the great escape
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walking with happiness -r. (hot)

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MessageSujet: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptySam 26 Juil - 3:25

Mes valises étaient prêtes depuis des jours. Je ne l'avais pas dit à Pacey pour ne pas qu'il me traite d'obsessive ou de gamine trop pressée de partir, alors je les cachais dans le fond de la garde-robe de la chambre que j'occupais avant de passer la plupart de mes nuits dans le lit de mon petit ami. J'avais une grosse valise remplie de vêtements, de maillots de bain, de produits de beauté, de souliers ainsi qu'un peu de place pour les souvenirs que je ramènerais. Puis j'avais mon sac pour l'avion, un simple sac à dos avec des vêtements de rechange - au cas où ma valise officielle se perde en route - ainsi que quelques divertissements pour l'avion. J'avais tellement hâte. Je me repassais sans cesse la liste des choses que j'avais à amener pour être certaine de ne rien oublier. Maintenant, s'il manquait quelque chose, il était trop tard. Nous étions effectivement assis dans nos sièges d'avion qui nous amèneraient d'ici quelques heures à Sao Paulo, Brésil. Je ne tenais plus sur mon banc. C'était la première fois que je quittais les États-Unis. Je débordais de joie, comme jamais Pacey ne m'avait vue auparavant. « Tu veux du chewing-gum ? J'ai lu dans des trucs de conseil de voyage que mâcher du chewing-gum au décollage et à l'atterrissage ça aidait. Genre pour les oreilles ou un truc comme ça. » Je lui tendis le paquet après en avoir pris une pour moi, que je lançai dans ma bouche. Puis je pris le bras de Pacey autour du mien et j'appuyai ma tête sur son épaule. Après à peine trois secondes, j'avais déjà changé de position. Puis, ayant un souvenir qui me traversa l'esprit à l'instant précis, je rigolai avant de me pencher vers l'oreille de Pacey pour lui murmurer : « Alors ... as-tu amené le godemichet que tu nous as acheté ? » La réaction de mon amoureux fut à se tordre de rire. Il rougissait à vue d'oeil et paraissait tellement gêné ! Pourtant, j'avais bien cru que c'était une petite surprise qu'il me faisait et que c'était bel et bien pour nos petites vacances en amoureux. Sinon, je n'avais franchement aucune idée de ce que cela foutait dans notre appartement. Et puis, je n'avais rien contre le fait de pimenter un peu notre vie sexuelle. C'était même une très bonne idée et il n'avait pas à être embarrassé ! « Ne fais pas l'innocent, je l'ai vu il y a à peine deux jours sur la table basse dans le salon. Tu l'as enlevé mais j'ai eu le temps de le voir en rentrant de surfer ... » Je lui souris en lui donnant un bisou sur la joue, puis sur la bouche, puis dans le cou ... Toute cette excitation à cause du voyage me montait à la tête ! « On pourrait tester les toilettes de l'avion ... comme dans les films ... Qu'est-ce que t'en dis ? » Lui murmurais-je à l'oreille. Pacey allait avoir du fil à retordre si je me comportais aussi excitée - dans tous les sens du terme - durant tous les moments du voyage.
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptySam 26 Juil - 10:42


Pour la préparation de notre voyage, contrairement à Astor, je n’avais préparé ma valise que deux jours auparavant. Et encore, si je l’avais faite si tôt c’était uniquement parce que j’avais vu celles de ma compagne bien camouflées dans le placard de sa chambre. Soit dit en passant, je n’allais pas fouiller dans ses affaires. J’étais juste en train de ranger le linge que je venais de repasser pendant que ma colocataire est partie s’amuser à surfer avec Charlotte. Astor et moi étions en couple depuis bientôt quatre mois et pourtant nous n’avions pas encore fait réellement chambre commune. Certes, la jeune femme passait plus souvent ses nuits dans mes bras que seule dans son lit. Mais bon… Nous avions encore certains points à régler avant de sauter le pas. Avoir préparé ma valise, qui ressemblait plus à un petit sachet de courses qu’à un sac de voyage, quarante-huit heures avant de prendre l’avion était un exploit ! Je n’étais pas du tout du genre bien organisé et méthodique pour ses choses là. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que j’ai oublié plein de choses essentielles dans notre appartement. Comme mon rasoir et un déodorant. Mon « bagage » comprenait en tout et pour tout à peine le nombre suffisant de slips, deux tee-shirts – bah oui je m’étais dit inutile de s’encombrer pour rien, là bas il devait bien y avoir des pressings ou autres lieux pour laver son linge -, un maillot de bains pour aller se promener sur la plage et patauger un peu les pieds dans l’eau. Sans aller bien loin évidemment ne sachant pas nager. Et c’était tout ! Ah oui ! J’allais oublier ! J’avais pris aussi un short de rechange. Quand même… Je n’irai pas me balader en sous vêtements dans rues de Sao Paulo. Ça ne se faisait pas. Et puis j’étais bien trop pudique pour faire une chose pareille de toute façon. « Non merci. » Mastiquer me rendait malade en avion. Je n’étais déjà pas du tout à l’aise avec ces grosses bêtes de ferraille volantes... D’ailleurs Astor ne devait pas sans s'en rendre compte. Elle vint se coller à moi afin qu’on se câline un peu. La voir aussi joyeuse me donnait du baume au cœur. J’aimais la voir comme ça. Elle respirait la joie de vivre. On ne croirait pas qu’elle est condamnée en la voyant comme ça. Astor ne semblait pas seulement heureuse de partir en vacances. Elle semblait toute aussi bien excitée. Elle me demandait si j’avais pris le gode qui traînait brièvement sur la table basse. Merci Swen ! Dans quel pétrin tu m’as fourré ? Honteux que ma copine ait vu cet objet, je sentais mes joues brûler violemment et ne savais plus où me mettre. Et tenter de regarder par le hublot était une bien mauvaise idée pour un gars ayant le vertige. « Ah… Euh… Je… Je ne sais pas de quoi tu parles. Je n’ai rien acheté de ce genre là moi…» Astor me connaissait trop bien. Je n’avais jamais su de mentir de toute façon. La seule part de vérité était le fait qu’effectivement ce n’était point mon achat. « Oh tu parles de ça ? Euh… Bah.. C’est un porte chapeau que mon cousin m’a rapporté de New York ! » J’étais terriblement nerveux et mal à l’aise. En plus je n’avais aucune idée de comment utiliser ce bazar ! « Ah… Euh… Les… Les toilettes de l’avion… Euh… Je… Je crois pas que ce soit une bonne idée… Ça doit être minuscule et en plus c’est pas hygiénique comme endroit… Tu… Tu ne préfères pas attendre qu’on soit arrivé dans notre chambre d’hôtel pour tester notre lit plutôt ? » Depuis l’épisode de l’hôpital, nous n’avions plus rien fait sexuellement parlant. Je savais que l’envie ne manquait pas du côté d’Astor. Du mien non plus d’ailleurs. Mais disons que je n’avais pas envie de la renvoyer à l’hôpital à cause de mes stupides maladresses.
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyDim 27 Juil - 0:05

Un porte-chapeau ? J'éclatai carrément de rire. Mais qu'est-ce que c'était que cette plaisanterie ? Pacey ne croyait pas réellement que j'allais croire un mensonge de la sorte. J'étais naïve mais quand même pas à ce point! « Un porte-chapeau ? Mais où est-ce que t'es allé chercher ça mon amour ? » Demandais-je en parlant non pas de l'objet en lui-même, mais bien de cette idée folle de me faire croire qu'il s'agissait d'un porte-chapeau plutôt que d'un gode. Je ne m'attardai toutefois pas davantage sur la question. Vue la réaction de mon colocataire, je me doutais bien que ce dernier n'avait pas emmené le jouet sexuel dans ses valises. En même temps, je pouvais le comprendre ... Imaginez la réaction des agents de sécurité et des douaniers s'ils en venaient à fouiller cette valise! La couleur rouge ne pouvait devenir plus rouge qu'elle ne l'étais déjà sur le visage de mon homme, alors valait mieux éviter ce genre de situation. Je changeai donc de sujet, enfin presque puisque le thème principal tournait toujours autour de la sexualité. Après tout il fallait me comprendre... Depuis l'épisode de la douche, la chute et l'hôpital, Pacey ne m'avait pas retouchée. Cette histoire n'avait vraiment aidé en rien son problème d'estime au lit. Cela me tracassait de plus en plus car mon désir pour lui était grandissant, et mon manque se faisait énormément ressentir. J'avais envie de lui et le faire là, ici, maintenant, ne m'aurait point dérangé. Bien au contraire, d'ailleurs. Malheureusement, Pacey n'était pas de cet avis et il refusa mes avances en détournant la proposition, parlant d'espace et d'hygiène et prétextant qu'il valait mieux attendre de tester notre lit d' hôtel. Je me reculai sur mon siège, capitulant, et appuyai ma tête sur le dossier de mon banc plutôt que sur l'épaule de mon amoureux, sans toutefois cesser de le regarder. Mon index glissait de bas en haut de son bras alors que l'avion ne cessait de gagner en altitude. « Au moins dans la cabine, y'a pas de risque de chute tellement on serait coincés... » Dis-je avec un mince sourire moqueur. Valait mieux en rire qu'en pleurer, non ? Pour le moment, le vol s'annonçait encore long, j'avais effectivement quelques heures devant moi mais je serais incapable de m'endormir pour le moment. Je commençai donc à consulter la liste des films et séries télévisées disponibles sur l'écran directement devant moi. Une fois un film choisi, je branchai les écouteurs fournit par la compagnie aérienne et je me tournai vers Pacey avant de les mettre dans mes oreilles. « Si tu veux me parler ou si tu changes d'avis pour les toilettes, t'as qu'à me faire signe. » Je lui adressai un clin d'oeil amusé avant d'enfiler les écouteurs et de poser ma tête sur le bout de son épaule, les yeux rivés sur mon écran. Malgré l'excitation du début, je m'endormis au bout de quelques dizaines de minutes ...
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyDim 27 Juil - 10:31



Quelle drôle d’idée il pouvait avoir mon couillon de cousin quand même ! «  Bah en fait… Je ne sais pas ! Enfin si… Mais bon… Il… » Bien sûr qu’avec des explications aussi pathétiques et incompréhensibles que cela, Astor va me comprendre. «  Enfin comment te dire… Ce… Ce n’est pas moi qui a acheté ce truc que tu as aperçu chez nous. » Mais c’est qui alors ? «  C’est Sweny… Tu sais mon cousin qui est carrément j'té dans sa tête ? Je t’en avais un peu parlé non ?» Bah en fait, en réfléchissant non. Je ne crois pas. Enfin pas grave. Comme l’ex Thêta est revenu à San Francisco, Astor va bientôt avoir l’occasion de le rencontrer. «  Comme il revient étudier à Berkeley, il a tenu à m’offrir un présent de New York où il était allé vivre un petit moment avec ses enfants. » Pourquoi ai-je le besoin de lui préciser absolument qu’il est père ? «  Enfin bref. Et comme je ne sais pas du tout quoi en faire de son machin, c’est lui qui m’a suggéré de m’en servir en tant que porte chapeau. » Tentative faite avec mon chapeau de cow-boy. «  Bah… Sauf que ça marche pas. » Avouai je sincèrement et le plus innocemment du monde. J’en étais d’ailleurs navré. J’ignorais que cela pouvait intéresser Astor.

Après avoir refusé ses avances, Astor se détachait légèrement de moi. Ça me faisait terriblement mal. Le moral dans les chaussettes, je ne pouvais en vouloir à ma petite amie. Depuis que nous étions en couple, nous avions fait qu’une unique fois l’amour ensemble. J’avais la trouille de la perdre. De revivre le même échec qu’avec Viktoria. Mon ex m’avait quitté en grande partie à cause de ça. En autre aussi le fait que j’avais que peu d’estime de moi-même. Cette rupture là avait été des plus humiliantes. Des années après, ce fut avec ma colocataire que je tentais une nouvelle expérience sexuelle. Qui se termina mal aussi car j’avais physiquement blessé ma copine. Je refusais de la renvoyer à l’hôpital à cause de mes conneries. Je n’étais qu’un pitoyable amant. Pourquoi Astor m’aimait elle ? Pourquoi me désirait elle ? Sa remarque sur la cabine des toilettes me fit réfléchir. Longtemps. Notre vol avait une durée totale de pratiquement seize heures dont une escale. Astor eut le temps de visionner un film et de s’endormir un peu. Lorsque le vol reprit son chemin, ma colocataire s’était réveillée. Tout le temps de son sommeil, je n’avais cessé de la regarder tendrement. Songeant au jour où l’on se marierait. Du moins si elle voulait se passer la corde autour du cou avec moi. Son comportement au début de notre voyage m’avait rendu dingue. Je ne m’étais jamais senti aussi bien qu’avec elle. Je me rapprochais de son oreille après un baiser volé. «  Tu as toujours envie de… » Je me mordillais mes lèvres en rougissant. Zyeutant vers les toilettes. Puis regardant Astor, je pris sa main et vins la poser timidement sur mon pantalon. Assez proche pour qu’elle sente mon désir sans que personne ne s’en aperçoive. Espérant qu’elle ne me rejette pas. Elle veuille toujours faire ça.
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyLun 28 Juil - 3:10

Dormir d'un sommeil profond dans un avion n'est certainement pas une chose facile. Que ce soit à cause des turbulences, des enfants qui pleurent ou encore des agents de bord qui passent dans les allées pour vous proposer des boissons et collations, j'étais extirpée de mon sommeil à toutes les dix minutes. Ces réveils étaient tous assez agaçants, sauf un. Je sentis mon amoureux se déplacer légèrement, puisque ma tête glissa de son épaule pour atterrir sur le dossier de son siège. Puis, les lèvres de Pacey vinrent se poser sur les miennes et il me murmura à l'oreille une question, ou plutôt une proposition, qui n'aurait pu me mettre davantage de bonne humeur. J'ouvris doucement les paupières, un sourire heureux et rêveur aux lèvres depuis que ces mots étaient sortis de sa bouche. Il prit ensuite ma main et la posa discrètement sur son sexe, que je sentais dur, ce qui montrait que le jeune homme était déjà excité rien qu’à l’idée. Tout comme moi, et de le sentir sur son corps m’excita encore plus. Je l'embrassai à mon tour et regardai à l'arrière de l'avion, où se trouvaient les toilettes. L'une était libre. Je me retournai vers mon homme. « Ok, voilà le plan. Je vais y aller la première, toi tu vas attendre disons euh... Trente secondes ? Puis tu vas venir me rejoindre. La porte sera débarrée alors personne verra que t'es entré dans une toilette occupée. » Je rigolai, fière de ce plan mais surtout excitée par cette tournure des événements! Jamais je n'aurais pensé que Pacey changerait d'idée. J'étais plus que ravie qu'il l'ait fait! En me levant, je mis en garde le professeur : « Ne te trompe pas hein, c'est la cabine de droite, pas celle du centre. Droite. » Répétais-je. C'était tout à fait le genre de maladresse dont pourrait faire preuve mon amoureux. Valait mieux prévenir que guérir, donc. Bref, je m'élançai dans l'allée en direction des toilettes. Je pris bel et bien la cabine de droite, dans laquelle je pénétrai. Mon coeur battait la chamade. Je n'avais jamais été une adepte de l'interdit, mais je devais avouer que cela m'apportait un certain plaisir! Comme prévu, Pacey me rejoignit - ayant quand même mis plus de temps que prévu à le faire, mais bon - et verrouilla la porte derrière lui. Personne ne nous avait vus. Nous étions carrément coincés et aucune amplitude de mouvement n'était possible. « Ok attends, je vais m'asseoir sur le lavabo, comme ça t'auras tout l'espace debout. » Je déposai ma veste sur le lavabo afin de ne pas poser mes fesses nus sur ce métal froid mais surtout très sale. Enfin, je me concentrai sur Pacey et je commençai à l'embrasser langoureusement, question de faire monter la chaleur d'un cran supplémentaire. N'ayant évidemment pas de temps pour davantage de préliminaires, je m'empressai de nous déshabiller tous les deux, mais seulement du bas. C'était l'essentiel et il aurait amplement le temps d'apprécier ma poitrine lors de nos nuits brésiliennes. Je m'installai donc peu confortablement sur le lavabo, comme prévu, et attirai Pacey contre moi, et en moi... Un léger gémissement s'échappa d'entre mes lèvres et je dû mordre celles-ci afin de ne pas faire davantage de bruit. Je riais faiblement, aussi, parce que je nageais carrément dans le bonheur, là. En espérant que tout se déroule aussi bien maintenant que le vrai plaisir commençait...
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyLun 28 Juil - 11:01



Astor ne semblait pas contre la petite visite dans les toilettes. Entre nous heureusement puisque c’était son idée à la base.Ce qui m’excitait le plus n’était pas de faire ça dans l’avion. Surtout que les parois des wcs étaient fines et que l’on entendait tout ce qui se passait à l’intérieur de l’extérieur. Il fallait qu’on fasse le moins de bruit possible si on voulait mener à bien notre mission. Oui pour moi, je considérais cela plutôt comme une mission qu’un fantasme. Mon devoir en tant que petit ami était de satisfaire ma dulcinée. Et il était temps que je m’y atèle. J’écoutais donc attentivement les indications d’Astor. Elle insistait bien sur la cabine de droite. Ça me fit un peu sourire car elle me connaissait trop bien. Avec ma maladresse et mon sens de l’orientation… Elle partit en avant. Je comptais donc jusqu’à trente une fois Astor dans les toilettes. J’en perdis mon compte quand l’avion eut une petite secousse. Oups ! Allé bon on recommence. Vingt-huit… Vingt-neuf… Trente ! Je me levai donc. Mais une main se posa sur mon épaule et me forçait à me rasseoir sur le fauteuil. «  Mais qu’est ce que vous faites ? » C’était une hôtesse de l’air qui refusait que je me déplace car on entra en zone de turbulences. «  Oui mais madame, les envies pressantes ne se font pas attendre ! » Elle vit le siège vide à côté de moi. Levant un sourcil, la femme n’était pas bête. Elle avait bien compris notre petit jeu. En même temps elle devait en avoir l’habitude. Apparemment c’était un fantasme assez courant de « s’envoler en l’air dans un avion en plein vol » selon elle. Evidemment je ne vous raconte pas comment mes joues devinrent écarlates. La vieille – elle devait être proche de la retraire – me laissa enfin seul ! Je pris immédiatement mes jambes à mon cou. Merci au mec assis devant moi qui lui demanda un café noir avec un carré de chocolat noir ! Soit dit en passant, je commençais à avoir un creux. Après l’effort, le réconfort ! On songera à se nourrir après. D'abord on s’enferme pour un petit exercice physique dans les toilettes. Evidemment, déboussolé par l’hôtesse de l’air, je me trompais de cabine. Beurk ! Je vis une petite grand-mère en train de… Bon bah pas de dessin hein. L’odeur qui dégageait d’elle m’avait donné la nausée ! D’ailleurs on la sentait jusque dans la fameuse cabine de droite. Génial ! «  Coucou on amour ! Désolé pour le retard, je… » L’avion eut une nouvelle secousse.Sans le faire exprès, je donnais un petit coup de boule à ma puce déjà en position pour l’acte. «  Désolé mon cœur, ça va ? » Bon cool, plus de peur que de mal. On eut un petit fou rire. Puis Astor s’occupa de mon pantalon pendant que mon lèvres s’attardèrent dans le creu de son cou. Je préférais largement sentir le parfum de ma copine que l’odeur nauséabonde d’à côté. Ma respiration s’intensifiait sous les caresses de ma partenaire. En un instant, nous ne faisions plus qu’un. J’eus à peine le temps de commencer mes mouvements que l’avion eut une nouvelle secousse. Un peu plus forte celle-ci. Je me retrouvais brièvement sur Astor avant de m’écrouler recroquevillé par terre, me tenant l’entrejambe. Je m’étais pris le lavabo dans les parties. Et ça faisait mal. «  Je suis désolé bébé… » Au lieu de me plaindre de la douleur, je m’excusais auprès de ma copine. Je me relevais et voulais essayer de recommencer à satisfaire ma chérie. Mais là plus moyen. Popol était assommé et ne voulait plus se mettre au garde à vous. Honteux, je refermais mon pantalon et enfouis mon visage dans le cou de ma chérie. Secouant la tête. «  Je suis vraiment désolé mon amour… » Quelqu’un vint toquer violemment à la porte. Nous demandant de bien vouloir regagner nos sièges. Je vous laisse deviner qui c’était…
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyMar 29 Juil - 1:28

Le coup que m’avait donné Pacey sur la poitrine avait fait mal, mais pas assez pour me freiner dans mon élan de désir envers lui. Je rigolai, tout simplement, cachant ma douleur. De toute façon, ça élançait un peu mais dans quelques minutes je ne sentirais plus rien. C’était comme se cogner l’orteil dans un coin de porte ou un truc dans le genre – mal de chien sur le coup, mais qui s’estompe rapidement. « Oui, oui, ça va, t’inquiète ! » Dis-je donc en riant. Il riait aussi. Bon, tout était encore correct. Rien de gâché pour le moment ! Certes les turbulences n’étaient pas des plus agréables, mais pour le moment, elles n’étaient pas dérangeantes plus que cela. Je m’empressai donc de raviver l’étincelle de désir pour que le feu explose entre nous, et quelques secondes après nos pantalons étaient au sol, et Pacey était en moi. Je me retenais de gémir, sachant fortement qu’on pourrait facilement m’entendre au travers de ces murs cartons. Et alors que le tout prenait une tournure fortement plaisante et intense, une secousse plutôt violente traversa l’avion et Pacey fut projeté sur moi. Je me retins de ne pas m’éclater le derrière de la tête sur le miroir, retenant Pacey et le repoussant pour ne pas qu’il mette tout son poids sur moi. Puis il se retrouva au sol, les mains sur l’entrejambe. Il s’était sans doute pris le coin du lavabo en plein bijoux de famille. Je mis ma main sur ma bouche, surprise par tout ce qui venait de se produire si rapidement. « Oh, est-ce que ça va mon amour ? Oh, bébé soit pas désolé, ça va, t’es ok ? » Le jeune homme se releva et essaya de rentrer de nouveau en moi. Malheureusement, rien n’y faisait. Je tentai de le stimuler, mais aucune réaction non plus. En même temps, c’était compréhensible, s’il s’était fait aussi mal. Pacey enfouit son visage dans mon cou et s’excusa de nouveau. « Hey, minou, c’est pas grave … C’était pas une si bonne idée que ça finalement, surtout pendant les turbulences, c’était idiot. » Je pris sa tête entre mes mains et la reculai de sorte à ce qu’il me fasse face. Je lui souris et l’embrassai sur ses lèvres, puis dans le front. « On aura qu’à se reprendre dans un autre endroit insolite au Brésil. La plage, en pleine nuit, ça aussi c’est un fantasme assez réputé. » Je souris et lui fis un clin d’œil. Puis on cogna à la porte, demandant aux occupants des toilettes de regagner leurs sièges. « Allez, sors, je te rejoins dans pas longtemps. » Le professeur s’exécuta et sortit de la cabine. Une agente de bord se trouvait de l’autre côté et me regarda sévèrement. Prise en flagrant délit par la vieille ! Je me fis toute petite et sortit finalement en même temps que Pacey, pour éviter de me faire gronder. Je regagnai donc mon siège et pris la main de mon amoureux. « Je vais essayer de dormir pour le reste du vol, question de ne pas avoir l’air d’un zombie en arrivant … » Et je fermai les yeux. Toutefois, je ne trouvai pas le sommeil. Dans ma tête, je ne cessais contre mon gré de réfléchir à quel point j’étais déçu de notre vie sexuelle, à Pacey et moi. J’avais beau essayer de le rassurer, j’avais beau me dire qu’un jour cela viendrait, il fallait que je me rende à l’évidence : je n’étais pas satisfaite. Pas épanouie. Et ça ne pouvait pas continuer ainsi. Par contre, en parler avec Pacey, ce serait signer son arrêt de mort. Il n’aurait plus jamais confiance en lui. Mais je ne le laisserais pas pour une raison pareille, ce n’était pas moi. Mais je ne pouvais pas non plus continuer à vivre notre relation de cette façon-là. Une partie manquait. Je ne savais plus comment agir, réagir … et cela troubla mon sommeil pour le reste du vol.
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyMar 29 Juil - 11:19


C’était de ma faute. Tout était de ma faute. Si cela je m’étais laissé entraîné par Astor au début du vol. A ce moment là il n’y avait aucune turbulence. Nos rapports se seraient sans doute mieux passés. Enfin… Du moins cela ne pouvait pas en être pire. J’aimais Astor. Pour elle j’étais prêt à faire n’importe quoi. Déplacer des montagnes. Lui décrocher la lune. Si j’en avais eu le pouvoir. Lui demander sa main. Je pensais peut être le faire à Sao Paulo. Lui acheter là bas la bague de ses rêves. Ça lui aurait fait un merveilleux souvenir. Seulement… Vu la fréquente de nos rapports intimes, elle était malheureuse avec moi. Je le voyais bien. Ce serait beaucoup trop égoïste de ma part de l’obliger à vivre ainsi jusqu’à ses derniers jours. Astor avait peu de chances de connaître la vieillesse avec sa maladie. Si peu qu’elles étaient pour ainsi dire nulles. La jeune femme devait donc profiter de la vie autant qu’elle le pouvait. Elle méritait d’être épanouie sexuellement parlant. Et ce n’était pas en restant à mes côtés qu’elle l’était. Si je l’implorais, elle accepterait plus par pitié que par envie. Au début de notre voyage, l’étudiante était si heureuse. Il a juste fallu qu’on se rapproche physiquement pour éteindre cette étincelle qu’elle avait dans les yeux. Je me demandais si il ne serait pas préférable pour ma petite amie que je la quitte. Que l’on redevienne de simples colocataires. Elle n’avait aucune idée à quel point ce manque de relation intime me détruisait. L’envie était bel et bien présent. Sauf qu’avec mon passé houleux avec Viktoria était bien trop lourd à supporter. Elle m’avait anéanti. J’ai toujours eu des problèmes avec la sexualité. Je n’ai jamais été un mec hyper viril. Psychologiquement démoli depuis, je n’arrivais pour ainsi dire plus à… Enfin vous voyez. Le physique ne suivait plus. Je n’avais encore jamais pris la célèbre pilule bleue. Peut être devais je tenter ? Dois je en parler avec Astor ? Je ne savais pas. Je n’osais pas car j’avais peur qu’elle le prenne pour elle. Qu’elle croit qu’en réalité elle n’était pas assez attirante pour moi. Et une autre connerie du genre. Astor avait un sommeil assez agité à mes côtés. Et cette douleur qui me déraillait entre les jambes à cause de ce maudit lavabo. Cela n’arrangeait en rien nos problèmes. Pensant que l’étudiante dormait mieux que cela, je me levais pour retourner aux toilettes. Marchant un peu en canard boiteux jusque là tant j’avais mal. Enfermé dans la cabine de droite, je baissais mon pantalon et mon slip pour admirer l’ampleur des dégâts. Je m’étais bien blessé. Ouvert sur quelques centimètres à l’aine. Je pris du papier que j’humidifiais pour nettoyer le sang. Mes bijoux de famille paraissaient avoir une couleur bizarre. Après je ne m’inquiétais pas plus que cela. C’était surement dû au mauvais éclairage de la cabine. Un instant plus tard, peu avant que l’avion atterrisse à notre lieu de destination, je revins m’asseoir auprès d’Astor. Elle ne dormait plus. Je fis comme si de rien n’était. Lui prenant simplement la main. « On va déposer les affaires directement à l’hôtel après on ira faire un peu de shopping. Ça te dit ? Où tu préfères te reposer un peu dans la chambre ? Ou encore qu’on visite Sao Paulo ? C’est toi qui vois mon cœur. » Faudrait que je trouve une pharmacie rapidement pour acheter des antidouleurs et du viagra. J’espérais de tout cœur que ça réglera nos affaires de couple. Qu’Astor devienne enfin une femme épanouie. J’étais fou d’elle et avais la trouille au ventre de la perdre. Mais si jamais rien de fait, je serai bien obligé de la laisser partir. Ou alors peut être lui proposer d’être un couple ouvert à l’échangisme ?! Je ne pourrais pas faire ça personnellement. Aller voir une autre femme. De toute façon je serai incapable de lui faire quoique ce soit. Mais si coucher avec un autre pouvait lui donner du plaisir. La rendre heureuse… Tôt ou tard une discussion avec Astor s’imposera. Avant, on va toujours essayer si chimiquement un miracle se produit. L’espoir fait vivre !
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MessageSujet: Re: walking with happiness -r. (hot) walking with happiness -r. (hot) EmptyVen 1 Aoû - 1:54

J’y songeais. J’y songeais sans le vouloir, j’y songeais avec culpabilité. J’aimais Pacey, plus que n’importe qui d’autre ayant un jour habité mon cœur. Seulement, je ne sentais pas que notre relation était complète et épanouie. Je ne savais même pas si elle le serait un jour. Voilà des semaines que nous étions ensemble et ces petites étincelles n’avaient pas pointé le bout de leur nez sexuellement. J’avais été prévenue, certes, mais je m’étais dit qu’en y mettant du cœur et de la patience, Pacey finirait par avoir confiance en lui. De la patience, j’en avais de moins en moins. Il me semblait qu’après chaque essai manqué, j’en ressortais encore plus déçue que la dernière fois. Mes attentes étaient sans cesse inatteignables. Plus le temps passait, plus je me lassais. Alors oui, j’y songeais. À mettre un terme à tout cela, pour ne pas me blesser davantage. Mais en même temps, je ne voulais pas. J’aimais tellement Pacey et j’avais tellement besoin de lui, constamment, à mes côtés, que je me disais parfois prête à vivre une vie complètement dénuée de sexualité plutôt qu’une vie sans Pacey. J’étais confuse. Les idées allaient et venaient et n’étaient jamais exactement les mêmes. Toutefois, j’en arrivais toujours à la même conclusion : ce n’était pas encore le moment venu de lâcher. Je n’étais pas prête à abandonner. Je l’aimais trop, cet idiot. Idiot parce qu’il était incapable de constater tout son potentiel. Idiot parce qu’il appréhendait tellement la chose ; évidemment que ça allait foirer s’il était aussi tendu ! Idiot pour tout un tas de raisons. Mais j’allais attendre encore un peu, le temps qu’il apprenne. J’allais lui montrer tout ce que je savais, s’il le fallait.

Malgré mon sommeil agité, les allées et venues de Pacey aux toilettes, les turbulences, quand j’ouvris les yeux après un moment, le vol était quand même plutôt avancé dans son trajet. Nous atterrissions dans la demi-heure. Pacey revint s’asseoir à mes côtés et me demanda ce que je voulais faire à notre arrivée. J’haussai d’abord les épaules, puis pris le temps de réfléchir. « J’aimerais visiter Sao Paulo. Le shopping on le fera si on a du temps, mais c’est pas nécessaire … J’préfère qu’on voit ce qu’il y a à voir avant ! » Dis-je avec un sourire, prenant sa main dans la sienne. J’avais emmené tous mes guides touristiques du Brésil et j’avais déjà encerclé un tas d’endroits, de musées, de parcs et d’activités à faire, voir et visiter. Rappelons-nous que je n’avais jamais quitté les États du Sud. Pour moi, le Brésil était une aventure hors du commun, et j’étais préparée à utiliser chaque seconde de mon temps de façon logique et efficace. Je levai les yeux vers Pacey. « Toi, y’a des trucs que t’as envie de voir ? On est pas obligés de tout faire aujourd’hui, on a le temps, mais juste pour qu’on se fasse une idée … » Puis après ce petit planning improvisé de nos vacances, le pilote annonça que la descente commençait. Au bout de dix minutes, nous étions déjà de retour sous les nuages et nous pouvions voir Sao Paulo dans toute sa splendeur. Mon sourire et mon excitation du départ revinrent sans se montrer timide. « Wow, amour, t’as vu ça comme c’est magnifique ! » Le chanceux, il avait la place à côté du hublot, évidemment il voyait tout ! Moi, j’étais presque embarquée sur lui afin de pouvoir contempler aussi bien que lui ce spectacle. Je demeurai émerveillée jusqu’à ce que l’avion touche le sol. Au bout de cinq minutes d’attente, les passagers commencèrent à descendre de l’avion, tranquillement mais sûrement. Ce fut à notre tour après une dizaine de minutes, et je m’empressai de sortir pour que notre périple commence réellement.
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