Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

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Comment un désir né d’une rencontre pouvait devenir réalité ? Dans certains cas, on était en droit de se poser la question. Le soir de la projection du film « Requiem for a dream » dans le cadre d’un ciné-club au sein de l’université, Alcide avait repéré Emy Conway pour son superbe sourire, pour sa solitude au bar, pour son corps et pour le fait qu’elle avait accepté qu’il lui offre un verre au bar de l’université. Rien qu’en la voyant comme cela, l’homme aurait déjà volontiers sauté sur cette jeune femme. Et puis, ils s’étaient parlé, d’abord à propos du film, ensuite sur des sujets un peu plus personnels… et de là, tous deux s’étaient retrouvés à partager un repas dans un restaurant français bien plus chic que ce à quoi le professeur s’était attendu. Durant cette soirée, van Stexhe avait joué franc jeu, il avait été sincère quand il lui avait dit qu’elle était tout à fait son genre de fille… tant physiquement que pour sa personnalité. Oui, dès le premier soir, Alcide avait eu envie d’elle.

Rouler un patin à une fille pareille, c’était comme embrasser la terre entière. Un poète du nom de Pablo Neruda avait une phrase qui disait cela de manière très pertinente dans l’un de ses poèmes : « Me inclino a tu boca para besar la tierra ». C’était un peu ce que l’homme ressentait au fond de lui en répondant de la sorte au french kiss commencé par miss Conway.
Le soutien-gorge en moins, la jeune femme était encore plus belle… et ce corps, Al laissait ses mains le découvrir, lentement, tendrement, avec des gestes précis et très doux, tendre aventurier parti à la conquête d’un territoire non encore connu, mais très prometteur pour la suite…

A présent qu’il couvrait Emy de ses baisers et de ses caresses, Alcide ne pensait plus à grand-chose. Oh, il avait bien une idée derrière la tête, une idée insistante et obsédante, peut-être était-ce à cause de cela qu’il se débattait tant avec le sous-vêtement de sa belle amie, d’ailleurs… et celle-ci, riant de cette maladresse, se proposa d’emblée pour aider l’homme…

"Mmh, c’est pas de refus… Je ne trouve pas le mode d’emploi !"

Quitte à être ridicule, autant y aller franchement… et puis voir miss Conway sourire ainsi, avec un visage si rayonnant et si ouvert, ça valait bien l’une ou l’autre bêtise le ridiculisant !
Il se laissa faire. Ses mains suivirent celles d’Emy, se glissèrent sous l’élastique du tissu pour faire tomber ce dernier rempart… Un paquet cadeau… l’idée était belle…
Une fois le linge au sol, la jeune femme souligna leur nudité commune par une phrase qui ne put que faire sourire l’homme…

"Emy Conway, je n’ai pas eu de cadeau plus plaisant depuis un moment… "

L’étudiante avait pris un peu de distance mais l’espace entre eux se trouva à nouveau réduit à néant quand celle-ci portant la bouche sur le torse de l’enseignant. Elle laissa sa langue passer sur ses tétons et Alcide se mordit la lèvre inférieure. Bon sang, il adorait quand une femme se mettait à lui titiller cette zone-là ! Il sentit aussi qu’Emy avait décidé de prendre les choses en main… là, il pencha la tête en arrière, comme s’il cherchait à se sortir d’une piscine pour pouvoir respirer, mais il ne parvint qu’à déglutir. Elle allait le rendre fou… malaxer ainsi cette partie-là de son corps et lui mordiller les tétons, c’était trop intense pour pouvoir résister…
L’impatience était à son comble. Même avec toute la bonne volonté du monde, van Stexhe n’aurait pas pu supporter ce traitement plus longtemps sans réagir. Ses mains glissèrent des hanches de la jeune femme jusqu’à ses épaules et ce fut à son tour de pousser doucement sa partenaire contre la paroi de la cabine de douche. Il suivit le mouvement, chercha sa bouche pour l’embrasser à nouveau, puis redescendit les mains sur les fesses de la belle, avant de les passer juste sous les cuisses, pour attirer le bassin de la demoiselle contre le sien. A l’aide des genoux, l’homme poussa Emy à écarter un peu les cuisses et glissa la main vers son intimité pour titiller un peu la jeune femme avec un doigt, puis deux, tandis que son autre main avait à nouveau rejoint la poitrine de la jeune femme… Il remonta la bouche vers l’oreille de sa partenaire :

"Il y a longtemps que j’en avais envie…"

Et ses lèvres glissèrent vers le creux du cou de miss Conway alors que, un peu plus brutalement peut-être, les mains de l’homme rejoignirent toutes deux les fesses de la demoiselle. Entre les cuisses d’Emy, l’homme se baissa un peu pour pouvoir se glisser en elle. Il n’y tenait plus, attendre trop longtemps allait finir par le faire souffrir et c’était le genre de trucs qui vous refilaient de mauvais souvenirs par la suite. À éviter, donc.

Invité

L'effet de la douche éveillait pas mal de sensation, un frisson de désir intense se mélangeant à la chaleur qui émanait de l'eau ruisselante sur nos corps, était un pur bonheur. Le sourire aux lèvres, je ne pus laisser Alcide dans un tel état de frustration à cause d'un morceau de tissu, que je vîns à sa rescousse avec toujours cette sensualité débordante. Il ne fut en rien ridicule, au contraire, de le voir ainsi, si impatient était plaisant. Il était comme un enfant devant un cadeau n'arrivant pas à l'ouvrir alors qu'il le désirait tant. J'aimais beaucoup cette image, mais désormais lui et moi étions en tenue d'Adam et Eve, enfin.
Je ne voulais pas qu'il soit frustré de quelques manières que ce soient alors je m'étais empressée à le couvrir de baisers, de légères morsures pour attiser encore plus son envi, que je pouvais sentir sous l'une de mes mains. Je sentais son rythme cardiaque s'affoler peu à peu, mais soudain il prit le contrôle de la situation...

Ses mains sur mon corps m'invitèrent à me plaquer doucement contre la paroi froide de la douche à mon tour, puis celles-ci descendirent aux creux de mes reins pour atteindre mes fesses... J'aimais cette partie de mon corps qui pouvait parfois pousser à ressentir certaines sensations étranges. Mon souffle fut plus lourd, plus court, me demandant ce qui suivrait ensuite. Alcide était un homme d'expérience, il avait dû goûter à de nombreuses pratiques, que cela me paraissait évident, que je me sentais novice, donc fragile par la même occasion entre ses bras. Mais c'était ennivrant, excitant, de partager un tel moment avec un homme mûr, habile, doux. Si je ne me retenais pas sur l'instant, j'aurai pu lui faire l'amour comme jamais, me laissant totalement aller à lui, et sur lui.

Toujours cette emprise sur moi, ses mains me caressant vers l'intérieur des cuisses que je sentis mon coeur perdre un battement. Je suivis les directives d'Alcide,allant dans son sens, qui pour cette nuit serait mon amant, mon fantasme! Je sentis la prolongation de ses caresses sur mon intimité, qui peu à peu se faisant plus insistantes, comment voulait-il que je tienne après cela?
L'avoir embrassé, éveillé ses sens, me frotter contre lui, ma poitrine nue contre son corps tout entier, un baiser des plus sensuels et des plus prononcés, que maintenant il me donna à mon tour ce désir ardant! Je ne pus me retenir en laissant échapper quelques gémissements, j'aimais qu'on s'occupe de moi de la sorte comme toute femme dailleurs, non? Mais j'aimais aussi procurer du plaisir à mon partenaire, le sentir se raidir sous vos faits et gestes, le sentir frissonner, l'entendre gémir, sentir son souffle s'accélérer, voila ce qui était excitant! Mais pour l'instant je ne pus réellement rien faire de cela, puisque Alcide avait prit les rênes en main enfin si l'on pouvait dire cela, étant donné qu'il s'occupait de mon plaisir, de mon corps. Je me laissais donc à lui faciliter la tâche, étant ouverte sous ses caresses intimes, sentant l'une de ses mains venir se poser sur l'un de mes seins, ce fut une ennivrance totale. Puis sa bouche vînt se diriger vers mon oreille où je pus sentir son souffle chaud contre ma peau pour me faire une révélation.

Profitez de votre cadeau très cher, il est à vous, totalement à vous.

Voilà, je venais de dire haut et fort, ma pensée première le concernant, je voulais lui appartenir entièrement pour cette nuit, je le désirais tant, alors pourquoi se le cacher, nous avions toujours été francs l'un envers l'autre autant poursuivre sur cette lancée. Soudain d'un geste plus brutal mais non sadique, il se mit à me prendre de façon à se glisser en moi. Je l'aidais à ma manière pour lui faciliter la pénétration. Mon Dieu que c'était bon! C'était la pure extase, cet homme mon fanstame, là, dans ma douche entrain de me faire l'amour. Me redressant ensuite contre lui, mes jambes autour de ses reins, que je relevais davantage pour ressenitr le moindre de ses mouvements, je le laissais aller et venir en moi à sa guise, de la façon dont il aimait tout en m'aggrippant à lui, rejoignant ses lèvres que je mordillais à chacun de ses passages, une pénétration douce et sensuelle, quelque peu brutale aussi mais sous l'effet de l'envie cela ne faisait qu'augmenter le plaisir, et j'amaisi aussi ce côté sauvage où la raison ne fait plus foi mais où l'on se laisser se guider par les sensations fortes, les envies, les désirs, le sexe tout simplement! Mes mains s'entremêlèrent dans sa chevelure grisonante, remuant à son rythme en demandant encore et encore. Aucune gêne, laissant place à mille sensations!

Hum...laissais-je échapper de ma bouche les yeux clôs voulant le sentir encore plus profondément en moi.

Invité

Il y a des moments, comme ça, où tout semble couler de source. Il n’y a pas à se poser de question, il suffit de se laisser guider par ses instincts et ses pulsions. Dans cette douche, la seule rationalité qui existait encore était celle-là, celle de l’instinct. La température avait monté rapidement, le désir également. Il fallait bien à un moment ou un autre que les choses se passent comme il le fallait.
Alcide n’avait eu que des gestes très doux, ce soir, peut-être parce que miss Conway était celle qui l’avait arraché à une déprime naissante, peut-être parce qu’il tenait à elle ou peut-être parce qu’il en avait tout simplement envie. Peut-être pour ces trois raisons, aussi. L’heure n’était pas au calcul, mais bien au dialogue de deux corps.

À force de caresses enivrantes, il y avait un moment où il devenait temps de se laisser aller. L’homme avait choisi de ne pas rester inactif, même si mettre fin à certains traitements s’avérait plus difficile que ce qu’on aurait pu penser de prime abord. Emy lui faisait plaisir, il allait lui rendre la pareille. Commençant doucement à exciter la jeune femme au niveau de son intimité, le professeur avait dit quelques mots, avouant à demi-mots qu’il désirait son amie depuis quelque temps déjà. En soi, ce n’était qu’une révélation, mais une petite voix, au fond de lui, lui disait qu’Emy l’avait certainement remarqué : les femmes sentent ces choses-là… elles savent quand elles plaisent à un homme, elles savent quand un homme les désire et elles savent aussi comment jouer avec cela.
La demoiselle lui répondit de manière fort admirable, s’offrant littéralement en cadeau aux bons soins d’Alcide qui n’allait certainement pas refuser un tel présent…

Et puis il l’avait pénétrée, d’un coup de reins, sans cesser de s’occuper du reste de son corps. Là, Emy enroula ses jambes autour de sa taille, les nouant dans le bas de son dos, et agrippa son cou. Elle l’embrassa encore et encore, en mordillant parfois ses lèvres, tandis que l’homme qui la soutenait sous les cuisses avait commencé ses allées et venues, à grands renforts de coups de reins tantôt doux et lents, tantôt plus brusques et plus forts.
Il existe plusieurs manières de faire jouir une femme : certains préfèrent chercher le point G, d’autres optent pour une stimulation clitoridienne, d’autres encore visent la profondeur… Cette fois, van Stexhe avait choisi la troisième option. Ce qui justifiait parfaitement la position dans laquelle tous deux se trouvaient. Et puis, s’ils passaient la nuit ensemble, il aurait tout le loisir d’utiliser d’autres méthodes jusqu’au petit matin…

Les doigts de la jeune fille se perdirent dans les cheveux d’Alcide, et il se pencha pour embrasser encore le creux du cou d’Emy, quasiment oreille contre oreille. La paroi de la cabine de douche servait d’appui pour le dos de la belle. Le but de cet appui était de permettre à miss Conway de rythmer l’étreinte de coups de reins, plus ou moins solides, vers l’avant. Si elle était suffisamment confiante en la force de van Stexhe, elle pouvait aussi se laisser aller à dénouer les jambes pour reposer un pied au sol et varier ainsi l’angle de pénétration au gré de ses envies… Tous deux verraient bien par la suite.
En attendant, eh bien, l’homme s’en donnait à cœur joie. Niché bien au chaud dans l’antre de Vénus, le sexe d’Alcide allait et venait, s’enfonçait, revenait, s’enfonçait à nouveau… La cadence n’était pas forcément rapide pour l’instant, mais l’enseignant commençait à accélérer considérablement. Comme il l’avait dit, il en avait envie depuis longtemps… et cela se voyait comme le nez au milieu du visage… Ses coups de reins se faisaient de plus en plus vifs, les battements de son cœur s’accéléraient en même temps que sa respiration… oui, il y avait longtemps déjà qu’il attendait ce moment avec Emy, même s’il n’avait jamais vraiment cru que cela fût possible…

"Mords-moi, Emy, griffe-moi… je veux être à toi aussi ce soir…"

Oui, Alcide aimait qu’on lui fasse un peu mal pendant l’acte d’amour. Il appréciait sentir des ongles s’enfoncer dans sa peau ou des dents goûter à son corps – comme lorsqu’Emy avait mordillé ses tétons un peu plus tôt – et il était particulièrement friand de quelques coups assénés avec un ustensile quelconque – cravache, règle, branchages… – mais demander cette dernière chose à une femme, c’était se mettre en porte-à-faux avec sa propre image de marque. Il était rare, d’ailleurs, qu’une fille accepte de jouer à ces jeux-là le premier soir, la première nuit…

En ce moment précis, Alcide avait l’impression que son cœur battait dans tout son corps, principalement dans son sexe, et le fait d’être ainsi en elle, cela semblait donner aux battements de ce cœur une dimension double, comme si Emy et lui n’avaient en ce moment besoin que d’un seul palpitant pour eux deux. Une sensation étrange d’union fusionnelle se mit à envahir l’homme…

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Nous savions que nous étions attirés l'un par l'autre et ce dès notre premier regard, notre prmeière discussion, notre premier dîner et notre première balade, sans oublier notre première fois, ici même chez moi dans la douche, où nos envies prirent le dessus. Il était un homme à faire tourner les têtes, à faire affoler le couer et le corps de jeunes femmes, mais ce soir il était à moi, et rien qu'à moi. J'étais son présent, il venait de me déballer et maintenant il profitait de son cadeau, moi à part entière, à sa disposition, toute cette nuit à venir. Une nuit torride en perspective car je ne comptais certainement pas le laisser là, à mes côtés sans réagir, sans le toucher, sans respirer son odeur. Je m'étais offerte à lui, où il me donnait un plaisir sans pareil, sous des gestes du bassin tantôt lents, tantôt plus rapides, plus profonds, plus brusques, tout ce que j'aimais dans la pratique sexuelle. Je n'avouerai jamais une telle chose mais j'adorais ça. Aucune frustration, seul le plaisir comptait, nous déconnectant de la réalité, entrant dans une transe totale.

Je m'aggrippais à lui, avec force et ardeur, ne souhaitant qu'une chose, qu'il me fasse vivre un vrai torrent de sensation en tout genre. Ce soit il n'y avait aucun interdit, aucune gêne, juste une complicité et un moment à deux. Ce qui se passait là, entre Alcide et moi ne ressemblait en rien aux nuits que j'avais pus partager avec d'autres hommes. Nous étions amis, nous nous apprécions et nous nous voulions, c'était indéniable! A quoi bon résister puisque un jour ou l'autre j'aurai tenté dans la mesure du possible de me rapprocher de lui, le sachant célibataire. Je ne voulais pas être une tentation alors qu'il aurait été en couple, par respect pour lui, et par respect de sa compagne. J'étais une amie sur qui il pouvait compter et s'appuyer. Chose qu'il fit en cet instant à proprement parler.

Alcide...

Je ne pus me retenir de gémir, l'aggrippant encore et encore, jouant de mouvements de bassin avant de ralentir la cadence, de me dégager de sa taille, et de ne remettre les pieds à terre, cessant tout acte. Puis faisant ballader mes mains sur son corps que j'embrassais voluptueusement je revins sur son torse, mordillant de nouveau les extrémités des pectoraux, caressant ses flancs et ses fesses que je malaxais doucement avant de ne remonter mes lèvres près de son oreille.

Prends moi, là maintenant j'ai envie de toi depuis tellement longtemps Alcide sit u savais...dis je avec grande envie, sensualité avant de me lui mordiller le lobe.

Puis je pris ses mains, les entourant autour de mon corps, où je me retrounais étant dos à lui, frottant mes fesses contre son sexe, toujours ses mains se baladant ici et là.

Je te veux Alcide, sans aucune retenue fais moi vibrer...

Ma tête près de la sienne, je pouvais atteindre sa bouche où je pus mordre sa lèvres inférieur, presque bestialement, je voulais des actes, de la force, de l'envie. Dans un état pareil d'euphorie atteignant bienôt le nirvana, je ne serais plus mettre de moi, melaissant guider par mes envies, par mon corps et par tous mes sens. Je voulais qu'il me prenne, qu'il se fasse plaisir, qu'il prenne un pied fou et pour ça j'étais prête à tout avec lui...Je deviendrais probablement plus sauvage dans l'instant qui allait poursuivre...Je me sentais libérée ce soir...

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Cette soirée resterait gravée dans la mémoire d’Alcide, il le savait déjà. C’était l’un de ces jours à marquer d’une pierre blanche, un de ces jours dont la fin était comme celle du chapitre d’un roman à suspense. Car, oui, cette journée avait été pleine de rebondissements et la soirée s’annonçait au moins aussi peu prévisible.
Dans cette douche, alors qu’il tâchait de se donner du plaisir tout en en donnant à Emy, l’homme s’activait pour faire d’elle une femme heureuse, ne serait-ce qu’un instant, dans ses bras. C’était sans doute ce qu’il préférait dans les relations sexuelles, le fait d’apporter à l’autre un peu de bonheur transitoire.

La jeune fille s’était offerte à lui, et ça, c’était à la fois une preuve de confiance et une façon de lui donner d’autres responsabilités, le temps d’une nuit. Van Stexhe se sentait à la hauteur de ces responsabilités-là, il connaissait ses capacités et, malgré son âge, il se savait capable de donner du plaisir à une femme à plusieurs reprises durant une nuit. Oui, il était plutôt confiant. Et la demoiselle aussi, puisqu’elle ne manifestait aucun signe de retrait.
Miss Conway s’était agrippée à lui, comme pour mieux lui montrer cela. Ses ongles ne s’enfonçaient pas dans la peau de l’homme, mais il n’y pensait pas pour le moment. Etrangement, dans un moment pareil, comme la plupart des êtres masculins, Alcide avait beaucoup de mal à aligner deux pensées rationnelles l’une à côté de l’autre. Tout n’était que fouillis dans son crâne.

Les gémissements de la belle Alpha, sa manière de prononcer son prénom, d’autres gémissements encore… tout cela encourageait Alcide à continuer, à augmenter la cadence, mais Emy n’était pas de cet avis. D’elle-même, elle ralentit les mouvements, grâce à son bassin, et se dégagea doucement de sa taille pour reprendre pied dans le bac de douche et dans la réalité. Si elle ne s’était mise à embrasser son corps et à lui mordiller les tétons, avec, en outre, quelques caresses sous les côtes et sur les fessiers, van Stexhe aurait cru qu’elle en avait eu marre, d’un seul coup. Mais non. Ce qu’elle vint lui dire à l’oreille lui indiqua le contraire.
Les propos de la jeune fille étaient empreints d’une sensualité à toute épreuve, et le contenu de ces propos ne laissait aucun doute : il ne lui avait pas déplu jusqu’ici, mais elle voulait autre chose. Si elle attendait ce moment depuis si longtemps que cela, pourquoi avait-il fallu que cela ait lieu ce soir et pas avant ? Pourquoi la vie faisait-elle toujours trainer les envies de la sorte ?

Emy lui prit les mains pour qu’Alcide les pose sur son corps parfait de femme, et elle lui tourna le dos, incitant l’homme à prendre une toute autre direction. Bon sang, quand elle fit usage de ses fesses pour lui caresser le sexe, van Stexhe ne pensa plus du tout à la crainte qu’il avait eue un instant plus tôt et qui aurait pu faire tomber de sommeil cette partie-là de son corps. Elle le voulait ? sans retenue ? Il se mordit une fois de plus la lèvre inférieure, juste avant qu’Emy ne le fasse à sa place, avec une vigueur sauvage qui ne déplaisait pas du tout au professeur.

"Tes désirs sont des ordres, Emy !"

Il empoigna son sexe pour le diriger vers les fesses de sa partenaire. Si elle voulait qu’il la fasse vibrer, le meilleur moyen qu’il connaissait était celui-là. L’homme écarta chaque hémisphère fessier de la jeune fille et déposa l’extrémité de son sexe contre l’orifice qui se cachait là. Appuyant doucement, il commença à s’introduire en elle, petit à petit, car même s’il avait très envie d’y aller franchement, il ne tenait pas à faire mal à miss Conway, et très vite, il se sentit comme happé par les muscles d’Emy. Englouti d’un seul coup, comme si le corps de la jeune femme n’attendait que cela avec la plus grande impatience.

Alcide se pencha pour que son torse vienne se coller au dos de sa compagne d’un soir. Et comme il avait les mains libres, il ceignit la belle de ses bras pour qu’une main vienne stimuler sa poitrine, laissant l’autre s’occuper de la région clitoridienne. Il imaginait déjà le visage que pouvait avoir Emy en jouissant… il imaginait déjà pouvoir lui procurer un orgasme anal et un orgasme clitoridien dans cette douche… Et après cela, il la laverait délicatement, il jouerait avec la mousse sur son corps… Mais pour l’heure, l’homme s’activait entre les fesses de miss Conway. Il s’enfonçait en elle avec de solides coups de reins qui le secouaient tout entier, puis revenait un peu plus doucement, et recommençait. Ce soir, il voulait combler son amie.

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Je m''étais mis dos à Alcide je voulais lui appartenir tout entière à tel point que je me laissais guider par mes pulsions, mes envies sans penser que telles ou telles choses pouvaient avoir un côté pervers ou non. Le but recherché ce soir? C'était simplement de l'envie, du désir, du sexe partagé et pour cela avec Alcide je me serais offerte à coeur joie. Il avait un tel impact sur moi, sur ma personne, ses sens et mon corps. Je me frottais délicatement contre lui, comme pour mieux l'attirer, lorsque je sentis l'extrémité de son sexe me caresser doucement avant de ne pénétrer en moi. C'était une sensation nouvelle, je n'avais jamais par le passé pratiquer cette position, cet acte là. Mais je n'avais aucune crainte, sinon jamais je ne me serais lancée dans ce sens. Alcide se préoccupait de mes moindres désirs, ce qui était d'autant plus jouissant. En parlant de cela, je ne tardais pas à succomber sous ses caresses sentant sa main sur mon intimité, que je me mordis l'intérieur de la joue avant de jouir et de laisser échapper des gémissements. Je relevais la tête pour la poser contre celle d'Alcide, toujours en laissant aller ses cris de bonheur, sentant son visage près du mien. Je ne pouvais décrire ce qui se passait, mon ventre semblait être tirailler en tout sens, mon corps tremblait sous l'effet que me donnait Alcide par ses coups de reins. Oui j'aimais le sexe, oui j'aimais me sentir désirée, oui je voulais qu'on me prenne tel un fantasme. J'étais dans un état second, le cerveau en ébullition, mon corps en transe, me focalisant que sur cette cadence, cette danse mouvementée que me faisait partager Alcide.

Ne t'arrêtes pas surtout...je veux te sentir en moi...encore...et...encore.

Je prenais un pied énorme et ce grâce à mon ami, devenu mon amant pour cette nuit. L'une de mes mains, se posa sur sa fesse, où je le cramponnais, enfonçant mes ongles dans sa chair, sauvagement faisant attention de ne pas trop lui faire mal, mais sous l'effet aphrodisiaque je ne pus penser, mais agir en conséquence. Je pouvais sentir son souffle contre ma peau, il était plus lourd, plus saccadé. Puis je repris à mon tour, un rythme plus calme, le faisant entrer et sortir en moi, de longs va et vient, avant d'accélérer, lui faisant sentir ses douces et intenses sensations que pouvait produire cet acte. C'était mon baptême, ma première fois de cette façon, jamais je n'avais pratiqué réellement la sodomie, mais il fallait avouer que cela excitait davantage et que cela procurait également une jouissance autre.

Je remuais le bassin, tel une danse presque orientale sentant ses mains se resserrer contre moi, entre douleur et plaisir l'extase n'allait pas tarder à arriver. Je gémissais encore et plus fort, avant d'essayer de ne caser quelques mots.

Finis moi Alcide...à ta convenance...je t'en supplie...hum...

Un supplice certes, mais il fallait qu'il comprenne que j'étais partisante de ses moindres désirs, ce qui me comblerait. Je voulais qu'il prenne son pied, à son rythme, de la façon dont il souhaitait j'étais là pour lui et de quelques manières qu'il voulait, avec douceur, avec force, mais avec une réelle envie de moi, de pouvoir jouir ensemble...

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Faire tomber les barrières de la bienséance et des idées reçues, c’était magique. Ainsi, si la plupart des gens n’osaient même pas imaginer les sensations que l’on pouvait provoquer via la sodomie, Alcide, lui, savait très bien que cette forme d’union intime des corps humains était quelque chose d’indescriptible. Quelque chose qu’il fallait essayer, au moins une fois dans sa vie, avant de pouvoir en parler.
Evidemment, hétérosexuel convaincu, van Stexhe n’avait jamais rien laissé entrer en lui, même s’il avait entendu parler à plusieurs reprises d’hommes, pourtant hétéro, qui demandaient à leur partenaire de les titiller un peu de ce côté-là. Très peu pour Alcide, merci.

Bien au chaud en Emy, il n’y pensait pas, de toute façon. Il se laissait guider par son corps, par son instinct et par les secousses que provoquait la jeune femme qui s’était mise à trembler. Mamma mia ! il avait l’impression d’avoir le sexe dans quelque chose qui vibrait tout autour de lui, tout en le maintenant étroitement serré à la base. Une sensation terriblement prenante ! Les muscles de l’étudiante lui massaient le sexe sur toute la longueur, provoquant des effets magnifiques qui se répandaient dans tout son corps d’homme.
Et il continuait ses va-et-vient. Il variait la cadence, il ne calculait rien, se laissant simplement porter par l’instant présent et par l’improvisation de la situation. Alcide retira tout de même la main de l’intimité de la jeune fille lorsque celle-ci eut gémi. Il arrivait parfois que des femmes préféraient qu’on les laisse tranquilles à ce niveau-là quand un orgasme s’était manifesté. Alors, van Stexhe n’insistait plus. Cette main vint alors se poser sur le ventre de miss Conway, pour que l’homme puisse la serrer contre lui.

Le menton posé sur l’épaule de la belle endiablée, qui n’avait de cesse de se mouvoir comme une sirène, ondulant du bassin pour le plus grand plaisir du professeur, il avait beau faire de son mieux pour essayer que cela dure le plus longtemps possible, sa respiration s’était saccadée, son souffle se faisait soupir et parfois même grognement léger. Il expirait lourdement, comme s’il avait retenu sa respiration durant un long moment… Alcide posa la bouche sur l’épaule de miss Conway, remonta vers son cou, promenant ses lèvres et sa langue sur la peau d’Emy.
Et sur son sexe, les massages prodigués par le corps de la jeune femme se faisaient de plus en plus insistants. A ce rythme-là, il n’allait pas tarder à jouir. Parce que même avec toute la bonne volonté du monde, au bout d’un moment, on n’y tient plus, tout simplement. Il essayait de s’enfoncer profondément, de faire bouger son sexe de côté, aussi, pour stimuler au maximum les parois anales de sa compagne d’un soir, mais les traitements de ces parois étaient beaucoup trop intenses pour que cela dure… sans oublier la sensation délicieuse qui émana de la fesse d’Alcide lorsque la belle Alpha y planta les ongles. Sur le moment, il eut comme un blocage, un arrêt sur image d’une ou deux secondes à peine, puis il sourit et se reprit, savourant cette délicate souffrance qui lui intimait de continuer, encore et encore…

Sentant que son propre corps n’allait pas tarder à se lâcher totalement, van Stexhe embrassa Emy au visage, sur la joue, dans les cheveux, dans la nuque… partout où il le pouvait dans cette position, tandis que la danse effrénée ne cessait pas, tandis que la température montait encore, tandis que la jeune femme gémissait de plus belle… Les coups de reins de l’homme s’étaient accélérés, et ils prirent plus d’ampleur encore lorsque la jeune femme prononça son souhait…
Elle le suppliait de terminer, comme si son plaisir devenait insupportable, comme si elle avait envie d’être libérée pour de bon… Et l’homme s’exécuta, il était proche du moment libérateur, son corps entier le lui disait, à commencer par son pénis qui était plus que caressé par le corps de cette jolie demoiselle…

Il ne fallut plus longtemps pour qu’Alcide éjacule. Il n’aurait pas pu tenir une minute de plus. Et quand cet instant libérateur eut lieu, il se sentit bien, terriblement bien. Les yeux fermés, la tête toujours posée sur l’épaule d’Emy, il ne pensait plus à rien. Tout ne fut que pur bonheur et pur plaisir durant quelques instants, grâce à cette amie rencontrée par hasard ce soir, grâce à leur attirance l’un pour l’autre, grâce à tout ce qui les avait poussés à faire un pas vers l’autre…
Van Stexhe tenait miss Conway enlacée, contre son torse. Il chercha sa bouche du bout des lèvres, désireux de goûter à nouveau à cette partie de son corps, puis, tout doucement, en laissant les muscles de la jeune femme se contracter et se relâcher, il sortit son sexe d’elle, avant de la retourner dans ses bras, pour qu’ils soient face à face. Alors, il posa son front sur cela de la demoiselle et, avec un sourire, il murmura :

"C’était magnifique, Emy…" De l’index, il lui caressa délicatement la joue. "Merci…"

Invité

Je savais et connaissais les joies du sexe pour avoir eu pas mal d'amant d'une nuit, si on peut les appeler ainsi, mais ce soir était différent en tout point. Je venais de découvrir une nouvelle facette de cet acte, et je dus avouer que cela éveillait d'autres sens cachés, des sens nouveaux que mon corps tremblait de lui-même, comme entrant dans une sorte de transe, déconnectée de tout, ne pensant ou bien plutôt ne réagissant qu'à mes pulsions, mes désirs, mes envies. J'étais contre Alcide, le sentant en moi de telle manière que pour cette nuit, je serasi sienne, et il serait mien. Bons nombres de ses amantes devaient être ravies d'avoir pu et eu la chance de passer un instant mémorable entre ses bras et bien plus encore...

Seules mes parties intimes réagissaient sous le touché d'Alcide et de ses va et vient, que mon cerveau ne put plus rien contrôle, guidée par le plus grand des plaisirs, que je ne pus me retenir de gémir. Alcide avait de la connaissance en matière de sexe, il savait tout aussi écouter et exaucer les moindres désirs de ses compagnes, que cela en fut encore plus royal. Imaginez, un homme prêt à vous satisfaire pleinement, sans aucune revendication, sans aucun refus, et faire de vous pour une nuit, une reine heureuse et comblée? Et bien voilà ce que j'avais ressenti, de l'importance. Certains prenaient plaisir à s'envoyer en l'air avec la gente féminine, pour leur plaisir personnel, le but? Simplement passé un bon moment sans savoir précisément ce que voudrais leur partenaire. Ce qui les fairait grimper réellement au rideau, mais moi, ce osir j'avais eu la chance de vivre un moment intense, jouissant et tout cela grâce à Alcide, ce cher professeur.
Lorsqu'il posa sa main sur mon ventre, j'eus une drôle d'impression, comme si chacun des mouvements de nos corps étaient amplifiés, je pouvais sentir la chaleur qui émanait de sa main, une sensation douce et forte...

Son souffle sur mon épaule, nos corps divaguant l'un avec l'autre telle une danse, une respiration des plus lourdes, saccadée que j'en fermais les yeux pour apprécier chaque seconde, chaque minute, de son corps dans mon corps. L'image que se faisait les gens sur ce genre de pratique qu'était la sodomie, était totalement erronée, fausse, les mots d'ordre étaient la confiance, l'envie, et la détente, et l'on pouvait ensuite prendre du plaisir et éprouver un réel orgasme! Décuplant le désir, si, si je vous assure!

De ses lèvres, il parcouru les parties de mon corps, celles qu'il pu atteindre dans un souffle lourd, sentant que la jouissance était des plus proches, mais se voulant encore performant en se lançant dans une ultime course, où seule la libérance allait mettre fin à l'extase, ne pouvant non plus subir une tel supplice, un tel châtiment de pur bonheur, il me déposa des baisers, gestes attentionnels et tendres qui me firent frémir. Je bouillonnais de toute part, gémissant de plus belles, à quoi bon me retenir dailleurs puisque je voulais me libérer de multiples façons. Je n'avais aucune gêne face à Alcide, il m'impressionnait certes, par sa façon d'être en tant qu'homme et de par son statut, voilà ce qui était d'autant plus excitant. Tous mes sens étaient retournés que sans vraiment m'en rendre compte, je déposais l'une de mes mains contre son fessier pour y planter mes ongles, rien de sadique là-dedans simplement une façon d'exprimer certaines choses, un plaisir profond.

Puis je pus sentir Alcide se lâcher pleinement en moi, sa main se resserrant contre mon ventre, comme pour mieux m'aggripper, chose que j'appréciais, avant qu'il ne se libère de mon corps après un instant de récupération, que mes muscles se détendent, sentant une chaleur émaner de mon corps. J'étais éssouflée, avais la gorge sèche, et le coeur qui battait la chamade à tout rompre, j'eus froid un instant, cela me faisait toujours cet effet quand j'avais pris du réel plaisir même si ce fut la première fois que j'avais ressenti un tel orgasme, il fallait l'avouer je n'avais rien vécu de comparable à ce moment avec Alcide.

Puis il me tourna face à lui, étant de nouveau dans ses bras, front contre front cherchant à reprendre un rythme cardiaque normal. Levant les yeux sur lui, je vis un sourire étirer ses lèvres et m'avouant que c'était magnifique. Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour, sentant une once de gêne, non pas par la situation, mais plutôt par ses paroles qui me touchèrent profondément. Attirer l'attention d'un tel homme, et qu'il apprécie ce que vous êtes à juste titre, était vraiment très flatteur.

Je dois avouer, que c'était l'extase même cher professeur.

Puis mes yeux plongés dans les siens, me mordillant doucement la lèvre inférieure comme si j'avais été en faute, je déposais mes lèvres sur les siennes, pour un baiser doux et chaste, rempli de tendresse et de délicatesse, toujours sous cette eau qui ruisselait sur nos corps.

Peut-être devrions-nous terminer cette douche?

Toutes sortes de produits aux diverses senteurs étaient à porter de main, ainsi que des éponges de bain, il ne restait plus qu'à se savonner...

(hj : Je ne sais pas comment tu vois les choses ensuite alors je te laisse poursuivre soit dans cette pièce ou alors dans une autre)

Invité

S’il avait dû retenir une pièce de la villa d’Emy Conway, Alcide aurait d’abord pensé à la chambre en temps normal… mais désormais, il ne jurerait plus que par la salle de bains. À ses yeux, cette pièce avait toujours été l’un des lieux les plus érotisés de chaque demeure. Effectivement, les salles de bains étaient des lieux privilégiés pour se dévêtir, mutuellement ou non, pour découvrir un corps nu jusque dans ses moindres détails, pour prendre soin de ce corps et pour se préparer à l’amour. Au fond, c’était un endroit que van Stexhe aimait, tout simplement. Chez lui, il était rare que l’homme y passe plus d’un quart d’heure, mais il appréciait beaucoup l’atmosphère chaude et humide qui régnait dans une salle de bains après qu’on s’y soit douché ou baigné.
Ici, en l’occurrence, l’atmosphère aurait difficilement pu être plus chaude et humide. Après ce moment partagé ensemble, Alcide savait très bien qu’il y penserait souvent par la suite. Il avait pu apprécier chaque minute, savourer chaque caresse, chaque baiser… et il avait réellement aimé s’unir ainsi à la belle Alpha. Pendant quelques instants, ils n’avaient formé qu’un seul être, comme si miss Conway avait été la moitié manquante d’Alcide, comme s’il avait été possible de fusionner ensemble, comme les deux moitiés parfaitement complémentaires d’un tout ayant été scindé en deux dès le début.

L’intimité de chaque instant passé chez elle, avec elle, il fallait s’en souvenir à tout jamais. Il y avait quelque chose de tout à fait exceptionnel dans l’acte sexuel avec cette demoiselle, mais van Stexhe ne savait pas en quoi exactement. Pour le moment, il ne cherchait pas de réponse à cela, de toute façon, car, à ce stade-ci, son crâne était comme vide de toute pensée. Il n’y sentait résonner que son pouls, comme partout dans son corps.
Jamais l’homme n’aurait cru pouvoir passer un moment pareil avec son amie. Parce qu’elle était une amie, justement, parce qu’il la désirait depuis longtemps déjà mais qu’il n’aurait jamais osé franchir le pas directement. Il avait fallu pour cela un élément déclencheur… et, finalement, le départ de Lucie avait du bon. C’était grâce à cette fuite de sa copine que l’homme avait pu apprendre à connaître Emy « en profondeur ». Ce soir, à leur amitié s’était mêlé un désir si ardent qu’il leur avait fallu le satisfaire, tout naturellement. C’était aussi simple que cela.

Il avait pris un pied incroyable, dans cette douche. Alcide n’avait eu aucune hésitation, aucun moment creux… Tout s’était passé dans la logique des choses, sans que rien ne vienne troubler à aucun moment ces instants pléniers.
Quand il s’était libéré dans le corps de la jeune femme, l’homme l’avait serrée contre lui, en plaçant la main contre son ventre plat. Sous sa paume, il put sentir des choses dans l’abdomen de sa partenaire…
À présent, front contre front, souriant tous les deux, miss Conway répondit à Alcide en lui affirmant que ça avait été une véritable extase pour elle. Aveu qui fut vite suivi par un baiser sur ses lèvres. Avec l’eau qui leur ruisselait sur tout le corps, l’eau qui les unissait à nouveau, comme si tous les éléments du monde conspiraient pour que l’enseignant et la jeune fille restent l’un et l’autre en communion totale… Miss Conway proposa alors de continuer cette douche. Proposition que l’homme accueillit avec un nouveau sourire.

"Comme pour prolonger encore un peu cette intimité nouvelle…"

Al était tout à fait pour cette idée. Il aimait beaucoup jouer avec la mousse sur le corps. La mousse permettait de mettre en évidence certaines zones, puis de les cacher, ensuite on pouvait aussi l’utiliser pour s’approprier temporairement des parties du corps que l’on aimait particulièrement…

Il embrassa sa partenaire, puis attrapa une éponge de bain qu’il glissa dans la main de la jolie Alpha avant d’en prendre une pour lui s’occuper d’elle. Versant un peu de gel douche à la senteur de pêche sur son éponge, l’homme frotta un peu l’objet pour le faire mousser légèrement, puis, doucement, il posa l’éponge contre la joue de miss Conway, avant de la faire descendre, tout doucement, sur le cou de la belle, puis sur les épaules…

"J’aime l’odeur de la pêche… tu as la peau aussi douce que ce fruit, tu sais ?"

L’homme déposa un baiser sur l’épaule qu’il venait de savonner délicatement, puis encore un autre sur la joue et un troisième sur les lèvres de la belle.

Durant les vingt minutes qui suivirent, Alcide procéda de la même manière, toujours avec douceur, tendresse et délicatesse, pour caresser de son éponge le corps de sa compagne du soir, insistant très souvent sur les cuisses et la poitrine d’Emy, parce que c’était des zones du corps qu’il aimait beaucoup. Une fois que l’eau rinçait les seins de la jeune femme, le professeur y portait la bouche, n’hésitant pas à lécher et sucer les tétons de la belle, avant de caresser à nouveau ces deux hémisphères. Il insista beaucoup également sur les fesses de la jeune femme, ces fesses qui l’avaient reçu un peu plus tôt, ces fesses qui avaient donné le rythme pour leur union intime…

Puis, au terme de cette séance de lavage mutuel, l’homme prit la main de l’étudiante pour sortir de la cabine de douche en même temps qu’elle, et il attrapa une serviette de bain sur le côté pour la déposer sur les épaules de miss Conway. Lui était toujours nu, ruisselant de gouttelettes d’eau, mais il n’avait pas vu d’autre serviette pour lui, alors il vint se coller au corps d’Emy, une fois de plus, pour essuyer la jeune femme, avec les mêmes gestes que ceux qu’il avait utilisés pour la savonner, des gestes doux, rivalisant avec la douceur du tissu-éponge. Il pouvait respirer le parfum sucré laissé sur la peau d’Emy par la savon à la pêche, il pouvait sentir sous ses doigts la serviette de bain s’humidifier au fur et à mesure d’une eau qui s’était baladée sur tout le corps, comme ses mains à lui, au fond… Le professeur embrassa les lèvres de la belle.

"Tu aurais quelque chose de sec pour me couvrir ? Je veux bien rester nu si ça peut te faire plaisir, mais alors je ne réponds de rien si je n’arrive pas à me contenir avec toi…"

Il devrait toujours garder ses sous-vêtements propres et secs dans sa voiture, cela pourrait s’avérer utile, dans des moments comme celui-ci… et puis, par expérience il savait très bien qu’il était plus excitant de voir un corps un peu couvert plutôt qu’un corps entièrement nu. L’érotisation passait très souvent par la suggestion et, même quand on connaissait parfaitement le corps de quelqu’un, il y avait toujours cette tentation sous-jacente lorsque les parties les plus intimes de ce corps étaient masquées, cachées par du tissu.
Il se serait contenté d’un peignoir, mais sinon, il était tout à fait prêt à porter une serviette de bain nouée autour de la taille, comme un pagne.

"Emy… je vais encore devoir te demander quelque chose… j’ai comme un petit creux… et je terminerais bien volontiers mon cognac…"

Ce n’était pas faux, et l’homme était honnête. Il aurait bien grignoté un petit quelque chose. Peu importait, sucré ou salé.

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