Il avait l’impression à chaque fois qu’il parlait avec ce jeune homme de prendre un énorme mur en béton armé en pleine figure, avec des silences et aussi des phrases du style « Je ne sais quoi pas dire » ou encore « Je ne sais pas quoi répondre. » il avait la net impression qu’il avait un souci, peut-être quelque chose lié non avec la sexualité et de ce corps à corps charnel qu’ils avaient produit la nuit là, mais justement lié au fait que ce soit deux hommes qui ont fait l’amour dans le même lit.

Il ne voulait pas qu’il parte, il n’avait aucune envie qu’il se sente seul. Et finalement Maximillian se leva de son tabouret, s’approcha du jeune homme, posa deux mains sur ses épaules, et posa ses lèvres sur les siennes. Glissant sa langue dans sa bouche, et s’enroulant avec sa sœur jumelle à l’unissons dans un contraste très agréable, il ferma les yeux, il était plus petit qu’Anton, comme d’habitude.

Et ensuite retira doucement ses lèvres de celle du jeune homme, il l’avait embrassé devant des inconnus, personne ne pouvait le connaître ici, personne de l’université ne venant et Maximillian avait remarqué aucune tête connue.

« Bien…Je comprends, tu as honte de coucher avec des hommes mais pourquoi ? »

Il avait dit cela avec simplicité, car dans ce fameux baiser il avait sentit une réticence de la part d’Anton, mélange de désir et de passion mais il semblait se retenir pour une raison ou pour une autre qu’il aimerait vraiment comprendre.

« Je n’ais jamais eut honte, mon père disait qu’être homosexuel n’était pas honteux et que depuis tout temps les hommes avaient aimés être avec des hommes et cela partait d’un sentiment naturel. »

Son père avait trouvé bien que son fils soit gay, mais son père avait fait d’autres erreurs avec lui. Il avait même trouvait cela esthétique dans la famille, un fils homo il s’en vantait, et surtout de la façon dont Max l’assumait. Mais d’autres problèmes familiaux entravaient ses relations avec son paternel. Mais au moins il ne pouvait pas lui en vouloir sur tout.

Il regarda, c'est vrai qu'il avait peut-être l'air un peu bizarre . Juste un petit peu . Mais il ne faut pas lui en vouloir . Il souria un peu à son interlocuteur, il attendait à une réponse . Mais une réponse dîtes, pas une réponse comme il venait de lui donner . On pouvait même pas trop appeler cela comme une réponse . Mais ce geste brusqua un petit peu Anton . Il ne s'attendait pas à ça . En plus il aimait pas se l'afficher comme ça devant des gens . Mais il n'avait pas pu s'empêcher de lui rendre un peu le baiser . Et oui, même s'il n'aime pas embrasser un mec devant du monde, il ne peut quand même pas le repousser . S'il n'y aurait eu personne, il n'aurait pas hésité à lui rendre encore le baiser lorsque Max' retira ses lèvres des siennes . Mais tout le stoppa lorsqu'il entendit des gens parler derrière lui, ça lui rappelait qu'il était dans un bar .
Il ne savait plus quoi dire lorsqu'il entendit ce que Max' lui dit . Il avait remarquer qu'il avait pas trop été normal . Les thermes qu'il avait utilisész n'était pas trop ce qu'aurait utilisé notre beau Anton . Il n'avait pas honte, mais il n'aimais pas se montrer devant tout le monde tout simplement . Il lui demanda même après pourquoi . Anton ne savait pas trop comment le lui dire . Maintenant qu'ils en étaient à parler de ça pourquoi pas lui expliquer .

- Je n'ai pas honte ... On va juste dire que j'ai jamais réussi à pouvoir montrer que je suis attiré par les hommes .Et je ne suis pas encore à l'aise lorsque je me dit que je suis bel et bien homo . Pendant toute ma vie j'ai du me cacher, et c'est encore la même chose maintenant .

Il pouvait en avoir de la chance que son père le sache . Il pouvait au moins en parler à une personne . Mais comment vous voulez qu'Anton dise quoique ce soit à son père à ce sujet là . Anton a un père coureur de jupons, alors il l'aurait surement mal pris que son fils ne sois pas comme ça . Qu'il préfère courir derrière "les pantalons " si on peut dire ça comme ça . C'est assez difficile quand même de se cacher et de ne pouvoir en parler à personne . Il y avait des moments où Anton se sentait seul .

- T'en a de la chance de pouvoir en parler avec ton père ou bien même encore qu'il le sache . Moi mon père s'il l'apprend,euh ... Je ne sais pas quelle sera sa réaction .

[ Désoler, pas trop d'inspi' ce soir ]

Il venait en effet d’embrasser Anton et ce fut un moment véritablement agréable entre les deux hommes. Et avait bien sentit qu’Anton avait réussit à la fois à être réticent mais aussi à répondre au baiser, cela était vraiment étrange en réalité, tout était mélangé dans sa tête à se pauvre garçon et c’était sûrement indéfinissable pour lui.

Il ne su quoi dire sur le moment analysant les paroles d’Anton, il se sentait mal à l’aise, du fait qu’il soit dans un lieu public à embrasser quelqu’un, il n’allait pas jouer fin psychologue et n’était pas un pro non plus.

« Crois pas mon père et moi avons tout de mêmes des relations compliquées, non à cause de mon homosexualité, mais je n’ais pas voulu reprendre l’affaire familiale comme deux de mes frères et sœurs…Et il pense que lui l’art est un loisir pas un moyen de gagner sa vie. »

Il était artiste cela s’arrêtait là, son père aurait du accepter cela avant qu’il ne se dispute et qu’il ne parte pour la magnifique ville de San Francisco, mais maintenant il était un peu perdu et savait que son père s’en voulait. Mais devait-il lui tendre la main ? Il se demandait s’il n’allait pas encore avoir des soucis, si ce revirement n’était qu’une façade pour que son père puisse convaincre de finalement faire partie des cadres actionnaires.

« Enfin bon…Tu dois connaître personne ici. Tu as peur de quoi ? Ton père n’est pas ici…Allez essaye viens te serrer contre moi et m’embrasser, tu verras tu oublieras tout le reste. Voire si je peux te guérir mais je ne te force à rien. »

Il avait été absolu dans ce qu’il disait, Anton réagissait selon son bon vouloir, il n’était pas obligé de venir l’embrasser, il bu une gorgée de son cocktail aux fruites.

Il avait fait une demande hors du commun, le jeune homme sembla hésiter, et finalement il s’approcha et l’embrassa, en effet un vrai baiser, bien entendu il répondit à ce baiser de façon intense.

Et finalement Sacha se leva et alla se mettre contre lui et tout doucement Maximillian referma ses bras sur le jeune homme de façon protecteur, oubliant aussi le monde que les entourait, il fut amusé par les paroles prononcés par le jeune homme.

« Je…Prendrais sur moi, pour dire que j’ais fait exprès. Et que tout est de ma faute. »

Une main glissa doucement et se referma sur la fesse droite du jeune homme délicatement et doucement, et ensuite il relâcha pour remonter sa main le long du dos du jeune homme, et l’embrassa encore une fois. Et relâcha ensuite ses lèvres.

Certains les regardais, certain faisait des exclamations étouffés de surprise mais cela passait au-dessus de la tête de Max.

« J’aimerais que tu te méprenne pas sur des sentiments qui n’existent pas, tu es attirant, j’aime bien t’embrasser…. »

Il n’avait pas envie qu’Anton croit à un quiproquo, une attirance, un besoin d’affection, mais il n’y avait pas d’amour entre eux.

Il fut amusé par la réaction du jeune homme quand il observa l’alentour du bar pour voire ce qui se passait après ce moment entre les deux hommes, et ensuite bu une gorgée de Vodka, il était plutôt content qu’il comprenne. Un besoin d’affection tendre, de caresser, de câlins, de baiser, mais ça s’arrêtait malheureusement là.

On peut pas tomber amoureux de toutes les personnes qu’on pouvait croiser. Et Anton malgré le fait qu’il était mignon, c’était tout.

« Bien, je suis content qu’il n’y avait pas de méprise, cela est tout de même mieux comme ça… »

Ils s’embrassèrent encore, bien que c’était Anton qui c’était amusé la dernière fois à avoir des mains baladeuses, et qui avait pris les devants et encore une fois, le jeune ange blond se laisserait aller aux désirs avec ce jeune homme, mais il ne fallait pas non plus que cela devienne une trop grande habitude.

« Tu veux rester toute la soirée dans ce bar ? Y a un petit hôtel sympa pas très loin qui à l’air tout à fait confortable. »

Il se promettait cette fois de rester toute la nuit avec le jeune homme et de ne pas partir avant. Autant en profiter jusqu’au bout, de toute façon il c’était revu, et il c’était un peu parlé, et avait appris à se connaître un tout petit plus.