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320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée

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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 15:08

320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 Lisa_icon_11 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 8y9kq1




Je ressentais un désir immense alors que les mains de Maria me caressaient de toute part, les baladant sur mon torse. Je l'embrassais avec passion, fougue et tendresse, mordillais sa lèvre inférieure, allais à la rencontre du bout de sa langue avec la mienne, mes mains se pressaient contre sa peau, caressant ses cuisses d'une façon un peu plus appuyée, témoignant de mon envie. Pendant ce temps, elle s'attaque à ma ceinture. Je sens cette dernière quitter les lances de mon pantalon, suivit d'un son. L'accessoire en cuir tombe sur le sol bruyamment. J'esquisse un sourire, elle entreprend maintenant de défaire le bouton de mon vêtement. Ma braguette descend alors que je fais en sorte de le retirer. Mais avant, je sors le porte-feuille dans ma poche. En effet, vu la chaleur de la journée, je n'avais pas eu d'autres choix que de mettre mes sous, papiers et portable dans mes poches. J'ouvre ce porte-feuille et y trouve un préservatif. Sécurité tout de même. Je suis ivre, mais pas assez pour perdre entièrement la notion de conscience. Je sais que l'on doit se protéger. Depuis mon divorce, je suis devenu un homme à femmes, et je ne peux pas vraiment me passer de ces « protections » lubrifiées. Mon pantalon descend finalement le long de mes jambes. C'est comme si je pouvais de nouveau respirer, tant j'étais à l'étroit. De quelques coups de pieds, le vêtement tombe sur le sol avec les autres affaires. Je me retrouve uniquement en boxer que je trouve aussi inutile. Je veux pouvoir le retirer. Mais avant ceci, j'entreprends d'ouvrir un peu la fermeture éclair de la jupe de Maria, me redresse légèrement et fais glisser son dernier vêtement avec facilité, jusqu'à ce qu'elle se retrouve entièrement nue sous mes yeux. Quel délicieux spectacle. Elle a le corps d'une jeune femme de vingt-ans, j'en reste agréablement surpris. Mon cœur s'accélère, j'ai envie d'elle. Je me penche, embrasse de nouveau son ventre, parcours chaque centimètre de sa peau. Mes lèvres descendent sur ses cuisses. J'ai envie de la rendre folle. Pour ceci, je dépose des baisers sensuels à l'intérieur de ces dernières, l'oblige à les écarter quelque peu pour m'y frayer un chemin. Je la sens se cambrer sous mes caresses, alors que j'effleure seulement à plusieurs reprises son intimité, mais je n'y prête pas plus d'attention, uniquement pour la faire languir. Mais yeux se lèvent légèrement jusqu'à son visage, j'esquisse un sourire malicieux, puis dépose un baiser sur cet endroit qui lui est sensible. J'ai l'impression d'entendre son cœur battre de plus belle, je suis fier de moi.

A trop vouloir la faire languir, je me fais languir à mon tour. Je remonte le long de son corps, attrape le préservatif encore dans son sachet, puis le fais tomber dans la main de Maria. Je restais dans l'idée que ce serait plus attrayant que ce soit elle qui s'en occupe. Quoi qu'il en soit, je la regarde dans les yeux, lui adresse un beau sourire en coin, et dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Mon corps repose contre le sien, je sens sa poitrine doucement écrasée contre mon torse, alors qu'une de mes mains parcoure sa peau, glissant le long de sa cuisse, puis venant se déposer sur son sein, pour finalement retourner sur sa hanche. Je n'arrive pas à me passer de ce beau spectacle, de son corps faiblement illuminé par l'ambiance tamisée.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 17:31



    Profiter, ne pas se poser de questions, voilà ce que Maria faisait en ce moment, quelque peu bourrée qui plus est, elle avait malgré tout cette sensation de faire une belle bêtise mais, le plaisir charnel semblait clairement l'emporter sur sa raison ce soir. Voilà pourquoi elle succombait aussi rapidement aux caresses que lui accordait son meilleur ami présentement. Après tout, elle n'était qu'une femme. Oui bon, d'accord en temps normal ce sont les hommes qui disent “je ne suis qu'un homme”, mais après tout pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas non plus user de cette raison totalement stupide qui faisait qu'on leur pardonne tout malgré ce qu'ils ont fait ? Et l'égalité des sexes, vous en faites quoi ? Bref.

    Se laissant entièrement dévêtir par Edward et ses mains expertes – ou tout du moins qui semblaient vraiment l'être – en la matière, Maria ferma les yeux. A croire qu'il avait déjà prévu depuis longtemps la manière à adopter pour la faire capituler entièrement, il semblait tellement à l'aise dans sa façon de procéder mais en même temps semblait vouloir tout faire pour qu'elle se sente au mieux avec lui que ça devenait quelque peu troublant.

    Soudain, elle sentit une chose tomber dans sa main, jetant un bref coup d'œil vers celle-ci, elle aperçu le fameux sachet comportant le bout de latex tant nécessaire à leur protection mutuelle. Souriant en comprenant où voulait en venir Edward, elle l'embrassa tendrement pour ensuite prendre le sachet du préservatif entre ses dents. Grave erreur, diraient les anciens. Quoi ? Vous n'avez jamais prit de cours d'éducation sexuelle étant jeune ? Maria si, et son professeur leur rabâchait sans cesse à elle et ses camarades de classe qu'il ne fallait surtout pas ouvrir un sachet de préservatif avec les dents au risque de faire une entaille aussi petit soit-elledans le moyen de protection. Au diable ce foutu conseil, Maria avait toujours – ou presque – fait comme cela, et jusqu'à maintenant, elle n'avait jamais eu aucun problème, en plus elle se était à demie-stérile alors aucun risque de tomber enceinte.

    Une fois le sachet ouvert, elle prit délicatement le latex lubrifié entre ses doigts et alla le glisser avec douceur autour de la virilité de son meilleur ami, protection oblige, maintenant ils pouvaient agir sans crainte, ou presque.

    Embrassant une énième fois l'homme au dessus d'elle, Maria sentit que le moment était venu de passer aux choses sérieuses, même si en soi elles l'étaient déjà depuis un moment à vrai dire. Glissant ses deux mains dans le bas du dos du professeur d'Histoire, Maria amena finalement ses lèvres contre l'épaule gauche de l'homme mordillant celle-ci quelque peu. Mais qu'est-ce qu'ils avaient à faire usage de leurs dents comme ça ces deux-là décidément ? Avaient-ils besoin de marquer leur idylle d'une nuit sur le corps ou quoi ? C'était tout de même assez bestial comme comportement et habituellement Maria n'était pas aussi sauvage. Encore un coup de l'alcool, certainement.

    Croisant finalement le regard d'Edward elle comprit par celui-ci qu'il était en train de lui demander une sorte d'autorisation à savoir d'aller plus loin que jusqu'à ce qu'ils avaient été. Hochant un tout petit peu la tête, elle l'embrassa fougueusement comme pour conclure un pacte. Maria n'avait aucun doute, elle savait qu'il se montrerait doux envers elle, qu'il saurait la combler, simplement mais sûrement. Elle appréciait cette idée.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 18:08

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Je ne sais expliquer la raison pour laquelle je suis aussi à l'aise dans cette situation avec Maria. Peut-être parce que je la connaissais comme ma poche et que j'étais habituellement serein à ses côtés ? Même si il faut l'avouer, c'était bien la première fois que nous nous montrions un intérêt physique, sexuel. Je ne préférais pas penser à demain, au moment où nous serions tout deux terriblement gênés et en proie à la culpabilité. J'ai pourtant envie de la combler comme il se le doit et je pense qu'elle est aussi à l'aise que moi. Je ne porte aucun jugement vexant sur elle. Elle sait qu'elle est importante pour moi, que je ne serais pas cet homme qui, une fois soulagé, l'abandonnera pour s'enfuir par la fenêtre.

Sentir ses doigts sur ma virilité me fait totalement fondre, je n'en peux plus, j'ai envie, j'ai besoin d'être en elle, de lui faire l'amour, de l'embrasser, de me montrer tendre avec elle, avec une pointe de bestialité qui m'est habituelle. Une fois protégé, je revins vers elle, et l'observe dans les yeux, d'une telle façon que je lui demande silencieusement si elle est totalement d'accord pour aller plus loin, pour franchir ce pas. Sa réponse est de m'embrasser, je prends donc cela pour un oui. L'envie connaît son summum. Quelques minutes après l'avoir embrassé, caressé de mes mains, je rentre finalement en elle dans un râle de plaisir. Je me plais dans ces ébats d'une douceur infinie, avec un petit côté sauvage, dans une ambiance romantique. Je suis aux anges et je me cramponne à mon petit nuage au fil de mes coups de rein à la fois brusques et doux. Nos lèvres se rencontrent encore une fois, un peu plus maladroites, tant nous sommes pris par autre chose. Néanmoins ses baisers restent délicieux. Je sens son corps se cambrer sous mes caresses, sous mes coups, c'est parfait.

Nous sommes tout deux allongés sur le lit, épuisés, en sueur. Nos respirations sont bruyantes, notamment la mienne. J'affiche un fin sourire satisfait, afin de tourner la tête vers Maria. Je garde ma tête près de la sienne, puis dépose un doux baiser sur ses lèvres. Quoi de mieux qu'une cigarette après l'amour ? C'est certainement la meilleure. Avec mon ex-femme, lorsque les enfants étaient chez couchés ou bien chez leurs grands-parents, nous nous accordions cette clope après nos ébats, restant allongés dans le lit, l'un contre l'autre. Néanmoins, j'hésitais à me lever pour aller sortir dehors et aller en fumer une. Une flemme immense en fait. Je me contente de caler mon corps contre celui de Maria, tout en l'observant. Ses cheveux ébouriffés me font sourire. Elle est adorable.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 18:38



    Son corps contre celui de la brunette, leur respiration s'accompagnant en un rythme absolument parfait, leur gestes comme calculés, leur échange, leurs corps ne faisant plus qu'un. Tout semblait si simple en ce moment dans l'esprit de la quadra. Et c'était sans doute bien cela le pire d'ailleurs. Vous vous voyez-vous, coucher avec votre meilleur ami tout cela après quelques verres de whisky envoyés les uns après les autres sans ayant mangé grand-chose ? Non, tant mieux pour vous, pour Maria et Edward tout était trop tard. S'arrêter, ils ne le pouvaient plus, ils ne voulaient plus non plus d'ailleurs. Leur combinaison semblait être la bonne présentement....

    Le souffle encore haletant, le corps épuisé, Maria ne réalisait pas encore vraiment ce qu'il venait de se produire entre elle et Edward, et pourtant les effets de l'alcool semblaient s'être d'un seul coup volatilisés. L'état de bien-être dans lequel elle était en ce moment était sans aucun doute dû à ce qu'elle venait de partager avec le trentenaire allongé, et dans le même état qu'elle, à ses côtés. Se laissant volontiers embrasser par ce dernier, Maria ferma ensuite un court instant les yeux, elle avait encore l'impression de le sentir en elle, et pourtant c'était terminé, le bien-être avec l'amour ne disparaissait pas tout de suite et cela était tout simplement....enivrant. Sentant finalement le corps de l'homme venir trouver refuge contre le sien, Maria alla se caler dans ses bras musclés et s'enivrer de son odeur. Elle n'arrivait même pas à s'en vouloir, enfin, pas pour le moment car le lendemain risquait d'être bien difficile pour les deux adultes, c'était certain.

    Pouvait-elle se permettre de dire quoique ce soit maintenant ? Maria n'était pas vraiment sûre de cela en fait, mais elle mourrait d'envie de le remercier, même si certes ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire après ce qu'il s'était passé entre eux.

    « C'était...parfait. »

    Relevant la tête pour être en mesure de croiser le regard pétillant du jeune homme, elle échangea de nouveau un baiser avec lui. Autant qu'ils profitent maintenant de ce genre de comportement car dès le lendemain ils auraient vite fait de regretter, de vouloir se taper la tête contre les murs d'avoir agit comme ils avaient pu le faire ce soir. Le regardant ensuite droit dans les yeux, elle s'accorda le droit de passer sa main le long de sa joue rugueuse dû à sa barbe de trois jours, appréciant ce contact, elle arrêta ses doigts quelques secondes sur les lèvres de l'homme prenant conscience petit à petit des récents évènements. Tout semblait simple, normal, seulement rien ne l'était. Ni simple, ni normal. Plus rien ne serait dorénavant simple entre eux deux car Maria était avec quelqu'un et puis, Edward et elle ne se verraient tout simplement plus de la même façon. Imaginez, maintenant quand elle verrait Edward, elle se remémorerait sans doute cette nuit, et ça risquait de lui faire plus de mal que de bien, sans aucun doute à vrai dire. De plus, la situation n'avait rien de normal car logiquement, deux amis – même très proches comme eux – ne devraient pas goûter au plaisir charnel ensemble comme ils l'avaient fait. Mais, étonnamment, Maria savait que si elle venait à en parler à Elena, celle-ci lui dirait quelque chose comme “ça serait arrivé un jour ou l'autre de toute façon”. Pourquoi ? Tout simplement à cause de la proximité du jeune professeur et de la directrice adjointe, ils étaient toujours ensemble, à déconner ensemble, à pleurer ensemble si besoin était, ils étaient un peu comme deux âme-sœurs, sans vraiment le vouloir.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 19:02

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Je savais que lendemain, je m'en voudrais énormément d'avoir succombé au désir charnel avec Maria. Après tout, nous étions meilleurs amis, nous étions très proches et pourtant, on se plaisait à montrer aux gens qu'il n'y avait rien de plus entre nous qu'une amitié forte entre un homme et une femme. Les étudiants de Berkeley se plaisaient à croire que la directrice adjointe et moi étions comme fais l'un pour l'autre. Pourtant, ils s'étaient bel et bien mis dans la tête que nous étions deux grands amis, de vrais inséparables, à faire étonnement tout ensemble. Nous nous étions bien trouvés après tout. Cette complicité en surprenait plus d'un et pourtant, on venait tout simplement de tomber dans le cliché des deux amis qui finalement se découvre une certaine attirance. Bon Dieu, elle était comme ma sœur ! Demain, je risquais d'avoir l'impression d'avoir commis un acte incestueux. Mais là, tout de suite, je n'arrivais pas à penser à cela. Je restais contre le corps de Maria, dans une pause câlin que nous connaissions très bien, à part que là, nous étions tout les deux nus. Je ne voulais pas penser à la suite des évènements. Pour ma part, on pouvait presque me qualifier d'habitué à ce genre de situations. Après tout, j'étais terriblement proche de mon ex-femme, je pouvais la prendre dans mes bras, me montrer très affectif avec elle, même si nous avions derrière nous une histoire d'amour et une vie sexuelle épanouie. J'espérais inconsciemment que ça serait pareil avec Maria, que nous arriverions à passer outre ce qu'il s'est passé, que tout reviendrait comme avant, car j'avais besoin de cette relation fraternelle avec elle, à défaut de ne pas avoir ma petite sœur avec moi à San Francisco. Étrangement, je n'aurais pas été contre le fait d'avoir un trou noir le lendemain, causé par l'alcool. Malheureusement, nous n'en avions tout deux pas consommés assez pour avoir des pertes de mémoire.

« C'était... parfait. » J'esquissais un beau sourire en coin. Oui, un homme aime ce genre de petites réflexions après l'amour, ça augmente son assurance... et son égaux déjà démesuré. Elle m'embrassa à nouveau, puis caressa doucement ma joue légèrement barbue. Je la laissais faire avec un nouveau sourire. Ses doigts s'attardèrent dans le ceux qui formait ma fossette, puis elle les fit descendre jusqu'à mes lèvres. J'observais Maria dans les yeux, heureux, épanoui, satisfait. Je ne sais combien de temps nous sommes restés ainsi, à se câliner mutuellement dans une grande tendresse. L'alcool étant, je n'eus pas de mal à trouver les bras de Morphée pour une belle nuit de sommeil. Nous étions endormis, l'un contre l'autre, et ma main avait trouvé refuge contre son sein, alors que mon torse était collé à son dos, nos jambes entre-mêlées. Ma respiration chaude s'écrasait doucement contre la nuque de Maria, cette dernière balayée de ses longs cheveux bruns. Je pouvais sentir son odeur, ce qui créa en moi un sentiment de bien être et d'apaisement sans limite. Cela me rappelait lorsque je dormais sur le canapé et qu'elle me prêtait une de ses oreillers. Ainsi, j'avais son parfum pour toute la nuit, et bien que je n'ai jamais été très à l'aise pour m'endormir vite et bien dans un endroit qui n'est pas le mien, avec l'odeur de Maria, je n'ai jamais eu un seul problème. C'en était plaisant. Mais ce qui n'allait pas l'être, ça allait être le lendemain avec révélation et gueule de bois monumentale au menu...
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 19:31



    Heureusement que Maria avait bien pensé la veille au matin à arrêter son radio-réveil, car avec le mal de crâne monstre qu'elle avait présentement, la brunette n'avait absolument pas besoin d'entendre une sonnerie à répétition lui gueuler dans les oreilles. Certainement pas. Le soleil avait déjà fait son entrée dans la chambre laissant ses rayons se frayer malicieusement un passage à travers les rideaux colorés de la pièce. Ce fut cette petite lumière qui éveilla doucement Maria. N'ouvrant pas de suite les yeux, elle rassembla un tant soit peu ses idées pour essayer de faire de nouveau la différence entre rêves et réalité. Quelle heure pouvait-il bien être ? Elle n'en avait pas la moindre idée et en fait, elle s'en foutait royalement car rien que de penser à l'heure lui filer sérieusement la migraine. Mais c'est pas vrai, qu'est-ce qu'elle avait foutue pour se taper un mal de crâne pareil franchement ? Elle avait passé une soirée tranquille avec Edward et puis ils....oh mon dieu ! Ouvrant brutalement les yeux, elle sentit de suite un corps chaud enlacer le sien. Se pinçant fortement les lèvres, elle s'exprima en un murmure dans le but de ne pas réveiller la personne près d'elle présentement.

    « Pitié, faîtes que ce soit Maxence, faîtes que ce soit Maxence... »

    Tournant la tête autant qu'elle pu, elle ne distingua que très mal le corps à ses côtés. Très bien, plan B ; le toucher. Passant doucement la main dans les cheveux de l'homme, elle ferma soudainement les yeux en se rendant compte que la longueur à laquelle ses doigts avaient à faire en ce moment ne correspondaient définitivement pas à celle des cheveux de Maxence mais bel et bien à ceux d'Edward. Et ce fut comme un électrochoc. Toute la soirée passée lui revînt comme une grosse claque à la figure, l'alcool, le “Cap ou pas Cap” lancé par le professeur et puis la fin des évènements on ne peut plus torride.

    « Oh c'est pas vrai... »

    Tout ses sens furent mit en éveil pour le coup, mais pas comme elle l'aurait souhaité. Il fallait qu'elle quitte ce lit, et tout de suite, sans réveiller Edward par contre. Retirant délicatement la main de ce dernier gentiment posée sur son sein droit, Maria arriva après quelques minutes à se dégager de l'emprise totale de l'homme sur elle et quitta le lit. Se retournant un instant, elle observa Edward endormi avec ce visage d'ange, malgré ce qu'il s'était passé, et bien elle ne pouvait s'empêcher de le trouver affreusement sexy comme ça. Maria non !! Arrête ça !! Secouant la tête pour essayer de se remettre les idées en place, elle descendit au salon et y découvrit une belle pagaille. La bouteille de Whisky quasiment terminée sur la table basse, son chemisier à même le sol tout comme la chemise d'Edward. Sans trop savoir, elle attrapa celle-ci et la mit sur elle, ce n'était pas non plus la peine de se trimballer nue chez elle, un peu de pudeur tout de même.

    Allant à la cuisine question de prendre un truc contre les maux de tête ainsi que de préparer suffisamment de café pour elle et le professeur encore endormi, elle prenait petit à petit conscience des évènements de la nuit dernière.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 20:10

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Mon ventre gargouille. Je dors, j'ai conscience que je dors, ou plutôt que je cômate. Mais j'ai faim. Il faut dire que nous n'avons pas manger grand chose la veille et que je suis un affamé naturel. Pourtant, l'idée d'ingurgiter de la nourriture me donne la nausée. Qu'est-ce que je fais... dans ce lit d'ailleurs ? D'habitude, je dors sur le canapé déplié. Cette couette je la reconnais, c'est celle de Maria. Mh ? Oh je ne suis pas en mesure de m'étaler davantage sur le sujet. Mon esprit se rendort, je glisse ma main à mon entre-jambes et dans un geste purement masculin, je me gratte, allongé sur le dos. Pourquoi j'ai la queue à l'air ? Pourquoi... pourquoi je suis tout nu dans le lit de Maria ? Je fronce les sourcils, tentant de me remémorer ce qu'il sait passé, mais soyons réaliste, je suis déjà conscient que je vais le regretter bien vite. Puis tout revint dans mon esprit sous forme d'image. J'écarquille les yeux et me redresse dans un bond. Oh putain ! Nom d'un Leprechauns ! J'arrête de réfléchir un instant, j'ai l'impression qu'on vient de me donner un coup de marteau en pleine tête. Bon Dieu ce que j'ai mal au crâne. Satané gueule de bois... et merde, j'ai envie de fumer. Je suis tellement à l'ouest que je n'arrive pas à prendre entièrement conscience de l'acte. Je sais que j'ai couché avec Maria, ça me surprend, ça m'écœure uniquement dans le mesure où je me trouve dégueulasse car je la considère comme ma sœur. Mais là, soyons réaliste, je ne suis pas en état de faire la liste des conséquences. J'y songerais, après une cigarette. Je me lève, totalement nu, attrape mon pantalon de costume gisant sur le sol et l'enfile, m'étalant par la même occasion sur le sol. Aïe... Je me relève, ferme le bouton. J'aurais dû mettre un boxer avant... Tant pis. Mon paquet de cigarettes se trouve dans ma poche, et dedans s'y trouve également un briquet vert. J'entreprends de descendre les escaliers, manque de me casser la figure une ou deux fois, et sans prendre conscience que Maria se trouve dans la pièce à côté, je m'éclipse à l'extérieur, m'assois sur les marches devant la maison. Première bouffée. Je préfère me lever. Rester assis me donne beaucoup trop la nausée. Je déteste l'idée de vomir et pourtant, après chaque cuite, il est fort probable pour être malade de la sorte. C'est comme la cigarette... j'ai beau savoir que le lendemain d'une soirée ivre, il ne faut pas fumer car l'alcool à tendance à remonter un peu, faute de ne pas l'avoir déjà évacué, j'en prends tout de même une. J'ai la tête qui tourne, comme si je fumais ma première clope. Deuxième bouffée. Finalement, cette cigarette me fait plus de mal que de bien. Je la laisse tomber sur le sol, et dans un geste habituel, humain certes... mais particulièrement idiot, stupide, crétin et tout ce que vous voulez, j'écrase le mégot avec mon pied nu... « Ahhhhh bordel de merde !!! » Je saute comme un bouffon d'un seul pied, tenant l'autre entre mes mains, le talon brûlé. J'ai l'impression de retomber en enfance, quand je n'avais pas compris que l'allume-cigare dans une voiture est brûlant et que je les pris dans mes mains, en toute naïveté, je les regretté pendant plusieurs jours. J'entreprends de rentrer de nouveau dans la maison, mon pied brûlé se pose sur le carrelage froid, je lâche un soupir de soulagement jusqu'à... nouvelle nausée. Je n'ai pas le temps d'aller voir Maria que je file en courant dans les toilettes et y lâche une galette des plus... magnifiques... Les bras posés sur le rebord des toilettes alors que j'ai relevé les lunettes – tout de même... –, je garde la tête dessus, comateux, malade comme un chien d'une gueule de bois horrible. A genoux, dans cette position, j'ai l'impression d'être un adolescent qui ne supporte pas les lendemains d'alcool. Le revers de la médaille peut-on dire sans aucun doute. Étrangement, vomir ne me fait pas du bien. Je soupir, je suis pathétique.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 20:38

    Un verre contenant assez d'eau face à elle pour faire fondre un cachet d'aspirine suffisamment puissant pour lui ôter efficacement le mal de tête qu'elle se coltinait en ce moment, Maria prit place à la table de la cuisine le temps que le café coule et soit donc prêt à être bu en très grande quantité. N'arrivant pas à croire qu'elle avait réellement couché avec Edward, elle posa son coude droit sur la table et posa ensuite son front contre sa paume de main. Mais quelle conne elle faisait maintenant. C'est alors qu'elle entendit un bruit lui donnant encore un peu plus la migraine provenant des escaliers...merde, il était levé. Que devait-elle dire ? Oh, elle n'eut pas à réfléchir longtemps à cela car Edward fila directement en dehors de la maison. Bon, Maria savait qu'il n'allait pas partir de suite car il était sorti torse-nu et sans chaussures qui plus est. C'était une bonne chose, elle aurait tout le loisir de l'étriper comme cela lorsqu'il rentrerait pour avoir claquer la porte comme il l'avait fait. A croire qu'il faisait tout pour faire du bruit, idiot !

    Buvant son verre cul-sec, elle fit la grimace en sentant le goût de l'aspirine, bon dieu qu'elle pouvait détester ça décidément. Enfin, en même temps, elle n'avait qu'à pas avoir bu comme un trou la veille, ainsi elle ne se taperait pas le mal de crâne du siècle, c'était aussi simple que cela. Soudainement, la porte s'ouvrit sur un Edward qui ne semblait franchement pas dans son assiette, et c'est là où elle le vit filer comme une flèche vers les toilettes. Cela la fit rire, il était dans un sale état, pire qu'elle même et c'était sans doute cela le plus drôle, il était le plus habitué à ce genre de cuites et pourtant, c'était Maria qui se sentait le moins mal finalement. Elle pouvait s'estimer heureuse, à première vue. Seulement, le fait d'avoir fait l'amour avec son meilleur ami ne la faisait pas se sentir heureuse, pas du tout même.

    Biiiip. Chouette, le café était prêt. C'était toujours ça, elle se leva alors pour préparer deux tasses de café bien fort. Ils en avaient grandement besoin, cela semblait évident rien qu'à voir leur tête ce matin.

    Une fois le café versé dans les tasses, elle les posa toutes deux sur la table et s'installa de nouveau devant celle-ci ne se sentant pas non plus d'aplomb pour rester debout trop longtemps. Son corps lui semblait être une véritable loque, c'était tout à fait honteux.

    C'est alors qu'une masse se ramena dans la cuisine ; Edward en clair.

    « J'espère que tu ne m'as pas dégueulassé mes toilettes. »

    Elle n'avait pas osé lui parler de ce qu'il s'était passé, vraiment pas, elle se sentait trop mal par rapport à cela, même si il était certain qu'ils allaient devoir en parler, et rapidement si possible.

    « Bois ça. »

    Elle lui avait préparé un verre avec une aspirine au préalable, et elle avait sans aucun doute très bien fait à vrai dire.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée 320, 12th avenue, Inner Richmond : Heureuse soirée, soirée arrosée - Page 3 EmptyDim 4 Juil - 21:18

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J'ai l'impression d'être dans un état lamentable. Que dis-je ? Je suis dans un état lamentable, c'est loin d'être seulement une impression. Lorsque je me juge capable de me relever sans avoir besoin de vomir une autre fois encore dans les toilettes merveilleusement bien entretenues de Maria, je me lève et me traîne jusqu'à la cuisine. Je suis un peu anxieux à l'idée de croiser le regard et la jeune femme et qu'on en vienne a aborder le sujet. Mais la fin est plus forte que tout. J'ai besoin d'un bon petit déjeuner, au risque d'être malade jusqu'à ma prochaine nuit. D'habitude je prends une bière le matin, pour lutter contre la gueule de bois, j'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ça marchait un peu, même si le résultat n'est pas parfait non plus. Néanmoins, nous les avons vidé ces bières et sincèrement, je ne suis pas en état d'aller en acheter au supermarché du coin. Je marche jusqu'à la cuisine, le regard vide, blanc comme un linge. Oui, je suis plus malade que Maria, j'ai également fait la connerie de boire plus de verres qu'elle. Je croise son regard, elle comprend rapidement que je ne suis pas dans mon assiette et se montre très... compréhensive. « J'espère que tu ne m'as pas dégueulassé mes toilettes. » Mh... je l'aime. Je m'assois sur une des chaises, et pose mon front contre la table quelques secondes, les yeux fermés. Quel déchet je fais. « Trop tard... mais si ça peut te rassurer, j'ai lever la lunette avant... et j'ai tiré la chasse d'eau. » Je relève légèrement la tête. Quelque chose me perturbe. Elle porte ma chemise ou quoi ? En même temps, si elle avait mis la sienne, elle aurait clairement eu les fesses à l'air. Bref, pas grave. « Bois ça. » Je posais mes yeux bleus liquides sur le verre. Comment dire, ce n'était pas très appétissant. Soit. « Merci... » murmurais-je sur un ton rauque et fatigué. La première gorgée fut tout simplement répugnante. Je fis une grimace, puis entreprenais de boire le verre cul sec. Quitte à ce que ça me donne envie de vomir, autant que ça ne le fasse qu'une fois. Je tire finalement la langue comme un gamin à qui l'on a fait mangé contre son gré des choux de Bruxelles. Je repose le verre, mon ventre gargouille à nouveau. Au risque de l'étonner, j'étais sur le point de manger une quantité impressionnante de nourriture. Et oui, il faut bien que je reprenne des forces. L'idée de rester à jeun toute la journée me répugnait. Ainsi, je prenais mon courage à deux mains et me dirigeais vers le placard. J'avais préalablement acheté la veille un grand paquet rempli de pains au chocolat. Je venais me rasseoir, posais le paquet sur la table et saisissais ma tasse de café. J'attrape un des pains au chocolat et en prends une bouchée. Ah, c'est tout de même plus agréable comme goût que l'haleine de chacal d'après cuite, non... ? Je passe ma main dans mes cheveux et me gratte légèrement la nuque. Il va falloir que je prenne une bonne douche, j'ai l'impression d'être un Sims qui a sa barre d'hygiène dans le rouge vif... « Pains au chocolat ? » Lui demandais-je en lui tendant le paquet, en en ayant pris préalablement un second pain dans ma main.
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