❝ J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer.
• feat. Harper S.E. Richards •
Harper ne m’avait pas beaucoup adressé la parole ces derniers temps. Elle ne le faisait pas souvent, mais elle m’évitait plus que d’habitude. Nous sommes dans la même académie et elle arrive à m’éviter quand même. Il faut dire que l’université est assez grande pour accueillir un nombre indéniables d’étudiants venu d’un peu de partout alors pour se faire discrète en mon égard, Harper est plutôt forte. Ma soeur s’est toujours volatilisée, même petite, elle pouvait se trouver devant moi en train de jouer dans la cours de récréation qu’à la minute suivante, elle était déjà derrière à courir vers la salle. En un clignement d’oeil. Personne ne pouvait la battre à ce jeu-là. C’est comme cache-cache. Ma mère se retournait, elle avait déjà disparu pendant que je cherchais en vain un endroit où je n’étais jamais allé. Harper grimpait dans la cheminée et en ressortait complètement noire tout en rigolant. Harper se cachait dans le tiroir, je lui enlevais tout les habits que je mettais dans un autre tiroir et elle me regardait en disant ‘vas-y, enferme-moi’ et je le faisais car je trouvais son idée super. Elle arrivait à monter tout en haut de la plus grande armoire que l’on avait et on n’entendait même pas le bruit de sa respiration. C’était son jeu préféré et ça se voyait. Moi j’étais plus à prendre le vélo et à foncer droit dans un mur, j’étais plus du genre à grimper dans les arbres et à saigner des jambes, je marchais pieds nu tout le temps, je courais tout le temps mais je n’avais pas cette discrétion qu’Harper a toujours abordait. Aujourd’hui, elle continue d’y jouer implicitement, en m’évitant là où on est censé se voir tous les jours. Depuis deux mois quand même j’aurais du la voir au moins une fois par hasard, mais non pas une seule fois et je suis certaine qu’elle, elle m’ait vu et à préféré se cacher plutôt que de me parler.
Elle a toujours était distante avec moi et c’est vrai que je ne fais rien pour arranger ça bien qu’autrefois je venais à tous ces rendez-vous à l’hôpital pendant que maman travaillait, je venais dormir avec elle quand elle faisait des cauchemars la nuit, je venais la défendre quand on venait l’embêter et pourtant, même pendant tout ces moments-là, quelque chose nous séparer l’une de l’autre. Je n’ai jamais su vraiment qu’est-ce qui nous empêchait de renouer des liens mais à croire qu’il est déjà trop tard ? J’ai toujours espoir qu’un jour elle me dise réellement ce qu’elle pense. Sauf que cette fois-ci, aujourd’hui, je ne la laisserait pas s’évaporer aussi facilement que ces derniers moi, elle ne pourra pas m’éviter pour l’éternité et il y a un moment où elle sera obligé de me confronter. Ma mère m’a appelé pour déjeuner chez elle demain et pour la voir, je suis prête à mettre tous mes cours de côté. Elle m’a aussi demandé de prévenir Harper de venir elle aussi. Alors oui, j’arriverais à la trouver à un moment ou a un autre de la journée c’est pourquoi j’ai pensé la rejoindre au parking de l’université. Je n’aurais plus qu’à l’attendre devant sa portière.
Il est dix-sept heure trente et je sais qu’Harper finit à cette heure-là, c’est pourquoi je met à exécution mon plan. Je pars à toute allure en direction de sa voiture, lorsqu’elle me verra elle ne pourra pas faire marche arrière, connaissant Harper, cela m’étonnerais qu’elle se mette à marcher du campus jusqu’à chez elle bien qu’elle soit une sacrée sportive tout de même. Je la vois arriver petit à petit, et je crie victoire en la voyant s’approcher bien qu’elle ne m’ai toujours pas remarqué. Lorsqu’elle soulève sa tête de son sac, elle me regarde avec étonnement. Elle ne s’attendait pas à me voir ici, je tire un preux sourire qui veut dire ‘j’ai gagné, tu ne peux plus te cacher’ mais ce sourire disparaît rapidement lorsque je la vois poser sa main sur son ventre. Ce ventre rond bien difficile à cacher à présent. Je ne sais pas depuis combien de temps ça dure mais je n’ai jamais été mise au courant que ma propre soeur de vingt-trois ans soit enceinte. Je ne peux pas croire que je me retrouve dans cette situation. Elle m’a caché depuis tout ce temps qu’un bébé était en train de naitre là-dedans, dans son petit ventre et qui sait, un ou deux puisque notre généalogie le permet. Déjà que ce n’est pas un âge pour s’occuper d’un bébé là voilà avec peut-être deux gosses sur les bras et c’est qui qui va s’en occuper? Notre mère? C’est pour ça qu’elle m’a d’ailleurs demandé d’aller voir Harper personnellement pour me parler du déjeuner de demain. Nous n’allons plus être trois pour le déjeuner de demain mais peut -être quatre ou cinq ! Je suis accablée par cette nouvelle qui s’extasie devant mes yeux, comme si son ventre bougeait et me disait que je n’avais pas le choix que d’accepter la chose telle qu’elle est.
Elle s’approche lentement de moi puisqu’elle n’a plus d’échappatoire et que son secret est révélé. Je ne peux garder mon silence plus longtemps, ni mon calme au passage. Un regard froid s’abat sur elle et c’est le mien.
« Je suis ta soeur et personne ne m’a mise au courant ?! »
C’est bien la seule chose qui m’est sorti de la bouche alors que je lui en veux pour pleins d’autres choses aussi, comme le fait d’avoir pris le risque de se choper je ne sais quelle maladie, de devoir se coltiner toute sa vie Erwan car maintenant qu’il y a un bébé à la clé, elle sera obligé de subir ces aller-retour vers elle à chaque fois puisqu’elle sera incapable de refuser le père de son enfant dans sa vie, mais aussi d’être tout simplement tombée enceinte d’un gars comme lui. Je ne lui ferait pas part de cette partie là puisque c’est choix de mecs ne sont pas les miens et qu’elle fait donc comme elle le désire sinon j’aurais droit moi aussi à des représailles vue comme je m’amuse avec eux.
Elle ouvre la portière comme pour se débarrasser de moi et je rentre de l’autre côté pour continuer à lui parler. Elle ne s’en tirera pas comme ça et puis elle me connait assez bien pour savoir que lorsque j’ai un souci, j’attends qu’il soit résolu pour arrêter de m’acharner dessus, alors elle finit par me regarder dans les yeux, d’accepter la conversation que nous nous apprêtons à avoir.
« Tu comptais me le dire un jour ou tu voulais cacher l’existence de mon futur neveu ou de ma future nièce ? Est-ce que ça t’as au moins traversé l’esprit de m’en faire part ? »
J’attends obstinément qu’elle me donne une réponse qui vaut le coup de toutes ces cachoteries plutôt inattendu. Oui, inattendu, c’est le bon mot tiens. Juste me dire ‘ma soeur est enceinte’ ça me rend folle, ça me donnerait presque mal au ventre. Je ne sais même pas depuis combien de temps elle est enceinte mais vu la grosseur de son ventre elle doit bien déjà être à cinq mois. Cinq mois sous silence.
La journée était déjà bien entamée, le temps passant à une vitesse folle. Tranquillement assise à la bibliothèque de l’université, Harper travaille sur un dossier de presse journalistique depuis des heures. Cette thèse est très importante et la note qu’elle obtiendra sera très importante pour la suite. Si elle veut avoir la chance de pouvoir un jour suivre les traces de son père et se faire un nom en tant que journaliste, elle n’a pas le droit à l’erreur. Tout doit être calculé, tout doit être parfait. De A à Z. Bien qu’indéniablement douée, la bêta a toujours eu l’habitude de travailler pour obtenir ce qu’elle voulait et surtout, elle a toujours été habituée à ce que la vie lui mette des bâtons dans les roues. Avec elle, rien n’est ou n’a jamais été simple. Alors qu’elle n’était encore qu’au stade du foetus, les problèmes commençaient avec le meurtre de son père. Aujourd’hui, c’est pour lui qu’elle se bat, c’est pour lui qu’elle veut réussir et parvenir à avoir une carrière couronnée de succès. Bien que relativement proche de sa mère, Harper a également une soeur qu’elle ne voit pas souvent. Elles ont beau fréquenter la même université, elles ne s’entendent pas plus que cela et n’ont absolument pas rien en commun. C’est le comble, lorsque l’on sait que ces deux-là sont jumelles. Tandis qu’Harper a hérité des traits de son paternels, Grace, elle, est le portrait craché de leur maman. Difficile donc pour la brunette de grandir sans repère, sans celui qui lui a tout transmis. Etudier à Berkeley ayant toujours été un rêve et une ambition toute particulière pour la demoiselle, Harper n’avait pas apprécié que sa soeur décide de venir étudier dans la même université qu’elle. Cela voudrait dire qu’elle serait obligée de la voir régulièrement, de la croiser au détour d’un couloir. Leur conflits et différends ne prendraient donc jamais fin. S’il y a une chose à savoir sur la future maman, c’est bien qu’elle fuit les embrouilles. Soudainement tirée de ses pensées par le tintement des cloches signalant la fermeture imminente des lieux. Il est temps pour elle de rassembler ses affaires, afin de les déposer dans son casier et de rentrer chez elle. Elle était crevée, ce qui n’était pas bon pour une future maman. Cependant, elle était consciente que cette fatigue incessante n’était pas prête de s’arrêter. Au contraire, elle ne faisait que commencer. Il fallait qu’elle profiter de travailler un maximum sur ses dossiers et autres paperasseries avant qu’elle ne puisse plus rien faire. Elle en était déjà à son cinquième mois de grossesse et elle n’aimait pas la façon dont son corps changeait. Harper a toujours eu un rapport étrange avec son corps, puisqu’elle a été malade pendant de nombreuses années, passant de l’anorexie à la boulimie. Elle pouvait passer une semaine entière sans rien avaler de concret. Son corps en garde de profondes cicatrices, aujourd’hui encore. Il est meurtris. Bien qu’elle aille mieux aujourd’hui, cette grossesse est un véritable challenge pour une fille atteinte de troubles alimentaires graves. Refermant son casier, Harper se dirige vers le parking extérieur, pressée de rentrer chez elle et de prendre une bonne douche. Ou un bain, après tout, elle avait décidé de s’accorder une soirée entière rien que pour elle. Ce soir, elle ne travaillerait pas. Elle allait juste se relaxer - après tout, la dernière chose qu’une femme enceinte a besoin, c’est bel et bien de s’inquiéter et de se faire du soucis. Zéro stress, voilà ce qu’avait préconiser le médecin, le mois dernier, inquiet pour la santé du bébé. Arrivant à hauteur de sa voiture, la demoiselle s’arrêta net. Merde. Celle qu’elle avait réussi à éviter jusqu’ici se tenait à quelques mètres d’elle, le regard rempli de haine et de colère. « Grace... », commença-t-elle, sans trop savoir quoi dire. Sa soeur ignorait tout de cette grossesse. Harper savait qu’elle l’aurait jugée et critiquée des heures durant, n’approuvant absolument pas sa relation avec Erwan en premier lieu. Et alors ? Qui était-elle pour lui dire ce qu’elle devrait ou ne devrait pas faire. Personne. Juste une emmerdeuse qui passe son temps à mettre son nez dans les affaires des autres. Fatiguée, elle n’avait cependant pas envie d’entrer dans un conflit monumental, raison pour laquelle elle décida - dans un premier temps - de la jouer sympathique. Et puis, bam. Grace, elle, semblait bien décidée à entrer dans le vif du sujet. Elle savait la vérité, elle savait que sa soeur était enceinte. Et elle semblait hors d’elle. Harper ignora sa première remarque, ne sachant trop quoi répondre. Après tout, elle n’avait pas grand chose à dire pour sa défense. Elle savait que son attitude n’avait pas été des plus correcte, bien qu’il était absolument hors de question qu’elle l’admette. « Oh ça va, tu l’aurais bien su un jour de toute façon. Regarde, t’es au courant, et j’en suis qu’à la moitié de ma grossesse... » dédramatisa-t-elle, en désignant son ventre. Elle passant la main sur ce dernier, et répliqua : « Peut-être que si tu passais moins de temps à critiquer ma relation avec Erwan, j’aurais pris la peine de te mettre au courant, qui sait ! ». Le ton employé se voulait à la fois sérieux et sarcastique. Les propos qui sortaient de sa bouche n’étaient pas des plus agréables à attendre pour Grace. « Et comment tu l’as su d’abord ? J’imagine que c’est maman qui a craché le morceau, vous êtes tellement proches » ajouta-t-elle, une pointe de jalousie dans la voix. Ce n’était un secret pour personne qu’Harper enviait la relation que sa mère et sa soeur entretenait. Elle s’était toujours sentie à l’écart. « Et regarde, maintenant que t’es au courant, et bien quoi ? Tu viens me gueuler dessus. En général, on se contente de féliciter les heureux futurs parents ! Alors tu sais quoi ? Fous moi la paix ! » hurla-t-elle. Harper était totalement hors d’elle. Sa réaction était démesurée, sans doute à cause des hormones. Quoi qu’il en soit, elle était bien décidée à rentrer chez elle et à ne pas se laisser emmerder par une petite prétentieuse. Elle poussa Grace afin de tenter d’entrer dans la voiture, mais cette dernière semblait bel et bien décidée à discuter.
❝ J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer.
• feat. Harper S.E. Richards •
J’ai appris à m’habituer aux colères incessantes d’Harper quand elle s’adressait à moi, à sa soeur. Car malgré notre lien familial censé nous relié plus qu’autre chose, elle ne s’est jamais gênée pour me montrer qu’elle ne me portait pas dans son coeur. J’ai abandonné depuis longtemps l’idée de renouer les liens, il faudrait d’abords que je sache ce que je lui ai fait pour essayer ou bien tenter une quelconque approche mais c’est moi tout entière qu’elle n’aime pas et non une action qui l’aurait poussé dans cette direction. J’ai appris à prendre sur moi pour éviter que notre relation ne s’aggrave plus qu’elle ne l’est déjà. Il m’arrive parfois de ne pas comprendre son comportement, j’aimerais tellement lui montrer que je n’ai rien contre elle et pourtant elle continue de penser le contraire. Pour elle, notre relation doit se résumer à fuir et à crier quand la situation l’agace. Dans mon cas, je ne cherche pas à la juger comme elle le pense si fortement et comme elle aime bien le sous entendre. Je ne fais que m’inquiéter, je subis sans cesse ces comportements désagréables et il y a bien un jour où elle ne va vraiment pas me reconnaitre tellement elle m’aura pousser à bout. C’est aussi pour ça que je ne cherche pas à la voir à l’université, je sais comment elle réagirait et je préfère qu’elle vienne naturellement vers moi. Ce qui n’est jamais encore arrivé jusqu’ici. Ce n’est pas une surprise après tout.
« Je suis en train de te gueuler dessus là, calme toi un peu non ? Et puis saches que maman ne m’a rien dit. Je voulais juste te retrouver pour te faire part du déjeuner demain. Car tu vois, il m’arrive de vouloir te voir de temps en temps, ce qui n’est pas le cas de toi. »
Moitié de la grossesse ? Ca fait quoi ça ? Cinq putain de moi quand même. Et personne ne pouvait me le dire, merde. Eileen aurait pu le faire, elles s’entendent bien toutes les deux pourtant. Non en faite elle ne me l’aurait pas dit, Eileen est du genre à se foutre de la vie des autres et à juste chercher le plaisir là où il n’est pas et c’est fort possible aussi qu’elle n’en savait rien. Qui d’autre aurait-elle pu se confier que je connais ? Non je ne vois personne d’autre, en même temps, on a vraiment pas les mêmes amis, on essaye toujours de se différencier. Quand elle est arrivée à Berkeley, tout ce qu’elle voulait, c‘était absolument rentrer chez les Bêtas ce que je n’ai pas compris puisque ces derniers ne sont vraiment pas intelligent. Ce qui n’est pas son cas, elle se mélange avec des personnes qui ne sont pas à son niveau. Ça la influencé aussi de rester avec ce genre de personnes, disons qu’elle devient le genre de fille que je supporte de moins en moins. Le regard hautain, un peu peste sur les bords et qui tombe enceinte. Elle se laisse manipuler, elle se laisse mettre la corde au cou et il faut absolument que tout marche à merveille si elle ne veut pas tomber car madame est très fragile et au moins faux pas, elle perd toute confiance en elle. J’ai grandi en la regardant faiblir de jour en jour. Plus nous devenions grande, plus elle se perdait sur son chemin. J’aurais aimé lui tendre la main pour lui montrer où il fallait qu’elle aille mais non, elle m’aurait poussé en prétextant qu’elle peut s’en sortir toute seule. Et voilà le résultat; haussement des épaules, yeux qui tournent en rond, regard froid, et gueularde en plus de ça.
« Tu veux que je te félicites Harper d’avoir un enfant à 23 ans ? Et bien bravo, je te félicite ! Et dis moi, tu comptes l’éduquer comment ce gamin ? L’argent ne résous pas tout tu sais, que ça soit maman ou une nounou qui s’en occupe, c’est de sa mère qu’il aura besoin. Tu ne le verras pas grandir, tu as bien trop de travail encore qui t’attends. Et le père, il est où que je puisse le féliciter aussi ? Sûrement trop occupé à s’amuser. »
Je ne compte pas lâcher l’affaire aussi facilement. Elle pense que je n’ai pas mon mot à dire mais elle se trompe. Qu’elle le veuille ou non, je reste sa soeur et même si elle, se fiche de moi, elle devra s’habituer à mes inquiétudes.
« Je suis désolée d’être ta soeur, je sais que tu aurais voulu que je n’existe jamais. Tu aurais voulu être seule dans le ventre de maman, tu me crois en trop c’est ça ? »
J’ai du mal à sortir ces derniers mots. Quand je le pense, cela sonne différemment mais quand je l’ai en face de moi, je me rend compte que c’est bien le cas, que je suis face à la réalité.
« Tu vois le mal de partout, je ne cherches pas à t’engueuler, j’essaye de te montrer que tu vas avoir besoin de soutiens cette fois ci alors pour une fois, accepte un peu quand je te tends la main. J’ai l’intention de le voir ce gosse, il va être mon neveu ou ma nièce et même si en tant que soeur tu me trouves minable, en tant que tante je serais formidable. Tu vois, mes intentions ne sont pas mauvaise. Elles ne l’ont jamais été. De même pour Erwan, je suis prête à mieux le connaître et à lui donner ma confiance s’il arrive à me prouver qu’il sera là pour le bébé et toi. »
Comprendras-t-elle pour une fois ce que j’essaye de lui faire comprendre. Prendras-t-elle la peine de laisser sa haine de côté et montrer un peu d’amour pour le nourrisson qui va voir le jour? Il ne faudrait pas qu’il naisse dans cette ambiance glaciale sinon il l’a subira toute sa vie. Peut-être qu’il me permettra de renouer les liens avec ma satanée soeur obstinée mais que j’ai toujours aimé bien qu’elle ne ressente pas la même chose que moi.
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