the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

Break on through

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Keith O. Phillips
there's no place like berkeley
Keith O. Phillips
prénom, pseudo : alo.
date d'inscription : 16/07/2013
nombre de messages : 7200
disponibilité rp : malia.
avatar : grant gustin.

Break on through Empty
MessageSujet: Break on through Break on through EmptyLun 7 Sep - 17:16

Cela fait maintenant une semaine que je suis totalement installée à New York. Chez mon cousin, Joaquim. J’ai toujours été là pour lui, même lorsque toute notre famille lui a tourné le dos. Moi non. Il a fait de la prison, mais comment est-ce que je peux lui en vouloir, alors que moi-même j’ai failli y passer. Seulement j’ai eu la chance de ne pas passer par cette case. J’ai eu le droit à ma seconde chance. Mon cousin y a le droit aussi. Et pour qu’il l’ait, je serais toujours là auprès de lui. Il y a eu quelques temps où je n’ai pas été très présente pour lui, avec les études, mes propres problèmes. Mais maintenant que nous sommes dans la même ville, ou au moins à mi-temps, je me suis promis de veiller sur lui. Il ne faut pas que j’oublie mon boulot à Las Vegas, et ma maison qu’il faut que je rénove totalement. C’est bien à cause de cela que je me suis retournée vers cet ancien métier. Il faut dire que ça me paie bien quand les clients sont heureux de mes shows. Je gagne plus qu’en étant prof de mathématiques. Pourtant je préfère largement être prof. Seulement j’ai cette maison sur mes épaules. Si je veux la revendre un jour, il faut bien que je la rénove et que je lui redonne une beauté. (…) Cette nuit, j’avais dormi dans le même lit que mon cousin. Même s’il avait voulu me rejeter lorsque je m’étais glissé à ses côtés. J’ai réussi à le persuader de dormir avec moi. Aux premiers rayons de soleil, je me levais. Je me dirigeais vers la cuisine pour y faire du café, et préparer le petit déjeuner de mon Leandro. Une fois que le tout fut prêt, je le posais sur un plateau que je ramenais dans la chambre. Je réveillais délicatement mon cousin. « Lève toi mon chou. » Ou alors ça risque d’être l’odeur du petit déjeuner qui allait le réveiller. (…) On prit notre petit déjeuner dans le lit, on se prépara. Je voulais l’amener quelque part, et même s’il ne semblait pas vouloir se lever, j’allais l’en obliger. Il allait regretter de vivre en colocation avec moi. Fouillant dans mes affaires, j’en sortis un short en jean, un débardeur blanc, plus une veste. Il fait beau, mais le matin il fait toujours un peu frais dehors. Une fois prête, j’attendis que mon cousin soit prêt à son tour. Pire qu’une femme celui-là. Pourtant en ce moment je ne le trouve pas si beau que cela, à cause de sa barbe. Je l’embête pour qu’il la rase, mais il ne semble pas le vouloir. « Bon c’est quand tu veux… Ça sert à rien de prendre autant de temps, de toute façon t’es moche. » Je vins le voir dans la salle de bain, et je le tirais dehors. Après quelques minutes, on se retrouvait enfin dehors. Je le pris par le bras, et je l’emmenais là où je voulais. Après une petite balade matinale, on se retrouvait devant une église. Je savais qu’il allait me détester de l’avoir amené ici. Mais nos familles sont catholiques, moi aussi. Nous sommes dimanche matin, et la messe va bientôt commencer. « Allez suis-moi. » En fait, il n’avait même pas le choix, car je le tirais avec moi. On se posa au dernier rang. La messe commença.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Break on through Empty
MessageSujet: Re: Break on through Break on through EmptyLun 14 Sep - 17:35


Tu cesseras d'être déçu quand tu auras cessé d'éspérer. La vie nous réserve bon nombre de surprise. Joaquim n'a jamais était le genre de personne à croire au destin. Vous savez, celles et ceux baigné et contrôler par les chimères d'une pseudo religion qui vous influence à votre insu. Un chemin tracé, une personne qui l'attend quelque part ; c'est ce dons il entend parlé depuis sa plus tendre enfance et ceux à quoi il n'a jamais cru, au grand désarrois de ses parents. Membre d'une famille religieuse, il n'a jamais partagé leurs convictions à ce sujet. Non, pour lui la vie est faite de rencontres, d'évènements ponctuant une routine et influant sur notre présent. Il y a des milliers de voies et de choix, nous sommes les seuls responsables de celles que nous voulons prendre. Ce n'est rien d'autre que nous même qui décidons de notre vie et ainsi de notre avenir. Personne d'autre n'en es capable, encore moins une pseudo divinité dons nous n'avons aucunes véritable preuves d'existences. Avoir la foi, ce n'est réellement pas un état d'esprit que le caractérise. De nature audacieux et ambitieux, il souhaite mener sa vie comme il l'entend et ne laissera jamais quiconque lui faire croire qu'il n'est pas responsable de tout ce qui lui arrive. Son séjour en prison en est la preuve. Personne d'autre que lui n'est responsable de cette incarcération. Il aurait dû être prudent, il aurait dû faire les choses à sa manière. Ecouter son instinct ; c'est bien la seule chose en laquelle il croit. Et malgré son séjour derrière les barreaux c'est une ligne de conduite qui lui a toujours réussis. Joaquim n'est pas du genre à regretter ses choix, il sait qu'aujourd'hui cela l'aidera à avancer et surtout c'est ce qui a forgé sa personnalité, fait de lui la personne qu'il est dorénavant. Malheureusement pour lui, aucun membre de sa famille ne semble partager son point de vue. Il faut dire, qu'en tans que famille portugaise il est normal d'être croyant. Alors malgré ses réticences, le jeune homme fait en sorte de suivre les convictions de sa famille. Une famille qui lui a en parti tourné le dos suite à son incarcération. Des parents qui ont eu du mal à respecter ses erreurs passées. Une soeur qui a dû faire le choix d'élever sa fille plutôt que de soutenir son frère. Une famille proche qui s'éloigne de jours en jours mais qu'il ne supporterait jamais de perdre. Dans son malheur, il a tout de monde reçue le soutien indéfectible d'une de ses plus proches cousine  : Lubja.Cette belle brune à frôler la prison, elle sait pertinemment ce qu'il a vécue et endurer et heureusement qu'elle est là afin de l'aider à garder la tête sur les épaules et la tête froide. Il y a entre les deux, un lien assez particulier d'autant plus qu'elle habite désormais à mi-temps chez lui, dans son petit appartement de New York. Pour exemple, il suffit de voir leurs deux corps dans une tenue plus que légère partageant le même lit. Un concours de circonstance qui pourrait induire n'importe qui, ne sachant leur liens de sang, en erreur.  Lubja a tenue à dormir au côté de son cousin hier soir, uniquement parce qu'elle s'est sentie faible et seule l'espace d'une soirée et Joa ne pouvait déçament pas la repousser, bien que de se savoir lui-même nu sous les draps ne l'a pas aidé. Heureusement pour lui qu'il a oublié toute pudeur en prison. Vivre en colocation fut un choix et il doit bien avouer que sans la bonne humeur continuelle de sa cousine il s'ennuierait fortement chez lui. Un mélange de bacon frit, d'oeuf brouillé et de parfum féminin viens alors sortir Léandro de ses rêves. Il voit là l'un des principal intérêt à l'avoir à ses côtés. Il l'embrasse d'ailleurs sur le crâne pendant quelques secondes afin de la remercier. Lubja, c'est un peu plus que sa cousine et lorsque notre beau brun se sent loin de sa soeur -avec qui il entretien pourtant une relation très fussionnelle habituellement-  il sait qu'il peut retrouver ce lien avec l'ancienne professeur de mathématiques. La suivre dans ses envies de balades n'est nullement une corvée pour le jeune homme qui préfère de loin la suivre et s'aerer l'esprit plutôt que de rester chez lui à ne rien faire. Après une bonne demie heure de préparation, Joaquim sort enfin de la salle de bain, pressée par sa colocataire. Devant le temps claimant, il a choisi de porter un short en jean s'arrêtant aux genoux avec un tee shirt long style street. L'ancien taulard apprécie de jouer avec les styles. Les cheveux cours sur les côtés, long au-dessus. Une barde longue qui laisse parfois une mauvaise impression mais qui est si bien entretenus que cela peut parfois surprendre. « Si tu n'aimes pas mon style, n'en dégoûte pas les autres  » lance-t-il avec un petit sourire dissimulé sous sa barde alors que la demoiselle l'insulte de moche. Joaquim n'a jamais manqué de confiance en lui concernant son physique et il sait pertinemment qu'il plait à bon nombre de fille. La balade que Lubja lui a réservé fut très plaisante et il a apprécié de voir divers paysages de New York, cela lui avait grandement manqué. Malgré cela, il ne peut s'empêcher de se sentir presque trahit lorsqu'ils se retrouvent au pied d'une église. La grande batiste style romaine s'élève à plusieurs mètres dans le ciel et il doit littéralement se dévisser  le cou afin d'apercevoir la croix sur le toit. « T'es pas croyable Lubja » murmure-t-il alors qu'il s'assoit sur le banc écoutant les premières paroles du pasteur face à eux. Il ne se sent pas forcément à sa place dans ce lieu de culte, mais il se doit de respecter les croyances de sa famille. D'autant que sa cousine pourrait lui demander tout ce qu'elle souhaite en étant sûr qu'il la suivrait.  


Revenir en haut Aller en bas
Keith O. Phillips
there's no place like berkeley
Keith O. Phillips
prénom, pseudo : alo.
date d'inscription : 16/07/2013
nombre de messages : 7200
disponibilité rp : malia.
avatar : grant gustin.

Break on through Empty
MessageSujet: Re: Break on through Break on through EmptyLun 21 Sep - 12:35

Mon cousin je le connais depuis toute petite. Je me souviens encore de lui lorsqu’il était petit. J’avais quatre ans lorsqu’il était né, et je me souviens avoir eu un gros coup de cœur pour ce bébé. Ce n’était pas le premier bébé dans la famille, ce n’était pas le premier que je voyais ou que je prenais encore dans mes petits bras d’enfant. Mais c’était bien le seul avec qui j’avais tout de suite sentit cette connexion. Dès ce moment où je l’avais pris dans mes bras pour la première je savais qu’on allait bien s’entendre. Et cette prédiction se valait bien d’être vraie. Ce fut l’un des cousins avec qui je m’entendais le mieux. J’adorais toute ma famille mais lui encore plus. Il avait toujours été gentil avec moi. Il était beau (même s’il gâchait tout avec cette barbe maintenant). Alors lorsque j’avais appris qu’il venait aux États-Unis, j’en avais été ravie. Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas retournée au Portugal, et je savais que ça allait me faire du bien de savoir qu’un membre de la famille est sur le même continent que moi. Ça me fait un soutient de plus. Je ne pouvais pas demander mieux que ce soit mon cousin préféré. Je n’avais donc pas hésité une seule seconde à lui demander si je pouvais vivre avec lui lorsque je serais sur New York. Ce qu’il accepta tout de suite. Une nouvelle vie commençait, et je sentais que j’allais l’aimer. « Oh que si, je vais tout faire pour que les autres te trouvent tout aussi moche. Je ne veux pas être la seule célibataire sous ce toit. » Lui dis-je pour le taquiner. Je n’oserais jamais me mettre en travers de ces histoires. Bien au contraire, je serais la première à être heureuse, et lui souhaiter tout le bonheur du monde. Sauf si je n’aime pas du tout la fille. Si elle est moche, et qu’elle ne mérite pas un aussi beau et gentil homme. Mais ça n’allait pas être en cette matinée qu’il allait rencontrer une fille. Non, car je l’emmenais à l’église. Bien que pourquoi pas. Ça pourrait être un lieu de rencontre totalement insolite pour lui. La seule et unique fois où il se rendrait dans une église, il rencontrerait son âme sœur. Je ne savais même pas pourquoi je l’y emmenais, étant donné que je savais pertinemment qu’il n’aimait pas s’y rendre. Surement parce que je n’avais pas envie d’y aller toute seule aujourd’hui. Et aussi pour le sortir un peu. Après la messe, on pourrait se balader, manger ensembles, et faire les touristes dans cette grande ville. Il faut dire que la journée promettait d’être belle et ensoleillée. Une fois assis à la dernière rangée, je vins poser ma bouche près de son oreille pour lui dire « Regarde si tu ne trouves pas ta chérie ici. » Et tout de suite après, je me mis à rire. Alors que ce disait le prêtre n’était pas du tout drôle. Tout le monde m’entendit, et se retourna vers nous. Je leur fis de grands yeux, et pointais mon doigt vers mon cousin. « C’est de sa faute. Mais continuez, je vous en prie. » Les gens eurent du mal à se retourner, pour se reconcentrer sur la messe. Ce qui me fit encore plus rire. Et là je fus prise d’un fou rire. Leandro ne comprit pas du tout pourquoi, et moi non plus d’ailleurs. Mais les fous rires, on ne les contrôle pas. Je sortis donc en trombe de l’église, suivie de mon cousin. Une fois dehors, je pris l’air pour tenter de me calmer. « Je crois que je ne vais plus jamais revenir ici. » Je voyais bien sur la tête de mon cousin qu’il était bien plus content d’être à l’extérieur qu’à l’intérieur. « Normalement je suis sérieuse lors des messes, va pas dire à la famille que ça me fait rire. Sinon je te zigouille. » Je m’assis sur les marches de l’église, ayant une petite crampe au ventre à force d’avoir rigolé. « Bon, t’as pu voir s’il y avait ta future femme à l’intérieur toi ? » Oui, vous l’aurez compris, j’ai envie de caser ce cher petit cousin. Alors que je devrais m’occuper de moi. J’arrive sur ma trentaine, et je suis toujours célibataire. Je suis un peu la honte de la famille, même si celle-ci n’en sait rien du tout. Ils pensent tous que je suis en couple. Je n’ai rien pour qu’ils le pensent. C’est tout simplement parce que je suis une jolie femme qu’ils ne pensent pas que ce soit possible que je sois encore célibataire. Mais ce n’est pas de ma faute si je suis toujours tombée sur des hommes pires que mon cousin. Par rapport à mes fréquentations, Leandro est un ange, vraiment. « Ça me fait rappeler que la première fois où tu es allé à l’église, tu t’es mis à chialer en pleine messe. T’as dérangé tout le monde. Et on n’a jamais su pourquoi. Tes parents t’ont ramené une deuxième fois, et pareil. Depuis ils ont arrêté de t’y emmener. Déjà petit t’aimais pas aller à la messe. Un vrai chieur celui-là. » Juste après lui avoir dit cela, je me mis à jouer avec ses joues, comme on le fait avec les petits bébés. Il tentait de me faire arrêter, mais rien à faire. Exactement pareil que lorsque nous étions petits.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Break on through Empty
MessageSujet: Re: Break on through Break on through EmptyMar 22 Sep - 21:46


Tu cesseras d'être déçu quand tu auras cessé d'éspérer. « Tu ne seras certainement pas la seule, l'amour très peu pour moi » précise-t-il à sa cousine dans un soupire de résignation. Il a eu quelques mésaventures avec ce sentiment censée être quelque chose de positif. Tomber amoureux d'une fille pour qui il aurait pu décrocher la lune, il s'est vu faire un nombre incalculable de sacrifices et de compromis pour finalement se faire tromper en bon et-due-forme. Pour lui, accorder sa confiance est devenue mission impossible et il se voit foutre en l'air toutes ses relations amoureuses à cause de cela. Bien que derrière ça, se cache tout de même un malaise bien plus complexes : En effet, même s'il ne l'avouera jamais toutes ses histoires sont voués à l'échec uniquement à cause de lui. Il ne cherche d'une chose, trouver la fille qui sera la copie conforme de ce qu'il aime chez sa soeur. Il cherche une femme comme elle. Non pas sur le physique, mais sur le mental, une femme aussi forte de caractère que l'est l'ainée Da Silva. Une recherche qui s'avère bien souvent infructueuse et dons il parle que très rarement. C'est bien souvent délicat de dire à une fille qu'elle ne correspond pas aux critères de sa soeur...Assis sur le banc froid de l'église, il sent monter en lui une sorte de malaise sur lequel il n'arrive pas à mettre de mots. Il est difficile pour lui de se trouver à sa place dans ce genre d'endroit. Il a toujours pris cela comme un calvaire, une contrainte que d'y venir. Ses yeux se promenant sur les vitraux aux couleurs changeante du rouge au bleu. Les dessins , finement soufflé dans le verre représente divers saints avec en son centre un énorme soleil d'un jaune éblouissant, ornée d'une croix chrétienne, symbole du christianisme et de la crusification du christ. Voilà ce dons il a retenu de ses quelques années passé au catéchisme malgré le fait de n'y aller qu'une fois sur deux. Il pourrait être croyant. Il pourrait avoir un certain besoin de se confesser afin de se faire pardonner ce qu'il a fait par le passé. De même, il aurait pu s'y tourner une fois en prison, ou bien même une fois poignardé ou encore lorsque sa soeur a manqué de mourir après son accouchement. Et pourtant, il a continué à ne croire qu'en lui-même et à rester fidèle à ses propres croyances. Il prête une oreille presque attentive aux dires du prêtre, plaidant un discours pacifiste sur l'acceptation des autres et de soit.
« Femme de ma vie, a trois bancs à droite » souffle-t-il à l'oreille de sa cousine tout en gardant ça mine des plus sérieuses. Il a un dons pour ne jamais montrer ce qu'il pense et ressent réellement. "du lard ou du cochon" comme le dis si bien l'expression française. Ainsi, il lui a souvent été reproché de ne rien laisser paraitre, même dans les moments les plus durs. Joaquim me se prend pas la tête et surtout, il refuse de montrer qu'il puisse être mal. En cet instant, ce n'est rien d'autre qu'un léger pic afin de rire en compagnie de celle qui a énormément de place dans sa vie. Ce qui ne manque d'ailleurs pas d'arriver puisque Lubja part en énorme fous rire. Un fous rire qui les obligent à sortir de la bâtisse de façon non discrète. Une sortie qui ne peut que ravir notre portugais, qui n'avait que cette seule et unique envie depuis le départ. « Et dire que j'apprécie les femmes discrètes en temps normal » tel un gamin, il lui tire la langue en signe de désaccord. Il n'est certainement pas le genre de garçon à aimer se faire remarquer de la sorte, déjà qu'en général il se sent mal à l'aise de voir certains regards posé sur lui lorsqu'il sort. « Non, je n'irais certainement pas te dénoncer étant donné mes antécédents à moi. Je dois même avouer que je me sens bien mieux en dehors de ce lieu ». Il s'assoit également sur les marches de l'église aux côtés de la demoiselle sans penser une seule seconde au dérangement qu'ils provoqueront d'ici quelques minutes. « Entre nous deux, parlons plutôt de ta vie sentimentale à toi. Je ne dis pas que la tienne ne peut pas attendre, mais c'est un peu plus urgent que moi. » lance-t-il dans un sourire sincère en fixant la demoiselle de ses yeux rieurs tout en indiquant des arcs de cercle avec son doigt pour signifier que l'horloge tourne. L'horloge biologique, ultime ennemie des femmes surtout arrivant à l'âge de la brune. Une chose qu'il ne connaitra jamais, nulle envie pour lui d'avoir d'enfants, encore moins à son âge. Il avait cru, durant un temps avoir mis une de ses ex enceinte d'autant plus que le bébé s'avère être sa copie conforme. « Je te remercie malgré tout pour la balade cousine, ça fais du bien de prendre l'air » il inspire un grand coup, signe qu'il oublie là la majorité de ses soucis et qu'il s'en trouve bien plus heureux.
Revenir en haut Aller en bas
Keith O. Phillips
there's no place like berkeley
Keith O. Phillips
prénom, pseudo : alo.
date d'inscription : 16/07/2013
nombre de messages : 7200
disponibilité rp : malia.
avatar : grant gustin.

Break on through Empty
MessageSujet: Re: Break on through Break on through EmptyMer 21 Oct - 19:29

Si l’on s’entend aussi bien c’est surement pour cette raison : nos multiples points communs. On s’était éloigné durant un petit moment, lorsque j’avais fait mes études à Berkeley. Mais depuis que j’ai terminé mes études, j’ai repris contact avec lui. J’ai plus de temps pour mon cousin : prendre de ses nouvelles, et venir lui rendre quelques visites. Ce fut donc avec un énorme plaisir que j’emménageais avec lui dans New York. Ce n’était qu’à mi-temps, mais ça me faisait déjà un immense bien. Etre en sa compagnie. Une compagnie masculine, même s’il s’agit de mon cousin. Il reste un homme à part entière. On a de nombreux points communs, dont notre vie amoureuse qui est totalement nulle en ce moment. Alors que nous sommes tous les deux beaux, gentils, adorables. Bref, on est de la même famille, une famille géniale. Je ne veux pas faire ma prétentieuse, loin de là. Je souhaite juste rétablir la vérité en ce qui nous concerne, nous, les deux cousins. On mérite de trouver l’amour, seulement on ne semble plus y croire. Sur ce point là, on arrive très facilement à se comprendre. Evidemment que ça nous rapproche. Et c’est cette relation qu’on a qui fit que je voulais l’emmener à l’Eglise en cette matinée. Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi aujourd’hui, ni même quel était mon objectif en l’y emmenant. C’était juste une envie, comme celle lorsqu’on veut emmener un ami en soirée. Bien que l’Eglise soit très différente d’un bar. Mais au fond, j’espérais peut-être qu’il aimerait et que ça l’aidera. Tout comme ça m’aide. C’est surement l’une des rares choses sur laquelle on diffère tous les deux : la religion. Nous avons vécu tous les deux de nombreuses choses, et pourtant moi, je continue à croire en ce pouvoir suprême. Leandro ne me comprend pas sur ce point, mais ça fait maintenant longtemps qu’il a arrêté d’essayer de comprendre. Pour mon plus grand bonheur. (…) Une fois dans l’Eglise, assise au dernier rang accompagné de mon cousin, je m’y sentais bien. Alors que normalement j’écoute la messe, attentive, cette fois-ci, je décidais de parler à mon cousin. Mauvaise fréquentation qu’il est. Je ne pensais tout simplement pas être aussi indiscrète. Mais c’était difficile de ne pas piquer un fou rire en voyant la femme que désignait mon cousin. Surement la plus vieille femme présente en ce moment-même. Je lui aurais bien donné une bonne centaine d’année. Prise dans mon fou rire, je n’arrivais pas à m’arrêter et dire quoique ce soit. D’où le fait qu’on sortit de l’établissement tous les deux, même pas dix minutes après y être entrés. Une fois à l’extérieur, je me concentrais pour reprendre ma concentration. « Je savais que tu aimais les femmes mûres, mais à ce point-là ? Sérieusement ? » Non, bien sur que je savais qu’il rigolait. Mais j’entrais dans son délire. L’imaginant marié à une femme d’un tel âge. Ce qui me donna de nouveau un petit fou rire. Il m’avoua qu’il préférait normalement les femmes discrètes. Suite à cette révélation, je lui renvoyais un sourire tout en lui répondant. « Normal, lorsqu’elles ont 100 ans elles ne peuvent qu’être discrètes. » Pour le coup, je ne risque pas d’oublier cette potentielle future femme. Et pour sûr, j’allais l’emmerder avec jusqu’au bout de sa vie. Avec tous ces fous rires, il est certain que je ne peux qu’aimer mon cousin. Même si à cet instant, il venait délibérément de me dire que je suis vieille et qu’il serait temps de me trouver un mec. Je lui lançais directement un regard noir. « Tu ne vas pas t’y mettre non plus. » Après la famille, et quelques amis, c’était au tour de mon cousin. J’essayais de ne pas montrer mes sentiments vis-à-vis de toutes ces paroles. Mais au plus profond de moi-même, ça me blessait. Et encore plus venant de mon cousin préféré. « Crois-moi que j’ai essayé… Mais j’ai perdu tout espoir, ou même envie. » Jusqu’ici je n’avais jamais rien dit à quiconque. Leandro était le premier à qui je me confiais. Surement parce que je sais qu’il peut être le seul à me comprendre. Je ne veux pas avoir à m’expliquer, je souhaite juste faire part de mes sentiments, mes douleurs. Je suis en recherche d’aide et non de morale. Je ne veux pas qu’on joue aux entremetteurs. Juste qu’on m’écoute. Mon cousin est le mieux placé pour cela. Je le pris dans mes deux bras. « Mais de rien, ça me fait plaisir. Et puis merci à toi pour ce moment de fou rire. Ça faisait longtemps. » Nous étions tous les deux assis dehors, sur le perron de l’Eglise. La musique de la messe à l’intérieur nous atteignit. Et à ce moment-là, un jeune homme vint vers nous. D’un regard bizarre, je l’observais. Durant un petit instant, il me fit même peur. Qu’est ce qu’il nous voulait ? Aucune idée. Après tout, je suis avec mon cousin, je n’ai pas à avoir peur. Je peux même dire que je suis en sécurité, même si nous sommes en plein Harlem.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Break on through Empty
MessageSujet: Re: Break on through Break on through EmptyJeu 3 Déc - 11:34

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Break on through Empty
MessageSujet: Re: Break on through Break on through Empty

Revenir en haut Aller en bas

Break on through

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Sweet as sugar, cold as ice. Break me once I'll break you twice.
» break the rules. ( endras )
» Take A Break [PV Ed]
» Little Break (PV)
» break the rules.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-