the great escape
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REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation !

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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyVen 13 Mar - 15:45


Il est vêtu d'une élégance sans pareille. En même temps, il n'a pas eu foncièrement le choix. Étant l'un des deux seuls représentants de la famille La Tour Dubois, il est clair que faire une seule faute de goût était passible de potence immédiate. Constance était parfaite comme à l'accoutumée et même si Zachariah adorait se montrer bien différent de sa sœur, il savait qu'aujourd'hui était un jour avec une saveur toute particulière. Il n'avait pas envie de faire honte à sa sœur aînée, il n'avait pas envie de jouer au trublion de service et il voulait que les deux iotas qui comptaient le plus pour lui soient fières des progrès et du savoir vivre dont il était capable en société. Il remet machinalement le col de sa chemise en place tandis que Constance prend la parole. Sur le coup, l'omega ne sait pas comment interpréter ses dires. Peut-être qu'au fond, il est regrettable que personne d'autre ne soit là pour elle. Ceci dit, de la famille … ils n'en ont plus. Ou si peu. « C'est toujours mieux que rien. » Émet notre doyen. Il ne peut pas  compenser la présence d'un parent ou d'une sœur telle que Fleur, néanmoins, il fait de son mieux. Le sourire qui fleurit sur le visage de la brune le laisse perplexe. Ce dernier lui est-il destiné ou bien, est-elle perdue dans ses songes ? Nul ne le sait mais Zachariah est certain d'une chose : Il est tellement rare de la voir sourire que cela en chamboule presque l'équilibre terrestre. Et si jamais, c'est lui qui en est à l'origine … Il ne peut que s'en satisfaire et s'en féliciter. Toutefois, ce bonheur est bien éphémère et éclate comme une bulle car Constance sait y faire pour rafraîchir l'atmosphère en deux secondes chrono. A croire qu'elle est née avec ce don. Le jeune homme pousse un énorme soupir. « Bah oui, je me suis dit que j'allais me prendre une murge pour ta remise des diplômes histoire que le temps passe plus vite et que vos discours soient moins chiants. » Voilà et si t'es pas contente, c'est la même chose se permet-il d'ajouter dans sa tête et non à voix haute. La vérité est toute autre mais il se garde bien de la mentionner à la doyenne des rouges. Surtout qu'entre temps, on vient de les bousculer et son attention est dorénavant prise par son acolyte fétiche. Celui qui surclasse toute personne vivante et qu'il adore. « Aaaaaaaaaaaaaah !! » ça c'est une exclamation de joie. Une vraie. L'omega bondit en avant et saute littéralement sur le nouvel arrivant qu'il affuble de deux bises résonnantes sur les joues. « Te revoir m'a donné une poussée d'adrénaline que j'ai dû exprimer en te bisoutant. » Dit-il comme pour justifier son action précédente. Quoi que … Adriel n'a généralement pas besoin de justification, il connaît assez bien Zachariah pour savoir que celui-ci est un brin perché parfois. Il salue plus posément Jacqueline qu'il ne connaît que vaguement. De vu et encore, ils n'ont jamais été bien proches. A la remarque acerbe de son meilleur ami, l'omega pose un doigts sur sa bouche comme pour lui intimer le silence. Puis il lui montre subtilement ( ou pas ) Constance qui est toujours à ses côtés. « Chut, ne le dis pas trop fort, sinon je vais me faire engueuler. » Et cela aurait très bien pu arriver si Augusto Pelizza Da Volpedo ne l'avait pas sauvé en subtilisant Constance à leur petit groupe. Ravi de voir que l'italien était venu chercher sa sœur, Zachariah eu presque envie de leur faire un petit salut de la main en les voyant s'éloigner. Cependant, une nouvelle apparition lui fit oublier sa sœur. Une jolie blonde vint se planter dans son champ de vision et un sourire bienheureux ( que certains qualifieraient de niais ) apparut sur son visage. « Je sais, je sens l'alcool mais je suis sobre. » Voilà une bien belle entrée en matière.
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyVen 13 Mar - 15:52

ft. nate j. llewelyn-davies :: Sur celles qui rythmaient à présent sa vie, il posa un regard chargé de bienveillance. Arya, sagement endormie dans son landau, la main agrippant l'index de son père attentif, et Alexie, miraculeusement assise à ses côtés ( lancaster – llewelyn, les joies de l'ordre alphabétique ), un sourire aux lèvres en ce jour ensoleillé. Il se concentra un minimum sur le discours un peu pathétique et pauvre en crédibilité d'un Doyen qui lui avait toujours parut antipathique, tout en cherchant du regard la présence des personnes qu'il avait côtoyé au cours de cette année d'échange mouvementée. « .Nerveuse ?. » questionna-t-il, une fois penché vers Alexie qui n'avait pas décroché un mot depuis qu'ils s'étaient assis. Oui, probablement l'était-elle, tout comme lui, et ce sans raison apparente. Les examens étaient terminés, ils en avaient officiellement terminé avec les études et la vie, la vraie, commençait aujourd'hui. En guise de réconfort, Nate s'empara de sa main et la fit glisser dans la sienne, non sans lui adresser un sourire enjôleur au passage. Il contempla le reste de ses camarades monter sur l'estrade de recevoir leurs diplômes avant lui. Il afficha un regard neutre de toute émotion lorsque Reed se présenta devant le doyen, répondit au regard insistant de Kira  lorsque son tour fut arrivé d'un sourire, et au-dessus de tout, il regretta que Jules ne fasse pas partie du voyage retour vers l'Angleterre, mais surtout qu'elle ne soit plus sienne, lorsque celle-ci apparut non loin de là dans son panorama. Là se trouvait son seul regret. Regret unique qui se dissipa lorsqu'il osa une œillade avide sur sa petite fille endormie. D'accord, sa relation avec Reed n'était désormais que poussière. D'accord, il en allait de même pour Jules. D'accord, ce qu'il avait pu partager avec Kira ne s'était pas emparé de son quotidien à nouveau comme il l'avait espéré lors de son arrivée en Californie. Mais Arya, de sa courte existence, du haut de ses quelques centimètres, lui promettait plus que ce qu'il aurait pu espérer avoir lors de cette année. S'il s'était détaché d'un tas de personnes, il s'était entichée d'une petite fille de quelques mois à peine, qui valait les relations qu'il avait perdu. Sans parler de la grande blonde pulpeuse, adorable, et parfaite sous tous les aspects assise à ses côtés, aujourd'hui comme chaque jour depuis le début de sa paternité, qui n'attendait qu'un geste de lui pour concrétiser une histoire. Bien sûr, il ne prétendrait pas au titre de meilleur père du monde, mais espérait qu'au moins Arya, dans les années à venir, pourrait voir en lui le ''père qui essaye de faire de son mieux'', puisque c'était le cas. Il essayait, du mieux qu'il le pouvait, quitte à mettre sa vie sociale de côté. Quitte à avoir bâclé ses brillantes études par des notes correctes. Pas fameuses, pas mirobolantes comme tous s'y attendaient, mais pas médiocres non plus. Il déléguait ainsi sa place de major de promotion à l’indétrônable Constance La Tour Dubois, et le faisait sans rechigner, sans la jalouser. Pour son inconscience, pour ses erreurs, Nate jugeait – et ce depuis un petit moment déjà – qu'il méritait de recevoir son diplôme parmi le commun des mortels, sans accueillir les acclamations de ses camarades et professeurs pour être une véritable perle de génie en littérature britannique. Enfin appelé, il laissa Arya aux bons soins d'Alexie et s'en alla récupérer son précieux sésame. Il comptait profiter de ce moment, le posséder jusqu'à la dernière fraction de seconde, comme il l'aurait fait si la vie n'avait pas été si compliquée sur ce satané continent. Les mots du doyens, les acclamations de ses camarades aussi brèves furent-elles, et la liesse, fut de si courte durée qu'il eut l'impression d'avoir été arnaqué. Des années et des années d'études pour ça ? Ah. Tant pis. Du haut de son estrade, il adressa un sourire à Alexie avant de la rejoindre à grandes enjambées.   « .Félicitations, mademoiselle la diplômée. » Enfin ! Enfin ! C'en était terminé des études et bonjour la vie active ! Un main sur la poussette et l'autre s'amusant à aplatir la coiffe d'étudiante diplômée sur la tête d'Alexie, Nate eut tout le loisir de contempler ce à quoi sa vie allait peut-être ressembler d'ici peu. La grisaille britannique en moins. « .Viens par là, mon trésor. » murmura-t-il, réalisa qu'Arya était bien réveillée, et s'agitait dans son berceau. Protecteur, presque possessif, il serra sa petite fille dans ses bras, une main devenue habile dans l'exercice logée dans son cou d'enfant. Le temps des adieux se présentait enfin à lui. Lui, heureux de retrouver son Angleterre natale et surtout heureux de mettre une distance pharaonique entre l'Amérique et lui. Si Alexie faisait partie du voyage, il savait cependant qu'il se devait de faire les choses bien et d'adresser ses au revoir à certaines personnes dont Reed faisait partie. « .Excuse-moi. J'en ai pas pour longtemps. » s'interposa-t-il dans la conversation qu'elle semblait mener avec… peu importe. Deux, trois minutes, tout au plus. Ils pouvaient bien laisser leur intermède entre parenthèse, lui avait fait partie de sa vie depuis aussi loin que ses souvenirs remontaient et l'autre aurait probablement le reste de sa vie. « .Il me semblait juste de te dire au revoir. » débuta-t-il, hésitant, et probablement trop solennel. « .Et de te souhaiter … ma foi, tout ce que la vie peut apporter de mieux. » ajouta-t-il, toujours indiscutablement sincère. Il aurait bien précisé que, de même, il lui souhaitait la vie qu'elle mérite, mais était au fond intimement convaincue qu'elle interpréterait mal ses paroles, alors à quoi bon… « .N'hésite pas à nous rendre visite si le cœur t'en dit. » l'invita-t-il, avec plus ou moins de conviction. Il jeta un regard à Alexie qui patientait au loin et regretta que celle-ci ne se joigne pas à eux. Ah, les conflits entre sœurs… qui ne le sont pas tant que ça. Il avait semé la zizanie dans cette amitié fraternelle là, sans le vouloir. Mais hey, Reed avait semé la zizanie dans sa vie à lui. Et à en juger par l'importance grandissante qu'Alexie prenait dans sa vie… no regrets. Un silence embarrassant s'empara de la conversation, et avant qu'il puisse clôturer, Arya se mit à pleurer. « .Oui, on va y aller, on s'en va. » la rassura-t-il, collant un baiser tiède sur son front dans le but de la calmer, avec succès. « .Bon courage, pour tout. » ponctua-t-il, s'essayant à l'art du sourire convaincant au passage.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptySam 14 Mar - 16:36


    feat Wren RosenbachSa joie de revoir Maisy lui fait oublier tous les tracas de son passé, tous les souvenirs désagréables que Berkeley a pu les apporter au cours de ses trois années d'études. C'est que cette jeune femme a un effet sur lui, un effet positif, un effet enivrant que personne d'autre n'a eu sur lui par le passé. Pas même Sara, ou Davy, ou même Lily. Et lie pire dans tout ça, est que la jeune femme n'est même pas sa petite amie, simplement son amie avec qui il partage une connexion transcendante. C'est peut-être un signe. Le romantisme de Wren ressort dès lors qu'il pense à ça. Mais il efface ça de sa tête parce qu'en y pensant par le passé, il n'a fait que des conneries, et refaire la même chose ne le mènera à rien de bon. « Bien sur que non ! Comment veux tu que je tienne le coup sans toi hein ? » Il pose un baiser sur la joue de la béta avant de la caresser avec douceur. Dieu que ce contact lui a manqué. De l'Amérique du Sud, il ne s'en rendait pas compte, il n'avait pas l'impression que la jeune femme lui manquait autant. Mais de la retrouver aujourd'hui, c'est là qu'il comprend tout ce qui lui a manqué, en particulier la jeune femme. « Ah tu as déjà trouvé quelqu'un ? Il faut que tu me le présentes alors, j'ai envie de voir à qui je vais devoir me frotter pour pouvoir te reconquérir. » Il rigole mais si c'est la vérité, Dieu sait qu'il va se battre pour anéantir cet ennemi inconnu. Personne ne lui prends sa Maisy, personne ne pourra avoir une connexion comme la leur, c'est simplement impossible. Et puis il entend la béta mentionner l'an prochain, parler de tout ce qu'ils pourront accomplir l'an prochain ensemble. Parce qu'à deux, parce qu'ensemble? Rien ne peut les arrêter. Mais seront-ils ensemble? Rien n'est moins sur. Le départ de Wren pour Stanford ne va guère aider les choses. Mais une petite soixante de kilomètres sera-t-elle vraiment un obstacle pour eux? Non, Wren n'y croit pas un instant. Ils pourront surmonter tout ça, sans aucun doute, parce qu'il a la foi et qu'il sait que la jeune femme l'aura aussi. Il ne sait pas comment les choses vont évoluer par la suite, où Maisy ira après ses études, où lui-même ira. Mais il a une foi, une conviction en eux qui lui certifie qu'ils trouveront un moyen. Mais pour le moment, il n'a guère l'envie d'y penser. Parce qu'y penser un peu trop, c'est prendre le risque de voir tout ça s'envoler en fumée. Et une chose que le jeune homme a appris, c'est bel et bien qu'à trop penser au futur, à trop se l'imaginer, c'est prendre le risque d'être déçu et de ne pas voir ses rêves réalisés. « On a le temps de voir comment les choses évolueront. Toujours est-il que maintenant que je suis de retour, il est hors de question que je t'abandonne encore Maisy. » Il la prend dans ses bras avant d'être interrompu par un petit être mutin et vif du passé qui semble toujours aussi joyeux. Davy Hazel Lancaster aka Jones aka son ex petite amie. Il n'aurait jamais pensé la revoir dans ces conditions, la voir si souriante alors que leur dernière conversation avait été catastrophique. Il faut croire que le mariage lui sied bien. « Je fais pas la gueule je suis juste … Surpris de te voir ici! Félicitation d'ailleurs pour ton diplôme ! » qu'il lui dit sobrement, bien que très fier d'elle. C'est impossible pour lui de s'extasier pour elle, pas après tout ce qu'il s'est passé entre eux et surtout pas alors qu'il est aux côtés de Maisy. Mais la vérité étant qu'il est vraiment fier d'elle, fier de tout ce qu'elle a accompli alors qu'il faut bien l'admettre, Davy en a bavé durant sa dernière année à Berkeley. « Je n'ai pas … » mais il s'arrête dans son élan. A quoi cela servirait-il autrement qu'à remettre de l'huile sur le feu, de repartir sur une conversation du pourquoi du comment, du pourquoi Wren a menti. Lui dire qu'il a menti parce qu'il était incapable de rompre avec elle et la laisser retourner vers Sam? Ca n'aurait eu aucun intérêt et il le sait. « Tu es rayonnante, je vois que le mariage te réussit ! » Dire que Jones la folle et impertinente alpha était désormais mariée. Il ne l'aurait jamais imaginé, pas avant des années. Mais qu'importe, tant que la jeune femme est heureuse, c'est bien là le plus important pour Wren. Et voilà que la jeune femme lui demande de lacer ses chaussures. Et le rire de Wren explose. Il oublie la retenue qu'il avait avec elle parce qu'en un clin d'œil elle parvient à le mettre à l'aise comme auparavant, en rappelant comme les choses étaient autrefois, comment les choses étaient faciles à cette époque là. « Oh Jones, tes conneries m'ont manquées, je dois bien l'admettre! » qu'il rigole en se remémorant cette scène des olympiades. C'est vrai qu'ils ont eu des bons moments tous les deux, même si les choses se sont mal terminées. Wren n'en regrette pas un seul moment. « Mais bien sur que je suis content de te voir ! Je suis rassuré de voir que tu ais finalement trouvé ton chemin. D'ailleurs, tu passeras le bonjour à Sam de ma part hein? » Souriant encore, il se rapproche malgré tout de Maisy parce qu'il n'a pas envie que celle-ci se sente exclue dans cette conversation. « Que vas-tu faire de ta vie maintenant? Rentrer en Angleterre ou rester aux Etats-Unis? » Il est curieux, de savoir ce qui se passera dans sa vie, dans celle de Sam qui fut un temps était l'un de ses meilleurs amis. Finalement, après en avoir voulu à ces deux là de s'être trouvés derrière son dos, Wren a simplement envie de les voir heureux, comme lui peut l'être dès qu'il est proche de Maisy. C'est pour ça qu'il regarde la jeune femme, resserre sa prise autour de sa taille et dépose un baiser sur sa chevelure brune.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyDim 15 Mar - 19:47

Citation :
Over and over
Many setting suns
I have run
I have waited for the rain to come
When through that mist
I see the shape of you
And I know, and I know
That I'm in love with you

Though
I'm far away
I know I'll stay, I know I'll stay
Right there with you
And though
It might be too late
What would you say? What would you say ?
What would you do ?

two door cinema club, sun

Foule noire sous un ciel bleu. Il enterrait deux années d'irréflexion sous un au revoir gauche. Sans savoir s'il devait rire ou pleurer. Rire devant les néons de Vegas, l'éxubérante luminosité des buildings, la splendeur de l'indécence et le charme inépuisable du péché. Pleurer devant la contemplation solitaire, pleurer parce qu'elle ne serait pas là, à côté, le sourire silencieux baigné de l'éclat rougeoyant des casinos. Alors ses espoirs se noyaient sous la poisse acide de l'incertitude. Serait-elle ou non du voyage ? Question lancinante, refrain douloureux de cette dernière journée. Coeur crevé mais tête pleine d'étoiles, il venait en guerrier. Le torse bombé, enflé d'espérance. Zadig venait avec seule arme l'écrin de ses rêves, il le lui offrait en une phrase. Qu'elle vienne ou non, il ne se serait jamais retrouvé aussi dénudé qu'il ne l'était à l'instant. La peau et les sentiments sous le soleil californien, brûlant dans l'été amer de leur romance. Pas d'amertume, juste le ressenti, frais et tiède dans ses veines, que quelque chose pouvait naître. Devait naître. En vingt-quatre ans d'insolence et d'égoïsme, jamais il n'avait vécu autant que cette année-là. Celle qu'ils avaient passé couteau au poing, à s'effeuiller pour mieux blesser. Et maintenant que le jeu était terminé, qu'elle avait imposé l'armistice, il ressentait le besoin violent de nouer quelque chose de plus solide, de plus complet que ces éclats de passion qu'ils s'étaient jetés. Volonté coriace, irrémédiable, qui lui restait dans la tête comme une chanson. Un eux. Un nous. Quelque chose. Une étreinte, un baiser, quelque chose. De toute façon, il ne savait plus. Il avait oublié ce que c'était de vivre sans elle. Il allait suffoquer, il en était sûr. S'étouffer dans un monde où elle ne serait pas. Où il n'y aurait pas le grain de sa voix, plus de ses sarcasmes, de sa sensibilité mal dissimulée, de sa présence. Solaire. Alors avant qu'il parte, il devait tenter une dernière fois. S'essayer une toute première fois à l'honnêteté pure et simple, à l'ouverture sur ses désirs, ses pensées. Nouvel exercice, horripilante faiblesse obligée, coeur à l'ouvrage, battant, avouant, souffle court et les yeux papillonant un peu partout. Oh, certes, cela resterait gravé dans la froideur malhabile de Zadig, mais il ouvrait à elle la vallée de ses trésors. Toute sombre qu'elle était, embrumée d'arrogance et baignée de l'éclat pâle d'une lune de dollars, mais il lui offrait quand même cette longue et ténébreuse région de lui. Il la lui léguait dans un soupir. S'abandonnait. Dans le jeu du fuis-moi je te suis, il lui demandait de le suivre. Foutue Californie, pensa-t-il. Il aurait voulut rester indompté sa vie entière, vivre volage, voyou de la jeunesse dorée, butiner d'une femme à l'autre sans jamais s'attacher. Mais elles étaient si pâles, si creuses. Aucune profondeur, juste le visage souriant en surface, et derrière ? Juste la joie sotte et l'égocentrisme forcené, dansant en cercle serré dans un esprit étriqué. Des midinettes à talons aiguilles, des pin-ups de bas étage à la beauté féline mais au discours vide. Reed n'était pas une fille à qui on parle de la météo. Tiens, si elle le suivait à Vegas, ce serait sûrement un truc qu'il devrait noter. Ils n'avaient jamais parlé de banalités ensemble. Pas une seule fois. Quand bien même James les abandonnait à une conversation polie mais forcée, il y avait toujours eu cette étrange alchimie qui guidait les mots. Après ils s'étaient tus. Longtemps. Des semaines entières à conquérir une peau étrangère en silence. Quand les paroles avaient repris, elles avaient frappé fort. Grandes épées argentées, coups assénés savamment. Elle s'était offerte, il avait refusé. Maintenant, c'était son tour. « Il faut croire que tu es plus persuasive que je le pensais. » dit-il. Sous l'écran bleu du ciel il continuait de la suivre, âme errante, captivée par la tempête Reed. Pour la première fois de sa vie, il avait peur. Comme une flèche qui traversait ses deux reins. Vlan. Embroché, l'orgueil avec. Il avait peur parce qu'il était peut-être trop tard, parce qu'elle était peut-être déjà trop loin. Il avait peur des matins solitaire, loup blessé à contempler le deuxième oreiller, des soirées alcoolisées, des lèvres roses et rebondies des top models, des étreintes fades, désespérées. Il avait peur du champagne dans sa bouche comme les souvenirs dans son crâne, des longues nuits de doute à fixer le plafond, de l'unique tasse de café sur le plan de travail, de la persistante exactitude du positionnement de ses meubles qu'elle n'aurait jamais touché, de toutes les femmes qu'il rencontrerait et qui ne serait pas elle. « Tu veux un long discours ? » il rit froidement à son tour. « Sans problème. » sans réelle ironie. Il n'avait rien préparé, les phrases ne s'écrivaient avec ce confortable automatisme d'antan. Les mots bloquaient, les engrenages coinçaient. « Je vais avoir les parts d'un des plus grands hôtels de Vegas. Je vais rentrer tous les soirs chez moi, après avoir dîné avec le gratin de la bourgeoisie américaine, avoir géré des trucs ingérables, m'être épuisé dans la vie dont je rêve depuis toujours. L'avenir que j'ai attendu depuis que je suis un gosse, ce pourquoi on m'a éduqué, ce pourquoi j'ai vécu depuis des années. Mais cette vie-là je vais être incapable de la savourer. Pourquoi ? Parce que tous les soirs, en rentrant chez moi, je vais fixer le plafond et penser à aujourd'hui. Penser à toi, en fait. Penser que je suis tout seul comme un con alors que j'aurais voulu être avec toi. Que cet avenir, finalement, n'a pas vraiment de goût. Parce que je vais vivre dans un monde il n'y aura pas Reed Chamberlain. » violence dans ses mots, violence dans son regard, aveux lâchés en avalanche. Brutalité. « C'est aussi con que ça. » il lâcha un nouveau rire froid, commença à pivoter sur lui-même. Alors qu'il s'apprêtait à partir, il s'arrêta dans son élan. Drôle d'adrénaline qui l'habitait, qui se distillait dans ses veines. « Que tu acceptes ou que tu refuses, souviens-toi que je suis venu, Reed. Que moi aussi, j'aurais tenté. Trop tard, peut-être, mais j'aurais essayé. »
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyDim 15 Mar - 22:36

Ses lèvres restèrent closes, incapables de la moindre esquisse de sourire. Si Zadig s'amusait de ses talents de persuasion, elle en revanche ne le percevait pas de la même façon. Le sentiment d'être dans une mauvaise comédie romantique lui traversa l'esprit, et elle se serait presque mise en quête de caméras cachées si l'idée n'avait pas été aussi ridicule. « Ce n'est pas de la persuasion, j'ai simplement dit tout haut ce que tu savais déjà mais refusais d'admettre » trancha-t-elle en haussant les épaules. Si même elle avait su ce qui se cachait derrière les joutes verbales, les mots tranchants comme des lames de rasoir, Zadig n'avait pas pu l'ignorer. Il s'en était défendu, avait ignoré les sentiments pourtant évidents qu'ils nourrissaient l'un pour l'autre. Elle aurait aisément pardonné l'inconscience, mais se montrait cependant moins encline lorsqu'il s'agissait de lâcheté pure et simple. Pourquoi tous les hommes se ressemblaient dans cette incapacité chronique à dire les choses et les assumer ? Pourquoi se comportaient-ils tous comme des couards, fuyant la moindre difficulté ? Alors non, ça ne suffisait pas. Se pointer comme une fleur devant elle, enfin détenteur d'une vérité qu'ils connaissaient pourtant déjà depuis longtemps, ne suffisait pas. Ce n'était pas assez probant, pas assez fort pour récupérer une Reed à l'orgueil bien trop amoché pour pardonner si aisément. Elle songea avec amusement à cette citation d'Orgueil et Préjugés, ' je lui aurais volontiers pardonné son orgueil s’il n’avait pas blessé le mien.' Entre eux, il était souvent plus question d'orgueil que d'amour, et cet orgueil-là faisait mal, ne se reconstruisait qu'à la force du temps. Alors Reed demanda plus. Demanda qu'il lui donne autant qu'elle lui avait donné. Mais, contrairement à lui, sa réponse n'était pas encore définie. Elle avançait dans l'inconnu et cette sensation ne faisait naître aucune exaltation au creux du ventre. C'était l'inverse : l'angoisse de la réponse qu'elle devrait lui offrir et qui scellerait leur destin, peut-être pas irrévocablement, mais assez longtemps pour laisser des traces. Ils portaient déjà si difficilement leurs blessures de guerre, les cicatrices des batailles l'un contre l'autre, étaient-ils encore capables de revenir à quelque chose de doux, de beau, de tendre ? Supporterait-elle de le perdre, si d'aventure cela devait se produire ? De voir ses sentiments massacrés, anéantis, réduits à néant après l'ouragan Rosenbach dans sa vie ? Reed aimait, elle aimait beaucoup, mais mal. Elle se lassait d'un tout et d'un rien, ne se satisfaisait qu'un temps des hommes dans sa vie, n'offrait son cœur à tout le monde, et donc à personne. Mais Zadig... Zadig, lui, s'était contenté de s'en emparer, sans lui demander ni avis, ni accord. Il avait pris son cœur avec violence et le savoir au creux de ses doigts, le savoir capable de le briser un jour, avait de quoi l'effrayer suffisamment pour prendre la fuite à son tour et refuser de partir avec lui. Qu'il aille à Las Vegas, seul, et contemple la vacuité de sa vie sans elle. L'idée de l'obliger à le faire, qu'il ne parvienne pas à l'oublier et se comporte comme un pauvre con malheureux lui traversa l'esprit. Sa rancune n'avait d'égal que ses sentiments meurtris bien trop souvent par l'homme qui lui faisait face. Elle l'écouta parler, sans jamais ciller, ni même détourner le regard. Elle l'écouta parler, et sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Enfin, l'aveu murmuré du bout des lèvres. Ce n'était pas assez, mais ça s'en approchait. La mise à nu n'était pas totale, mais elle était déjà impressionnante, venant de celui qui détruisait plus qu'il ne construisait. De cela, elle ne releva que la phrase finale. Qu'il avait tenté, disait-il fièrement. Elle releva un sourcil. « Alors c'est pour ça que tu viens me voir ? Pour avoir la conscience tranquille ? T'auras fait ton boulot, tu m'auras dit ce que tu ressentais et tu pourras continuer sereinement ta vie sans moi si je refuse, parce que ce sera mon choix plutôt que le tien ? Tu vois, tu te serais arrêté juste avant, j'aurais été touchée. Sincèrement touchée. Là, je retrouve ce merveilleux Zadig Rosenbach, génie d'égoïsme et d'égocentrisme. » Ses prunelles se durcirent, et elle contracta sa mâchoire. Comme toujours, il parvenait, elle ne savait trop comment, à ruiner même ce qui n'aurait pas du l'être. Oui, il tentait, et elle saluait l'effort, parce qu'elle ne comprenait que trop bien à quel point il était difficile de lui faire part d'un tel aveu de faiblesse. Mais il tentait avec un certain manque de conviction, et Reed, déjà encline à prendre la fuite, y voyait là de nouvelles raisons de ne pas accepter. Il n'avait pas toujours raison, il avait même souvent tort, mais lui revint en mémoire ce qu'il lui avait dit, sur eux. Qu'une fois le jeu terminé, la vie de couple les ennuierait, qu'ils n'étaient pas faits pour ça. Peut-être que, pour une fois, il avait raison. Qu'elle ne saurait pas être avec lui sans toutes les fioritures autour. Qu'elle ne saurait pas aimer l'homme qu'elle découvrirait derrière le masque. Elle, cela faisait bien longtemps qu'elle avait cessé de revêtir en permanence ce masque avec lui, mais lui... ? A quoi ressemblait Zadig, lorsqu'il ne s'amusait pas à être un Rosenbach dans toute sa splendeur et sa démesure ? Elle allait ajouter quelque chose, mais Nate arriva à sa hauteur, poussant le landau d'Arya, et sa présence contraignit Reed à concentrer son attention quelques secondes sur lui. Elle s'éloigna de Zadig non sans une pointe de soulagement. Elle écouta Nate, ses lèvres s'étirèrent en un sourire triste et nostalgique à la fois, au souvenir de tout ce qu'ils avaient été l'un pour l'autre, et tout ce qu'ils avaient perdu. Face à elle se trouvait quelqu'un qui aurait tout aussi bien pu être un inconnu tant leurs rapports s'étaient distendus de mois en mois. Arya avait été le point d'orgue de ce constat : il n'y avait plus rien à reconstruire entre eux, même l'amitié précaire lui paraissait hors de portée. Alors elle se contenta de hocher la tête. « Je te le souhaite aussi, Nate. En dépit de tout ce qui s'est passé entre nous, tu sais que tu auras toujours une place spéciale dans ma vie. » Celle du premier amant, du premier ami, du premier amour. Une place au passé, mais une place quand même. « Je compte revenir en Angleterre, de temps en temps, alors je n'hésiterai pas dans ce cas. » Elle sourit à nouveau et se trouva soudain gênée. Que devait-elle faire ? Planter une bise sur sa joue ? Le prendre dans ses bras ? Hocher la tête en signe d'adieu ? Arya résolut le conflit qui se jouait dans son esprit en se mettant à pleurer. « Merci. A toi aussi. A vous, aussi. » rectifia-t-elle. Et il partit rejoindre Alexie, qu'elle gratifia d'une oeillade incertaine. Son attention se reporta alors sur Zadig, qui n'avait pas esquissé le moindre mouvement et elle revint vers lui. Elle ancra son regard dans le sien, prenant finalement conscience que ses doutes ne servaient à rien. Ils ne la préserveraient pas de la souffrance, ne l'empêcheraient pas d'avoir mal, d'une façon ou d'une autre, en se rappelant qu'elle avait choisi de mettre un terme à ce qui aurait pu être leur histoire. Alors, si elle devait souffrir, sans doute valait-il mieux que ce soit d'avoir trop aimé, que de n'avoir pas aimé du tout. Elle prit une grande inspiration, réalisant qu'elle s'apprêtait à faire un plongeon dans le vide, sans aucune assurance de l'atterrissage. « D'accord. » souffla-t-elle finalement. « D'accord. Je viens avec toi à Vegas. » Un sourire véritable se dessina sur ses lèvres, avant de les presser contre les siennes.

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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyLun 16 Mar - 21:53

 - jake adham fitzgerald ;; Besoin de respirer. Besoin de se retrouver..  Jake était dans cet état d’esprit, face à cette foule d'étudiants diplômés. Il aurait souhaité se voir à leur place, atteindre cet objectif. Seulement, sa situation était plutôt compliquée. Elle semblait surtout loin de ses projets actuels. Des choix qu’il avait faits dernièrement et pour lesquels, il payait toujours le plus prix fort. Une réalité qu’il devait partager avec sa meilleure amie. Une annonce qu’il devait lui confier. Remarquant la présence de visages peu rassurants, il se mit à la recherche de Nina, sans gaspiller la moindre seconde. Jake ne pourrait pas rester bien longtemps à cet évènement. Il ne pouvait pas faire courir de risque à ses proches et surtout pas à la jeune femme. Celle qu’il remarquait en quelques minutes à peine. Instinctivement leurs regards se croisaient et l’un vers l’autre, ils avançaient. Le cœur serré, il souriait. Il essayait de paraître normal. Il essayait de rester fidèle à l'homme qu'il était. Arrivant à quelques centimètres de Nina, il ne pouvait pas s'empêcher de l'attirer dans ses bras. Jake en avait besoin. Il avait ce besoin vital de la sentir encore auprès de lui. Juste avant de lui annoncer l'inévitable et son départ, parce que le jeune homme rentrait en Australie. Il avait son billet d'avion et ses valises étaient faites. Ce choix n'était pas des plus faciles pour lui, lui qui s'était juré de jamais rentrer. Néanmoins, c'était sa seule opportunité pour se faire oublier de ses personnes qu'il n'aurait jamais dû fréquenter. Des hommes de mains qui lui avaient prêté de l'argent. De l'argent qui lui était désormais impossible de rendre. C'était donc sa vie et celle de ses proches, qu'il souhaitait épargner. Même si son cœur le suppliait de rester car, il avait encore des choses à vivre à ses côtés. Sa raison ne pouvait pas s'empêcher de lui rappeler le prix de ses sentiments. Quelque chose pourrait arriver à Nina. Ils ne plaisantaient pas et surtout Jake ne souhaitait guère lui faire courir le moindre risque. Nina était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Elle était sa bonne étoile et la solution à tous ses maux. Elle était cette jeune femme qui arrivait à nouveau à faire battre son cœur. D'une certaine façon, il l'aimait. Passionnément. Infiniment. Il l'aimait vraiment. Peut-être même qu'il ne l'aimait pas comme on aime l'une de ses meilleures amies. Non, il l'aimait comme si sa vie en dépendait. Comme s'ils étaient réliés l'un à l'autre et que sans elle, ses poumons ne pouvaient pas se remplir. Comme si elle était celle qu'il avait toujours attendue, sans forcément en prendre conscience directement. Jake n'avait jamais mesuré son attachement pour Nina et peut-être qu'il n'aurait jamais la chance de le faire, avec cette annonce, ce départ. « Félicitation Nina ! Comme tu le vois, je ne pouvais pas manquer cela. » avouait-il, tout en sentant sa gorge se nouer. Tombant dans ses prunelles, Jake s'en éloignait. Il s'en éloignait mais ne pouvait guère lâcher sa main. Comme si c'était le dernier instant. Comme s'il n'arriverait jamais à rentrer chez lui, à arranger tous ses problèmes et à se faire oublier du monde. Alors, regardant à nouveau autour d'eux, Jake les remarquait toujours. Derrière leurs lunettes fumées, ils l'observaient. Il en était certain. Jake devenait parano après les coups qu'il avait reçu et les menaces qu'ils avaient annoncées. Néanmoins, il ne pouvait plus en rire. Il ne pouvait plus faire comme si cela ne s'était jamais passé. Il ne pouvait pas ignorer l'argent qu'on lui avait prêté et qu'il avait gaspillé. Constatant que Nina souhaitait prendre la parole, Jake déposait son index sur ses lèvres. Il n'y avait rien qu'il ne souhaitait entendre, pas avant de lui avoir tout dit, d'avoir été des plus sincères avec elle. « Il faut que je te parle.. Et je n'ai pas beaucoup de temps.  annonçait-il déjà détruit par cette fatalié qu'il n'avait pas encore prononcée. Ce soir, je rentre chez moi, à Sydney. Je ne sais pas quand je reviendrai et je t'en prie, prends soin de toi. Tu me le promets ? Parce que tu es la plus belle personne que je connaisse. Tu as compris. » Sur ces quelques notes, Jake avait l'impression de signer ses adieux. Décidant de ne pas s'étaler sur des promesses qu'il ne pourrait pas tenir. Il ne voulait pas devenir à ses yeux, un menteur. Non, bien au contraire, à travers les prunelles de sa Nina, il souhaitait devenir un grand homme. Il souhaitait la rendre fière, dans cette vie ou dans toutes les autres. A cet instant même où personne d'autre ne pouvait captiver autant son attention, Jake la regardait à nouveau, avant de flancher. Une dernière étreinte. Un éternel touché. Il en avait besoin. Jake avait besoin de croire qu'il pourrait revenir près d'elle et la retrouver comme si rien n'avait changé. C'était surtout ce qui le faisait tenir aujourd'hui. Il pensait déjà à demain et à toutes les choses qu'il pourrait changer pour elle, pour son retour.. Contre la jeune femme, il fermait les yeux. Sentant son parfum, une dernière fois. Caressant la douceur de ses cheveux, une dernière fois. Embrassant son cou, une dernière fois. « Je tiens tellement à toi, tu n'imagines pas ! Tellement que.. Que les mots me manquent. Que tu pourrais me rendre vraiment fou. » lui confiait-il, tout en glissant ses doigts le long de son visage. Toujours le sourire aux lèvres, il la regardait. Il l'admirait. Tellement belle. Tellement intouchable. Tellement tout, qu'il se laissait porter par ses plus grands désirs enfouis. Scellant ses lèvres à celles de Nina, sans lui demander son approbation. Jake s'accrochait à ce baiser comme aux derniers trois points de suspension d'une histoire, comme un dernier espoir. Ne cherchant pas la moindre explication, pas la moindre raison de cet acte qui l'avait porté à franchir toutes ses limites. Le jeune homme n'avait pas le temps. Il en profitait simplement. Laissant sur une partie de son corps, une trace de son passage dans sa vie, dans son cœur.. Et à jamais. Il s'en éloignait aussi soudainement, aussi rapidement. Évitant à tout prix de se retourner et de la regarder, parce qu'il pourrait craquer. Pour elle, Jake serait tellement prêt à tout.   
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyMer 18 Mar - 16:42


Dear God," she prayed, "let me be something every minute of every hour of my life. Let me be gay; let me be sad. Let me be cold; let me be warm. Let me be hungry...have too much to eat. Let me be ragged or well dressed. Let me be sincere - be deceitful. Let me be truthful; let me be a liar. Let me be honorable and let me sin. Only let me be something every blessed minute. And when I sleep, let me dream all the time so that not one little piece of living is ever lost. ― betty smith, a tree grows in brooklyn

Lola abandonnait en un demi-sourire la vie qu'elle avait toujours poli avec tant d'ardeur. D'un tremblement de la voix, elle avait cassé une existence entière au service de l'étiquette. Elle était sortie de chez elle sous les huées haineuses de sa mère. De son père, elle n'avait eut droit qu'à un pamphlet acerbe lâché du bout des lèvres. Il avait dit qu'elle avait fait son choix. Elle avait répondu qu'elle en était fière. Et elle était partie en faisant claquer la porte et ses chaussures. La polysémie des paroles de son père l'avait laissée exsangue, vidée de cette étrange volonté de choquer. Elle avait embrassé sa liberté odieusement, à grand renfort de larmes et de cris. Dans cette guerre vers la passion, elle avait laissé ses pairs dans une étrange dilution. Expérience purgative, libératrice des frioritures inconvenantes de la vie bourgeoise et de tous ses devoirs concomitants, Lola avait volé vers un destin qu'elle croyait sien. Plumitive, vagabonde, starlette de pacotille, pickpocket, épave, qui que je sois, ne venez pas me chercher. Elle s'ouvrait à la vie bohème, au vent dans ses cheveux, à la griffure acide des écueils contre sa peau, à l'euphorie dansante du possible dans son esprit. Rêveuse, voyou, aventurière, gourou, suiveuse, créatrice, chef, de la vie elle voulait tout connaître. Elle enterrait ici deux années de fidélité amère dans un adieu définitif. Dans son oreille, une phrase proverbiale roulait contre son tympan ; carpe diem. Jusqu'à la fin du jour, jusqu'à la chute de la lune, dans l'incarnation naïve d'un renouveau, elle goûterait à la lumière. Sa lumière. Pas celle du soleil, mais plutôt cette victoire glorieuse et gratifiante des expériences nouvelles, des sensations inconnues. Des projets, gravés dans sa tête comme dans un carnet. Envie de tout, juste besoin de deux jambes pour grimper dans un avion et voler vers un ailleurs. Lola venait heureuse une dernière fois à Berkeley, glisser un peu de poussière d'étoile sur la peau d'Holden, lui annoncer qu'elle avançait vers quelque chose, et qu'elle voulait qu'il soit du voyage. Elle venait pour lui annoncer, pour qu'il l'embrasse au milieu de la foule et lui dise qu'ils partiraient demain à l'aube, en quête de ce qu'ils s'étaient toujours promis. Lola venait en gamine, en enfant rêveuse, corsetée de sa poésie bancale et de ses désirs d'envol. Il viendrait, elle en était sûre. Alors quand elle le vit au milieu de la foule, toute cernée qu'elle était de milles certitudes, elle ignora son visage fermé, ses yeux ternes et sa tenue rangée. Elle ne vit en cet homme là que le reflet exact de celui qu'elle avait aimé sur la route, beau comme jamais personne ne le serait. Aveuglée. Elle se glissa à côté de lui, planta ses yeux fermement dans les siens. « Je pars à New-York. » dit-elle. Elle l'avait décidé comme ça, en contemplant la veille au soir une carte des Etats-Unis, brunie et déchiquetée par des mois de route. Son index avait caressé le gros point rouge un instant et elle avait décidé que ce serait là qu'elle irait en premier. La grosse pomme. Brillante comme un million de Chicago, grise et poussiéreuse, où elle avait semé sa vie derrière elle. New-York, ce serait le début de leur chapitre. Elle se sentait prête à aller n'importe où, du moment qu'il était avec elle. « J'ai pas un dollar, même plus le soutien de mon père, je sais pas où je vais aller, mais je m'en fous. » elle regarda le sol un instant, laissa une main passer dans ses mèches blondes. Le soleil tombait sur le creux de sa nuque, sa caresse chaude remontait jusqu'à la naissance de son cou. Lola releva la tête vers lui, toujours aveugle du même espoir sot, inondée toute entière d'une gaieté enfantine. Triomphante, le dos droit, jamais elle n'avait été aussi solaire qu'à cet instant précis. Aérienne, comme coulée dans un or nouveau, plus éclatant. Eblouie par son propre bonheur, elle ne le vit pas vraiment. Holden. Elle ne le regarda pas dans le détail, laissa à son image actuelle se superposer celle du vagabond, fier et désireux de tout. Durant tout le temps que durerait ses mots, elle ne verrait que l'aquarelle caramel du garçon de la route. Et ne saisit pas celle, beaucoup plus pâle, de Mr. Carlisle. « C'est ma vie, maintenant. » toujours l'assurance bornée, joyeuse. « Et je suis amoureuse de toi, et je veux qu'on parte ensemble. » elle le lui dit bien en face. Lola était fière, auréolée de sa volonté, portant sur ses étroites épaules tous ses désirs et ses décisions. Elle avait choisi, comme avait répété faiblement Harvey. Elle avait choisi. Lola avait choisi les scènes miteuses d'un New-York flamboyant, la misère de la vie bohème, les studios minuscules, les matins incertains et toute la poésie de l'incertitude. « Et si c'est pas New-York, tant pis, si c'est Los Angeles, la Nouvelle Orléans, San Francisco, Miami, Las Vegas, même Paris, Londres, Madrid, même si c'est la Hongrie, tu sais, je m'en fous moi. » elle hocha la tête pour appuyer son propos. Son discours n'avait rien de solennel, elle lui disait qu'elle l'aimait et qu'elle lui suivrait au bout du monde comme ils auraient parlé d'une citation de Kerouac, toujours le sourire au bord des lèvres, prêt à naître, et la voix posée, les mots justes bien qu'irréfléchis. « T'avais raison, j'aime pas la tranquilité, j'aime pas le soleil. Je veux de l'orage, de la pluie, de la neige, n'importe quoi mais pas ce calme plat. Je me sens étouffer ici, si je pars pas demain je vais asphyxier. » elle lui lança un regard plein de défi. « Ne me dis pas que tu aurais peur de lâcher tous tes repères ? On l'a déjà fait, t'as testé, toi aussi. Il y a rien de meilleur. »
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   ♡ Campanile ▶ Remise des diplomes

    musique La remise des diplômes. Quels bons souvenirs pour moi. Ce n’était qu’il y a deux ans, mais j’avais l’impression que ça faisait bien plus longtemps. Avec tout ce qui s’est passé dans ma vie depuis. Je n’avais pas assisté à la remise de 2014, mais j’étais là pour celle de 2015, en tant que professeure. J’allais pouvoir féliciter mes élèves, qui ont tous réussi haut la main. Même ceux pour qui les mathématiques n’étaient pas leur matière première. Je me sentais plutôt fière, de tous les avoir fait réussir, parce que oui, je sentais que c’était un peu grâce à moi. En bonne professeure que je suis. J’étais donc assise sur l’estrade, derrière le doyen, pendant que celui-ci faisait son petit speech habituel des remises de diplômes. Je l’avais déjà entendu il y a deux ans, et à quelques mots près c’était exactement le même. C’est pourquoi ça me fit rire. Il ne se foulait pas du tout ce doyen. Si ça se trouve, il répète la même chose depuis 50 ans. Je soupirais. J’aurais fait bien mieux, mais bon, je ne suis pas la Doyenne. En attendant que le speech se termine, je scrutais tout l’auditoire. A la recherche de mes élèves, mais aussi de mes amis. Car oui, certains étaient là. Comme par exemple, June, ou encore Zadig, à qui je fis un énorme sourire lorsque je le vis. J’étais heureuse de le voir parmi tous ces diplômés. Il le méritait. Comme surtout tous les autres, que je ne connaissais pas vraiment. Mais Zadig c’est mon petit chouchou, mon préféré. Lorsqu’il monterait sur l’estrade pour prendre son diplôme, je lui serrerais la main même s’il ne s’agit pas de mon élève. Les autres professeurs risquent de ne pas me comprendre, et de trouver cela bizarre, mais je m’en fous. Je fais ce que je veux, je sers la main de qui je veux. Et même s’il s’agit de celle de Zadig Rosenbach, le cousin de Jorden. Je restais donc là, assise, à regarder tous ces élèves profiter de cette journée. A se retrouver, pour mieux se dispatcher par la suite. Parce que oui, ils vont tous faire leur vie par la suite. Que ce soit à San Francisco, ou ailleurs. Ça va faire mal les séparations, mais ils n’ont pas l’air d’y penser en ce moment, et ils font bien. Sinon ça risque de trop leur gâcher la journée. Qu’ils profitent, avant de réaliser ce qu’il leur arrive. Moi-même je ne pensais pas au fait qu’on m’avait annoncé l’arrêt de mon contrat ici. Apparemment je suis trop proche des élèves… Bon, je la mérite bien celle-là. Même si je ne l’avais pas vraiment vu venir, quand même. Enfin bon, je vais devoir refaire ma vie, comme tous ces élèves. Je pense quitter San Francisco, et aller ailleurs. Allez dans une université où je ne connaitrais aucuns des élèves. Même si pour le moment, je ne sais pas du tout où ça serait.

   
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 4 EmptyMer 18 Mar - 20:53

 - aislynn katie woobleforth ;; La gorgée nouée. La mâchoire serrée. Aislynn observait son reflet dans le miroir à l’entrée. Elle craignait cette journée. Elle craignait la suite. La jeune femme n’avait réclamé aucune compagnie. Elle ne souhaitait rien préparer parce qu’elle ne serait de toute façon jamais prête. Prête à annoncer son départ et surtout à quitter tout ce qu’elle avait connu ici. A quitter d’une certaine manière Zachariah. Les deux jeunes gens avaient passé ces dernières semaines à le réaliser et à éviter tant qu’ils le pouvaient d’en parler. Aujourd’hui, elle savait qu’elle ne pouvait plus contourner cette fatalité. Son cœur tiendrait-il le coup ? Elle n’en avait pas la moindre idée et l’apprendrait rapidement. Arrivée au Campanile, Aislynn lançait un premier regard sur l’assemblée. Il y avait de nombreux visages. Puis d’un seul coup, il y avait Camélia. Elle s’avançait vers sa meilleure amie, de la manière la plus rapide qu’il puisse exister. Aislynn n’était pas aussi démonstrative d’habitude. Cependant, c’était une occasion bien particulière et puis la jeune femme lui avait simplement manqué. Elle lui manquait chaque jour, qui passait. « Quelle surprise ! » déclarait-elle, sans chercher plus longtemps les bons mots. Il n'y avait plus rien qu'elle craignait. D'un seul coup et avec l'aide d'un seul regard, elle se redressait. Sa plus grande force mais, aussi sa plus grande faiblesse. Camélia n'aurait manqué cela pour rien au monde, elle le comprenait. Sa présence. Son soutien. Son amitié. Ils n'avaient pas de prix. Il n'y avait pas de plus beau cadeau. Alors, elle souriait sincèrement. Pour la première fois en cette journée, elle lâchait prise. Fini de contrôler toutes ses émotions ou toutes ses réactions. Cette attitude ne la mènerait pas bien loin. Surtout lorsqu'elle observait Camélia au côté de sa moitié de son Jayan, elle réalisait beaucoup de chose. Elle comprenait que Zachariah comptait trop pour obtenir des adieux. Elle ne pouvait pas le laisser. Elle ne pouvait pas l'oublier ici ou à New-York. Constatant également la présence et les regards de Joshua ou Andréa, qui se perdaient sur la jeune femme. Qui se perdait sur ses hommes qui avaient croisé sa route. Pour au bout du compte, s'arrêter sur celui qui faisait désormais battre son cœur différemment. Un battement certain. Un espoir. Une suite à tout cela. « Je reviens. » annonçait-elle à sa meilleure amie, s'avançant vers le doyen des oméga. Chaque pas qu'elle effectuait vers lui, était un mélange de conviction et d’incertitude. Éternellement contradictoire. Infiniment attachés. Elle s'en approchait et le regardait de ces prunelles étincelantes. Il était le plus beau, le plus parfait à ses yeux. Même si une odeur étrange s'échappait de cette chemise qu'il portait pourtant toujours avec classe, elle lui souriait. « En effet, tu en as l'air. » ajoutait-elle innocemment et surtout intéressée par la suite des évènements. Puis un silence. Un calme nécessaire s'imposait et plus rien d'autre n'existait qu'eux, que ce bonheur, ces sentiments qu'ils avaient fini d'ignorer. « Zach.. Promets-moi que l'on va essayer. Promets-moi que ce n'est rien à côté de tout ce qui nous attend. » avouait-elle torturée par le doute, par ce qu'il souhaitait vraiment. Car, elle pouvait encore se tromper sur toute la longueur. Aislynn pouvait se faire un million de films et de scénarios différents sans tomber sur celui qui convenait à Zachariah, sans tomber sur celui qu'il voulait. C'était donc sans y songer plus longtemps qu'elle brûlait la distance qu'il pouvait y avoir encore entre eux. A quelques centimètres de lui, elle s'arrêtait. La jeune femme ne pouvait pas tout faire toute seule. Elle ne pouvait pas répondre à ses propres questions. Par conséquent, elle lui en posait d'autre. « Tu as des projets pour cet été ? » l'interrogeait-elle si curieuse, si posée. Aislynn avait surtout envie de songer aux jours à venir et pas au mois prochains. Elle décidait à cet instant de barricader ses mauvaises pensées. Où serait-elle ? A New-York et lui à San Francisco. Elle le savait. Néanmoins, elle ne souhaitait plus y penser. Elle souhaitait profiter de sa présence, de ces secondes qui avaient un goût d'éternité, qui lui rappelait l'été passé, le bal de fin d'année, la soirée oméga – iota, leur premier contact. Le premier baiser. Celui qui avait dessiné leur suite, qui avait été la clé de leurs nombreux espoirs. Car même si Zachariah et Aislynn s'étaient disputés un nombre incalculable de fois, ils n'avaient pas cessé de s'attacher. Pas la moindre seconde de répit. Ils n'avaient jamais donné de vacance à leurs sentiments, aussi forts pouvaient-ils se révéler, aussi déterminants et aussi dévastateurs. Ils s'étaient tout accorder sans vraiment le réaliser. Ils essayaient de s'aimer, sans tout gâcher. Comme s'ils savaient que c'était cette personne, cette moitié qui leur était destinée.  
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