Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

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Dans son enfance, Alcide avait rêvé d’avoir une piscine comme celle-ci. Il était persuadé, à l’époque, que cela pouvait le rendre heureux. Mais en pleine capitale belge, seules les familles très aisées pouvaient se permettre de posséder suffisamment d’espace pour avoir un jardin, alors une piscine, c’était pratiquement impossible.
La villa de miss Conway était typiquement le genre d’habitation où il avait toujours voulu vivre, sans jamais le pouvoir. Ce n’était plus frustrant, par contre, et Alcide s’était fait à l’idée qu’il ne pourrait jamais habiter dans un endroit pareil. D’ailleurs, peut-être qu’à la longue, il s’en serait lassé… mieux valait passer, épisodiquement, chez des amis possédant de tels biens, alors, là, le charme de la nouveauté et de l’inhabituel ne cesserait jamais de jouer.

Trinquer à chaque partie du corps d’Emy, cela aurait pu être très sympathique, mais terriblement érotique, une fois encore. Qu’il commençât par les pieds ou la tête, il serait très vite arrivé à des zones qu’il adorait au point de leur rendre hommage chaque fois. Alors, oui, en effet, il y avait de fortes chances pour que le fait de porter ce toast n’en finisse pas. Van Stexhe avait eu le temps d’apprécier certaines parties du corps de la belle Alpha, mais pas toutes, alors, évidemment, il avait très envie de retourner à la découverte de tout cela.
Mais comme la jeune femme le disait, si la tentation était grande, ce serait encore une fois pour que les verres restent là, à attendre le bon vouloir des deux amis intimes.

Sous le regard d’Emy, l’homme se sentait bien. Elle avait un regard qui pouvait être de braise, mais là, le feu semblait couver et c’était une impression très agréable de sentir sur soi ce regard-là. Alcide, lui, ne pensait pas avoir un regard pareil, parce que, déjà, la plupart des femmes préféraient les yeux bleus et que les siens étaient sombres et profonds, ensuite parce qu’il ne savait pas exactement ce que pouvaient donner sur autrui les regards que lui-même ne voyait jamais. Il fallait être dingue pour essayer des regards devant son miroir, non ? Alcide ne le faisait pas, en tout cas, et il ne se rendait donc pas vraiment compte de l’effet que pouvaient produire ses yeux sur autrui.
Il venait d’embrasser encore la demoiselle. Ses lèvres attiraient sans cesse les siennes, comme s’il avait vraiment besoin de sceller leurs deux bouches pour se sentir bien. Et, à vrai dire, les baisers échangés avec miss Conway n’avaient rien à voir avec ceux que l’homme avait échangés avec Lucie, ici, les baisers étaient tantôt sages, tantôt fébriles et brûlants. Le professeur aimait beaucoup ces variations sur le thème.

Tous deux trinquèrent ensuite en hommage à la lune diaprée et à sa lumière bienfaisante, avant de porter chacun son verre à ses lèvres, pour déguster ce médoc comme il se devait. Emy regardait Alcide, et lui la regardait, tout naturellement… puis, la jeune fille se leva, sans prévenir, effleura à nouveau l’enseignant avant de l’embrasser presque sauvagement. Encore un peu et il renversait son vin sur lui !
Mais il évita cette gaffe, de justesse. Son amie allait chercher quelques encas à la cuisine et, visiblement, il n’était pas invité à l’y suivre pour l’aider. Peut-être s’était-elle rendu compte de la nullité d’Alcide dans une cuisine… Cette idée le fit sourire intérieurement. Il ne se débrouillait pas trop mal, mais c’était surtout pour des plats simples, pas pour des trucs raffinés.

Il la regarda s’éloigner, avec ce déhanchement souple et cette démarche féline qu’il avait toujours envie d’interrompre, puis reporta les yeux sur la surface de l’eau de la piscine éclairée par les spots. La surface était plane, presque uniforme. Il n’y avait pas de vent pour créer des vagues… c’était comme une aire d’une matière lisse qu’on n’osait pas troubler. Et le bruit de la mer, plus loin, avait quelque chose de magique, dans un tel décor.

Van Stexhe buvait son verre lentement, savourant une gorgée à la fois, en faisant passer le liquide sur sa langue, puis sur son palais, en le gardant en bouche quelques instants… Il n’avait pas beaucoup de connaissances en œnologie, mais c’était bien un domaine qu’il aurait aimé pouvoir approcher de plus près, ne serait-ce que pour la richesse de son jargon.
Emy revint bientôt, avec un plateau de charcuterie qu’elle déposa sur la table, entre Alcide et elle, car elle venait de s’installer en face du professeur. Aux propos qu’elle lui tint au sujet du vin, l’homme leva son verre, fit mine d’en analyser la couleur, puis répondit, avec un faux air d’expert un peu à côté de la plaque :

"Mmmmh, une couleur… rouge…" Il continua son cinéma en plaçant le verre sous son nez : "Un parfum de… vin rouge…" Il allait continuer, mais il ne put pas rester sérieux plus longtemps et se mit à rire.

"Il est clair que ce vin est exceptionnel, mais je suis bien incapable de te dire pourquoi… Je le savoure aussi bien pour son goût que pour découvrir un peu plus ton petit monde…" Alcide avait terminé sa phrase en se penchant un peu vers son interlocutrice. Il la regardait comme on regarderait une œuvre d’art, prêtant attention à chaque détail visible de son anatomie et de son visage, laissant son regard glisser sur elle comme une caresse. "Tu m’apprends à déguster un vin comme les pros ?"

Invité

Après avoir été à la cuisine pour en ramener un plat de charcuterie qui ferait notre entrée, je vis Alcide, là, toujours assis au bord de la piscine et je devais avouer que j'aimais particulièrement cette image qui s'offrait à moi. Je me sentais reposée, passant une excellente soirée, rien à voir avec toutes les brèves aventures d'un soir du passé, ici c'était différent puisque nous étions amis et même un peu plus désormais pour quelques heures, car demain tout reviendrait "normal". Bref, je ne voulais pas penser à cela, pas maintenant, pas à un tel moment.

Levant mon verre à mes fines lèvres qui n'avaient qu'une envie, couvrir le corps de mon amant de doux baisers. C'est homme était le premier qui m'impressionnait en toute chose, il me fascinait et j'adorais sa compagnie, nous pouvions parler de tout, rire de n'importe quoi et profiter des instants que la vie nous offrait, comme celui-ci dailleurs... J'étais bien dans ma peau, me sentais radieuse et épanouie, moi-même, chose que je n'avais pas ressentie depuis bien des années, j'avais ôté ma carapace face à lui et ce dès notre première rencontre sans même que je ne m'en rende compte, étrange, non?

Puis Alcide répondit avec enthousiasme à ma question concernant ce grand cru, au début je me pinçais les lèvres essayant de garder mon sérieux, il ne s'y connaissait pas en vin, mais ce n'était pas bien grave, il tentait tout de même de me donner son opinion jusqu'au moment où j'éclatais de rire, un rire des plus naturels et purs.

Toujours cette couleur rouge qui revînt sur le tapis, dis-je en arquant ensuite d'un sourcil. A notre toute première rencontre lors de cette projection de film, en discutant nous avions parlé de cette couleur, par rapport à la couleur de la robe, puis du steak que nous avions dans notre assiette ce soir-là, où Al' disait ne pas aimer cette teinte, mais que cela m'irait à ravir, l'un de ses premiers compliments à mon égard dailleurs.

Découvrir mon petit monde?! Je pouvais lui donner un aperçu de ce qu'était mon petit monde, mais sans toutefois dépasser certaines limites... Il y avait des choses du passé qui étaient restés derrière moi et je ne comptais pas les faire revenir à présent...Je pris un air surpris mais toutefois ravie de l'entendre dire cela, quand soudain il me demanda de déguster ce verre de vin comme le ferait un professionnel, tout en se penchant vers moi, me regardant de telle manière que je pouvais ressentir cet effet de caresse sur mon corps tout entier...

Si tu le souhaites alors commençons la leçon cher...élève.

Nous échangions nos rôles le temps de lui en apprendre un peu plus sur le vin, je serais la prof et lui l'élève, c'était tout aussi excitant d'avoir toute son attention pour des sujets sérieux autre que sexuel.

Je fis comme lui, me penchant légèrement comme si je m'apprêtais à lui révéler un secret.

Tout d'abord, la dégustation d'un vin consiste à analyser les sensations de celui-ci, avec la vue, l'odorat et le goût. Tu verses ce nectar dans un verre, tu le humes, tu le fais délicatement tourner puis tu le sens de nouveau avant d'en infiltrer une bonne quantité dans la bouche. Voilà pour l'essentiel, mais pour approfondir les choses il faut poursuivre dans cette dégustation en tout point.

Je savais de quoi je parlais pour en avoir appris les rudiments avec mon paternel. Il me disait parfois que pour être noble il ne fallait pas seulement porté un titre et en être fier mais qu'il fallait connaître les bonnes choses qui faisaient que l'on était distingués...J'avais toujours eu un peu de mal à comprendre le sens de ses paroles, mais je compris plus tard ce qu'il voulait m'enseigner. "Qu'importe le statut social, aisé ou pauvre, la dignité et la richesse d'une personne ne se comptait pas en chiffre sur un compte en banque, mais pour ce que l'on ait. La richesse de soi!" Bref, je revins sur mes explications de comment apprécier un bon cru.

Tu dois faire plusieurs examens pour en décortiquer la contenance et savoir s'il est de bonne cuvée ou non.
Le premier est "olfactif", à savoir ta première impression, bonne ou douteuse ? l'intensité aromatique, puissante/ouverte ou discrète/fermée et sa complexité, florales, fruitées, végétales, minérales, boisées, épicées, grillées, sous-bois, animales, etc. Et puis tu recommences une seconde fois après avoir fait tourbillonner le vin de nouveau dans ton verre.

Puis ensuite on passe à autre examen, le "gustatif", à savoir si ta première impression, "l'attaque" si elle a été onctueuse, flatteuse, puissante, dure ? La matière était-elle légère ou dense ? La fraîcheur "l'acidité" Etait-il : mou, souple, franc, ferme ou vif ? Et la fin de bouche est-elle plaisante ou non ?

J'eus de drôle de pensées en lui expliquant très clairement comment "goûter" un vin, des explications presque à double-sens, à croire que ce soir je trouvais tout érotique, mais le fait de décortiquer la dégustation d'un alcool, ici en l'occurence un vin rouge. Mais j'en vîns ensuite à la dernière phase.

Et pour en terminer, il y a la longueur, reste-t-il la brûlure de l'alcool après le vin ? Reste-t'-il des parfums après le vin ? C'est ce que l'on nomme la persistance aromatique. Voilà très cher, j'espère que mon cours était intéressant et enrichissant? Poursuivis-je en levant de nouveau mon verre qui était moitié vide.

J'eus un sourire aux coins des lèvres, dégustant la gorgée que je venais de prendre puis me penchant davantage pour un baiser non chaste, je m'écartais doucement de sa bouche, soutenant son regard.

Alors, la fin de bouche est-elle plaisante...Alcide? lui demandais-je avec une voix sensuelle et très attirante, l'autre main posée sur son genou...

Invité

La compagnie d’Emy était très agréable pour van Stexhe. C’était une jeune femme intelligente, qui avait de la conversation, de l’humour et un sourire à tomber par terre. Alcide voyait son amie comme une superbe femme, dotée d’une personnalité tout aussi magnifique. Un peu comme une œuvre d’art vivante, mais en mieux.
Avec elle, Alcide avait tout de suite été à l’aise. Il n’avait pas senti le besoin de dissimuler qui il était, il avait toujours répondu aux questions de la belle, véritablement à cœur ouvert, avec toute sa sincérité et toute sa franchise. Et, même s’il n’aimait pas parler de lui, il y avait de fortes chances qu’un jour il finisse par se raconter à miss Conway. Il avait suffisamment confiance en elle pour cela. Avec elle, il n’avait pas à craindre de jugement, de distanciation ou autre chose de ce genre. Emy Conway était une demoiselle d’exception et ça, van Stexhe en avait pleinement conscience.

Ca que l’homme aimait par-dessus tout dans l’amitié, c’était cette confiance sans fin que l’on pouvait faire à l’autre. Le temps de la rencontre d’un ou d’une ami(-e), on pouvait cesser de faire semblant d’être respectable à tous niveaux, on pouvait se lâcher un peu, dire des conneries, en faire aussi… on pouvait aussi avoir des conversations profondes et intenses sur un tas de sujets qu’on n’abordait pas forcément dans la société, au quotidien, et puis on pouvait s’adonner, ensemble, à quelques activités qui plaisaient à l’un et à l’autre. C’était un peu ce qui se passait ce soir, depuis la rencontre d’Emy au parc jusqu’à ce moment précis où elle avait éclaté de rire en parlant de la couleur rouge, présente partout dans leur histoire.

"Dieu merci, le tapis en question n’est pas encore rouge…" Emy avait un rire pur, franc et sincère, encore plein de cet aspect juvénile que l’on ne trouvait plus passé un certain âge… "Le rouge, c’est le sang, l’amour, l’interdit, la passion…" C’était peut-être bien une couleur idéale pour eux deux, finalement. Ça correspondait bien à la situation qu’ils vivaient.

Prenant son verre et exécutant chaque fois ce qu’elle expliquait, miss Conway entreprit de montrer et d’expliquer à Alcide comment il fallait s’y prendre pour goûter un vin. L’homme l’imitait, faisant tourner le liquide rouge dans son verre, observant la manière et le temps que mettait le vin pour se "décoller" des parois translucides… puis il porta le verre sous son nez, essayant de reconnaître, les yeux fermés, les différents parfums à l’œuvre dans cette boisson, sans toutefois pouvoir mettre un nom sur chaque détail qu’il percevait.
Ensuite, il fallait à nouveau faire tourner le vin dans le verre et en absorber un peu pour passer à son goût à proprement parler. L’homme avait plutôt l’impression que l’on pouvait accoler à ce vin un adjectif comme « doux » ou « onctueux », mais peut-être se trompait-il.

La dernière étape de la dégustation, celle de l’analyse de la persistance aromatique, semblait être la plus simple, mais en avalant la gorgée de Médoc qu’il avait dans la bouche, van Stexhe ne sentit pas d’arôme autre que celui qu’il avait eu sur les papilles un peu plus tôt. Et la brûlure de l’alcool, à vrai dire, il ne l’avait pas sentie du tout. Peut-être que l’œnologie n’était pas faite pour lui, au fond…

"Professeur, je manque cruellement de pratique et d’exercices dans le domaine… mais cet avant-goût me donne envie de continuer cette découverte."

Oui, pour un temps, il avait joué le rôle de l’élève et elle celui du professeur. C’était amusant d’échanger les rôles comme cela, de pouvoir découvrir des choses qu’Emy connaissait sans avoir vraiment à garder en tête tout un tas de choses qui ne doivent pas être oubliées pour la bienséance.

La jeune femme se pencha un peu plus et embrassa Alcide avec une certaine lascivité, le genre à éveiller autre chose que la sensualité. L’homme se laissa faire, il adorait cela. Et quand miss Conway parla, prononçant le prénom de l’enseignant, avec une main posée sur son genou, van Stexhe la regarda avec un sourire.

"La fin de bouche est particulièrement prenante et envoûtante…"

Il posa sa main sur celle qui était sur son genou, puis la tint dans la sienne pour y déposer un petit baiser, un autre un peu plus haut sur le bras et encore un plus haut encore… Il se leva, posa son verre et se rapprocha d’Emy pour une application de ce qu’il venait d’apprendre.

Enfouissant son visage dans le cou de la jeune femme, il dit simplement : "Mmmh, ouverte et discrète, fruitée…" Il embrassa le creux du cou de la belle, puis revint vers sa bouche… "Je pense que je vais prendre un avant-goût du dessert, Emy…"

Et, sans attendre la réaction ou la réponse de l’étudiante, l’homme se laissa descendre doucement le long du corps de la jeune femme, sans ouvrir la sortie de bain de soie, et il finit par s’asseoir sur le sol, à peu près sous la table, d’où il lança un clin d’oeil à l’attention de son amie.
Il lui écarta doucement les genoux, pour pouvoir se placer comme il se devait, la tête disparaissant sous le tissu de soie, les mains masculines caressant les cuisses et la bouche de l’homme s’approchant doucement, en une multitude de petits baisers déposés au gré de son cheminement, de ce que les Romains de l’Antiquité appelaient « l’antre de Vénus ».

Invité

Il faut avouer que tout ce temps passé ensemble n'était qu'une multitude de découverte, tant dans la façon d'en apprendre davantage sur l'autre, tant dans la façon d'être, de penser ou bien encore d'agir. Ici, le temps ne semblait plus compter, étant hors de la ville, dans un paysage totalement décalé, ayant une vue imprenable sur la mer, sentant l'air marin, entendant le bruit des vagues. Une tranquilité à se sentir totalement reposé, calme et serein.

J'étais en merveilleuse compagnie, celle d'Alcide, je ne regrettais en rien de l'avoir invité en ma demeure, excepté peut-être sur le fait d'avoir tant attendu pour nous rapprocher, mais à notre rencontre, il n'était pas libre et avait quelqu'un dans sa vie, et par respect pour cette personne, je n'aurais rien tenté, je ne veux pas être une briseuse de ménage et avoir le mauvais rôle. Mais en cet instant même, j'étais à ma place, une amie loyale du professeur, à son écoute, prête à le soutenir, et aussi à le réconforter, même si ce soir cela avait débordé, mais cela devait arriver. Nous avions un bon felling, nous pouvions avoir une réelle discussion et ouvert sur tous les sujets et ce dès notre premier échange, étions-nous compatible? Je m'étais plusieurs fois posé la question mais maintenant que nous venions de franchir ce cap de la simple amitié, j'étais perplexe sans toutefois que cela m'inquiète à vrai dire. J'étais bien, nous passions un moment des plus agréables, surtout lorsque je pris pour un temps, le rôle du professeur, et lui de l'élève, je devais avouer que cela était presque excitant, ayant toute son attention, à l'écoute de mes propos. Un élève des plus consencieux.

"Professeur, je manque cruellement de pratique et d’exercices dans le domaine… mais cet avant-goût me donne envie de continuer cette découverte."

Je n'eus pas le temps de répondre, arquant un sourcil comme si cette proposition était intéressante à entendre et très plaisante, tandis que je lui lançais un sourire en coin après l'avoir embrassé et où il détaillait cette fin de bouche...

Puis je sentis sa main sur la mienne, où il me déposa un baiser, ses lèvres remontèrent de mon bras à mon cou où il enfouissait son visage après avoir posé son verre et me faisant part de ma saveur. Ses lèvres dans mon cou, me firent frémir doucement, une partie du corps particulièrement sensible et réceptible, avant de ne revenir face à moi, avouant qu'il m'attendrait pas jusqu'au dessert.Je ne savais pas à quoi m'en tenir, jusqu'à ce qu'il descende le long de mon corps comme je l'avais précédement sous la douche, que j'eus comme un étourdissement, j'avais envie de lui à chaque instant et s'il avait l'idée de prendre un avant-goût de fin de repas alors jen 'étasi pas sure de pouvoir stopper les choses au contraire, se contrôler était bien difficile en soi, surtout quand votre corps réagi à la moindre sensation, au moindre touché. Etait-ce à cause du sexe? pas forcément, mais plutôt d'avec la personne avec qui l'on se trouvait et Alcide avait une certaine emprise sur ton mon être dailleurs, une ennivrance qui me faisait perdre la tête...

Je le regardais un bref instant voyant son clin d'oeil qui me fit me sentir "surprise", il passa sous la soie de ma sortie de bain, ses mains caressèrent mes cuisses après qu'il m'ait fait comprendre son attention. J'en étais déjà presque essouflée, mon coeur battait la chamade à tel point que le pouvais sentir mon pouls en de multiples endroits de mon corps. je ne pus qu'apprécier ce moment, ses mains viriles sur mon peau, ses lèvres fines remontées l'intérieur de mes jambes, jusqu'à ce que je sente sa langue venir me caresser l'intimité, une sensation de chaud et de froid. Voilà le petit déclic qui allait tout déclencher! Comment me retenir ensuite? A moi seule, j'étais un feu ardant, mon corps tout entier était chaud comme la braise, mon envie grandissante qu'il me tarderait de me faire entendre. Il était agile, savait faire plaisir à une femme c'était indéniable, et il le savait. Il était doux et savait se faire désirer, d'une lenteur et d'un tact sans mesure, je pus ressentir les effets de sa langue douce et habile commencer à jouer sur mon clitoris. Que cette sensation était agréable, envoûtante, que j'en fermais les yeux, passant mes mains dans sa chevelure, à sa nuque, ne pouvant qu'en redemander encore même si nous devions avant tout passer à table enfin normalement...et puis pourrais-je me stopper en un moment pareil?!

Ce n'est pas que ...je n'aime pas...au contraire...Alcide...mais je ne suis pas sûre...de pouvoir me contenir tu sais...

Quand le désir montait réellement en moi, chose qu'Alcide dut s'apercevoir dailleurs, je pouvais être une autre personne, plus sauvage, plus libérée, plus franche dans mes gestes, comme si l'instinct prenait le dessus, ne pensant qu'à assouvir le moindre de mes désirs ou celui de mon partenaire là, en l'occurence.

Invité

Sur cette terrasse, au bord de cette piscine, avec si jolie jeune femme à ses côtés, jamais Alcide n’aurait pu résister bien longtemps. Tout son corps ne cessait de l’appeler à aller vers elle, rien ne le rappelait à la raison et il ne l’aurait souhaité pour rien au monde, de toute manière. Il avait faim, c’était vrai, mais il avait aussi et surtout envie d’aimer une fois encore son amie, miss Conway. L’aimer à sa manière, en devenant un instrument de plaisir et en la rendant heureuse, ne fût-ce qu’un instant ou deux.
Jusque là, Emy avait été l’amie parfaite, celle avec qui il était possible de discuter, de se sentir bien, d’être parfaitement compris… et puis d’être apprécié, aussi. C’était important, l’amitié qu’Alcide portait à cette étudiante satisfaisait à la fois un besoin de sécurité, d’appartenance et d’estime. La belle Alpha était une sorte de refuge pour l’homme. Il ne voulait pas la perdre, il avait besoin d’elle. C’était aussi simple que cela du point de vue du professeur.

Depuis leur première rencontre, Alcide avait considéré très vite Emy comme une femme très appréciable. S’il n’avait pas été en couple avec Lucie à ce moment-là, il y avait des chances pour qu’il ait essayé de voir leur relation autrement. Peut-être qu’Emy aurait pu être à la place de Lucie à un moment ou un autre… Il était trop tard pour le savoir et ce n’était pas la peine de jouer aux devinettes. Ce qui se passait ce soir, entre miss Conway et van Stexhe, c’était peut-être dans l’ordre des choses, l’homme ne savait pas trop si l’idée de s’unir à elle ce soir était une bonne idée, mais en tout cas, il n’était pas non plus certain qu’il s’agisse d’une mauvaise idée pour autant.

Jouer le jeu de la dégustation du vin, c’était un vieux rêve d’Al, enfin, « rêve », c’était un bien grand mot… C’était surtout un domaine qui avait toujours attiré l’homme. Enfant, il trouvait cela très beau, puis il avait goûté au vin et avait trouvé qu’en plus d’être beau, ça n’était pas mauvais. Mais ce soir, outre cela, il associait le vin et sa dégustation au corps de miss Conway. Il avait senti son parfum, dans son cou, comme elle lui avait dit que cela se faisait pour le vin. Il avait embrassé doucement sa peau, comme s’il avait trempé les lèvres dans le liquide…

Puis l’homme continua ses baisers, il en déposa un peu partout, amorçant une lente descente, avec la douceur et la tendresse qui le caractérisaient souvent dans ses ébats. Et il avait continué, parce qu’il voulait faire plaisir à Emy, parce qu’il voulait la remercier pour la petite leçon d’œnologie… et aussi parce qu’il tenait à se montrer attentif à elle, tout simplement.
Des caresses, des baisers, parfois quelques doux petits coups de langue, pas forcément en des endroits stratégiques, mais en tout cas avec toute la douceur dont il était capable. Alcide avait approché sa bouche de l’intimité de miss Conway, tout doucement, en avançant les lèvres lentement, mais sûrement. Il savait ce qu’il faisait et il savait qu’il pouvait faire cela très bien.
Une caresse de la langue, puis l’homme attrapa les lèvres intimes de la jeune femme, une par une, et se mit à les suçoter doucement, il laissait sa bouche découvrir petit à petit ce lieu le plus intime et le plus sensible du corps d’Emy… Et ensuite, après quelques secondes, il laissa sa langue caresser la zone proche de l’organe du plaisir féminin, avant de passer directement sur ledit organe, à plusieurs reprises, tantôt lentement, tantôt un peu plus rapidement. Van Stexhe modulait la vitesse et la pression, cherchant à éveiller des sensations différentes mais puissantes…

Il sentit les mains de sa partenaire se perdre dans ses cheveux gris et sur sa nuque, il la sentit frémir sous ses mains et sous sa langue… et puis il entendit très clairement les paroles qu’elle prononça, cette incertitude quant à savoir si oui ou non elle pourrait se contenir… il trouvait cela très attentionné de la part de la jeune femme de le prévenir, mais au fond, il ne voulait pas qu’elle se contienne. Au contraire. Emy lui avait permis ce soir d’être un homme plus heureux, il pouvait bien essayer de faire la même chose avec elle.
Le repas serait pour plus tard. Pour le moment, après avoir souri entre les cuisses de la belle, le professeur était plutôt tenté d’essayer de la rendre dingue de plaisir.

Invité

Comment vouliez-vous que je tienne face à une telle situation avec un tel homme comme Alcide? C'était impossible! Il me faisait perdre pied, il me faisait me sentir une vraie femme en tout point, et non comme un objet sexuel. Notre relation amicale, qi avait franchi un cap ce soir, ne faisait que grandir cette envie en moi de lui appartenir tout entière, d'être le centre de ses préoccupations pour les heures à venir... et j'avoue que c'était flatteur! Etre libéré avec une personne était une chose rare, pouvant aborder n'importe quel suejt, pouvant se laisser aller à notre guise en bien des domaines et là, à partager un moment des plus intenses et des plus ennivrants.

Ma main plongée dans sa chevelure et caressant par la même occasion sa nuque sous l'effet de ces gestes à mon intimité me firent déconnecter chacun de mes neurones. C'était si plaisant, si excitant que j'avais fait part au cher professeur qu'il était , que je n'étais pas sûre de me contenir, mais en même temps, le voulais-je? Peu importe, je ne voulais pas réfléchir mais simplement aller à mes envies qui ne faisaient que s'accroître sous ses coups de langues tantôt lents, tantôt rapides, que je me mordillais la lèvre inférieure.
Alcide avait parfaitement entendu mes paroles, et ce n'est pas pour autant qu'il cessa, bien au contraire, je prenais un plaisir monstre mais je trouvais cela un peu dommage que seule, moi, profite d'une telle chose si excitante! J'aimais qu'on me fasse frémir tout comme j'aimais faire frémir mon compagnon d'un soir.

Après avoir senti un début de jouissance, tant mon envie était grandissante, je passais l'une de mes mains sous son menton pour le faire revenir à ma hauteur, tout doucement, légèrement essouflée sous ses douces et pointilleuses caresses, tandis que mes lèvres rejoignirent les siennes pour un baiser mouillé, me serrant contre lui.

Si tu poursuis ainsi, je serais dans l'obligation de t'attacher tu sais, tu me fais un tel effet rien qu'en étant proche de moi...c'est vraiment destabilisant.

Sur ces paroles, je passais mes mains sous son peignoir blanc, sentant les battements de son coeur, son torse prononcé, et les descendirent jusqu'à y dénouer le noeud, mordillant un tant soit peu sa lèvre inférieure, il éveillait en moi une multitude de sens, comme un instinct sauvage, ma langue se pencha sur son cou, une trajectoire très sensuelle, jusqu'à parvenir à ses pectoraux, où je m'attardais un peu, sur les extrémités de son torse, jouant quelque peu avec, tandis que mes mains poursuivaient leur chemin adroitement jusqu'à son bas ventre que j'effleurait du bout des doigts, avant de ne descendre et de caresser son entre-jambe qui s'était dressé sous l'effet de l'excitation. Je fis que cet instant perdure, en faisant quelques va et vient de la main, avant que mes lèvres ne suivent ce même chemin, pour que ma bouche rencontre enfin son pénis qui se dressait davantage.

Cela me satisfaisait tout autant de le savoir frémir sous mes caresses, mes gestes précis. Je voulais qu'il ait ce même plaisir qu'il venait de me donner, le sentir vibrer , le sentir se crisper à tel point que je pouvais sentir son envie renaître à chacun de mes mouvements, sans toutefois aller jusqu'au bout, ce qui m'aurait gâché le plaisir d'une certaine manière, car je voulais qu'il me désire à un tel point, qu'il ait cette force de me vouloir intensément étant au bord de l'extase...

Puis jugeant que l'orgasme ne devait plus être loin, je me relevais aussi lentement que précédemment, ma langue et mes mains prenant le chemin inverse pour revenir au point de départ, ses lèvres. Tout en caressant son corps du mien qui était recouvert de ma sortie de bain en soie, tissu doux et frais qui devait lui faire ressentir une sensation mêlée, de chaud et de froid.... J'esquiçais un léger sourire de satisfaction.

Moi aussi je sais jouer à ce petit jeu cher professeur et j'avoue que je suis assez...douée dans ce domaine que la nuit risque d'être longue, très longue...Soumission ou domination...Hum...J'aime assez les deux pour être honnête et c'est ta faute tout ça, tu me mets dans un tel état d'euphorie que j'ai dû mal à contrôler mon corps qui ne cesse de te vouloir à chaque instant. Tu es un vrai petit démon Alcide van Stexhe!

Cet homme était la tentation même! Et puis à quoi bon refuser à mon corps ce qu'il désirait le plus c'est à dire LUI!

Invité

La tête entre les cuisses de miss Conway, Alcide s’adonnait allègrement au cunnilingus, un acte qu’il aimait parce qu’il procurait à la femme une excitation tout à fait considérable. L’homme laissait ses lèvres et sa langue voyager sur le sexe de sa partenaire et il goûtait son absinthe, son vin doux… Il aurait voulu que son plaisir vienne inonder sa bouche, mais Emy l’arrêta avant que le professeur ne puisse continuer.
Elle plaça une main sous son menton, pour qu’il se relève, qu’il vienne à sa hauteur et là, elle laissa leurs lèvres respectives se rejoindre, tandis que leurs deux corps se serraient l’un contre l’autre. Van Stexhe répondit à ce baiser humide et plein de désir, et il ne put résister à l’envie de sourire lorsqu’elle parla de l’attacher… Elle lui expliqua qu’il lui faisait un effet terrible simplement par la proximité entre eux et que cela la déstabilisait beaucoup.

Pour un homme, cela faisait vraiment plaisir à entendre. Malgré son âge, il plaisait encore à des jeunes femmes, il était encore capable de leur apporter du plaisir et d’être sexuellement efficace plusieurs fois en suivant…
Alcide sentit alors les mains de son amie se glisser sous le peignoir qu’il avait revêtu tout à l’heure, il sentit les caresses qui lui étaient faites, il put les apprécier et sentir son corps réagir sous les stimuli qu’Emy lui appliquait… La jeune femme dénoua le nœud de la ceinture du peignoir, faisant apparaître le corps de l’homme dans toute sa simplicité. Elle lui mordillait la lèvre inférieure, faisant naître à nouveau ce désir ardent et intense, cette volonté qu’il avait de combler Emy Conway en faisant tout son possible pour qu’elle puisse savourer pleinement un ou deux orgasmes de plus.

Les lèvres de la jeune femme parcoururent, avec la langue, un chemin le long du cou de l’homme, puis son torse, avec un arrêt un peu plus intense – au goût d’Alcide – sur ses tétons, qu’elle ne se gêna pas pour mordiller un peu, faisant naître en l’enseignant une multitude de frissons… des frissons qui ne cessèrent pas lorsque l’étudiante lui caressa légèrement le bas-ventre avant de laisser sa main s’occuper de son sexe gonflé et durci par le désir sans cesse renouvelé de s’unir à son amie…
Puis, ses lèvres descendirent de ses pectoraux jusqu’à son sexe, inondant Alcide d’une vague incontrôlable et difficilement descriptible… Il sentit quelque chose envahir tout son corps, il sentit son bas-ventre fourmiller d’un tas de sensations qui lui coupaient le souffle…
Relevant la tête, la rejetant vers l’arrière, les yeux fermés, se mordant la lèvre inférieure, van Stexhe laissa ses deux mains se crisper sur les accotoirs du siège de la terrasse.

Au rythme des caresses buccales de la belle, l’homme sentait son cœur battre partout dans son corps, il sentait que tout en lui appelait à une union avec elle, car cette reine des caresses constituait pour tous les deux une extraordinaire occasion de plaisir et d’authentique intimité partagée. Emy modulait de mille façons sensuelles possibles… Avec de telles variations appliquées tantôt crescendo, tantôt avec lenteur, elle était parvenue à conduire Alcide à un état de tension sexuelle inégalée…
Van Stexhe ravala sa salive à plusieurs reprises. Sa respiration se saccadait, il n’y avait pas trente-six solutions, la jouissance était proche et l’homme avait l’impression que miss Conway venait aspirer directement son sperme dans ses bourses. Elle le contrôlait, c’était un fait et là, d’une manière ou d’une autre, c’était Emy qui avait toutes les cartes en main pour la suite… avec l’excitation extrême qu’elle venait de lui procurer, elle pouvait demander ce qu’elle voulait au professeur, il serait prêt à tout.

Et elle se releva lentement, laissant sa langue et ses mains se balader sur le corps de l’homme, avant d’arriver sur la bouche d’Alcide, une bouche en attente, en demande constante, avec une soif intense des lèvres de miss Conway… Enfin, elle les déposa sur sa bouche et van Stexhe se mit à l’embrasser avec avidité, tandis qu’Emy laissait son corps caresser le sien, avec cette sensation de fraîcheur et de douceur, presque liquide, que conférait la soie…
Il la voulait. Il voulait la combler. Et le sourire qu’elle esquissa ne lui ôta pas cette idée de la tête, pas plus que les paroles qu’elle prononça…
Le souffle entrecoupé de saccades dues à l’excitation paroxystique qui l’avait envahi, Alcide essaya de parler raisonnablement…

"Laisse-moi satisfaire ton corps, alors… Emy…"

Qu’elle le domine et le chevauche, qu’elle puisse profiter pleinement de la formidable érection dont elle était la cause. Alcide n’avait pas envie de s’arrêter là, il ne voulait plus qu’une chose : faire plaisir à la jeune femme, l’emmener au septième ciel et même un peu plus loin si c’était possible…
Il brûlait de désir, tout son corps réclamait l’union avec Emy et là, il commençait à ne plus pouvoir vraiment résister…

Invité

Je pouvais entendre au son de la voix d'Alcide qu'il était de nouveau en excitation au-delà de son corps qui réagissait sous mes caresses prononcées, les hommes aimaient eux aussi qu'on s'occupe d'eux, qu'on les prenne avec douceur ou parfois avec plus de conviction. Il me rendit un baiser humide, de ce qu'on peut donner ou recevoir lorsque nos envies prennent le dessus de nos pensées, de notre esprit. À ce moment-là on ne souhaite qu'une chose, se faire plaisir, en donner et en recevoir. C’est tout-à-fait ce qui allait se passer entre lui et moi. Nous nous apprécions en bien des domaines, mais ce soir seule notre motivation première était de se sentir bien l'un avec l'autre tout simplement même si le sexe faisait partie de cela. Un petit plus dirons-nous.

J'étirais un sourire, je pouvais le sentir faiblir face à moi, faiblir dans le sens où je pourrais tout lui demander, le moindre de mes désirs, peu importe ce dont c'était, je pouvais le lire dans ses yeux, il me désirait, il me voulait tout comme moi dailleurs. Même le fait d'avoir pris un pied d'enfer sous la douche quelques instants plus tôt, ne semblait combler de nouveau cette envie partagée. Puis me détachant de lui doucement sans le lâcher des yeux, je fis deux pas en arrière, passant mes mains sur le nœud de ma sortie de bain, le dénouant doucement avant de ne laisser tomber mon seul vêtement à terre, sur la terrasse laissant mon corps apparaître en tenue d'Eve.

J'espère que la vue te plaît très cher?

Puis toujours sur la pointe des pieds je fis un pas, puis un suivant en sa direction me détachant par la même occasion ma longue chevelure encore humide qui retombait sur mes épaules, une légère sensation me fit avoir des frissons de bas en haut de ma colonne vertébrale. Je pouvais déceler dans le regard d'Alcide une envie et un désir immense que je ne fichais bien de savoir si ce soir je paraissais être autre que la gentille Emy Conway. Une jeune femme, de la confrérie des Alphas, studieuse et aimant faire un minimum la fête, sans pour autant être une jeune personne dite "dévergondée" que j'aurai pu pour un temps soi peut faire partie des "OMÉGA MU KAPPA"!

Pour être honnête j'avais toujours eu cette tendance à me laisser aller avec la gente masculine, un côté caché, étant mi- ange, mi- démon. Non pas en ce qui touchait mon caractère, mais plutôt dans ma façon de vivre parfois. Je pouvais être la fille sage et correcte, suivant une ligne droite, tout comme je pouvais également emprunter un tout autre chemin où se complétait alcool, sexe, fête me laissant aller totalement à mes envies sans me poser aucune question, profitant de l'instant présent. Cela me faisait un peu pensé aux soirées "Skins" qui étaient à la mode parait-il? Le but? Etre provoquante par sa tenue, aucuns interdits, sexe, alcool, drogue, orgie, tout étant autorisé et où rien n'était interdit, et à consommer sans aucune modération pour certains. Une excitation enivrante.

Puis repensant à sa phrase je ne pus que toute souriante et avec sensualité me rapprocher encore de lui, mes fines lèvres frôlant son lobe dans un souffle chaud, l'extrémité de ma poitrine touchant son torse telle une douce caresse.

Tu veux souhaites vraiment me satisfaire? Alors laisse toi faire pour le moment, et ne bouge pas je revins de suite dis-je tout en repoussant ma tête et le regardant étant face à lui. Puis je le fis reculer sur une chaise longue en teck recouvert d'un matelas bien molletonné tout de même, je le fis s'asseoir puis le bascula doucement sur le dos. Je retournais à la cuisine coupant le gaz pour ne pas faire rater la cuisson de mon plat de ce soir, puis revint avec quelques délices en main, du miel liquide, du chocolat de la chantilly.

De retour sur la terrasse et entreposant ce que j'avais ramené sur la table à côté du transat, je le suivis dans son mouvement, me retrouvant sur lui sans toutefois poser y mon poids, une jambe de chaque côté de son bassin. D'un baiser aux coins des lèvres sentant l'excitation revenir peu à peu, je le couvrais de baiser, retraçant le même chemin que tout à l'heure. J'aimais la corpulence de son corps, ses abdos encore bien dessinés pour son âge, il avait un charme fou qu'il m'en faisait tourner la tête. Puis mes lèvres, arrivées au niveau de son entre-jambe laissèrent s'échapper ma langue pour gouter de nouveau à son intimité, comme on fera avec une glace. Puis mes mains remontèrent jusqu'à son torse tout comme ma tête qui finissait par se retrouver à hauteur de la sienne après avoir de nouveau éveillé son excitation momentanément stoppé.

Si on changeait un peu la donne, et qu'on commençait par le dessert Alcide, histoire de nous ouvrir l'appétit encore et encore, n'est-ce pas ce que tu voulais? Que je sois à toi? Me satisfaire pleinement alors ne te gênes pas, laisse parler tous tes sens soyons fous ce soir toi & moi.

Sur la fin de ses paroles, je ne pus m'empêcher de lui mordiller la lèvre avec un soupçon de sauvagerie, sans tomber dans la perversité, passant l'une de mes mains dans sa chevelure avec ténacité, puis sans plus de préliminaires, je me mis sur lui tel un objet sexuel qui me donnerait grandement satisfaction, puis me relevant le buste, à califourchon passant mes jambes autour de lui dans un geste plus sûr, un peu brutal pour de meilleurs sensations prenant appui sur mes mains jouant de mon bas ventre le regardant dans les yeux sans toutefois l'embrasser, je pouvais voir de multitudes de choses dans son regard, qui me firent prendre encore plus de plaisir, puis me collant à lui pour le sentir encore plus profondément en moi. Je l'étreignais, mes mains dans son dos, sur ses épaules que j'y enfonçais mes ongles fortement avant de ne reprendre quelques mots.

Satisfait moi à ta manière...fais de-moi ton objet de désir...laisse toi aller à chacune de tes envies... je n'en... serais que comblée. Mon souffle était chaud, fort, saccadé...

Puis dans un élan, je le fis se rallonger, le mordillant ici et là, ayant le goût de sa peau sur mes lèvres, sur ma langue, que je me retirais de lui, avant de me relever avec délicatesse, j'aimais ces instants ou les choses pouvaient s'accélérer et l'instant suivant ou c'étaient le contraire surtout lorsque c'était moi qui tenait les rênes, que je dominais. Me mettant dos à lui, et replaçant ma chevelure sur l'une de mes épaules, le sourire aux lèvres qu'il ne pouvait voir, je m'installais de nouveau sur lui à califourchon, il fallait avouer que les sensations n'étant pas du tout les mêmes, que j'y allais en douceur...surtout pour moi qui me sentait prise d'une enivrance majestueuse. Je pouvais deviner qu'Alcide avait les yeux posés sur la chute de mes reins qui se balançaient tantôt en haut, tantôt en bas...

Invité

Le désir a beau surgir du cerveau conscient, arrive un moment où le désir se fait besoin, issu alors du cerveau inconscient… à partir de là, on ne peut plus se contrôler et on réagit uniquement à l’instinct, on suit son corps car ce dernier sait ce qu’il veut.
C’était ce qui se passait ce soir pour Alcide. Il n’avait plus envie de s’unir à Emy, il en ressentait le besoin. C’était physiologique, il n’aurait jamais pu supporter de ne pouvoir assouvir cette soif… alors, quand tous deux avaient à nouveau scellé leurs lèvres, l’homme n’avait pu s’empêcher de répondre à ce baiser, avec ardeur, montrant à quel point elle le faisait brûler de l’intérieur.
Le sexe en toute amitié… il aimait beaucoup cette idée. Et puis, miss Conway n’était pas n’importe qui : van Stexhe l’avait toujours vue comme une jeune femme superbe et subtile. Un savant mélange de grâce et d’intelligence, une sorte d’incarnation de ce bien des choses qu’il aimait chez une femme. Ce soir, en plus de tout cela, Emy se révélait être une excellente partenaire de sexe.

Le professeur la vit sourire, les yeux dans les yeux, puis elle se détacha doucement de lui, pour se lever, se reculer et, sans mot dire, dénouer la ceinture de son négligé de soie… qui glissa lentement sur la peau de l’étudiante, comme une caresse liquide, avant d’atterrir mollement sur le sol de la terrasse, révélant Emy entièrement nue. Une apparition digne d’être représentée par Botticelli, songea l’enseignant dans un sursaut d’humeur artistique. Ainsi, en effet, Emy Conway, dans toute sa nudité, dans cette simplicité toute sincère, lui faisait penser au tableau « La naissance de Vénus ».
La jeune femme lui demanda alors si la vue lui plaisait. A vrai dire, subjugué comme il était, la question ne devait qu’être rhétorique, tant la réponse allait de soi…

"Si j’étais capable de peindre une œuvre d’art, c’est ce moment-là que je choisirais comme sujet pour mon œuvre maîtresse !"

L’éloignement de la source de son excitation permettait à Alcide de mieux penser, de choisir des mots sans doute plus adaptés que lorsqu’il s’essoufflait à essayer de résister à la tentation incarnée par son amie.
Et voilà qu’elle revenait vers lui, dénouant le chignon qu’elle avait rapidement fait un peu plus tôt. Les cheveux qui encadrèrent son visage lui donnaient l’air d’être encore plus désirable… Elle eut sans doute un frisson ou un frémissement quelconque suite à ce geste, car l’homme eut la très nette impression de la voir se cambrer légèrement et de voir sa poitrine se raffermir un petit peu… à moins que ce ne fût son imagination qui faisait des siennes…

Quoi qu’il en soit, Emy était de retour près d’Alcide qui restait hypnotisé par son propre désir que ne cessait d’alimenter la jeune fille. Elle ne l’embrassait pas vraiment, c’était plutôt une manière d’entremêler leurs souffles, de laisser leurs corps s’approcher, se caresser et se désirer sans vraiment y aller à fond…
Et puis, soudainement, miss Conway lui intima l’ordre de l’attendre sans bouger, affirmant qu’elle reviendrait très vite. Van Stexhe ne put rien dire et rien faire. Déjà, la demoiselle, ayant pris les commandes de la suite des événements, le fit reculer vers la chaise longue qui se trouvait sur la terrasse, où elle le fit s’installer… avant de disparaître dans sa villa.

Le temps s’allongea immédiatement, tandis qu’Alcide se demandait ce qu’allait faire Emy à l’intérieur. Il se sentait un peu con, là, seul et nu sur la terrasse de la jeune femme, installé sur une chaise longue qu’il avait cru un instant être le berceau d’ébats à venir…
La solitude soudaine eut le don de réfréner quelque peu les ardeurs de van Stexhe. Il avait beau alimenter des pensées osées et plus ou moins salaces par l’imagination, patienter comme cela avait tendance à le faire ramollir un peu…

Et puis elle revint, les mains chargées de quelques mets sucrés qui éveillaient la gourmandise de l’enseignant. L’étudiante déposa ces objets sur le côté, puis vint s’asseoir à califourchon sur les genoux de l’homme. Enfin, pas tout à fait sur ses genoux, mais c’était à peu près cela. Emy déposa un baiser au coin des lèvres d’Alcide, puis un autre, et encore bien d’autres, un peu partout sur lui, empruntant le chemin allant de la bouche aux pectoraux, en passant par la zone du creux du cou, puis descendant vers le nombril pour éveiller à nouveau le désir qui avait commencé à s’émousser en l’absence de la demoiselle. L’homme sentit la langue de son amie lui caresser le sexe et là, à vrai dire, il sut immédiatement qu’il n’avait pas attendu pour rien.
Elle remonta ensuite les mains, puis le visage, pour venir lui parler, les yeux dans les yeux. Les paroles de la jeune femme résonnèrent comme une exhortation à faire des folies, à ne plus penser et à se laisser tous deux guider par l’instinct et le désir.

Alcide aurait bien répondu quelque chose, mais son amie venait de lui attraper la lèvre et la mordillait avec une fougue qui, une fois encore, rappelait à l’homme à quel point Emy pouvait être féline… une vraie tigresse, par moments… et il adorait cela ! Elle lui caressa les cheveux un peu sauvagement, puis sans autre forme de procès, la belle Alpha utilisa le sexe du professeur comme s’il s’était agi d’un gode. Elle avait pris les commandes et ne les lâchait plus, pour le plus grand plaisir de l’enseignant.

"Ne t’étonne pas si je reprends du dessert au beau milieu de la nuit…"

Installée sur lui comme elle l’était, Alcide avait l’impression d’être un objet. Un homme-objet, voué au rôle de satisfaire Emy, de lui apporter du plaisir en la laissant jouer avec lui comme elle le désirait. Il n’était qu’un objet, mais c’était un objet capable d’éveiller bien des sensations malgré tout. Tant pour elle que pour lui, d’ailleurs.
Il ne la quittait pas des yeux, son regard s’était fait brillant. Être un homme-objet, porter des chaînes, imaginaires ou non, pour une femme, c’était quelque chose qui avait toujours tenté van Stexhe. Et ce soir, sans le savoir, Emy était en train de lui permettre de réaliser cela en se servant de lui pour atteindre ses fins.
La jeune femme ondulait du bassin, ondoyait des hanches et variait ses mouvements, provoquant mille étincelles qui venaient exploser dans le bas-ventre du professeur qui ne pouvait détacher son regard d’elle. Il goûta à plusieurs reprises aux lèvres de la belle, mais il ne cessait pas de lui caresser la chute des reins, profitant de la position pour renforcer, à l’aide de ses mains, certains mouvements de la jeune femme qui provoquaient bien des sensations chez lui aussi. Et soudain, Emy se colla contre lui, l’étreignant de manière inattendue, avant d’enfoncer ses ongles dans les épaules d’Alcide qui s’en mordit la lèvre inférieure de plaisir, non sans émettre un gémissement suite à ce geste.

Et là, miss Conway lui parla, mais dans la tête d’Alcide, c’était déjà tout tracé. Le souffle chaud et saccadé de la demoiselle n’était rien face à ce que ça aurait été si l’homme avait tenté de répondre… Il respirait fort, prenait de grandes inspirations, attendant des injonctions de la belle Alpha… mais il répondit tout de même, dans un souffle :

"Sers-toi de moi… comme tu l’entends… je suis ton jouet ce soir…"

Il avait à peine terminé sa phrase qu’Emy le poussa pour qu’il s’allonge, elle en profita pour laisser sa bouche traîner en quelques endroits de son corps puis, elle se leva, laissant sur la chaise longue un homme en pleine possession de ses moyens physiques, mais sans aucune idée de ce qui pourrait advenir ensuite… bon sang, il aimait ce genre d’incertitude-là, ne pas savoir à quoi s’attendre, ne pas pouvoir deviner ce que la belle allait décider de faire de lui…

Et elle revint s’installer, à califourchon sur lui, mais dans l’autre sens. Elle lui tournait le dos, désormais, et lui, couché sur le dos, n’avait qu’une vue partielle des choses. Il choisit de poser les yeux sur les reins de la belle, bien qu’il aimât beaucoup aussi la silhouette de ce dos… La jeune femme commença cette fois des mouvements ascensionnels, à couper le souffle de l’enseignant.
Il était rare que l’homme reste ainsi, couché sur le dos, pour l’acte sexuel. Il aimait toujours pouvoir balader ses mains sur le corps de sa partenaire, mais ici, c’était elle qui décidait et elle l’avait installé de cette manière pour atteindre son plaisir.
En attendant, ce genre de traitement n’avait rien pour déplaire à Alcide. Il sentait son sexe sortir, s’enfoncer, sortir à nouveau et s’enfoncer de plus belle dans les entrailles de miss Conway, il imaginait les expressions qui pouvaient se peindre sur le visage de sa partenaire et amie, il essayait d’imaginer ce que ça devait être, pour elle d’avoir un homme comme lui entièrement à sa merci… Il sentait aussi que ces allées et venues n’avaient rien de désagréable, bien au contraire, et que cela plaisait autant à son esprit qu’à son corps.

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