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Toujours éviter de vexer une femme [Roman]

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MessageSujet: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyMar 22 Avr - 0:31


Catalina & Roman
tu n'es plus mon plus beau, enfin pour l'instant

Catalina écarquilla les yeux lorsqu'elle vit en première page de couverture son meilleur amie, son ami d'enfance, celui qu'elle place au top niveau, en compagnie d'une fille dénommé Jules avec en gros titre 'c'est du sérieux, à quand le mariage?'. Non mais c'était quoi ces conneries? Roman était tout sauf casé, enfin en tout cas d'après les dernières nouvelles et vus qu'il lui disait tout.. Mais voila qu'un epsilon débarqua derrière elle pour lui toucher un mot comme une commère sur le nouveau couple de l'université. Attendez, pause. Je rêve ou il n'y avait qu'elle qui n'était pas au courant que son Roman était en couple?! Sans faire vraiment attention, elle répondit sèchement à cette epsilon qu'elle connaissait à peine pour prendre la porte de la confrérie avec une seule idée en tête, allez régler ses comptes avec Roman. Ce n'était clairement pas un bon début de semaine. En effet, la veille elle s'était sentie complétement surpassée par son plan machiavélique contre Sasha et la fortune de son père, ayant beaucoup de mal à supporter ce gamin qui n'arrivait pas à aligner deux mots corrects en sa présence, et quand il y arrivait il ne lui parlait que de sciences ou je ne sais quelle expérience il avait pus réaliser.. C'était d'un ennui mortel et elle se demandait si elle allait tenir encore longtemps comme ça, à jouer un double jeu avec lui. Elle avait donc été d'une humeur exécrable le soir, avait envoyé baladé toutes les personnes qui s'étaient approchés de prés ou de loin d'elle. Elle avait récupérer toute sa froideur internationale et s'était enfermée dans sa chambre pour en ressortir une heure plus tard toute apprêtée pour sortir. Oui, il fallait qu'elle se change les idées, mais seule. Elle savait très bien que deux de ses meilleures amies auraient été certainement très partante pour la suivre dans sa virée mais elle n'avait eu envie de parler à personne, elle était dans un de ses soirs 'mauvaise passe'. Elle voulait juste boire un peu et danser, relâcher la pression. Elle s'était rendue dans un club branché de la ville et avait dansé et bue avec des inconnus jusqu'au bout de la nuit. Il était rare de voir ainsi Catalina, elle qui contrôlait toujours à la perfection son image de fille parfaite, mais parfois elle retombait dans ses vieux démons, elle avait besoin de se libérer, de libérer son esprit de cette sensation, de ce sentiment qui la hantait depuis deux ans, depuis que sa sœur avait été assassiné. C'est lorsqu'elle se retrouva dehors, toute seule à attendre un taxi qu'elle se sentie mal, elle ne se baladait plus la nuit dans les rues surtout seule à présent à part dans ses moments d'inconsciences comme celui-ci et c'était toujours devant le fait accompli qu'elle se rendait compte ô combien elle était bête. Sa respiration commença à s'accélérer, elle se sentait mal et n'arrivait pas à arrêter ce sentiment de grimper, de plus lorsqu'elle voulut prendre son inhalateur dans son sac, elle se rendit compte qu'elle l'avait oublié, ce qui ne lui arrivait presque jamais. Un taxi s'arrêta alors pour la prendre et se fut finalement au chauffeur de taxi d'avoir la lourde touche de la calmer mais surtout de l'apaiser pour qu'elle puisse retrouver une respiration correct. Il voulait l'emmener à l'hôpital, non mais même pas en rêve, elle lui indiqua l'adresse de la confrérie. Cat' détestait ces moments où elle avait cet impression d'étouffer et qu'elle ne pouvait rien y faire à pars essayer de se soulager. La soirée se finit à cinq heure du matin dans son lit, la tête un peu à l'envers et l'esprit pas net. C'est pourquoi lorsqu'elle se réveilla nous étions en début d'après-midi. Elle n'avait pas l'habitude de se lever aussi tard mais vus la nuit qu'elle avait passé, elle en avait bien besoin, et puis c'était les vacances. La belle brune était restée un bon quart d'heure sous la douche pour bien se réveiller et prit ensuite une aspirine pour le mal de tête. Elle s'enfila un jean slim accompagné d'un top clair et de talons aiguilles aux pieds, bien sûr tout venant de grandes marques. Elle se maquilla légèrement et laissa ses cheveux détachés, se mit une touche de parfum et attrapa son sac en vérifiant cette fois qu'elle n'avait pas oublié son inhalateur sinon elle se maudirait toute la journée. Elle n'était pas plus en forme que la veille mais il y avait tout de même un mieux, certes pas très visible vus qu'elle paraissait toujours assez froide. C'est lorsqu'elle prenait un jus d'orange qu'elle tomba sur cette couverture de magazine people qu'elle déteste qu'elle vit rouge et partie de la confrérie, au volant de sa bmw blanche en direction du bureau de Roman. Elle n'aimait pas se rendre là-bas car ce n'était pas bon pour son image que de trainer dans les locaux d'un magazine comme le sien, mais bon là c'était clairement une urgence! Déjà qu'il avait tendance à l'oublier avec toutes les filles qui trainaient autour de lui, là il l'avait carrément rayé de sa vie pour ne pas lui dire qu'il était en couple! Elle détestait que ne lui accorde pas toute l'attention qu'elle mérite surtout lorsqu'il s'agissait de Roman! Elle sortie de sa voiture furieuse, après l'avoir garé sur un emplacement surement pas autorisé, mais je ne crois pas qu'elle s'en était même aperçu à cet instant.. Elle entra dans la bâtisse et fonça telle une furie déterminée vers le bureau de Roman alors que sa secrétaire lui collait au train. Attendez mademoiselle, vous avez rendez-vous? Voila ce qu'elle n'arrêtait de lui répéter alors que Cat' n'avait qu'une envie qu'elle se prenne une table au passage pour ne plus l'entendre. Une fois devant le bureau de Roman, elle ouvrit la porte pour alors la claquer aussitôt au nez de la secrétaire. Tu te fiches de moi Roman?! C'est par ces satanés magazines people que je l'apprend?! Tu n'es qu'un ingrat qui ne pense qu'à toi! Lui déclara t-elle en le fusillant du regard alors qu'elle n'avait même pas pris la peine de le saluer ou quoi que ce soit, non pour l'instant elle réglait ses comptes..


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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyJeu 24 Avr - 22:02


   
Toujours éviter de véxer une femme.

   
   
Roman&Catalina ⊹ J'ai enfilé mon costume Armani de la même aisance que ces abrutis d'étudiants enfilent un jogging pour aller faire du sport. Moi mon sport c'est le travail. Je mange business et respire business toute la soirée. Y compris aujourd'hui alors même que je n'ai pas cours et que je pourrais profiter de mes instants de répit pour aller draguer deux trois filles et aller boire un verre dans un bar avec tous les crétins qui m'avaient invité avec eux pensant qu'ils pouvaient se faire voir avec moi. Hum, intéressant. Ça aurait été trop d'honneur pour eux de leur offrir la possibilité de se complaire en ma présence. Non. C'était d'une distance glaciale lorsqu'il s'agissait de personne que je ne connaissais pas et était loin d'être du genre à faire ami-ami avec n'importe qui. Il suffisait d'ailleurs de voir qui étaient mes vrais amis autour de moi. Des femmes. Que des femmes. Parce qu'elles étaient incroyablement manipulatrices tout comme moi et qu'elles ne s'en cachaient pas. Lorsqu'elles crisaient, elles le faisaient de sorte que la terre entière le sache et j'adorais ça. Cette excellence rare avec laquelle elles faisaient ressurgir leur beauté et défauts. Pour ma part je ne les considérait pas ainsi. Les hommes, ils ne m'inspiraient pas. Seul Tyler, mon meilleur ami et accessoirement équipier dans le magasine pouvait avoir droit au titre d'ami. Le reste n'était que fioriture, business, du m'a tu vu. J'ai du mal à être proche d'une personne du même sexe que moi car de suite j'y lis l'opportunité. Je cherche à savoir ce que cela pourrait m'apporter et bien sûr, ce n'est pas de cette manière que l'on peut créer des amitiés bien que je n'en ai aucunement besoin. Il suffit de me voir traverser les couloirs de l'université. Sourire aux lèvres, d'une insolence rare et pourtant, qui captait le regard. Les yeux se tournent, les langues se délient et tous rêvent d'appartenir à mon monde. Non. Moi je suis l'homme qui reste entouré de femmes. Mais pour l'heure, je ne veux pas me donner en spectacle et ravir ces demoiselles d'une apparition fortuite dans les couloirs de l'université juste pour embellir leur journée maussade de première apparence. Aujourd'hui, j'ai du temps libre, à revendre même et je dois aller travailler. Je passe un coup de fil et deux minutes plus tard mon chauffeur arrive. Belle voiture noir, vitre tintée, chauffeur sans aucune expression sur le visage qui vient m'ouvrir la porte en me saluant d'un "Mr Da Russo". Tout ce que j'aime, tout en modestie. Je monte dans l'habitacle pour m'assoir sur le cuir luxueux de la voiture qui démarre en trombe dans l'allée de Berkeley. Un oeil à travers la vitre et je me dis que j'abuse légèrement. Ma voiture de luxe est là. Sur le parking. Elle suinte l'argent gaspillé, l'argent lancé en l'air mais j'ai bien trop l'habitude d'en faire des tonnes que ça ne mettait même pas venu à l'idée que j'aurais pu daigner conduire pour aller au travail. Oh non. Une flemme immense me vrille l'estomac quand j'imagine me servir de mes mains avant même de me plonger corps et âme dans les activités qui me préoccupent l'esprit et vers lesquels le véhicule d'un noir de jais m'entraîne. J'arrive enfin au bureau. Je salue quelques femmes sur le passage et sert quelques mains d'une poigne de fer. J'ouvre enfin la porte qui donne sur mon bureau et jette mon sac dessus en m'écroulant sur le grand fauteur qui trône devant un bureau massif et imposant. Mon regard se tourne vers la baie vitrée qui longe tout le mur à ma gauche pour me donner une vue splendide sur la ville. Mon regard se perd une minute. Photographe dans cet boîte évènementiel, j'ai vite pris mes marques et suis devenu une personne incontournable de l'agence. En même temps je connais tout le monde. Bien plus que le patron de cet boîte. J'ai plus de contact, plus de gros poissons à entraîner dans mes affaires. Alors je lui ai offert mon carnet d'adresse et mes talents de photographes contre la possibilité de me laisser un beau et grand bureau. Évidemment, plus impressionnant que le sien. Pourquoi ne pas avoir payer des locaux autre part dans Sf ? Parce que je me sens étonnement bien ici et que je peux donc concilier mon travail à l'agence et la gestion du magasine que j'ai monté il y a de ça quatre ans à New York. Tirer les reines d'un tel projet à distance était suicidaire. tout le monde me l'avait dit, mais j'avais tout fait pour réussir, mon ambition étant sans limite. J'ouvre enfin l'immense Mac qui trône sur le bureau et commence à lire mes emails lorsque j'entends des talons claquer d'un air autoritaire derrière la porte. Sans aucune retenue, elle s'ouvre violemment ce dont je n'ai pas l'habitude c'est pourquoi je m'attends déjà à virer quelqu'un bien que ce ne soit pas censé être dans mes "compétences" lorsque j'aperçois le visage de Catalina. Ha. Elle se met à hurler sans cacher sa colère tout en exposant devant mon regard incompréhensif un magasine people. Oh ça ? Un sourire s'élargit sur mon visage et je me lève enfin de mon trône - ou devrais-je dire de ma chaise - pour m'avancer vers elle. Je lui fais dorénavant face mais m'appuie contre le bureau derrière moi, laissant présumer que je suis très calme malgré son intrusion dans mon bureau. Pardon ma chère, j'ai été très occupé. Je savais pas à quel point combler une femme hormis par le sexe pouvait être si compliqué. Je comprends pourquoi je mettais pas remis en couple depuis pas mal de temps. Est-ce que je joue avec elle ? Encore plus qu'avant et elle le sait, attiser sa fureur est ce que je préfère lorsqu'on sait que Catalina se montre devant les autres, douces et imperturbable.


   
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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyVen 25 Avr - 15:48


Catalina & Roman
tu n'es plus mon plus beau, enfin pour l'instant

L'humeur de Catalina était clairement exécrable aujourd'hui, elle s'en voulait d'avoir été inconsciente hier soir, elle se maudissait d'avoir eu cette idée de plan pour Sacha, et pire, elle avait des envies de meurtre sur la personne de Roman, son meilleur ami. Enfin meilleur ami, c'était un bien grand mot lorsqu'on sait qu'il ne l'a même pas averti qu'il s'était mis en couple avec une fille qu'elle ne connaissait en rien. La belle brune était vexée, ce mec n'avait vraiment aucun égard envers elle et elle s'en voulait de lui accorder tant d'importance. Okay c'était la Catalina énervée qui parlait donc il ne fallait pas faire très attention si elle s'emportait dans ses pensées, c'était quelque chose de très naturel. Mais attendez quand même, c'était quand la dernière fois qu'il s'était mis en couple? Elle ne s'en souvenait même pas, c'est pour dire.. Lui qui aimait tant les femmes, qui ne les prenait que pour les soirées, que pour son petit plaisir personnel.. Et maintenant, après tout ce temps, elle devait apprendre sa mise en couple grâce à ces satanés magazines people qu'elle avait en horreur? C'était bien la blague de la journée là!
Impulsive comme elle était, Cat' n'hésita pas une seconde à l'idée d'aller lui rendre une petite visite de courtoisie comme elle savait si bien le faire. Il n'était même pas la peine d'essayer de lui parler, elle vous enverrait balader, non là elle avait un objectif en tête donc il ne fallait pas la déranger. Cette pauvre secrétaire qui n'avait demandé qu'à faire son travail, avec la jeune epsilon, elle était clairement mal barrée. Et voila qu'elle n'avait eu que pour seule réponse, une porte venant se claquer juste devant son nez. L'entrée de Catalina ne passa au moins pas du tout inaperçu et Roman avait dut l'entendre arrivée grâce à ses talons frappant le sol d'un pas déterminé. Une fois en face du jeune homme, elle ne prit aucune pincette, de toute façon pour quoi faire avec lui? Elle le connaissait depuis tellement de temps que ça faisait longtemps qu'elle ne se contenait plus avec lui. Pas de bonjour, pas de bise, rien, juste sa froideur et son énervement. Oui, aujourd'hui Catalina était vexée et ce n'était jamais bon. Elle le fusillait clairement du regard, ses bras croisés sous sa poitrine, et lui qui paraissait si détendu face à elle, allait une fois de plus se jouer d'elle par les mots. Tu n'es qu'un crétin! Lui déclara t-elle en venant alors reprendre le magazine qu'elle lui avait jeté sur le bureau pour finalement lui mettre un coup sur l'épaule avec. J'essaye d'être patiente avec toi, d'être indulgente parce que je sais qu'il te manque quelques cases là-haut - en même temps pour créer un magazine pareil il faut bien qu'il y ait un problème quelque part - marmonna t-elle entre deux avant de reprendre.. Et toi voila comment tu me remercies? A jouer le mec occupé, qui en oublie de prévenir celle qui normalement devrait être positionnée dans le top de ton classement. Pff je ne sais même pas pourquoi je m'énerve pour toi, tu n'en vaux pas la peine. Finit-elle par lui dire en ne se gênant pas pour venir s'installer sur ton trône, comme il l'appel, croisant ses jambes pour alors placer ses talons sur son si précieux bureau. Elle s'était calmée en façade mais ça bouillonnait encore intérieurement, là elle était plus vexée qu'autre chose, elle ne supportait pas de ne pas être le centre de son attention..


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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyDim 27 Avr - 17:25


Toujours éviter de véxer une femme.



Roman&Catalina ⊹ Moi qui pensait être tranquille pour la journée, je me fais attaquer dans mon propre bureau et de surcroît par une femme que je connais très bien puisqu'il s'agit de Catalina mon amie d'enfance. La seule femme qui m'est suivit depuis que je suis tout jeune et qui en sache assez sur moi pour me faire pâlir de gêne si elle se mettait à parler de mes moindres effets et gestes. Et elle hurle. Montre son désaccord avec mon comportement et continue de me brandir le journal qu'elle tient dans la main devant mon visage comme si je devais comprendre, par ce simple geste, ce qui n'allait visiblement pas. Qu'est-ce qu'elle était belle quand elle s'énervait. Mais qu'est-ce qu'il mettait difficile d'être aussi proche d'elle aussi. Après tout, personne ne voyait Catalina comme je la voyais. Je la connaissais assez bien pour savoir qu'elle était très différente lorsqu'elle était avec d'autres personnes et avec moi. Déjà, c'est le genre de femme qui tente toujours de garder son sang-froid parce qu'elle a le sang pure des grandes familles qui vous apprennent avant même de parler, comment se comporter en société. Alors Cat elle a vécu dans le même monde que moi. Un monde suffisant ou tu es un homme mort si tu ne deviens pas le plus beaux de péteux au milieu des dizaines d'héritiers. Il faut se démarquer de sa prestance et de son caractère d'acier pour pouvoir faire la différence au milieu de tous ce luxe débordant de nos moindres paroles. On s'était entraidé. On s'était séparé. éloigné pour mieux nous retrouver. C'était comme ça tous les deux. Et sauf que, si avec les autres et à l'extérieur l'on gardait un sang-froid des plus classieux, lorsqu'on se retrouverait que tous les deux, il n'était pas rare que je me contrôle aucunement tout comme elle le faisait à présent. Alors je tentais de ne pas laisser la rage qui bouillonnait en moi faire le reste. Lui cracher des obscénités au visage parce que je savais que c'est ce qu'elle attendait. Que je craque devant son arrogance et que je ne puisse plus contrôler le moindre de mes mouvements. C'est bizarre ce genre d'amitié. Qu'on puisse autant s'aimer et autant se déchirer pourtant d'une même manière. Mais c'était comme ça. On n'arrivait pas à garder notre sang-froid quand on était l'un avec l'autre. Peut-être que c'était le fait qu'elle était celle que je voulais protéger le plus dans ma vie et de ce fait, que j'aimais contrôler tout ce qu'il se passait autour d'elle. Et finalement c'était sûrement la même chose de son côté. Aucune idée. Toujours est-il que j'avais ce besoin incontrôlable de tout faire pour manier sa vie et ses fréquentations. Elle me donne un coup sur l'épaule et je ne peux m'empêcher d'attraper son poignet sans aucune délicatesse pour retenir un prochain coup qui pourrait partir devant sa fougue. C'est une obsession. Pourquoi devant elle je ne peux jamais contrôler mes débordements colériques ? Comme je ne pouvais pas jouer le parfait connard devant elle sans que ça parte. Arrête Cat, tu pourrais bien le regretter. Mes paroles sont calmes, je me retiens et pourtant elles sont froides. Dénuées de tout humour comme mes précédentes avaient pu en contenir. Elle s'installe sur mon bureau et continuer à hurler d'un ton menaçant se fichant éperdument que quelqu'un puisse l'entendre. Si tu pouvais descendre d'un ton ce serait bien ! Et je ne te permet pas de me parler comme ça ! Voila je vais m'énerver, c'est presque quasi-sûr. Encore plus lorsque la demoiselle prend un malin plaisir à me détrôner. Maintenant debout face à elle, j'aperçois son air victorieux sur le visage pendant que ses chaussures puant le luxe se fraye un chemin sur le bureau qui m'a coûté un bras. Si je n'en vaux pas la peine alors tu n'as aucune raison de rester ici ! Je sers les poings car ce n'était pas dans mon attention de craquer mais son air m'agace profondément alors même que je m'en amuse lorsque c'est quelqu'un d'autre. Et puis de toute manière, en quoi ça te regarde ? J'aurais dû t'en informer pour quelle raison ? Quoi qu'il arrive je te l'aurais dit à un moment ou un autre mais j'ai été pas mal débordé aujourd'hui et tu connais mon emploi du temps pour savoir que je ne flâne pas à parler de mes conquêtes à tous à part à toi, juste pour le plaisir de te faire chier ! Voila c'est clairement dit et pourtant je ne lui dit pas toute la vérité. c'est triste quand même mais c'est aussi mon moyen de jouer encore un peu avec elle et de garder un moment de supériorité sur celle qui ne me laisse pas de marbre.



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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyLun 5 Mai - 17:53


Catalina & Roman
tu n'es plus mon plus beau, enfin pour l'instant

Malgré elle, Catalina avait une relation assez passionnelle avec Roman. Pouvait-on parler de passion en amitié ? Il y a nul doute que oui lorsqu’on les connaissait. Cet homme avait le don de la pousser à bout, de lui retourner le cerveau par les agissements qu’il pouvait avoir ou bien les mots qu’il pouvait dire. Elle savait que cette relation pouvait clairement l’affaiblir si un jour ils venaient à aller trop loin dans leur propos mais elle ne pouvait tout simplement pas se passer de lui, il faisait parti à part entière de sa vie. La jeune epsilon savait très bien qu’elle pouvait être bien trop intrusive dans sa vie, qu’elle dépassait même parfois les limites, mais elle ne pouvait s’en empêcher parce que c’était lui, parce qu’ils se connaissaient depuis qu’ils étaient petits, et aussi beaucoup parce que c’était dans son caractère. Elle avait besoin d’attention, qu’on fasse attention à elle, qu’on prenne soin d’elle et surtout qu’on lui fasse sentir qu’elle était importante dans sa vie. Elle en demandait beaucoup, elle en était consciente mais elle était ainsi et elle ne risquait pas de changer. Elle avait un caractère complexe qui demandait parfois beaucoup d’explication mais ça non plus elle ne le changerait pas. Si on était dans sa vie, c’est qu’on l’avait accepté comme elle était.
Catalina était énervée, elle dépassait certainement les limites en débarquant ainsi dans le bureau de son meilleur ami mais elle s’en fichait éperdument, pour elle le seul fautif était Roman donc il devait répondre de ses actes. Cat’ n’était pas si exubérante devant les autres, elle gardait si bien le contrôle de ses sentiments, ne voulant rien dévoiler comme si cela serait une erreur de sa part.. Là elle venait de frapper le jeune homme avec le magazine sur son épaule, le genre de geste qu’il ne fallait pas faire, qui était clairement un dépassement de limites et que le jeune homme ne laissa pas passer en lui attrapant sans aucune délicatesse le poignet. Le regard de Catalina fut sans appel et ses mots aussi. Lâche-moi. Lui répondit-elle sèchement en ne quittant son regard, cet échange était d’une puissance assez irréaliste pour des meilleurs amis et pourtant entre eux, cela se produisait de temps en temps. Elle savait pertinemment qu’elle l’avait mis en colère mais elle supportait mal le geste que venait d’avoir Roman, elle le savait assez sanguin donc cela ne l’étonnait guère, après tout elle le connaissait par cœur.. La belle brune savait qu’elle l’avait cherché en le frappant avec ce magazine mais pour l’instant elle ne le regrettait pas, elle était trop énervée pour cela. Cat’ finit par venir s’installer sur le trône de monsieur tout en lui disant quelques mots qui ne lui plurent guère apparemment, mais cela lui passait au dessus de la tête. Et pour un peu plus le narguer, elle vint déposer ses talons sur son précieux bureau, croisant les jambes. Catalina avait toujours le don de dire des choses qu’elle ne pensait pas lorsqu’elle se mettait en colère, et là encore une fois le fait de dire qu’il n’en valait pas la peine n’était qu’une pure supercherie puisqu’elle savait très bien que c’était parce qu’il en valait la peine qu’elle s’énervait autant. Ton trône est si confortable.. Lui répondit-elle à sa suite gardant cet air imbuvable, elle ne pouvait s’empêcher d’être insupportable avec lui lorsqu’elle se sentait mise de côté, c’était une sensation qu’elle détestait. En quoi ça la regarde ? Il était sérieux quand il disait cela ? Oui là il était encore un peu plus en train de la vexer et de l’énerver, il fallait qu’il arrête. A croire que si.. Murmura-t-elle doucement avant de finalement se lever pour lui faire face, le bureau les séparant. Je n’en reviens pas que tu te demandes en quoi ça me regarde.. Tu sais que je déteste connaître ta vie grâce à ses magazines infects et pourtant on dirait que tu le fais exprès pour m’énerver, à chaque fois ! Lui déclara-t-elle l’air désabusée et toujours énervée par tout ça. Il ne lui semblait pas qu’il la considérait autant qu’elle le considérait et ce genre de pensée avait le don de lui faire mal. A cause de son énervement, de ses pensées pas très positives, elle dut prendre son inhalateur dans son sac pour s’en prendre une bouffée qui allait lui faire du bien à elle et à sa respiration. Elle reposa son regard sur lui, prête à le confronter encore..



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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyJeu 8 Mai - 14:58


 
Toujours éviter de véxer une femme.

 
 
Roman&Catalina ⊹ Je plains dorénavant mon contrat qui m'oblige à garder confidentiel le pourquoi de ma relation avec Jules. En faîtes, il est nécessaire que toute cette affaire soit crédible. Que cette relation fasse rêver au même titre que les plus véridiques et vivaces. Parce que tout dans le business est matière à vous faire monter les échelons et à vous faire voir que ce soir par votre travail, vos plus beaux projets et forcément, tout le monde savait que tout se faisait aussi par l'apparence et la personne qu'on montrait à notre bras aux yeux de tous. Catalina était en colère, bien remontée car elle avait apprit pour moi et Jules alors même que je ne lui avais jamais parlé de la jeune femme et de notre relation. Savait-elle même une seule chose sur cette femme ? A part que c'était une garce manipulatrice qui avait un palmarès aussi impressionnant que le mien quand il s'agissait de conquêtes ? En faîtes je comprenais que cette histoire puisse choquer encore plus Catalina lorsqu'on connaissait mon passif avec les femmes. Elle était bien l'une des seules qui savait pourquoi je me comportais ainsi. Avec les femmes. En prendre une pour la jeter le lendemain contre une seconde plus appétissante. Mais Catalina était la seule qui m'avait suivit toute ma vie, depuis petit. Elle savait aussi que j'avais eu le coeur écrasé et totalement piétiné et que, de ce fait, je n'avais plus aucune envie d'une relation sérieuse qui viendrait empiéter sur le reste de mes rêves et qui me mettrait autant de temps à m'en remettre. Car on finissait toujours par en souffrir parce qu'après tout, je n'imaginais pas une relation sérieuse qui n’empiétait pas sur mes projets. Mais je ne voyais pas non-plus être une personne qui pourrait mettre de côté son ambitieux et ses rêves de grandeur pour un homme, même moi. Ce serait preuve de lâcheté, une preuve d'auto souillage dans une vie. Quelqu'un qui ne serait donc visiblement pas pour moi. Mais une femme forte et qui a les mêmes rêves que vous et donc les nôtres n’empiétaient pas sur les uns et les autres ça n'existait pas. On finissait forcément par souffrir comme moi à l'époque ou regretter des choses dans sa vie. Alors j'avais abandonné cette idée et avait sauté sur les relations qu'on m'offrait sur un plateau d'argent sans aucune conscience de pouvoir faire souffrir toutes ces femmes. Alors Cat devait forcément se demander comment cela se faisait que j'étais dorénavant en couple avec Jules sans qu'elle en ait entendu parler. Elle me connaissait pour savoir que j'aurais sûrement exploser, me serait prit la tête cent cinquante fois en découvrant les sentiments que j'aurais eu à son égard et puis elle aurait eu le droit à mes mines troublés, à mes moments où j'aurais voulu taper dans un mur de rage d'être troublé ainsi par une femme. Et puis j'aurais renoncé à toutes ces idées pour me mettre avec Jules. Mais quelle idée vraiment. Quelle idée. Catalina aurait dû voir de suite que quelque chose clochait mais je ne pouvais rien lui dire. Peut-être un jour, à un autre moment plus propice. Aucune idée. Mais j'avais fait une promesse, en signant d'une un contrat et de deux en faisant promettre à Jules que je ne piétinerais pas sa fierté en l'annonçant à mes meilleures amies. Bref histoire compliquée qui m'entraînait dans un merdié par possible aujourd'hui. Je retiens sa main en la menaçant d'un regard qui ne trahit aucunement mes pensées. Voila encore une raison de rien lui dire. Ce genre de coup de gueule. En faîtes je déteste quand on est comme ça autant que j'aime cette relation et j'avouais qu'au fond j'aimais la faire rager et si je pouvais le faire un peu plus longtemps encore alors c'était ce que j'allais faire. Je la lâche enfin sous son ordre sans équivoque et la fixe, pied sur le bureau avec une mine peu réjouie attendant des explications qui ne viendrait pas. Elle se redresse et la suis du regard pendant qu'elle se poste devant moi. Arrête un peu tu sais que je t'en aurais parlé. Je me rapproche alors d'elle, mon ton s'étant calmé instantanément devant ses remarques. Même malgré mes envies de la faire chier un bon coup je dois avouer qu'elle a totalement raison et que j'aurais été aussi en colère si le contraire s'était passé. Arrête, tu vas pas bouder quand même non ? Je me rapproche d'elle employant alors une autre technique. Celle pour la faire craquer. Je frôle sa joue de ma main et passe mes doigts dans ses cheveux et retire alors ce contact pour la fixer longuement comme si j'essayais de percer le sentiment de trahison qu'elle devait ressentir à présent.


 
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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyDim 11 Mai - 19:00


Catalina & Roman
tu n'es plus mon plus beau, enfin pour l'instant

Roman était l'un des seul qui arrivait à mettre Catalina dans une telle colère. Il avait ce pouvoir sur elle, qu'elle détestait au plus profond mais en même temps elle l'aimait tant qu'elle ne lui en voudrait pas. Il était là dans sa vie depuis tellement d'années qu'elle ne saurait jamais comment le remercier à sa juste valeur d'avoir toujours était là pour elle. Elle ne connaissait pas beaucoup d'amitié qui avaient duré autant sur le long terme et restant toujours aussi passionnelle après tant d'années. Elle le regardait de son regard percent, il l'avait mis dans une rage folle car elle détestait être mise de côté, surtout par lui, ça avait le don de la décontenancer et de lui faire ressentir ce sentiment de rejet qu'elle détestait. Elle avait envie de la frapper, ce qu'elle avait fait d'ailleurs avant d'être arrêté pour l'empêcher de recommencer. Elle savait pertinemment que ce genre de relation était malsaine, qu'un jour ou l'autre, elle se terminerait mal mais elle n'avait jamais réussi à se faire une raison de s'éloigner de lui car tout simplement elle ne voyait pas sa vie sans lui. Roman, c'était comme un repère pour elle, si on le lui enlevait, elle ne saurait tout simplement plus sur quel pied danser, elle serait totalement perdue. Ses parents n'avaient jamais vraiment cautionné cette amitié qu'ils avaient car d'une ils trouvaient que c'était une amitié un peu étrange, oui ils les avaient surpris une fois dans sa chambre en train de s'embrasser, donc ils s'étaient toujours demandés à quoi ça rimait.. Mais Catalina ne s'était jamais détachée du jeune homme pour le plus grand malheur de ceux-ci. Elle n'avait jamais aimé qu'on lui dicte sa vie, elle avait assez de caractère pour le faire. Bon certes, depuis quelques mois, elle ne la ramène plus vus toutes les conneries qu'elle avait fait l'an dernier, il fallait bien qu'elle se rachète à leurs yeux. Mais bon depuis le temps, ses parents avaient compris qu'ils verraient toujours Roman dans la vie de leur fille, ils s'étaient fait une raison même si ce n'était pas eux qui serait du genre à l'inviter à manger le dimanche, non ça serait plutôt elle qui l'imposerait. Là elle savait que le niveau de colère avait franchi la limite, qu'il fallait qu'elle commence à se calmer sinon ça serait mieux pour elle qu'elle quitte son bureau aussi vite qu'elle était arrivée. Mais elle avait encore beaucoup de mal à sentir mise de côté comme ça par lui qui ne semblait pas du tout y porter intérêt, ça avait le don de l'énerver encore plus. Elle s'était postée face à lui, elle n'avait jamais eu peur de le confronter, il ne manquerait plus que ça.. Certes elle faisait quelques têtes de moins mais elle en imposait rien que par son charisme. Bon il fallait dire que Catalina avait toujours le don de se braquer, de faire sa mauvaise tête.. Savait-elle qu'il lui en parlerait? Oui.. mais voila pour elle, il aurait fallu qu'il lui en parle la minute après qu'il se soit mis en couple, oui c'était une fille, elle était exigeante. Elle le vit se rapprocher, elle ne bougea pas d'un cil, et cela ne fit pas plus d'effet lorsqu'il lui demanda de ne pas bouder, la belle brune gardait cet air froid qui la caractérisait tant et en même temps cela se voyait que cette histoire la touchait. Sentant sa main venir frôler sa joue, elle savait très bien quel jeu il jouait à présent, il essayait juste de la faire craquer en étend plus tendre avec elle.. Ses doigts finirent sa course dans ses cheveux pour finalement se retirer, la jeune epsilon avait doucement fermé ses yeux pour essayer de se détendre et oublier ce qu'il avait omis de lui dire. Elle finit par s'éloigner de lui en paraissant toujours aussi froide tout en lui disant. Tu avais qu'à réfléchir avant. Lui fit-elle avant de se retourner vers son bureau pour alors prendre le magazine people et arracher la page de couverture pour alors la mettre dans le broyeur de papier. Elle esquissa alors un sourire de satisfaction avant de se retourner vers Roman avec son petit air malicieux qui lui donnait cet air machiavélique qui lui allait si bien. Voila, là je boude plus. Lui déclara t-elle avant de se rapprocher de lui, déposant ses mains sur son torse. Mais alors, maintenant que tu es en couple, je ne suis plus censée pourvoir faire ça..? Elle rapprocha alors son visage du sien pour alors prendre possession de ses lèvres avec sensualité comme elle savait si bien le faire. C'est vrai si il était sérieux avec sa nouvelle copine, il devrait la repousser..



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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyMer 14 Mai - 23:08


Toujours éviter de véxer une femme.



Roman&Catalina ⊹ La colère redescendait mais la frustration était toujours présente. Elle l'était depuis le jour où mon attaché de presse avait clairement insinué qu'il allait falloir me trouver une fille pour rester avec elle. Un exemple de stabilité était à prôner quand on connaissait ma réputation avec les femmes. Et j'avais alors crié. Dis que ce n'était pas possible, Qu'Heffner pouvait se la couler douce dans ce patio avec toutes ses playmates mais que moi je n'avais pas le droit de m'offrir les plus belles femmes du monde ? Et alors il avait parlé. Calmement et pourtant je sentais qu'il était énervé par mon comportement de petit prince borné et pourri gâté. Ses preuves étaient accablantes et je ne pouvais en aucun cas dénigrer ses paroles. Il était très bon dans son métier. Une fois qu'on le laissait parler on ne pouvait plus le faire reculer et il s'emparait de nos doutes pour les transformer en certitudes. Il était très bon, le meilleur. On ne pouvait que se ranger sur ses avis et c'était aussi pour ça que je l'avais engagé. Parce que je savais pertinemment que, malgré mon sérieux dans cette affaire, il était l'homme de la situation pour tout recadrer quand je dérapais. Sauf que cette fois-ci il me demandais clairement de renier toutes mes idées sur les femmes et je n'étais pas prêt à une telle chose. En faîtes, je ne mettais plus jamais imaginer en couple depuis bien longtemps. Cela remontait à des années même. A cause d'une femme évidemment. Mais toujours est-il que l'idée était inconcevable d'être toujours aux côtés d'une même personne et de laisser ma réputation auprès de la dîtes jeune femme qui partagerait ainsi un secret lourd de conséquence si elle le dévoilait un jour à la presse. Voila pourquoi je n'étais absolument pas d'humeur à ce que l'on me prête une poupée gonflable pour jouer un jeu encore plus malsain que ceux auquel j'avais pu me prêter. Mais voila. Les preuves pleuvaient et je comprenais qu'il était nécessaire d'avoir recours à cette supercherie. Les actionnaires craignaient pour ma stabilité. Ils me voyaient claquer des sommes phénoménales, apparaître dans tous les magasines pour mes plus beaux cocktails et soirées bref, l'archétype même du vrai con, plein aux as et qui en mettait à chaque fois plein la vue. Mais si ça n'aurait été que ça ? Parce qu'après tout dans ce monde on était pas très différent. Ensuite il y avait les femmes qui s'enchaînait. Mais le pire avait sûrement été mon départ de New York et donc des grands bureaux du journal pour venir reprendre mes études à Berkeley. A ce moment-là, j'avais mis le feu au poudre et tout était revenu se mettre en question. Ils avaient posé toutes les évidences sur une table, avait appuyé sur le fait qu'ils ne savaient clairement s'ils avaient à faire au Roman le visionnaire, ambitieux comme tout et bosseur comme jamais, ou celui qu'ils voyaient flamber et s'en aller sur un coup de tête. Alors ça leur faisait peur à ces actionnaires et ils étaient moins enclins à donner de leur fortune pour un magazine dont il ne savait s'il allait tenir sachant qu'il n'avait que quatre ans et que leur patron s'en allait en plein essor. Un beau succès qui pouvait vite s’essouffler si je perdais tous mes plus grands actionnaires et financiers. Alors il fallait les rassurer. Et quoi de mieux que de leur prouver en bossant comme jamais chaque week-end et payer des locaux, ce que j'avais fait ici et ensuite, de montrer la plus belle preuve de stabilité en étant au bras d'une femme, belle, intelligente et dont les journalistes étaient déjà friands ? Et voila, on avait la recette parfaite pour refaire sourire tout ce beau monde. Exceptée Catalina en face de moi. Alors après la colère venait l'envie de la faire sourire. De passer à autre chose. Je ne voulais pas me mettre en colère contre elle car aujourd'hui ce qui me retenait était l'idée que je lui mentais ouvertement sur cette relation et que je ne pouvais rien lui dire au quel cas Jules aurais rappliqué pour dire au monde entier que je n'étais qu'un beau parleur et que tout ça n'était qu'un jeu depuis le début. Je voyais déjà ma réputation dégringolée de haut et je n'avais aucune envie de vivre cette image qui me trottait dans la tête. Alors je fermais ma bouche et tentait tant bien que mal de m’aplatir devant mon amie d'enfance, la plus veille de mes amies en espérant que cela suffirait. Moi qui menait toujours la danse je commençais clairement à perdre patience avec cette affaire mais aux grands maux les grands remèdes ! Je tente une dernière tentative en me rapprochant d'elle. Mes mains effleurent sa nuque. Ce genre de geste nous sommes habitués à les avoir entre nous. On est très proche. Plus que ça même et je voue un profond respect pour la jeune femme au contraire des autres dont je m'amuse à tourmenter les corps. Elle s'est différent. Elle broie la page du journal où j'apparaîs en couverture et je laisse faire. Machinalement je la laisse se reposer devant moi comme de rien n'était parce que je nous connais assez pour connaître ce genre de moment où tout éclate en une minute et tout redescend la seconde d'après. Je préfère ça. Mon ton est tendu parce que je ne suis toujours pas redescendu totalement bien que nos tons sont dorénavant accordés. Sauf que je la connais assez pour savoir qu'elle ne va pas s'arrêter là. Ses mains sur pose sur le haut de ma chemise et elle dépose ses lèvres sur les miennes sans vergogne, un sourire aux lèvres pour essayer de me prouver quelque chose. Elle n'a pas le droit de faire ça. Et le pire c'est que Catalina sait parfaitement s'y prendre pour me faire tourner la tête. Comment une amitié peut-elle aller aussi loin ? Je me le demande toujours aujourd'hui. Mais je pense que j'ai perdu foie en tout ce qui ressemblait à des sentiments amoureux alors possible que mon affection pour elle soit obligée d'être transmis d'une autre manière. Comme si je n'avais aucune limite. Que je ne connaissais finalement pas beaucoup l'amitié homme-femme malgré qu'elle en faisait un bel exemple. J'ai dû mal à réagir sur le coup. Son corps se colle à moi, ses mains balaient ma nuque et ses lèvres emprisonnent les miennes dans un baiser qu'elle me vole avec plaisir. Mais je retombe sur terre. Je prend ses poignets entre mes mains et la repousse gentiement en arrière, son visage à quelques centimètres du mien. Je pense qu'à tout moment ça va repartir car je peux être un salaud quand je m'y met. Arrête Cat, je pense que tu peux passer à autre chose. Comment ça à autre chose ? J'aurais dû lui dire que je ne pouvais pas faire ça mais ça aurait été lui mentir une nouvelle fois. Alors j'esquive tout ce qui pourrait trahir mes émotions et la fixe longuement toujours ses mains dans les miennes comme si je ne voulais pas vraiment qu'elle s'éloigne de moi malgré que j'avais stoppé net le baiser qu'elle m'avait offert. T'en as pas marre de te jeter au coup de ton plus vielle ami ? Tu vaux mieux que ça. T'es assez belle pour te trouver quelqu'un au lieu de t'envoyer en l'air avec moi par dépit de ne pas trouver l'amour. Oh que non je ne me reniais pas. Je me connaissais et savais parfaitement pourquoi les femmes jetaient leur dévolu sur moi mais là, je faisais très fort en lui sortant ce genre de remarque. Je la rabaissais alors même que je n'avais jamais émis le moindre doute sur notre relation plus ou moins ambigüe. Je vis son visage se transformer. Je n'aurais pas dû dire ça. Mais c'est ce que je pensais vraiment et c'était aussi une manière qu'elle ne tente plus rien car j'avouais avoir du mal à résister à sa beauté.



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MessageSujet: Re: Toujours éviter de vexer une femme [Roman] Toujours éviter de vexer une femme [Roman] EmptyDim 18 Mai - 0:38


Catalina & Roman
tu n'es plus mon plus beau, enfin pour l'instant

Catalina avait toujours eu du mal à supporter lorsque Roman lui cachait des choses, elle était complétement possessive avec lui et elle-même en avait parfois assez de se bouffer comme ça pour lui, mais en même temps il était son repère, celui qui serait toujours là, elle le savait. Mais le fait de savoir qu'il pouvait lui cacher des choses avait le don de l'énerver car dans un sens ça lui faisait peur, oui elle avait peur de passer en second plan dans sa vie, ce qu'elle ne supporterait pas. La jeune femme était réellement attachée au jeune homme et ça pouvait la blesser comme aujourd'hui à cause de conneries, car au fond d'elle elle savait très bien qu'il lui aurait dit tôt ou tard qu'il s'était mis en couple.. Mais voila lorsqu'il s'agissait de Roman, elle avait beaucoup de mal à se contrôler, elle ne réfléchissait plus à tête posée et réagissait plutôt au quart de tour. Elle avait envie qu'il ressente la même colère que lui, qu'elle puisse le mettre dans le même état qu'elle parce que lui aussi méritait cela car il en était la cause. Elle ne voulait pas le laisser s'en sortir comme ça, elle avait ce besoin de voir que ses réactions pouvaient toujours le faire réagir. Toutes ces scènes entre eux l'épuisée mais en même temps elle savait que cela serait toujours ainsi entre eux parce qu'ils étaient comme ça et que cela faisait des années que ça durait. En même temps ces crises prouvaient en quelque sorte l'attachement de l'autre et était un moyen de se rassurer.
La jeune epsilon avait finit par doucement se calmer, il valait mieux car sinon elle aurait pris la porte et elle détestait lorsque ça se terminait mal entre eux. Mais voila, on ne pouvait arrêter Catalina lorsqu'elle avait décidé de prendre en grippe quelqu'un et là aujourd'hui c'était Roman. Elle se sentait l'âme joueuse à présent et voulait en quelque sorte le mettre au défi, voir si son couple allait tenir la route ou non. Okay elle était sadique de faire ça, ce n'était pas une bonne idée que de faire ça, mais c'était comme ça entre eux, ils n'arrêtaient de se mettre des bâtons dans les roues lorsque quelque chose déplaisait à l'autre. La belle brune s'était donc approchée de lui et avait pris possession de ses lèvres comme elle savait si bien le faire. Ses mains venant glisser dans la nuque du jeune homme, elle prenait un malin plaisir à le tester. C'était méchant, mais c'était eux, ils étaient assez destructeur l'un avec l'autre quand ils s'y mettaient. Mais voila qu'il prit ses poignets entre ses mains et la repousse, cela avait un goût amer pour la jeune femme mais en même temps s'amusait de voir Roman ainsi, elle ne le trouvait pas un poil crédible. Elle afficha ce petit sourire plein de sarcasme alors qu'il lui déballait qu'elle pouvait passer à autre chose. Elle savait très bien qu'elle pouvait repartir au quart de tour d'un moment à un autre mais essayait pour l'instant de se gérer. Il lui tenait toujours les poignets, la gardant tout de même à porter, elle voyait clair dans son jeu, si elle voulait, elle savait qu'elle pouvait l'avoir mais ses prochaines paroles ne firent qu'un tour dans sa tête. D'un coup sec et assez spontané, elle se libéra de son emprise pour alors reprendre possession de ses mains. Qu'est-ce que tu me fais là? Ça y est tu t'es enfin décidé à te poser avec une fille alors tu pense que ça te donne le droit de me juger? Tu n'es qu'un hypocrite Roman! Ça te plaisais bien à toi aussi nos petits écarts et maintenant que tu t'es trouvée une pimbêche, tu retourne ta veste. Bravo, je n'aurais pas fait mieux. Lui déclara-t-elle tout en lui offrant les applaudissements sarcastiques qui étaient de mise. Catalina avait le regard noir et ne riait en aucun cas. Il la mettait sur le banc de touche et elle détestait cela mais ce qu'elle détestait le plus c'est qu'il puisse la rabaisser avec ses mots. Tu as raison, je vaux beaucoup mieux que toi, mais ne t’inquiète pas, j'ai d'autres partenaires de jeu, ils seront très rapidement me faire oublier le genre de relation qu'on a put avoir toi & moi. Je passe à autre chose, tu n'as plus de soucis à te faire. Lui déclara-t-elle en ne le quittant pas une seule fois des yeux, ses paroles avaient de l'importance car elle ne les disait pas en l'air, non elle les pensait vraiment. Il voulait plus d'elle? Elle n'allait pas rampé à ses pieds. Ça avait toujours été un moyen d'expression pour eux, pour se montrer qu'ils tenaient l'un à l'autre, mais avec ses paroles il avait comme qui dirait légèrement tout gâché. Pour le coup, il l'avait déçu à faire son paon avec elle. Elle lui en voulait de lui avoir ressorti en plein visage qu'elle ne trouvait pas l'amour, elle avait toujours eu du mal avec ce sentiment, se faisant pour la plupart du temps berné par la gente masculine, elle n'avait juste plus envie de souffrir. La belle brune le contourna alors pour prendre la porte, elle n'avait plus envie de le voir..



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