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Une solitude... brisée ? { PV }

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MessageSujet: Une solitude... brisée ? { PV } Une solitude... brisée ? { PV } EmptyLun 8 Juin - 21:32

Une solitude... brisée ? { PV } 72zqte Une solitude... brisée ? { PV } 10zpo4y

« Ce n'est qu'une larme, juste un reste du passé dont je m'éloigne »
    Après une longue absence, l'ancienne mademoiselle Dickens désormais Roxanne Von Gergiovden depuis la disparition de son époux Arsène Von Gergiovden. Auparavant, elle était une jeune femme pleine de vie, sociable qui allait vers tout le monde et qui croquait la vie à pleine dents mais, depuis que son âme sœur n'est plus là, elle a radicalement changer mentalement, on ne la reconnaît pratiquement plus. Associable, renfermée sur elle même, au revoir les fêtes et tout ce qui est de joyeux, elle avait perdue toute sa joie de vivre. Veuve, elle n'avait jamais retirer sa bague, elle resta à son doigt, nuit et jour, elle avait promis à Arsène en regardant le ciel qu'elle ne l'enlèverait jamais. Roxanne n'avait jamais aimé autant un homme et, elle n'avait plus toucher un seul autre. Elle ne pouvait se permettre de regarder un homme beau, elle ne savait plus ce que c'était que d'embrasser, de faire un câlin qui lui réchauffait le cœur, elle ne fessait plus aucun geste d'affection. La pauvre zêta ressemblait à un iceberg glaciale et sans vie. Même si elle aurait pu reprendre sa carrière de mannequinat, elle n'y trouva plus l'envie et décida de revenir à Berkeley. Pendant tout le temps où elle était restée dans son pays d'origine ; l'Angleterre, elle avait écrit tout ce qu'elle pensait dans son journal intime ou même dans son deuxième journal puisqu'elle avait eut tellement de choses à écrire qu'elle n'avait plus de place. Son principale passe-temps était devenue l'écriture ; elle y était d'ailleurs très douée et aurait pu être une élève de littéraire mais malgré ça, elle reste dans le domaine de la mode. Roxanne était passée de la lumière des projecteurs à l'ombre mais c'était elle qui l'avait souhaitée, même si c'était un top modèle elle avait tout plaquée pour prendre l'air, respirer, faire le tri. Jamais elle n'avait accepté son passé et, elle se remettra jamais d'être une veuve. Elle était si heureuse aux bras de son mari et elle avait de nombreuses hallucinations, elle voyait le visage de son mari presque partout comme si il la hantait. La jeune européenne avait des tonnes de photos d'elle & lui et, elle en avait même une incrustée dans un collier en argent en forme de cœur où elle se tenait aux bras d'Arsène.

    Sans arrêt, elle pensait qu'aucun homme ne le remplacerait. Roxanne est belle, il ne faut pas dire le contraire et son ancienne réputation de femme populaire & désirée lui collait à la peau, elle avait beaucoup de prétendants mais aucun d'eux avait réussit à attirer son attention. La donzelle se fichait bien d'être draguer, elle n'acceptait pas qu'on puisse la prendre pour une trainée alors que c'est une femme respectable – qui a même – une fille nommée Caprice. Cet enfant, elle l'avait eut avec son mari par accident – un oubli de pilule – mais c'est justement cet enfant qui a été sa seule raison de vivre sinon, elle n'aurait pas supporter d'être seule. Sa fille ressemblait énormément à son père physiquement, on ne pouvait pas se tromper là dessus, c'était même son portrait craché. En ce moment même, Roxanne l'avait laissé aux bras de sa belle mère pour pouvoir se prendre du temps libre. Elle avait prévue de voir son confident, un homme nommé Ciarán qu'elle avait connue quelques jours après son retour aux USA. Étrangement, il était le sosie de son mari physiquement, elle ne pu s'empêcher d'être attirer par lui et de se sentir assurer. Alors qu'avec son entourage elle était méfiante et renfermée, elle fut très douce et fragile en présence du sigma. Il avait pris une place importante dans sa vie, elle se reposait sur son épaule et le voyait très souvent. La jeune Zêta se trouvait à l'université, elle était plus précisément sur le toit à regarder de haut le paysage. Beaucoup de nouveaux étudiants arrivaient et repartaient mais dans le fond, elle s'en fichait. Elle s'allongea sur le dos et admira le ciel puis ferma ses yeux lentement. Normalement, celui qu'elle attendait devait arriver sous peu et savait pertinemment qu'il la retrouverait à cet endroit comment dire... non ordinaire de l'université. Roxanne ne se souciait pas trop de ces détails, Ciarán savait très bien se débrouiller comme un grand pour ne pas se perdre, quoique... Inconsciemment, Roxanne versa une larme...

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MessageSujet: Re: Une solitude... brisée ? { PV } Une solitude... brisée ? { PV } EmptyMer 10 Juin - 20:31


    Roxanne. Ciarán avait reçu le matin même un message de la part de la jeune femme. La chance étant apparemment avec elle en cet instant, le jeune homme regarda son portable, ce qu’il ne faisait généralement qu’une fois au lever et une fois au coucher. Autant dire que le rendez-vous qu’elle lui avait fixé aurait pût être loupé. La pauvre jeune femme se serait vue atteindre indéfiniment. Et l’étudiant de son côté, aurait été accusé de lui avoir posé un lapin. Il lui avait aussitôt répondu qu’il pourrait la rejoindre à la fin de sa journée de cours, en milieu d’après midi, précisant que s’il s’agissait cependant d’une urgence, il pourrait être présent dès qu’elle le désirait. Plutôt froid en apparence, Ciarán en étonnait plus d’un quant à son véritable caractère. Bien entendu il était affublé de défauts conséquents qui pouvaient faire que l’on ne puisse le supporter. On ne pouvait en revanche lui reprocher de ne pas être là pour les personnes qui comptaient pour lui. Bien qu’impatient et impulsif, il partait du principe que quiconque avait le droit d’être écouté, à moins que la conversation proposée ne fut superficielle au possible.

    D’abord quelques peu étonné par le comportement de Roxanne, allant jusqu’à essayer de l’éviter, il fut mis au parfum du drame qui s’était passé pour l’étudiante. Compatissant, il tendit finalement à ne plus feindre l’indifférence et répondit quand elle lui posait des questions. Il s’aperçut rapidement qu’elle était une jeune femme tout à fait charmante, sympathique et des plus chaleureuses. Elle possédait aussi ce petit côté empathique, que peu de personnes avaient. Il dut rapidement s’avouer à lui-même qu’il appréciait énormément sa compagnie. Il avait une totale confiance en elle, et le fait que cela fut réciproque faisait sa fierté. Si ses souvenirs étaient bons, seule Roxanne connaissait ses soucis de santé. Il n’était pas du genre à s’étaler et n’aimait pas en parler, par pudeur et par soucis. Soucis de ne pas vouloir que l’on compatisse, qu’on le prenne en pitié.

    La dernière heure du jeune homme fut un véritable supplice. Il regarda sa montre une bonne dizaine de fois, et pensa prétexter un malaise venant afin de sortir de la salle. Il regretta de se trouver en TD et non en cours magistral. La solution de la fuite aurait été bien plus aisée dans ce deuxième cas. La torture pris finalement fin, et Ciarán, d’habitude traînard et lent dans ses mouvements, fut le premier à jaillir hors de la salle. Ignorant les signes de salut que certains étudiants eurent à son encontre, il gagna l’escalier menant au toit du bâtiment principal de l’université. Il prit cependant ses précautions en montant les marches afin de ne pas trop agiter son pauvre cœur qui lui avait déjà arraché un hoquet en tapant fort contre sa poitrine, lui coupant le souffle durant l’espace d’une seconde à peine. Il essaya de se calmer quand il l’aperçue allongée au sol. Il la savait très alerte en ce qui concernait sa santé.

    Pourquoi donc es-tu allongée sur le sol, petite fille? Un quelconque trouble t’obsède-t-il? La tourmente s’est-elle emparée de tes pensées? Ne sens-tu pas comme le temps est froid? Le vent n’a-t-il donc aucun effet sur ton visage pâle? Ne sens-tu pas les boucles de tes cheveux frôler tes épaules, ton cou, tes joues et ton front? Quelles sombres pensées t’habitent ainsi? Il est terriblement évident de comprendre, même de loin, que tes mains sont glacées, ta peau froide. Frissonnante, te voilà désormais recouverte de son manteau. Il s’allonge désormais près de toi, et ferme les yeux à son tour, cherche ta main et la trouve. Il la serre dans la sienne, se tait et écoute ta respiration, ton souffle froid.

    -Tu es complètement glacée, Roxie… Est-ce que ça va? Souffle-t-il alors que ses yeux sont encore clos.

    Il l’imagine à ses côtés, son visage tressaillant à l’entente de cette question. Il ressert un peu plus la main de l’étudiante dans sa paume, afin de la réchauffer un tant soit peu. Il sent la fraîcheur du vent contre ses joues, son nez. Le froid ne l’a cependant pas gagné, contrairement à la jeune femme. Serait-elle restée ici, à l’attendre, son corps gelé?

    -Dis moi, Roxanne. Tu avais l’intention de te laisser transformer en statue de glace? Lui demanda-t-il à mi voix. Il y a meilleur endroit pour rêver, dormir ou penser, tu ne crois pas?
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MessageSujet: Re: Une solitude... brisée ? { PV } Une solitude... brisée ? { PV } EmptySam 13 Juin - 13:36


    De la chance ? Oh pas pour elle, elle avait vécut tellement de drames... Roxanne n'avait jamais eut de vie parfaite même si parfois, elle souriait, c'était pour faire semblant ; faire semblant d'être heureuse. Non, elle n'extériorisait pas ses sentiments, elle gardait tout pour elle. Ses secrets, personne ne pouvait les entendre, seul son mari avait pu savoir certaines choses de son passé que les autres ne savaient pas. Elle aurait tellement aimée pouvoir refaire le passé, corriger tous ses défauts mais tout cela était impossible, elle c'était rendue à l'évidence depuis très longtemps. La jeune femme ne savait plus le véritable sens du mot espoir. Ses vrais proches avaient tenter de lui redonner le goût à la vie mais, pas un seul n'avait réussi à lui tirer un seul sourire. Est ce qu'il lui arrivait encore de rire ? Oui mais, seulement à ses moments privilégiées avec sa fille Caprice. Ah ce prénom, à la fois ironique et vrai, si elle n'avait pas fait le caprice d'imposer à son mari d'accepter sa grossesse inattendue, elle aurait peut être avorter il y a bien longtemps et elle aurait été seule aujourd'hui. Seule... enfin plus vraiment. Ciarán prenait de plus en plus de place dans sa vie, comme si il allait être son sauveur. La détresse de la jeune zêta, il avait su s'en rendre compte et il avait été présent depuis un petit bout de temps à ses côtés. Elle ne saurait comment le remercier de pouvoir supporter la personne si déprimante qu'elle était devenue. Est ce qu'elle lui faisait pitié ?

    Franchement elle ne le savait pas, et elle s'en fichait. Le mot fierté avait perdu tout son sens depuis quelques temps. Roxanne ne trouvait plus rien dont elle pouvait être fière. Auparavant, elle était ravie de sa gloire sur les podiums mais malgré sa célébrité dans le monde de la mode, elle n'avait pas pu retrouver la motivation d'y retourner après les derniers événements qu'elle avait dû subir. Sa fille avait mal en la regardant car ses yeux étaient toujours tristes, vitreux et ne cessaient de lui montrer à quel point elle était malheureuse. La jeune zêta faisait de son mieux pour ne pas finir comme sa mère ; alcoolique désespérée de ne plus être avec l'homme qu'elle aime mais ce qui est certain, c'est qu'elle n'arrivera pas au même niveau de conneries que celle-ci. Pourquoi ? Parce que juste avant son adolescence, Roxanne avait dû subir une maltraitance physique, elle était battue à plusieurs reprises par sa génitrice qui prétextait qu'elle ressemblait beaucoup trop à son ex mari. Cet affreuse période de sa vie, notre européenne l'avait confié à son petit sigma. Il était tellement réconfortant comme homme qu'elle c'était ouverte peu à peu à lui. Ainsi elle se sentait un peu mieux et plus... légère de pouvoir raconter ces choses inavouables en public.

    On pouvait dire que Ciarán avait une influence positive sur elle et était précieux à ses yeux. Même si elle était loin de lui avoir dit tout ce qu'elle avait sur le cœur, elle avait l'impression qu'il savait presque tout sur elle bien que, personne n'avait réussi à comprendre toute la complexité du caractère de Roxanne. Elle n'avait rien de banale celle-là et ça, il fallait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Rares étaient les personnes qui pouvaient prétendre être proches d'elles, même pas les membres de sa famille. Il était extrêmement dur pour elle de s'attacher aux gens parce qu'elle c'était souvent faite trahie, poignardée en plein dans le dos sans l'avoir mérité. Ses mains glacées reflétaient son état d'esprit. Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, un manteau vint posé sur elle pour ne pas qu'elle attrape froid. Il n'y avait que un certain Ó Broin qui pouvait être capable d'une attention aussi bienveillante. Semblant vide d'énergie, la belle ouvrit doucement ses yeux et entrouvrit ses lèvres. Pendant quelques secondes, elle ne dit rien et puis, elle lui répondue ;

    « Hmm... maintenant que tu es là, oui. »

    La voix du jeune homme lui procurait une chaleur indescriptible – qui avait l'étrange conséquence de faire qu'elle se sente un peu mieux. Il lui prit la main – elle frissonna du contact de sa peau. La main de Ciarán emprisonna la sienne qui semblait beaucoup plus chaude que son corps glacé à elle. Sans rien dire, elle l'écouta. Elle plissa des yeux puis elle bougea pour s'asseoir tout en gardant le manteau sur elle.Ses yeux plongèrent dans celui de son ami puis, elle s'approcha doucement de lui et... elle le prit dans ses bras avant de fermer ses yeux et de se défaire de sa main. Dans un souffle chaud, elle lui susurra ;

    « Ne t'inquiète pas pour moi, je ne suis pas encore morte. Et puis... en ce qui concerne ta remarque, je suis bien ici, à moins que tu ne veuille changer d'endroit ? J'ai les jambes lourdes, je j'ai pas trop envie de marcher. »

    Elle déposa son menton sur l'épaule gauche de l'artiste puis elle rouvrit ses yeux. Quelques minutes plus tard, elle se recula pour faire face au beau visage de son compagnon de toit . Sans savoir pourquoi, elle se mordit la lèvre inférieur, peut être un peu gênée par la distance de leurs deux visages mais... est ce que ça la gênait vraiment ? Elle qui, ne c'était pas senti aussi proche d'un homme depuis longtemps. Roxanne avait comme l'étrange impression qu'elle allait faire une bêtise mais, elle se rapproche encore un peu plus de lui jusqu'à ce que son nez frôla le sien...
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MessageSujet: Re: Une solitude... brisée ? { PV } Une solitude... brisée ? { PV } EmptySam 13 Juin - 19:22



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    Allongé sur le sol glacé, Ciarán essayait de percevoir les battements de son cœur. Malgré le silence qui régnait désormais, il ne parvint pas à entendre cet organe vital qui lui avait si souvent fait défaut. Le silence. Étrange. Il rouvrit les yeux et avant de se rendre compte que le soir pointait et que le soleil terminait sa course dans le ciel, il remarqua le visage de cette chère Roxanne au dessus du sien. Il lui offrit l’un de ses petits sourires de bienveillance, ceux qui se font si rares. Les cheveux de la jeune femme lui chatouillaient les joues. Et alors qu’il pensait se relever, elle lui lâcha la main et le serra dans ses bras, à demi allongée sur son corps à lui. Tout d’abord interdit, Ciarán n’osa pas bouger. Il ne s’était pas attendu à ce que Roxanne lui fasse un câlin. Pas aussi soudainement. Les yeux du jeune homme balayaient le ciel, plus ocre à présent. Il émanait de Roxie un parfum suave et délicat. Il huma ses cheveux et passa sa main dedans, à plusieurs reprises, continuellement, alors qu’elle lovait sa tête dans le creux de son épaule gauche. Doucement, tout en la tenant contre elle, il la releva et suivit le mouvement.

    -On reste là si tu en as envie Roxie. Je ne veux tout simplement pas que tu attrapes froid…

    La jeune femme se retira de l’épaule de Ciarán et l’observa. Il cligna plusieurs fois les yeux, l’obscurité réduisant ses capacités visuelles et détailla à son tour le visage exquis de son amie. Le contour de ses traits étaient nettement plus distinguables dans la pénombre. Il la vit soudainement sous un autre angle. Il n’avait jamais remarqué à quel point ce nez était si petit et charmant, ces lèvres si bien dessinées, ce menton rond lui conférant un air si innocent. Et par-dessus tout, ces yeux, dont les prunelles brillaient. De grands yeux clairs. Même l’obscurité ne pouvait les cacher.

    -Tu as l’air d’avoir repris des couleurs on dirait, souffla-t-il d’une voix éraillée, le souffle court alors que la distance séparant le visage de la jeune femme et le sien se réduisait.

    A cet instant, il déglutit. Était-ce la nuit tombant qui lui jouait de mauvais tours? Rêvait-il? Il s’était allongé sur le toit et avait fermé les yeux. Ce réveil pouvait être factice, tout comme la Roxanne qui lui faisait face. Le fait qu’elle se sente si bien en sa compagnie ne le dérangeait nullement. Mais de la voir se rapprocher ainsi de lui le mettait mal à l’aise. Il savait sa ressemblance avec le défunt fiancé de son amie. Il savait que l’esprit de la jeune femme était empreint à des souvenirs tous plus douloureux les uns que les autres. Il la savait torturée, au plus profond d’elle-même, au plus profond de son âme et de son cœur. Elle voyait très certainement en lui le seul moyen de se raccrocher à cet homme qu’elle avait chéri par dessus tout. Il était l’être qui lui permettait de rattacher un mort à la vie. Il prit le menton de la jeune femme entre ses mains alors que leurs fronts se touchaient à présent. Son geste était certes imprécis, tremblant et maladroit, mais incroyablement doux et tendre. Pourtant, il avait déjà fixé la réponse à la question qu’il se posait: Il n’irait pas plus loin ce soir là. Il ne céderait pas à ce semblant de désir envers la jeune femme. Elle était perdue, et répondre à ce que l’on pouvait considérer comme une avance cachée serait profiter d’elle, de ses instants de faiblesse. Il ne voulait pas fiche en l’air leur amitié. Il ne voulait pas prendre la place de…

    Il lâche son menton, doucement, et laissa son bras, ballant, retomber contre son corps. L’air lui manquait, sa gorge était serrée. Il pris une grande inspiration, et ferma les yeux durant l’espace de quelques secondes. Il lui fallait reprendre ses esprits. Tout comme cela le démangeait de prendre une cigarette pour l’aider à se calmer. Il avait pris l’habitude de ne jamais fumer devant les autres afin de ne pas les incommoder avec la fumée. Et aussi par respect pour leur vie. Sa voix vint alors rompre le silence.

    -Roxanne… que voulais-tu me dire? Le… ce message. Tu avais besoin que je vienne. Quelque chose n’allait pas? Tu peux m’en parler. Je suis là, je t’écoute.

    Ciarán ou l’art de fuir ce qui le dérangeait. Une responsabilité en moins. Essayer de fuir ce malaise soudainement venu. Essayer de fuir cette intention qu’il avait failli avoir envers elle. Fuir ce qui pourrait la rendre encore plus malheureuse. Fuir ce qui pourrait la détruire. Il passa sa main gauche, encore tremblante, dans ses cheveux, le nez levé vers le ciel. Il devait se calmer. Et puis, il y avait sa réaction, celle qu’il venait d’avoir. Comment pouvait-il espérer que la jeune femme se confie alors qu’il l’avait repoussée. Il n’avait eu aucun geste d’animosité envers elle, mais le fait qu’il ne réponde pas à ce qu’elle attendait peut-être de lui en cet instant pouvait être tout aussi mal pris. Il ne voulait pas qu’elle soit malheureuse, et certainement pas à cause de lui. Il faillit étouffer un rire jaune. Elle était déjà malheureuse. Il ne faisait qu’empirer la chose, non? Après tout, il n’y avait rien de très sain dans cette relation. Il ressemblait beaucoup trop au fiancé de Roxie. Jamais elle ne serait réellement apaisée. Son physique ne pourrait que lui rappeler le drame. Pas à ses côtés. Combien de fois, avait-il voulu le lui dire sans jamais oser? Ce soir encore, il se savait trop lâche pour lui en parler.

    Quelques rires se firent entendre au loin. Certainement des étudiants se rendant à une soirée organisée par une confrérie. Peu importait. Il n’était pas là bas. Il était ici, sur ce toit, avec Roxanne et il ne savait désespérément pas quoi faire.


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MessageSujet: Re: Une solitude... brisée ? { PV } Une solitude... brisée ? { PV } EmptySam 13 Juin - 21:42


    Le silence n'était pas une chose très habituel pour Roxanne. Avant d'être fiancé ou même d'avoir débuter une vraie relation amoureuse, elle écumait les fêtes où la musique était mise à fond - suffisamment pour vous briser les tympans - et elle dansait comme une endiablée. Depuis combien de temps n'avait-elle pas fait un seul pas de danse ? Oh depuis si longtemps qu'elle ne se souvenait plus de quoi elle dansait. Sa vie était devenue comme un long fleuve tranquille ou presque puisqu'elle faisait très souvent des cauchemars. On ne lui avait pas fait de remarques mais la jeune femme avait des cernes maqués. Cette nuit, elle avait certainement fait un rêve plus horribles que les précédents, ce qui la tracassait d'autant plus. Elle se souvenait, avoir entendue une phrase, certainement la plus affreuse qu'elle ait pu entendre... Dans son sommeil, elle avait revu son époux dans une marre de sang, il la regardait de ses grands yeux, il lui dit " Mais moi, je ne reviendrais pas. " Roxanne eut le cœur brisé à ce moment même car elle savait très bien à quoi il faisait référence. A leur premier mariage - complètement raté - notre belle Anglaise c'était faite renversée de façon violente par une voiture alors que le jour d'avant, elle venait d'accoucher de sa fille et qu'elle croyait encore à son amour pour Arsène. Cet accident aurait pu lui être fatale mais non, elle y survécut de peu. Ce même jour, elle avait fui son mariage à l'instant crucial et avait été désagréable avec son fiancé car elle avait cru qu'il l'avait trompé, avec une inconnue juste avant le jour J mais ce n'était qu'un stratagème, un stratagème de sa sœur Madison Dickens qui haïssait son futur beau frère. Malgré tous ses doutes, elle comprit enfin qu'elle aimait le franco-russe, elle eut un second mariage qui fut le bon. Ils vécurent tous les deux heureux jusqu'au jour où Arsène dérapa de sa moto soudainement, ce qui lui couta sa vie. Elle savait qu'elle n'oublierait jamais ce jour et encore moins cette fameuse phrase qui la hantera pour toujours. Quelle fin tragique, il ne méritait pas de mourir ainsi car il était vraiment extra-ordinaire. Roxanne n'aura qu'un seul souvenir éternel ; leur fille Caprice. Ah cette fille, c'était le portrait craché de son père physiquement. D'un côté la jeune mère en était ravie mais de l'autre, ça l'attristait de voir une telle ressemblance mais elle ne pouvait rien y faire. Et puis Ciaran, un mystère étrange... le sosie d'Arsène au niveau physique.

    Pourquoi est ce qu'il lui ressemblait tant ? Elle n'en savait strictement rien mais, ce n'était pas grave, c'était juste... horriblement dérangeant. Si elle croyait en ses hallucinations, elle traiterait certainement son confident comme son mari mais elle ne l'avait pas fait, pas une seul fois. Elle venait d'avoir un comportement étrange avec lui, elle ne c'était rendue compte qu'à moitié de la gravité des choses. Dans un souffle glacial, elle dit ;


    « Je n'ai pas froid avec ton manteau. J'ai envie de rester là, il y a trop de gens en bas... »

    Il avait eut l'air surpris par son câlin mais il c'était laissé faire. La chaleur de son corps contre le sien faisait frémir la jeune veuve. Non c'était mal, il fallait qu'elle arrête. Mal dans le sens où elle avait comme le sentiment de tromper son mari, qui devait la regarder là haut, du haut du paradis certainement... Ses yeux brillèrent soudainement dans le même temps qu'elle s'approchait du jeune sigma.

    Que ce qu'elle faisait, là maintenant ? Dans le fond, elle savait parfaitement que ce n'était pas le même homme mais elle ne pouvait stopper l'attraction qu'elle avait envers lui. Peut être qu'il le prendrait mal, après tout il ne devait pas ressentir la même chose qu'elle. Son menton fut pris par les mains pâle de son ami, il était étrangement doux et n'avait pas l'air d'être vexé. Il ne profita pas du rapprochement pour faire quoique ce soit. N'étant pas idiote, elle sentit qu'il était gêné par la situation, elle baissa les yeux. Roxanne était de nature forte mais, elle était complètement déstabilisée en présence de Ciaràn. Tout à coup, elle se sentie bête. Son menton fini par être lâché, sans avoir eut un seul geste déplacé. Elle se souvenu, un court instant des mains qui étaient passés dans sa longue chevelure et elle ferma les yeux. Roxanne n'osait plus le regarder droit dans les yeux et elle resta muette. Ses bras se croisèrent, elle prit conscience qu'elle devait arrêter ce qu'elle avait tenter de faire avec le charmant sigma. Elle nierait presque que ça la démangeait de l'embrasser, de dépasser un peu leur amitié pour quelque chose de plus.. profond, intense. Du peu qu'elle connaissait Ciaràn, elle ne pensait aucunement que celui-ci pourrait dépasser le stade de l'amitié, même rien qu'avec un malheureux baiser. Arg... qu'elle se sentait faible, faible d'avoir failli s'emparer de lèvres qui ne lui appartenaient pas. Il fallait qu'elle se reprenne, qu'elle cesse de penser qu'il pourrait se passer quoique ce soit entre eux deux. Parfois, elle se disait qu'il serait bien qu'elle se donne des baffes afin d'avoir l'esprit en place. Son ami semblait fuir ce qu'il allait se passait, si il avait craqué. Roxanne ne fit aucun commentaire dessus et resta la bouche fermée. Ravalant sa salive, elle rétorque finalement - sur un ton des plus tristes ;


    « Excuse moi... je sais que c'est très mal placé de m'être autant rapprocher de toi mais... mais... je... n'ai pas pu... m'en... emp... »

    Elle s'arrêta avant de terminer sa phrase avant de se mettre à trembler. Ses yeux regardèrent en direction du ciel, à la limite de verser des larmes. Roxanne regarda de nouveau Ciaràn et elle continua ,


    « empêcher. S'il te plaît ne me fuis pas, ne pense pas que... tu sois un... remplaçant ou quoique ce soit de négatif en ton égard, tu es beaucoup plus que ça à mes yeux sinon je ne t'aurais pas écris ce message aussi tôt, ce matin... »

    Elle marqua une courte pause puis elle lui dit ;


    « Cette nuit j'ai encore fais un cauchemar, un plus violent que les autres. Je me suis rappelé de la phrase d'adieux si cinglante qu'Arsène m'avait dite, juste avant d'avoir son dernier souffle. Je me suis levée et puis... je suis allée dans la chambre de ma fille. En face de son lit, il y avait un cadre, avec une photo dans laquelle j'étais dans ses bras à lui, et, je m'en suis approchée et je l'ai balancé sur le sol, le verre c'est brisé en milles morceaux et j'ai réveillée Caprice. »

    Roxanne fit une seconde pause puis elle prit un ton plus confiant.


    « J'ai tellement peur, j'ai tellement mal. Je donne une mauvaise image à ma fille. Elle me voit triste, découragée, je ne veux pas lui faire subir ma tristesse déjà qu'elle doit supporter l'absence de son père. Je dois être forte pour elle, lui donner une bonne image... Il serait mieux pour elle que je me ressaisisse mais je n'y arrive pas, je suis seule et incapable de faire face à mes problèmes... Aide moi Ciaràn je t'en prie... »
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MessageSujet: Re: Une solitude... brisée ? { PV } Une solitude... brisée ? { PV } EmptyJeu 18 Juin - 15:43


    La voix de Roxanne résonnait comme lointaine aux oreilles de Ciarán. Elle s’en voulait, c’était une évidence, mais elle avait besoin d’aide. Elle le suppliait de l’aider. Il le ferait, bien sûr. Jamais il ne lui viendrait à l’esprit de la laisser tomber. La tête baissée, il l’écouta encore. Pourquoi s’excusait-elle? Son geste pouvait tout à fait se comprendre. La personne qui…

    -La personne qui doit s’excuser ici, c’est moi, Roxie. Tu es vraiment précieuse à mes yeux, et je suis très… trop tactile avec les personnes qui comptent beaucoup pour moi. Rien de pervers, seulement j’enlace beaucoup, je prends parfois des mains, je suis très proche, trop proche peut-être. Je pourrai même être un briseur de couples, finit-il dans un rire amer.

    Il leva la tête, son regard était un peu plus dur à présent, un peu plus froid. Ses lèvres étaient pincées, sa mâchoire crispée. Il paraissait sérieux, anxieux, distant. Il ne s’agissait, pourtant, que d’une apparence. Il n’avait aucune aigreur contre Roxanne, n’était pas en colère, ni même un peu fâché. Pas contre elle. Pauvre Roxanne, il lui arrivait parfois, de penser à ce que pouvait être sa vie avant le drame. Il n’y avait aucune pitié dans cette démarche, seulement un essai d’identification, de compréhension, une certaine empathie. Et, pour frapper un peu plus fort, elle l’avait rencontré. Un poids en plus à sa vie. Ce qu’elle niait pourtant avec force. N’était-il pas une sorte de fardeau, pourtant? Voir son visage la ramenait sans cesse auprès de celui qu’elle aimait et donc, à ces situations tout simplement insupportables. Le drame, la mort. La douleur, la colère, la cérémonie post mortem. La solitude, la mélancolie, la tristesse, le moment d’acceptation de ce qui s’est passé, le moment où, redescendu un peu sur terre, l’on voit d’un autre œil ce qu’il s’est passé. Était-ce une larme, qu’il apercevait, brillante, perlant à sa joue? Il aurait à passer sa main sur son visage, l’essuyer de ses doigts. Il se retenait, laissant ainsi la jeune femme aller à sa tristesse. Il restait là, droit devant elle, les épaules avachies, le dos courbé comme quelqu’un portant une souffrance sur ces mêmes épaules, et puis fatigué, triste à son tour. Il ne voulait qu’elle reste seule. Elle avait sa fille, bien entendu. Il ne savait d’ailleurs pas si ce petit bébé vivait avec sa mère ou chez des proches. Elle ne le lui avait jamais dit, ou plutôt, il n’avait pas osé poser la question. Il se racla la gorge, s’éclaircit la voix, évacuant un peu cette peine qui l’avait oppressé jusqu’à maintenant.

    -Roxie, ne reste pas seule cette nuit. Viens dormir chez moi. Aucune ambiguïté là-dessous. Seulement, ne reste pas seule. C’est… dangereux.

    Il avait hésité à prononcer ce mot. Comme si le fait qu’il sorte de sa bouche puisse amener une certaine malédiction. Comme si un mal allait s’accomplir. Parler de ce qui était dangereux, en l’occurrence ici, émettre la possibilité que Roxanne pouvait commettre une bêtise lui laissait une sensation désagréable. Comme si, parce qu’il en avait parlé, le risque d’un tel acte puisse réellement s’accroître. Il fallait du réconfort à la jeune femme, pas n’importe lequel. Le réconfort d’un ou d’une amie, le réconfort d’un confident, d’une confidente. Celui ou celle pouvant endosser le rôle de cette personne qui serait là pour l’écouter jusqu’à ce que, épuisée de se confier, épuisée de verser des larmes, elle s’endorme calmement. Le rôle de cette personne pouvant calmer sa peine le temps d’une nuit, période où tout semble plus sombre, période où la solitude gagne du terrain et se fait reine. La savoir auprès de lui le soulagera aussi. Savoir que tout se passera bien parce qu’il y aura quelqu’un avec elle lui permettra à lui aussi de se calmer et de se reposer, peut-être.

    Étant fils unique, Ciarán, s’était vite rapproché de beaucoup de personnes. Si quelque chose manquait à son bonheur étant enfant, il s’agissait sans aucun doute d’un petit frère ou d’une petite sœur. De cet être qu’il pourrait aimer, avec qui il pourrait avoir des moments de confidence. Comment était-ce, d’avoir un membre en plus dans sa famille? Cette question, il se l’était posée un nombre incalculable de fois afin de se l’imaginer par la suite. Il n’avait, étrangement, vu que les bons côtés, faisant abstraction des mauvais. Tout ceci ne l’empêcha pas non plus de vivre, mais avouer qu’il se sentait souvent seul n’avait rien d’une aberration. C’est ainsi qu’il avait craint, durant son enfance, de perdre l’amitié de ses camarades, se retrouvant un peu plus seul encore. Il lui arrivait le soir, vers ses années de primaires, de se préparer à manger, de dîner seul et de s’endormir sans personne, sa mère ayant retrouvé du travail et son père étant absent comme à son habitude. Pour pallier à sa solitude, il s’était tout naturellement mis à écrire, dessiner, à s’inventer des histoires dont il était le héros, avant de s’endormir -sa façon à lui de compter les moutons-. Il avait vécu une période de peur, aussi, lors des soirs d’hiver, quittant son école à pieds alors que la nuit était déjà tombée. L’élément déclencheur fut la rencontre avec cet homme, lors de sa visite chez le médecin. La différence était qu’en cet instant, il avait été entouré d’une petit dizaine de personnes, et que sa maman était présente. Lorsqu’il devait rentrer chez lui, il se trouvait généralement seul durant une partie du chemin. Habiter à environ une demi heure à pieds de l’école amenait quelques complications.
    Il marchait alors, la peur au ventre, évitant les rues non éclairées et peu empruntées autant qu’il le pouvait. Dès qu’il apercevait un homme seul marchant dans sa direction, il changeait tout simplement de trottoir. Il se retournait au plus petit bruissement de feuillage, à chaque chuintement d’un tissu, aux talons claquant sur le sol. Quand il arrivait à l’orée de ce petit chemin de terre qu’il devait obligatoirement emprunter, il remontait la fermeture de son blouson jusqu’au menton et s’élançait à toutes jambes, le vent sifflant à ses oreilles, et lui se griffant aux buissons touffus et oppressant, ne s’arrêtant qu’une fois la porte de sa maison atteinte. Et alors, à cet instant, il se retournait à chaque fois afin de voir si un quelconque fou ne l’avait pas suivi. Ses yeux se plissaient, l’obscurité l’entourant étant dense. Puis, de sa main encore tremblante, il approchait les clefs de la serrure, la ratait une fois deux fois, voire trois, avant de les faire enfin entrer dans le trou et de les tourner, permettant ainsi l’ouverture de la porte et surtout, la fermeture après qu’il fut entré, ce qui signifiait pour lui la fin de sa course et la fin de cette inquiétude d’être à découvert. Bien que la maison fusse grande, il s’y sentait en sécurité, à condition de vérifier par trois fois si tout était bien fermé; portes, fenêtres et volets. Et enfin, trempé de sueur, il retirait son petit blouson, posait son sac en bas des escaliers et allait prendre une douche. Et sous cette douche, il repensait à la course effrénée guidée par la peur qu’il avait faite, et à cette même peur qui avait désormais disparu.
    Ciarán reprit soudain conscience de l’endroit où il se trouvait. Combien de minutes étaient-elles passées? Combien de temps s’était-il perdu dans ses pensées? Combien de temps avait-il laissé Roxie, en proie à elle-même, à ses démons? La jeune femme le regardait d’un air étrange. Peut-être l’avait-elle même appelé et n’avait obtenu aucune réponse. Il n’en savait tout simplement rien. Ce dont il se rappelait était l’une de ses dernières paroles. ‘‘Je donne une mauvaise image à ma fille’’.

    -Ta fille... Ne t’inquiètes pas pour elle. Je suis certain que tu es une mère digne, Roxie. Tu es forte et craquer un coup te permet de te libérer un peu. Mais tu es une bonne mère, j’en mettrai ma main au feu. Et, tu n’es pas seule Roxie. Je suis là, et je ne dois pas être le seul. Je suis là, je veille sur toi. Est-ce que tu veux rester ici encore un peu? Ou veux tu que l’on rentre chez toi afin d’aller chercher ce qu’il te faut pour cette nuit… si tu veux dormir à la maison, bien entendu.

    A la maison, chez les SIGMA bien entendu. Certes il aurait préféré qu’elle dorme dans sa vraie maison, il y avait un lit d’ami, cela aurait été plus confortable pour elle. Et puis il y avait aussi de quoi s’occuper, bien plus qu’à la confrérie, et de lui faire passer ces mauvaises pensées. Il devrait d’ailleurs se faire discret, n’étant pas certain que tous ses camarades apprécient la venue d’une zeta. Quoique après tout, il s’en moquait. Les SIGMA n’étaient pas assez stupides pour la mettre à la porte et ne pas comprendre que la laisser seule serait une erreur. Ce qui en revanche, risquait d’être de la partie, étaient les rumeurs débiles que la venue d’une zeta chez un sigma pour la nuit pouvait engendrer. Pas sûr que Roxanne ait la force de faire face à cela en plus de ses soucis.

    -A moins que tu ne préfères aller chez une amie. Les Sigmas sont adorables pour la plupart, mais grande gueule, et se sont parfois de petits comiques, si tu vois ce que je veux dire…

    Elle devait voir, sans aucun doute, les potins étant une vérité n’échappant à personne et qu’il fallait accepter si l’on voulait venir étudier et vivre à Berkeley.
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