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REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation !

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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyLun 9 Mar - 0:19

" He’s like a song she can’t get out of her head. Hard as she tries, the melody of their meeting runs through her mind on an endless loop, each time as surprisingly sweet as the last, like a lullaby, like a hymn, and she doesn’t think she could ever get tired of hearing it. " (rosenbach / chamberlain)

ft. reed chamberlain ~ Postée devant son reflet, Reed poussa un soupir désenchanté avant de jeter un regard en coin à sa sœur, surexcitée dans sa robe de cérémonie. « Jude, calme-toi, tu vas nous faire un infarctus » se moqua-t-elle sans se départir de sa tendresse naturelle quand il s'agissait de la benjamine Chamberlain. Quand bien même elle n'en donnait pas l'impression, Reed ne pouvait nier une certaine fierté à l'idée de recevoir son diplôme couronnant cinq longues années d'étude, dont deux menées ici, à Berkeley. Son père lui avait fait savoir qu'elle serait bannie d'Angleterre si elle ne leur envoyait pas une photo d'elles deux, dans leur tenue, la tête surmontée du chapeau à pompon, serrant leur diplôme entre leurs doigts. La journée se voulait particulièrement propice aux réminiscences nostalgiques, plus encore en sachant qu'elle ne remettrait sans doute jamais les pieds à San Francisco. Jamais en tant qu'étudiante, du moins, le reste étant encore trop indéfini pour affirmer une telle chose. Elle lissa sa toge du plat de la main, savourant la minceur retrouvée après son accouchement. Penser à son accouchement la ramena inévitablement au souvenir douloureux qui l'avait suivi. Nate avait pris Arya. En dépit de leur accord, depuis des mois, de la faire adopter et sur les conseils avisés d'une Alexie toujours là quand il ne le fallait pas, il l'avait prise. Elle déglutit péniblement. Son esprit n'arrivait pas encore à se faire à cette idée. Nate était un père, un véritable père, prenant soin de sa fille comme s'il s'agissait de la huitième merveille du monde et elle ? Elle, elle l'évitait soigneusement pour ne pas avoir à croiser son regard et y lire tout le mépris qu'elle devait probablement lui inspirer. Il ne se passait pas une seule nuit sans qu'elle se réveille en sursaut, hantée par la scène. Elle pouvait encore sentir le poids infime de sa fille dans ses bras après de longues minutes d'hésitation, lorsque l'infirmière lui avait demandé si elle voulait la prendre dans ses bras au moins une fois. Elle avait accepté, nerveusement, incapable de savoir si elle en était réellement capable, et ce souvenir, plus que tout le reste, ne quittait jamais son esprit. Savoir que ce même bébé, qu'elle aurait du ne jamais revoir et oublié pour le reste de ses jours, connaîtrait son père mais pas sa mère la rendait malade. Regrettait-elle son choix de l'abandonner ? Pas le moins du monde. Pas encore. Peut-être même qu'elle ne le regretterait jamais. La seule chose dont elle était certaine était qu'elle ne s'était pas sentie prête pour ce rôle qu'elle n'avait pas choisi. Qu'élever un enfant n'était pas une décision prise à la légère, et que l'instinct maternel n'était pas aussi inné qu'on tentait de le faire croire. Mais Nate n'était pas plus prêt qu'elle pour ce rôle et l'avait pourtant embrassé sans la moindre hésitation, contrairement à elle. La voix de Jude la tira de ses pensées et elle lui adresse un sourire de circonstance. Bientôt, tout ça serait terminé. Berkeley, Nate, Arya, Zadig, tous les souvenirs qui ne manquèrent pas de refluer lorsqu'elle traversa le campus pour rejoindre le lieu de rendez-vous déjà bondé. Elle eut la désagréable impression de revivre ses deux années à coups de flashbacks mal enchaînés, dont la rapidité lui donna le vertige. Elle s'accrocha au bras de Jude pour ne pas vaciller alors qu'elle rejoignait la foule, prête pour un dernier tour de piste avant de quitter définitivement Berkeley. Elle n'était pas encore certaine de ce qu'elle ferait, après ça. Los Angeles, sans doute. Reed ne perdait pas de vue son objectif principal, celui-là même qui l'avait poussée à rejoindre les Etats-Unis en premier lieu. Monter son label et produire un tas d'artistes plébiscités par le public. Ce rêve lui semblait bien loin, compte tenu de tous les événements qui avaient composé ses derniers mois ici, mais c'était bien le seul auquel elle pouvait encore se raccrocher. Son regard avisa un Edison pimpant et elle quitta sa sœur le temps de le rejoindre. Visage familier au milieu de la foule, elle l'accueillit d'un sourire sincère (un geste qui se voulait rare, ces derniers temps) et planta un baiser sur sa joue. « Le plus beau des diplômés ! » salua-t-elle un peu trop joyeusement pour être honnête. Elle faisait une amie déplorable : des semaines qu'elle n'avait pas pris de ses nouvelles, trop occupée qu'elle était à se morfondre sur sa misérable vie. La remise des diplômes, à défaut de la réjouir véritablement, lui offrait au moins l'occasion de se rattraper. « Qu'est-ce que tu vas faire, après ça ? » questionna-t-elle, en réalisant qu'elle ne le lui avait jamais demandé auparavant. Son meilleur ami risquait de partir à l'autre bout du pays et elle n'en savait rien. « Je suis désolée, Edison. Je suis la pire amie du monde... » Alors qu'elle disait cela, son regard accrocha une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien et son cœur fit une embardée dans sa poitrine. « Je reviens » fut tout ce qu'elle parvint à murmurer à son ami, alors qu'elle s'éloignait déjà prestement. Elle refusait de laisser Zadig Rosenbach venir gâcher ce qui serait sans doute son dernier jour à Berkeley. Elle lui avait donné bien trop d'occasions de gâcher les deux années écoulées pour lui offrir ce dernier plaisir dont il se saisirait sans nul doute avec toute la mesquinerie qui pouvait le caractériser. Fuir, fuir, elle ne savait pas où, mais le plus loin possible de lui. Elle l'a vu dans son regard, qu'il cherchait à la voir, peut-être même à lui parler, fou qu'il était. Elle crut avoir mis suffisamment de distance entre eux pour s'extraire à sa vue, mais sa voix résonna derrière elle et elle se figea quelques secondes avant de reprendre sa course folle. Elle n'avait jamais maudit Zadig autant qu'à cet instant précis, ce qui n'était pas peu dire. Il poursuivit, pourtant, visiblement indifférent au soin qu'elle mettait à vouloir l'ignorer. Il poursuivit, l'interpella, la rattrapa même pour l'obliger à lui faire face. Elle l'avait entendu, bien sûr qu'elle l'avait entendu. Elle avait saisi chaque mot, mais s'obstinait à ne pas vouloir leur donner le moindre sens. C'était encore l'un des jeux sordides dont il se languissait, songea-t-elle. Mais pas cette fois. Ni maintenant, ni jamais, ainsi qu'il l'avait décidé en lui demandant – non, en lui ordonnant de sortir de sa vie. Ce qu'elle avait fait. Difficilement, douloureusement, mais qu'elle avait fait. « Oh si, je t'ai bien entendu la première fois, j'ai simplement choisi de t'ignorer » rétorqua-t-elle en le jaugeant du regard. « Que se passe-t-il Zadig, tu as finalement eu un éclair de lucidité en réalisant que j'avais raison depuis le départ et que tu es incapable de te passer de moi ? Ca pour une surprise... » Elle constata – non sans agacement – qu'il était encore capable de réveiller le pire en elle. Deux mois passés à le fuir et elle en était toujours au même point. Zadig se montrait pourtant étonnement sérieux, au point qu'elle se demanda l'espace d'une seconde s'il pouvait réellement penser ce qu'il disait. Elle fronça les sourcils en réalisant que pour la première fois de sa vie, il se montrait sincère. « Non. » Emplie de son éternel orgueil, elle le toisa froidement. « C'est trop facile, Zadig. Non. Tu crois quoi, que tu peux faire ton mea culpa et que je vais en plus avoir la bonté de dire oui et de partir avec toi ? » Elle éclata d'un rire sans joie, comme lui seul savait les inspirer. « J'ai tout fait. Tout ce qu'il y avait à faire pour obtenir quelque chose de toi, je l'ai fait. Je me suis humiliée, des mois durant, je t'ai dit quels étaient mes sentiments pour toi et tu m'as ordonné de sortir de ta vie. Et tu penses que tu peux te donner encore une fois le beau rôle et te contenter d'une phrase ? Une phrase, contre toutes ces fois où je me suis ridiculisée pour toi ? Tu trouves ça équitable ? » Elle croisa les bras contre sa poitrine, le fixant férocement. « T'es pas croyable. Tu penses que tu peux aller et venir dans ma vie comme ça te prend ? Tu m'avais, tu m'avais sur un plateau d'argent et tu m'as fait comprendre que ce n'était pas suffisant et que ça ne le serait jamais. Et maintenant tu veux que je vienne à Vegas avec toi ? J'espère que t'as préparé le speech de ta vie, Rosenbach, parce qu'il te faudra au moins ça pour me donner une seule bonne raison d'accepter. »  
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Stana N. S. Dickens
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Stana N. S. Dickens
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyMar 10 Mar - 13:58


   

   
❝Elzbieta & the others

   
   ♡ Campanile ▶ Remise des diplomes.

    musique Cette journée marquait pour nous tous, la fin d’un chapitre. On allait être diplômé, et commencer une nouvelle vie. Une vie différente de celle d’étudiants. Je connaissais déjà un peu cette vie, grâce à mon tour du monde, mais aussi grâce à mon travail en tant que scénariste. Mais ça risque de me faire tout de même bizarre de ne plus avoir à me balader dans ces couloirs pour aller en cours. Me retrouver dans les amphis et écouter les cours, tout en prenant des notes. Ça allait me manquer de ne plus à avoir travaillé mes cours, et tous ces devoirs à rendre. Mais aussi de ne plus me retrouver parmi toutes ces personnes. Jusqu’ici on a tous été entouré par de nombreuses personnes, que l’on connait ou pas. Mais une fois qu’on a un boulot, qu’on quitte l’université, notre vie ne se résume plus qu’à quelques personnes. Une petite cinquantaine dirais-je. La vie active est tellement différente de celle d’étudiants. Et aujourd’hui mettait fin à tout cela, pour qu’on commence quelque chose d’autre. Alors pour terminer en beauté, je me fis toute belle. J’optais pour une belle petite robe grise, et une fine ceinture pour tailler mon corps. Je me fis un chignon pour montrer que je grandissais, et que je n’étais plus une petite fille qui veut étudier. Je veux entrer dans la vie active, et ça commence par la tenue vestimentaire. Je me maquillais discrètement. Je ne sortais pas en boite. Non. (…) Enfin prête, je me retrouvais parmi tous ces autres diplômés. Mais mon regard se stoppa sur un étudiant en particulier. Enfin si on peut qu’il est toujours étudiant. Wren. Mais qu’est-ce qu’il fait là lui ? Ça faisait déjà quelques mois maintenant qu’il avait quitté l’université. Et on ne s’était pas parlé depuis bien plus longtemps, mais je n’avais jamais réussi à passer au-dessus de notre amitié. J’avais toujours pensé qu’il allait me pardonner un jour. Et c’était peut-être aujourd’hui. Bien décidée, je commençais à m’avancer vers lui pour le saluer. Mais au dernier moment, alors que je me trouvais qu’à quelques mètres de lui, je déviais ma trajectoire pour me retrouver bien plus loin. Non, enfin de compte je n’étais pas encore prête à me retrouver face à lui. Et puis pourquoi est-ce que je ferais le premier pas ? C’est bien lui qui n’a plus voulu m’adresser la parole, qui a voulu mettre fin à notre amitié. C’est à lui de venir me voir s’il le souhaite. Qu’on laisse derrière nous notre dispute d’étudiant. Après tout, aujourd’hui on devient grand en faisant ce pas de diplômés. Et alors même que je me retrouvais loin de lui, je le zieutais. Bon sang, Elz, il faut vraiment passer à autre chose là. Mais c’est dur. C’était mon meilleur ami, bon sang. Désespérée par moi-même, je m’asseyais sur une des chaises, attendant que le temps passe. Ou alors j’attendais qu’il vienne me voir. Mais on n’est pas dans une de mes séries. Ça ne va pas se passer comme ça. Lui, il t’a zappé. Oublie, et passe à autre chose. Il faut que je profite de cette journée. Il le faut, même si c’est dur.

   
❝ You don't love someone because they're perfect, you love them in spite of the fact that they're not. ❞
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyMar 10 Mar - 23:10

matthias dupont de calendre ;; La remise des diplômes. Cérémonie importante, voire même essentielle, à laquelle tous les étudiants fraîchement diplômés se précipitaient. Ce jour hautement symbolique marquait, pour certains, la fin définitive des cours, des examens de fin de semestre, de la pression scolaire. En ce qui me concernait, cela faisait déjà quelques mois que je ne m'en souciais plus – et je n'allais pas m'en plaindre. Non pas que j'eus été un élève médiocre ou particulièrement stressé, au contraire ; mais le système universitaire, et plus généralement scolaire, ne me convenait pas. Ne me convenait plus, pour être parfaitement exact. Je m'en étais rendu compte relativement vite, quelques mois à peine après avoir commencé des études en criminologie. Mais j'avais persisté, pour des raisons diverses et variées : promesse faite à Thaïs, l'importance d'avoir un diplôme solide dans notre société, et difficulté pour moi d'expliquer ma vocation. J'avais suivi ma raison, et tenté de me complaire dans une réalité qui ne me correspondait pas. J'avais donné le change pendant presque trois ans. Mais le bal du nouvel an, organisé dans l'université, avait fait tout basculer. Me voiler la face était devenu trop pénible, trop ridicule. Prétendre que je me plaisais à Berkeley était mentir. Ce n'était certes pas le bagne, loin de là ; mais je savais qu'il y avait mieux pour moi. Je savais qu'en dehors de ces murs prestigieux, ma vie professionnelle m'attendait. Je savais que ma carrière, restée en suspens, n'attendait que mon retour pour reprendre de plus belle. Alors je n'avais plus hésité. J'avais déserté les bancs de l'université. Sans une once de regret.

 
J'avais néanmoins décidé de faire un effort pour ce jour si spécial. Revenir à l'université le temps d'une après-midi, pour célébrer dignement la fin des études d'Alaina. J'avais demandé à mon supérieur une autorisation spéciale et exceptionnelle de pouvoir partir plus tôt, afin d'être sur le campus en temps et en heure. Ce qui, bien sur, n'était pas arrivé. Il avait clamé haut et fort que personne n'avait droit à un quelconque traitement de faveur, peu importe la raison. J'avais longuement ruminé, sans pour autant exprimer mon désaccord à voix haute. C'était ce qu'ils voulaient tous, je le savais : mon dossier parlait pour moi, et j'avais bien conscience que tous mes supérieurs cherchaient à me tester. À voir si je pouvais être fiable, ou si je restais un éternel élément perturbateur. Je n'avais pas droit à un faux pas. Alors j'étais retourné dans les rangs, sans demander mon reste. Et lorsque ma journée avait été terminée, j'avais foncé à l'université, sans prendre le temps d'aller me changer. Mais au diable l'uniforme et les rangers ; l'important c'était d'être présent, n'est-ce pas ? Au pire, mon apparence négligée donnerait une bonne occasion aux langues de vipère de Berkeley de jaser et de se défouler une dernière fois sur mon compte, si l'envie leur en prenait. Je me suis dirigé vers le campanile, là où l’effervescence régnait. Les larges sourires et les mines réjouies en disaient long sur les sentiments que pouvaient ressentir les élèves. Restant à l'écart pour ne pas perturber la cérémonie, j'ai scruté la foule des étudiants à la recherche de visages qui m'étaient familiers. Et je ne fus pas déçu. Mon cœur loupa néanmoins un battement lorsque je reconnus une silhouette qui m'était familière, mais qui avait pourtant quitté le paysage il y a de longs mois. Mon imagination me jouait-elle des tours, ou Elmas Burnett-Matveïv était-elle bien présente ? « Dites-moi que je rêve... » Dis-je avec un petit sourire en coin, sincèrement heureux de la retrouver ici.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyMar 10 Mar - 23:30


    feat June D. J. Martin (Dupont De Calendre / Joynner Hill nahahaha ! ) « Eileen, t'as pas vu mon rouge à lèvre dior ? Impossible de mettre la main dessus. » qu'elle hurle à travers la pièce. June et Eileen ont décidé de se préparer ensemble pour la journée qui marquera à jamais leur vie, celle de la remise des diplômes. Savannah est avec sa nounou chez June, pendant que cette dernière a préféré se préparer chez sa meilleure amie Eileen. Qui mieux que celle-ci pour se préparer pour un évènement si important? Après tout, n'est pas Rosenbitch qui veut. Sous sa toge de diplômée, June a revêti une robe d'un de ses créateurs préférés, Elie Saab. Robe blanche tout en sobriété, la jeune maman a décidé de miser sur quelque chose d'élégant plutôt que sexy. Cela ne l'empêchera très certainement pas de changer de tenue pour la soirée de célébration pour porter quelque chose de plus attractif. De l'autre pièce, Eileen lui répond de vérifier dans sa salle de bain pour lui avoir emprunter la veille. Soupirant un coup, June retourne dans la salle de bain et retourne tout jusqu'à trouver ce fameux rouge à lèvre, au moment même où son amie apparaît derrière elle. « T'en fais pas, je rangerais mon bordel avant de partir. Ou bien au retour, au choix ! » qu'elle rigole pleine d'ironie avant d'attraper brièvement son amie dans ses bras. Achevant de parfaire son élégant chignon, June laisse quelques mèches rebelles s'en échapper. Observant son reflet et celui d'Eileen, la jeune femme s'aperçoit avec fierté qu'elles sont à tomber par terre et surtout qu'elles peuvent être fière de tout le chemin parcouru. Et c'est ainsi qu'elles arrivent à la cérémonie. June, tout sourire, observe les gens qui l'entourent, ceux qu'elle apprécie réellement et ceux qui l'importunent au plus haut point. Mais qu'importe. Demain ils ne seront plus qu'un mauvais souvenir, plus qu'un moment de son histoire dont elle n'aura plus aucun souvenir dans quelques semaines. Ceux auxquels elle tient réellement? Elle les reverra régulièrement ou au moins aura de leur nouvelle et c'est bien là le plus important à ses yeux. Pour son futur, la jeune femme sait exactement ce qui l'attend. Il y a peu, on l'a contacté afin de jouer dans une nouvelle série. D'abord réticente, la jeune femme avait en tête de rentrer en France pour quelques semaines en attendant de décider ce qu'elle allait faire avec son diplôme en poche. Et puis finalement, elle s'était dit que ce ne serait pas une mauvaise idée de se relancer dans l'acting, son métier d'origine. Comble de bonheur, la série prenait lieu à San Francisco, ce qui lui permettrait d'offrir un minimum de stabilité à Savannah qui commençait à se faire des amis à l'école. La série comble de bonheur semblait particulièrement intéressante au très gros potentiel. Les choses prenaient donc une plutôt bonne tournure pour la jeune femme, et elle ne serait qu'à deux heures d'avion d'Eileen pour s'offrir une soirée de folie de temps en temps. La jeune femme s'apprête à se retourner pour parle à son amie quand elle s'aperçoit que celle-ci s'est éloignée vers son cousin Zadig et a laissé place à une autre silhouette familière, celle d'un fantôme de son passé, celle de son ancien fiancé, Seth Joynner-Hill. Oh dieu que son estomac semble faire des sauts de cabri. Elle ne l'a pas revu depuis qu'elle l'a laissé devant l'autel avec l'excuse la plus pitoyable du monde. « Joy… Seth bonjour ! Je suis surprise de te voir ici, mais après tout, c'est la remise de diplôme d'Aislynn aussi, donc c'est normal que tu sois ici. Et je vais m'arrêter de parler maintenant parce que ça n'a plus aucun sens. » Totalement stressée et perturbée de tomber sur lui, June aurait bien pu continuer à raconter tout un tas de connerie si elle ne s'était pas stoppé au bon moment. Bien sur qu'elle a pensé à lui à de nombreuses reprises. Tous les jours. Il ne se passe pas une journée sans qu'elle ne pense à lui, sans qu'elle n'imagine comment aurait été leur vie si elle n'avait pas tourné les talons le jour de leur mariage, si elle avait dit le oui fatidique et si elle avait accepté de fonder une véritable famille avec lui. Tous les jours elle y pense, elle y réfléchit. Et tous les jours, elle se dit qu'elle a fait le bon choix car elle était trop jeune pour se marier, pour unir sa vie à celle d'un autre. Mais tous les jours elle se dit aussi qu'elle a commis la plus grosse erreur de toute sa vie. Seth est l'homme de sa vie, elle le sait et l'a toujours su, c'est une certitude totale. Il aurait été le mari idéal, le père idéal, et le simple fait de se dire qu'elle était trop jeune pour se marier, elle rigole ironiquement en se disant qu'elle était aussi trop jeune pour être mère et pourtant elle l'est depuis plus de quatre ans maintenant. « Ca fait plaisir de te voir Seth, vraiment. Je vais te laisser retrouver Aislynn. Bonne journée et … à une prochaine fois j'espère. » June se détourne du jeune homme et espère sincèrement qu'il dira quelque chose pour la rattraper, la retenir.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyMer 11 Mar - 12:51

 - maxim anton caldwell ;; Toc, toc. « Je suis là. » s'exclamait-il tout en poussant la porte de chez Talya. Une habitude qu'il prenait trop souvent, ces derniers temps. Une habitude qui lui convenait plus sincèrement. Cela faisait déjà quelques mois qu'ils se fréquentaient. Quelques mois, qu'ils étaient tombés l'un sur l'autre par la plus grand et le plus pur des hasards. Maxim ne se faisait d'ailleurs pas prier, cela faisait quinze minutes qu'il l'attendait sur le devant, qu'il attendait qu'elle se pointe toute prête et toute pimpante. Sans perdre la moindre seconde supplémentaire, il la cherchait. Dans cette demeure, il finirait par la trouver. Et à l'instant même où le doute commençait à s'installer, il tombait nez à nez avec cette beauté. Magnifique et amen, elle était prête. « On ne va pas rencontrer le président Obama, tu le sais ça. » ajoutait-il, canalisant ce sourire qui se dessinait à l'intérieur de son être. Un grand sourire, réponse de cette satisfaction. Talya était tellement charmante, qu'il se demandait encore de quelle manière il tenait bon. C'était surtout son estime pour la jeune femme qui le retenait. C'était également ce qui se passait dans sa vie sentimentale actuellement, qui le perdait. En effet, Maxim ne savait plus réellement sur quel pied danser. Ellie le tourmentait. Ces baisers échangés. Ces promesses confiées. Il ne se sentait pas à la hauteur. Au fond de lui, le jeune homme hésitait. Pour la première fois depuis longtemps, il ne savait plus s'il devait avancer ou reculer. Alors, bercé par ce doute, il décidait de relativiser. Il avait inspiré puis, expiré. Il s’était apprêté et là il semblait décidé à y aller. Cette remise des diplômes ne le concernaient pas directement. Cependant, une petite sortie en agréable compagnie n’était guère à refuser. Surtout que l’été s’annonçait derrière. La période la plus compliquée pour préserver ses amitiés, ses relations. Talya suivait ainsi ses pas. Jusqu’à sa voiture, ils marchaient. En parfait gentlemen, Maxim lui ouvrait la portière avant de prendre sa place derrière le volant. Voiture sportive. Voiture parfaite. Le moteur rugissait et leur complicité explosait. C’était donc une dizaine de minutes plus tard qu’ils étaient arrivés. La foule était déjà présente et le doyen en plein discours. Maxim regardait Talya et lui tendait ainsi le bras. « Allons festoyer ! J’ai besoin de changer d’air. » déclarait-il tout en se rapprochant, se faisant remarquer des autres. Maxim ne pouvait pas s’empêcher de chercher du regard sa meilleure amie. Il avait besoin de la voir, ne serait ce qu’une fraction de seconde. Il avait besoin de savoir si elle allait bien. N’ayant pas eu l’opportunité de la croiser chez eux, il se le demandait. Puis naturellement, son attention se reposait à nouveau sur cette magnifique créature à ses côtés. Que pouvait-il souhaiter de plus que cette parfaite compagnie ? Rien. Pour cela, le jeune homme décidait d’être de la meilleure humeur qui soit. Ils se retrouvaient et leurs regards se cherchaient. Meleya semblait également heureuse, en cette journée si particulière. Il n’y avait que des sourires, des éclats de rires et des instants de complicité. Plongeant à nouveau ses prunelles dans celles de sa partenaire, Maxim n’avait finalement qu’une envie. S’enfuir. Il venait d’arriver et pourtant, s’il s’écoutait, il partirait. Ne laissant pas le choix à Talya, il l’emmènerait avec lui. Ne voulant pas songer à cet été et à ces moments qu’il pourrait encore manquer. D’ailleurs, Maxim n’avait rien prévu. Il n’avait rien décidé. Néanmoins, il ne pouvait pas s’empêcher de se renseigner. Après tout avec Talya, c’était particulier. Leur relation l’était et cette adoption qu’ils avaient faite sur un coup de tête, les liait plus que jamais. « Tu as des projets pour cet été ? Dis-moi que tu ne vas pas m’abandonner.. Pour le coup, j’en serais vraiment rassuré. » lui confiait-il, d’une manière assez étonnante. Le jeune homme n’avait pas cette habitude de s’étaler sur ses différentes craintes ou sur les différentes émotions qu’il pouvait ressentir. A croire qu’il n’y avait que les idiots qui ne changeaient pas d’avis. Surtout que Maxim savait d’avance, que l’année prochaine, il suivrait toujours les cours. Il en avait besoin. Besoin d’avancer et de profiter encore de la présence de sa mère, tant qu’il le pouvait. Donc honnêtement, ses projets pour cet été étaient très limités. Il ne voulait pas trop s’éloigner. En vérité, il avait envie de tellement peu de choses, que le tour était rapidement fait. Il souhaitait juste savoir si Talya serait là. S’il pourrait encore profiter de sa chaleureuse et généreuse compagnie, même loin de l’ambiance de Berkeley. Loin de ce quotidien, auquel il s’était rapidement attaché.  
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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyJeu 12 Mar - 19:01

ft. nina fitzmartin :: « .Mes félicitations pour votre diplôme, mademoiselle Fitzmartin. Vous êtes promise à un très grand avenir. » complimenta Fredericksen, tout en lui tendant un rouleau de parchemin élégamment enroulé dans un ruban rouge. « .Merci beaucoup. » répondit Nina, d'une voix si aiguë que le Doyen fronça les sourcils en la jaugeant du regard. Elle tenta de se défaire de de son état de stress, et de suspicion quant au fait que cet odieux personnage la complimentait sans raison, en regardant avec avidité son précieux diplôme. Bien sûr qu'elle était promise à un grand avenir. Autrement aurait été scandaleux. Toutefois, si sur un aspect professionnel il ne faisait désormais aucun doute sur le fait que Nina allait exceller comme pas permis dans les métiers de l'animation, en revanche elle douta dangereusement que sa vie sentimentale, elle, se résumerait un jour au bonheur étincelant d'une relation parfaite, éternelle et romantique à souhait. Elle rêvait, sans en être honteuse, de vivre une relation épique – et non pas parfaite, rocambolesque et intense. Sans qu'elle s'en rende compte, son regard flirta avec la foule venue assister à la remise des diplômes et rencontra celui d'Edison. Edison qui lui inspira à la fois tout l'amour, et toute la haine qu'elle pouvait ressentir. Des sentiments si contradictoires et pourtant si intense, peut-être trop pour elle, pour la laisser indifférente malgré ce qu'elle s'évertuait à lui prouver depuis des semaines : le fait qu'elle soit passée à autre chose. Après quelques longues secondes de contemplation, le Doyen Fredericksen, dont elle ignorait d'ailleurs le prénom, se pencha vers elle et l'invita à passer son tour en lui offrant au passage un sourire des plus éclatants. À la fois impressionnée et effrayée par ce rictus malsain, Nina s'empressa de récupérer son diplôme et de redescendre de l'estrade, suivant ainsi de très prêt les traces de sa jumelle. Kira, excitée comme une puce à l'idée de mordre sa nouvelle vie à pleines dents, sautait dans tous les sens et manqua de faire tomber Nina de l'estrade en lui prenant la main, et en l'emportant ainsi vers la terre ferme. Sa sœur se mordillait la lèvre, ravie de partager ce moment important de leurs vies, avec elle. Elle qui partageait si peu, avec sa moitié, ou qui que ce soit d'autre. Et si Nina aurait même voulu mettre une certaine distances entre elles, ce qu'elle avait durement fait des années durant, Kira l'en empêchait en étant constamment sur ses talons. Un sourire malicieux sur la bouche et le regard lumineux, cette dernière se planta devant elle comme si elle détenait à présent la clef du bonheur universel, ou au moins, une bonne nouvelle. Une meilleure nouvelle que celle d'être diplômée ? Il allait lui falloir mettre le paquet pour contenter plus Nina que ce qu'elle pouvait déjà l'être. « .J'ai entendu dire que ton Edison cherchait à te parler aujourd'hui. » lâcha-t-elle, à une vitesse telle que Nina ne parvint à capter que quelques mots. Assez pour comprendre le sens de sa phrase, cela dit. Elle se renfrogna net, et un soupir agacé s'échappa de sa bouche aussi vite que l'information fit le tour de tout son être. Et si sa tête refusa la possibilité même de se confronter à Edison, son cœur, comme toujours, fit agita la pancarte '' yeeeeeeeeeeees '' . Heureusement pour elle, Nina avait appris à penser sa vie avec sa tête et plus avec son cœur. « .Je m'en fiche. » rétorqua-t-elle, avec presque trop d’aplomb pour paraître crédible. Kira la couva d'un regard compréhensif, mais pas trop, avant de hausser les épaules. L'échec cuisant de sa relation avec Edison lui restait en travers de la gorge, et le resterait probablement aussi longtemps qu'elle serait capable de respirer. « .Et ce n'est pas mon Edison. » s'obligea-t-elle à préciser, sans cependant y croire aveuglément. Un peu quand même. Mais elle réalisait, depuis quelques jours, voir semaines… voir mois entier, qu'elle voulait partager ce moment, et le reste de ses moments heureux à venir, avec une autre personne. Une autre personne à qui elle avait tant de choses à dire, et un tas de choses à proposer. « .C'est Jake que je veux voir, j'ai quelque chose d'important à lui dire. » annonça-t-elle à sa sœur. Toutefois, le hasard choisirait pour elle aujourd'hui. Restait à savoir qui de Jake ou Edison arriverait à faire irruption en premier. Prête à se déclarer, ou à en découdre, Nina serra son diplôme entre ses doigts, tout en avançant dans la foule à l'aveuglette. Destiny on.
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyJeu 12 Mar - 21:50

sandro vittorio pelizza da volpedo ;; Assis à côté de sa copie conforme, Sandro ne pipait mot et attendait patiemment d'être libéré de cette tache ingrate qui lui incombait. La remise des diplômes ? Comme s'il n'avait que ça à faire. L'italien avait consenti à s'y rendre pour deux raisons bien précises ; la première, celle qu'il avait mentionné à tous ceux qui lui avaient demandé, était qu'il s'agissait d'une cérémonie incontournable. Un dernier rassemblement qui finalisait officiellement la fin de ses études, et qui lui ouvrait grand les portes de l'avenir. La deuxième raison qui l'avait poussé à venir, même s'il préférerait se mordre la langue jusqu'au sang plutôt que de l'avouer à voix haute, était qu'il voulait garder un œil bienveillant sur sa petite-amie. Cette dernière qui, installée presque derrière lui, tentait par tous les moyens d'attirer son attention. Y compris les plus lâches, puisqu'elle venait d'encercler son cou avec douceur, et de planter un baiser délicat sur sa joue. L'italien, sensible à ce genre d'attention, perdit le fil du discours du doyen. Discours qu'il jugeait franchement insipide, et empreint d'une pseudo nostalgie qui ne parvint pas à le convaincre. Quoiqu'il en soit, il fit comme s'il était complètement absorbé par les paroles indigestes du doyen. Il prétendit être indifférent au bras possessif de Micah qui restait agréablement logé autour de son cou, et ne prit la peine de répondre à son appel. Il fit taire cette presque irrépressible envie de se retourner vers elle, fit de son mieux pour oublier qu'il lui serait si facile, si l'envie lui prenait, d'embrasser la commissure de ses lèvres. Il faisait bloc. Depuis quelques semaines maintenant, il y laissait toute son énergie. Non il ne se laisserait pas attendrir par les délicates intentions de sa chère et tendre. Non il ne capitulerait pas aussi facilement. Et les regards insistants et écarquillés de sa sœur Francesca, qui désapprouvait complètement l'entêtement de son frère à tel point qu'elle avait pris le parti de cette belle-sœur qu'elle avait en horreur, n'y changeraient rien. Micah ouvrit à nouveau la bouche dans l'espoir d'obtenir une réponse de Sandro, mais ce dernier se contenta d'un grognement en guise de réponse – ce qui en disait long sur son apparente mauvaise humeur. Il ne jugea pas utile d'expliciter, Micah étant parfaitement au courant de ses tourments les plus profonds. Parce que sans surprise, elle en était la cause principale.

Le problème de Sandro Pelizza Da Volpedo, c'était qu'il était partagé entre deux émotions contraires, et qu'il n'arrivait pas à trancher. Micah lui avait imposé un grand écart psychologique et, sans surprise, n'avait pas voulu entendre raison. Mille fois, il avait eu envie d'exulter. De laisser s'exprimer sa joie, et son bonheur indicible. Sa petite-amie était non seulement sur le point de lui offrir le plus beau des cadeaux, mais elle avait aussi pris une véritable revanche sur la vie. Après des années de souffrance et d'instabilité, elle pouvait à nouveau vivre pleinement. Mille fois, Sandro s'était réveillé en pleine nuit et n'avait pas réussi à se rendormir. Il avait gardé les yeux grands ouverts, et avait été bercé et plongé dans un état léthargique grâce à la respiration régulière de Micah. Son cœur avait manqué une paire de battements, lorsqu'il avait constaté que la fatigue commençait à s'installer, et à rendre Micah plus vulnérable. Mais ce dont il se sentait le plus coupable, c'était de son rôle à lui : il s'était maudit, et se maudissait encore, d'avoir été si peu prévoyant, si peu concerné. Comment avait-il pu imaginer que tout serait simple, coulerait de source, et n'aurait aucun impact ? Comment avait-il pu être aussi naïf ?

Il se leva presque automatiquement lorsqu'il entend son nom être prononcé par le Doyen. S'avança vers l'estrade d'un pas léger, réalisant pour la toute première fois qu'il marchait vers son destin. Rome, mais surtout la vie à laquelle il avait toujours aspiré semblaient lui tendre les bras. Il s'empara du diplôme que le doyen lui remettait, et chercha aussitôt à accrocher un regard familier. Un point d'encrage familier, pour lui qui en avait toujours eu cruellement besoin et qui n'avait jamais pu s'épanouir sans. Il capta le sourire fier de sa sœur, mais s'attarda plus largement sur Micah. Qui l'observait, espérant sans doute obtenir une réponse à toutes les questions qu'elle pouvait se poser. Il ne put ignorer la bosse qui déformait de plus en plus son ventre, ne laissant aucune once de flou sur ce qui se tramait. Sandro sentit le pouce de sa main gauche glisser sur sa paume, jusqu'à atteindre son annulaire, qu'il gratta presque mécaniquement. Prenant du même temps conscience de la portée symbolique de ce simple geste, il ne masqua pas un petit sourire en coin. Sourire qui s'élargit un peu plus lorsqu'il capitula mentalement, acceptant ce qu'il avait pourtant jusqu'alors trouvé inacceptable. Son enfant. Sa fille. Sa famille. Il n'écouta pas un mot de ce que le doyen lui disait, hocha la tête en guise de remerciement lorsqu'il lui tendit son diplôme, et s'empressa de regagner sa place. Mais avant de s'installer pour faire semblant d'écouter le reste de la cérémonie, Sandro se pencha par-dessus son dossier, et glissa une main possessive mais délicatesse dans la nuque de sa petite-amie. « Bien sur que tu viens avec moi. » Qu'il murmura, avec certitude. Enfin, il reprenait la place à laquelle il était attendu – à savoir celle du petit-ami. « Vous venez avec moi. » Corrigea-t-il, osant finalement poser une main timide et légèrement tremblante sur le ventre rebondi de Micah.
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyJeu 12 Mar - 22:47

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Feat Cameron Adams-Eynford ;; La remise des diplômes. Quelle autre merveilleuse cérémonie que celle de la remise des diplômes pour effectuer une dernière visite de la grande université de Berkeley ? Jean et chemise noire parfaitement coupée et taillée pour la carrure de Cameron, ce dernier discute innocemment avec Adriel Eynsford-Baxter, son frère. Mains dans les poches, il glisse quelques coups d'oeil à droite et à gauche, visiblement dans l'espoir d'y apercevoir quelque chose. Ou du moins quelqu'un. Et ce n'est pas n'importe qui qui doit le rejoindre aujourd'hui. Puisqu'il s'agit de Reagan Lennon-Barckley, son adorable petite amie qu'il n'a pas vu depuis presque un mois. Et qui lui manque affreusement, il faut bien l'avouer. Il n'a pas le temps de se saisir de son téléphone pour envoyer un texto à sa petite amie histoire de savoir où elle en est qu'une furie lui saute dans les bras et lui boucher la vue. « La plus merveilleuse de mes maitresses ? Mais ne le dites pas à ma petite amie, elle risquerait d'être très jalouse ! » réplique-t-il, un petit sourire moqueur sur les lèvres. Oh ça va, elle était facile celle-là, et puis Reagan a de l'humour et c'est sans doute une des qualités que Cameron préfère chez elle. En plus de sa gentillesse, sa patience, son amour. « Tu m'as manqué tu sais ». Ses lèvres effleurent celles de Reagan dans un léger baiser tendre et amoureux, ponctuant ses paroles. Leurs occupations respectives les éloignant parfois durant quelques semaines, il ne peut dire à quel point il a du mal à vivre sans elle lorsqu'elle n'est pas prêt de lui. Il ne dort jamais aussi mal que lorsqu'elle est à l'autre bout du monde, à des années lumière de ses bras. « J'en suis pas très fan non plus je t'avouerais ». Il passe son bras autour de la taille de la jeune femme pour l'attirer un peu plus contre lui. Il n'a pas la moindre envie de la laisser filer, maintenant qu'il vient de la retrouver. « Huuum c'est une proposition très alléchante je dois dire... » murmure-t-il, face à elle, leurs visages rapprochés. « Mais d'abord on félicite nos amis diplômés et après je t'arrache tous tes vêtements » conclut-il, un rictus provocateur sur le visage. On dit bonjour, on applaudit et après on rentre et on fait l'amour toute la nuit. « Moi ? J'étais un vrai loup solitaire ». Un loup solitaire appréciant la compagnie des jeunes femmes quand même. Mais en y réfléchissant il n'a pas eu beaucoup de petites amies. Rowan, Jack et...c'est tout. Parce que le reste, c'était que du sexe, et que ça compte pas. « C'est plutôt à toi de me montrer tous ceux qui ont fait chavirer ton cœur par le passé. Histoire que j'aille le casser les jambes ou le nez... ». Cameron feint de chercher à travers la foule ceux à qui il doit casser la figure, histoire de. Parce qu'il a du mal à accepter que d'autres aient pu toucher sa Reagan comme il a le droit de le faire lui. Et il voudrait qu'elle n'ait jamais aimé que lui. Douce utopie puisqu'il sait très bien qu'elle a été très amoureuse de ce Matthew. Qu'il n'espère pas croiser aujourd'hui. « C'est une grande université. Et puis j'allais pas très souvent en cours ». Ca c'était bien vrai. Il passait plus de temps à faire la fête et à sécher les cours qu'à gratifier les professeurs de sa présence à leurs cours. Ca l'intéressait pas. Il avait d'autres choses à faire plus passionnantes. Alcool, filles, fêtes. Entre autre.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! REMISE DES DIPLOMES 2015 ▶ congratulation ! - Page 3 EmptyVen 13 Mar - 10:32

ft. davy lancaster :: « .Laaaaaaaaancaster for the win !. » s'égosilla-t-elle, tandis que son aînée, Alexie Lancaster la magnifique, grimpait récupérer son diplôme sur l'estrade. Davy n'avait qu'une vague idée du domaine de prédilection de sa sœur : la médecine. Et c'est tout. Elle ne savait pas si elle obtenait un diplôme simple, ou bien ce qu'elle appelait un diplôme '' ultime ''. Dans le genre doctorat qui prend une plombe à être obtenu, et qui sert finalement à faire pas beaucoup plus qu'un diplômé classique. Elle n'avait aucune idée de ce dans quoi Alexie se spécialisait non plus. Ok, médecine. Mais encore. Elle aussi bossait là-dedans, mais se spécialisait en pédiatrie – ironie du sort, Alexie aussi. Elle siffla un coup ou deux, ou bien une vingtaine peut-être, lorsque la blonde des Lancaster eut son précieux dans les mains, et hurla un bon coup lorsque celle-ci alla rejoindre le rang des diplômés. Elle ? Bien entendu, elle obtenait son diplôme cette année. Après des mois et des mois d'absences et de cours par correspondances pas tellement suivis avec assiduité… et un bon paquet de fric glissé sous la table du doyen par une maman bien généreuse. Elle obtenait son diplôme en médecine pédiatrique, s'octroyant le droit divin d'aider la prochaine Meleya qui voudrait lui accoucher dans les bras en plein jour. C'est à cet instant d'ailleurs que cette dernière fit une apparition éclatante dans son panorama. Armée d'un sourire conquérant, Davy s'empressa de s'enjoindre à elle. « .Salut dindonne !. » salua-t-elle en la bousculant vaguement d'un coup d'épaule, un grand sourire espiègle sur la gueule, et prête à en rajouter une couche ou deux sur son surpoids inexistant, pour le sport. J'aimerais être aussi bonne qu'elle après un accouchement, pensa-t-elle, pour autant pas encore tout à fait prête pour sauter ce pas là. Le mariage, bien que complètement improvisé et surtout très alcoolisé, était déjà une étape de trop de sa jeune vie, malgré qu'elle ne le regretta pas le moins du monde. Pas décidée à rendre des comptes sur son mariage inopiné auquel personne n'avait été invité, Davy se mit en quête d'une autre personne à emmerder avant que Meleya ne lui demande où diantre pouvait bien se trouver son invitation. « .Ciao dindonne !. » Ce fut une conversation, ou plutôt un monologue, brève. Brève, mais intense, comme chacune de ses rencontres avec Meleya Ivanova patati patata et son milliard de noms de familles. Partie dans une toute autre direction, c'est presque aussitôt qu'elle tomba nez à nez avec… « .Tiens, tiens, tiens, Wrenounou Rosenbabach et sa maîtresse. » Le bonheur suprême de se retrouver en face de Wren Rosenbach, yaaay. Aujourd'hui de très bonne composition, Davy lui adressa un grand sourire. Oh bien sûr, elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit heureux de la revoir, mais hey, tant pis pour lui si tel fut le cas. « .Fais pas la gueule, j'viens pas pour t'emmerder ! Puis t'auras pas à me supporter longtemps. Je viens applaudir ma sœur, récupérer mon diplôme et j'me tire. » Sam l'attendait pour un vol direct vers la Nouvelle-Zélande, où ils avaient décidé tous deux d'établir leur nouvelle résidence pour les mois à venir et n'avait pas tenu à assister à la remise des diplômes. La grasse matinée, s'était-il justifié. Probablement que s'il avait su que Wren rôdait dans le coin, il aurait coupé court à sa grosse sieste. Elle darda un regard malicieux sur le duo qui lui faisait face, avant d'émettre un commentaire : « .Faut croire que ça t'as servi d'être infidèle. » comme c'était le cas pour elle, qui se retrouvait être Madame Sam Lindley-Scofield, et très heureuse de l'être. Elle s'était littéralement jetée dans les bras des Sam grâce à la bévue de Wren, et s'y était ancrée depuis. Que ceux deux-là soient ensemble (ou pas, qu'est-ce qu'elle en savait) était donc plus que justice. « .T'inquiète, j'suis pas mauvaise. J'suis heureuse et mariée maintenant donc... » Donc tout ce que tu as pu faire dans mon cul, c'est ton business. Donc, j'en ai rien à foutre de ce que tu peux bien foutre de ta zizette à l'heure actuelle. Donc tu peux faire la gueule autant que tu veux, ça changera pas ma vie. Donc je fais l'impasse sur tout. Tous les mots méchants, toutes les attaques, toutes les désillusions. Pas rancunière, mais surtout mariée à son seul et unique, Davy ne voyait en leur couple  (celui que semblait former Wren et la bêta dont elle ne parvenait toujours pas à retenir le nom) … ou peu importe ce que leur relation pouvait bien être, qu'un signe du destin. « .Tant que t'es là, tu veux pas attacher mes lacets ?. » plaisanta-t-elle, tout en lâchant un rire appuyé. Ring a bell ? Elle s'en souvenait. Malgré les mélanges un peu trop audacieux de cette nuit-là, elle se souvenait avoir été la pire des emmerdeuses pour Wren, et surtout au niveau de ses chaussures. « .OoooOOooooh, mais rigole un peu ! C'était cool de te revoir, vraiment et au fond, du fond, du fond, du fond, j'suis sûre que t'es content de savoir que j'suis pas encore morte dans mes conneries. » relança-t-elle, sans se démonter après un flop. Et au pire, s'il n'arrivait pas à croire en ses paroles, qui étaient  pour une fois tout ce qu'il y a de plus sincères… bah qu'il aille se faire mettre. Elle n'en dormirait pas moins bien la nuit.


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