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320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here.

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MessageSujet: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 13:50

When I feel bad, you are here.
ft. Edward O'Malley & Maria O'Berkeley



    La directrice était en couple depuis quelques temps maintenant, enfin quelques temps...plutôt quelques jours. Et elle se sentait bien, vraiment, seulement...seulement Maxence devrait quitter les États-Unis d'ici un peu plus de deux semaines et elle ne se sentait pas prête à le voir partir, pas maintenant, pas comme ça. De toute façon, elle ne serait jamais prête à le voir s'en aller en réalité. Maxence était le seul homme depuis la mort de Matthew et elle ne voulait pas prendre le moindre risque à le perdre, même si cela semblait malheureusement inévitable.
    Voilà pourquoi elle avait appelé Edward, son confident avec Elena. Ces deux-là, Maria savait qu'elle pouvait compter sur eux, vraiment. Evidemment il y avait également Emma, mais elle, c'était différent car Maria était un petit peu comme une seconde mère pour la jeune femme, et une mère ne parle que rarement de sa vie sentimentale à sa fille, même si parfois, cela semble inévitable.


    Préparant du café, Maria faisait tout son possible pour ne pas en mettre partout. Il fallait dire aussi qu'elle était tellement sur les nerfs en ce moment qu'elle serait capable de faire n'importe quoi. Elle sortit deux tasses, versa le café très chaud dans celles-ci et alla les porter sur la table basse du salon. Soudain, elle entendit qu'on frappait à sa porte. Génial, il était tout simplement génial. Il n'y avait pas d'autres termes pour décrire Edward en ce moment. Elle l'avait appelé un petit quart d'heure avant en lui disant qu'elle avait besoin de lui parler car elle ne se sentait pas très bien et lui, comme toujours, avait accouru chez elle. Comment pouvait-elle le remercier d'agir de la sorte ? Allant dans l'entrée, elle ouvrit la porte et esquissa un petit sourire à son ami. Le laissant entrer, elle l'enlaça un court instant puis ferma la porte.

    « Merci d'être venu. »

    Le remercier était le moins qu'elle pouvait faire, c'était certain, mais selon elle cela ne suffisait guère. Il était dix-neuf heures passé et il avait accepté de la voir. Si ça, ça ne s'appelait pas un ami, alors rien ni personne ne pourrait l'être aux yeux de la brunette. Lui faisant signe d'aller au salon, Maria passa tout d'abord dans la cuisine pour prendre le sucre qu'elle avait complètement oublié en préparant le café. Le sucre en main, elle fila dans le salon et découvrit son ami déjà confortablement installé dans le canapé.

    « Il ne reste plus que deux semaines et demie avant qu'il reparte. »

    Elle annonçait la couleur, de là Edward ne mettrait pas longtemps avant de comprendre ce qui la chiffonnait autant en ce moment.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 17:31

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« Comment ça tu ne peux pas prendre les enfants ce soir ? C'est ton tour Edward ! » Tenant le combiné du téléphone dans la main, je fronçais les sourcils. « Mais comprends moi, j'ai un empêchement là. » Ce n'était qu'une des nombreuses disputes avec mon ex-femme et pourtant, nous tenions l'un à l'autre à un point inimaginable. « Tu me fatigues ! Trouve une solution, j'ai un rencard ce soir ! » J'écarquillais les yeux « Un rencard ? Avec qui d'abord ?! » Non, je n'étais pas jaloux dans le sens où je ne ressentais plu d'amour pour mon ex-épouse. Pourtant, comme toutes personnes, l'idée de savoir qu'un autre homme que moi puisse la toucher, avait tendance à me rendre fou. « Je t'expliquerais plus tard et de toute façon, ça ne te regarde pas. Je ne te fais pas de scènes quand tu couches avec une femme que tu as rencontré la veille ! » Et je répondais rapidement : « Bien sûr que tu cris ! » Ah les femmes ! C'était d'un compliqué... « C'est ça, de toute façon, Edward O'Malley a toujours raison ! Démerde toi pour les gosses point final ! » Puis elle raccrocha. Un soupir s'échappa de mes lèvres. Oui, mon ex-femme a toujours eu un caractère très fort, ce qui fait des étincelles lorsque nous ne sommes pas d'accord l'un avec l'autre. Cette fois, c'était elle qui venait de gagner la bataille. Grrr ! Je détestais ça ! Reposant le combiné du téléphone, je sentais des petits bras s'enrouler autour de ma cuisse. « Dis papa, t'es fâché ? » Je baissais les yeux et croisais le regard de ma fille, Jade. Un sourire attendri se dessina sur mes lèvres. Je la prenais dans les bras et déposait un gros baiser sur sa joue. « Mais non trésor. » Reprenant le combiné, je composais le numéro de Chuck, la baby-sitter des jumeaux. Elle était mon dernier espoir, ou bien je devrais emmener les bambins chez Maria. « Chuck ? Oui, c'est Edward à l'appareil. Dis moi, tu serais pas disponible ce soir par tout hasard ? » Dur, dur de caser des gosses quand on en a le plus besoin. « Ah ? Super alors ! Tu peux arriver maintenant ? Parfait, merci beaucoup ! » Puis ce fut à mon tour de raccrocher. « Vous allez passer la soirée avec Chuck ce soir, d'accord ? » Lançais-je aux jumeaux alors que Seth m'observaient avec de petits yeux. « Je ne rentrerais pas tard promis. Et demain, on jouera ensemble toute la journée, d'accord ? » A cette proposition, leurs visages s'illuminèrent.

Peu de temps après, alors que la baby-sitter était arrivée, je me trouvais sur ma moto et me dirigeais vers la maison de Maria. Bien qu'elle était professionnellement ma supérieure, nous nous entendions particulièrement bien. Dés mon arrivée, elle avait fait parti des personnes avec qui j'avais tissé de très bons liens, et ceux directement. Nous étions également confidents. Ainsi, elle avait été présente lorsque mon ex-femme et moi avions divorcé, il y a un peu moins d'un an déjà. De même, j'avais eu peur que mes problèmes de santé ne perturbent que trop mon travail. Heureusement, elle avait été très compréhensive sur le fait que je loupais plusieurs heures en passant divers examens à l'hôpital. Avoir un cœur défaillant et donc de sévères problèmes cardiaques n'étaient pas de tout repos. J'avais eu de la chance de tomber sur quelqu'un comme Maria. Finalement arrivé, je frappais à la porte et ne tardais pas à la voir s'ouvrir sur cette charmante femme. Oui, je n'ai peut-être pas précisé cela, mais ma sous-directrice était une femme de la quarantaine, particulièrement charmante et sexy. Elle faisait le bonheur de beaucoup d'étudiants. Néanmoins, je n'avais jamais cherché à la séduire, trouvant notre amitié trop forte pour tenter de la gâcher à cause d'un de mes désirs. Je la respectais bien trop pour ça. Puis elle avait trouvé Maxence, un professeur de philosophie mais également un de mes amis. Nous étions connus tout deux pour avoir un caractère assez puéril et c'est certainement pour ça que nous nous entendions si bien. Néanmoins, depuis quelques temps, une certaine rivalité était née entre nous. De mon côté, j'avais peur qu'il se joue d'elle, le trouvant trop immature pour avoir une relation sérieuse avec une femme. J'appréciais bien trop Maria pour accepter l'idée qu'on la prenne pour une imbécile. De son côté, Maxence, lui, me trouvait trop proche d'elle, il ressentait comme une jalousie. Ça aurait pu être compréhensible si j'avais tenté de la séduire, mais ce n'était pas le cas. « Il ne reste plus que deux semaines et demie avant qu'il reparte. » Oui, bien sûr, j'étais au courant que Maxence était professeur en France et qu'il ne tarderait pas à repartir dans son pays. J'affichais une mine désolée. En effet, s'il montrait une certaine jalousie en me voyant trop proche de Maria, c'est qu'il devait tout de même tenir à elle. Mais surtout, je détestais la voir dans cet état. Et puis... je l'apprécie aussi beaucoup ce collègue... « Tu en as parlé avec lui... ? Enfin, je veux dire, vous avez abordé ce sujet ? En commençant une relation ensemble, vous saviez tout deux que vous seriez séparé dans peu de temps... » Je l'observais, assis dans le canapé. J'attrapais une des tasses de café et y mettais du sucre. Mélangeant le tout avec une cuillère, je la regardais dans les yeux. « Il a beaucoup d'attaches en France ? Sinon, tu peux toujours lui proposer un poste à temps plein à Berkeley, non ? Surtout qu'il est très apprécié. » Quoi que c'était délicat dans le mesure où ils étaient ensemble depuis quelques jours seulement. Qui sait si leur histoire marchera ? Maxence pouvait-il prendre le risque de tout plaquer pour venir s'installer ici pour une relation si récente ?
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 18:37


    Avoir un ami à qui parler est toujours agréable, même pour Maria O'Berkeley. Ainsi, le fait qu'Edward soit présent chez elle ce soir ne pouvait que lui faire du bien. Elle savait qu'il l'écouterait, qu'il lui ferait des reproches si reproches il y avait à faire, et qu'il l'encouragerait dans la bonne marche à suivre. S'installant aux côtés de son ami, Maria écouta l'homme lui demander si Maxence et elle avaient oser aborder le sujet du départ du professeur de Philosophie. La question était justifiée, il fallait bien commencer par en discuter, seulement Maria n'avait pas oser le faire car Maxence et elle avaient tout simplement décidés d'en profiter sans pour autant se poser mille et une questions quant à ce qui allait suivre pour eux deux. Puis, Edward lui proposa une solution à laquelle, étrangement, Maria n'avait même pas encore songé ; embaucher à plein temps Maxence.

    « Je n'y ai...même pas pensé. »

    Soupirant, Maria se passa une main dans les cheveux. Pourquoi s'était-elle fait un café ? Elle n'en avait même pas envie présentement. Quelle idiote.

    « Et je ne peux même pas y songer. »

    Maxence allait rentrer en France, quoiqu'elle souhaite, elle ne pourrait rien changer à cela. Mais elle aurait tellement aimé pouvoir faire quelque chose qui le retiendrait ici, à ses côtés à San Francisco. Regardant Edward dans les yeux, l'homme dût s'en aucun mal lire le malaise qu'il y avait dans le regard de la brunette, elle ne savait tellement plus où elle en était en ce moment.

    « Il a une vie en France, il a des amis, sa famille là-bas. Tu me vois, lui dire “j'ai envie que tu restes ici avec moi” ? Non, je ne peux pas faire ça. »

    Non, en effet Maria ne pouvait en aucun cas se permettre de lui faire cela. Ce serait comme lui mettre le couteau sous la gorge et Maria n'était pas vraiment le genre de femme à faire cela. Vraiment pas. De plus, s'il se sentait mal à l'aise en restant vivre aux États-Unis, Maria ne pourrait que s'en vouloir parce que ce serait entièrement de sa faute.

    « Je lui ai promis de ne pas me préoccuper de ce qui allait se passer par la suite. C'était totalement stupide de ma part de lui promettre une chose pareille, mais je n'ai pas réfléchit sur le moment. »


    Le problème chez Maria, c'est que d'un, elle ne réfléchissait pas quand il fallait – au sujet de sa vie privée – et de deux qu'elle parlait beaucoup trop et enchaînait les informations sans laisser à quiconque le temps d'enregistrer tout correctement. Poussant de nouveau un soupir, la brunette se rendit compte de son erreur, elle croyait toujours pouvoir tout contrôler, mais en vérité, elle ne contrôlait rien du tout, exactement, rien du tout. Et ça, elle ne le supportait pas.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 19:51

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« Il a une vie en France, il a des amis, sa famille là-bas. Tu me vois, lui dire “j'ai envie que tu restes ici avec moi” ? Non, je ne peux pas faire ça. » Effectivement, la situation était vraiment très délicate, voir un peu trop. Je restais silencieux, essayant de trouver une solution. Malheureusement, je n'en trouvais aucune. Et d'un côté, je me voyais mal ne pas pouvoir l'aider davantage, mais que pouvais-je bien faire ? Je n'étais pas en mesure de cloner Maxence pour qu'il soit ici, auprès d'elle, et qu'il y est un exemplaire du professeur de philosophie en France. « Je lui ai promis de ne pas me préoccuper de ce qui allait se passer par la suite. C'était totalement stupide de ma part de lui promettre une chose pareille, mais je n'ai pas réfléchit sur le moment. » Je portais la tasse de café à mes lèvres pour en prendre une gorgée. Haussant un sourcil, je l'observais. Ils étaient tout deux stupides sur ce sujet. Comment pouvaient-ils s'engager dans une relation sans même chercher à discuter du plus grand obstacle entre eux ? Je trouvais ça étrange qu'ils n'aient pas encore aborder le sujet. Reposant la tasse sur la table basse, je me tournais vers Maria, croisant son regard. « Donc vous n'allez pas en discuter ? Vous allez profiter de votre histoire jusqu'au jour où tu lui diras au revoir à l'aéroport sans même chercher à savoir si vous vous reverrez. Ne faites pas les enfants et discutez en ensemble, de façon posée. Ça sera le plus simple pour trouver une solution, car vous saurez tout les deux ce que vous voulez. » Je ne voulais pas donner de faux espoirs à Maria. Ils n'étaient ensemble que depuis peu et qui irait vivre au bout du monde pour une histoire d'amour aussi récente ? En s'engageant tout les deux, ils devaient bien savoir qu'ils allaient au plus compliquée. M'approchant d'elle, je replaçais une de ses mèches brunes derrière son oreille, puis caressais sa joue, l'observant avec sérieux. « Mais... je préfère être franc avec toi. Il faut que tu partes dans l'idée que vous reprendrez très certainement vos vies respectives. Quand j'étais marié, et terriblement amoureux, j'ai déjà beaucoup hésité à venir vivre à San Francisco et abandonner tout mes repères en Irlande. Donc je ne suis pas sûr que quelqu'un serait capable de tout plaquer pour une histoire aussi récente que la votre. » Retirant ma main, je me replaçais droit, tout en poursuivant : « Et à moins que l'un de vous deux ne rejoigne l'autre, je ne vois pas vraiment comment vous pourriez poursuivre votre histoire. Est-ce qu'il serait prêt à quitter la France pour venir ici ? Et toi, tu serais capable d'abandonner tout pour le rejoindre ? Vous pouvez toujours avoir une relation à distance et vous voir pendant les vacances mais... je ne sais pas si c'est la meilleure solution. » J'avais l'impression d'être défaitiste et pourtant, c'était la stricte vérité. Je ne cherchais pas à blesser Maria en lui disant ce que je pensais. Elle me demandait mon avis, et au nom de notre amitié, je me devais d'être sincère avec elle. « J'espère qu'en m'invitant ici, tu n'étais pas partie dans l'idée que je trouverais une solution qui vous arrangerait tout les deux... Je préfère être sincère avoir toi, plutôt que de te faire croire que tout se passera bien. Mais je vous demande d'en discuter ensemble. On s'en fou de ce que vous avez pu vous dire avant. C'est un sujet à aborder, que vous le vouliez ou non. Sinon, vous vous séparerez sans savoir si une autre solution était possible. » Je laissais un soupir s'échapper de mes lèvres. Pas un soupir d'ennui, non, un soupir qui montrait que j'étais désolé pour elle, désolé de ne pas lui apporter de meilleures nouvelles. Finalement je tendais les bras vers elle pour qu'elle vienne se blottir au creux des miens. « Allez, viens par ici. »
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 20:50



    Devaient-ils vraiment en discuter ? Maria ne savait pas vraiment ce qu'elle était réellement censé faire avec Maxence. Et avec tout ce que lui disait Edward, elle commençait à se demander si elle avait vraiment bien fait de commencer quoique ce soit avec le professeur français. Peut-être que l'homme assit près d'elle en ce moment avait raison. Peut-être qu'au fond, Maxence et elle n'avaient que peu de chance de voir leur relation dépasser les deux semaines et demies pointant à l'horizon. Finalement, peut-être que leur histoire n'en était pas vraiment une, ou plutôt qu'elle n'était que passagère, que ce n'était qu'un simple concours de circonstances entre eux, le manque de sexe, leur nuit d'il y a cinq ans à Paris, allez savoir.

    Soupirant, la brunette se passa – encore une fois – la main dans les cheveux tout en écoutant toujours très attentivement son ami, Maira ne sachant pas quoi répondre, se tut tout simplement.

    Appréciant le contact de l'homme contre sa joue, elle se dit au moins qu'elle avait toujours de la chance de l'avoir lui car il était toujours à ses côtés dans les coups durs, même dans ce genre de coups durs. Évidemment, Elena était là, et Maria la considérait comme sa meilleure amie à l'heure actuelle, seulement ce qui était extrêmement chiant avec elle c'était qu'elle poussait toujours tout le monde à coucher avec tout le monde, alors qu'elle – au fond – refusait toute sorte d'engagement, alors évidemment ses conseils perdaient parfois de leur sens. Alors qu'avec Edward, Maria savait qu'il parlait en connaissance de cause, il savait ce que c'était que d'être en couple, il savait même ce que c'était que d'être marié et d'avoir des enfants, ainsi comment avoir un meilleur exemple de vie franchement ? Maria n'en voyait pas de meilleur, vraiment pas même.

    C'est alors qu'Edward ouvrit ses bras et l'y accueilli sans préjugés. Voilà ce qu'elle adorait également chez cet homme, définitivement : sa façon de savoir y faire avec les femmes sans pour autant devenir entreprenant ni même vulgaire dans ses actions. Plongeant son nez dans le cou du professeur, Maria fit tout son possible pour ne pas craquer, ce n'était pas le moment, et puis au fond elle n'avait pas de vraie bonne raison pour pleurer maintenant, ce n'était pas comme-ci Maxence était déjà retourné en Europe après tout.

    Telle une enfant, elle murmura alors :

    « Je n'ai pas envie que tout ça soit réduit à néant...j'ai déjà trop souffert. »

    Oui, en effet Maria avait suffisamment souffert lors de la mort de son fiancé, Matthew. Ainsi, elle n'avait vraiment pas besoin, ni même envie de revivre un second chagrin d'amour. Évidemment, rien ne serait jamais comparable à la mort de Matthew, mais perdre Maxence équivalait quelque peu selon la brunette.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 22:24

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Je laissais Maria venir se blottir dans le creux de mes bras. Lorsqu'elle fut confortablement installée, je les passais autour de son corps, beaucoup plus frêle que le mien. Mon menton au dessus de sa tête, je fermais doucement les yeux, restant silencieux. Certes, je ne pouvais pas faire grand chose pour elle dans une telle situation, mis à part être présent. J'ai toujours été très proche des femmes. Avoir trois sœurs et entretenir une très bonne relation avec sa mère, il faut avouer que ça aide à respecter la gente féminine. J'ai toujours été très câlin avec une grandes parties de celles que j'ai pu rencontré. Au collège et au lycée, j'avais tendance à avoir des problèmes avec les garçons parce que j'avais la côte avec les filles, parce que je pouvais les approcher sans me prendre un coup là où je pense. Être gentil a marché pour moi, probablement parce que j'avais aussi un petit côté bad boy en me battant sans cesse et en enchainant les bêtises à répétition. Mais jamais je n'ai manqué de respect à une femme. Jamais, adolescent, je n'ai fait croire à l'une d'elle que j'étais amoureux, juste pour l'avoir dans mon lit et perdre ma virginité pour ensuite la jeter comme une malpropre. Non, j'ai toujours été particulièrement sérieux là-dessus. « Je n'ai pas envie que tout ça soit réduit à néant... j'ai déjà trop souffert. » En effet, je savais que Maria avait perdu l'homme qu'elle aimait, il y a de ça quelques années. Percuté par une voiture, je n'avais pas eu énormément de détails, sachant que cet épisode était très difficile pour elle. Je la gardais un instant contre moi, comme si dans mes bras, elle était en sécurité. J'avais l'impression de sentir son envie de pleurer. Oh, elle aurait pu se lâcher, peut-être cela lui aurait fait du bien, ce n'est pas moi que ça aurait dérangé. Finalement je me redressais légèrement et mon visage se retrouva face au sien. Ainsi, je la regardais dans les yeux et lui lança avec sérieux : « Parles en avec lui alors, pour essayer de trouver une solution. Si tu ne le fais pas, ça sera réduit à néant. Tu n'as rien à perdre en ayant une discussion avec lui. » Puis je venais déposer un baiser sur sa joue. Si pour une quelconque raison elle refusait de tenir cette discussion avec lui, je ne pourrais malheureusement pas faire quelque chose de plus pour eux. Elle était assez grande pour prendre seule ses décisions, je n'étais présent uniquement que pour la conseiller. A elle de voir si elle voulait suivre mes conseils ou non. Mais ils avaient encore deux semaines et demie pour réfléchir, c'était mieux que rien, n'est-ce pas ? Je lui adressais un fin sourire en coin, dévoilant mes fossettes, comme pour tenter de la rassurer. Et, ce dont j'avais envie, c'était de la voir étirer les lèvres également. Un court instant je reculais la tête en levant les yeux au plafond, comme si j'y cherchais une idée. Quelque chose qui pourrait redonner le sourire à notre charmante sous-directrice. Finalement un large sourire se dessina sur mes lèvres. Je me levais du canapé et attrapais la main de Maria. Je savais qu'elle adorait les balades sur la plage et sa maison n'était pas loin de l'une d'elle, nous y serions rapidement avec ma moto. Avec un peu de chance, elle retrouverait un peu le sourire en oubliant quelques instants ce problème. Et, comme elle ne semblait pas comprendre la raison d'une telle précipitation, je tournais la tête vers elle pour l'observer. « On va se promener sur la plage. J'ai envie de voir ce visage sourire à nouveau. Alors essaie de trouver une veste en cuir et on y va en moto. Allez, plus vite que ça. »
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyJeu 10 Juin - 22:57



    Se retrouvant finalement nez-à-nez avec son ami, Maria avait l'impression d'être une enfant à qui l'on essayait désespérément d'expliquer quelque chose. D'un côté c'était adorable comme situation, d'un autre côté cela avait un certain côté nunuche. Mais bon, ce n'était pas grave car pour Maria ce qui était important c'était le comportement qu'avait Edward envers elle, un peu celui d'un grand frère toujours là pour protéger sa chère et tendre petite sœur alors que cela n'était pas vraiment logique au vu du fait qu'elle était plus vieille que lui. Enfin bref. Écoutant très sérieusement Edward puis appréciant le baiser qu'il lui donna sur la joue, la brunette fut vraiment surprise lorsqu'elle le vit lever les yeux au ciel. L'exaspérait-elle ? Puis, l'homme se leva en lui prenant la main. Mais que lui arrivait-il soudainement ? Oh elle connaissait bien ce regard-là, monsieur avait une idée en tête, et certainement une drôle d'idée. La question maintenant était de savoir ce qu'il comptait lui faire faire ou quant bien même lui dire. C'est alors qu'il s'expliqua sur ses actes. Décidément, cet homme était tout ce qu'il y avait de plus incroyable. Voilà que maintenant il voulait l'emmener à la plage pour lui redonner le sourire. L'écoutant lui dire d'aller chercher rapidement une veste en cuir, Maria soupira sachant pertinemment qu'il ne lâcherait rien de toute façon et donc qu'il valait mieux pour elle qu'elle aille simplement dans son sens.

    Allant alors dans sa chambre, elle ouvrit rapidement sa penderie et chercha du côté de ses vestes et blousons si elle n'avait pas quelque chose de potable à se mettre. Heureusement qu'elle était déjà en jeans et tee-shirt, sinon il faudrait qu'elle se change entièrement et cela serait vraiment trop long pour elle mais surtout pour Edward qui ne saurait pas attendre longtemps. Farfouillant quelques secondes, Maria mit finalement la main sur une veste en cuir. L'enfilant, elle quitta sa chambre et alla rejoindre Edward l'attendant bien sagement dans l'entrée, la main déjà sur la poignée de la porte. Monsieur était vraiment pressé d'aller sur cette plage apparemment.

    « Tu es vraiment sûr que c'est nécessaire ? »

    Elle n'eut pour réponse qu'une main saisissant la sienne sans ménagement l'amenant finalement dehors. Elle eut à peine le temps d'attraper ses clefs, fermer la porte qu'elle se retrouvait déjà avec un casque sur la tête prête à grimper sur la moto d'Edward. Cet homme était parfois complètement fou, mais c'était aussi cela qui plaisait à Maria. Elle savait qu'avec lui, elle allait retrouver le sourire, d'une manière ou d'une autre. Elle vit alors l'homme monter en premier sur l'engin. Elle ne tarda évidemment pas à le suivre, posant ses deux pieds là où elle le pouvait sur la moto pour ensuite enlacer Edward au niveau de la taille, elle ne voulait pas tomber de la moto à peine celle-ci démarrée franchement.

    « Ne vas pas trop vite s'il te plait. »

    Maria savait qu'il aimait quelque peu la vitesse, évidemment il n'était pas du genre à prendre des risques inconsidérés – surtout qu'il avait des enfants en bas âge encore – mais bon, elle le connaissait bien et savait que de temps à autre, monsieur avait ses coups de folie, ce qu'elle tenait à éviter autant que possible lorsqu'ils étaient ensemble. Soudain, un vrombissement assez puissant se fit entendre, il démarrait, ils étaient partis.
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyVen 11 Juin - 0:10

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Je l'observais de telle façon que je lui faisais comprendre que je ne changerais pas d'avis. Je comptais bien la faire sourire et pour ça, nous allions passer la soirée ensemble, entre très bons amis. Lui changer les idées, c'était ce dont elle avait besoin pour le moment. Je la regardais ainsi s'éloigner vers sa chambre pour aller prendre une veste en cuir. En effet, il fallait mieux être habillé en conséquence lorsque l'on prend ce genre de véhicule. D'ailleurs, si j'étais totalement conscient, j'aurais dû me vêtir d'un pantalon de cuir, en plus de ma veste de la même matière, plutôt qu'un simple jean. En effet, en cas de chute, le cuir empêche plus d'avoir les jambes semblables à une pizza... Quand Maria revint vers moi, avec la veste noire, j'esquissais un fin sourire en coin. Ça lui donna un côté femme fatale qui aime l'action. « Tu es vraiment sûr que c'est nécessaire ? » Bien sûr ! Le temps d'arriver à la plage, nous pourrions voir le coucher le soleil. Quelle femme n'aime pas assister à cette merveille de la nature ? Je la prenais pas la main et l'attirais à l'extérieur de la maison, sans prendre le temps de lui répondre. Lui donnant un casque, je m'installais sur la moto et la laissais s'installer. « Ne vas pas trop vite s'il te plait. » Une sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Pour qui me prenait-elle ? Je ne suis pas assez inconscient pour risquer la vie des personnes que je prends avec moi, que ce soit sur un deux roues, ou bien dans une voiture. Et effectivement, j'avais deux enfants. Je n'avais pas spécialement envie de les rendre tristes en disparaissant. Quoi qu'il en soit, je la rassurais tout de même. « Fais moi confiance. Je suis très responsable pour ce qui est de conduire. Accroche toi bien. » Oui, j'aimais la vitesse, certes, mais sur un terrain qui le permettait, comme sur une plage vide, ou bien sur des pistes tout terrain fais pour. Jamais je n'irais prendre le risque de créer un accident. Mettant également mon casque, fermant ma veste en cuir et enfilant mes gants, je mettais en marche le véhicule et nous prîmes la route sans plus tarder. Il ne nous fallut pas très longtemps pour arriver jusqu'à la plage au nord de la maison de Maria. Le soleil ne s'était pas encore couché et pour cause, il était à peine vingt heure. Arrêtant la moto dans le sable, dans un coin prévu à cet effet, je retirais mon casque puis prenais celui de la jeune femme. Je retirais ma veste, me retrouvant ainsi en chemise, puis défaisait les gants en cuir. Il n'y avait personne à cette heure-ci sur la plage. D'ailleurs, ce coin-ci n'était pas très fréquenté. A quelques kilomètres, de l'autre côté, il y avait très certainement des couples présents, ou bien des jeunes qui faisaient la fête. Je retirais mes chaussures. Le bonheur d'être pieds nus au contact du sable encore chaud. Je tournais la tête vers l'océan. Heureusement, la mer était calme et ne faisait que de petites vagues. Oui, je suis hydrophobe et voir une mer déchainée à quelques mètres de moi à tendance à me faire faire des crises d'angoisse. Une peur que je n'explique qu'à moitié. Néanmoins, je trouvais les couchés de soleil particulièrement beau, notamment à la plage, lorsque l'eau est calme. Une petite brise soufflait, tout ce qu'il y a de plus agréable. Je tenais la main de Maria et marchais avec elle sur la plage. Des gens auraient pu nous prendre pour un couple, mais disons que je lui tenais la main dans un geste plutôt protecteur et amical, oui, un peu comme un frère et une sœur qui sont liés comme deux doigts. « Il manquerait plus que se baigner et je suis sûr que tu trouverais ça parfait. » Lançais-je sur un ton amusé. J'aimais ces petits moments passés avec elle. Ils étaient parfois calmes, parfois beaucoup plus joueurs. Dans n'importe quel cas, j'étais très à l'aise en sa présence, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Je n'avais pas honte de montrer entièrement qui je suis. Avec elle, je n'avais pas besoin de cacher certains traits de mon caractère de peur de ne pas être apprécié. Non, nous avions dépassé ce stade tout les deux. Nous étions au naturel et totalement serein. Dans un moment joueur, j'attrapais Maria par la taille puis la soulevais du sol, avant de la faire doucement chuter sur le sable, en prenant soin qu'elle ne se fasse pas mal. Le regard espiègle, je souriais comme un enfant fier de lui. « Fais moi un sourire ou bien je te jette à la mer. Et tu me connais, je ne plaisante pas. »
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MessageSujet: Re: 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. 320, 12th avenue, Inner Richmond : when I feel bad, you're here. EmptyVen 11 Juin - 0:44



    Le voyage de la maison jusqu'à la plage se déroula sans encombres, Edward prit les virages très calmement, il n'accéléra jamais exagérément. Bref, il avait été très sympa de ne pas conduire comme un dingue et cela, Maria appréciait vraiment en tout les cas. Maria n'ayant pas pensé à attacher ses cheveux pouvait sentir ceux-là – ou en tout cas ceux qui n'étaient pas coincés sous le casque – qui flottaient grâce au vent, ou plutôt aux brises d'air les effleurant grâce à la vitesse de la moto. Une fois arrivés à la plage, Maria ôta son casque et le donna à Edward qui le rangea avec le sien. Jetant un œil aux environs, la brunette ne trouva malheureusement rien qui aurait le pouvoir de la faire sourire. Certes le paysage était somptueux, il faisait encore très bon et elle était accompagnée d'un homme incroyable, mais malgré tout cela Maria ne trouvait toujours pas la force de sourire, de voir la vie en rose, de profiter tout simplement. Il fallait dire ce qui était ; elle commençait à broyer du noir, à déprimer en fait. Seulement, Edward ne semblait pas d'accord avec cette idée là.

    Sentant alors une main prendre la sienne, Maria se tourna vers Edward qui lui souriait. Il était adorable, il voulait vraiment tout faire pour lui changer les idées et l'attention était extrêmement touchante. Mais est-ce que cela suffirait vraiment ? Ça, Maria n'en était malheureusement pas certaine. Puis, après avoir fait quelques pas dans le sable, la brunette se sentit soulevée.

    « Ed ! Lâche-moi ! »

    Entre nous, c'était un peu étrange. Parfois ils agissaient comme de vrais adultes et dans certains moment – comme maintenant – ils agissaient comme de véritables adolescents. Edward la reposa finalement au sol. Maria se frotta les mains contre son jeans et écouta Edward lui proposa un deal. Soit elle acceptait de lui sourire, soit il la jetait à l'eau. Et le pire dans tout cela, ce n'était pas l'absurdité du deal, mais plutôt le fait qu'il était vraiment capable de la mettre dans l'eau toute habillée. Et oui, il était aussi comme cela ce cher Edward, homme puéril prêt à tout pour avoir ce qu'il veut sans pour autant aller trop loin.

    « Tu n'oserais pas. »

    Là, il était plus que certain que Maria était en train de le tester, mais au fond, ça l'amusait, alors si ça l'amusait et donc si cela la détendait un minimum, autant qu'ils continuent tout deux sur cette voie là, même s'il était certain que ça allait sans doute mal se terminer pour elle. Ah elle voulait jouer à la maligne, aucun souci pour cela, mais elle devait savoir que ça risquait de ne pas tourner en sa faveur.

    C'est alors qu'elle le vit clairement se rapprocher un peu plus d'elle. Oh le garnement, il allait vraiment la mettre à l'eau alors !

    « N'y penses même pas... »

    Elle était fichue, et pourtant elle se refusait à extirper le moindre petit sourire, ce qui était complètement stupide. Échapper à une fausse noyade contre un sourire, tout le monde à sa place aurait accepter de sourire, même en forçant un peu les traits.
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