the great escape
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Balade crépusculaire [Emy] {Hot}

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MessageSujet: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptySam 16 Avr - 11:49

    C'est au bord du soir que l'air est le plus apte à vous procurer bien-être et détente. Alcide aimait particulièrement ce moment de la journée, cet instant unique, à la frontière un peu floue entre jour et nuit, ce moment "entre chien et loup"... C'était vraiment la partie du jour qu'il préférait. Il aimait à venir à l'extérieur pour regarder se coucher le soleil et tomber la nuit, doucement, dans une atmosphère cotonneuse et ouateuse, une ambiance délicate qui prêtait à la réflexion, au calme et à la quiétude...
    Mr van Stexhe avait pris place sur un muret, s'était allumé une cigarette purement inutile et regardait le ciel s'obscurcir peu à peu. Il ne connaissait rien de plus relaxant que cela.

    Le professeur tira une bouffée de sa cigarette et ferma un instant les yeux. Non pour se reposer ou Dieu sait quelle raison de ce type, mais bien pour se concentrer sur sa respiration. Respirer à pleins poumons, c'était la meilleure recette pour se sentir zen. Un air de musique douce n'aurait pas été de refus, mais le chant des oiseaux était bien suffisant. D'ailleurs, dans quelques dizaines de minutes, les nocturnes allaient sortir de leur torpeur et venir égayer le silence qui ne durerait que peu de temps.

    Alcide ouvrit les yeux en entendant un bruit de pas léger, certainement féminin. Un bruit de pas qu'il lui semblait connaître. C'était celui d'une jeune fille qui était devenue pour lui une sorte d’amie, si l’on pouvait dire, depuis quelque temps déjà. Il était sûr que c'était elle... Il tira une autre bouffée de tabac et continua à regarder devant lui.


    "Bonsoir..."

    La fraîcheur du bord du soir amenait la plénitude. C'était une vérité inconditionnelle pour Alcide. Depuis tout petit, c'était le moment qu'il préférait dans la journée... Alors, le calme, l'obscurité naissante, les astres apparaissant petit à petit, tout cela prenait une saveur presque sucrée, un goût tout à fait agréable qui était quasiment capable de faire oublier que certaines choses n’allaient pas comme sur des roulettes dans la vie et que la crainte était bel et bien là...
    Mr van Stexhe pensait à beaucoup de choses dans un tel moment. A commencer par la vie en général... Il aimait réfléchir au sens à donner à la vie, à la manière de faire d'elle une oeuvre d'art, une façon d'être heureux malgré tout ce qui clochait dans le monde... Il aimait aussi songer au passé et à des perspectives d'avenir, réfléchir à ces causes sous-jacentes de l'actualité, et aux conséquences possibles de toute cette haine qui jugulait le monde... et puis, évidemment, il pensait beaucoup à sa chère et tendre, Lucie, sa toute belle petite Française, la mère de ce petit bonhomme qu'il aurait aimé concevoir avec elle... C'était souvent ces pensées-là, celles qui n'étaient qu'espoir, qui lui donnaient le sourire en toutes circonstances... et puis il se rappelait soudain que Lucie l’avait quitté, comme Ana l’avait fait des années plus tôt, qu’elle avait pris le large et qu’il était désormais seul. De nouveau.

    Et c'est bien à Lucie qu'il songeait lorsqu'il avait entendu des pas, lorsqu'il avait salué, aimablement et qu'il avait recraché doucement une volute de fumée. Emy était une amie. Il l'appréciait grandement pour toutes sortes de choses. Ils aimaient tous deux lire, tous deux avaient des passions communes et tous deux s’étaient mis à nu un soir, se livrant l’un à l’autre alors qu’ils ne se connaissaient pas. La différence d'âge importait peu, ils s'entendaient bien, voire très bien et avaient partagé beaucoup ensemble. Pour un peu, Al ressentirait pour elle quelque chose de l'ordre de la fraternité. Mais il y avait entre eux quelque pensée coupable, une certaine ambiguïté. Ils s'appréciaient, certes, mais les aveux qu’ils s’étaient faits avaient clairement révélé que l’homme considérait ce genre de fille comme « son genre de fille », justement.

    Alors, sous un clair de lune naissant, comme ce soir, alors qu’ils avaient parlé d’un goût commun pour les balades au crépuscule, c’était le hasard qui faisait des siennes. Ou le destin, comme aurait rectifié miss Conway, à n’en pas douter.


    "Je vous en prie, Emy, installez-vous. La nuit est assez belle pour se laisser partager..."

    Il recula un peu, laissant la place où il était assis un instant plus tôt à la jeune femme. La pierre avait ainsi perdu un peu de sa froidure.
    Mr van Stexhe prit quelques secondes pour observer le visage de la demoiselle, avec un sourire. C’était comme s’ils se retrouvaient là pour un rendez-vous inscrit partout ailleurs que dans leurs projets et leurs agendas respectifs. Le hasard faisait parfois bien les choses, à vrai dire.

    L’homme hésita une seconde à faire la bise à la demoiselle. Était-il censé faire cela ? Bah, pourquoi pas… Et il l’avait fait. Depuis la soirée au restaurant, ils s’étaient plusieurs fois croisés à l’université, ils s’étaient parlé, toujours avec cette innocence et cette sincérité qui caractérisaient leurs échanges, mais ce soir, ils n’étaient pas dans un couloir de Berkeley, ils s’étaient trouvés, par hasard, au même endroit au même moment et il fallait profiter de cette opportunité.
    Toutefois, Alcide, chaque fois qu’il croisait Emy, avait les mêmes pensées lui trottant dans la tête :


    *Par moments, Emy semble lointaine et mélancolique et je devrais l’interroger, je le sais. N’est-elle que la messagère des dieux, celle qui vient me hisser hors du piège, ou a-t-elle besoin de réconfort, d’un échange ? Me serais-je déjà trop enfermé dans mon égocentrisme ou redouterais-je de ne pas maîtriser cette relation si différente de celles que j’ai connues ? Alors que sa jeunesse et sa candeur devraient me rassurer, elles me plongent plutôt dans une gêne bizarre, comme si je savais que mes gestes seraient dépourvus de leur innocence première. J’ai peur de salir ce qui m’arrive de plus pur depuis la nuit des temps.*

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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptySam 16 Avr - 12:30

  • Fin d'après-midi, un vendredi, et besoin d'oxygène, de me vider l'esprit après avoir tant étudier pour les prochaines partielles et essayer de me calmer, d'évacuer la rage que je ressetais contre mon père, qui peu à peu me laisser de côté. Et la raison? Une femme, inconnue à ma connaissance et pour être franche je ne sais même pas si je désirais réellement la rencontrer. Il avait tenté me contacter cherchant comment m'annoncer cette "nouvelle", mais j'avais comme un 6ème sens, et puis qu'il soit mon père ou non, certainses intonations de voix ne mentent pas, et révèlent bien des choses. Mon père m'avoua vouloir me parler d'une chose importante, mais il était impensable pour moi qu'il ne remplace ma mère, même si celle-ci n'avait pas joué son rôle comme elle l'aurait dû.

    Bref, fermant les livres, et me frottant quelques peu les yeux je décidais de prendre prendre une bonne douche, avant de ne sortir de la maison des Alpha dont je faisais partie. Les jets d'eau chaude vinrent se plaquer sur ma peau ce qui me fit un bien fou, je ne trainais pas, il me fallait alors respirer l'air pur. Je me vêtu simplement mais avec classe. Un Tailleur de couleur sombre à la coupe droite un petit top blanc sous ma veste et de petits escarpins vernis assortis. J'aimais que les choses soient coordonnées et encore plus ce soir, vouloir quitter mon physique d'étudiante pour celui d'une vraie femme. Pour ma coiffe, je fis tout aussi simple, une simple chignon où quelques mêches ressortaient.

    Puis il me tardait de fuir cet endroit, et de me retrouver moi-même, et pour cela je savais où je me rendre, dans un parc et celui, et le parc Presidio était le plus près. Je ne pris pas ma berline et descidais de marcher, certes pas évident avec de telles chaussures aux pieds mais peu m'importait. Après un bon quart d'heure, j'arrivais enfin au lieu dit, dans un pur silence où il y eut peu de gens dailleurs lorsque soudain quelques peu ailleurs dans mes pensées, j'entendis un "bonsoir"auquel je répondis également. J'avais pu sentir l'odeur de tabac, et voir un homme dnas la pénombre qui commençait à chasser le jour pour que la nuit y prenne la place. Relevant la tête je vis que c'était Alcide. Quel hasard! Il me fit la bise, tels de bons bieux amis. Je ne devais pas rayonner comme la denrière fois au restaurant j'étais bien plus songeuse en cet instant précis. Il me fit place sur le petit muret.

    C'est vrai je vous l'accorde, et puis j'aime cette ambiance de quiétude.

    Je me passais la main sur la nuque comme pour me détendre, probablement le fait d'avoir été penchée toute cette journée le nez dnas les bouquins et les révisions. Puis je posais les yeux aux ciel, les étoiles scintillèrent les unes après les autres, un magnifique spectacle!

    A force de trop regarder le ciel étoilé parfois je me sens comme étourdie, étrange non? C'est idiot ce que je dis non? Désolée, la fatigue de ces derniers jours doit empiéter sur mes dires, dis je tout sourire.

    Alors dites moi cher Alcide, envie d'une ballade au clair de lune? Les grands esprits se recontrent, destin ou pur hasard?

    Je le regardais du coin de l'oeil, et une sensation étrange me parcouru,même si désirais être seule ce soir, et prendre l'air, fair el vide, j'étais heureuse d'être tombée sur Al"




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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptySam 16 Avr - 17:30

    Le soir tombait, couvrant le sol et le monde d’un manteau sombre qui estompait peu à peu les contours des formes qui constituaient le paysage environnant. Celui de ce parc et de la ville à l’entour.
    Alcide aimait regarder la nuit prendre le pas sur le jour. Il aimait cet instant indescriptible, perdu entre la vivacité de la journée et le sommeil alourdissant les sens de la nuit qui s’installait peu à peu, reprenant ses droits de reine nocturne. C’était une habitude qui lui venait de la nuit des temps, semblait-il, et s’installer pour profiter de ce moment, c’était l’instant qu’il préférait dans la journée.

    Van Stexhe avait entendu et vu arriver Emy. Un petit quelque chose lui avait suggéré qu’il la reverrait, un soir ou l’autre, et ce moment était finalement arrivé. En dehors de l’université, dans un milieu tout à fait neutre, où tout était possible.
    La jeune fille, vêtue comme pour une soirée assez habillée, venait de s’installer à côté de lui. Lui, il s’était vêtu très simplement. Un jean, un tee-shirt clair et une chemise moire. Elle regardait le ciel en se passant la main sur la nuque, charmant tableau qui apportait à la soirée une touche de féminité tout à fait bienvenue.


    "Il m’arrive la même chose, à vrai dire… l’immensité m’étourdit et me fait perdre la tête, mais je trouve cela plutôt reposant…"

    La jeune femme souriait, mais elle avait parlé de fatigue un instant plus tôt. Le professeur eut un sourire à son tour. Dans tout ce qui lui arrivait ces derniers temps, une telle rencontre était plus que bienvenue.
    Ce soir, Al était d’une humeur moins enjouée que lors de leur première rencontre. Il en avait, comme on dit, gros sur la patate.


    "Vous savez, Emy, j’ai pensé venir en ces lieux pour que s’évanouisse l’insupportable, pour qu’il existe au-delà de ces murs. C’est un paradis personnel, à ma mesure – ma démesure peut-être ? – et le moment le mieux choisi à mes yeux pour pouvoir vouloir l'oubli plutôt que le désespoir... La nuit commence où finit la journée. L'oubli commence où se termine la douleur. Et quand la journée reviendra, la mémoire aura pris suffisamment de recul pour ne pas se troubler outre mesure..."

    Avec cette étudiante, van Stexhe pouvait parler ouvertement, livrer ce qu’il vivait, ce qu’il ressentait et être tout à fait honnête et sincère. Ce soir, l’homme avait autant besoin de soutien que de solitude. Il avait envie de parler, de dire tout ce qu’il avait sur le cœur, mais il ignorait si c’était une bonne idée.

    "Nous nous engageons dans la vie avec fougue et avec confiance, sans recul, sans hauteur non plus... Mais vous et moi, nous avons là, devant nous, la preuve que l'être humain peut aussi prendre le temps, parfois... Prendre le temps pour s'arrêter, simplement, pour penser à autre chose, pour espérer, aussi... C'est ainsi que je vois ce moment et ce décor..."

    La fin de ses paroles sous-entendait la question "Et vous, comment le voyez-vous, cet instant de perfection?" mais l'homme ne prononça pas ces paroles. Chacun devait vivre cet instant comme il l'entendait et il préférait toujours laisser le choix à Emy de s'exprimer ou non. Il n'y avait pas que les mots pour communiquer... d'ailleurs, le silence lui-même était souvent plein de sens.
    Alcide regarda miss Conway.


    "Vous n'avez pas trop froid?"

    La saison était encore belle, mais il aimait mieux proposer sa veste à la jeune fille, car malgré tout, l'humidité n'allait pas tarder et ce n'est pas agréable de ressentir cette fraîcheur sans avoir de quoi s'en protéger réellement...
    Et puis, comme Emy proposait une balade au crépuscule, l’homme regarda les pieds d’Emy.


    "Tu… enfin… vous pensez pouvoir marcher avec ces chaussures-là ?"

    Alcide eut un nouveau sourire. Il essayait d’être agréable, mais la sérénité et l’humour de la soirée au restaurant n’étaient pas de mise ce soir. La nostalgie l’habitait et, à vrai dire, il aurait aimé que miss Conway lui demande de se dévoiler, de parler plus de lui-même. Ce qu’il avait dit plus tôt était une manière d’indiquer sa tristesse. Des paroles qui étaient destinées à Emy et qui lui donnaient le droit d’en savoir plus, de le questionner, de chercher à savoir et à comprendre. Mais elle-même n’avait pas non plus la gaité de l’autre soir, ce qui poussait van Stexhe à vouloir en savoir un peu plus également… mais il ne voulait pas risquer de la froisser par son indiscrétion.

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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptyDim 17 Avr - 12:06

  • Je trouvais cela étrange qu'il ressente la même chose que moi, comme perdre pied face à cette étendue étoilée, qui faisait que cela pouvait nous étourdir, telle une ennivrance mais j'aimais cette sensation d'ivresse à l'état pure. L'atmosphère était plus lourde, rien à voir avec l'humeur joyeuse de l'autre soir au restaurant, mais la vie reprenait son cours, avec les habitudes, la routine, la réalité qui parofis pouvait nous étonner et être même dure. Ces temps-ci j'avais l'impression que je m'enfonçais, ou plutôt que l'être cher, ici, en l'occurence mon père, s'éloignait de moi, me laissant sur le rivage à l'abandon, triste n'est-ce pas? Je n'aimais pas être maussade alors je tentais en vain de me remonter le moral à ma manière, et c'est ce uqe je fis ce soir, en allant à ce parc pour y voir que la vie est belle, qu'elle nous offre de magnifiques spectacles, tel que ce splendide ciel au milles lumières. Certains bien trop pressés ne faisaient même plus attention à la nature, tel que ce coucher de soleil qui s'en était aller pour laisser place à ce beau clair de lune.
    Je lui lançais un sourire franc et léger à la fois. alcide et moi semblions avoir bien plus que des points communs, parfois, j'avais cette sensation étrange, que les paroles ne servaient à rien, qu'un simple geste pouvait suffire à ce que l'on se comprenne. C'était presque fusionnel? Ou était-ce mon imagination ou mo ressenti personnel qui me faisait penser une telle chose?

    Je sais.

    Deux mots, simplement, il venait de résumer parfaitement ce dont je pensais, alors pourquoi en rajouter davantage?! Je le sentais monotone et je n'aimais pas voir les gens que j'appréciais dans un tel état. Et me dire que je pouvais par n'importe quel moyen les aider me ravivait et m'aidait aussi à aller bien mieux.
    Je le regardais avec tendresse, l'écoutant et essayant de décripter chez lui le moindre signe de faiblesse. il se laissait aller, à me raconter, ce qu'il ressentait.

    Vous avez raison, les gens sont bien trop pressés de nos jours, ils se laissent envahir parfois par des choses si futiles qu'ils en ratent l'essentiel. Il faut savoir penser à soi, être parfois égoïste, et vivre l'instant présent sans trop réfléchir.

    M'éloignais-je du sujet? Peut-être mais je repris pour ne pas créer d'ambiguïté, car entre Alcide et moi cela focntionnait ainsi depuis le début de notre rencontre, tout sujet abordé, de manières différentes, du sérieux à l'humour...

    Je suis étonnée de voir que nous avons la même vision de cet instant Alcide.

    Je me perdais un bref instant dans ses yeux où la lune reflétait dans ses prunelles, c'était tout autant magnifique, lorsqu'il me demanda si j'avais froid. Reprenant mon semblant d'esprit je pris un légère inspiration avant de ne jeter un reagrd face à moi. Une légère brise vînt caresser mon visage, c'était agréable et délassant.

    Pour le moment ça va, mais merci de l'intention.

    Je me sentais bien avec lui, peut-être même trop, mais je ne pensais à aucun moment de prendre de la distance. Et j'avais trouvé en Alcide, un véritable ami, du moins je le considérais comme tel et non comme un professeur de Berkeley. Notre lien passait bien avant son statut professionnel.

    Il se reprit vite de son tutoiement envers moi, ce qui afficha un sourire à mes lèvres. Après tout il pouvait se le permettre, non?

    Et comment?! Je suis venue ici à pied. Et ce n'est qu'une question d'habitude! dis-je sur le ton de l'humour. Puis je repris. Ma mère me disait souvent qu'il fallait souffrir pour être belle! J'ai voulu changer ce soir, me sentir une autre femme pour me sentir mieux. On a tous envie un jour de changer de vie surtout dans les moments dont on se passerait bien.

    Je voyais qu'il n'était pas dans son assiette et moi j'étais d'humeur neutre, pensant bien trop et mettant mon cerveau en ébullition.

    Vous paraissez bien triste ce soir? Dites-vous que cela ira mieux dans quelques temps. Que la vie est faite ainsi et qu'on ne peut rien faire parfois et qu'on doit faire avec, mais c'est dans ces moments de confusions ou de tristesse qu'on passe à côté d'une multitude de chose. On se renferme, on porte des oeillères à tel point qu'on ne fait plus attention à ce qui nous entoure alors que certaines choses valent le coup qu'on s'y intéresse.

    Je lui fis un léger coup d'épaule, accompagné d'un sourire.

    Vous êtes bien plus séduisant le sourire aux lèvres, ajoutais-je histoire de le flatter et de lui faire revenir un semblant de bonne humeur.
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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptyDim 17 Avr - 18:39

    Au fond, la présence soudaine d’Emy arrangeait bien Alcide. Il aurait été capable d’agir sans réfléchir, de commettre des erreurs ce soir… du moins s’il avait été seul. Regarder un coucher de soleil était une activité terriblement relaxante. Il s’agissait de trouver le beau quand tout vous semblait moche et c’est à cette heure-là que le beau se montrait tel qu’il était, dans la plus étonnante simplicité et sans le moindre atour factice. Lier ce coucher de soleil au sourire de miss Conway, cela redorait le blason de la vie.
    Le professeur et l’étudiante étaient sur la même longueur d’ondes. Profiter du spectacle sans essayer de résoudre ses problèmes, c’était bien mieux que de se tourmenter sans cesse… mais placée entre l’amour et l’absence, l’incertitude restait un bien cruel tourment.

    Ce soir, Alcide n’était pas en grande forme. La morosité l’accablait, tout comme l’incertitude, et il avait beau essayer d’avoir l’air d’aller bien, ce n’était pas vraiment évident. Ni facile.
    Les propos de la jeune femme au sujet de l’égoïsme à mettre en place dans sa propre vie atteignirent l’homme en plein cœur, comme une flèche. C’était bien son problème, au fond. S’il avait pensé un peu à lui-même, peut-être n’en serait-il pas là. Lui qui préconisait l’épicurisme à tort et à travers, il était tombé dans une forme de déréliction qui ne lui seyait pas du tout et qui avait fortement tendance à le rendre à la fois triste, nostalgique et morose. Il répondit d’un hochement de la tête avant de tirer une autre bouffée de sa cigarette.
    Il ne parlait plus. Les paroles d’Emy lui trottaient en tête et faisaient leur petit bout de chemin, et c’est à peine s’il entendit la jeune femme lui dire qu’ils avaient la même vision du moment et qu’elle n’avait pas trop froid. Son regard était vide, ce soir, en tout cas, il ne devait plus y avoir la petite étincelle qui reflétait sa joie de vivre et sa bonne humeur. C’était logique.

    Une volute de fumée pâle s’échappa de ses lèvres et il tâcha de sourire quand la demoiselle parla de souffrir pour être belle, faisant référence à ses escarpins et au fait qu’un jour ou l’autre, tout le monde était désireux de changer sa vie. Elle avait amplement raison. Enfin, il ne savait pas si des escarpins faisaient vraiment souffrir, mais il savait que ce genre de souliers rendait les pieds des femmes plus fins et plus jolis. Quant au changement de vie… là, il n’y avait pas à tergiverser, l’Alpha avait raison.

    Elle avait bien remarqué l’état d’esprit dans lequel se trouvait l’homme. Elle essayait de le réconforter, en tenant des propos pleins d’espoir, en lui disant à quel point la tristesse pouvait cacher les côtés positifs de la vie… Et puis la jeune fille bouscula légèrement Alcide, d’un petit coup d’épaule, avec un sourire. L’homme l’entendit alors lui dire qu’il était plus séduisant lorsqu’il souriait. Le professeur eut un petit sourire. Une fois de plus, elle devait avoir raison. Ça ne faisait pas un pli. L’homme passa le bras autour des épaules de la jeune femme, un geste innocent qui signifiait surtout que la présence de miss Conway lui faisait plaisir.


    "Effectivement… mais ce soir, j’ai beau chercher, le sourire ne vient pas tout seul…" Il tourna la tête vers elle un instant, puis regarda à nouveau le ciel et termina sa cigarette avant de jeter le mégot au loin. "Tu vois, je suis un peu comme cette fin de cigarette… jeté comme ça, sans justification, sans raison… et le mégot ne se rend compte de rien jusqu’à ce qu’il touche le sol et se retrouve seul. Complètement et désespérément seul…"

    En disant cela, il avait resserré son étreinte autour des épaules féminines. Il y avait des moments, comme ça, où il était nécessaire de sentir près de soi la présence d’une personne positive pour son épanouissement et pour son bien-être… Laissant glisser la main au bout d’un moment, il secoua doucement la tête. Sa main atterrit sur le muret, à côté de la jeune femme et il la regarda à nouveau.

    "Ça me fait plaisir que tu sois là ce soir."

    Marcher ensemble allait lui faire du bien, il en était sûr. Et ce parc, le soir, était magnifique.

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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptyLun 18 Avr - 12:29

  • J'essayais comme je pus de consoler Alcide, de le réconforter par la parole, par ma présence, un simple coup d'épaule pour lui signifier que j'étais à ses côtés s'il souhaitait et puis dans des moments tels que celui-ci, on l'on se sent totalement désemparé, perdu, on aime se savoir et se sentir soutenu non? J'avais tenté de le faire sourire, de lui faire retrouver cette expression qu'il avait eut ce soir là, sur le visage, au restaurant, mais cela paraissait difficile. Bien que j'avais réussi tout de même à voir s'élargir le coin de ses lèvres pour un timide sourire. Puis étonnement, je sentis son bras passer sur mes épaules, ce qui me surpris. Bien sûr nous avions parlé de beaucoup de choses et parfois même avec ambiguïté mais aucun geste ne s'était mêlé à cela, du moins pas avant ce soir, ici, dans ce parc Presidio. Mais c'était amical et je pouvais tout à fait comprendre qu'un certain rapprochement pouvait rassurer dans pareille situation, alors je n'en dis rien lui lançant de nouveau un léger sourire, approuvant.

    "Effectivement… mais ce soir, j’ai beau chercher, le sourire ne vient pas tout seul…"

    Je le regardais ce qu'il fit tout autant puis levais la tête vers le ciel étoilé avant de ne jeter son mégot de cigarette où il employa une métaphore. Je pus en déduire la source du problème.

    Tu vois, je suis un peu comme cette fin de cigarette… jeté comme ça, sans justification, sans raison… et le mégot ne se rend compte de rien jusqu’à ce qu’il touche le sol et se retrouve seul. Complètement et désespérément seul…"

    Ah les femmes, ses briseuses de coeur, de vraies tortionnaires...je suis désolée je voulais juste essayer de détendre l'atmosphère, et puis on vit tous un jour où l'autre une déception amoureuse, on s'en remet toujours plus ou moins, on continue d'avancer même si ce n'est pas facile, et puis la vie continue, et on fait de nouvelles rencontres, on découvre d'autres personnes, et la vie se poursuit tout simplement, même si nous gardons des souvenirs, des photos.

    Je ne savais si j'avais employé les mots justes, pour qu'il se sente un peu mieux, et surtout compris.

    Mais vous n'êtes pas seul, je suis là, je sais que ce n'est pas une grande consolation mais si toutefois l'envie vous venait de vous confier ou autre, je serais ravie de vous redonner le sourire.

    Je sentis la pression progresser sur mes épaules, avant qu'il ne relâche totalement son geste. Mais il affirma être ravi de m'avoir à ses côtés en ce soir précis.

    Et bien c'est un bon début, la soirée ne peut être qu'agréable.

    Je me relevais du petit muret puis me positionna devant Alcide étant à sa hauteur.

    C'est le moment où jamais de se faire notre petite ballade au clair de lune non? Mais je comprendrais que vous n'en ayez pas l'envie. Et puis nous ne sommes pas obligé de discuter, on peut simplement faire quelques pas sous les étoiles, c'est tout aussi apaisant.

    J'étais toujours positionnée devant lui, distancée de quelques centimètres soulevant son regard, attendant de savoir qu'elle serait son choix. Puis je m'apprêtais à faire un pas en arrière pour lui laisser l'espace suffisant pour se redresser à son tour. C'était étrange mais agréable à la fois entre nous, tel que cela l'avait été dès notre première rencontre. Il me tutoyait tandis que pour ma part je gardais le vouvoiement. C'était une marque de politesse et de respect, mais cela ne me dérangeait en rien au contraire je trouvais que cela était "normal" et quelque part attrayant.

    Alcide vous êtes un grand garçon, et peut importe l'âge, toute séparation est douleureuse, à différents degrés certes mais douleureuse tout de même.

    Je m'étais comme sentie obligée de lui dire ces derniersmots car peu importe de qui nous étions, chacun avait déjà vécu des histoires d'amour, et chacun avait un jour souffert.


(hj: désolée cen 'est pas terrible...)
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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptyMar 19 Avr - 12:31

    Alcide n’aimait pas parler de lui. Il n’avait jamais vraiment apprécié être le centre d’attention. Ça l’avait toujours mis mal à l’aise. C’était peut-être ce qui expliquait qu’il n’avait jamais aimé la scène, préférant rester dans l’ombre pour s’y rendre indispensable. Mais il lui semblait qu’il avait déjà parlé de cela avec Emy. Car, mine de rien, la jeune femme était parvenue à le pousser à parler de lui, Dieu seul savait comment. Et voilà que ce soir, cela recommençait. Il n’était pas dans une forme optimale, il avait besoin de compagnie… et elle était apparue. Comme quoi, au fond ? un ange gardien ou quelque chose dans ce goût-là… une présence positive à un moment où elle était plus que nécessaire.

    Miss Conway était une personne capable d’écouter, cela se sentait, cela se voyait… et cela fut vite confirmé quand elle proposa son oreille attentive pour permettre à van Stexhe de retrouver le sourire. Il se sentait bien avec elle, mais il n’était pas encore tout à fait prêt à raconter tout ce qu’il avait sur le cœur. Peut-être parce qu’il ne voulait pas se montrer dans un état de faiblesse.
    Certes, il parlait peu, ce soir, parce qu’il avait plus besoin d’entendre que quelqu’un était là. Emy comblait vaillamment ce silence, abordant tantôt la triste réalité, tantôt des projets qui ne pouvaient que faire sourire. Même s’il ne s’agissait que d’une esquisse.

    Alcide vit la jeune femme se lever et se mettre face à lui, debout, proposant la fameuse promenade crépusculaire qu’ils s’étaient proposé l’un à l’autre lors de leur première rencontre, lorsqu’ils s’étaient trouvés au restaurant et qu’ils s’étaient découvert un tas de choses en commun.
    En la regardant là, en face de lui, avec ces paroles de clair de lune, l’homme sut qu’il ne devait pas hésiter bien longtemps. Emy lui tendait une perche en or pour lui permettre d’aborder les lendemains avec un remonte-pente plutôt qu’en continuant la descente aux enfers. Le ciel, les étoiles et la nuit allaient l’aider à s’en sortir. Bon, ce n’était pas exactement ce que disait la jeune femme, mais c’était ainsi que le professeur finit par interpréter ces mots.

    Il ne répondit pas aux dernières paroles de la jeune femme. Quoi ? il n’était pas le seul à souffrir ? tout le monde souffrait comme ça un jour ? ben oui, mais il n’était pas tout le monde. Et il passait du statut d’homme épanoui à celui d’homme triste. C’était plus qu’une séparation, pour lui. C’était un rêve qui s’écroulait, un monde qui disparaissait.

    Au bout de quelques nouvelles secondes de silence, van Stexhe se laissa glisser du muret, faisant face à Emy Conway dans l’espace qu’elle avait laissé libre entre elle et lui.


    "Va pour la balade nocturne…"

    Au fond, il n’avait pas besoin de compassion, il avait juste besoin de se changer les idées. Bientôt, il pourrait oublier Lucie. Ou au moins ne plus souffrir de son départ. Marcher, ne plus penser à elle. Profiter de cette nuit au ciel si étoilé qu’il ressemblait à une surface plane mouchetée de tache de peinture.
    La main de l’homme passa à nouveau sur l’épaule d’Emy. Le besoin de contact était là, par contre, et il ne pouvait pas faire autrement. Sentir la présence de quelqu’un, c’était déjà beaucoup, mais pouvoir toucher cette présence, même à peine, c’était encore mieux. Cela rendait la réalité plus tangible.


    "Ne t’inquiète pas trop pour moi, Emy. Il me faut juste un peu de temps pour m’en remettre, mais je serai vite capable de reprendre mon ancienne vie. Après tout, je n’ai pas la prétention de rendre Lucie heureuse… ou n’importe quelle femme, d’ailleurs."

    Quel être humain pouvait être assez présomptueux pour penser que le bonheur de quelqu’un dépende de lui ? C’était un peu exagéré, trouvait Alcide.
    Il était là, debout près de miss Conway et il cherchait quelque chose à dire pour clore le sujet. Ce n’était pas évident, ils l’avaient remarqué la fois dernière : toute conversation revenait toujours, à un moment ou à un autre, à l’amour et aux relations sentimentales. Alcide trouvait qu’il avait suffisamment livré de lui ce soir. Il lui fallait du positif, il lui fallait de l’espoir.


    "Marchons dans l’herbe, alors… et retire ces instruments de torture de tes pieds, j’ai mal pour toi !"

    Il esquissa un petit sourire. La nuit, marcher pieds nus dans l’herbe qui commençait à gagner en humidité, c’était quelque chose qu’il aimait faire. Parce que l’humidité naissante apportait de la fraîcheur et un sentiment de liberté qu’on ne pouvait ressentir lorsqu’on était enfermé dans des souliers.
    Prenant les devants sur la demoiselle, van Stexhe laissa sa main descendre dans le dos de la jeune fille pour la guider vers la pelouse du parc. Une fois qu’ils y furent, il s’accroupit pour attraper, un à la fois, les escarpins de l’Alpha et la pousser à les ôter. Il fit de même avec ses propres souliers, retirant ses chaussettes et pliant les bords de son pantalon pour le remonter un peu, jusqu’à mi-mollet, comme s’il s’apprêtait à aller patauger dans une flaque d’eau au bord de mer. Ou comme s’il allait à la pêche aux crevettes. Alcide rangea ses chaussettes au bout de ses souliers, qu’il tenait de deux doigts dans la main gauche et regarda Emy avec un air un peu bizarre.


    "Tu as des pieds minuscules ! Comment fais-tu pour tenir debout sur une si petite base de sustentation ?"

    Oui, cette intervention était loin d’être nécessaire, mais c’était le début pour l’homme, des retrouvailles avec son propre sourire, avec des petites blagues qui n’en étaient pas, avec des remarques peu pertinentes qui pouvaient laisser pantois.


[HJ : pas terrible pour moi non plus… j’ai du mal à jouer Alcide déprimé maintenant que Lucie est de retour lol]
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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptyMar 19 Avr - 18:39

  • Alcide ne semblait pas trop motiver, mais je restais devant lui attendant qu'il daigne se lever et m'accompagner pour cette balade crépusculaire, celle dont nous aviosn parlé lors de notre première rencontre où nous avions terminé la soirée au restaurant, et où nous avions liés un certain lien, peut-être ambigü mais j'aimais l'entente que nous avions, et puis je ne voulais pas me poser de question. je le considérais comme un homme sage, mûr, quelqu'un de posé et de rassurant, alors je ne risquais absolument rien en n'importe quelle circonstance. On s'était livré peu à peu chacun notre tour depuis ce jour. Enfin il se décida sans grande conviction, mais je n'en dis rien, le laissant prendre place à mes côtés.

    Al' passa de nouveau sa main sur mon épaule, je ne pus retenir un léger sourire, mais je ne sus quoi dir eou faire à ce moment précis que soudainement je me surprise à me rapporcher davantage de lui, lui faire voir que j'étais là près de lui s'il avait besoin.

    "Ne t’inquiète pas trop pour moi, Emy. Il me faut juste un peu de temps pour m’en remettre, mais je serai vite capable de reprendre mon ancienne vie. Après tout, je n’ai pas la prétention de rendre Lucie heureuse… ou n’importe quelle femme, d’ailleurs."

    Je l'écoutais simplement, je n'étais pas là pour rendre la situation plus pesante avec mes paroles, ou encore pour qu'il sente bien plus mal encore, je voulais lui redonner le sourire. Et j'y arriverais pensais-je! Mais pour une fois je m'abstiendrais, et ferais que cette sortie nocturne soit des plus agréables. J'avais peur d'être maladroite. Je me perdiis légèrement dans mes pensées quand il reprit la parole.

    "Marchons dans l’herbe, alors… et retire ces instruments de torture de tes pieds, j’ai mal pour toi !"

    Je me mis à rire doucement, quand je sentis sa main descendre le long de mon dos, sensation étrange... pour ensuite me retirer les escarpins une fois sur la pelouse. J'avais toujours ce sourire suspendu aux lèvres, quelle galanterie.

    Merci mais j'aurai pu y arriver toute seule comme une grande, même si j'en apprécie énormément le geste cher Alcide.
    "Tu as des pieds minuscules ! Comment fais-tu pour tenir debout sur une si petite base de sustentation ?"

    Et bien c'est tout un art! dis je sur un ton amusé et puis le voir reprendre de sa bonne humeur me ravivait à un tel point que je pouvais encore faire de cette soirée un moment magique et agréable à vivre. Je me suis beaucoup entrainée, dès mon plus jeune âge dailleurs, je volais les escarpins de ma mère et m'amusais à marcher avec pendant des heures, à entendre le claquement sur le sol telle une grande dame, et ça motive je vous assure!

    Marchant sur une herbe fraiche, les chaussures en main, ce fut un réel plaisir, et j'avoue que la nature qui s'écrasait sous le poids de nos corps était bien plus agréable que ces escarpins.

    Je faisais souvent cela quand j'étais enfant, toujours à marcher sur le sol, l'herbe, le sable, et même dans la terre après une averse. Toutes ces choses insouciantes que l'ont fait et qui nous paraissent si naturelles. Alors ce soir est peut-être le moment de refaire certaines choses du passé, comme regarder le ciel , en trouver les constellations, et se laisser aller à comtempler toutes ces étoiles scintillantes.

    Nous avançions toujours puis mon regard se posa sur Alcide.

    Je vous ennuie avec mes souvenirs d'enfance n'est ce pas? Et bien je suis désolée de vous le dire mais il faudra me supporter ce soir, dis je tout en le crochant par le bras, toujours le sourire aux lèvres et sûre de moi, je compte bien torturer ce soir, masi gentiment cela va de soit. Enfin je crois, j'ai un côté sadique parfois, mais je serais m'abstenir pour ce soir en tous les cas.

    Je m'étais allée à plaisanter, je verrais bien si cela serait bienvenu avec les dires ou la réaction d'Alcide.








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MessageSujet: Re: Balade crépusculaire [Emy] {Hot} Balade crépusculaire [Emy] {Hot} EmptyMar 19 Avr - 20:33

    Lorsqu’il avait, à nouveau, passé la main sur l’épaule de la demoiselle, celle-ci s’était rapprochée. Alcide ne savait pas exactement ce que cela signifiait, mais en tout cas, il apprécia ce geste qui lui montrait, au moins, qu’Emy était là, proche de lui.
    La simplicité, il n’y avait que cela de vrai. L’homme avait retiré les escarpins de la jeune femme, comme s’il avait soudain été un cordonnier… ou le type qui ramasse la pantoufle de verre – ou de vair ? – de Cendrillon… ah, oui, le prince charmant, voilà qui était ce type… Emy le remercia d’avoir fait cela et il lui sourit en se relevant.

    Et puis Alcide avait relevé le fait que miss Conway avait des pieds minuscules, ce à quoi la jeune femme répondit en racontant quelques anecdotes de son enfance. Pieds nus sur l’herbe fraîche, le professeur sourit à nouveau.


    "J’imagine que si j’avais pris, enfant, l’habitude de marcher avec des talons aiguille, ça me paraîtrait normal à l’heure actuelle… Comme quoi, on s’habitue à tout, finalement."

    Ce qu’Emy avait raconté, le fait qu’elle aille emprunter les chaussures de sa mère pour s’amuser à marcher avec ça aux pieds, eh bien, cela rappelait à van Stexhe quelques épisodes où sa sœur et lui se déguisaient en papa et maman, avec les vêtements de ces derniers. Alors tous les gosses faisaient la même chose… Tous les enfants rêvent de grandir vite et, finalement, une fois adultes, ils regrettent leur enfance…

    "A défaut d’escarpins, j’ai essayé les souliers de mon père, ses vestes et ses cravates. Ma sœur prenait les robes et bijoux de ma mère. Et on s’imaginait ce que seraient nos vies des années plus tard…"

    C’était amusant de se remémorer des souvenirs pareils. Même si c’était lointain, même si tout avait changé.
    D’ailleurs, Emy continuait en disant comme elle appréciait le contact de l’herbe fraîche ou, de manière plus générale, d’éléments naturels sous ses pieds nus. Ayant grandi en appartement, Alcide n’avait connu ce genre de choses qu’épisodiquement, lors de vacances ou une fois au collège chez les jésuites.
    La deuxième partie des paroles de miss Conway lui parlait déjà beaucoup plus. Regarder le ciel, essayer de reconnaître les constellations… oui, ça il avait connu… il connaissait, même, pouvait-on dire. Même si, de plus en plus, les lumières artificielles empêchaient de regarder à son aise un beau ciel étoilé…

    La jeune Alpha venait de s’accrocher à son bras et elle annonçait à Alcide qu’elle allait l’ennuyer toute la soirée avec ses réminiscences de l’enfance et qu’elle allait, en outre, le torturer gentiment. Ensuite vint la révélation sur le côté sadique de cette jeune personne… van Stexhe tourna la tête vers elle, avec un sourire en coin.


    "J’aime bien entendre des récits d’enfance. Je n’ai pas eu l’occasion de vivre tout cela moi-même, alors je le vis maintenant… un peu par procuration…"

    Le ciel était bleu nuit, désormais, et les étoiles qui scintillaient étaient assez visibles, malgré la proximité de la civilisation, de ses lumières et de sa pollution.
    Alcide avait un bras accroché à celui de sa compagne de promenade et il regardait en l’air, essayant de reconnaître la seule constellation qu’il retrouvait toujours facilement : la Grande Ourse.

    Mais alors qu’il scrutait le ciel attentivement, il ne faisait plus attention au sol. Et, par conséquent, il ne regardait pas où il mettait les pieds. Qu’est-ce qui arriva d’abord ? la sensation de froid sous le pied, la sensation d’une texture qui n’avait rien à voir avec de la pelouse… puis, presque aussitôt, le pied qui s’envolait en avant, décollant de manière subite et inattendue, à tel point que l’homme ne put éviter de retomber dans l’herbe, sur le dos, entraînant dans sa chute miss Conway. Un double atterrissage dans l’herbe fraîche et un peu humide.
    Et, en s’imaginant faire son vol plané, Alcide ne put s’empêcher d’éclater de rire. Un éclat de rire franc, jovial, qui jaillissait comme un geyser contenu trop longtemps. Un éclat de rire qui faisait un bien fou et qui permettait de retrouver un peu de joie malgré tout.


    "Ce que je peux être cruche, ce soir…"

    Les yeux vers le ciel, le bras droit, coincé sous le haut des épaules de la jeune femme, l'homme ne bougea pas. Il riait et se laissait aller. Il lâcha ses souliers à côté de lui et tourna le visage vers Emy.

    "Quand je vois un ciel pareil, je me dis que les hôtels des riches comptent quatre ou cinq étoiles… mais que celui-ci en comporte infiniment plus ! On a de la chance, je pense…"

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