sujet commun. ~ hocus pocus.

Pendant un moment, Finn, en tant qu'hôte de soirée, fit semblant de s'intéresser à qui régalait son ego de compliments. En dépit de sa mauvaise réputation, nombre d'invités se pressaient pour quérir une poignée de mains énergiques, mais évidemment, il se dirigeait plus vers les femmes. Les belles femmes. Un sourire carnassier sur les lèvres, il s'amusait à classer mentalement chaque femme qui se présentait à lui. Les notes allaient d'un à dix. Un et non zéro, parce qu'il n'était pas assez goujat pour décréter qu'une femme ne possédait aucun atout. Naturellement, elles voguaient toutes du passable trois eu respectable sept. Il venait d’apercevoir ce qui aurait pu être un huit, mais quelques pas dans la direction de la demoiselle en question lui rappela qu'il avait déjà rayé ce nom de sa liste depuis bien longtemps, et surtout qu'elle avait pris du poids depuis. La femme pour qui il réservait son seul et unique dix fit son apparition au loin, enveloppée dans de la soie rouge avec autant de finesse et d'élégance qu'un fabuleux cadeau dans son papier. Le tintement du jackpot résonna dans sa caboche alors que Selina Bishop survolait le parquet de toute sa grâce et vint s'emparer de son cœur sans même le savoir. « .Nomdedieu. » bredouilla-t-il si peu discrètement, alors que sa main serrait celle d'une autre femme, dont il se désintéressa immédiatement, allant même jusqu'à la repousser d'un geste mesuré. Son regard s’imprégna des informations que Selina transportait avec elle, et cette vision provoqua un rire léger et savoureux. Il était obnubilé par elle, à tel point que tous le reste devint flou et silencieux. La couleur de sa robe l'intéressait, pas parce qu'elle contredisait directement l'une de seules petites règles qu'il avait minutieusement mis en place lui-même, mais par la teinte nacrée qu'elle offrait à sa peau d'albâtre. Et heureusement, il ne se donna pas le temps de s'intéresser davantage à la coupe, au risque de se mettre à dessiner mentalement les courbes de ce corps qu'il connaissait parfaitement. Il extirpa une flasque en argent de la poche intérieur de sa veste, versa une bonne rasade de ce qu'elle contenait (rien de très recommandable) dans le fond de sa gorge et fit claquer sa langue d'un plaisir non dissimulée une fois le tout ingurgité. Arrivée à son niveau, guidé par son attirance toute naturelle pour elle, il perdit un instant conscience dans son regard vide, que son indéniable beauté démentait, et renonça à lui sourire bêtement in extremis en reprenant une petite contenance. « .T'es daltonienne ou quoi ?. » débuta-t-il, dardant sur elle un regard appréciateur. S'il l'imaginait ce qui se trouvait sous cette robe ? Assurément. « .Juste parce que J'AI fais les règles, tu veux les enfreindre, c'est ça ?. » la questionna-t-il, connaissant parfaitement la réponse à sa propre question. Selina, et ses tentatives désespérées et désespérantes d'attirer l'attention sur elle. Mais elle avait toute son attention, de jour comme de nuit, et ce à toute heure. Toutefois, il avait prévu des règles à la demande de la Mairie, afin d'éviter d'attiser un peu plus la flamme qui s'égayait entre les puritains et les prétendues magiciennes. Probablement se serait-il déguisé de façon parfaitement ostentatoire, en affichant un maximum de nudité afin de réduire l'imagination de qui se confrontait à lui à un minimum, si seulement l'élégance n'avait pas été de rigueur. Cherchant à prouver quelque chose, comme elle le faisait, et comme ils le feraient toujours, Finn fit claquer ses doigts d'un geste vif. « .Sécurité !. » Un groupe se rassembla aussitôt autour du duo, et s'empressa d’entraîner Selina. En tête de cortège, Finn repoussa l'épaisse tenture qui dissimulait une porte à la dérobée, sans toutefois l'ouvrir. « .Ma soirée, mes termes. Ta robe me déplaît. Tu ferais mieux de l'enlever si tu veux retourner auprès de ta précieuse Blake. » Oh, sa robe ne lui déplaisait pas, loin de là – mais personne ne pouvait être dupe quant au fait qu'il préférait largement ce qui se trouvait sous la robe en question. S'il la ferait foutre à la porte ? Probablement avec autant de vigueur que Hilter avait fait déporter des populations entières. Avec le sourire en prime et sans la barbichette ridicule. « .Ou bien je peux m'en charger pour toi, ce n'est pas un problème. » ronronna-t-il, un sourire carnassier sur la bouche. Il n'était bien sûr pas dupe, et ne comptait pas sur Selina pour coopérer. Mais l'emmerder, une fois de temps à autre, lui procurait un plaisir si intense que lui même en venait à ne plus se comprendre. Et, avec de l'usure, et sur un malentendu… ça avait fonctionné de cette façon, la dernière fois. Au pire, il se tournerait vers le 8/10 qu'il avait croisé plus tôt dans la soirée, mais pour l'heure, il avait simplement envie de l'emmerder de façon aussi immature qu'elle, tout en sachant rapidement que les petites mesquineries pouvaient se transformer à un véritable combat de titans d'un instant à l'autre.

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Ces deux là sont décidément faits pour être ensemble. Aussi perchés l'un que l'autre, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Cette soirée les effraie autant l'un que l'autre et pourtant ils ont besoin l'un comme l'autre de s'y rendre, de faire une petite apparition pour leur image. Alors autant y aller ensemble, autant se soutenir dans cette galère. Du moins c'est comme ça que Meleya voit les choses et entend les faire de la sorte. Mais bien sur, elle cherche à s'assurer du soutien de Kenzo, et espère bien qu'il va l'aider à passer cette horrible soirée. « Ok c'est notre marché. Je reste collée à toi et tu ne me lâches pas, comme ça, on supporte cette soirée ensemble, comme avant. » Enfin presque comme avant, le mariage en moins, et officiellement les sentiments amoureux en moins. Mais ça, aucun des deux n'aura l'audace de le dire, de le dévoiler. Tout est bien trop douloureux encore, bien trop frais. Il faut guérir avant d'envisager autre chose. Tenter une nouvelle histoire alors qu'ils n'ont toujours pas réussi à faire le deuil de tout ce qu'il s'est passé entre eux. Un jour ils y arriveront. Parce que Meleya en est persuadée, kenzo et elle sont faits pour être ensemble. « J'en sais rien mais à San Francisco, à chaque soirée d'Halloween c'était un truc du genre, alors j'ai fini par croire que c'était une habitude. Et puis bon, on est dans la ville des sorcières alors tout est impossible hein. » Candide Meleya, prête à croire tout et n'importe quoi tant les choses lui semblent tout possible. Kenzo comme à son habitude se jette sur le buffet. C'est à se demander pourquoi Meleya en est surprise. A chaque soirée, le premier geste de Kenzo est de tendre la main vers les petits fours. Cela donne souvent lieu à de sacrées moments d'anthologies. Et encore une fois, le pakistanais ne déroge pas à la règle. A proximité des petits fours, son œil est réprobateur, surpris. « J'aime pas trop les jeux moi Kenzo. Je préfère te laisser jouer tout seul pour le coup. » Naïve mais pas conne la Meleya. Elle a bien compris ce que Kenzo cherchait à faire avec cette histoire mais elle n'est pas dupe, et ne mettra pas un doigt sur l'un de ses petits fours. « La ville est très jolie, j'adore toutes les petites rues historiques. Mais y'a une ambiance bizarre, qui ne me plait pas beaucoup. Alors je t'avoue que ça me fait assez plaisir de me rendre régulièrement à Boston pour le travail. Et toi, ça ne te change pas trop de New York?? » Pendant qu'elle lui parle, Meleya sent la table bouger et des petits fours tombent à ses pieds. La jeune femme relève la tête et tombe sur Wilson. Un grand sourire s'affiche sur son visage. « Wilson, je ne savais pas que tu viendrais ce soir ! Comment tu vas ?? » Des amis de San Francisco à Salem, elle n'en a pas beaucoup la jeune femme. Mais Wilson fait parti de ceux qu'elle chérit plus que tout.

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hocus pocus. Halloween, sans aucun doute l'une des fêtes favorites de Levanah. Depuis toute jeune, elle met un point d'honneur à fêter cette journée, du moins la nuit qui suit le 31 octobre puisqu'il s'agit de celle ou la barrière entre les deux mondes tombe…Ainsi, selon les croyances il n'y a plus aucun filtre entre le monde des vivants et celui des morts. Une croyance à laquelle Levenah s'est très vite attaché, notamment depuis la mort de ses frères et sœurs. C'était un moyen pour elle que de continuer à croire en leur existence de par-delà la mort. Evidemment, elle n'a jamais parlé de cela à personne, laissant les autres croire qu'elle n'y est attaché que vis-à-vis de son patrimoine familial. C'est tout simplement le genre de chose qui l'a gonfle, mais que peut-elle faire contre les jugements attifs d'une poignée d'abrutis ?! S'observant minutieusement dans le miroir de sa grande salle de bain, elle réajuste son maquillage une dernière fois, notamment son rouge à lèvres brun achetés tout spécialement pour l'occasion –petite pointe de rappel, malgré l'interdiction formel d'afficher toute marque de « croyance » - Elle enfile alors sa longue robe noir, ouverte dans le dos et se contemple quelques longues secondes avant de ne décider qu'elle fut fin prête à mettre un pied dans l'arène. Elle n'a aucune idée d'où se trouve Aaron , peut-être était-il encore en train de tâcher de se faire un minimum présentable lorsqu'elle descendit sur le parking. Une fois n'est pas coutume, c'est par ses propres moyens que la jumelle Buckley se rendra au bal. Pas de cavaliers, pas de frère, pas d'amies pour faire son entrée. Désormais elle n'a besoin de personne. Elle s'avance donc la tête haute dans la salle de bal, ses talons hauts résonnant sur le carrelage. Evidemment aucune tête ne se retourna sur son entrée et dans le fond elle s'en trouve rassuré. Même si elle a réussi à travailler sur elle et à vaincre sa timidité, il lui arrive encore parfois d'avoir quelques soucis de confiance en soi. Furtivement, elle se glisse vers le bar où se tenait déjà quelques visages connus. Lorsqu'on grandit à Salem, on a vite tendances à reconnaitre les gens. Surtout ceux qui-tout comme elle ont fait parler d'eux à cause de leur patronyme. Elle attrape une coupe de champagne, bien plus pour se donner une contenance qu'autres choses ; elle qui ne supporte pas ce genre d'alcool à bulles. Ses iris bleus se promènent alors sur la scène qui s'ouvre à elle. Recluse à côté du bar, elle à un angle de vue globale de la pièce, ce qui réjouira sa curiosité. Elle découvre alors Cameel posté à quelques mètres d'elle et accompagné d'une jeune femme du nom de Blake. La belle blonde désormais fiancé à Milo, le premier amour de Levy est dans son collimateur depuis quelques semaines déjà et elle sait, sans en avoir de preuves qu'il se passe une certaines attirance entre elle et Aaron. Ce qui est loin de réjouir mademoiselle Buckley « Dit moi que je ne suis pas la seule à me sentir tâche… » lance-t-elle à l'intention de Marley, son ancienne belle-sœur, tout en arrivant à son niveau et se postant à ses côtés.

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« Mon amour inconditionnel pour toi risque bien de ne pas le rester très longtemps si tu continues à te moquer de moi » se plaignit-elle, désormais franchement mal à l’aise dans sa robe trop rouge, trop chic, trop voyante. Blake se fondait bien mieux dans le décor sans rien perdre de sa beauté, un concept que Selina aurait bien fait d’appliquer à elle-même également. « Ew. Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas de détail, Blake, ce que tu fais de tes mains ne me regarde pas » protesta-t-elle, vaguement écoeurée par le simple fait d’imaginer ce que sa meilleure amie pouvait bien faire de son temps libre. Oh, elle en avait une idée bien précise, mais ça ne faisait que l’écoeurer davantage. Et pourtant, elle n’était pas le genre à se laisser ni impressionner ni dégoûter aisément. Sans doute qu’elle accordait encore trop d’importance à l’amour pour se laisser embarquer dans des plans sordides avec des types qu’elle ne connaissait pas. Son corps n’était pas à vendre, et surtout pas à prendre, elle ne l’offrait qu’aux plus méritants et se laissait désirer, tout en sachant pertinemment qu’elle n’aurait jamais rien de mieux à leur offrir. Une hypothétique nuit, peut-être deux selon son degré d’intérêt, avant qu’elle n’y mette un terme par culpabilité. Lenny avait beau être mort, être avec un autre homme lui donnait toujours l’impression de le tromper. C’était ridicule, bien entendu, et il n’aurait souhaité que la voir heureuse même sans lui, mais elle ne pouvait pas encore se résoudre à atteindre ce stade. Elle étouffa un rire dans sa coupe de champagne en visualisant parfaitement les gorilles recevant leurs ordres de Finn. « Ils partent avec un sacré handicap, effectivement… » dit-elle avant de lancer un regard réprobateur à son amie. Elle aimait ses thés bizarres, ses tisanes, ses décoctions à base d’herbe, mais pas au point de ne pas savourer comme il se devait une coupe de champagne gracieusement offerte. Selina se moquait bien de passer pour une vieille fille, les effets de ses breuvages étaient prouvés et reprouvés, pas étonnant qu’ils se vendent si bien dans la boutique qu’elle tenait. « Il n’est pas immonde, tu le saurais si tu l’essayais. » Une bien maigre défense que Blake n’avait probablement entendue, compte tenu du fait que son regard venait d’aviser sa petite sœur avec son ex petit ami. Flairant le drama à des kilomètres et déjà lassée par cette seule idée, elle la laissa se diriger vers eux et resta en compagnie de Cameel qui venait de les rejoindre. « Mmmh, tu connais Finn, moins c’est cohérent, plus ça lui plaît » soupira-t-elle en haussant les épaules. Il avait le chic pour ne rien faire comme tout le monde simplement pour se faire remarquer que l’on parle de lui. « Je ne sais pas si sa sœur est stupide ou juste suicidaire, mais dans tous les cas, mieux vaut rester en-dehors de leurs histoires. » Il ne pouvait rien en sortir de bon, encore moins si l’on en jugeait la voix glacée de Blake s’élevant déjà, parfaitement audible pour quiconque se trouvait à proximité. Selina posa sa main sur le bras de Cameel. « Je reviens » dit-elle avant de s’éclipser, à la recherche d’une deuxième coupe de champagne susceptible de l’accompagner. Finn ne lui en laissa pas le temps. Toujours fidèle à sa manie de la provoquer sans raison pour le seul plaisir de la voir sortir de ses gonds, il se planta devant elle. Ses prunelles balayèrent le plafond, et elle ne fit aucun effort pour masquer l’agacement que sa seule présence réussissait à faire naître en elle. « Bonsoir à toi aussi » rétorqua-t-elle froidement. « Estime-toi heureux, j'aurais pu enfiler ma robe et mon chapeau pointu de sorcière. J'ai au moins essayé de rester dans ton thème. La prochaine fois, si mon choix de robe ne te plaît pas, tu n’auras qu’à m’en faire livrer une à ton goût. » Il aurait du être content, Finn, de la voir se démarquer parmi la flopée de femmes toutes mieux habillées les unes que les autres. Embrassant plus fièrement qu’elle ne l’aurait du l’accoutrement dont elle se plaignait quelques minutes auparavant, elle darda un regard défiant sur lui. Et ne cilla même pas lorsqu’il fit intervenir la sécurité – un geste digne de lui. Sans opposer la moindre résistance, elle se laissa amener dieu seul savait où, avant que les deux gorilles ne la laissent seule en compagnie de son ex petit ami. A l’esprit toujours aussi désespérément lubrique ne put-elle s’empêcher de constater. Si au moins il l’avait amenée à la sortie, elle aurait pu envisager de s’éclipser et emmerder Finn par la même occasion, mais même pas. « Rêve » qu’elle lança, défiante. S’il s’imaginait une seule seconde qu’elle retirerait sa robe pour lui donner le loisir de la mater sous toutes les coutures… « Ou tu sais quoi, pourquoi pas le faire ? Que je me balade en sous-vêtements dans toute la salle pour donner à tous les types présents de quoi se rincer l’œil. Ca te plairait, que je me fasse reluquer par tout le monde et que je leur donne matière à fantasmer un peu ? En plus j’ai choisi de la lingerie fine, ils se régaleraient. » Elle ne comptait naturellement pas mettre la menace à exécution, mais Selina avait le sentiment que l’idée d’offrir aux autres hommes ce qu’il estimait être à lui serait assez convaincant pour qu’il fasse marche arrière. « C’est toi qui vois, Finn. » conclut-elle avec un sourire satisfait.

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Everybody
Hocus pocus.

J

e ne sus si c’était une bonne idée de venir mais déjà que je pus voir quelques visages familiers, ce qui eut le don de me rassurer. Me détendant quelque peu, j’allais aller vers Yseult, une jeune femme devenue à force de temps une amie. Mais soudain il y eut cet incident, voyant Wilson rejoindre le sol pour finir sa course dans l’un des buffets dressé. Je vins à la rencontre d’Yseult d’un pas pressé, allant à savoir si ça allait n’ayant rien vu certes mais ayant ressenti qu’on l’avait percuté, du moins sa canne. Une main posée sur son coude sans vouloir lui faire peur que j’engageais aussitôt la conversation.« Yseult, c’est Abigail. Ça va ? On t’a heurté brièvement, par inattention. Viens on va s’écarter un peu. »Je m’assurais qu’elle aille bien malgré tout, avant de l’amener à boire un verre avec moi et avaler quelques petits fours. Lui demandant si elle avait une préférence en termes de boisson et de petits fours, je la servis donc à sa demande pour enfin reprendre le cours de la soirée. Wilson semblait aller bien et entouré. Reposant les yeux sur mon amie, je poursuivis.« Si tu pouvais te voir, tu es magnifique ! Et je ne sais pas comment tu as fait pour choisir ta tenue mais elle te sied à merveille ! Tu risques de te faire séduire ce soir ! »Je la mettais toujours en avant, car même si elle ne pouvait se contempler, des yeux se posèrent sur elle. « Même moi à tes côtés je semble faire tache…Arf je te jalouse tu sais. »Je levais mon verre contre le sien avant de faire résonner le tintement de nos boissons.« A la nôtre et que soirée nous apporte tout un tas de choses, à l’exception de sort et de manigance. »En parfait harmonie avec le thème de ce soir, Halloween en plein cœur de Salem, ville de sorcières et de maléfices. Riant doucement de mon humour décalé avant de reposer les yeux ici et là et me heurtant visuellement à Wilson, qui avait revêtue un costume. Accoutrement qui m’était surprenant à voir sur lui...

WILDBIRD

Parker approuve d'un signe de tête léger. Il est vrai que Blake fait partie du conseil donc il n'y a presque aucune chance pour qu'elle soit absente. Tant pis, il s'en accommodera comme il le fait depuis bien longtemps. Malia s'arrête et il fait de même. Nous sommes le trente et un octobre et cette date est celle de l'anniversaire de son amie. Tellement obnubilé par ses propres soucis, il a totalement oublié de le lui fêter dès qu'elle est arrivée auprès de lui. Ce qui fait de lui un mauvais ami. Décidément avec les Williams, il a tout faux. « Joyeux anniversaire et toutes mes excuses pour ne pas te l'avoir souhaité plus tôt. Pour me faire pardonner, je t'invite à dîner cette semaine. » Propose le jeune homme tout en l'entraînant vers le bar pour leur commander deux cocktails. De quoi bien débuter la soirée qui risque d'être plus mouvementée que prévu. Pendant qu'ils bavardent, Parker aperçoit Zack qui n'approuve visiblement pas sa cavalière, et qui par conséquent ne s'approche pas d'eux. Attitude que le brun trouve un peu puérile mais son ami s'éclipse vers d'autres chemins avant qu'il n'ait eu le temps de lui faire signer de le rejoindre. Tant pis, il ira le voir plus tard. Il ne lui fallut pas un quart de seconde pour repérer Blake parmi toute l'assemblée. Elle est resplendissante et s'il avait pu, il aurait apprécié qu'elle soit à son bras et la faire valser toute au long de la soirée. Sauf qu'avec Blake et son humeur de chien, c'est impossible. Son entrée en matière est pour le moins glaciale. Ce qui a le don d'agacer Parker qui le cache sous une façade ironique. « Superangrywoman vient de faire son apparition. » énonce-t-il sans la gratifier d'un regard mais en s'adressant directement à Malia. Il met de l'huile sur le feu ? Tant pis. Ce n'est pas lui qui ait lancé les hostilités. Il restait dans son coin bien sagement. C'est elle qui vient le provoquer. Comme à chaque fois. La dureté des paroles qu'elle prolifère à l'adresse de sa jeune sœur le laisse pantois. Cette attitude est à l'opposé de tout ce qu'il a connu chez Blake. Dans un premier temps, il laisse Malia se défendre elle-même. Il ne désire pas s'immiscer dans cette querelle familiale mais au finale, c'est plus fort que lui. « Elle fait ce qu'elle veut. Que cela te plaise. Ou non. » Ces deux derniers mots tombent comme un couperet. L'ambiance qui était, de base, joyeuse entre le duo, s'avère s'être dégradée avec Blake. L'arrivée du quatrième compère est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Lorsque Parker voit les bras de Blake autour de Travis et ses lèvres se rapprocher dangereusement du visage de ce dernier, il voit rouge vif. Quelle soirée à la con. Les premières notes d'une musique s'élève dans la salle de bal. Parker fulmine toujours autant et boit son verre d'une traite. Puis il s'approche de ce pseudo couple tout en s'excusant auprès de sa cavalière. « Vous roucoulerez plus tard les tourtereaux. » Dit-il en s'emparant du bras de Blake pour la détacher de ce mec. Pas d'esclandre, pas de bagarre. Le jeune homme l'entraîne sur la piste de danse pour l'éloigner de celui qu'il considère comme son rival de la soirée. Putain de jalousie qui le ronge et qui l'entraîne un peu plus loin dans son rôle de connard.Sans grande tendresse, il plaque son torse contre la poitrine de la Blake et instantanément, c'est corps entier qui se raidit. De la torture à l'état pur. La toucher et être collé à elle sans pouvoir profiter pleinement., c'est insoutenable. « Je parle et tu te tais. » Ce n'est pas une demande mais un ordre de sa part. Pour une fois, les rôles seront inversés. « Que tu me dénigres dès que tu me vois, ça passe. Que tu veuilles tout faire pour que ma vie soit un enfer, ça passe aussi. Que tu sois imbuvable avec Malia, en plus, le jour de son anniversaire, c'est inadmissible. Si tu cherches un fautif, c'est moi. Pas elle. » Les dernières notes se tarissent et Parker se détache d'elle rapidement. Il respire bien moi maintenant qu'il n'y a plus aucun contact physique entre eux. Son cerveau est de nouveau capable de réfléchir. Il espère juste que Blake comprenne qu'elle ne peut pas agir de la sorte avec un membre de sa famille. Lui qui fait passer sa sœur avec tout, ne comprend pas. Il rejoint Malia et n'ose même pas se détourner pour regarder si sa cavalière le temps d'une danse a rejoint Travis ou non. « On devrait piquer quelques bouteilles et aller retrouver tes copains les buissons pour s'enivrer. Ou au resto pour fêter ton anniversaire. » Dit-il d'un ton morose. Tout est bon pour partir ailleurs. L'air devient irrespirable dans cette salle.

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hocus pocus

Toujours entrain de tapoter ses doigts au rythme de la musique, moins attentive et alerte que d'habitude face aux « éléments perturbateurs » (il y avait quoi dans ce jus de fruit ? C'était un breuvage diablement bon), elle se surprit même à sourire pensivement. Un sourire qui fut remplacé par un hoquet de surprise lorsqu'elle sentit sa canne être littéralement catapultée. « Oh excusez-moi ! » Toute affolée, elle eut à peine le temps d'entendre le bruit du jeune homme qui venait de manquer de se casser la figure (elle n'avait pas eut le temps de l'identifier), qu'une pression, plus légère, se fit sur son coude. Malgré la musique et l'atmosphère ambiante elle n'eut aucun mal à la reconnaître. Un parfum si suave, si sucré, si féminin, c'était forcément Abigail. « Oh tiens je ne savais pas que tu devais venir … Il faut que je vois si ... » Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, préoccupée par celui qu'elle avait failli faire tomber, mais également par sa canne qui devait avoir roulé sous un buffet. Tant pis. Ce n'était peut-être pas le moment idéal pour se mettre à quatre pattes sous le buffet à tatonner dans le vide. « Merci, même si je sais que tu exagères. » lui répondit-elle avec un sourire pensif en demie lune. Effectivement, elle ne pouvait se voir. Et elle commençait d'ailleurs à oublier quelle image elle avait pu voir autrefois dans un miroir. La beauté était tellement abstraite désormais pour elle. « Tu parles. Je ne te vois peut-être pas, mais je sais qu'un parfum ennivrant comme le tiens, ils vont être peu à y résister. » la taquina t-elle avec sincérité, imaginant Abigail comme une belle jeune femme, plutôt attirante. Elle devait être fine aux vues de la légèreté de sa démarche. Quoiqu'il en soit, Yseult leva son verre, avant d'en siroter une gorgée. « Je n'ai même pas pris le temps d'aller m'excuser auprès de ce pauvre diable auquel j'ai failli faire renverser le buffet avec ma canne ... » dit-elle en sirotant une nouvelle gorgée de son verre. Il ne fallait pas qu'elle abuse trop de la boisson ce soir, autrement, c'étaient ses pieds qui allaient voir double. Et puis, songeuse, elle remarqua qu'Abigail s'était tut quelques instants. Un silence qui pour beaucoup était usuel, mais qui à ses yeux, apparaissait révélateur. Finalement, sa cécité lui permettait de voir plus de choses qu'elle ne l'aurait cru. « Hmm … Une vision intéressante peut-être ? » Sous-entendu, est-ce qu'elle n'avait pas vu quelqu'un en particulier ? Elle était prête à parier que oui. Hmm … Affaire à suivre.

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La ville de Salem avait un don particulier pour toujours tout faire de travers. S'il y avait bien une fête qu'il ne fallait pas célébrer en se mettant sur son trente-et-un c'était bien Halloween. Enfant, Milo avait toujours aimé les couleurs que prenaient la ville à cette époque de l'année ; chacun prenant soin de décorer le pas de sa porte. Et même si on lui avait inculqué les ''vraies'' valeurs de cette fête lorsqu'il était plus jeune, il ne l'assimilait aujourd'hui plus qu'à une célébration haute en couleur qui permettait à chacun de s'amuser sous couverture. En tant que bon vivant, il apprécie chaque opportunité de faire la fête, mais était attristé de ne pouvoir se déguiser cette année. S'il fallait sortir de costume trois pièces, qu'importe il suivrait le mouvement. Il avait donc choisi un look total noir, pour être sur d'être dans le thème, et une fois encore il attendait sa fiancée qui n'était pas tout à fait prête. « Tu en as encore pour longtemps ? » grommelait-il assis dans le canapé. A ce train là, il valait mieux l'attendre assis que debout. Mais l'attente en valait la peine, puisqu'elle sorti de la salle de bain, quelque minutes plus tard vêtue d'une robe qui lui allait à ravir. Il ne pu s’empêcher d'esquisser un léger sourire en la voyant arriver. Il la trouvait très jolie, et aurait eu envie de le lui dire, mais au lieu de la complimenter, il ajouta simplement «Aller, en route, on va arriver les derniers sinon ! » Ils ne partageaient pas grand-chose désormais et étaient plus comme deux inconnus qui cohabitaient à peine, plus qu'un réel duos. Les seules signes d'affections qu'ils se portaient étaient lorsqu'ils se retrouvaient entourés d'autres personnes pour plus de crédibilité. En dehors de cela, leur relation était froide et distante.
Une fois sur place, tout sourire et au bras de sa belle, il prit de le temps de découvrir la décoration des lieux. Il n'eut pas le temps de proposer à Cameel quelque chose à boire, qu'elle avait déjà filé rejoindre ses amies du coven. « A tout à l'heure ! » lâcha-t-il alors qu'elle était déjà perdue dans la foule et qu'elle ne l'entendrait certainement plus. Qu'importe, il avait prévu pour sa part de rejoindre sa sœur qu'il n'eut pas de peine à trouver puisqu'elle se trouvait au bar, une coupe à main. « Marley, comment vas-tu ?! » s'exclama-t-il une fois à sa hauteur. Il la prit alors dans ses bras en guise de salutation. « Jolie robe, tu risques de ne pas rester seule bien longtemps dans cette tenue » prit-il la peine de souligner en riant « tu vas attirer tous les hommes de la ville dis moi ! » Il disait ça sur le ton de l'humour, mais au fond elle savait également le message qu'il voulait lui faire passer, il garderait un œil sur lui. Il ne pouvait pas s’empêcher de jouer les grands frères, même si cela n'était pas son rôle. Il avait eu tellement mal au cœur de voir sa sœur souffrir de sa rupture qu'il ne voulait plus qu'un homme lui fasse de peine. Il se dirigeât ensuite vers le bar, pour prendre à son tour une coupe de champagne, et lorsqu'il revint vers Marley, elle était en nouvelle compagnie, que n'aurait pas soupçonné Milo. Son ex petite-amie avec laquelle il était resté un peu plus d'un an se trouvait désormais à ses côtés. « Leva ! Quelle surprise ! » Il déposa alors un baisé sur sa joue après l'avoir attiré par la taille pour l'approcher de lui. « Tu es ravissante, tu ferais presque de la concurrence à Marley dis moi ! » Il en faisait des tonnes, car il était un peu mal à l'aise. Tout le monde le savait fiancé à Cameel, mais tout le monde ici savait également qu'il avait fréquenté sa cousine, pendant très longtemps. La situation était un peu gênante du fait qu'ils étaient tous deux restés très proche depuis cela, mais ne souhaitait pas que cela se voit de trop, devant tous les gens présent ce soir là.

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The hawthorne hotel ; killian beauchamps et vixie oswald-macieira

Killian a toujours aimé sortir bien que préférant une bonne soirée film et pop corn. Aller à des soirées. Boire ? Un peu trop durant de nombreuses années. Mais il aime surtout la compagnie des gens, surtout des femmes qui se dandinent pour attirer son attention. Ce soir, c'était le bal de Salem, le bal d'Halloween. Il prenait cette soirée pour une immense blague sachant l'histoire de la ville et les persécutions qui y ont eut lieu. Entre la communauté noire et la population soit disant sorcière, Salem avait un lourd passé, et une histoire qui n'avait pas fini d'étonner les autres. Mais elle possédait aussi une beauté rare et envahissante qui était obligée de vous charmer si vous posiez le pied dans la ville. Vixie avait adopté cette ville magnifique à la seconde où elle était sortie de l'aéroport voisin. Ils avaient passé la journée à rattraper le temps perdu, à se retrouver, deux vieux amis qui se soutenait quoi qu'il arrive. Deux personnes si différentes mais qui apportait un rayon de soleil à l'autre au delà de leur espérance. Il l'avait invité au bal pour qu'elle se change les idées mais surtout car il ne voulait pas y aller pour se retrouver face à Marley. Et surtout seul. Ayant mis un smocking flambant neuf, un nœud papillon complétant la tenue, il fut près en à peine une vingtaine de minutes. Vixie, bien entendu, pris des heures. Les deux, dans le même petit appartement de Killian qui s'apparentait à une aire de jeu avec eux, furent près en une heure et demi. Ce qui était plus que raisonnable. Killian sortit sa voiture, une petite occasion qu'il avait réussi à avoir il y a deux mois de cela, après six mois d'économie. Sa moto lui manquait mais il n'avait pour le moment pas les moyens de la réparer après un stupide accident contre …. un arbre. Au volant, il souriait en coin en admirant l'air enfantin de son amie qui découvrait les environs avec des yeux écarquillés. « Oh c'est quoi ça ? C'est magnifique ! » Il riait, mais vraiment, parce que le monument dédiée aux sois disant sorcières de la ville brûlée au bûcher. « Crois moi, tu ne veux pas savoir. Tu es trop sensible dans ton petit cœur. » Il se souciait de Vixie comme une sœur, comme celle dont il avait été privé depuis ce terrible accident. Killian s'en était voulu pendant longtemps de ne pas pouvoir sauvé son frère, de ne pas avoir eut cette compatibilité génétique car venant d'une autre ethnie, d'une autre famille qui n'avait pas voulu de lui. Mais le rendez vous n'était pas à la tristesse pour ce soir. Ce soir, il allait s'amuser avec son amie la plus proche, il allait la faire tourbillonner sur la piste de danse même si il était un piètre danseur, il allait la regarder boire et la soutenir quand la gueule de bois se fera sentir le lendemain. Il allait être un ami, il allait être un support. Un pilier pour la jeune femme qui venait lui rendre visite avec ce sourire placardé sur son visage et sa tristesse dans son cœur. Et lui, il allait arrêter de s'en vouloir de ne pas avoir su se battre pour son couple, de ne pas avoir su remonter la pente avec elle, d'être la raison du mal-être de son ex femme. Il voulait la sauver comme il avait pu se sauver lui même. Mais Marley n'allait pas le laisser faire. Elle allait lui rendre la vie impossible, infernale. Et elle avait raison. Enfin arrivé au Hawthorne Hotel où se tenait la réception, Killian gara sa voiture dans une minuscule place pour une minuscule voiture. Il eut à peine le temps de sortir de la voiture que Vixie se planta devant lui avec la question la plus improbable. « Sois honnête : cheveux relevés ou cheveux détachés ? » Du Vixie tout craché. « Relevés. Ça fera ressortir tes yeux. » Un simple sourire à son amie, un baiser sur le front. Elle était vraiment la seule personne à lui arracher des sourires à la chaîne sans aucuns problèmes. Killian a toujours était une personne souriante et joyeuse, aimant profiter de la vie et de ses vices et plaisirs. Mais depuis quelques années, il était plus difficile pour lui de vraiment apprécié ces sourires vagues. « Je t'annonce la couleur, mon cher : si jamais tu dis des bêtises parce que tu as trop bu, sache que je serai là pour te les rappeler. Pour le restant de ta vie. » Il rit un bon coup, son bras sur les épaules de Vixie pour la décoiffer un peu. Elle rigolait. De cette joie enfantine et insouciante mais surtout de cette naïveté et cette candeur pure et simple dont le monde manquait cruellement. Le monde manquait de Vixie. « Crois moi, je pense que si je bois un verre ce soir, c'est ma mère qui va revenir d'entre les morts pour m'en mettre un bonne de raclée. » Madame Courmain était connue pour sa gentillesse mais aussi pour sa claque qui résonnait aussi fort qu'une explosion nucléaire. Une claque remplie d'amour et d'inquiétude. « Merci d'être avec moi Vik. » Offrant son bras pour qu'elle puisse s'y appuyer, voyant déjà ses pas peu assurés du haut de ses talons aiguilles, ils entrèrent dans l'hôtel aménagé pour l'occasion, remplis de personnes connues et inconnues. Il ne tarda pas à repérer les Diaz-Perkins et Cameel. « Je compte sur toi pour m'apprendre à faire la fête en mode "ville des sorcières", hum ? » Il sourit légèrement. « Accroche toi bien, tu es sur le point de faire une entrée plus que remarquée dans mon monde. » Il s'avança dans la pièce, regardant bien chaque personne et essaya de capter le regard de Cameel. Un signe de tête vers ses collègues de travail. « Aide moi à ne pas craquer Vik. Marley est là. » Marley envahissait ses pensées depuis leur confrontation. Elle les envahissait à la manière d'un parasite. Un putain de beau parasite.

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