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Long ways, long lies ●● Ivan

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MessageSujet: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptySam 5 Mai - 9:42

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•• Tu m'est vaguement familier, t'aurais-je déjà menacé ?
J'm'en doutais. Si je rêvais, y'aurait du rhum !

La curiosité, fléau de notre ère. Il faut que les informations glissent entre nos mains telles un filet d’eau entre celles d’un assoiffé. On veut tout, tout de suite. Juno n’aurait hélas pas pu prétendre le contraire, puisqu’elle était plus curieuse qu’une puce, à se faufiler partout pour obtenir LE scoop de l’année sur quelqu’un qu’elle connaissait. Pourtant, elle n’était pas journaliste, ne faisait donc pas cela pour l’argent et n’avait aucun intérêt à tout connaître de tout le monde, si ce n’est de pouvoir se protéger d’autrui. Le savoir, c’est le pouvoir. Quiconque qui vous tape sur le système ne le fait pas deux fois s’il vous sait susceptible de révéler ses plus amers secrets. Voilà pourquoi notre charmante brunette préférée avait combattu la pluie torrentielle s’abattant actuellement sur San Francisco, inventé une excuse absolument parfaite pour passer le gardien et trafiqué une alarme très sophistiquée histoire d’entrer directement dans le bureau de ce bon Ivan. D’ordinaire, Juno décidait de ne pas voir plus loin que le bout de son nez dès lors qu’il y avait le mot « richard » dans l’équation. Elle haïssait prodigieusement les gens fortunés, les mettaient tous joyeusement dans le même sac et poursuivait sa route sans l’ombre d’une pitié. Mais il l’avait aidée. Sans attendre la moindre contrepartie, il avait fait face tout à fait stoïquement à sa petite crise de panique alors qu’elle lui dévoilait l’état de santé inquiétant de son petit frère, Jaimie. Rare que la brunette accepte d’ôter son masque pour parler de choses aussi personnelles. D’ordinaire, elle se contentait de sourire, d’être enthousiaste, de faire l’autruche face aux problèmes –du moins en apparence–, et de passer pour la nénette la plus cinglée de Berkeley sans demander son reste. Mais puisqu’il ne se comportait pas comme le commun des mortels riches, la brunette avait creusé la question. Elle avait découvert certaines informations tout à fait étonnantes et puisqu’il avait nié face à son interrogatoire désintéressé, Juno avait pris la folle décision d’obtenir les informations par elle-même. Seulement voilà, même lorsque l’on est le hacker le plus recherché et le plus doué de la planète, tout ne s’obtient pas au bout d’un clavier. Il faut parfois se rendre directement à la source, sur le terrain…

« Bigre, ce bureau est immense !! » Juno était armée de sa sempiternelle sacoche, contenant son ordinateur portable ainsi que son PDA lui ayant servi pour déconnecter l’alarme, mais elle s’émerveillait encore de ce que la fortune pouvait faire. Des merveilles…Merveilles auxquelles elle n’aurait jamais droit, comme de bien entendu. Juno fut interdite quelques instants, s’arrêtant sur la déco, le goût de celle-ci, ainsi que la montagne impressionnante de bouquins qu’elle aurait pu contempler des journées entières…Mais il faudrait se pencher sur sa culture et son intelligence à couper le souffle une autre fois. Pour l’instant, il lui fallait se concentrer sur sa quête première avant qu’Ivan ne se radine et ne lui fasse la tête au carré. Elle farfouilla donc dans les tiroirs, les placards, les moindres petits endroits insolites et quant elle en vint au centième dossier, Juno poussa un long et pénible soupir. Soit c’était un saint, soit il avait fait en sorte de nettoyer les preuves comme un chirurgien nettoierait son bistouri… « C’est un robot ce mec, c’est pas possible ! » Alors forcément, elle s’en tint à ce qu’elle connaissait le mieux en matière de recherche : L’informatique. Difficile de résister à pianoter un ordinateur coûtant certainement une fortune et dont les moindres fonctionnalités provoquaient de fabuleux frissons à la demoiselle. A ceci près que Juno ne s’attendait aucunement à être dérangée avant plusieurs heures, puisque son emploi du temps indiquait qu’il avait plusieurs cours encore à venir, mais l’imprévu du terrain la rappela bientôt à l’ordre lorsqu’elle vit la porte s’ouvrir soudainement. La silhouette du jeune homme apparut, et la brunette hurla intérieurement. Prise comme une débutante ! Elle ne s’éloigna pas de l’ordinateur pour autant, et demeura confortablement assise sur cette chaise de bureau qui à elle seule devait être un véritable budget. Elle se contenta plutôt de regarder Ivan sans expression particulière, cherchant en son âme et conscience une raison suffisamment valable pour qu’il ne lui fasse pas la tête au carré tout de suite. Et tout ce qu’elle trouva prêtait à rire… « J’ai ramené du brownie, tu en veux ? Oh n’aie crainte, ce n’est pas moi qui l’ait fais, aucune chance que tu sois empoisonné ! » Et aucune chance qu’elle n’avoue, même prise la main dans le sac, qu’elle farfouillait honteusement dans la vie d’Ivan sans permission. Non, vraiment aucune chance !
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MessageSujet: Re: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptyDim 6 Mai - 13:12

Je n'étais pas rentré chez moi. Cette villa, trop grande à mon goût pour uniquement moi, me rendait morose. Sauf quand James était là, avec ses "amies"(définition d'après James d'amies = femme facile dont il arrive facilement à mettre dans son lit -et dont il essaye de me filer mais il arrive très peu souvent- et qu'il "oublie" de rappeler) et qu'il arrivait à foutre dans un état pas possible ma baraque, jusqu'à que la femme de ménage chuchote derrière mon dos dans un accent roumain (très très compliqué) "zou me féte ch-i-i-é mousieur Ackeurlé" alors que je me trouve qu'à quelques mètres d'elle. Oui, je comprends tout, toujours. Je commence même à comprendre la jeune femme la plus complexe, secrète, intelligente de Berkeley. Ce qui moi-meme m'étonne. Je me demande si je n'aurais pas mieux fait de devenir psychologue que futur neurochirurgien.
Hier soir, j'ai assisté à une soirée démente. Première raison : il y avait du Jack Daniel's alors forcément j'étais au paradis, deuxième raison : je me souvenais de plus rien, jusqu'à que l'organisatrice de la soirée, dont je ne connaissais pas, me réveille dans le placard à balai (je me demande toujours ce que je foutais dedans) et me dise de me dépêcher de partir. Je ne l'ai pas aidé à débarrasser, à ranger toutes nos conneries d'hier soir. Oh non, la gueule de bois était trop forte et pourtant Dieu lui-même sait que je suis l'homme le plus respectable, fidèle et gentleman qui puisse exister à Berkeley. En apparence. Les apparences sont souvent trompeuses, qui ne connait pas ce proverbe ? Oh, je le connais mieux que quiconque, car moi-même ne montre que la moitié de ma personnalité. Il est évident que je ne me dévoile pas, à quoi bon ? Je ne trouve pas l'intérêt de raconter ma vie, mais plutôt de cacher une part de mystère qui est toujours excitant. Je ne suis pas faux, je ne m'expose pas, la différence est là. J'aurais apprécié les joies des cours de mon professeur de médecine qui me rabâchait les mêmes choses depuis ma première année ici "Ivan, tu pourrais faire mieux même si t'es résultat sont suffisant, mais tu pourrais être excellent si tu te décidais à bosser tu es chanceux que t'es parents sont influents dans ce domaine, mais tu sais, tu devras te faire ton propre nom, toi aussi, même s'il est déjà gravé." oui, oui, évidemment que je m'en fous de ce qu'il me dit. Je me fous de tout. J'ai rejoint James au campus, il semblait bien jusqu'à qu'il vomisse ses tripes dans les couloirs. Nous avons été chanceux, il n'y avait personne et lui comme moi, séchons merveilleusement les cours. Je suis parti, parce que honnêtement il comptait boire encore, et c'était sans moi.
Vu que je n'étais pas en état -oh non, pas du tout- d'aller en cours, je suis rentré chez moi, faire une sieste. C'était sans compter la présence de Juno.
J'ouvre le portail serein (personne n'a réussi jusqu'ici à rentrer dans la demeure Ackerley surprotégé), gare ma voiture dans le garage, et prends tout le temps nécessaire pour ouvrir la porte. A ma grande surprise, j'aperçois Juno. Juno ? Mais qu'est-ce qu'elle fout ici, dans mon bureau (dont je ne vais jamais) et sur mon ordi ?« Juno ?! Mais... » l'étonnement se lisait aisément sur mon visage. « J’ai ramené du brownie, tu en veux ? Oh n’aie crainte, ce n’est pas moi qui l’ait fais, aucune chance que tu sois empoisonné ! » Un rictus moqueur apparaît sur mon visage. Je déteste le brownie. C'est raté, dommage. « Du brownie ? Juno, ça sent le mensonge à des kilomètres à la ronde.» soupirais-je, je m'approche d'elle, serein. « Tu aurais pu trouver mieux...» comme le garde l'avait laissé entrer en attendant mon retour et pour passer le temps elle avait fouillé. J'apprécie Juno, j'aime beaucoup de choses chez elle. Je sais qu'elle cache quelque chose (mais le quelque chose est encore à découvrir), qu'elle n'est pas ce qu'elle montre à tout le monde. Elle est bien plus. Malheureusement peu de personne arrive à voir à travers elle, moi, j'essaye. Mais ce n'est pas toujours aisé, notamment lorsqu'elle me demande ce qui c'était passé la nuit où Dawson est mort. J'évite sa question. Je m’assois en face d'elle, sur un des fauteuils en cuir. « Je te savais psychopathe mais là ... c'est encore pire. J'ignorais que tu étais folle de moi. » Un large sourire se dessina sur mes lèvres, j'observais longuement Juno. Puisqu'elle était là, autant aller dans l'humour. Car même si j’apprécie sa compagnie, je savais qu'elle avait plus ou moins un copain, ignorant même le prénom de ce dernier. « Oh, et ne t'inquiètes pas, je n'ai rien sur mon ordinateur de compromettant. » dit-je, pleins de sous-entendus.
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MessageSujet: Re: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptyDim 6 Mai - 19:39

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•• Tu m'est vaguement familier, t'aurais-je déjà menacé ?
J'm'en doutais. Si je rêvais, y'aurait du rhum !

Psychopathe…C’est drôle, mais Juno avait clairement envie d’attraper un fou rire à chaque fois qu’on la qualifiait ainsi. Si cela plaisait à Ivan de la considérer comme telle, libre à lui ! Après tout, difficile de lui en vouloir alors qu’elle squattait honteusement son bureau dans lequel elle s’était savamment infiltrée. Cela dit, ce qui la fit rire plus encore, c’est le fait qu’il ne hurle pas au scandale, reste d’un calme aussi olympien que celui de Juno et se contente juste de pointer du doigt son piètre mensonge. En soi, leur relationnel restait impressionnant. Elle venait de faire intrusion dans sa vie, et il n’avait même pas la décence de se révolter face à cela. C’était à croire que sa vie gardait ce goût fade et qu’il avait besoin de plus, d’un peu de piment, d’une étincelle que Juno était absolument en mesure de lui fournir. Elle ne voyait que cette explication pour qu’il n’appelle pas illico presto les autorités pour la faire arrêter. D’autres n’auraient pas eu cette bienséance à sa place. Ils auraient rué dans les brancards sans prendre le temps de faire ouf et n’auraient pas eu la moindre pitié pour cette curiosité incontrôlable dont « souffrait » Juno. Reine de la provocation, de l’imprévu et du culot par excellence, la brunette ne se leva pas de la chaise sur laquelle elle s’était assise. Elle ne lâchait pas non plus Ivan du regard, toute prête qu’elle était à agir si jamais il faisait mine de la menacer. Mais une petite voix lui disait intérieurement qu’il n’en ferait rien. Il était bien trop curieux de savoir pourquoi elle était là, sans doute. « J’aurais pu trouver mieux, je ne fais pas honneur à mon talent pour le mensonge, c’est vrai ! » Diantre, c’était à se demander comment Randy faisait pour la supporter et l’aimer comme le pilier vital qu’elle représentait pour lui. Mais la vérité était celle-ci : Impossible de haïr Juno à moins d’être aussi fou qu’elle. La jeune femme possédait ce côté piquant et attachant qui aurait rendu accro n’importe quelle personne saine d’esprit. Dans son existence, on a tous besoin d’imprévus, de choses que l’on ne peut prédire qui restent indispensables. Juno ne voulait pas d’une vie terne et inutile non plus. Son adrénaline avait besoin de crever toujours le plafond pour qu’elle se sente exister. Résultat d’une enfance étrange et solitaire, sans doute… « Tu n’aimes sûrement pas le brownie, quelle gourde alors ! La prochaine fois, je vais me renseigner, n’aie crainte. » Parce qu’il pouvait tout à fait y avoir une prochaine fois, évidemment. Dans un autre endroit, dans d’autres circonstances, mais il était clair que Juno n’allait pas cesser d’être la personne qu’elle était d’un claquement de doigt. A moins de croire aux utopies dépeintes dans les dessins animés. « Comment as-tu deviné que j’étais folle de toi ? Je suis si prévisible ? C’est dommage en tout cas que tu n’aies rien de compromettant. On aurait pu s’entendre là-dessus…Et puis, le danger, c’est tellement addictif ! Une fois qu’on y a goûté, impossible de faire machine arrière, crois-moi. »

Juno était en train de prendre un risque, à force de faire de tels sous entendus. Mais à cœur vaillant rien d’impossible, et si elle souhaitait en apprendre plus sur lui, ce genre d’information avait son prix. Ce fut sans doute pourquoi elle finit par se lever de ce confortable fauteuil pour mieux se rapprocher d’Ivan, sans doute pour mieux appréhender ses moindres réactions et y réagir à son tour en conséquence. « Tu n’es pas souvent dans cette grande baraque. Peur de vieux fantômes, sans doute ? En tout cas, tu as tort, elle est tout confort. Ou alors, c’est que tu as peur de la solitude…Possible. Ah, ne m’écoute pas, je ne connais pas ce genre de choses. Rien que ce bureau est impressionnant, et pas seulement à cause des bouquins ou du mobilier ! Rien que la déco vaut une fortune, j’en suis certaine. C’est ce qui m’énerve chez les gosses de riche…Vous êtes incapable d’ouvrir les yeux sur ce que vous avez. De vous émerveiller, aussi. Vous avez tout et vous ne désirez rien ! C’est triste. A pleurer, presque. » Juno était particulièrement douée pour noyer le poisson, mais son discours avait un fond de vérité. Impossible pour elle d’envier Ivan puisque dans le fond, elle n’enviait pas la « tristesse » de sa condition. Il méritait sûrement une épaule sur laquelle se reposer mais leurs deux mondes étaient tout de même diamétralement opposés. « Ta demeure est surprotégée, difficile de t’atteindre, en tout cas ! Tes gardiens sont faciles à corrompre pour peu qu’on batte des cils de manière sexy, mais ton système d’alarme…Sans déconner, tu caches un cadavre ou quoi ? » Rire suivi d’un haussement d’épaules. C’était une métaphore, mais il n’empêche que Juno était curieuse de savoir pourquoi au juste il éprouvait le besoin de se protéger à ce point alors qu’il n’était jamais longtemps dans cette immense demeure. « Tu as peur de quelque chose, peut-être…Ou de quelqu’un. »
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MessageSujet: Re: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptyDim 6 Mai - 20:44

L'extravagance et l'inconscience de Juno me rendait hilare. Nul doute que les parents Ackerley auraient déjà appelé les autorités, le maire et j'en passe pour qu'elle soit condamné à la mort pour être rentrer dans la demeure de leur fils. Bon, j'exagère mais quand même je n'étais pas comme ça, c'est ce que je m'entêtais à dire depuis des années. Évidemment ça n'a jamais marché. Quand deux parents sont si influents dans un domaine aussi ardu que la médecine il est d'autant plus difficile que de faire son propre chemin sans être interpellé. Et Juno avait le don de m'étonner, chose rare, et j'aimais ça. Être étonné par une personne est toujours plaisant, mais je savais que si Juno était là c'était pour tirer des informations dont elle n'arrivait pas. Difficile de croire que nous avons beaucoup en communs -excepté sa folie-, plus qu'elle ne le pense. Parfois, j'imagine un duo, ce que ça pourrait donné ... et c'est franchement pas sympa pour les gens qui se trouvent autour de nous qui ne seront que des dommages collatéraux. Évidemment j'aurais pu lui dire sèchement de partir mais ce n'était pas dans mon éducation. Bon, c'est vrai qu'elle était là alors qu'elle n'avait pas été invité, mais c'était Juno et non une inconnue. Elle était là, ce qui me donnait de plus en plus d'indice sur ses talents de s'infiltrer dans des endroits compliqués. Je ne cessais de me demander comment avait-elle fait pour réussir à pénétrer dans la maison alors que clairement ma villa se situait dans l'un des quartiers les plus protégés de San Francisco et qu'il était évident que j'étais sous la protection de beaucoup de personnes alors que je savais me battre comme un roi depuis que j'avais huit ans. J'acquiesais un sourire à la seconde phrase qu'elle m'adressait. Machinalement je pris une bouteille de Jack Daniel's (on devrait me faire une carte de fidélité), posé juste à côté de mon fauteuil m'en servit un verre, et posant mon regard sur Juno, lui demanda d'une voix suave : « Tu en veux ? » à savoir si Juno était apte à me suivre ou pas, petite joueuse ou grande joueuse ?
Au vu de ma soirée d'hier soir et de mon état lamentable, un peu plus ou un peu moins n'allait pas changer grand-chose. On pouvait oublier les un an qu'il me manquait pour boire, depuis le temps que je consommais, mes limites n'avaient plus de secret. « La prochaine fois apporte une tarte au citron vert, j'adore.» dis-je en allant dans même sens qu'elle. « Mais on peut toujours s'arranger.» dis-je en portant mon verre à mes lèvres sans la quitter des yeux. Ce n'était pas dans mon sens de balancer des choses comme ça, encore moins de flirter ouvertement avec elle, mais tout ça avait un but. J'essayais par tout les moyens de la déconcentré, de trouver une minime faille dans ses gestes, dans ses paroles. Elle était déconcertante, et ça m'énervais. J'étais habitué à avoir une certaine influence sur les gens (les Ackerley que voulez-vous) mais sur elle je n'en avais aucune, et encore moins celle qu'elle se confie ouvertement à moi. Je buvais ses paroles une par une, notamment le "crois-moi" qui me rendait sceptique. Oh, le danger, j'adorais ça, casse-cou comme moi je ne crois pas qu'il existe... « Mm... tu sais Juno, tu es particulière. »

Juste après avoir prononcé ces paroles, Juno se leva. Je croisais les bras contre mon torse, sur la défensive. Qu'elle essaye, qu'elle essaye, j'étais en position de force face à elle et je le savais très bien. Juno la reine de la perspicacité mais c'était sans compter sur ma sereinement et mon contrôle de mes actions, paroles et de mon calme. Elle me surprenait une fois de plus, mon Dieu Juno, quand arrêteras-tu de me surprendre ? « Je sais que ma villa est immense. Pour toi elle l'est, pour toi c'est le paradis, mais pas pour moi. Tu ne penses pas qu'elle est trop grande pour une seule et unique personne ? » demandais-je alors que je savais pertinemment sa réponse. « Juno, Juno, Juno...» répétais-je, avant de me lever à mon tour et de lui faire face avec un sourire sur le visage. « Si tu penses ça de moi alors ça me désole. Je ne suis pas uniquement "un enfant de riche", regardes, j'ai cette fortune mais... j'aurais préféré ne pas l'avoir. Alors oui, c'est égoïste quand tu regardes les pauvres Africains qui meurent de faim -je suis sûre que ça te fait de la peine- à côté de ça. Mais c'est plus un inconvénient d'être un enfant de, que d'être un enfant d'une personne normale. Au fond, c'est moi qui vous envies.» je soupirais après ces belles paroles, tourna le dos à ma chère invitée et me laisser tomber sur le fauteuil. Je n'aurais pas pensé le dire à haute voix et pourtant... je ne parlais jamais de ma vie, de ma situation et cette fois-ci oui. Avoir un compte bancaire avec huit zéros m'importaient peu. « Ta demeure est surprotégée, difficile de t’atteindre, en tout cas ! Tes gardiens sont faciles à corrompre pour peu qu’on batte des cils de manière sexy, mais ton système d’alarme…Sans déconner, tu caches un cadavre ou quoi ? » j'éclatais de rire face à cette accusation absurde. Un cadavre ? Hm... « Peut-être. Serais-tu la réincarnation de l'inspecteur gadget ? » dis-je en prenant une voix grave et plus sérieuse qu'ordinaire. Si elle croyait que je cachais un cadavre... eh bien ce serait étonnant. Quoi que, qui sait je dois bien m'entraîner sur des cadavres pour devenir neurochirurgien. « Ou bien je n'ai pas envie de me faire voler ou qu'on débarque à l'improviste chez moi.» mon regard croisa le sien, je n'y décelais aucune faiblesse et c'est bien ça qui m'énervait.
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MessageSujet: Re: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptyDim 6 Mai - 22:37

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•• Tu m'est vaguement familier, t'aurais-je déjà menacé ?
J'm'en doutais. Si je rêvais, y'aurait du rhum !

Proposer du Jack Daniels Juno, c’était comme lui faire vivre un matin de Noël en avance. Elle s’occupa de prendre un verre dans le bar présent dans la pièce toute seule comme une grande, avant de s’emparer dans la bouteille en vue de se servir, toujours en solo, sans attendre qu’il ne le fasse ne gentleman qu’il était pourtant d’ordinaire. A vrai dire, la jeune femme n’avait pas encore d’idée passablement arrêtée sur Ivan. Il n’était pas pour autant un mystère complet à ses yeux, mais s’il attisait sa curiosité d’un côté, il n’était pas une énigme comme elle savait l’être. L’imprévu, c’était son crédo. Elle y avait été contrainte par le passé, et aujourd’hui, elle ne parvenait guère à agir comme le commun des mortels. La brunette agissait à sa manière, en vue de se faire une petite place dans ce monde cruel et impitoyable. Impossible donc de ne pas être étonnée à son tour lorsqu’il lui avoua que c’était une bien grande bâtisse pour quelqu’un de seul. Il ne semblait pas forcément satisfait de sa condition et lui arracha un sourire à la fois surprit et amusé en passant par la case confidence de manière discrète et brève, mais non moins véridique. Impossible de ne pas trinquer à son courage…Il ne connaissait pas réellement le tempérament de Juno ni ce qu’elle était capable de faire avec cette information. Qu’il se rassure : Jamais elle n’irait le trahir ou lui faire du tort à moins qu’il ne la pousse à agir ainsi. Au contraire, elle comprenait mieux le fait qu’il passe le plus clair de son temps ailleurs. C’était plus facile d’ignorer les problèmes, de faire l’autruche plutôt que de rester et d’y faire face. Quelque part, cette façon de voir les choses lui ressemblait ô combien… « Qui dit que j’ai un avis arrêté sur toi ? Au contraire, tu es en train de m’informer et c’est bien ça que je recherche. Tu n’es pas une tombe, comme moi. Sans être prévisible et plat comme beaucoup de gosses de riche, je ne sais pas…Je sens une fêlure. Sûrement provoquée par le fait que tu es surtout connu à cause de tes parents. Le poids parental…Ne t’inquiètes pas, même les fauchés ont ce genre de problème. C’est juste différent, mais ce n’est pas moins lourdingue à supporter ! Tu crois franchement qu’en tant que présidente des Gammas je ne suis pas la meilleure pote de ce bon Jack Daniels ?! » Petit rire cynique. Juno était une grande joueuse, c’était bien connu, et il ne la ferait pas flancher aussi facilement ! Il y avait un large fond de vrai dans le discours de la jolie brune, ceci dit. Ses parents n’étaient pas médecins, en soit leur nom n’était pas connu, mais cela n’empêchait pas Juno de souffrir de ce fameux nom pour tout un tas de raison. Déjà, parce que sa mère l’avait abandonnée à l’âge de huit ans. Comment diable peut-on ne pas être brisé alors que l’on voit sa mère partir avec ses yeux d’enfant ? Jamais elle ne pourrait oublier les longues heures à rester debout dans ce salon, son frère encore bébé entre ses bras, incapable qu’elle était de faire le moindre mouvement de peur de le blesser ou pire, de le faire tomber…Ivan n’avait pas le monopole, bien que son discours n’ait jamais eu pour vocation de le faire comprendre. Juno était brisée. Et sa mère en était pleinement responsable…Difficile de grandir de manière normale lorsque votre génitrice est parrain de tous les parrains d’une branche de la mafia mondiale !!

« L’improvisation, c’est pourtant excitant je trouve ! Regarde, tu pensais passer une fin de journée tout à fait ordinaire, dans ton lit vu ta tête ou au milieu de tes bouquins…Et tadam ! Me voilà. Ca, c’est la classe. » Pour faire flancher Juno, encore fallait-il connaître ses faiblesses. Oh elle n’était pas infaillible, loin de là même. Dans son passé, il existait plus d’un cadavre et de nombreux actes dont elle ne pourrait jamais être fière. Rien que le fait d’être hacker et d’avoir réduit à néant des économies de plusieurs pays lui donnait la nausée. Mais ce n’était pas le moment de parler de ça. A la place, elle s’empara soudainement de la main d’Ivan après s’en être emparée puis, d’un air malicieux, elle murmura : « Suis-moi. » Aucun sous entendu d’aucune sorte, Juno se prenait juste au jeu, comme elle l’aurait fait avec n’importe qui d’autre ayant retenu son attention. A ceci près que les personnes ayant un jour retenu réellement son attention étaient peu nombreuses. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent bientôt dans une salle complètement vide, qui devait probablement servir de débarras et qui pourtant ne semblait guère utilisée. Elle incita Ivan à y pénétrer, puis, à l’aide de son PDA, n’eut aucun mal à déclencher le système de douche anti incendie qui y était installé. Juno avait tout prévu…Y compris le fait de mettre son PDA à l’abri, et de fermer la porte de la salle pour qu’aucun bouquin ni meuble ne soit abimé par l’eau. « Je crois que tu avais bien besoin d’une douche froide. Bon d’accord, je suis captée, j’avais aussi envie de tester le déclenchement de ton système anti incendie ! Aussi efficace que ton alarme, bien que plus facilement accessible si tu veux mon avis…En tout cas, si tu ne veux pas de cette baraque, rien ne t’empêche d’aller dans une chambre de confrérie ! Fais-toi ta propre place, et le nom de tes parents, et bien…Oublie-le un peu. Ils ne sont pas ici, pas vrai ? Alors tu n’as pas de compte à leur rendre. Vis ta propre vie, respire ton propre air, et le reste, tu t’en balances ! » Juno haussa les épaules avant de lui sourire de manière aussi sincère qu’amusée. Pour un peu, elle lui proposerait presque de faire un remake de « I’m singing in the rain » tant c’était tentant. Elle se mit d’ailleurs à tournoyer légèrement malgré les jets qu’elle se refusa à stopper, comme si elle avait besoin de cet électrochoc elle aussi. Il serait toujours temps de boire ensuite… « D’autant que tu n’es pas le seul à être touché par tes parents. Oh je te l’accorde, je ne suis personne, un détail même ! Mais être brisé, je connais. » Petit clin d’œil. Décidément, quelque soit le sujet, Juno était inébranlable, extérieurement en tout cas. Intérieurement, à la simple évocation de sa mère, c’était le chaos.
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MessageSujet: Re: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptyMar 8 Mai - 17:34

Je m'enfonçais de plus en plus dans le fauteuil en cuir. La fatigue commençait à se ressentir et j'avais du mal à lutter pour ne pas m'endormir, notamment en prenant un autre verre Jack Daniel's, comme si la Tequila et les verres d'hier soir n'avait pas suffit, mais j'avais connu bien pire. Un énième sourire amusé se dessina sur mon visage, l'esprit ouvert de de Juno était si rare, les personnes (dont la moitié de mes collègues) avaient la fâcheuse habitude de s'arrêter sur la première impression, sur une rumeur qui circulait... j'avais toujours pensé qu'il ne fallait pas juger avant de connaître, mais le jugement est humain tout comme l'erreur. Et des erreurs, j'avais beau essayer de ne plus en faire, j'en faisais de plus en plus chaque jour. Je ne savait pas si Juno en était une, sa manière de vouloir me connaître me rendait sceptique, tout comme moi qui cherchait à tout prix à connaître ses plus sombres secrets, car j'en étais sûr qu'elle en avait, qu'elle cachait beaucoup de secrets et ça me donnais encore plus envie d'aller vers elle. Le mystère c'est excitant. « Pourquoi cherches-tu tant que ça à me connaitre ? Tu aurais très bien pu t'arrêter à la première impression de moi, mais non tu continues... pourquoi ? » lui demandais-je, et j'espérais obtenir une réponse de sa part. Elle pouvait me retourner la question, évidemment ça marchait aussi de son côté puisque je m'entêtais à la connaitre. A la fois, je me disait que j' avais fait une bonne action en aidant son frère qui souffrait d'une maladie. J'aurais pu la laisser, et laisser aussi son frère souffrir encore plus, mais je n'avais pas voulu. Je n'étais pas comme ça, dès qu'on a besoin de moi, j'essaye de faire son possible pour aider. C'est l'un de ses principes, de mon éducation qu'on m'a inculqué. Mes parents avaient accueillit ma demande avec grand plaisir, ils étaient contents que leur fils unique et chéri se soit trouvé des amis, et s'ils pouvaient aidés alors ils le feraient. Depuis un moment, son frère était tout la responsabilité de l'hôpital de mes parents. Je me contentais de l'écouter sur son passage de mes parents, malheureusement j'étais loin d'être ouvert sur ce sujet. Je ne répondis rien, j'étais encore plus peiné que la plupart des étudiants me connaissait grâce à mes parents. Mais ça, je n'étais pas prêt à le dire, je passerais comme un égoïste qui ne profite pas de ses richesses et de la chance que j'ai, or je ne veux pas. J'arquais un sourcils à sa remarque. Elle, et Jack Daniel's ? Je m'étais enfin trouvé une concurrente à ma taille ? Honnêtement, je savais que Juno et moi étions les même sur beaucoup de choses, mais j'ignorais qu'elle appréciait le Jack Daniel's et encore plus qu'elle était chef de l'équipe des Gamma. « Ravie de l'apprendre. Je saurais à qui demander de l'aide pour manigancer avec moi.» et j'étais très sérieux. Parfois, faire du mal c'était si bien. J'étais pourtant un amour, personne ne pouvait dire le contraire -à part ceux qui ne m'aimaient pas- mais comme tout le monde j'étais humain. C'est sûr que j'aurais aimé passé toute mon après-midi à dormir pour ensuite retourner à une soirée le soir, mais le destin en avait fait autrement. « J'ai une tête à bossé en pleins après-midi par un temps aussi merveilleux ? Naaaan. Je ne dirais pas que c'est la "classe" mais que c'est un "inconvénient venu dans ma parfaite journée".» je lui accordais un clin d’œil complice. Alors que j'avais déjà du mal à rester éveillé, Juno me demanda de la suivre. Sceptique, je l'étais. Comment étais-je censé prendre son "suis-moi" ? Je le prenais dans le sens où elle allait m’égorger vif et pas autrement, car je ne voyais en aucun cas de l'ambigu dans ses paroles. Elle s'était toujours montré amicale avec moi, et rien d'autre et c'était ça qui me plaisait même si je ne croyais pas à l'amitié fille/garçon mais je faisais comme si pour rendre heureuse les filles. Je m'apprêtais à protester pour la taquiner, lorsqu'elle ne me laissa pas le choix et m'emmena dans une de mes salles complètement vide dont j'avais le projet de l’aménagé. J'hésitais encore entre une salle de sport ou une salle uniquement composé d'un billard et d'un piano avec un fond blanc qui me laisserait réfléchir. Elle activa le système d'incendie sans qu'il ne sache pourquoi et comment, jusqu'à qu'elle lui explique. . « Merci pour la douche froide. dis-je en éclatant de rire. J'étais mouillé, tout comme elle. « Comment as-tu fait ? Encore un de tes talents dont tu m'aurais caché l'existence ? » je regardais Juno, c'était vrai il n'était pas là mais elle ne pouvait comprendre... c'était comme si. Les professeurs les connaissaient et avaient contacts avec eux, on me connait comme leur fils depuis l'année dernière... je me sentais bête de penser à ça, alors que clairement je n'en avais pas envie. Je m'approchais d'elle, la regardant bien dans les yeux. « Tu n'es pas personne, loin de là, tu es toi. Et je te respecte trop pour te demander ce qu'il s'est passé dans ta vie et ce qui a pu te blesser. » prononçais-je avant de m'écarter d'elle. Évidemment que je la respectais, je respectais les femmes plus qu'elles ne le méritaient, mais c'était le moment où jamais de savoir plus sur elle. Juno avait réussi à découvrir une partie de moi, à moi d'en faire autant. «Mais, sache que je ne vais pas te laisser tranquille. Surtout pas après aujourd'hui et que quand je serais tout, ça ne changera rien. J'espère que ça en saura de même pour toi... » mais tu ne sauras rien aujourd'hui, même en cherchant chez moi, car c'est bien plus loin que là... aurais-je du lui dire. Mais je ne voulais pas la lancer sur une quelconque piste. En général je n'avais pas peur des regards, au contraire, il avait tendance à m'amuser. Comme ma rupture avec Fleur, et les innombrables regards qui posaient des regards, qui me demandait pourquoi cette rupture, si je l'avais trompé ou quelque chose dans le genre ... ses questions qui n'auront jamais de réponse puisqu'elles ne sont pas formulés à haute voix. Et même, je me prive de répondre à ces questions stupides. . «Mais... qui êtes-vous, mademoiselle Hale ? »
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MessageSujet: Re: Long ways, long lies ●● Ivan Long ways, long lies ●● Ivan EmptyVen 18 Mai - 17:07

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