Aurait-il préféré ne jamais poser la question, ne jamais s’embarquer dans cette histoire ? Ou bien était-il heureux de connaître enfin ce qui se cachait dans le cœur de son amie-et-plus-si-possible ? Il n’en savait absolument rien. Bien que lui ne soit engagé dans aucune relation amoureuse pour le moment, contrairement à elle, il n’avait quand même aucune idée de ce qu’il ressentait à son égard. Pour lui, l’amour n’était pas un sujet à prendre à la légère. Ce n’était pas une décision comme une autre, qu’on pourrait toujours changer en tant venu. Non, c’était un grand pas, un grand changement dans une vie. Nelligan ne voulait pas se tromper. Il y avait plusieurs raisons qui expliquaient le fait qu’il n’avait jamais eu de copines, excepté Soledad. Tout d’abord, il était un homme vraiment fidèle, alors même si elle était décédée, il avait l’impression de lui appartenir, encore. Ensuite, il ne voulait pas se mettre en couple avec une femme si celle-ci n’était pas persuadée de vouloir la même chose. C’était le cas d’Ambrae, qui était déjà dans une relation amoureuse. Nelligan ne voulait pas être celui qui volerait sa petite amie à Anton. Il savait parfaitement ce que c’était que de perdre l’être aimé, et il ne voulait aucunement qu’il le subisse. Finalement, dernière raison qui faisait en sorte qu’il ne trouvait personne, c’était qu’il était beaucoup trop timide pour qu’une fille puisse s’intéresser à lui. Il était le garçon mignon, innocent. Le meilleur ami. C’était déjà surprenant qu’Ambrae l’ait déjà aimé, une chance pareille ne se reproduirait pas avant dix ans au moins. Voilà pourquoi, en même temps, il ne voulait pas la laisser lui filer entre les doigts. Pourquoi est-ce que la vie amoureuse devait toujours être compliquée ? Le jeune homme voyait son futur bien simple : une seule femme, un mariage, des enfants, une vieillesse à deux. Pourtant, tout semblait dire, de nos jours, que ce n’était plus ainsi. Que tomber amoureux n’est pas aussi facile. Et vraiment, ça le déconcertait. Il le fut encore plus lorsqu’Ambrae lui fit une révélation des plus choquantes. Il s’empressa de la serrer plus fort contre lui, comme pour créer une zone de protection inatteignable, bien qu’il ait été l’être plus faible de la planète. Il s’empressa aussi de lui demander si elle en avait parlé à quelqu’un avant, et il espérait fortement que oui. Il hocha donc la tête en entendant les noms.
Nell ▬ « Tu … tu sais s’il est toujours libre ? »
Le fait de savoir que ce salopard pouvait encore être dans les parages le rendait furieux. Quoique, il ne connaissait pas, lui non plus, les détails. Il ignorait même si le viol s’était produit ici, à San Francisco. Il ne savait pas non plus qu’est-ce qui s’était passé ensuite, judiciairement, ni même si la police avait été mise au courant. Quelque chose lui disait que non. Finalement, comme si Ambrae avait eu envie de complètement oublier tout le reste du monde sauf eux deux, elle lui demanda de partir. Loin. Ailleurs. Seuls. Peu important l’endroit, en autant qu’ils étaient ensemble et heureux. L’idée était tellement tentante. Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait tout simplement pas faire une folie du genre. Il regarda Ambrae en soupirant.
Nell ▬ « J’en dis que ce n’est pas raisonnable … même si … même si j’adorerais … je ne peux pas. Tu ne peux pas non plus. Il y a Anton. Voilà, il y a Anton. Ce qui nous rend impossible. »
Lui avoua-t-il d’un ton désolé, brisé. Elle le regarda d’un regard plein d’espoir, puis elle l’embrassa sur la joue, soulignant qu’elle ne s’excusait pas pour celui-là. Leurs mains s’enlacèrent l’une dans l’autre et Nelligan la regarda, silencieusement.

Le simple fait d’ouvrir son cœur à un homme était difficile pour la jeune femme depuis son viole. Elle avait eu des relations dans sentiments, mais maintenant deux hommes lui faisait tourner la tête. Avec un, c’était très physique. Des attentions fortes, comme des baiser et des parties de jambes en l’aire. Puis, avec l’autre, c’était de la tendresse et des paroles aussi douces que du vent. Parlant de vent, une douce brise s’était levée. Ce qui caressait les cheveux de Nelligan, poussant son parfum jusqu’aux narines de notre jolie brunette qui fondait dans les bras du jeune homme. Oui... Elle fondait en larme, en sanglot et d’amour. Parce que les sentiments qu’elle avait était de plus en plus fort d’un instant à l’autre et en ce moment elle n’avait qu’envie de revenir dans le passer pour vivre un « et ils finirent heureux, se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». Puis, tellement la pression était énorme, elle ne porta pas attention sur la question du jeune homme sur son agresseur. De toute façon, il se doutait de la réponse… Il était toujours libre. Et prêt à tout pour la retrouver… Elle ne voulait pas trop pensé à ceci, bien qu’elle devait lui en parler. Maintenant, dans les bras de cet homme formidable, elle avait une hâte immense de recommencer à neuf. Elle soupira lorsqu’elle entendit sa réponse. Ambrae était si heureuse... Si emballer, si fière d’elle… mais tout se terminait ici. Elle ne pouvait pas en vouloir à Nell, il n’y était pour rien. C’était de sa faute si elle gâchait tout ce qu’elle entreprenait. Et puis sincèrement, elle avait besoin de son réconfort. Mais... Tous ses rêves s’éteignaient. Ambrae lui glissa un autre baiser sur la joue, comme pour se faire pardonner ses paroles si égoïste. Mais, elle en avait trop sur le cœur. Main dans la main, les bruits de la route derrière eux l’encourageait à poursuivre la discussion. Les larmes coulant sur sa joue de plus en plus, Ambrae prit son courage à deux mains, voulant convaincre son Nell chéri.

Ambrae ▬ « Excuse-moi d’être faible Nell… J’ai seulement envie de m’évader avec toi… juste toi et moi.. Quelques jours de pure bonheur avec toi.. Mais bon, c’est pas grave.. Je ne t’en veux pas Nell… Je m’en veux à moi; d’être aussi nulle pour avoir lancer une idée comme celle-ci. »

Elle baissa le regard doucement. Puis, en serrant la main de son ami elle avança sur le trottoir bondé, lentement. Tout lentement, toujours pensant. Pourquoi avait-elle proposé une telle chose ? Rapidement, les deux amis débauchèrent dans un parc ou régnait un adorable lac au beau milieu. Ambrae sourit à la vue de l’eau. Elle avait toujours aimé l’eau. Ce lui rappelait la mer de son pays. Elle jeta un léger coup d’œil a`son ami, qui semblait aussi songeur qu’elle.

Ambrae ▬ « J’ai jamais voulut insérer un malaise entre nous.. T’as dis non, c’est OK Nell. » Dit-elle un adorable sourire aux lèvres, bien qu’elle aurait aimer qu’il lui réponde oui. « Aller, viens ! »

Ajouta-t-elle en lui serrant la main plus affectueusement et le tirant vers le petit lac. Elle ôta d’un coup ses chaussures et trempa le bout de ses orteils dans l’eau froide. Nell la rejoignis rapidement. Elle posa sa tête sur l’épaule du jeune homme, qui lui passa un bras autour de sa taille. L’instant était magique. Ambrae serra le corps de son ami, les larmes coulant sur ses joues à nouveau. Saleté de larmes… Ses sanglots furent surement découverts par le jeune homme.

S’il y avait bien un sujet qui révoltait intérieurement Nelligan – car jamais encore il ne s’était révolté d’une façon physique -, c’était bien toute manifestation de violence envers les femmes. Que ce soit la violence conjugale, le viol, les agressions. Le jeune homme prônait l’égalité entre les sexes et détestait entendre des hommes dire que les femmes n’étaient bonnes qu’à baiser et faire les corvées. C’était d’un ridicule et d’un manque de respect énorme. Alors lorsqu’il entendait qu’une amie avait vécu ce genre d’attaque, il bouillonnait en lui-même. Il était évidemment au courant qu’il ne pourrait jamais venger Ambrae, il n’en avait pas la force. S’il croisait un jour son agresseur, il ne pourrait rien contre lui. Malgré tout, il avait ce désir de le remettre à sa place. Car il ne pouvait tout simplement pas accepter la révélation que la brunette venait de lui faire. Il ne le prenait pas du tout à la légère, et c’est pour cette raison qu’il resta avec un malaise lorsqu’elle ne répondit pas à sa question. Il aurait préféré en apprendre un peu plus sur cet événement troublant de sa vie, mais si elle ne voulait pas en parler, il ne pourrait jamais la forcer, il le savait bien. Nelligan fit donc la même chose qu’elle, et changea de sujet sans relever quoi que ce soit à propos de l’autre. Le viol restait quand même dans son esprit, et le tourmentait. Toutefois, il fut capable de tourner la page pour un moment – mais il reviendrait en arrière – lorsqu’Ambrae se jeta dans ses bras, vulnérable. Prise d’un élan d’évasion, elle lui proposa de partir loin, dans un autre pays, un voyage juste pour eux deux. Dans le genre d’une fugue de San Francisco, sans avertir qui que ce soit. Bien que l’invitation fût des plus tentantes, Nelligan ne pouvait se permettre cette folie, sur aucun plan de sa vie. C’est pourquoi il déclina la demande, lui rappelant tous les facteurs qui rendaient cette fuite impossible. Comme pour lui signifier qu’elle comprenait, elle l’embrassa de nouveau sur la joue. Pourquoi rendait-elle cela si difficile ?
Nell ▬ « Ne te sens pas nulle …. Ambrae, l’idée est trop tentante, et c’est pourquoi je dois tout de suite refuser … tu sais bien qu’on ne peut faire ça, c’est une folie. »
Une folie qui n’avait jamais été aussi alléchante. Mais Nelligan avait toujours suivi le bon chemin, dans sa vie, et tout ça lui allait parfaitement. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait commencer à agir selon ses impulsions. Il réfléchissait toujours, avant. Ça évitait bon nombre de conneries. Ambrae baissa les yeux puis, sans lâcher la main de Nell, elle commença à marcher au travers des gens, sur le trottoir bondé de personnes pressées. Ils arrivèrent après quelques pas seulement à l’entrée d’un magnifique parc que l’Alpha avait l’habitude de fréquenter après son boulot. Il regarda son amie du coin de l’œil, qui eut une brillance dans les yeux à la vue du joli lac. Il sourit à son tour, incapable de rester malheureux en la voyant ainsi. Puis il se replongea dans ses pensées, et Ambra sembla le remarquer. Il ne répondit rien à sa remarque et se contenta de sourire et de rire légèrement en se laissant entraîner vers l’étendue d’eau. Il enleva ses souliers à son tour et trempa ses pieds dans le liquide transparent. Alors qu’elle posait sa tête sur son épaule, Nell, lui, passa son bras autour de la fine taille de la demoiselle. On aurait pu croire à un romantique couple.
Nell ▬ « Si tu mets les choses au clair avec Anton avant, alors c’est d’accord. »

Alors que c’était sans cesse lui qui se faisait transpercer le cœur, habituellement, la roue avait tournée aujourd’hui. Ce n’était pas la roue de la fortune, en tout cas, parce que de blesser un être cher comme Ambrae n’était certainement pas appelé de la chance. Ça le dégoûtait, de voir des larmes couler le long de ses joues, comme ça. Il ne voulait tellement pas qu’elle, surtout pas elle, pleure à cause de lui. Il ne le méritait pas. Cependant, il ne voyait aucune autre solution à cette impasse devant laquelle ils se trouvaient. Le jeune homme ne pouvait aller à l’encontre de ses principes, c’était une chose impossible à lui demander. Il avait toujours été fidèle à lui-même, et s’était toujours promis de le rester, peu importe le motif. Autant pouvait-il tenir à Ambrae, autant pouvait-il tenir ses promesses, même celles posées envers sa propre personne. Nelligan justifia du mieux qu’il le pouvait son refus, ne se censurant nullement sur le fait qu’Anton le dérangeait, dans ce portrait. Il essaya de lui faire comprendre que c’était une folie, qu’elle le désirait sur le moment mais qu’elle le regretterait sans doute, lorsque la poussière de leurs anciens amours serait retombée. Parce que tous les deux n’étaient sûrs de rien, et bien qu’un voyage aurait permis de clarifier leur situation, c’était insensé.
Nell ▬ « Peut-être que toi, tu en as besoin, oui. Et c’est bien correct ainsi. Mais moi, je ne fonctionne pas comme ça. »
Il se voulait être très clair là-dessus. Nelligan allait peut-être lui paraître trop sérieux à ce moment-là, mais au fond, c’était ce qu’il était réellement. Un être qui ne se laisse que très rarement aller aux plaisirs déments et absurdes de la jeunesse. Il préférait en rester aux amusements d’antan. Il était orthodoxe, il en était conscient, mais il se fichait bien de l’opinion des autres. Cependant, cette légère querelle à propos de leurs besoins à tout deux ne fut pas assez pour le forcer à partir. Il n’était pas un dégonflé, pas à ce point-là. Et de toute façon, il ne se sentait pas assez cruel pour laisser Ambrae dans cet état-là, sans avoir quelqu’un pour l’épauler. C’est pourquoi il la suivit jusqu’à ce petit parc des plus éblouissant. Ils regardaient l’eau qui brillait grâce au rayon du soleil, en silence, enlacés. Puis, sans prévenir, Nelligan accepta l’invitation, contre toute attente. À la seule et unique solution qu’Ambrae parle à Anton et lui fasse comprendre que rien n’était officiel, qu’elle avait encore des sentiments à régler ou confirmer avant d’entreprendre quoi que ce soit. Évidemment, la convaincre ne serait pas aussi facile, il en était conscient.
Nell ▬ « Mais ce n’est pas compliqué, Ambrae ! T’as qu’à lui dire la vérité ! »
Il ne voyait vraiment pas en quoi cela pouvait être difficile. Bon, d’accord, elle aimait aussi Anton et elle ne voulait pas le perdre. Mais c’était ça, ou elle perdait Nelligan. Loin était le but de lui lancer un ultimatum, mais elle ne lui laissait pas vraiment le choix, en même temps. Malheureusement, pour le moment, son amie ne se laissa pas faire. Elle s’excusa donc, encore, puis prise d’une nouvelle idée, elle l’entraîna derrière un bosquet. Nell avait-il des raisons d’avoir peur ? Ses doutes furent confirmés lorsqu’elle commença à lui enlever ses vêtements.
Nell ▬ « Heu … woh … att … attends là … tu … tu fais quoi ? Je … je crois pas que … que ce soit une … une très bonne idée … »
Il avait essayé de lui retenir les mains pour l’empêcher de le mettre en sous-vêtements, mais il était sous le choc et elle était coriace. Puis il la regarda se déshabiller elle-même. Il ne pouvait nier que de la voir ainsi peu vêtue venait d’éveiller en lui quelques désirs qu’il aurait préféré ne pas ressentir à ce moment-là. Gêné, il détourna le regard et se concentra pour éviter le pire. Lorsqu’il rouvrit les yeux, Ambrae était déjà dans une course vers le lac. Et il remarqua juste après que lui aussi y fut entraîné, puisqu’elle le traînait par la main.
Nell ▬ « T’es folle ou quoi !? »
Ils allaient tomber malade en plus de se faire arrêter par la police. Mais tout ça lui importa peu lorsqu’elle se blottit dans ses bras, en sous-vêtements. En sous-vêtements était le mot-clé. Nell la regarda – dans les yeux ! – quand elle lui dit qu’elle voulait vraiment partir seulement avec lui.
Nell ▬ « Mais tu ne partiras pas seulement avec moi si tu ne parles pas à Anton … il sera avec toi, dans ton cœur. Et ça, je ne peux l’accepter. »
Et disons que Nelligan était dans un cas similaire, bien qu’il ne voulut se l’avouer.

Elle ne lui demandait pas la Lune, non. Elle ne lui demandait rien de bien gros. Après tout, il avait assez d’argent pour partir au moins une semaine à quelque part à l’autre bout de l’océan. Bon, peut-être pas n’importe où évidemment, on disait que les billets d’avion pour la Polynésie se faisaient assez chers pendant la période des fêtes. Mais assez pour la demande d’Ambrae, qui n’était que de partir ailleurs, pourvu qu’ils soient ensemble. De plus, Nelligan n’avait pas d’examens pour le moment, puisqu’ils étaient en vacances : il n’avait donc pas à s’inquiéter de ses résultats scolaires. Il profitait d’une pause bien méritée. Le seul truc qui clochait était le fait qu’Anton se soit fait des espoirs auprès d’Ambrae, et qu’en partant avec elle sans avertir, le IOTA tomberait de son nuage, et sa bulle serait éclatée pour toujours. Il avait beau ne pas connaître ce sportif, il ne le détestait pas, alors comment pouvait-il seulement vouloir lui voler sa petite amie ? Surtout en ne sachant même pas s’il était encore réellement amoureux d’elle ou non. Ce serait de la folie, tout simplement. Et puis, Nelligan ne comprenait pas pourquoi la brunette ne voulait pas clarifier les choses avec lui. Elle lui briserait le cœur, peut-être. Mais ne le briserait-elle pas tout autant en partant avec Nell ? Elle devait le savoir, au plus profond d’elle, qu’Anton finirait par apprendre qu’elle était partie en voyage d’amour avec un petit intello indésirable. Tout finissait par se savoir, en Californie. C’est pourquoi il lui cria presque que c’était pourtant simple, que seule la vérité devait être dite. Mais non, pour Ambrae, ce n’était pas aussi simple. Il pouvait le comprendre. Ce qu’il ne concevait pas, c’était pourquoi elle voulait quand même partir, alors que les dégâts seraient les mêmes, sinon pires. Parce que ce serait comme si elle jouait dans le dos du sportif. Bref, ce n’était plus son problème et ils changèrent de sujet. Ou plutôt, ils changèrent complètement d’endroit, et Ambrae ne se gêna pas pour commencer à le déshabiller. Disons qu’il ne comprit pas tout de suite que c’était seulement pour une petite baignade dans le lac. C’est pourquoi il fut si réticent.
Nell ▬ « Mais c’est que je … atte … je … »
Après le regard furieux et désapprobateur que lui lança son ami, Nell écarquilla des grands yeux et fit une moue assez surprise avant de se taire pour de bon.
Nell ▬ « Ok, ok, pardon ! »
De toute façon, elle avait déjà terminé son travail avant même que l’ALPHA puisse vraiment l’en empêcher. Après s’être dévêtit à son tour devant les yeux ébahis de Nell, qui les détourna rapidement, elle l’empoigna et le tira vers le lac. Il comprit alors ce qu’elle avait dernière la tête, et il ne pu alors se retenir de lui crier qu’elle était complètement. Elle hurla à son tour par-dessus son épaule. Le jeune homme ne pu s’empêcher de sourire et de secouer la tête à sa réponse. C’était insensé. Puis, plouf. Ils étaient à l’eau jusqu’au cou. Il ne s’était jamais vraiment demandé quelle était la profondeur de ce lac artificiel, il en avait maintenant la réponse avant la question. Il faisait froid, en tout cas, ce qui expliqua le geste d’Ambrae, qui consistait tout simplement à se blottir dans les bras du jeune homme. Elle le tira dans l’eau avec elle. Nelligan, étant un vrai poisson lorsqu’il était enfant, n’avait aucun problème à ouvrir les yeux dans l’eau. Il regarda donc Ambrae, qui lui caressait doucement la joue sous la surface. Après moins d’une minute, ils remontèrent tous les deux prendre leur souffle. Avec ses cheveux comme ça, mouillés, Nell ne pouvait plus être traité de mouton. C’était ce qu’il aimait surtout. Son amie s’avança vers lui de nouveau, puis elle vint enrouler ses magnifiques jambes autour de la taille de l’ALPHA. Celui-ci était encore plus inconfortable, surtout vu où sa poitrine arrivait ; à la hauteur de ses yeux. Il remonta les yeux vers le visage d’Ambrae, car il avait du respect pour elle, quand même. Sentant qu’elle glissait légèrement, Nelligan ne vit pas d’autres solutions que de venir poser ses mains sous les fesses de la demoiselle, pour la soutenir. C’était gênant.
Nell ▬ « Tu sais qu’en ce moment, je dois vraiment faire preuve de self-control ? »
Osa-t-il dire.