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REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation !

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyJeu 5 Mar - 22:24

Le premier pas sur le sol américain se fait de manière forte et impérieuse. Il a beau être resté absent durant des semaines entières ( pour ne pas dire des mois ), il n'a rien perdu de son arrogance. Derrière ses lunettes chaussées sur le bout de son nez, l'italien avance vers l'un des taxis qui attend patiemment son passager. L'adresse est donné fermement et il débarque sur le campus qui en a tant vu grâce ( ou plutôt à cause ) de lui. Des années passées ici dont il se souvient avec une précision hors norme. Tout lui est familier et des souvenirs émergent dans sa tête à chaque fois que ses prunelles se posent sur un détail que l'on pourrait juger commun. Il arrive enfin au lieu sacré et cherche celle pour qui il est venu. Les mots du doyen ne le touche que très peu car il a eu les mêmes l'année précédente. Des visages se tournaient vers lui. Certains constataient avec stupeur qu'il était de retour. D'autres avaient des rictus amusés comme s'ils espéraient que Gusto balance une sale remarque à l'assemblée avant de tourner les talons. Soyons honnête, il en serait capable mais il n'est pas présent pour cela. Le jeune homme se fond dans la foule et aperçoit rapidement un attroupement qui lui est familier et dont il se sent immédiatement attiré. Il se place derrière une blonde avec qui il s'est disputé de nombreuses fois. Même de dos, il parvient à la reconnaître sans problème. A part ses cheveux qui semblent différents par rapport à la dernière fois où il l'a vu. D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'il passe une main dans ces derniers. « Un peu rêche mais on pourrait presque s'y habituer. » Susurre-t-il d'une voix qu'il se voudrait presque charmeuse. Sauf qu'avec elle, ce n'est franchement pas de son charme qu'il joue. « Bonjour Jacqueline, j'adore ton paillasson. » Le compliment vient du cœur et, est en supplément. C'est juste pour prouver tout le bonheur qu'il a de la revoir. Il salut d'un signe de la tête les deux garçons avant de porter son regard sur elle. Constance La Tour Dubois, plus resplendissante que jamais. Il a presque envie d'esquisser un sourire ravi parce qu'elle est diplômée aujourd'hui. Qu'une nouvelle vie s'offre à elle ( à eux par conséquent ) et parce que ces semaines sans la voir ont été bien longues. Le fait de la retrouver lui permet d'avoir à nouveau un équilibre qu'il paraissait avoir perdu. Il contourne toute la petite troupe et lui prend le bras en lançant un vague regard à son frère. « Vous m'excuserez, je vous l'emprunte un moment. » Poliment, il y met les formes mais au son de sa voix, il n'est pas bien difficile de comprendre qu'il ne leur laisse pas le choix. Constance vient avec lui et abandonne son cher frérot omega qu'ils le veuillent tous ou non. Délaissant son bras, il laisse glisser sa main au creux de ses reins pour la guider un peu plus à l'écart. De manière à ce qu'ils soient tranquilles. Du moins pour quelques minutes. Il ne sait pas si elle est agréablement surprise ou si au contraire, elle le maudit d'être ici. Avec Constance, il faut toujours s'attendre à tout. Autant prendre le taureau par les cornes dès maintenant. « Je sais, cela va faire presque trois mois que je ne suis pas venu te voir. Et tu m'en veux. » Elle ne lui a pas encore parlé. Cependant, il sait par avance qu'elle émet de la rancœur envers lui et son absence qui n'est pas ( selon elle ) justifiée. A sa place, il aurait la même réaction. « Je me suis inscrit à un cursus accéléré et j'ai été diplômé en art à Rome. » Il se tait et laisse quelques secondes s'écouler. Il est pratiquement persuadé qu'il va avoir le droit à un «  je m'en fous de ce que tu as fait de ta vie durant tout ce temps » mais il est prêt à supporter une petite remarque acerbe car la suite vaut la peine d'être entendue. Et il enchaîne un instant plus tard. « Je reprends officiellement la galerie de la famille à New-York d'ici deux semaines. » Il sait pertinemment que les projets que Constance avaient durant leur colocation étaient clairs et nets : partir à NYC une fois les études terminées. Le destin leur offrait cette possibilité à tous deux. « Viens avec moi. » Il aimerait rajouter qu'elle lui a manqué afin qu'elle se rende compte qu'il est sincère dans sa démarche et qu'il ne revient pas la bouche en cœur juste pour faire joli. Mais la démonstration de sentiments avec Augusto … C'est trop. Espérons que Constance se contente de sa sincérité pour aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyVen 6 Mar - 0:46

Remise des diplômes 2015
Aureleya pour la dernière fois :plop:

feat. Aurea M. Ivanova-Peyli ;; Berkeley. Je me posais un instant devant l’entrée de l’université avec un sourire en coin. Si l’on m’avait dit que je viendrais y remettre les pieds, je n’y aurais surement jamais cru. Et pourtant c’était le grand jour, celui que beaucoup d’étudiants attendaient. Moi, personnellement, c’était le cadet de mes soucis. Déjà en étant une Epsilon, je m’en moquais complétement des études, alors franchement récupérer un bout de papier certifiant qu’on était diplômé, qu’on avait soi-disant travaillé, me faisait rire. J’avais passé plus de temps à soudoyer es élèves pour faire mes devoirs, ou alors charmer mes professeurs pour obtenir les meilleurs note, plutôt que de me retrouver dans une bibliothèque miteuse.
Meleya n’était pas au courant. Depuis mon enlèvement au Mexique, j’évitais d’ébruiter mes déplacements pour éviter ce genre de chose à l’avenir. Mais Aurea reste Aurea, du haut de mes talons aiguilles, qui claquaient le sol de l’université, et de ce déguisement – j’avouais que j’aurais préféré déambuler dans les couloirs vêtue de mes habits de couturiers habituels, mais traditions oblige – je traversais les couloirs de Berkeley. Je souriais en regardant certains étudiants, j’en avais martyrisé plus d’un, rarement aimé. Je ne faisais pas partie de celle qui ont du cœur, loin de là même. Le seul qui je m’étais autorisée à aimer,  avait fait de moi celle qui j’étais aujourd’hui. Finalement, je devrais surement lui envoyer une carte dans sa prison pour lui dire merci. Quoi que, en fait non ça ira. Je glissais les doigts sur ce qui était mon casier auparavant quand une étudiante se glissait devant moi pour l’ouvrir. Mon regard noir ne lui échappait pas, et partie aussi rapidement qu’elle était arrivée. Ce casier était le mien, point. Je continuais de marcher jusqu’à reconnaitre certains Epsilon à qui je souriais, sans pour autant aller vers eux. Et d’autres à qui je souriais aussi car je les trouvais toujours aussi ridicule. Puis je croisais celle que je voulais surprendre. Je m’avançais pour la prendre rapidement dans mes bras. Je ne l’avais pas vu depuis une éternité même si elle avait réglé avec ma cousine Tessa mon « petit souci ». « Tu croyais que j’allais manquer l'occasion de me moquer une dernière fois de ses étudiants d’ici ? Même pas en rêve… » Bon et puis, je ne m’étais pas embêtée à suivre les cours de Berkeley par correspondance, et ne pas prendre mon diplôme de sociologie quand même ! Je regardais autour de moi comme pour montrer à Meleya que mes propos étaient justifiés. « C’est toi qui va présenter le discours des majors ? Ou une autre étudiante à fait mieux que toi ? » Celle-là, c’était cadeau soeurette . Je savais que taquiner Meleya sur les études allait très certainement la faire bondir. Meleya ne changeait pas, quand elle était prise au dépourvu, elle posait toujours une tonne de question. « Je suis arrivée que ce matin. Et oh ne t’inquiète pas, je me suis chargée de faire arriver ma valise chez toi ! Je n’allais tout de même pas rester à l’hôtel, surtout que je compte rester quelques jours avant de repartir. » Seconde surprise pour Meleya, je n’étais pas qu’un simple courant d’air. J’avais prévu de m’amuser une dernière fois à Sans Francisco et profiter de mon neveu avant de repartir pour l’Italie… ou ailleurs. J’avais des projets en tête, que je me devais d’évoquer avec Meleya pendant les quelques jours où j’étais ici. Le sourire de mon neveu, autant dire que c’était la seule chose qui pourrait me faire fondre le cœur, et me rappeler aussi que si je n’avais pas perdu le bébé, je serais maman moi ici. Mais finalement, les enfants c’étaient mieux chez les autres, et Charlie me convenait très bien comme seul enfant à chouchouter. Je m’adressais directement à ma petite merveille. « Tatie Aurea est là pour quelques jours mon trésor. » Charlie me pris dans ses bras en guise d’acceptation. J’avais déjà de nouveaux vêtements pour lui dans ma valise venu tout droit de Milan. Mon neveu devait être à l’image de sa tante, beau et élégant. J’espérais qu’il hériterait de mon caractère pour le plus terrible des cauchemars de sa mère. Je redonnais Charlie à sa nounou que je fusillais du regard. S’il arrivait un truc à mon neveu, elle mourait sur le champ. « Il faudrait que l’on s’assoit, on est ensemble ou tu vas recevoir ton diplôme à l’un de tes noms de mariée ? » Entre Ivanova, Levy-Carcenac, et Clives-Barkha, j’espérais qu’elle avait fait un choix, sinon il y aurait trois chaises de libre rien que pour elle. Rien qu’à cette idée, je me retenais de rire un bon coup pour me moquer. Ah Berkeley, si j’avais su que c’était si bon de revenir. « Alors dit moi tout, comment tu vas ? » Je la tirais par le bras pendant que nous allions nous assoir.


 
Emi Burton
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyVen 6 Mar - 13:19

ft. constance la tour dubois :: This is it. Le dernier jour. Elle vivait une série interminable de '' derniers '' depuis quelques semaines et aujourd'hui, le décompte vers la fin ne se faisait plus en jours, mais bien en heures. Dernières classes, dernières formalités, dernière nuit dans la maison, derniers cartons, derniers tout.   Élégamment vêtue une robe noir de couturier et de la traditionnelle toge des diplômés, Constance hasarda un regard appréciateur et toujours emprunt d'un dédain qui lui était propre sur la foule venue se presser pour avoir une place. Elle fixa son attention sur l'immense portail trônant des mètres plus loin et se souvint de son arrivée, quelques années plus tôt. Bras-dessus, bras-dessous avec Manon, les cheveux lisses, des idées plein la tête et une envie insatiable de conquérir le monde. Aujourd'hui, à défaut d'avoir gagné le monde, elle avait au moins gagné Berkeley. Elle trônait au sommet des personnalités inratables de l'Université, gouvernait ce que la plèbe appelait communément le gratin du gratin et s'en sortait donc en étant la doyenne de sa confrérie, la femme la plus populaire et la plus puissante (et la plus crainte de surcroît) de tout l'état et d'une inénarrable beauté, et pour couronner le tout : major de promotion. Son speech était prêt, rodé. Rédigé depuis des semaines et prêt à être dignement lu, il se voulait court et concis, et insistait sur le fait qu'évidemment, sa scolarité à Berkeley n'avait été qu'un challenge minable qu'un gamin un peu concentré aurait pu accomplir. Et que la vie, la vraie, le véritable défi, débutait maintenant. Un sourire suffisant sur les lèvres et accompagnée de son valeureux demi-frère venu se régaler du spectacle, Constance s'apprêta à prendre place avant de se tourner vers son frère et de réaliser que… « .Tu es officiellement la seule personne à assister à ma remise des diplômes. » commenta-t-elle, pensive. Bien sûr, un tas de personnes (une majorité de paysans, mais hey, c'est pas harvard ou yale) s'étaient échappés des quatre coins du pays pour assister à cet événement majeur. Une seule et unique était là pour elle. Entourée par des familles en liesses, heureuses à l'excès de voir leurs précieux chérubins avoir accomplis quelque chose qu'eux-même n'auraient pas espéré tenter, ils se retrouvent à deux. Sans parents proches, livrés aux mains de l'un l'autre. Et face à cette constatation, Constance adressa un sourire à son frère. Demi-frère. Qu'importe. Elle, malgré leurs différences, préférait le qualifier de frère, sous prétexte qu'un La Tour Dubois ne faisait jamais dans la demi-mesure. « .Et c'est amplement suffisant. » car même si bien sûr la présence de Fleur aurait ajouté une touche de gaieté de plus, elle préférait de très loin que Zachariah soit là plutôt que n'importe qui d'autre, ou presque. « .Tu sens l'alcool. » ne manqua-t-elle pas de souligner en s'approchant plus prêt qu'elle ne l'aurait jamais cru de lui, toujours à la recherche du moindre défaut. Et je n'aime pas ça aurait-il été pertinent de sa part d'ajouter, si au moins son regard pétris d'un peu de dégoût n'était pas suffisant à Zachariah pour comprendre. Prête à lui dire qu'il aurait mieux fait de s'occuper de la présidente Iota plutôt que de s'empoisonner l'existence à coup de tequila bas de gamme, elle fut néanmoins coupée dans son superbe élan par un fou. Un fou, mais pas n'importe lequel. Un fou qui s'excuse et s'octroie le droit divin de la soustraire à ses obligations de sœur aînée. Un fou italien, divinement bien habillé, beau à en perdre les pédales et dont elle fut à nouveau sous le charme à la seconde où son regard azuré se posa sur elle. Augusto Pelizza da Volpedo, plus vrai que nature. Avec la ferme intention de lui résister, et mieux de l'envoyer voir s'il n'y a pas quelqu'un d'autre à emmerder plus loin (Jacqueline et la botte de foins trônant sur son crâne par exemple). Ce grand salopard se permettait de l'enlever à son frère (ô tragédie), pour lui apporter d'autres mauvaises nouvelles. Comme si sa seule présence ne suffisait pas à ternir cette journée pourtant supposée être la sienne. Des études à Rome ? Amazing. Voilà pourquoi il s'était permis de s'enticher tendrement de cette traînée de Paolina, au point de s'afficher allègrement dans un journal italien. Et la bague de fiançailles, elle fait combien de carat ? Manqua-t-elle de questionner, vicieuse. Sa langue claqua d’agacement dans sa bouche, tant un milliard de remarques acerbes se mirent à scintiller dans son esprit. « .Et ça m'intéresse parce que … ? Ah, oui, ça ne m'intéresse pas. » darda-t-elle, condescendante au point d'en lâcher un ricanement caustique. Qu'il aille au diable avec son diplôme en Art. Tant mieux pour lui. Elle recevait son précieux diplôme en littérature, celui qui, en plus de son nom, ses contacts et son relevé de notes fabuleux, lui ouvrait les portes d'une longue et belle carrière dans la presse New Yorkaise. New York. Là où visiblement, elle ne pourrait pas se débarrasser du nouveau fiancé de l'année. « .C'est bien. » répondit-elle, à moitié en train de soupirer, le regard ailleurs. C'est bien, je m'en fous entre autre. Oh bien sûr, elle serait venue, avec lui. En d'autres circonstance, oui. Seulement elle se revoyait encore froisser et jeter le quotidien italien où il vivait son heure de gloire à la romaine, en compagnie d'une dinde indigne de lui. Et ressentait la colère, et la déception s'emparer d'elle, la brûler de l'intérieur. « .Mais c'est qu'il se serait dégoté un sens de l'humour pendant ses études rallongées en plus. » lança-t-elle, sans un sourire, en réponse à sa noble requête. « .Je viens à New York. » évidemment. Ses valises étaient prêtes, son nouvel appartement était payé, il ne lui restait plus qu'à poser ses fesses dans l'avion et en route vers une vie nouvelle. New York, c'était son projet, son envie. Celle que personne, pas même lui, ne pourrait lui enlever. « .Seulement pas avec toi. » ajouta-t-elle, d'un ton aussi aiguisé qu'un poignard. Le temps de payer pour son affront était venu, et non… elle ne comptait pas le ménager sous prétexte qu'il était lui, et qu'ils étaient eux. Sa satanée belle gueule ne suffirait pas à effacer la déception, pire, la trahison. « .Je ne t'en veux pas, Augusto. Je suis passée à autre chose, c'est différent. » précisa-t-elle, pour revenir sur ses premiers mots. Passée à autre chose... quelle effroyable menteuse. « .Tu étais très occupé ces derniers temps, tu m'étonnes que tu ne pouvais pas donner de nouvelles. » ponctua-t-elle dans un rire moqueur. Autant en rire, à ce niveau-là. L'instant d'après, elle planta un regard froid et chargé d'aigreur sur lui. « .C'est toi qui composeras avec mon absence cette fois. » annonça-t-elle. Excepté qu'ils seraient dans la même ville, et plus sur deux continents, et vivraient la même vie, à quelques différences prêts. Quoi de pire que de regarder son autre vivre sa vie de son côté.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 3:10

REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 Tumblr_nh8k2n6taP1tx5vlfo1_250Jude Chamberlain – La cérémonie de remise des diplômes, un jour que Jude attendait avec tant d'impatience mais qu'elle ne pensait pas voir arriver si vite. Elle se souvenait encore de la jeune femme qu'elle était, quittant seulement le lycée et sa ville natale pour rejoindre Cambridge. Le début d'une ère nouvelle, l'écriture de sa propre histoire. La voilà désormais de l'autre côté de l'Atlantique, à l'Université de Berkeley qui plus est. L'année passée à San Francisco s'était plutôt bien déroulée. Très bien même. Elle avait découvert en la confrérie oméga une seconde maison, avait passé des moments inoubliables rythmés par certaines soirées un peu trop alcoolisées. Des rencontres toutes aussi exceptionnelles et des événements comme les olympiades avaient su la ravir, rendre son année plus folle. Jude se plaisait bien dans cette vie estudiantine, passer les années, collectionner les diplômes et se faire un nom dans le monde la littérature. Des rêves d'enfants, des projets auxquels elle préférait couper court. Parce que désormais, elle avait de nouveaux objectifs. Elle voulait profiter de la vie du mieux possible, sans cette contrainte de cours. Dans quelques heures, elle aurait entre ses mains le diplôme tant convoité. Celui qui devrait lui suffire pour les années à venir. Après cette expérience, elle préférait se retirer. Elle pensait s'épanouir dans une université prestigieuse, être pleinement heureuse mais non. Les études, ce n'était pas vraiment pour elle finalement. Ce futur mode de vie représentait un vétitable challenge à relever, quelque chose de complètement nouveau, sa suite logique. Sortir du système scolaire et enfin se lancer dans le monde du travail. Pour cette fois-ci, Jude avait fait l'effort de soigner sa coiffure, ainsi que son maquillage. Si la jeune femme n'était pas pour autant négligée, sortir au naturel ou alors avec une tenue banale ne la dérangeait pas. Elle s'en fichait bien, en fait. Pendant que certaines se baladaient sur le campus avec des escarpins à talons aiguilles de quinze centimètres, Jude préférait sa paire de ballerine ou alors ses sandales qui étaient bien plus confortables. Et encore, il lui arrivait de se plaindre d'avoir mal au pied, imaginez le résultat avec autant de hauteur. Elle jeta un œil sur son portable et s'empressa de rejoindre l'université. Une fois sur place, elle eut comme une sensation de nostalgie. Une vague tristesse qui la prit soudainement. Elle n'avait peut-être vécu qu'une seule année scolaire ici, mais elle s'y était attachée finalement, contre toute attente. C'était probablement les dernières fois où elle foulerait le sol du campus. Jude tenta de repérer des têtes connues parmi la foule. Pour certaines, c'était bien la première fois qu'elle les voyait. Aucun signe de sa sœur non plus, alors autant essayer de tuer le temps à sa façon. Non loin de là, elle vit un étudiant de sa confrérie. Elle ne le connaissait pas plus que ça, mais c'était peut-être l'occasion ou jamais de discuter. Après tout, ils ne se reverront sûrement pas. « Beau discours, tu ne trouves pas ? » Elle s'était faufilée parmi les étudiants pour arriver à la hauteur de Lucas. Ils s'étaient sans doute croisés à des soirées et son visage lui disait vaguement quelque chose. Ce dernier serait sans doute étonné de se faire aborder par une – presque – totale inconnue, mais c'était l'habitude de la maison après tout. « Jude, enchantée. Même si c'est un peu bête quand on y pense, de faire connaissance le dernier jour. » dit-elle alors, ce qui n'était pas complètement faux en soi. Mais bon, toute occasion était bonne à prendre pour s'amuser ne serait-ce qu'un petit peu. Il lui avait l'air bien sympathique, alors pourquoi pas ?
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 3:11

REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 Tumblr_inline_neuarhmqXF1rre457Elmas Burnett-Matveïv – Cela faisait plusieurs semaines déjà que Elmas préparait son retour à San Francisco. Si pour le moment personne ne le savait, à part son entourage à Chicago évidemment, elle tenait à être présente lors de la cérémonie de remise des diplômes. Elle espérait y revoir des têtes connues, des anciens amis avec qui elle prendrait plaisir à se remémorer le bon vieux temps. Parce qu'il fallait bien l'admettre, Elmas avait vécu ses meilleures années au sein de l'université. Elles avaient été marqués de hauts et de bas, comme la fusillade de la Saint-Valentin, mais avec du recul, seuls les meilleurs souvenirs ne lui restaient en mémoire. Diplômée du premier cycle d'études à Berkeley, la jeune femme réussit l'examen d'entrée au barreau de l'Etat de l'Illinois dès la première tentative. Si ses problèmes de santé lui avaient causés beaucoup de soucis lors de sa quatrième année – qu'elle avait dû redoubler ensuite – elle avait la chance d'être plutôt stable. Son insuffisance rénale avait été difficile à vivre au départ, ce qui semblait parfaitement normal, et seule une greffe lui permettrait de se rétablir complètement. Mais en vue des résultats encourageants, le nombre de dialyses requises étaient passées de quatre par semaines à seulement deux. Un gain de temps considérable pour l'étudiante qui travaillait également au sein d'un cabinet comme associée. Toujours suivie pour éviter un quelconque revirement de situation, elle pouvait désormais vivre de manière confortable, du moment qu'elle suivait son traitement correctement. La russe était autant angoissée qu'excitée de retrouver la Californie, mais encore plus par la surprise qu'elle faisait à une amie chère : Meleya. Elle n'avait pas pu la voir depuis trop longtemps, tout comme le petit Charlie qu'elle aimait tant. Elle aurait aimé s'octroyer le rôle de tante, mais celui-ci était bel et bien occupé par Aurea, ce qui était l'idéal. Habillée en conséquence pour un tel événement, elle se demandait bien sur qui elle allait tomber. Et également sur qui ils pensaient tomber. En temps normal, on pouvait parfaitement différencier les jumelles Matveïv de par leur style vestimentaire. Pourtant, Elmas avait fait de nombreux efforts, de quoi rendre sa jumelle fière. Un taxi la déposa devant la fameuse université. Son cœur fit un bond lorsqu'elle se retrouva face au bâtiment principal. Dire que les lieux ne lui avaient pas manqué ne serait qu'un mauvais mensonge. Parfois, elle se surprenait à vouloir y retourner, terminer son école de droit sous le soleil californien. Cependant, elle ne pouvait plus se le permettre : la jeune femme avait des responsabilités qu'elle devait honorer, un poste qu'elle affectionnait tout particulièrement mais également sa famille. Des tas de souvenirs lui revinrent en mémoire au fil de sa marche. Déjà, elle aperçut non loin de là le fameux arbre où elle avait retrouvé Eden, le jour de leur anniversaire. Jour également où après deux années Elmas avait décidé de lui révéler sa véritable identité. Des retrouvailles plutôt difficiles, sûrement pas des plus idylliques, mais des retrouvailles tout de même. Après des années de séparation, elles avaient réussi à se retrouver et l'essentiel était bien là. Aujourd'hui, sa relation avec son double était bien meilleure, à son plus grand bonheur. Le sourire aux lèvres, elle se demandait si elle allait croiser le chemin d'anciennes connaissances comme Zadig, Chuck, Zachariah ou alors Sam. Elle aurait tout le loisir de le découvrir durant les prochaines heures. Puis son sourire s'élargit un peu plus. Elle avait fini par la repérer, sa Meleya. Il lui suffisait de l'apercevoir pour la mettre immédiatement d'excellente humeur. Elles en avaient passé, des moments ensemble. Du plus agréable comme l'annonce de la grossesse, les longues après-midis à assouvir son envie de manger des nachos, parler longuement de tout et de rien sans ne jamais s'ennuyer ou celles qui l'étaient un peu moins, comme sa maladie et la relation houleuse avec sa sœur jumelle. Et maintenant, il y avait Charlie. Ce petit bonhomme terriblement craquant.  Elle décida par les approcher discrètement. « Excusez-moi de vous déranger, mais je crois bien qu'on se connaît... » commença-t-elle doucement, avec un petit sourire malicieux en coin. Elle ne saurait prédire si Meleya reconnaîtrait d'office sa voix, mais elle avait bien hâte de voir l'expression de son visage ça sera le cas. Une chose est sûre, elle ne s'attendait sûrement pas à sa venue.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 18:01


Citation :
I’m going to tell you something important. Grown-ups don’t look like grown-ups on the inside either. Outside, they’re big and thoughtless and they always know what they’re doing. Inside, they look just like they always have. Like they did when they were your age. The truth is, there aren’t any grown-ups. Not one, in the whole wide world. —  Neil Gaiman, The Ocean at the End of the Lane

Zadig Rosenbach ~ Elle allait lui manquer, la Californie. Cette terre chaude, bienveillante, toute en légèreté, en vivacité, toute en crissements lointains de la ville qui gronde autour de vous. Fournaise aux bras grands ouverts, venez, je vous accueille. Soyez bien chez vous, elle sera votre maison. Coffre des années folles. Deux ans seulement. C'est seulement après Princeton que Zadig a su connaître ces terres-là. Oh, ma foi, il la méprisait cette plèbe suintante qui grouillait autour de lui, mais dans son dégoût on pouvait déceler des nuances. Oui, Zadig avait tempéré son mépris, ce qui constituait en une prouesse en soi. Alors il disait au revoir à la Californie et il partait pour Las Vegas. Sa somptueuse et flamboyante Vegas, tout en gratte-ciel, en lumières, en couleurs. Sa vie est là-bas et il part le cœur bombé de projets. C'est avec cette perspective que Zadig piétine l'angoisse, grand feu argenté lancé au milieu de sa cage thoracique. Il accélère au volant de son Aston Martin. Parce voilà, Zadig a un problème. Il a un tremblement au coin de l'oeil, un truc minime vraiment, mais ça l'emmerde, vous voyez. Zadig, il voit par ses grands yeux, ses deux grands yeux de gosse transformé en gentleman. Ces yeux, ce sont ses pêcheurs d'étoiles, ses vecteurs d'espoir, qui trottent sac à dos sur les épaules à la recherche de rêve à amasser. Comme les rochers aux formes bizarres quand il était gosse. Zadig juge, et puis Zadig rêve. Un peu. Juste ce qu'il faut pour tenir le coup. Le rêve de Zadig a été craquelé. Son rêve du moment, son alumette rose et verte, ce truc dément qui vous obnubile, qui vous trotte dans la tête comme un petit soldat jamais fatigué de venir vous tourmenter, ce truc si bien soigné, si bien gardé au creux de son esprit, lui échappe. Définitivement. Et il sent, au fond de lui, que c'est de sa faute. Il sait, en fait. Il sait que le destin, les éléments, la grande vie méchante et lourde, et toutes ces merdes additionnées ne sont pour rien en la chute irrémédiable de ses espérances. Alors Zadig devrait tendre le bras, attraper son rêve et le faire revenir à lui. Simplicité. Sauf que voilà, l'orgueil de Zadig lui fait tremblotter la paupière et l'emmerde infiniment. Parce que Zadig a cassé et Zadig veut pas réparer. Il continue de rouler, dans la chaleur californienne, entoure le volant d'une poigne énervée, éreintée, crevée de ce petit tremblement de rien du tout. Et là, va s'opérer un truc vraiment incroyable. Un truc dément, vraiment. Zadig va décider de tendre le bras.

D'ici il voit se lever le soleil, rond et jaune. Excitation, frénésie du dernier jour, la gaieté qui ruisselle sur tous les corps debout, tendus vers un avenir luisant. Le ciel californien qui s'étend, imperturbable, au dessus de leur tête. Grand voile bleu qui aurait nappé leur vie des années durant. Il y est, ça y est. Coincé à côté la populace bourrée de sympathie à attendre que quelque chose se passe. A tendre, comme eux, le cou vers le doyen en costume qui s'avance sur l'estrade. A boire ses quelques mots. Zadig serpente entre les adipeux en sueur et apostrophe Eileen. « Alors, pas trop triste de quitter Berkeley ? » ironise-t-il. « Bien sûr que non. J'oubliais que ma question était purement inutile quand on s'apprêtait à prendre les rennes du Bellagio aux côtés de son cousin préféré. » il relève les yeux vers Wren et Jorden. « Sans vouloir vous vexer. » il s'éclipse d'un hochement de tête, continue d'errer au milieu de visages familiers. Bientôt cet univers sera éclaté. Le big bang de l'âge adulte. Tous dispersés, envoyés en orbite dans des contrées différentes, expédiés grandir dans les tréfonds de la galère humaine. Les villes. Ramer dans la crasse, diplôme en main. Il se rit de ces gens-là. Ceux qui vont chercher. Difficilement. Une autre crinière blonde se détache d'entre les autres, il surprend Shelley, radieuse de condescendance. Sourcils à la courbe foutrement nonchalante. « Faute d'être certain de pouvoir te faire mes au revoirs correctement – quoi que, sangsue comme tu es tu devrais trouver le moyen de nous rejoindre à Las Vegas – je te dis au revoir ici. » dans la moiteur de l'après-midi, il lui sourit. « Je ne te souhaite pas bonne chance. » ils savent quelque part que ce ne sera plus comme avant, que la douceur de l'âge de l'insouciance qui les liait encore aujourd'hui telle qu'elle l'avait fait depuis qu'ils étaient adolescents, allait s'effacer pour laisser place au climat aride de la jungle adulte. Mais ce sang-là, ils le partageraient toujours, et à ce nom, ils se quittaient en alliés. « Tu es une Rosenbach après tout, tu sais mener ta barque. » il hoche la tête. Quand il la quitte là, pour aller saluer une à une chacune des nombreuses personnes qui auront marqué sa vie ici, ils ne savent pas encore que d'ici quelques années, ils se reverront, chacun marié à un Fitzgerald. Il rompt l'échange, continue de se promener en silence au milieu de toutes ces têtes, de ces milliers de traits qu'il n'avait jamais calculé avant. La drôle d'impression d'être en caméra subjective, de se voir lui-même défilant là, fier comme un paon. Car c'était un accomplissement en soit, ce diplôme. Il avait toujours vécu dans l'attente de ça, du début de sa vie de businessman, de fidèle représentant de sa famille, et il était aujourd'hui à l'orée d'une nouvelle vie. Il finit par se pencher sur l'oreille de Jules, dos à lui. « Je sais pas quand on se reverra, mais je te promet un truc, Hasting-Field ; tu finiras marraine de mes gosses. Juste pour t'emmerder. » il détache ses lèvres de son oreille, elle se retourne vers lui. Il ne sait pas vers où elle part, il ne connaît pas même réellement les horizons vers lesquels il se précipite, mais elle a compté. Elle compte toujours. Et leur amitié ne s'achève pas là. « Je te dis pas au revoir, on se reverra. Tu me suis comme la peste de toute façon. » il accompagne ses mots d'un baiser sur son front et part de nouveau. Drôle d'oiseau que Zadig en cet instant précis, tentant de parler à tout le monde pour l'esquiver elle. La femme. Son rêve sur lequel il avait décidé d'avoir une emprise. Et ce moment qu'il fait reculer depuis une demi-heure s'approche, lui apparaît comme une lumière trop forte. Il voit son visage dans la foule. Il sait qu'il doit y aller, redevenir ce petit chasseur d'étoile, ce gosse à l'espoir mal effacé. Alors en vers et contre tout, il avance. Vers elle. Vers eux, en quelque sorte. A peine arrivé à quelques mètres d'elle, elle l'a vu. Elle l'a vu et elle fuit. De ses petites jambes allumettes, de son ventre désormais plat, elle fuit vers une solitude plus confortable. Il la suit. L'adrénaline ne laisse plus place au doute, gros comme un sanglot. Et alors que la foule commence à disparaître derrière eux, il se décide. « Viens à Vegas avec moi. » elle continue de filer droit, avec moins d'assurance cette fois. « Chamberlain, arrête de faire comme si t'avais pas entendu. » il la rattrape, efface la distance laissée volontairement entre eux. Il pose une main sur son épaule, l'oblige à s'arrêter. « Viens à Vegas avec moi. »
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 22:52


    feat Meleya R. Levy-Carcenac. Tomber sur sa sœur à la remise de diplôme est très certainement la chose à laquelle elle s'attendait le moins. Mais c'est aussi certainement la plus belle surprise qu'elle pouvait avoir en cette journée. Et ça lui fait terriblement plaisir. Alors d'un bras, elle prend sa sœur contre elle et la sert fort. A leur rencontre, elle n'aurait jamais été capable de la prendre dans ses bras parce qu'Aurea l'aurait vraisemblablement renvoyer bouler ou lui aurait ricané au nez, au choix. Mais entre quatre ans, les choses ont considérablement changé au point qu'Aurea, l'anti enfant, l'anti bébé est désormais gage de son petit neveu. « Ah, je me disais aussi. Qu'elle serait une remise de diplôme sans Aurea pour la critiquer et donner son avis? » Qu'elle rigole en souriant. Elle connait sa sœur désormais sur le bout des doigts, et c'est sur et certain, Aurea va s'en donner à cœur joie aujourd'hui. Sa sœur aborde ensuite la question du discours des majors. Elle est en effet major de sa promotion, de sa filière, de diplomatie et de relations étrangères. Des majors, il y en a un certain nombre cette année, un pour chaque filière, et pour certains, ils sont doyens de confréries. Constance l'est par exemple et à ce que Meleya a cru comprendre, la jeune femme a déjà un discours en béton armé de préparé. La doyenne alpha elle aussi a son discours tout prêt, et c'est avec une très grande fierté qu'elle s'avancera sur l'estrade pour prononcer quelques mots sur ses trois années passées à l'Université de Berkeley. « Ah tu sais qu'il y a plusieurs promotions, plusieurs filières, donc plusieurs personnes qui parleront … Mais oui j'ai la chance d'être major de ma promotion. Je ne suis pas la maman aloha pour rien penses-tu !» La jeune femme est fière à l'idée de se tenir sur l'estrade face à tout le monde même si un certain stress lui noue les tripes. Mais elle balaie cette idée dans son esprit et se concentre sur le retour de sa sœur, et sur tout ce que cela implique. « Oh tu as bien fait ! comme ça, on va pouvoir profiter l'une de l'autre pendant ton séjour ici ! » Forcément, la jeune femme lui tend son fils qui n'a pas vu sa tante depuis quelques semaines alors. Âgé maintenant d'un an et demi, le petit commence à être en âge de reconnaître quelques têtes, et il semblerait que celle de sa tante face partie de celles-ci. Tant mieux par ailleurs. « Nous sommes à côté car j'ai été inscrite à l'Université au nom d'Ivanova donc ils m'ont laissé à ce nom là. Mais comment ça se fait que tu as un siège attitré ? Ce n'est pas uniquement les futurs diplômés? » Etonnant qu'ils aient autorisé Aurea à rester dans ces rangs là alors qu'elle ne va pas recevoir de diplôme aujourd'hui. Cela lui fait d'ailleurs penser qu'elle doit confier Charlie à la nounou pour pouvoir prendre place sur les bancs des diplômés. Sa sœur lui demande comment elle va et Meleya pense que c'est le moment idéal pour lui annoncer sa séparation avec Kenzo, et son départ pour la Bulgarie. Mais elle est interrompue dans son élan par quelqu'un qui lui adresse la parole. Se figeant quelques secondes, Meleya se retourne après avoir reconnu la voix en question. Elmas. Une de ses plus vieilles amies, l'une de ses meilleures amies. La doyenne alpha ne peut s'empêcher de se jeter dans ses bras et la serrer aussi fort que possible. « Je crois en effet que tu as raison, on se connait plutôt bien même ! » C'est fou comme la vie peut offrir de sacrées surprises. En l'occurrence, tomber aujourd'hui sur sa sœur et l'une de ses meilleures amies, clairement c'est l'une des plus belles surprises qu'elle pouvait avoir. « Qu'est-ce que tu fais donc ici? Eden n'est pas diplômée ici non? et je crois que toi non plus ? En tout cas ça fait vraiment plaisir de te voir ! » Finalement, tout se passe pour le mieux en cette journée si particulière. Il ne manque plus que Gaël ou Damian pour que son bonheur soit complet. Mais qui sait, d'autres surprises sont peut-être à prévoir encore ! « Dis, j'ai une baby-sitter de prévu pour garder Charlie le temps de la cérémonie, mais ça te dirait de t'en occuper ? Je suis sur que ça lui plairait d'être avec Tatie Elmas. » Meleya est heureuse aujourd'hui. Pourtant, cela fait plusieurs jours si ce n'est semaines que la jeune femme n'arrive pas à éprouver de bonheur ou de quiétude. La nouvelle de cette séparation et du divorce l'a mis à mal et même le bonheur d'être avec Charlie n'a pas aidé la jeune femme à récupérer ce sourire et cette joie de vivre qu'elle avait en temps normal. Peut-être finalement, que retourner à Sofia fera énormément de bien à la jeune femme et l'aidera à reprendre goût à la vie.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 23:22

ft. jack a. rosebury-baxter ~ Impossible de dire pourquoi Jack prenait la peine d'assister à cette remise des diplômes. Peut-être pour le plaisir de prendre une photo de son frère montant sur l'estrade pour récupérer le sien ? Même pas, il avait reçu le sien l'année passée. Alors celui de braver les regards curieux avec l'assurance qui était la sienne depuis toujours (en public, du moins) pour la première fois depuis des mois ? Ou bien pour faire savoir à la terre entière que, n'en déplaise à ses détracteurs, elle était encore en vie, ne leur en déplaise. Nerveusement, elle ne cessait de toucher sa perruque pour s'assurer qu'elle était bien mise et s'attira un regard moqueur de son frère. Son cousin. Whatever, ils n'étaient plus une bizarrerie près en matière de famille. Elle poussa un soupir à sa remarque. « Je le sais, merci » trancha-t-elle un peu plus froidement qu'elle ne l'aurait du. Elle compensa par un sourire penaud. Adriel savait bien, qu'elle n'aimait pas s'afficher en public avec ses faux cheveux pour faire face à un crâne encore un peu trop dégarni après de longs mois de chimiothérapie. Qu'elle craignait de voir les gens la juger ou pire, se moquer d'elle. Presque tout le monde connaissait les raisons de sa disparition. De ses deux disparitions, même. Cancer, puis rechute un an plus tard à peine, l'obligeant à quitter la vie estudiantine le temps de se soigner. Ce n'était pas faute d'avoir tout fait pour ne pas suivre son traitement, mais Adriel pouvait se montrer pire qu'une mère juive, parfois. Sa beauté restait intacte, bien sûr, perruque ou non. Sa condescendance naturelle également. On aurait pensé que tromper deux fois la mort aurait pu la convaincre d'être un moins intolérante et hystérique, et un peu plus sage et posée : peine perdue. A peine avait-elle appris qu'elle était en rémission qu'elle avait renoué avec ses habitudes. C'était probablement la seule chose qui pouvait lui permettre de garder la tête hors de l'eau, continuer à faire comme si de rien n'était et ne surtout rien changer à son comportement. Adriel moqua à nouveau sa perruque et s'attira un regard noir. « Regarde comme je suis morte de rire, Adriel. Regarde bien. Redis ça et je te la fais bouffer, ma perruque » répliqua-t-elle le plus sérieusement du monde. Elle en aurait été capable, et c'était sans doute ça, le pire. Ah, toujours extrémiste, il était bon de voir que certaines choses ne changeaient pas. Adriel tenta de rattraper le coup sans se départir d'une pointe de sarcasme et elle haussa les yeux au ciel. « C'est quoi ton but, exactement, me faire partir en courant de cet endroit ? » darda-t-elle. Avant même d'avoir récupéré son diplôme ? What a shame. Elle avait achevé ses études de sciences politiques grâce aux merveilles de la correspondance. Elle avait suivi ses cours via son ordinateur, avait renvoyé tous ses essais en temps et en heure, ne demandant qu'une seule fois un délai pour cause de chimio exténuante qui l'avait laissée pendant deux semaines totalement amorphe. Elle était méritante, Jack, personne ne pouvait lui enlever ça. Plus méritante que beaucoup de gens ici, compte tenu de ce qu'elle avait vécu (et pas uniquement sa maladie). Berkeley lui rappellerait toujours un tas de mauvais souvenirs qui avaient malheureusement tendance à surpasser les meilleurs et elle n'était pas mécontente d'en finir avec l'université. « Lovely. Contente de voir à quel moment s'arrête ton amour fraternel... » nota-t-elle, plus moqueuse qu'agacée. Evidemment, lorsqu'il s'agissait de l'intégrité de sa propre petite personne, Adriel se montrait bien plus égoïste qu'en temps normal. « Je vais avoir l'air ridicule en montant récupérer mon diplôme. » Ce n'était pas une question mais bien une affirmation. Ce qui expliquait, entre autres, ses réticences à participer aux joyeusetés. Tout le monde irait de son petit commentaire sarcastique, et elle devrait rester aussi digne et jacquelinesque devant la foule que possible. Tout un programme – et pas spécialement réjouissant. Ils s'approchèrent des La Tour Dubois et elle se renfrogna davantage. Wonderful. En plus de devoir survivre à cette journée, elle devrait composer avec son altesse sérénissime (notez le sarcasme). Et comme si la situation ne pouvait empirer, Augusto ne tarda pas à les rejoindre. Elle le reconnut instantanément à son ton railleur lorsqu'il passa une main dans ses cheveux et elle se crispa, par réflexe. Elle se garda de lui faire savoir tout le bien (mal) qu'elle pensait de sa réflexion. « Augusto, quel plaisir de te revoir » offrit-elle pour toute réponse. « Si le prix à payer pour rester en vie est de sacrifier ma chevelure pour un paillasson rêche, comme tu peux le voir, je le paie bien volontiers. » Elle leva les yeux au ciel, passablement agacée. Certaines choses ne changeaient pas, à Berkeley. Dans un sens, elle supposa que c'était plutôt rassurant.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 2 EmptyLun 9 Mar - 0:10

sterling achille sandlide ;; Ses longs doigts fins glissèrent avec habileté dans la poche intérieure de sa veste, et il s'empara du paquet de cigarettes à moitié plein qui s'y trouvait. Machinalement, il l'ouvrit et en extirpa une, qu'il porta aussitôt à ses lèvres. Le paquet retrouva sa place initiale, puis le jeune homme tapota sur les poches de son jean, à la recherche de son briquet. Il fronça les sourcils en ne sentant pas la forme familière dans sa poche, et se demanda où diable pouvait-il être. L'avait-il oublié sur la table du balcon, à l'hôtel, lieu où il avait fumé sa dernière cigarette ? L'avait-il perdu dans le taxi qui l'avait mené jusqu'à l'université ? La cigarette toujours prise au piège par ses lèvres, il soupira. Deux choix s'imposaient à lui : soit il rangeait sagement le tube blanchâtre et préservait un minimum sa santé, soit il allait demander à une bonne âme que cette dernière consente à lui prêter son briquet. Sauf qu'il détestait demander. Il détestait être dépendant des autres. Mais une idée germa dans son esprit lorsqu'il entendit deux filles glousser dans son dos. Un petit sourire narquois glissa sur ses lèvres, et il se demanda si, en dépit des années qui avaient passé, son charme si particulier et atypique pourrait toujours fonctionner. Il passa une main nonchalante dans ses cheveux désordonnés, et se retourna en direction des deux filles avec un large sourire. Il n'eut aucun pas à faire. Elles s'en chargèrent volontiers.

Il avait finalement atteint son but, et étouffa un léger rire lorsque les deux brunes s'éloignèrent, toujours en gloussant. Il s'engagea dans une allée qui le mènerait directement dans le parc de l'université où, il en était presque sur, il ne croiserait pas la route de grand monde. Aujourd'hui, c'était le jour des remises des diplômes. Un jour de fête, où les étudiants qui finissaient leurs études se rassemblaient, tous ensemble, pour la dernière fois. Il songea à sa propre remise de diplôme, il y a maintenant quatre ans de cela. Tout cela lui paraissait tellement loin désormais. Comme appartenant à un autre siècle. Il n'avait jamais été un élève particulièrement brillant ou attentif ; il n'avait jamais été un élève consciencieux et assidu. Mais il avait su fournir suffisamment d'efforts aux bons moments. Et lui aussi avait eu droit à son fameux jeté de chapeau. Fidèle à ses habitudes de tire-au-flanc, il avait délaissé les bancs de la faculté sans trop de regrets, avant de prendre un aller simple pour Buenos Aires. Il avait vécu là-bas presque un an, avant que le devoir ne le rappelle à Londres. Son père venait de mourir. Brutalement. Sans signe avant coureur. Il était rentré pour épauler sa mère et, contrairement à elle, n'avait pas ressenti un chagrin incommensurable. Il avait fait son deuil rapidement, et avait été contraint de reprendre l'entreprise familiale. Une fois de plus, il avait eu une pensée amère à l'égard de son père en songeant que son destin avait été décidé, puis habilement tracé. Il ne lui avait jamais laissé le choix. Il avait toujours vécu sous ses ordres, malgré toutes les vaines tentatives qu'il avait entreprises pour s'en défaire.

Mais contre toute attente, cette place que son père lui avait cédé n'était pas aussi terrible qu'elle en avait l'air. Mieux encore ; il avait fini par l'apprécier. Les chiffres se portaient bien, et les prévisions étaient au beau fixe. Couronné de succès, il avait décidé de partir à la conquête du sol Américain. Des défis l'attendaient, il en avait conscience. Mais ça ne lui faisait pas peur. Il était prêt. Et il savait s'entourer des meilleurs pour réussir. C'était d'ailleurs en grande partie ce pourquoi il était là. Il avait décidé de venir faire son petit marché parmi les étudiants fraîchement diplômés. Eux qui regorgeaient d'idées et d'inventivité. Eux sur qui il était prêt à miser. Il avait déjà un nom en tête, et se ferait un plaisir d'aller la saluer. Il tira une dernière fois sur sa cigarette, et jeta le mégot par terre. Respect des lieux, environnement, et toutes ces règles pseudo bien pensantes ? Il n'en avait strictement rien à foutre. Après tout, Sterling Achille Sandlide n'avait pas été un Gamma pour rien. La cérémonie avait déjà commencé lorsqu'il atteignit les lieux. Il se fondit dans la masse, et resta debout à attendre que le doyen et les diplômés profitent de leur court instant de gloire. Il assista, non sans une pointe de nostalgie, au traditionnel jeté de chapeaux. Ses années à Berkeley n'avaient pas toujours été faciles, pas toujours été rose. Mais il avait appris énormément. Et c'était ça qui importait, aujourd'hui. Il attendit que les étudiants fassent quelques pas, et se dirigent vers les personnes venues pour les acclamer. Repérer Alaina Selwyn ne fut pas difficile. Sa chevelure rousse flamboyante attirait tout de suite l’œil. Malicieusement, Sterling se posta en travers de son chemin. « Je crois que les félicitations sont d'usage. » Déclara-t-il simplement alors qu'elle arrivait à sa hauteur. Elle releva les yeux vers lui, et aussitôt, un petit sourire narquois apparu sur ses lèvres alors qu'il constatait la surprise de la Gamma. « Je pensais qu'après tant d'années passées chez les Gamma, tu aurais eu un peu plus de maîtrise sur tes émotions. » Fit-il remarquer, sur un ton badin. Trois ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Trois ans que Sterling avait été diplômé, qu'il avait quitté l'université et qu'il n'avait pas revu Alaina. Et pourtant, il se comportait comme si c'était hier.
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