de main, van Stexhe se doutait bien qu’il n’avait pas été des plus efficaces.

Après le repas, Emy et Alcide avaient fini par rentrer. La nuit était déjà bien avancée et le jour se lèverait quelques heures après, seulement. Ils avaient encore partagé quelques verres, discutant d’un tas de choses avant de terminer la nuit dans la chambre de la belle Alpha, enlacés dans les bras l’un de l’autre, pour regarder le lever su soleil au-dessus de la mer.
Une soirée et une nuit mémorables, pour sceller une amitié de manière inédite.

Topic terminé

» Se Balade [Pv My Rachelounette]
» Balade et Surprise [PV Tom !]
» Balade nocturne [Libre for a boy]
» || balade nocturne || [Pv Maxence]
» Balade au clair de lune ? [Pv]

Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

Sujets similaires

Sujets similaires