Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

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Le clair de lune apparaissait doucement au-dessus des quelques nuages présents en cette belle soirée de printemps. Un clair de lune tout ce qu’il y a de plus charmant, de plus libérateur et de plus enivrant. Alcide aimait le crépuscule. Il aimait voir le ciel arborer peu à peu des teintes de plus en plus sombres… et il adorait voir la lune diaprée surgir comme de nulle part pour éclairer une partie de la nuit.
Parfois, il se disait qu’il était dommage que la nuit ne dure pas plus longtemps que cela. Mais d’un autre côté, si ça avait été le cas, on croiserait beaucoup de gens chaque soir. Beaucoup trop, sans doute, compte tenu du besoin de solitude que l’homme ressentait souvent.

Cependant, un soir comme celui-ci, sincèrement, cela faisait plaisir. Van Stexhe avait imaginé se trouver seul ce soir, il avait cru qu’il allait rester un moment dans le parc, à attendre le coucher du soleil, puis le lever de la lune et l’apparition des premières étoiles… ensuite, il avait pensé qu’il serait rentré chez lui, seul, pour ne rien faire d’intéressant. De plus en plus, il retardait le moment où il irait se coucher dans son grand lit froid et solitaire.
Mais Emy et son sourire étaient venus bouleverser ce programme de vieux célibataire. Car c’était ce qu’Alcide était, finalement, ce soir.

La jeune Alpha avait l’impulsivité, l’innocence et la fougue de la jeunesse. Peut-être même plus que Lucie, qui pourtant était plus jeune qu’elle. Et son sourire candide éveillait chez Al son irrésistible envie d’être père un jour. C’était dingue, ça. Dès qu’il voyait le sourire d’une jeune personne, le désir de paternité l’envahissait. Peut-être parce qu’il avait tout à fait l’âge d’être le père de miss Conway. Ou de Lucie. Ou de Fraisinette… bref, toutes ces jeunes femmes qui lui faisaient l’effet d’excitants aphrodisiaques, eh bien, il aurait pu être leur père. Et se dire ça, ça a le don de foutre la morale en évidence, comme une enseigne au néon, clignotante et lumineuse.
Emy parla de son côté enfant qui ressortait ce soir. L’homme accueillit ces paroles avec le sourire. Il fallait qu’elle parle d’enfance au moment où il songeait à nouveau à cette capacité qu’il avait de donner la vie… une capacité qu’il avait de plus en plus l’impression de foutre en l’air. C’était cela aussi qui le rendait morose ces temps-ci. Il aurait sans doute aimé que Lucie porte sa descendance. Mais elle n’était sans doute pas de cet avis, puisqu’elle était partie.

Raaaah ! Ne plus y penser. C’était se torturer pour rien. Alcide était en bonne compagnie, celle d’une jeune amie avec qui il pouvait passer des heures à discuter sans raconter trop de conneries, avec qui il était toujours à peu près lui-même… La regarder comme une amie, c’était quelque chose. L’homme voyait ce visage bienveillant, ces fossettes et ces sourires comme autant de signes de réciprocité. Oui, ils étaient des amis et il n’y avait pas à chercher plus loin, même si, comme toujours, il y avait parfois des moments où le désir prenait le pas sur l’amitié.

Quand il s’était mis à la chatouiller, comme il aurait pu le faire avec sa sœur des années plus tôt, van Stexhe s’était mis à rire franchement. Au fond, il n’y avait que dans des moments comme celui-ci, où l’amitié était pure et fraîche, que l’humanité pouvait s’envisager comme une bénédiction. Qu’elle soit panthère et lui ours importait peu, au final, ce qui comptait, c’était qu’ils passaient du temps ensemble et que cela détendait l’homme de manière à ce que toute idée noire soit enfouie profondément en lui, pour qu’elle ne ressurgisse pas n’importe quand sans crier gare.
Il la sentit ensuite essayer de se dégager de son emprise. Elle essaya de le faire basculer, elle enroula ses jambes autour de lui, elle essaya même des balayages de jambes qui faisaient penser aux techniques de judo… mais van Stexhe avait tenu bon et cela l’avait fait rire à nouveau comme un beau diable.

Et soudain, miss Conway s’agrippa au cou de l’homme. Sur le moment, il se figea, cherchant à comprendre ce qu’il se passait précisément, craignant presque que quelque chose ne se passe, mais tout ce qui se passa fut la chute du professeur sur le côté, chute qui fut accompagnée par la demoiselle, désormais à cheval au-dessus de lui. Elle posa les mains sur le torse de l’enseignant qui ferma les yeux un instant, ne sachant pas à quoi il devait s’attendre. Et, en réalité, il s’attendait à tout, sauf à ce qui suivit : la jeune fille se mit à le chatouiller au niveau des flancs. Le rire de l’homme fut d’abord nerveux, puis clair et sincère.

Et comme on s’habitue toujours à tout, Alcide finit par parvenir à bouger. Il n’y tenait plus, en réalité. Ses mains agrippèrent une fois encore les poignets d’Emy et il les tira vers l’arrière, pour pousser la jeune femme à s’affaler sur lui et là, au creux de l’oreille de la jeune Alpha, van Stexhe n’eut qu’un murmure, avant d’enfouir son visage dans le creux du cou de la jolie brune…

"Si tu continues comme ça, je ne pourrais plus me contrôler, Emy…"

Invité

J'étais enfin ravie d'avoir pu avoir le dessus d'Alcide, et puis il fallait dire que les hommes étaient parfois bien plus guidé par un geste, une sensation qu'il en perdait tous leurs moyens, ne réfléchissant même plus sur le moment. J'avais aperçu, lorsque mes mains descendirent le long de ses flancs comme un relâchement, et sans s'y attendre, je l'avais pris en traître, oui c'était bien le cas, mais le fait de l'avoir entendu rire si naturellement me réchauffait le coeur! Je ne pus que l'accompagner dans ses rires quand soudain il m'aggripa les poignets de nouveau, et me fit basculer vers lui et sur lui où dans un murmure il me dit ces quelques mots.

"Si tu continues comme ça, je ne pourrais plus me contrôler, Emy…"

Je ne sus quoi penser, mais je sentais que cela n'avait aucun rapport avec "Bagheera et Baloo" et puis je pus sentir son souffle dans le creux de mon cou. Tout était en train de changer, il n'y avait plus cette barrière professeur-élève, nous étions à ce moment précis, un homme et une femme rien de plus, rien de moins.
Je me laissais à cette position un court instant, essayant de remettre mes idées en place, comme bercée par sa respiration que je trouvais agréable. J'avais un profond sentiment pour Alcide, et c'était l'une des personnes que je respectais le plus, car lui aussi se comportait ainsi vers moi.

Après une courte hésitation, je me redressais doucement ouvrant les yeux, après les avoir fermés comme pour retrouver mes esprits.Je me dégageais de son emprise, non pas pour fuir. D'un geste lent, je relevais doucement la tête jusqu'à être au dessus de la sienne, sans un mot, le regardant. C'était le genre d'homme qui me correspondait tout à fait, grand, séduisant, cultivé, drôle, ayant de bons goûts, avec qui l'on pouvait avoir une discussion censée et intéressante, échangeant des points de vue. Devais-je écouter ma raison ou mon envie? Mais si tout cela changeait ensuite? Je ne voulais pas me risquer à perdre ce lien, non jamais.

Je suis d'accord avec vous, et peut-être est-il temps de cesser ces enfantillages, avant que cela ne déborde?

J'avais parlé sans réfléchir, c'était sorti ainsi, mais cette attirance semblait, était réciproque, je le sus dès notre dîner au restaurant, mais il s'avérait que ce soir les choses se soient éclaircies... Etait-ce mal ou bien de ressentir une envie, une pulsion de ce genre? Je n'en savais rien, même si au point de vue éthique cela n'était pas tolérable, mais nous étions tous deux adultes. Je ne le lâchais pas du regard, puis je me penchais sur lui, posant mes lèvres sur son front pour un baiser, réflétant toute l'intention que j'avais pour lui, toute l'amitié aussi, et qu'il sache qu'il comptait d'une manière à mes yeux...

Puis affichant un sourire, avant de ne regarder le ciel une dernière fois, mes mains posées près de sa tête pour me soutenir, je poursuivis, mes yeux de nouveau dans les siens.

Il se fait tard, il est temps de rentrer je pense...

Je me redressais lentement, me remettant une mèche de cheveux en place derrière l'oreille avant de ne commencer à me dégager de sur lui.

Il est plus sage d'en rester là, non?

Je n'étais pas idiote et lui non plus n'était pas idiot, et ce genre de choses se ressent, par un geste, une parole, une situation.

Invité

Peut-être était-ce un hasard, peut-être était-ce écrit quelque part… Alcide avait toujours eu beaucoup de difficultés avec l’amitié homme-femme. Pour lui, dissocier le sexe des sentiments était quelque chose de tout à fait normal. Mais le désir trouble envers une amie, si ça l’était un peu moins – normal – c’était tout de même vachement fréquent.
Passer un moment à se chatouiller et à rire ensemble, cela allait. Toutefois, quand il avait senti les mains de miss Conway sur son torse puis sur ses flancs, van Stexhe avait ressenti tout autre chose qu’une envie de rire. Un autre type d’envie, à vrai dire, qui ne devrait pas exister entre des amis. À moins que ce ne soit décidé d’un commun accord, bien sûr. Ce qui n’était pas le cas pour eux deux.

L’homme avait préféré mettre en garde la jeune femme, parce que si ce petit jeu continuait, il allait finir par craquer. Et peu importait alors ce qui devrait advenir de leur amitié, il y avait parfois des moments où l’instinct était plus fort que tout le reste.
C’était, soit dit en passant, une des raisons principales qui empêchaient Alcide d’être tout à fait fidèle. Il n’avait pas forcément besoin d’aller voir ailleurs, cela lui tombait dessus sans crier gare. Mais, à la vérité, cela n’avait pas lieu d’être une interrogation en ce moment, puisque Lucie était partie et que le professeur n’avait de comptes à rendre à personne.

Sentir contre soi le corps d’une jeune femme, quand on s’appelle Alcide van Stexhe, cela équivaut à un signe du ciel. Les moments partagés avec Emy avaient toujours été des instants très sympathiques, enrichissants et intéressants… mais ce soir, sous ce clair de lune, les choses avaient commencé à changer. Tangiblement, s’entend, puisque dès le premier soir, l’homme avait confessé à la jeune fille qu’elle était tout à fait son type de femme. La véritable question à se poser n’avait rien à voir avec le fait d’arrêter ou non des enfantillages avant de « déborder »… Pour Al, la véritable question était la suivante :

"Si cela devait « déborder », comme tu dis, est-il possible pour toi que l’on garde notre relation, comme si de rien n’était ?"

Pour lui, c’était tout à fait possible. Il suffisait de penser à Addison. Combien de fois n’avaient-ils pas couché ensemble ? Cela n’avait altéré en rien leur amitié. La seule différence était que tous les deux avaient commencé à coucher ensemble avant de devenir de vrais amis. Mais qu’est-ce qui pouvait empêcher l’amitié de perdurer après un rapprochement physique ?
Elle venait de l’embrasser sur le front, alors qu’il aurait adoré pouvoir goûter ses lèvres. Les yeux plongés dans ceux de miss Conway, van Stexhe crut y lire un tas de choses, notamment cette lueur brillante de l’amitié, mais aussi celle, plus trouble, du désir.

L’enseignant ne disait rien. La jeune femme avait pris appui sur le sol, les deux mains de chaque côté de la tête de l’homme, et elle regardait le ciel. Puis soudain, elle proposa de rentrer, avant de se redresser et de remettre l’une de ses mèches de cheveux juste derrière son oreille. Là, elle se dégagea de son corps.

"C’est peut-être plus sage, oui… mais j’ai tendance à être un vilain garçon, parfois…"

Alcide eut un sourire et se leva, pour tendre la main à Emy et l’aider à se lever, elle aussi. Un regard vers la lune et sa cohorte d’étoiles – il repéra la Grande Ourse – et il releva la jeune femme comme si c’était une plume.

"Je te raccompagne."

Le professeur n’aimait pas savoir qu’une jeune fille rentrait seule une fois la nuit tombée. Laisser faire cela lui paraissait être un comble d’ignominie. Et s’il devait arriver quelque chose à la fille avec qui il avait passé la soirée, il savait bien qu’il ne se le pardonnerait jamais.

[HJ : on continue ici ou chez toi ?]

Invité

"Si cela devait « déborder », comme tu dis, est-il possible pour toi que l’on garde notre relation, comme si de rien n’était ?"
A cette question je sus que se rapprocher ne l'aurait en rien dérangé. Et moi? Je posais la question à ma propre personne. J'avoue que cela était tentant, très excitant mais je ne voulais en rien perdre ce que nous avions plus ou moins créé, une amitié, une relation saine. Mais le "comme si de rien était" ne fit faire une légère moue intérieure. Lorsqu'on partageait un moment intime avec une autre personne, pouvait-on faire comme si de rien était? jene pense pas, on pouvait toujours faire abstraction ou mettre cet instant dans une coin de sa mémoire mais nullement faire comme si de rien. Après si chacun savait faire cela, alors où était le mal?

Je ne lui répondis pas de suite, puis me dégageant il poursuivit, je ne voulais pas répondre sans réfléchir, je restais perplexe, et puis j'avais eu de nombreuses aventures par le passé, et j'entretenais toujours de bonnes relations avec mes amants passés. je savais dissocier le sexe, des sentiments, alors j'eus la réponse qu'il attendait tant.Puis reprenant donc "C’est peut-être plus sage, oui… mais j’ai tendance à être un vilain garçon, parfois…"

Cela eut le don de m'étirer un petit sourire aux coins des lèvres lors de ses derniers mots.

Nous le sommes tous au fond, n'est ce pas? Et oui peut-être...

L'homme mûr se leva et m'aida ensuite en me tendant la main, quel galanterie, je me rabaissais ensuite pour attraper ma paire d'escarpins qui était à terre.

"Je te raccompagne."

Avec plaisir, dis je le sourire aux lèvres.

Je le suivais marchant doucement, paisible malgré totu et cet incitation que j'avais envers Alcide était toujorus omniprésente.

Mais je peux très bien rentrer seule vous savez, je n'habite pas très loin et puis je suis une grande fille, mais je ne voudrais pas vour retirer ce plaisir très cher. Je le crochais de nouveau parle bras. Et j'aime bien votre compagnie, jene voudrais pas me priver de cela , bien au contraire.

Il prendrait mes paroles comme il le souhaitait, à lui d'entendre ce qu'il voulait ensuite...Je lui fit un sourire accompagné d'un sourire...

(hj: Désolée c'est court mais je vais me ratrapper par la suite j'ai plein d'idée en arrivant chez Emy xD et on le poursuit ici ce sera mieux non? Et en entame directement chez elle ? )

Invité

Alcide n’était pas du tout dérangé par l’idée d’un rapprochement avec miss Conway. À vrai dire, cela lui aurait sans doute même plutôt plu. Effectivement, pour lui, on pouvait tout à fait dissocier le sexe et les sentiments. Et le sexe amical n’avait rien de dérangeant, loin de là. C’était une sorte d’arrangement entre adultes consentants, après tout, rien de plus. Une amitié avec les meilleurs bénéfices de la vie conjugale.
Oui, van Stexhe était un vilain garçon. Il avait toujours aimé passer outre les règles en tous genres, faire en sorte d’agir autrement que ce qu’on était en droit d’attendre d’un adulte responsable. La sagesse, bah ça allait par moments, oui, mais ce n’était pas le cas tout le temps, évidemment. Être sage, ça ne lui convenait pas sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et le fait qu’il le dise à Emy fit sourire la jeune femme.

"Tu serais capable de faire des folies de ce genre, Emy ?... Avec moi ?"

Alcide l’avait aidée à se lever et il l’avait laissée reprendre ses escarpins. Lui-même se pencha pour prendre ses souliers, mais il ne lâcha pas la main de la jeune fille.
Et elle le suivait, d’un pas lent. La jolie Alpha avait accepté qu’il la raccompagne chez elle. Depuis le premier soir, il savait où elle habitait. Elle s’accrocha à son bras, ajoutant qu’elle ne voulait ni retirer à Alcide le plaisir de la raccompagner, ni à elle-même celui d’être raccompagnée par lui.
À ces paroles, le professeur eut un sourire.

Sa voiture n’était pas garée bien loin. L’homme montra le chemin à la demoiselle, jusqu’à son Audi, puis, comme la première fois, il lui ouvrit galamment la portière passager avant d’ouvrir la portière conducteur et de prendre place sur le siège.
L’enseignant inséra la clef dans le contact et se tourna vers la jeune femme.

"Je ne sais pas pourquoi je prends la voiture puisque tu habites si près du parc…"

Mais un véhicule, ça avait des avantages. Faisant tourner la clef, Alcide posa la main sur le changement de vitesse pour enclencher la marche arrière et sortir de sa place de parking. Il passa le bras droit derrière l’appuie-tête du siège convoyeur, pour mieux regarder où il allait puis, une fois l’Audi sur la route, l’homme laissa glisser son bras sur celui d’Emy, doucement, amorçant un mouvement descendant. Il reprit le changement de vitesse, passa la première, accéléra un peu, puis passa en deuxième.
À partir de là, tout était simple. L’homme put très vite enclencher la troisième et, à partir de là, il n’avait pas besoin de changer de vitesse avant d’arriver dans la rue de miss Conway. Alors il posa la main droite sur la cuisse de la jeune femme, comme si c’était tout à fait normal, c’était un geste naturel.

Sa main s’était mise à caresser doucement la cuisse d’Emy et l’homme conduisait en souriant. Il ne pensait plus du tout au reste, à tout ce qui lui avait détruit le moral. Cette soirée au clair de lune l’avait regonflé à bloc, lui avait laissé entrevoir un peu d’espoir et de positif. Emy était tombée à pic.

Arrivé devant chez la jeune femme, van Stexhe arrêta la voiture et la mit au point mort. Il se tourna vers miss Conway.

"Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Tu m’invites à prendre un verre ou on en reste là ?"

Alcide ne voulait pas forcer la jeune femme à le faire entrer. Même s’il avait très envie de passer un moment chaleureux avec l’Alpha, l’homme accepterait tout à fait que celle-ci ne veuille pas. La voir ce soir lui avait déjà permis d’avancer, d’une certaine manière, et Emy n’avait aucune obligation envers lui. Alors, la décision revenait à la jeune fille.

[HJ : allez, let's go, à toi de jouer ^^]

Invité

Je pense que l'on pouvait dissocier le sexe, des sentiments si chacune des deux personnes étaient consentantes et avaient la même vision des choses, un moment agréable avec quelqu'un qu'on appréciait, qu'y avait-il de mal là-dedans? Absolument rien! Même si ici, dans notre cas, celui d'Alcide et de moi-même, avions cette éthique qui faisait que nous n'avions pas le droit de franchir cette limite, de respecter certaines règles. Mais ne sont-elles pas faite pour être changées ou encore pour les déroger?

"Tu serais capable de faire des folies de ce genre, Emy ?

Toujours crochés l'un à l'autre, il me posa une question à laquelle je répondis aussitôt sans penser qu'il poursuivrait avec une autre interrogation si rapporchée.

Bien sûr!

Je le regardais lorsqu'il ajouta ces deux derniers mots "Avec moi?". Je ne sus quoi dire même si cette pensée m'avait peut-être éffleuré l'esprit, je me contentais simplement de lui lancer un sourire avec un regard franc. J'assumais parfaitement ce que je venais de lui dire, après tout, ce n'était que pure vérité. Je serais et j'avais été capable de faire de pareilles choses et alors? Nous sommes tous identiques au fond, non? Des êtres humains avec chacuns des envies, des besoins, peut-être que certains n'osent pas se montrer tels qu'ils sont , ou bien sont-ils plus réservés, mais j'aimais la simplicité en tout genre et ne pas passer par quatre chemins et m'affirmer tel que je suis. Qualité ou défaut? Je n'en savais trop rien mais j'étasi ainsi, à prendre ou à laisser?!

Marchant sur le petit sentier du parc menant au parking, Alcide me fit voir où il s'était garé un peu plus tôt dans la soirée, arrivés à hauteur de son véhicule, sa belle Audi, il 'mouvrit la portière, toujours aussi gentleman cet Alcide, chose agréable il faut bien l'avouer, prenant soin des femmes, et leur portant un certain intérêt aussi. Je pris place après que le professeur en fasse autant avant de mettrele contact.

"Je ne sais pas pourquoi je prends la voiture puisque tu habites si près du parc…"

Parce que vous me l'avez proposé et que cela vous ravi au fond, tout comme moi dailleurs, lui dis-je avec un clin d'oeil le sourire aux lèvres.

Puis Alcide prit la route où à un moment donné, il posa sa main sur ma cuisse, j'étais troublée mais à la fois si flattée. Que je trouvais cela naturel, e tpuis nous étions amis alors ce geste ne me choquait en rien, ne me gênait en rien mais me fit rêvasser et avoir des pensées plus poussées sur certaines choses...lorsqu'il se mit à me caresser la cuisse...que j'en gardais le sourire dirant tout le trajet jusqu'à ce que l'on arrive à ma villa. Le moteur coupé Alcide se tourna légèrement vers moi.

"Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Tu m’invites à prendre un verre ou on en reste là ?"

Le regardant et ayant confiance en lui, la question ne se posait pas, mais sans rien dire j'enclenchais la portière, et sorti du véhicule avant de la refermer et m'avançant vers l'entrée de ma demeure, dans la lumière des phrases de l'Audi, je me stoppais puis me retournais vers Alcide toujours assis derrière le volant de sa voiture.

Alors vous venez? Je croyais que vous vouliez un verre? dis je sur un ton plus fort, qu'il m'entende à travers l'habitacle sans non plus hurler à tue-tête.
Sur un air amusé toujours aussi souriante, je l'attendis avant de pénétrer dans le grand hall au sol carrelé de couleur blanc, où je retirais mes escarpins puis me dirigeant vers le salon où se trouvait le bar, en sorti deux verres et lui demandant s'il avait une préférence, pour ma part je fus une bon rhum-coco avec glaçons. M'indiquant ce qu'il désirait j'apportais le verre à Alcide, puis nous trinquions.

Alors à la nôtre, et à cette soirée...qui risque de s'éterniser davantage.

Je levais la boisson à mes lèvres, le bu d'une traite avant de le poser sur la table basse en verre, ne lâchant pas Alcide des yeux, juste à côté de nous, puis m'approchant de lui doucement, après qu'il est bu une bonne gorgée de son verre, le lui prenant des mains lentement et le faisant rejoindre le mien.
Mon visage tourné vers le sien, je scrutai son visage.

Puis repensant à sa question au parc je décidai enfin d'y répondre.

C'est un "oui" pour être capable de faire des folies et un autre "oui" pour le faire avec "vous".

J'avais enregistré chacune de nos conversations, chaque mot, que je savais que je lui plaisais, que j'étais son genre de femme, et pensions tous deux que des relations hommes/femmes, pouvaient être plus approfondies même en étant amis comme une sorte d'amitié améliorée et c'est ce qui allait se produire, j'en avais envie, et lui n'était pas contre, alors pourquoi résister.

Le regardant toujours je m'approchais tout près de lui, me plongeant dans ses prunelles, puis sur une pulsion je ne pus m'empêcher de poser mes lèvres sur les siennes, avec insistance, j'avais toujours eu un faible pour les hommes plus mûrs, et là Alcide était mon point faible, en plus d'être une personne de confiance, et que j'appréciais énormément! Peu importe des retombées sur le moment la seule chose qui me comblait était d'être avec lui. Voyant qu'il ne se retirait pas, mais tout de même un peu intimidée par mon ami, je le regardais comme ci j'étais en faute le coeur battant, puis dans une seconde pulsion, je l'embrassais de nouveau avec fougue et envie, me serrant contre lui...

Invité

Une fois devant chez sa passagère, Alcide avait laissé tourner le moteur, bien qu’il se soit mis au point mort. Il ne voulait pas s’imposer et aurait très bien accepté que miss Conway lui demande de la laisser seule. Au fond, elle avait peut-être prévu autre chose que passer sa soirée avec un professeur oscillant sans cesse entre déprime et euphorie, ainsi qu’entre maturité et enfantillages. Souvent, ce caractère un peu trop changeant énervait les gens. Certaines personnes, du moins, car l’homme pouvait être tantôt tout à fait adorable, tantôt tout à fait détestable. Ce n’était pas un manque de stabilité ou une forme de bipolarité, non, c’était juste à cause des événements que van Stexhe était comme cela ces derniers temps. Il ne savait pas sur quel pied danser et c’était ainsi que son malaise se traduisait, c’était aussi simple que cela.

Dans la lueur des phares de son Audi, Alcide voyait très clairement la jeune Alpha se diriger vers sa villa. Il avait l’impression de voir ses hanches danser pour lui, il avait le sentiment que tout le corps de cette demoiselle était en parfaite harmonie avec le mouvement léger de ses longs cheveux qui ondulaient sous la petite brise de ce soir… et quand elle s’arrêta, il trouva presque cela dommage, jusqu’à ce qu’elle se retourne pour l’inviter – de manière peut-être un rien cavalière – à entrer pour prendre un verre avec elle.
Avec un sourire, Alcide coupa le moteur et pris ses clefs. Il sortit de son véhicule, verrouilla les portières d’une pression sur sa clef, et se dirigea à son tour vers la villa devant laquelle l’attendait la jeune femme.

Van Stexhe n’était jamais venu si près de cette demeure. Il n’était jamais entré. Mais il savait très bien que son loft avait l’air d’être une maison de poupée à côté de cette maison à quatre façades. Entrant à la suite de la jeune femme, Alcide vit qu’elle ôtait ses escarpins et, du coup, il retira ses souliers pour les laisser dans l’immense hall d’entrée parfaitement lumineux grâce au carrelage d’un blanc immaculé.
Ils pénétrèrent l’un après l’autre au salon – qui parut vraiment immense, lui aussi – et Emy lui demanda alors ce qu’il voulait boire.

"Un cognac si tu as… sinon, je me contenterai d’un whisky."

Avoir un bar dans le salon, c’était tout de même quelque chose de très élégant, aux yeux de van Stexhe. Quand on recevait quelqu’un, ça évitait d’avoir à faire le passe-passe sans arrêt entre le salon et la cuisine. Ou la cave, bref, l’endroit où on rangeait les boissons.
La jeune femme ne traîna pas et bientôt, Alcide eut en main un verre à pied, contenant un liquide ambré qui ne pouvait être identifié que comme étant un excellent cognac, à en juger par sa teinte et son parfum. Trinquant avec son amie, l’homme sourit à ses paroles.

"A la nôtre, oui… quant à cette soirée, c’est grâce à toi qu’elle regagne des couleurs."

Van Stexhe évitait volontairement de répondre aux allusions concernant le fait que cette soirée puisse « s’éterniser davantage ». Il n’avait rien contre cette possibilité, bien sûr, loin de là, même, mais le jeu des sous-entendus avec Emy avait déjà passé un cap, ce soir, c’était une évidence. Pas la peine d’en ajouter.
L’homme porta son verre à ses lèvres, prenant le temps de bien s’imprégner de l’odeur de l’alcool – un anesthésiant quelconque pour masquer un peu l’odeur de noix de coco qu’il n’appréciait pas vraiment – et il prit une première gorgée… qui fut aussi la dernière, puisque la jeune femme venait de lui arracher le verre des mains, après qu’elle ait vidé le sien d’une traite, comme si elle avait besoin d’une dose d’alcool pour surmonter quelque chose, et là, le regardant droit dans les yeux, miss Conway prononça des mots qui résonnèrent dans le crâne d’Alcide comme une sorte de signal de départ…

Mais ce ne fut pas lui qui fit le premier pas. Emy approcha de lui puis avança son visage vers le sien pour sceller leurs lèvres, un instant durant, mais avec une certaine intensité tout de même. Il se laissa faire, peut-être parce qu’il se demandait toujours quel était le goût des lèvres de chaque femme qu’il rencontrait – hormis quelques exceptions qu’il n’avait jamais eu aucune envie d’embrasser.
Après ce premier baiser, il y en eut un autre, tout à fait différent, beaucoup plus insistant, qui s’accompagna de la pression du corps de la jeune femme contre le sien. Alcide, toujours debout et ayant les mains libres, ne put que les occuper, en les posant doucement sur les hanches de la belle tout en répondant à son baiser…
Au bout d’un moment, l’homme interrompit l’union de leurs lèvres pour regarder la demoiselle et, du bout du doigt, il remit l’une de ses mèches derrière son oreille.

"Quoi qu’il puisse arriver ce soir, ça ne changera rien entre nous, Emy… à part peut-être le fait que je risque d’avoir envie de te sauter dessus régulièrement… mais ça, au fond, tu le savais déjà."

La main qui avait remis en place la mèche de cheveux se fit alors caresse, longea doucement le cou de la jeune femme, pour ensuite arriver juste sous le menton. Alcide se pencha alors, de lui-même cette fois, sur la bouche d’Emy et tâcha de faire passer dans ce baiser tout le désir qu’il ressentait. Son autre main s’était glissée dans le dos de la jeune fille, juste au-dessus des reins, pour mieux la serrer contre le torse de l’homme.

Invité

Je sentais que cette soirée serait riche en rebondissement après avoir rencontré Alcide au Parc, puis j'aimais sa compagnie, et ce soir il n'était pas aussi enthousiaste que la dernière fois au restaurant. Agréable soirée dailleurs, que s'il n'avait pas eu sa petite-amie, j'aurait peut-être tenté de me rapprocher de lui, il était attirant, et avait un charme certain, il me plaisait énormément, mais ce genre de relation n'était pas faite pour durer, je le savais par expérience pour avoir par le passé eu une relation avec un professeur en Histoire de L'art. C'était instense, et si excitant, surtout lorsque j'avais cours avec lui, et que je ressentais davanatage de choses en classe, des idées folles, une envie irrésistible de lui sauter dessus, mettant tous mes sens en alerte.

Ce soir, notre rencontre avait été des plus surprenante, même si quelque part il y avait unn jeu du chat et dela souris. Peut-être avais-je tenté de le séduire? C'était mon côté refoulé, j'avais toujours eu cela en moi. Un côté mi-ange, mi-démon? J'avais eu une sale période avant mon entrée à Berkeley, une vie de débauche, ou seuls le sexe, l'alcool et les fêtes étaient ma priorité mais j'avais stoppé cela pour me remettre à fond dans mes études. cela dit je ne regrette en rien ces moments passés, qui étaient forts agréables et en y repensant parfois cela me manquait!

Je l'invitais donc à prendre un verre chez moi, peut-être avais-je été trop cavalière, mais j'aimais être imprévisible, et c'est ce que je fis. entrant et me déchaussant tant mes escarpins me faisaient souffrir le martyr, alcide en fit tout autant, je nous servais un verre, qui ne resta pas bien longtemps entre nos mains, terminé ce petit jeu, je ne me contenais plus, il avait un tel effet sur moi. j'étais célibataire, et il l'était tout autant, c'est l'occasion de nous rapprocher et une certaine manière de se sentir du baume au coeur.

Je lui avais simplement lancé un sourire lorsqu'il me dit que la soirée regagnait de couleur grâce à moi. Tout semblait propice pour finir la soirée ensemble, de quelle manière que ce soit. Puis je ne pus me contenir et poser mes lèvres sur les siennes, avec retenue aux premiers abords puis un autre plus soutenu. A cet instant Alcide se stoppa, me regarda et replaça l'une de mes mèches de cheveux.

"Quoi qu’il puisse arriver ce soir, ça ne changera rien entre nous, Emy… à part peut-être le fait que je risque d’avoir envie de te sauter dessus régulièrement… mais ça, au fond, tu le savais déjà."

Rien du tout...Je pense que je pourrais gérer cela ...Et effectivement je le savais, lançais-je avec un sourire et me sentant de nouveau moi-même. Il m'intimidait d'une certaine manière et c'est aussi cela qui éveillait cette excitation chez moi, les hommes mûrs, cultivés, séduisant.

Ce soir je serais dominée ou dominante? Je savais être dans ces deux rôles, mais tout dépendait de la situation , ce soir peut-être voulais-je être une chose fragile entre des bras virils. Ou bien alors celle qui lui ferait oublier son huleur maussade de début de soirée?

Sentant la main d'Alcide glisser telle une caresse jusqu'à mon menton, cela me fit frémir que j'en fermais un bref instant les yeux avant de ne soupirer quelques peu, mon coeur s'affolait peu à peu, je sentis son étreinte pour me rapprocher contre lui, ses lèvres sur les miennes. Ah quoi bon se retenir? J'en avais tellement envie et lui aussi, que l'une de mes mains passa derrière sa nuque, et l'autre l'enlaça autour de ses épaules. Un baiser plus fougueux, plus envieux que mes mains passèrent ensuite sous sa chemise pour la lui retirer, passant ensuite ses mains sous son tee shirt, se balandant sur son corps, encore bien conservé pour son âge, c'était un homme qui savait prendre soin de lui, ce fut d'autant plus agréable. Je poursuivais dans nos baisers, beaucoup moins chastes qu'au départ, où l'envie se fit ressentir dans les deux sens, mon corps entre ses mains, tout contre lui, la température de mon corps qui grimpait...

Je ne voulais plus reculer au contraire je voulais que cela se poursuive, intensément et pendant un bon moment. J'aimais l'interdit, j'aimais être différente des autres en toute part. Puis soudain je me fis moins pressante, quittant ses lèvres doucement, levant les yeux vers Alcide, qui paraissait satisfait de la tournure des choses, mais je ne pus m'empêcher de lui poser une ultime question.

On n' est pas obligé de continuer, on peut toujours s'arrêter là, si toutefois...

Mon pouls était vif et mon souffle devenait plus court. Mes prunelles se plongèrent dans les siennes. Mais pourquoi lui demandais-je cela sachant qu'il était d'accord, qu'il me désirait, pour être sûre? Une femme aime se faire désirer en tout point, par la parole, les gestes, les regards...Etre entre les mains d'un homme plus âgé que moi avait toujours eu un impact sur ma personne, cela me faisait défaillir et rendait mon excitation, ma sensualité plus grande...

Invité

Être dans les bras d’Emy, c’était quelque chose dont Alcide avait eu bien envie dès le soir où il avait fait sa connaissance. L’attrait pour une belle inconnue, en quelque sorte. Mais ce soir, elle n’était plus une inconnue, miss Conway était devenue une amie et toutes les pensées troubles et troublantes qu’il y avait eu entre elle et lui depuis le premier soir prenaient tout leur sens ici et maintenant.
Dès le premier soir, il y avait eu une certaine complicité, quelque chose qui s’était noué entre eux… et ce soir, ce lien était sur le point de devenir plus fort encore. Car il était plus qu’évident que coucher avec Emy allait apporter un renforcement positif à leur relation amicale. Du moins, ça avait chaque fois été le cas lorsqu’Alcide finissait par mettre une amie dans son lit.

L’homme embrassait la jeune fille, d’abord doucement, puis un peu plus franchement, il y avait dans ce baiser de la fougue et de l’envie, c’était une traduction d’un désir brûlant, rien de plus, rien de moins… et Emy en avait autant envie que lui, puisqu’elle venait de lui enlever sa chemise avant de glisser les mains sous son tee-shirt. Elle avait les mains fraîches, sans doute à cause des deux verres qu’elle avait tenus un peu plus tôt. Alcide eut un frisson délicieux. Cette sensation de froid léger, sur sa peau, était terriblement agréable, tout en ayant un aspect un peu piquant. Bon sang, il adorait ça !
Lui commença ses caresses doucement, au-dessus des vêtements de la jeune femme, parce qu’ainsi, les premières sensations seraient légères, avant d’être plus intenses par la suite… chacun sa méthode…

Mais cela ne dut pas plaire à la jeune femme, car van Stexhe la sentit soudain se détacher petit à petit, au moment précis où il s’attendait à ce qu’elle s’attaque à son pantalon. Jusque là, tout se passait pourtant très bien aux yeux d’Alcide. Il aimait ces moments où un homme et une femme pouvaient prendre leur temps, se découvrir petit à petit, s’effeuiller l’un l’autre sans trucage et sans jugement… et là, le regardant, la jeune fille lui fit part d’une remarque qui venait d’on ne sait où. Pourquoi pensait-elle que le professeur n’aurait pas voulu continuer ? Lui semblait-il trop doux pour la désirer vraiment ? ou bien avait-elle changé d’avis ?

"Ne dis pas de bêtises, Emy, j’en meurs d’envie depuis longtemps… Si je t’ai adressé la parole, l’autre soir, après cette projection de film, c’est parce que je te trouvais jolie… après, quand on a parlé, je t’ai trouvée subtile et intelligente… S’il faut arrêter là, ce ne sera pas par ma volonté, tu sais bien…" Disant cela, van Stexhe la tenait toujours près de lui, mais il avait cessé ses caresses… "Si tu redoutes quelque chose, dis-le moi… je ferai attention…"

Peut-être que c’était ça, le problème. Peut-être que miss Conway avait gagné en réticence parce qu’elle savait qu’Alcide aimait beaucoup les femmes… peut-être qu’elle craignait qu’il ne lui refile une MST ou quelque chose comme ça… mais l’homme prenait suffisamment ses précautions pour éviter ça. Il se voyait mal aller voir un médecin et dire qu’il était prof et qu’il avait chopé la syphilis en se tapant des étudiantes, pas toutes majeures en plus, et qu’il était possible qu’il ait transmis ça à d’autres. Mouais, c’était pas terrible, comme situation. Alors, même si cela diminuait un peu le plaisir, van Stexhe passait par le préservatif. Tant pour se protéger lui que pour protéger les femmes et les filles qui finissaient dans ses bras, en réalité, mais le safe sex, c’était bien mieux que de prendre des risques inconsidérés avec sa santé et celle des autres.
Non, ça ne devait pas être ça qui ralentissait Emy, parce qu’elle ne lui aurait pas demandé de cette manière-là. Il devait y avoir autre chose. Peut-être fallait-il juste la mettre en confiance.

"Cela te plairait qu’on prenne une petite douche ensemble ? L’eau a quelque chose de très relaxant le soir…"

Et puis, une cabine de douche offrait un tas de possibilités… C’était un peu pour cela qu’Alcide la préférait à la baignoire, d’ailleurs. Ok, on ne pouvait pas s’y coucher, mais on évitait des courbatures et des maux de dos divers.

L’homme se pencha pour déposer un baiser dans le cou de la jeune femme.

"La décision te revient, Emy, si toutefois tu veux bien de moi ce soir et si tu n’as pas changé d’avis…"

Oui, en effet, il lui retournait sa question. Une manière comme une autre de s’assurer que tout ce qui se passerait ce soir était consentant et une façon aussi de dire à la jeune femme qu’il ne le prendrait pas mal si elle ne voulait pas de lui.
Alcide ne voulait pas avoir à se sentir coupable, il ne voulait pas la forcer et la question qu’elle avait posée lui soufflait que la jeune femme n’était pas sûre d’elle pour cela. Peut-être se trompait-il, peut-être n’était-ce qu’un jeu de séduction, mais l’homme préférait prendre toutes les précautions qui s’avéraient nécessaires.

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