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REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation !

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MessageSujet: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyDim 1 Mar - 15:13

La remise des diplômes - 2015



Debout sur cette estrade, le doyen s'apprêtait à lancer les festivités. Une page qu'il se devait de tourner comme chaque année. Une ère qui arrivait à sa fin et une nouvelle qui s'annonçait. Monsieur Fredericksen faisait donc le nécessaire pour se montrer toujours aussi fier et sans le moindre sentiment. Il ne souhaitait pas que cette image construite avec soin, s'effondre pour une quelconque émotion. Même si il ne pouvait pas s'avouer à lui-même que ces départs le laissaient totalement de marbre. Il y avait toujours cette appréhension, au plus profond de son être. Une lueur d'espoir à l'intérieur de cet homme endurci, parce qu'il craignait leurs suites. Certains de ses étudiants avaient eu besoin de l'université pour se retrouver, pour se remettre sur le droit chemin. Dans ces cas là, il était totalement satisfait. Il se disait avoir fait son travail, ce pourquoi il était payé. Mais, il y avait eu également les autres. Ces étudiants qui l'avaient conduit dans ses retranchements, qui avaient joué avec ses nerfs et qui avaient réussi à le mettre à l'épreuve. Il regardait donc l'assemblée et y songeait. Aujourd'hui, de grands départs s'annonçaient. Des personnes qui étaient devenues des piliers pour Berkeley. Des personnalités qui avaient réussi à se démarquer. C'était le cœur lourd qu'il prononçait les premiers mots de son discours. Il confirmait leurs réussites et leurs fins. La finalité de leurs études. Le commencement de leurs nouveaux projets. " Toutes mes félicitations. Il semblerait que vous y soyez arrivés ! ajoutait-il sur le ton de l'humour qu'on lui connaissait si bien, un humour si particulier. D'ailleurs c'était plus fort que lui, ajouter ces quelques sarcasmes, était comme sa cerise sur le gâteau. Le doyen reprenait ainsi la parole. Il continuait de s'étaler, de se prononcer.. Il parlait de la facilité de certains à y être arrivé mais, également des difficultés que d'autres avaient malgré tout rencontrées. Ces dernières années à l'université Californienne, leurs vies n'avaient pas été de tout repos. En effet, il y avait eu plusieurs échanges. Ils avaient rencontré du monde de la France à l'Angleterre. Ils avaient également été rattrapés par le côté le plus sombre d'une vie. La folie d'un groupe rebelle, ces derniers mois. La fusillade à la Saint-Valentin. Finalement, après cinq minutes, à vanter les mérites de son établissement et de leur souhaiter une bonne continuation. Monsieur Fredericksen venait à prononcer cette même phrase, celle qu'il mettait en avant tous les ans.. Nous n’avons pas besoin de magie pour changer le monde, nous avons déjà toute la puissance nécessaire au fond de nous : nous avons le pouvoir d’imaginer un monde meilleur. " Un calme s'imposait après ses derniers mots. Tous les regards se perdaient sur lui. Jusqu'à ce qu'il décide de lever les mains et de les faire tomber l'une contre l'autre. Des applaudissements. Ses étudiants qui étaient diplômés le méritaient. Ces mêmes étudiants qui voyaient certainement leurs vies défiler sous leurs yeux, les derniers mois à Berkeley, les années qui étaient si vite passées. Ils avaient de quoi être fiers. Constatant à leurs côtés, les amis qu'ils avaient trouvé et les coups de cœur, les coups de gueule qu'ils avaient vécu. Chacun avait écrit son histoire, entre ces murs et d'une certaine manière, chacun laisserait sa trace à l'université Californienne de Berkeley.
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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyLun 2 Mar - 23:24

ft. micah withmore-sinclair :: Forget what we're told before we get too old. Show me a garden that's bursting into life. All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes and they're all I can see. Assise au dernier rang, ordre alphabétique oblige, elle poussa un soupir. À la fois impatiente et nerveuse d'enfin recevoir son diplôme, elle se tortilla une fois ou deux sur sa chaise, laissant ses doigts jouer avec un pan de robe qui n'était pas la sienne, mais celle de son voisin agacé. Après bien des années (peut-être même trop, comme certains pourraient le croire), Micah Withmore-Sinclair recevait aujourd'hui son tant attendu diplôme. Celui qui la gratifiait des mêmes qualifications que son père, bien qu'elle n'en eut pas besoin pour exercer, et lui procurait le droit divin d'exercer dans le domaine de l'archéologie et toutes ses annexes. Elle espéra que ses camarades retiendrait d'elle qu'elle était une personne passionnée, et brillante, parfois trop, certes, mais tout de même. Pourtant elle savait d'avance qu'ils n'avaient depuis quelques temps d'yeux que pour la graine de génie et de beauté qui poussait en son sein. Son cinquième mois largement entamé dessinait un faux pli parfaitement rond au niveau de sa robe, tant et si bien que son voisin ne manqua pas de loucher dessus, intéressé de constater qu'elle était bien enceinte. Gênée, elle chercha un réconfort bienvenue dans le regard de la personne qui se trouvait sur la rangée précédente, décalé d'une chaise. Elle déposa sa main avec douceur sur son épaule, et opta pour un sourire radieux. « .Sandro ?. » l'interpella-t-elle d'une petite voix, écoutant d'une seule oreille le discours étrangement bien pensant du Doyen Fredericksen. Sandro resta de marbre, les épaules voûtées et les bras croisés, borné dans son habituel silence.  Aussi l'enveloppa-t-elle dans ses bras, et déposa un baiser tiède (et désespérément avide de son attention) sur sa joue dans l'espoir qu'il ne daigne se retourner, et au moins… au moins, la regarder. « .Tu boudes toujours, c'est ça ? . » quémanda-t-elle. À ce niveau-là, bouder ne rendait absolument pas justice à son état. Malgré qu'il soit toujours sur ses talons, Sandro trouvait le moyen de lui adresser la parole uniquement en cas de grande nécessité, et préférait même se tordre dans tous les sens pour prendre la salière à table plutôt que de lui demander de la lui passer. Compréhensive, mais loin d'accepter ce stade de leur relation, Micah se contentait de le laisser vivre sa grossesse comme il l'entendait, et de se montrer la plus conciliante possible, ce malgré qu'elle ait inévitablement besoin de son soutien. Elle attendait son enfant, et aux dernières nouvelles, sa petite fille, et à en juger par son attitude, celle-ci sans être pour le moment née était déjà une bonne excuse pour faire la gueule, même le jour tant attendu de la remise des diplômes. Elle ne pouvait pas comprendre son opinion, et ne voulait certainement pas. Aussi bornée que lui, Micah se réjouissait de sa grossesse, puisque celle-ci relevait presque du miracle vu ses antécédents médicaux et l'état de sa santé actuelle. Et même s'il lui arrivait d'avoir des vertiges, et de se sentir mal, au fond elle ne s'était jamais sentie aussi bien. Faite pour être mère, et extatique de porter l'enfant de celui à qui elle portait un amour inconditionnel, Micah considérait ne s'être jamais mieux portée qu'au jour d'aujourd'hui. « .Bon, très bien … » se découragea-t-elle, lassée de son silence au bout de quelques minutes. Elle relâcha son emprise autour de ses épaules, mais ne retourna pas s'asseoir dans le fond de sa chaise pour autant. « .Est-ce que tu peux juste me dire si tu veux toujours que je vienne vivre avec toi à Rome ? Je ne voudrais pas faire mes valises pour rien... » Ce serait regrettable indeed. « .Tu ne voudrais pas rentrer seul, si ? . » demanda-t-elle sans lui laisser le temps de répondre à sa première demande, espérant qu'il n'oserait pas lui dire que si, il le voudrait. Bien sûr que non… si ? Après tout ce qu'ils avaient traversé, après avoir tout perdu, tout tenté, tout gagné de nouveau. Sandro n'avait pas envie de fonder une famille avec elle, surtout après toutes les épreuves ? D'accord, le reste de la famille arrivait un peu prématurément, et beaucoup au détriment de sa propre santé, mais quand même. Elle voulut le relancer lorsque le Doyen Fredericksen, fier et pointilleux dans son exercice, appela le nommé Sandro Pelizza da Volpedo, lui aussi diplômé en ce jour. « .Essaye de sourire, je suis si fière de toi. » lui conseilla-t-elle, joignant l'exemple à la parole en lui offrant un sourire radieux.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyMar 3 Mar - 12:28





REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! Tumblr_mnem18ZHtq1reokfao1_500 REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! Tumblr_mxij7oyZUp1qffcrao1_500

Combien de fois Andrew avait-il quitté Berkeley, il ne comptait plus non plus le nombre de fois où il se plaignait à son père d'en avoir marre. Mais chaque départ était suivi d'un retour dans cette université qui l'avait vu évoluer et surtout qui l'avait fait évoluer. Aujourd'hui, dans cette cérémonie tout ce qu'il y a de plus solennel il allait devenir diplômé. Exit la vie d'étudiant, finit devoir se lever le matin pour aller étudier, finis de se glander dans les salles de cours. Andrew contrairement à beaucoup de personnes ici sait déjà qu'il va devoir bosser dès la semaine prochaine. Un nouveau voyage à Bahreïn pour finir les affaires et peut-être même s'y installer définitivement.
Mais ceci est une autre histoire, debout dans cette salle qui le verra se faire diplômer, il est bien plus calme qu'à son habitude et surtout beaucoup plus stressé que d'habitude. Saluant discrètement ses amis et ses connaissances il s'installe à côté de la plus belle de ses rencontres ici à l'université Eileen. A peine lui à t'elle pardonné son départ sans nouvelles pour un pays si lointain qu'il va devoir lui annoncer qu'il part une nouvelle fois et c'est encore une chose qu'il craint beaucoup. Mais bizarrement celui qui vit au jour le jour, sans jamais penser au passé ni même au futur, à les yeux dans ses rétroviseurs. Il se revoit encore durant sa première année, tout perdu avec sa voiture de luxe, il se rappelle encore avoir foncé sans le vouloir dans une voiture garé, toujours en train de mater un petit fessier ou une belle paire de seins. Il se souvient encore aussi son intégration dans sa première confrérie les EPSILON, accueillit à bras ouvert comme tous les autres gosses de riches il s'est très vite lassé avant de rapidement changer de confrérie. Les IOTAS, les sportifs de l'université, il s'est très vite fait des amis et surtout c'est amusé avec beaucoup de filles et de mecs de cette confrérie. Bien installé il pensait ne jamais changer de confrérie, oui, mais voilà une nouvelle confrérie voit le jour et il tombe tout de suite sous son charme. Les OMEGAS, la fête, l'alcool tout ce qui correspond à Drew. Il change donc une nouvelle fois de confrérie, même si cette fois-ci les rancœurs de son ancienne confrérie sont assez présentes et il va en baver durant toute la fin de sa scolarité. Bizarrement il croise beaucoup de regards et se dit qu'il va perdre toutes ces personnes qu'il connait depuis un bout de temps, pas forcement des amis, mais des gens qui ont fournit son paysage. Ils vont tous lui manquer et il n'est franchement pas pressé de partir de quitter tout le monde et surtout de se retrouver seul.
Ils ont tous un point commun, ils passent d'un groupe à un couple au mieux, ou en solitaire pour la plupart des gars comme Drew. Comme quoi jouer les mecs, draguer à droite et à gauche sans jamais se poser. Le résultat? Seul sans une petite amie avec qui partager le meilleur moment de sa vie, la fin d'une grande histoire et le début d'une nouvelle. Écoutant le doyen qu'il avait toujours haït pour toutes ses prises de position contre les confréries et surtout contre les OMEGAS. Mais aujourd'hui encore une fois l'ambiance est spéciale et forcement même le doyen a l'air ému, il se contrôle et le fait très bien. Mais soyez en sûr voir partir une partie non négligeable de votre université ça fait mal au cœur. Bon vent mesdemoiselles et messieurs.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyMar 3 Mar - 12:51

ft. reagan j. lennon-barckley :: Sans s'annoncer, elle piqua le sprint le plus magistral, le plus fantastique, le plus homérique de l'histoire du sprint. Courant à grandes enjambées sur les sentiers en gravier de Berkeley, Reagan réalisa avec bonheur qu'elle connaissait encore ce labyrinthe sinueux comme le fond de sa poche. Et en apercevant enfin Cameron, tranquillement en train de discuter avec son frère, elle se demanda si courir plus vite était possible. Probablement que non. Ainsi, toujours sans s'annoncer et pleine de ce qu'on appelle '' la spontanéité '' qu'elle a d'inné, Reagan interrompit sa course folle en plongeant sur son petit ami qu'elle n'avait pas eu l'honneur, ni l'immense joie, de voir depuis des semaines (qui probablement formaient un bon mois depuis). Ses jambes accrochées autour de sa taille, et ses mains lui enlevant tout espoir de ce régaler du paysage alentour, elle lança le jeu des devinettes idiotes tout en essayant de maintenir un équilibre assez respectable pour qu'ils ne tombent pas à la renverse : « .C'est qui ?. » s'égosilla-t-elle, fière de son entrée en matière autant qu'elle pouvait être heureuse de le revoir.  Sans oublier de lui offrir un long baiser sur la bouche, puis une série d'autres sur la joue, Reagan redescendit de son perchoir afin de rejoindre la terre ferme. Surexcitée ? Probablement. Pourtant sa joie dégringola en réalisant qu'elle se trouvait, après des années d'absence, à l'endroit qu'elle abhorrait probablement le plus au monde. « .Je n'aime pas cet endroit. » L'Université de Berkeley était, et de loin, le siège de ses instants les plus malheureux. Le dernier souvenir qu'elle possédait de ces lieux, et qui la marquait au fer rouge, était celui de la fusillade. Rien de bien joyeux en soit, et souvenir grâce auquel elle avait décidé d'arrêter les frais et de se sortir le popotin du cercle estudiantin afin de se concentrer sur sa carrière. Souvenir auquel s'ajoutait se relation avec Matthew, passionnée, mais destructrice, ponctuée d'une balle dans l'estomac justement à la fusillade. Et puis, Andrea. Andrea, qu'elle espéra ne pas voir aujourd'hui (pitié, dieu, puisses-tu avoir pitié de cette pauvre carcasse célèbre). En jetant un coup d’œil énamouré à Cameron, elle réalisa combien sa vie avait changée et combien elle s'en réjouissait. Elle vivait dans, selon elle, la meilleure ville au monde, sans pourtant troquer sa liberté largement conférée par sa carrière qui, comme toujours, caracolait au sommet. Et était en couple avec la personne la plus formidable, la plus belle qui soit. Moralement et physiquement. Dépitée de ne pas se trouver à New York, à flemmarder dans son lit en compagnie de son divin petit ami, elle poussa un autre soupir.   « .Pourquoi on est ici d'ailleurs ? Au lieu d'avoir le cul confortablement posé dans ton lit, ou mon lit… tu sais, à poil, quelque chose comme ça. » suggéra-t-elle, intéressée par l'idée de se rouler dans les draps de Cameron complètement à poil -  ou bien dans ses draps à elle, quelle différence s'ils étaient ensemble. Ah les joies de vivre séparément à longueur d'année. Quand bien même, personne n'était diplômé aujourd'hui. Du moins, ni lui, ni elle, et probablement personne qu'ils ne connaissaient à part bien sûr Constance La Tour Dubois… Et Manon Petrov-Versier… Et d'autres qu'elle devait oublier, mais qui sauraient se rappeler à elle en temps et en heure. « .Bon, quitte à être ici autant en profiter un maximum avant de retourner au travail. » annonça-t-elle, décidée à s'éclater, mais non sans y laisser une pointe d'amertume. Car même si Reagan était toujours habitée d'un enthousiasme déroutant, l'idée qu'ils doivent encore être séparés sous peu, boulot oblige, l'emplissait de regrets. Elle lui accorda un sourire, et s'avança vers l'immense public en ébullition attendant de recevoir leurs diplômes. « .Des ex que t'as peur de croiser et dont je devrais me méfier à signaler ? Allez, balance les noms. » questionna-t-elle, feignant une suspicion limite risible et inévitablement trahie par son éternelle sourire espiègle. Oh bien sûr, elle ne doutait pas qu'il devait en avoir, des ex. Beau comme il pouvait l'être. Et aucun doute qu'elle avait, elle aussi, quelques squelettes dans son placard qu'elle n'avait pas franchement envie de croiser aujourd'hui. Matthew, Andrea, encore une fois pour l'exemple. « .C'est fou ça quand même, on a été à la même université, mais je ne t'ai jamais vu avant New York. » réalisa-t-elle, perplexe. Une dinguerie, indeed.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyMar 3 Mar - 15:36

ft. adriel n. eynsford-baxter :: Toujours apprêté comme le prince qu'il est, Adriel Eynsford fit une arrivée remarquée sur le campus qui a durant longtemps (trop longtemps peut-être) accueilli ses frasques, un bras emprisonné par l'étreinte peu ferme de sa sœur Jack. Mademoiselle la cancéreuse en rémission était sa compagne pour la journée, ou du moins jusqu'à ce qu'il ne se dégotte quelqu'un avec qui il pourrait s'amuser vraiment sans passer par la case inceste. Et qui sait, peut-être Hazel Grace Lancaster bis arriverait à se trouver un Augustus Waters d'un jour (ou d'une vie, whatever suits her) dans la foulée. Toutes les folies sont permises à Berkeley. Constatant qu'elle touchait ses cheveux, ou du moins ce qu'elle voulait faire passer pour ses cheveux, Adriel leva les yeux au ciel. Typical.   « .Ne t'en fais pas Jacqueline, tu es toujours belle. » complimenta-t-il, dans le simple but de la rassurer. First lie of the day. Il n'y avait en réalité aucun mot assez juste pour décrire combien elle pouvait être, à ses yeux, laide sans ses cheveux. Et la perruque qu'elle portait pouvait bien duper les autres, lui savait qu'en dessous, le gazon abîmé repoussait péniblement. Bien sûr, elle était toujours mignonne. Son visage de poupée, lui, restait inchangé, malgré le fait que ses sourcils soient dessinés au crayon. Jacqueline restait Jacqueline. La peau sur les os, la gueule d'une enfant, beaucoup trop d'ambition, un sens de la mode pointu, une capacité à toujours prendre les mauvaises décisions ( et par mauvaise décision il entendait bien sûr la télé-réalité et le porno… surtout le porno) et un caractère d'ours mal léché.  Malgré ses choix douteux, elle demeurait sa petite sœur. Quoi qu'en réalité elle fut sa cousine éloignée au millième degrés de l'histoire familiale la plus compliquée jamais vue, et il n'y avait rien qu'elle puisse, dire, faire, et endurer qu'il l'empêcherait d'exercer son rôle de grand frère. Et Adriel, bien qu'incapable de trop compatir, prenait ce rôle d’aîné protecteur bien plus au sérieux depuis qu'elle lui avait annoncé son cancer. Sans évidemment se détacher de son habituelle ton caustique. Après tout, ne voulait-elle pas vivre une vie normale ? « .J'espère que tu as bien collé ton toupet sur ton crâne. Il serait regrettable que ce truc s'envole. » darda-t-il, toujours en pleine finesse. Bien sûr qu'il se moquait. Comment pouvait-il en être autrement. Adriel, bien que toujours habité d'un sérieux sans borne, ne manquait jamais d'y aller de son petit commentaire désobligeant. Puis au fond, il savait qu'elle trouverait le moyen d'en rire. Comme elle avait pu en rire lorsqu'il s'était amusé, avec Cameron, à jouer à Mario Kart dans Central Park des mois auparavant. « .Quoi que... » se contredit-il, pensif, s'imaginant la perruque dans l'herbe, et une jacqueline à découvert. Devant son air renfrogné, il décida miraculeusement de ne pas en placer une de plus et surtout de ne pas prendre le risque de se prendre une claque pour avoir été trop loin. « .Je plaisante, le premier qui se moque de toi aura affaire avec moi. » jura-t-il, pourtant pas décidé du tout à en découdre. « .Excepté s'il s'agit d'Augusto. J'ai pas envie de mourir. » et certainement pas ici. Grâce à ses bras couverts de muscles et son tempérament de fou furieux, Augusto se voyait conférer le droit de se moquer de Jack, comme au bon vieux temps. Adriel avait beau être largement plus grand que lui, il n'en restait pas moins une âme sereine, mais surtout avide d'épargner sa belle gueule d'une quelconque marque de bataille. Monsieur Parfait n'accepterait jamais qu'on puisse même égratigner sa perfection manifeste et Augusto serait toujours l'homme le plus susceptible au monde, donc le plus enclin à l’abîmer. Et puis surtout, Augusto ne pourrait probablement pas résister une seule seconde à l'envie d'emmerder Jacqueline.  Évidemment. Et avant qu'il puisse faire un pas de plus en avant, et de se fondre dans la foule prête à recevoir son précieux sésame vers une vie meilleure (qu'ils croient!), un inconscient bouscula son illustre perfection. Avant qu'il puisse faire quelconque commentaire, Adriel se retrouva nez à nez avec ni plus ni moins que le duo La Tour Dubois, composé de son meilleur ami et fier acolyte Zachariah, et de son inénarrable sœur, Constance. « .Ah ces La Tour Dubois, toujours à se croire les roi et reine du monde. » darda-t-il, un rictus suffisant et presque plaisantin sur les lèvres. « .Félicitations, tu n'as pas obtenu ton diplôme. Je suis si fier de toi. » ajouta-t-il dans la foulée, cette fois à la seule adresse de Zachariah. Réunion de meilleurs amis en cours.
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Kevin F. Tatcher
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyMar 3 Mar - 16:43


   

   
❝ Lucas & others

   
   ♡ Campanile ▶ C'est comme un rêve, et les rêves, c'est pas faits pour durer.

    musique L’année se terminait avec la remise des diplômes. J’allais mettre fin à toutes ces années en un seul petit moment. On allait me remettre un petit bout de papiers, j’allais être remercié par le Doyen, on allait jeter nos petits chapeaux en l’air, et faire la fête all night. Voilà en quoi toutes nos années se résumaient. Je m’y rendais donc avec une petite once de nostalgie. Je n’arrivais pas à me dire que tout se terminerait là, et qu’après je me rendrais en France pour de bon. Sous ma tenue de diplômée, j’avais revêtit une chemise blanche, ainsi qu’une cravate noire, et enfin un pantalon noire pour aller avec la cravate. Il faut tout de même être beau pour ce moment. Une fois sur place, je regardais tout autour de moi. Tout le monde était avec des amis, ou de la famille. Alors que moi, ma famille était loin, et mes amis je n’avais pas pensé à venir avec eux. Surement parce que je ne voulais pas vivre ça comme un adieu. Je voulais vivre ces remises de diplômes comme une réussite, un but atteint. Je voulais être fier de moi, sans sentir mes amis tristes de ce moment, qui allait surement être le dernier en ma compagnie. Je m’assis à la place qui m’était dédiée, et j’écoutais ce que le Doyen avait à nous dire. A nous : les fameux diplômés de 2015 de Berkeley. Il s’agissait là d’une page qui se tournait pour nous, mais aussi pour l’université. Elle nous voyait partir, après ces années, et tout ce qui s’est passé pour nous ici. Je vis pas très loin de moi : Andrew. Je lui fis un petit signe pour le saluer. Ce n’était pas forcément un ami, mais c’était un bon confrère, avec qui je n’avais aucune difficulté à faire la fête. Il était lui aussi diplômé aujourd’hui. Mais il n’y avait pas que nous deux. Il y en avait pleins d’autres. Mon regard défilait sur tous les visages autour de moi. C’est là que je remarquais que je ne connaissais même pas la moitié de l’université. On est tellement un grand nombre qu’il nous est impossible de tous nous connaitre. Ça change du lycée, ou collège, où on se connait tous un petit peu. Ou du moins, ça a été ainsi pour moi en France. En Amérique, leurs écoles sont aussi très grandes. Mélangeant le collège avec le lycée, voire avec la Primaire de temps en temps. C’est ce que j’ai entendu dire par mes amis américains. Nous étions plusieurs à être félicités aujourd’hui, à vouloir faire la fête ce soir. Nous avions tous  un même point commun : la date de notre remise de diplôme. Je vois ces personnes pour la première fois, et surement pour la dernière fois aussi. Assis, là, tout seul, je cherchais un ami à côté de qui m’asseoir, maintenant que le speech du Doyen était fait.

   
❝ Each friend represents a world in us, a world possibly not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born. ❞
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyMar 3 Mar - 22:44

    feat Wren Rosenbach
    Le teint halé, lunettes de soleil sur le nez, Wren Rosenbach marche sur les traces de sa famille à nouveau en pénétrant dans l'enceinte du sublime campus de Berkeley, San Francisco. Depuis combien de temps l'a-t-il quitté? Quatre mois et demi déjà. Plus de quatre mois qu'il arpente les pays d'Amérique du Sud, en quête de faire le bien, d'aider à construire des écoles, d'aider à développer l'irrigation de l'agriculture… ce genre de choses. Wren avait eu besoin de s'éloigner de toute l'agitation de l'Université, de San Francisco, de sa famille, de ses dramas amoureux. Les Rosenbach avaient une réputation qui leur collaient à la peau et dieu sait qu'elle reflétait à la perfection la réalité. Trash, toujours dans l'excès, manipulateur, ostentatoire, les Rosenbach ont la belle vie à Berkeley. Wren lui, a toujours été écoeuré par ce train de vie, cette façon de faire. Ce qui a fini de l'achever, c'est de découvrir une sœur cachée, une sœur que tous ses cousins connaissaient et n'ont pas daigné l'en tenir informé. Son énième engueulade avec Eileen, sa cousine chérie, sa plus belle, l'a poussé à quitter la Californie et a s'éloigner de toute cette agitation. Et cela l'a aidé, énormément. Et surtout, lui a fait prendre conscience de bien des choses, entre autre qu'il ne peut pas rester à Berkeley. C'est pourquoi il a décidé de se faire transférer à Stanford, autre université de San Francisco, tout aussi prestigieuse et pourtant à des années lumières de Berkeley. Là bas, il ne doute pas un instant que la réputation des Rosenbach le suivra, mais au moins, il sera capable de s'en défaire facilement parce qu'il sera le seul Rosenbach, et à ce titre, il pourra réussir à se dépêtrer de cette étiquette qui lui colle un peu trop à la peau. Qu'importe, aujourd'hui il s'en moque parce qu'il est là pour faire une surprise à Maisy, sa beauté parfaite, sa moitié. Il ne l'a pas oublié pendant son petit voyage dans le sud, loin de là. Chaque semaine il lui a écrit une carte postale, lui offrant un petit bout de son paradis à lui, histoire de ne pas être égoïste et de partager. Et surtout, il voulait lui montrer qu'il pensait toujours à elle, qu'importe qu'ils soient séparés par des milliers de kilomètres, qu'importe que leur relation soit compliquée et sans étiquette. Alors il a hâte de la retrouver à l'Université, surtout qu'elle ne sait absolument pas qu'il vient pour la remise de diplôme. Et même si la jeune femme ne sera pas diplômée de suite, il sait qu'elle ne loupera cette occasion pour rien au monde. Il est donc passé par la résidence des Rosenbach pour déposer ses affaires et faire face… à un grand vide. Aucun de ses cousins ou sa sœur ne s'y trouvaient, ce qui lui a évité des retrouvailles bizarres. Qu'importe, direction l'Université et le campanile, lieu de la remise de diplôme. Wren en est tout excité d'être ici, jusqu'à ce qu'il aperçoive la silhouette de Maisy dans la foule. Alors il s'approche par derrière elle, se faufilant entre les étudiants en civils et les étudiants portant la toge violette. Et finalement, il pose ses mains sur les hanches de la jeune femme et approche ses lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots. « Hola bella comó está? » L'usage de l'espagnol? De rigueur vu son retour d'Amérique du Sud. La prenant dans ses bras, Wren est aux anges de retrouver Maisy qui lui a tant manqué. « Alors je t'ai manqué? Parce que toi, tu m'as atrocement manqué ! » Au loin, Wren remarque quelques têtes connues, et il s'attends d'une seconde à l'autre à voir un Rosenbach, même si aujourd'hui plus que jamais, la seule qu'il désire voir est sa cousine Eileen. Après s'être quitté en mauvais terme, Wren désire arranger les choses entre eux, parce que sa cousine lui manque terriblement. Mais ça, il ne veut pas lui dire par téléphone ou dans un courrier, c'est une conversation en face à face qu'il souhaite. « Alors ça fait quoi de se dire que l'an prochain on sera tous les deux diplômés? Tu n'es pas trop triste de dire au revoir à tous ces futurs diplômés? » Il ne sait pas comment lui annoncer qu'il ne reviendra pas à Berkeley comme il l'avait dit mais qu'il partira pour Stanford. Quand bien même que Stanford & Berkeley ne sont pas bien loin l'une de l'autre, ils n'auront plus la même proximité, la même facilité à se voir. Et ça, ça l'emmerde profondément le Wren. Il va donc attendre la fin de la cérémonie pour lui dire, pour lui expliquer ses raisons. Pour le moment, l'ancien iota ne veut que profiter de sa belle béta, sans penser à tout le reste, à toutes les emmerdes.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyJeu 5 Mar - 16:46

 - maisy rebecca caigle-hopkins ;; Au dernier moment, elle s'était décidée et elle avait fini par trancher. Maisy devait se rendre à la remise des diplômes. Elle devait se faire remarquer par sa présence et cela même si elle n'était pas forcément attendue. La jeune femme fut portée par un sentiment, une intime conviction qu'elle devait y être simplement. Alors sans y réfléchir plus longtemps, elle se levait et elle y allait. La jeune femme aurait peut-être la chance de croiser son Joe. Enfin, elle y allait surtout sans planifier quoi que se soit et elle aviserait. Elle trouverait toujours une bonne compagnie, une âme charitable. Du moins, c'est ce à quoi elle avait songé avant de se retrouver parmi cette foule d'étudiants. Maisy était plantée là. Elle ne bougeait plus, comme si ses pieds étaient ancrés dans le sol. Seule sa tête pouvait pivoter, de droite à gauche et de gauche à droite. Elle constatait de cette manière la présence de Dany. Finalement, cette année fût aussi mouvementée que la précédente. Elle avait eu connaissance qu'elle n'était pas la seule à porter ces deux noms. Elle n'était pas la seule à survivre entre les relations compliquées de ses parents. Même si Maisy n'avait pas eu la chance d'éveiller le moindre intérêt chez son géniteur. Aujourd'hui, tout ce qui comptait, c'était le bonheur de cette jeune femme qui faisait désormais partie de sa vie. Dany était quelqu'un d'authentique. Derrière ses airs, Maisy la considérait énormément et elle s'y était rapidement attachée. Cette année fut également, celle où elle avait réussi à percer le secret du professeur Shark. Elle avait obtenu de nombreuses réponses à ses questions. Mais là, au beau milieu du monde, la première personne à qui elle songeait, c'était Wren. S'il n'avait pas quitté Berkeley, ils seraient certainement venus ensemble. Ils se seraient soutenus moralement et ils auraient à nouveau partager leurs rêves les plus fous. Fou, comme le vide qu'il laissait dans son cœur. La distance n'avait pas eu raison de leur relation mais, leurs nuits lui manquaient. Sa chaleur. Sa douceur. Son sourire. Tout lui manquait de son Wren. Jusqu'à.. Jusqu'à sentir ses mains venir se poser sur ses hanches. Maisy ne pouvait pas s'empêcher de sursauter et d'avoir cette expression peu rassurante sur les traits de son visage. Elle n'aimait guère être prise de court, être surprise de cette façon et surtout approchée sans la moindre hésitation. Heureusement pour le jeune homme, elle réalisait rapidement son identité. Car Wren aurait pu prendre une gifle sans même avoir eu le temps d'y songer. Et puis, il jouait aussi de cet accent. Quel homme. Quel Wren. « Tu m'as fait peur ! Tu veux que je meurs jeune, c'est ça ? » ajoutait-elle, sur un premier ton énervée et puis finalement rassurée. Il fallait une poignée de secondes à la jeune femme pour réaliser qu'il était bien là, en chair et en os. Une poignée de secondes avant de lui sauter au cou. Déposant un léger baiser sur le coin de ses lèvres, Maisy retrouvait instinctivement sa joie de vivre. Elle ne savait pas l'expliquer. Elle n'avait jamais su et elle ne comptait pas s'y arrêter. A ce moment précis tout ce qui comptait, c'était lui. Son retour. Leurs retrouvailles. Cette étreinte. « Bien sûr que non. Je t'ai déjà trouvé un remplaçant. Tu ne croyais quand même pas.. » avouait-elle pour le faire marcher, pour le baratiner et le faire un tout petit peu payer le fait de l'abandonner, de la laisser autant de temps sans un touché, sans un baiser. Une conviction à laquelle, elle était aussi la seule à croire. Car Maisy n'était pas convaincante à cent pour cent. Dans son regard, Wren pouvait clairement constater son attachement. Il n'y avait jamais eu de barrière entre eux, pas la moindre limite ou réflexion de trop. Non, les deux jeunes gens avaient toujours été sur la même longueur d'onde. Enfin, si on excluait leurs quelques jalousies. Ces fois où ils pensaient au bien être de l'autre, un peu trop et au point de trop vouloir se protéger, se préserver contre vent et marée. Mais malgré tout, l'un contre l'autre, ils finissaient éternellement aussi par se retrouver. D'ailleurs, Maisy songeait à ce retour qu'il confirmait peut-être par sa venue. C'était peut-être un signe, une réponse à cette grande question qui la tourmentait. Quand reviendrait-il ? Quand lui annoncerait-il ? C'était peut-être cela, une réponse dissimuler derrière une action. Elle ne tarderait certainement pas à le savoir, surtout lorsqu'il évoquait l'année prochaine. « Non je ne suis pas triste, parce que tu es là et que ça change tout. Puis l'année prochaine.. On fêtera ça. Nous avons encore une année pour y songer. Une année pour profiter l'un de l'autre.. Avant que les choses sérieuses ne débutent réellement. » Sur cette fin, Maisy évitait de s'attarder. Elle ne voulait pas chercher ou imaginer le meilleur moment pour se quitter, pour se saluer et continuer chacun de leur côté. Pourtant, la jeune femme savait que cela arriverait. Ils n'avaient pas les mêmes projets, pas toutes les mêmes envies. Donc forcément, ces quatre derniers mois n'avaient été qu'un avant goût de ce qui les attendait. Un horrible sentiment. Une atroce sensation, que d'être séparée des proches qui comptent énormément. De ses piliers auxquels, on ne s'attendait pas et qui ont fini par s'imprégner de nous, de nos habitudes, de nos pensées, de notre personne.
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! EmptyJeu 5 Mar - 17:15


    feat Meleya R. Levy-Carcenac. Les choses prenaient une drôle de tournure pour Meleya qui ne savaient pas vraiment où les choses allaient la mener dans les jours et semaines à venir. La décision qu'elle et Kenzo ont récemment prise l'amène en ce sens, l'amène à penser que tout va changer pour elle et pour Charlie. Un divorce… Meleya pensait qu'avec Kenzo, elle n'en viendrait jamais à cette extrémité. Avec Gaulthier, la jeune femme savait que l'inévitable arriverait un jour ou l'autre parce qu'ils n'avaient pas choisir ce mariage. Bien sur, le destin en avait décidé autrement en retirant Gaulthier de cette Terre. Mais avec Kenzo, les choses étaient différentes. Ils avaient choisi d'être ensemble, ils avaient pris le temps de se connaître, pris le temps de faire les choses bien avant que Kenzo ne la demande en mariage et qu'ils se marient. Plus d'un an et demi avant de se marier. Pourtant les choses avaient pris un tournant différent… La perte d'un bébé est une chose terrible. Pour certains, c'est une épreuve qui renforce les liens, qui solidifie un couple. Mais pour eux, ça avait été l'opposé… Ils se sont déchirés, se sont détestés autant qu'ils se sont aimés et ils en sont arrivés au point de ne plus être capable de se regarder en face. Alors ils ont pris les mesures qui s'imposaient et ont demandé le divorce. Et même dans le désespoir de Meleya, elle a réussi à y trouver une force, en se disant que c'était peut-être là l'occasion rêvée de rentrer au pays, de rentrer faire ce pour quoi elle était née, gouverner la Bulgarie, bien que cela l'effraie au plus haut point. Mais c'était dans son sang, dans ses gênes, elle était faite pour ça, comme ses ancêtres auparavant. Sa peur n'avait donc guère lieu d'être, et elle le savait. Son diplôme étant très largement obtenu, elle n'avait plus qu'à passer la célèbre épreuve de la remise des diplômes. Et cette épreuve était aujourd'hui. Elle avait demandé à sa nounou devenir s'occuper de son fils le temps de la remise de diplôme, car elle souhaitait l'avoir auprès d'elle aujourd'hui. Et Kenzo serait là aussi prêt à recevoir son diplôme, alors pour elle, c'était une évidence. Elle apparaît donc à cette remise de diplôme, plutôt fière d'elle, fière de ses alphas qui ont si largement mérités leur diplôme … Son fils dans ses bras, la maman aloha marche parmi les différents élèves de l'Université de Berkeley jusqu'à ce qu'elle tombe sur une silhouette qu'elle reconnaîtrait entre mille. Une silhouette qui lui ressemble énormément puisqu'il s'agit de sa sœur jumelle, d'Aurea. Le choc ultime. Comment sa sœur peut-elle être ici? Et surtout, sans lui avoir dit auparavant? Surprise, la jeune femme court vers elle et tombe face à cette sœur qu'elle aime tant en dépit de leur différence. « Aurea ! Mais qu'est-ce que tu fais ici? Je croyais que tu étais en Italie pour te reposer depuis… Well tu sais, depuis l'affaire que l'on a réglé avec Tessa ! » La jeune femme n'arrive toujours pas à dire à haute voix que sa sœur a été enlevé par des timbrés simplement pour obtenir une rançon pourrie. C'est un souvenir qu'elle déteste par-dessus tout parce que cela lui a rappelé à quel point sa famille peut être en danger très rapidement. Sa famille a toujours été une cible facile et le sera vraisemblablement toujours. Et cela lui rappelle à quel point son fils peut être une cible tellement facile … Alors elle n'est pas prête à dire à haute voix ce qui est arrivé à sa sœur. Et depuis que celle-ci a été libéré, Meleya ne l'a pas revu, Aurea ayant préféré le calme de l'Italie à la folie de l'Amérique. « Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu venais à San Francisco pour la remise des diplômes? Où loges-tu du coup? » Sa sœur aurait du la prévenir, Meleya serait allée la chercher à l'aéroport et l'aurait accueilli à la villa Ivanova. Dans ses bras, Charlie se dandine et semble tendre ses bras vers sa tante Aurea. Tout sourire, Meleya tend son fils vers sa sœur. « Je crois que ton neveu a vraiment envie de dire bonjour à sa tante préférée ! » Ces deux là n'ont pas eu beaucoup l'occasion de se voir depuis que Charlie est né et Meleya espère qu'avec un départ pour la Bulgarie, son fils et sa sœur auront plus de temps pour se découvrir et apprendre à se connaître. Regardant autour d'elle, la jeune femme se demande si d'autres surprises sont à prévoir pour la journée, si d'autres personnes vont lui faire la surprise d'apparaître à cette remise de diplôme. Un retour d'Elmas? De Matthew? De Gaël? Qui sait, à Berkeley, tout peut arriver !
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