the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyMer 26 Nov - 19:44

“ Tu sais, Phil Wrayson m'a appris un mot, un jour : weltschmerz.;C'est le sentiment d'abattement qu'on ressent quand le monde extérieur ne correspnd pas au monde tel qu'on voudrait qu'il soit. Moi, je vis dans un océan permanent de weltschmerz, tu vois ? Et toi aussi. Et tout les gens qui nous entourent. Parce que tout le monde pense qu'on devrait pouvoir se laisser tomber, encore et encore, sans jamais s'arrêter, sentir l'ivresse de la chute et le souffle de l'air sur son visage, ce vent si fort qui vous sculte un sourire dément sur les lèvres. Et ça devrait être possible. On devrait pouvoir s'élancer dans le vide toute sa vie sans jamais, jamais s'arrêter. ”

.john green.

Emmitouflée dans un couverture, Ellie est confortablement lovée dans son canapé, un cappuccino dans les mains et son disney favori sur l'écran de télévision. Rox et rouky est le dessin animé préférée d'Ellie et elle pourrait le visionner en boucle pendant des heures. Elle ne compte plus le nombre de fois qu'elle l'a regardé. D'ordinaire, c'est avec Maxim, son colocataire et meilleur ami qu'elle le regarde, mais aujourd'hui il n'est pas présent, travaillant à l'hôpital pour sa garde. Alors Ellie s'occupe comme elle le peut. C'est le week end et la française pourrait en profiter pour se promener, voir des amis, aller faire les magasins en celle belle journée ensoleillée. Mais elle préfère rester chez elle. Comme depuis quelques semaines maintenant. Depuis son agression, Ellie a beaucoup changé. Les sourires de la jeune femme ont laissé place à une mine renfermée, voire froide. Sa méfiance a décuplé. Elle ne fait plus confiance à personne, est terrifiée à l'idée de sortir seule lorsqu'il fait à peine nuit, ne dort presque plus, ses nuits étant peuplées de cauchemars. Elle se renferme de plus en plus sur elle, ne quittant l'appartement qu'elle partage avec Maxim que pour aller en cours et dès que sa journée d'étudiante est terminée, elle rentre directement ici, dans son cocon, l'endroit qu'elle préfère au monde. Elle s'est construite une bulle entre ces murs. Une bulle tendre et réconfortante qu'elle ne parvient plus à quitter. Le monde est trop froid et cruel dehors. Ellie n'a plus la force et le courage de l'affronter. Petite fille perdue dans un monde bien trop grand et effrayant pour elle. Ellie, elle a toujours eu très peur de grandir et de prendre ses responsabilités d'adulte et surtout de princesse. Elle aurait aimé rester une bambine plus longtemps et ne jamais quitter les années d'émerveillement qu'offre l'enfance. C'est dans ces années-là que l'on voit les plus belles choses, qu'on vit les meilleures aventures. Lorsqu'on devient adulte, tout devient plus compliqué, plus brumeux, moins féérique. Noël perd de sa magie le jour où l'on ne croit plus en le père noël. Tout devient trop conventionnel. Et Ellie, elle n'aime pas cela. Parce qu'elle en bouffe des conventions depuis qu'elle est née avec une couronne de princesse sur la tête. Et c'est loin d'être amusant. Etre princesse, ce n'est pas comme dans les disneys où la jeune femme porte une belle robe et attend son prince charmant. Non dans la vraie vie, c'est un petit peu plus compliquée que cela, et ennuyant aussi. Ellie est concentrée sur son dessin animé lorsque la sonnette retentit. La française n'attend personne et elle n'a pas l'envie d'aller ouvrir. Pas la force de s'extraire de son canapé douillet et ni d'accueillir ledit invité. Elle ne se lève pas, espérant que l'inconnu s'en aille. Mais c'est sans compter sur la détermination de l'importuniste qui s'acharne sur la sonnette. Ellie se lève dans un soupir las et va ouvrir la porte. Et quelle n'est pas sa surprise de se retrouver face à un Roman Da Russo tout souriant. « Roman ? » interroge-t-elle, les sourcils froncés face à l'incompréhension de la situation. Ils ne se sont pas vraiment revus ni parler depuis leur dernière entrevue quelque peu houleuse et Ellie était persuadée qu'il serait la dernière personne à venir se pointer chez elle. « Qu'est-ce qui t'amène ici ? ». Très bonne question. La jeune femme est décontenancée devant l'italien. Il n'a pas perdu son charme indéniable et Ellie ne peut s'empêcher de repenser à leur passé quand il se trouve face à elle. Passé pas très glorieux qui plus est. Même si l'alpha ne ressent plus rien pour lui, elle n'en oublie pas qu'il a été son vrai premier amour et qu'il le restera toujours. Un premier amour reste gravé à vie, c'est ainsi. « Si c'est pour encore qu'on se chamaille comme la dernière fois, franchement, je ne suis pas d'humeur » avoue-t-elle, en baissant légèrement la tête. Ellie n'a plus la force de se battre contre rien ni personne. Sa mésaventure l'a beaucoup amoché, autant physiquement que psychiquement. Elle n'a plus le goût en rien, elle d'ordinaire si pétillante et pleine de vie. Mais la petite étincelle qui scintillait dans ses yeux s'est éteinte depuis ce soir-là. « Alors si tu veux que je t'offre un café, on met de côté toute rancune et agressivité d'accord ? ». Marché conclu ? Sinon tu ne mets pas les pieds chez moi Da Russo. Ellie est appuyée contre l'embrasure de la porte et attend une réponse de son ex petit ami avant de le faire entrer. Aujourd'hui, on enterre la hâche de guerre, on balaie les rancunes du passé et on avance. Même si elle ne le montre pas, Ellie est touchée que Roman soit devant elle. Malgré leur rupture difficile et les rancoeurs qu'elle a tenu envers lui, il restera toujours quelqu'un d'important à ses yeux et elle est contente de voir qu'ils peuvent être amicaux l'un envers l'autre. Une nouvelle ère est née.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyLun 1 Déc - 20:37


Paradise lost.



Roman&Ellie ⊹ Penchée sur son immense bibliothèque personnelle, Roman Da Russo surfait de son doight sur les reliures anciennes de cuir, gravées de lettres d'or qui pourfendait son iris vert. Lui renvoyant des éclats luminescents, il cherchait de la compagnie au creux d'une solitude visuelle qui pourrait le divertir l'espace d'un instant. Mais rien ne venait, l'inspiration avait formellement élue domicile autre part et Roman se voyait congédier à la simple image d'un pantin automatisé qui avançait sans savoir réellement où ses pas le conduiraient. Se servant un verre de whisky, il s'exilait finalement vers l'immensité de son extérieur en dardant vers le soleil, un regard peu magnanime, à la limite de la provocation hautaine, comme pour le dissuader de faire de sa vie un enfer, par sa chaleur étouffante. Les rayons californiens ne pouvaient en redire sur sa demande silencieuse étant donné que Roman semblait en pleine prise avec de nombreux démons intérieurs qui s'étaient insinués en lui en l'espace d'un été, d'un instant, d'une rencontre à la rentrée. Tout se mélangeait, les traits clairs et colorés qui dessinaient sa vie sur des longueurs de parchemins brillants d'éclat, s'écartaient en vaguelettes uniformes, signe des doutes immenses qui cloisonnaient son coeur afin qu'il n'ait comme seule solution, que de plonger dans les profondeurs de ténèbres étouffants. Peu propère ces derniers jours, le destin de l'homme aux multiples talents s'étiolait au creux de ses mains impuissantes et il en venait à se murer dans un frisson platonique, un silence destabilisant, une cuisante consternation de ce qu'il devenait lorsque toute assurance s'égrenait de ses pas pour s'enfuir vers des horizons auxquels il ne semblait plus avoir le droit. Les clés de sa réussite voltigeaient autour de lui, aussi rapidement que celles qu'avaient dû combattre Harry Potter sauf que Roman n'était pas un sorcier et ne pouvait conter une formule magique pour se sortir de la tête tout ce qui venait à l'accabler misérablement quand bien même, il avait toujours tenté de rester concentré sur ses objectifs, endurant pour ça, mille traumas et devant encaisser des trahisons à bras ouverts, dont il serait le premier maniganceur. Observant son reflet dans l'eau transparente de la piscine se mêlant à l'odeur iodée de la mer qu'il apercevait dans la continuité du bassin sans horizon, il paradait devant cette luxuriante varitétés d'atouts pour se faire voir comme le milliardaire accomplit qu'il était. Mais aujourd'hui, il n'en retirait aucune fierté, aucun dédain majeur pointé sur son visage. Il n'avait qu'une envie, se sortir, changer ses idées et tout en même temps, rester chez lui, travailler pour The Mating Mind, appeler les actionnaires, travailler sur les futurs évènements du magasine. Tout et rien à la fois. Mais c'était sans compter l'éclat de sa torpeur s'exilant de son corps contusionné par une nuit agitée, par la sonnerie de son téléphone portable. Il faudrait qu'il change la musique d'ailleurs, c'était la chanson de lui et Eileen. S'il voulait arrêter ses traumas mentaux, il devait déjà commencé par éviter ce genre d'association qui le distraierait chaque jour durant. Oui ? Qu'il balançait mollement mais avec le soufflement dans sa voix qui montrait déjà son irritation. Mais la voix d'Alexander au bout du fil vint légèrement le détendre. Loin de regarder les noms qui s'affichaient sur son téléphone, il savait que les personnes qui risquaient de le déranger, faisaient toutes partie de son cercle de confiance à défaut de quoi, il aurait été bien moins agréable. Il écoutait les paroles du jeune homme, s'attardait sur la contemplation des collines adjacentes à son paysage salin et retournait à sa boisson en main qu'il ingurgitait lorsqu'il s'arrêta soudain dans son geste. Alexander, celui qui était ses yeux et ses oreilles à Berkeley quand lui, décidait de ne pas aller en cours pour se préoccuper... De lui-même et c'est tout. Sauf qu'à travers le flot d'informations que son meilleur ami lui dictait au bout du combiné tactile, il n'en retenait qu'une. Une alpha agressé, répondant au nom d'Ellie. Roman coupait court à la discussion, prétextant qu'il devait y aller rapidement et raccrochait sans perdre de temps. Roman était perdu, fou à lier, le tout en même temps. Il agissait déraisonnablement nombre de fois quand d'autres, il restait l'homme le plus sage du monde pour prendre ses décisions en tant que gérant d'une immense boîte. Mais cette fois-ci, il allait écouter son coeur qui le poussait à foncer chez la dites jeune femme. Montant dans son véhicule luxueux, il fonçait sur la route, le noir anthracite de la carosserie inondant le bitume d'une ombre éternelle, lancée comme celle suivant la grande faucheuse lors de son chemin funestre. Arrivée devant l'habitat de la jeune femme, il coupait le moteur ronronnant et avançait en enjambant deux par deux les mars du perron. Il sonnait alors et se retrouvait comme un con face au silence qui planait derrière le battant de la porte. A quoi jouait-il ?! A Roman. Celui qui n'était pas souvent touché mais qui, quand il l'était, finissait par tout donner en retour malgré les vindications des personnes qui ne voulaient rien savoir de lui. Et puis, alors qu'il faisait demi-tour, le bois victorien de la porte d'entrée se déroba devant la silhouette d'Ellie, loin d'être sur son trente et un, l'air avachis de mauvaise volonté et de manque d'air apparent. Roman lui fit alors, cherchant ses mots, l'observant tout du long pendant qu'elle prenait elle-même la parole pour lui. Voila comment on pouvait repérer l'epsilon au bord du gouffre. Lorsqu'il n'avait rien à soumettre. Lorsqu'il régnait dans un silence poignant et qu'il ne cachait pas ses mauvaises pensées par des remarques éxécrables et nombeux sarcasmes. Etonné par la proposition d'Ellie, il hésitait mais entrait finalement à sa suite dans la demeure de la jeune femme, pénétrant une nouvelle fois dans son intimité, des intimités après la première fois où son monde s'était avancé au pied du Da Russo. Mais il n'observait pas minutieusement les lieux. Il l'observait elle, le regard piégé sur sa silhouette peu avenante, sur sa mine déconfite, sur sa volonté de lui offrir un caffé alors qu'il l'avait fait souffrir. Roman voyait qu'au final, il n'était pas le seul à connaître de réels problèmes en ce moment. Ellie, j'ai entendu pour ton agression. Roman ne mâchait pas ses mots et continuait sur sa lancée, reprenant enfin contenance devant le visage qu'il avait tant aimé. Te demander si ça va bien serait un euphémisme. Mais je voulais voir de mes propres yeux si je pouvais... S'il pouvait quoi ? L'aider ? Voir s'il pouvait lui rendre sa bonne humeur ? La blague. T'as pas l'air en forme mais je veux savoir si tu sais qui a fait ça. Qu'il disait déjà, l'envie qu'elle lui dise tout pour qu'il les massacre un par un. Mais qu'est-ce que tu foutais toute seule en pleine nuit hein ?! Tu pouvais pas appeler un taxi ?! Roman était maintenant énervé. Si bien qu'il se plantait totalement de cible dorénavant. Mais c'était la vision d'Ellie face à lui qui révoltait tout d'un coup son tempérament impulsif. Cette féroce obsession s'emparait de lui au fur et à mesure qu'elle dominait sa vue, brouillant toute chose autour d'eux...




Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyDim 14 Déc - 19:24

“ On a tous des failles. Tout le monde commence comme un vaisseau étanche. Et puis des évènements se produisent, on est quitté, on n’est pas aimé, on n’est pas compris, on ne comprend pas les autres, et on se perd, on se déçoit et on se fait du mal. Le vaisseau commence alors à se fissurer par endroits. Et effectivement, une fois que le bateau prend l’eau, la fin est inéluctable. ”

.john green.

Ellie a prévu de rester avachie sur son canapé toute la journée, enchainant ses disneys préférés, bien emmitouflée dans son gros plaid en pilou pilou – couverture la plus réconfortante du monde pour elle. Elle ne souhaite ni sortir, ni appeler ses amis, ni rien du tout. Elle veut seulement se plonger dans un monde qui n'était pas réel, son monde à elle, où la cruauté était reniée. Comme une enfant, Ellie s'est créée un monde imaginaire, dans lequel elle se refuge lorsque la vie se montre trop dure envers la jeune femme. Elle a besoin de ces moments loin du vrai monde, pour se ressourcer, se retrouver et souffler un peu. Surtout depuis son agression. Ellie est devenue une sorte de machine ambulante qui ne ressent plus grand chose si ce n'est de la peur et de la méfiance. Elle se lève chaque matin, s'habille, va en cours et rentre. Et c'est tout. Ses repas sont pris sur le pouce et certaines fois, elle peut rester la journée sans rien avaler. Petit oiseau aux ailes plombées, voilà à quoi ressemble la Grimaldi depuis ce fameux soir. Ellie aurait aimé continuer son après-midi tranquillement, si la porte d'entrée de chez elle n'avait pas retentit, lui arrachant un sursaut. Qu'elle ne fut pas sa surprise que de se retrouver face à Roman. Jamais elle ne serait doutée qu'il viendrait la voir. Connaissant leur désastreuse relation – si on peut appeler cela ainsi – elle n'aurait pas cru qu'il se déplacerait jusqu'ici. « Les nouvelles vont vite à ce que je vois » soupire-t-elle, refermant la porte d'entrée après que l'italien soit entré. Bien qu'elle ait tenté de dissimuler la vérité, faisant passer ses ecchymoses pour la conséquence d'une vulgaire chute dans les escaliers, la rumeur de son agression a bien fini par vite faire le tour du campus constate-t-elle. Elle trouve cela lamentable de profiter du malheur des gens pour rassasier sa soif personnel de commérages. Mais bon, c'est ça la sent universitaire. Les rumeurs – qu'elles soient fondées ou non – fusent de toute part et il suffit de l'une d'entre elle pour démolir voir ruiner la vie d'un étudiant. Ou au contraire pour le monter sur un piédestal. Tout cela, ça ne l'intéresse pas. Les ragots, elle les balaie d'un revers agacé de la main. Tchao. Ellie se dirige vers la cuisine, ouverte sur le grand séjour et commence à préparer un café pour Roman. Elle le lui a proposé, alors elle le fait, machinalement, pour s'occuper aussi, parce qu'elle est un peu gênée de se retrouver devant lui. Il l'impressionne, comme il l'a toujours fais. Inconsciemment. « Si tu pouvais quoi Roman ? Prendre les coups à ma place ? Désolé mais ça, c'est déjà fait » rétorque-t-elle, se retournant brusquement face à Roman et stoppant ainsi son action. Elle lui lance un regard condescendant. Ce n'est pas son genre, mais dieu que cette réflexion l'agace. Rien ne peux lui enlever la honte et la crainte qu'elle ressent depuis ce soir-là. Elle sent encore en elle chaque coup qu'elle a reçu et personne n'est pas capacité d'atténuer cette douleur. Alors non, Roman n'est pas en mesure de faire quoique ce soit pour elle. Alors que Roman s'est perché sur un tabouret du bar central de la cuisine, Ellie lui sert son café et lui tend la boite de sucre. « J'en sais rien d'accord ? Je ne connaissais pas ces types. Par contre eux avaient visiblement l'air de me connaitre ». Ellie l'a bien compris lorsque ces bourreaux ont fait référence à son rang de princesse au moment de lui assigner les premiers coups qui viendront peupler tout son corps entier. Elle a du mal à comprendre comment ces gens ont pu savoir pour son nom de famille, la française ne dévoilant pas ou peu son identité. D'autant qu'à Monaco, c'est Elisabeth Grimaldi qui est connu, mais elle-même s'est rebaptisée Ellie depuis sa plus tendre enfance, ce qui dissimule quelque peu son rang généralement. Surtout que la française n'en a jamais parlé ouvertement, s'évertuant à préserver son nom et sa famille. « Ecoute Roman, si tu es venu pour me faire la morale, tu peux repartir ! Je n'ai plus l'âge de recevoir ce genre de sermon. Je suis une adulte, je devrais pouvoir rentrer seule chez moi sans avoir à me faire agresser merde ! » s'exclame-t-elle. Elle fait face à lui, ne supportant pas la leçon de morale qu'il lui inflige. Elle est assez grande pour ne pas avoir à prendre de taxi juste pour parcourir quelques mètres. D'autant qu'il n'était pas si tard que cela, à peine vingt-trois heures. Alors non, elle avait été loin d'imaginer que pareille tragédie se produirait ce soir-là. « Bref, franchement, je n'ai pas très envie de parler de tout ça ». Ellie tourne le dos quelques instants à son invité, le temps de se servir un verre d'eau. Elle en a assez de devoir se remémorer sans cesse ces souvenirs si traumatisants. Elle aimerait bien qu'on la laisse tranquille avec cela. Pour de bon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyMar 23 Déc - 22:53


Paradise lost.



Roman&Ellie ⊹ Roman tressaillait devant l'édifice qui renfermait la présence féline de son ancien amour. Ses doigts frôlaient le bois souple et sa mâchoire venait à se serrer devant le courage qu'il devait requérir au fond de lui, pour supporter son audace troublante. Il y a encore quelques minutes, le jeune Da Russo était la cible de ses divagations houleuses, sous une tornade de mauvaises pensées qui s'abattaient sur lui. Au centre de son domaine luxuriant, il avait lutté pour reprendre des forces, se plongeant dans la liqueur âcre de sa boisson fétiche pour finalement disparaître dans une foulée surprenante. Il s'était rendu devant l'antre d'un de ses souvenirs les plus tyranniques. Pour se punir un peu plus ? Il semblait que la période trouble qu'il traversait à présent, était inévitable, d'un noir encre qui bavait, sur les extrémités de ses pores et traçaient des souillures sur son chemin inadapté. Roman, un incapable. Voila ce qu'il se murmurait à lui-même pendant que ses gestes semblaient agir contre son cerveau sépulcrale. Tant pis, les coups contre le battant, résonnaient déjà avec force et conviction, contrairement aux mots qu'ils bafouillaient dans les replis de son inconscient. Il souffrait en silence et dessinerait sur son visage, les parfaits traits de l'odieux personnage qu'il avait l'habitude d'être. Ce serait ainsi, pour toujours. Roman Da Russo ne supportait pas l'idée qu'on le voit atone, mélancolique et abattu. Et de ce fait, il en redeviendrait qu'encore plus insupportable qu'on ne pouvait l'imaginer le concernant. Les malheurs s'étiraient longuement autour de lui, escarpant son chemin de pièges qu'il détectait sans cesse. Mais rares étaient les occasions que le destin trouvait, pour venir le toucher en pleine poitrine, pour le faire reculer, sur les quelques mètres qu'il aurait audacieusement gravit. Mais certaines fois, comme à présent, Roman était d'une humeur des plus irritables et ne supportaient pas la moindre maladresse venant de son entourage. Le moindre défaut était sujet à écrasement complet des égos importuns. La moindre étourderie, devenait l'excuse pour montrer avec hargne, son inventivité accrue, à être imbuvable. Du moins, encore plus qu'à l'accoutumé. Ainsi, Roman ne convenait pas aux doux caractères et aux coeurs forgés par la bonté de l'âme et la délicatesse des anges. Le son, provoqué par son poing aguerris, ricochait entre ses phalanges et instinctivement, il venait à plonger sa main dans la poche de son veston pour y faire courir entre ses doigts, l’anneau d’or qui ne le quittait pas depuis quatre longues années et dont il avait prit l’habitude d’échanger de poches de vestes en d’autres cachettes, plaquées toujours, contre lui. La porte s’ouvrait alors sur le visage d’Ellie, repue. Une sinistre vision de ce qui pouvait s’apparenter à une autodestruction progressive de soi-même. Roman avait écrasé son cœur du bout de son talon à la semelle italienne et pourtant, il était présent pour elle. Il ne regretterait pas ce qu’il s’était passé à l’époque. Roman avait d’autres ambitions dans la vie que de ressasser le passé. Mais il serait présent pour elle car il l’avait aimé. D’une façon différente des autres hommes peut-être mais le sentiment qui l’avait confondu, était ce qui se rapprochait le plus d’un amour partagé. De ce fait, il se déciderait aujourd’hui, à ne pas l’écarter de sa vie et de son club sectaire. Ces amateurs du Da Russo, pas ces geôliers, bouches ouvertes qui buvaient ses paroles et se bousculaient pour l’atteindre. Ceux qui comptaient et avaient compté. Roman était irritable de par son air odieux infatigable et pourtant, certaines fois, il pouvait se montrer raisonnable. Il ferait dont partager sa nouvelle lubie de charité envers la seule femme qui avait su toucher son cœur, assez profondément, pour qu’il revienne sur ses pas pour lui tendre la main. Eileen, jules, et maintenant Ellie. Toutes différentes mais assez impressionnantes pour qu’il daigne arrêter son attention sur elles. Il passait le seuil de sa demeure après quelques mots. Il n’était pas là pour se languir d’une nouvelle cérémonie de vérités blessantes, de cruautés qui émergeraient de sa bouche sinistre ou encore, pour se faire pardonner. Les remords n’existaient pas et les regrets mourraient au creux de sa poitrine avant même de réussir à atteindre la moindre parcelle de moralité chez lui. Non, j’en avais pas l’intention de toute manière. Rapidement sortit de sa bouche, il grimaçait. Si c’était sa manière de lui montrer qu’il venait en paix, alors il jouait très mal. Sa franchise était méprisante, comme à son habitude. Roman n’avait pas besoin de filtre devant ses propos parce qu’il s’était toujours foutu de blesser de par une réalité que peu admettait. Mais aujourd’hui, il aurait mieux valut qu’il anticipe avant, ses propos exacerbés. Tu es d’une humeur massacrante. Je perds mon temps. Je te croyais assez forte pour ne pas finir recluse dans une maison sordide, à te laisser pourrir de l’intérieur. Mes espérances ne cesseront jamais de croire au courage humain… Qu’il lance froidement devant la colère de la jeune femme, qui s’épanche froidement sur ses réponses. Roman n’aime pas son ton, n’aime pas sa manière de se comporter. Mais ce qu’il réprouvait le plus, c’était son état, bien loin derrière une attitude qui voulait cacher cela. Et lorsque Roman jubilait de colère, il devenait d’une violence verbale intarissable. Mais Ellie n’était pas Eileen. Elle ne se protègerait pas de ses paroles par des sarcasmes encore plus immondes. Et la belle alpha, ne viendrait pas à comprendre ce qui le motivait, hormis s’il laissait derrière lui, ses paroles purulentes. Roman s’était relevé du tabouret sur lequel il trônait jusqu’à présent. Hésitant sur l’attitude à tenir, il s’approchait alors du dos tourné et résilié de la jeune femme qui s’efforçait de faire bonne figure. Soupirant, il posait une main sur son bras. Roman n’avait pas l’habitude de se montrer bienveillant. Il était même gauche pour jouer le rôle de celui qui s’inquiétait vraiment. Surtout envers une personne qu’il avait réellement aimé. Oublie ce que j’ai dit. Tu ne veux pas en parler mais tu n’as pas l’air non-plus de vouloir t’en remettre. C’est quoi cette tenue ? Ton pyjama ? Je te connaissais plus classe que ça. Tu devrais te bouger, sortir. Ou en parler. Garder tout ça au fond ne t’apporteras rien de bon Ellie. Voila les premiers vrais conseils avisés qu’il lui lançait enfin, en murmurant à l’orée de son oreille. C’était un rapprochement soudain qui pouvait une seconde lui faire oublier toute dégradation personnelle. Ou dis toi que si tu ne te décides pas à sortir un peu, tu m’auras sur le dos un certain temps. Et ni toi ni moi n’avons clairement l’envie d’un face à face qui pourrait durer des siècles… Qu’il dit en esquissant enfin un sourire, comme pour l’amuser de ses sarcasmes. Mais ce qu’il cherche le Da Russo, c’est à ne pas montrer une minute, le fait qu’il pourrait réellement, s’emparer de sa solitude pour se refaire une place dans sa vie. Aussi compliqué qu’il est, Roman ressentait le mal d’Ellie, décuplé au fond de lui. Elle se retournait enfin et il arquait un sourcil devant ses yeux pétillants. Venant repousser une longue mèche de ses cheveux auburn le long de son visage de poupée, il restait impassible. Il voyait tout dans ses traits. Leurs souvenirs communs, sa traitrise, ses cris, cette accident traçant un sillon de feu dans le ciel, et son corps à jamais mutilé dans une lumière grisante, de l’hôpital.




Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyVen 2 Jan - 18:24

“ Il y a pire que la mort. Il y a la perte de l'espoir ”

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ellie ne peut dissimuler la surprise de voir un Roman débouler chez elle. Dieu sait que leur relation n'a jamais été à son apothéose, surtout depuis que l'italien s'est joué de la française et lui a brisé allègrement le cœur. Jamais elle n'aurait pensé qu'il viendrait lui rendre visite. Leur dernière entrevue s'est vu quelque peu tumultueuse, alors pouvoir imaginer qu'il se rendrait à son domicile, même pas en rêve. Ellie n'est pas des plus joviales et surtout le Roman, elle le connait. Elle n'est pas certaine qu'il soit ici juste pour une simple visite de courtoisie alors elle est sur les gardes, méfiante et quelque peu irritante. « Ca m'aurait étonné tiens » lâche-t-elle d'un ton sarcastique. Il est bien connu que le grand Roman Da Russo ne pense qu'à lui. Ellie ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel après cette remarque. Elle qui imaginait naïvement que l'italien mettrait ses sarcasmes et ses remarques blessantes envoyés en pleine figure. La jeune femme n'est vraiment pas d'humeur à subir les remontrances de quelqu'un qui s'en fiche d'elle depuis des années. Elle ne comprend même pas ce qu'il fait là, à la détailler avec condescendance et à la bousculer de cette façon. Elle était bien mieux sans lui, avachie sur son canapé, ses disneys pour seule compagnie. Il commence même à l'agacer, à toujours se croire au-dessus de tout le monde et particulièrement au-dessus d'elle. « Et bien non tu vois, je ne suis pas forte, je suis rien. Un pauvre mollusque qui n'est même pas capable de se défendre toute seule ». Sa voix s'élève doucement, mais fortement. Elle en a assez d'être rabaissée sans cesse et de devoir se justifier sur tout ses faits et gestes. Surtout envers lui. Ellie lui tourne le dos, s'affairant à … ne rien faire du tout. Elle tente de garder une certaine contenance en passant un coup d'éponge sur le plan de travail devant elle, puis elle range quelques tasses de café. « Et je te n'ai jamais demandé de venir à ce que je sache. Alors si tu estimes perdre ton précieux temps, va-t-en, je ne t'ai rien demandé moi » dit-elle, se retournant quelques instants face à Roman. Son ton est sec, ne laissant place à aucune chaleur. Il la cherche avec ses grands discours et à force de la chercher, Roman finit par la trouver. Ellie est quelqu'un de très – voir de trop – gentil mais ce n'est pas pour autant qu'elle se fait marcher dessus à la moindre occasion. Depuis son agression, Ellie a décidé de s'affirmer et elle ne le laissera plus dominer par personne. L'italien a déjà réussi une fois à la déstabiliser, mais il n'y parviendra pas une nouvelle fois. De nouveau dos à Roman, la jeune femme souffle un coup. Cette conversation la touche plus qu'il ne devrait. Comme à chaque fois que les deux anciens amants sont en confrontation. Comme s'ils ne parviendraient jamais à trouver un terrain d'entente et à cesser de s'aboyer dessus. « Sortir pour faire quoi ? Croiser encore des types qui voudront me piller parce que je suis une Grimaldi ? Et en parler avec qui ? Toi ? Laisse moi rire, t'es même pas capable de dire une seule parole gentille. Faut toujours que t'écrase tout le monde Roman. Mais ça ne fait pas plus de toi un grand homme. Bien au contraire ». Ellie se retrouve tout à coup très proche de Roman qui s'est rapproché d'elle en toute discrétion. Son regard défie celui de l'italien. Ces paroles la titillaient depuis bien longtemps et elle n'a pu les réprimer. Elle n'a pas levé la voix cette fois-ci. Son ton est resté calme et presque soporifique. Elle n'ose pas se retourner complètement face au Da Russo. Le peu de distance qu'il y a entre leurs deux corps la déstabilise. Durant quelques secondes, elle se mord la lèvre inférieur, culpabilisant des paroles qu'elle vient de lui déverser. « Pourquoi tu dis ça ? Ma présence te répugne autant ? » siffle-t-elle, d'un ton à peine audible. Le sourire de Roman lui témoigne de sa façon à lui de tenter d'apaiser leur rapport. Ellie ferme les yeux lorsque le jeune homme lui replace une mèche de cheveux et sans qu'elle ne comprenne quoique ce soit, Ellie laisse échapper une larme qui menaçait de s'échapper depuis quelques minutes. Elle se laisse légèrement tomber contre Roman et enfouit sa tête dans son cou, parce qu'elle n'en peut plus de ces taquineries incessantes qui la meurtrissent. Elle est fatiguée de se battre tout le temps avec lui. Et de se battre tout le temps en fait. Pour survivre. Pour oublier son agression. Pour retrouver son goût et sa joie de vivre. « Désolé, je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça … Et merci d'être là ». Ellie se retire des bras de Roman, les joues empourprées. Elle est gênée de s'être ruée dans ses bras comme cela. Mais il faut bien avouer que cette étreinte lui a réchauffé le cœur. Mais à la minute actuelle, la française ne sait plus comment agir face à Roman. S'il te plait dis quelque chose, rompt ce silence gênant Da Russo.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyDim 4 Jan - 22:45


Paradise lost.



Roman&Ellie ⊹ Ellie allait mal et Roman ruminait à clairement lui montrer son attachement. Parce que s’il y avait une chose qu’il savait derrière sa mine morose et impassible, c’était qu’il tenait à elle. A défaut d’avoir pu un jour le lui prouver, il tentait de se rattraper. Non pas que Roman Da Russo était assujettit à des états d’âme mais certaines fois, il faisait quelques concessions lorsque ça en valait vraiment la peine. Aujourd’hui ne faisait pas exception à cette maigre règle. S’il se fichait de tout et de tout le monde, il avait réellement tenu à la jeune femme qui s’offusquait de ses propos face à lui. Gauche comme un borgne, déstabilisant et d’une arrogance qui ne lâchait jamais la semelle italienne de ses chaussures, Roman tentait de s’exprimer en éloignant les sarcasmes dont il était si friand. Mais les habitudes avaient la vie dure et sans jamais un regard tressaillant, il soufflait ses propos comme il tenterait de provoquer les morts. Ce n’était pas le meilleur moyen pour arracher un sourire à son ex petite amie et encore moins pour la rassurer sur sa présence chez elle. La demeure cosy laissait le froid qu’il dégageait, s’armer entre eux. Il lâchait des balles d’argent face à la jeune femme et elle les prenait en pleine poitrine quand elle n’avait rien demandé de plus que d’être tranquillement cloitrée chez elle pour oublier la violence d’un monde qui avait destitué sa joie de vivre en l’espace d’un instant. Son beau visage restait vitreux devant son air marbré dans la roche la plus solide. Loyal envers de rares personnes, Roman scrutait la jeune femme comme s’il croyait un instant que ses paroles pourraient la faire réagir positivement. C’était peine perdue que de lui apprendre comment se comporter en société. Mania des affaires, business man accomplit, le Da Russo passait plus de temps à côtoyer le grand gratin et les yachts gigantesques, que la plupart des êtres humains. Pourtant Ellie était une Grimaldi, il aurait sûrement dû plus s’intéresser à sa grandeur. Mais c’est ce qu’il avait déjà fait pour venir évincer l’amour naissant qui grondait dans ses trippes. Ainsi, Roman aurait pu danser un pied sur l’autre s’il lui en avait été possible. Mais sa carrure n’exposerait pas le trouble qui le gagnait à contempler ainsi Ellie. Depuis qu’il l’avait revu, depuis qu’il avait revisité ses souvenirs en un tour rapide et succins d’émotions et sensations des plus fortes, Roman pensait souvent à elle. Au passé, au présent, au futur. S’il ne s’attardait jamais sur des regrets ou remords, il fallait avouer qu’Ellie l’avait marqué dans un passage de sa vie où il aurait dû marquer chaque moment au fer rouge contre sa peau. Mais nul besoin. Il se rappelait de chacun des souvenirs qu’il avait conditionnés auprès de la jeune femme car elle l’avait ensorcelé au sein d’un jeu magistralement orchestré. Les mots résonnaient lasses dans le creux de sa bouche mais lui était absorbé par ses lèvres. La seule femme qu’il n’ait jamais aimé jusqu’à présent. Aujourd’hui il le savait car il commençait à ressentir de nouveau cette complainte qu’il dénigrait depuis toujours. L’amour était une futilité de plus qu’il voulait évincer de sa vie. Si Ellie l’avait épuisé par les assauts répétés d’émerveillement qu’elle recouvrait en lui, il avait tiré un trait violent sur ce sentiment avant qu’il ne le fasse imploser. Et aujourd’hui, le bel epsilon, reproduisait exactement le même schéma avec sa meilleure amie. Si ce n’était pas le déni complet de son côté humain, alors c’était de la stupidité grande, effrayante. Roman pourrait un jour imploser mais pour l’instant, il s’était toujours renfermé encore plus, protégé et en vue de la société brillante The Mating Mind, au sommet de laquelle, il était, Roman pouvait au moins se dire que ça lui servait un tant soit peu. Mais au lieu de répliquer, il sort le téléphone de sa poche, composait un numéro et appuyait l’objet métallique contre sa joue sans la lâcher du regard. Comme s’il avait peur de la perdre là, devant ses yeux. Ou peut-être était-ce un moyen pour lui, en gardant ce contact, de garder l’intuition de ne pas faire une erreur. Etre précisément face à Ellie, relevait d’une inconscience pure. De l’humanisme caché derrière ses grands airs dédaigneux. Annulez mes rendez-vous de l’après-midi. Oui… Non… Appelez le alors… Débrouillez vous, je le veux pour demain. Très bien, déplacez la réunion pour 7h. Il refermait enfin le téléphone pour le mettre dans sa poche. La question est réglée. Autant dire à demi-mot que pour elle, il pouvait gâcher un peu de son précieux temps comme elle le lui faisait si bien remarquer. Et toi alors ? Tu crois qu’en t’apitoyant sur ton sort c’est mieux peut-être ? Un peu de fierté Ellie. Les mots de la jeune Alpha ne contenait aucune remarque déplacée qui lui aurait permit d’hurler. Alors il gardait son sang-froid et son impulsivité au placard. Elle avait raison évidement, Roman écrasait les gens, il était comme ça. C’était dans son tempérament depuis qu’il était petit et avait compris qu’il serait jalousé par tous non seulement pour son héritage mais aussi à cause de son ambition dévorante qui le conduirait loin. S’il n’était pas un grand homme, il le deviendrait. A vingt ans il était chef d’une entreprise primée par Forbes. Plus tard, il avait déjà de nouveaux projets pour amasser bien plus de pouvoir qu’il en avait. Tout n’était qu’une question de temps. Mais sa remarque le laissa quoî. Le répugner ? Aucunement. Il arquait un sourcil et la dévisageait longuement, oubliant que son regard pouvait en déstabiliser plus d’un. Caressant sa lèvres inférieurs de son doigt, il suspendait son geste pour ouvrir enfin la bouche. Expression insaisissable sur le visage, il restait néanmoins excédé par ce qu’elle venait de dire. Non. Elle en serait presque apaisante. Si ton impertinence ne venait pas tout gâcher. Qu’il soutenait pendant qu’elle se retournait alors pour éviter de le regarder, de l’écouter, d’échanger encore des mots tranchants qui rebondiraient sur son costume impeccable. Il touchait alors son épaule. Si ses paroles faisaient souffrir, il pouvait peut-être montrer autre chose de par ses gestes. Ellie se retournait et attrapait le regard qu’il lui lançait, apaisant, doux, bien plus doux qu’il ne le montrait jamais. Derrière une barricade verglacé, Roman lui exprimait le mal qui pourrissait au creux de son ventre, de la voir ainsi. Et elle finissait alors par se blottir contre lui. Son visage venait se déposer au creux de son cou et dans l’instant, Roman fut si surpris par ce rapprochement soudain qu’il n’osait pas bouger pour replier ses bras contre elle. Se reculant alors, elle l’observait perdue, décontenancée elle aussi, par ce qu’elle venait de faire. Tu n’as aucune raison de te poser la question. C’était soudain. Mais j’ai apprécié. Qu’il dit, prenant son menton entre ses deux doigts pour qu’elle continue de soutenir son regard et il lui adressa enfin un sourire rassurant. Se rapprochant alors, il venait de nouveau la prendre dans ses bras. La serrer réellement contre lui, enfouissant son visage dans ses mèches folles, pour y déposer un baiser. Si tu veux, pour les premiers temps, tu peux te déplacer avec l’une de mes voitures. Le chauffeur sera à ta disposition quand tu le désireras. Voila les solutions de Roman pour lui épargner la peur de sortir de nouveau. Chacun faisait avec ses moyens et les siens étaient illimités. Il se reculait alors et attrapait les deux tasses qu’elle avait préparées et oubliées sur le comptoir durant cette étreinte qui les déstabilisait tous les deux. Tiens, ça va refroidir. Qu’il lui disait en lui tendant la boisson chaude. Il soupirait lasse. Ellie n’était pas la seule à vivre un cauchemar mental. Peut-être bien qu’au final, rester avec elle, coincé dans cette maison, était bon pour lui. Ou peut-être pas. Le meilleur moyen d’oublier des sentiments qui naissaient en lui pour sa meilleure amie n’était sûrement pas d’aller retrouver la seule femme qu’il avait aimé. Relation trop vite avortée, il savourait les traits d’Ellie en se demandant ce qui aurait pu se produire s’il était resté. Rien de bon. Car il finissait toujours par faire du mal. C’était dans sa nature. Il protégeait les autres mais lui encore plus. A quoi tu penses Grimaldi ? Je le vois d’ici « tu vois que tu peux être mignon quand tu t’y mets ». Oublie ça de suite. Qu’il l’a sermonne, ne pouvant dissimuler ses traits amusés sur le visage. Se préserver, tenter de garder de la distance malgré l’envie de la garder contre lui pour la protéger de tout et de tout le monde.




Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyMar 13 Jan - 18:25

“ Je crois que j'ai gâché pas mal de choses
et je crois aussi que j'ai passé le reste de mon existence à faire semblant de ne pas y penser. ”
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ellie dévisageait Roman téléphoner à sa secrétaire ou du moins la personne en charge de son emploi du temps visiblement assez plein. Leurs regards ne se décrochaient pas, comme si Roman la défiait et que ce serait à celui qui lâche le premier. Mais Ellie voyait qu'il était concentré et surtout tentait de prouver à la jeune femme qu'il était capable de prendre du temps pour elle. Elle qui venait tout juste de lui railler au nez. Elle sentait que c'était sa fierté d'homme qui le poussait à agir ainsi, parce qu'elle lui avait lancé un petit sarcasme une minute plus tôt alors il se devait de rétorquer et de lui donner tort. Roman Da Russo, italien de naissance et de sang, était comme tous les hommes de son pays, fier, macho et incapable d'exister sans écraser et prouver au monde entier qu'il était le meilleur. Quitte à en faire trop. « T'étais pas obligé de faire ça... » répliqua-t-elle, lorsque Roman raccroche. Elle avait l'impression qu'il s'était forcé à agir ainsi et qu'au fond ça l'emmerdait de rester avec elle. Elle était prête à lui envoyer le fond de sa pensée en pleine figure mais se tut et se décida à donner une chance à l'italien. Après tout il était venu lui rendre visite de lui-même alors si vraiment il était indisposé à passer du temps avec elle, il ne serait pas venu du tout. Ellie, c'était son gros point faible cela. Le fait de toujours voir le meilleur en tout le monde. Elle ne pouvait s'empêcher de donner des chances à ceux qui ne les méritaient pas, parce qu'elle n'arrivait pas à rejeter quelqu'un qui venait s'excuser auprès d'elle. Et même si elle s'était jurée de ne plus jamais adresser la parole à Roman et de ne jamais lui pardonner de lui avoir brisé le cœur, voilà qu'il se pointait devant elle dans un des pires moments de sa vie et qu'elle ne pouvait le renvoyer dehors. « Je ne m'apitoie pas sur mon sort Roman. Bien au contraire ! Ca fait des semaines que j'essaye de remonter la tête hors de l'eau, que je m'efforce à aller en cours jour après jour alors que je rêverais de rester dans mon lit toute la journée. Mais je trouve quand même le courage de continuer à vivre, même si ces coups au visage m'ont tuée de l'intérieur ! ». Ellie reprit son souffle après cette tirade balancée d'une traite. Ses mains se posèrent sur le plan de travail de la cuisine et Ellie en profita pour reprendre ses esprits. Roman avait toujours eu cet effet-là sur elle, dévastateur. Elle s'était  toujours sentie inférieur face à lui, comme si à l'époque elle ne méritait pas son amour. Elle avait toujours se besoin de se justifier face à lui et de hurler plus fort que lui lorsqu'ils se disputaient. Roman était fort aussi pour toucher là où ça faisait mal chez Ellie, mais aujourd'hui, elle n'était plus cette jeune femme réservée qui se laissait marcher sur les pieds. Alors elle rétorquait, attaquait, se défendait. Et empêchait les autres de la faire souffrir inutilement. « Mon impertinence ? Je me défends face à tes attaques, c'est tout » dit-elle en regardant à nouveau quelques cours instants Roman. Elle se disait forte mais les attaques du Da Russo ne coulaient pas simplement sur elle. Elles s'ancraient en elle, la déstabilisaient, la perturbaient. Elle préférait ne plus faire face à l'italien pour reprendre ses esprits. Elle n'avait pas souhaité se confronter à un tel homme aujourd'hui. Ellie était fatiguée et aurait voulu se choir dans son lit et tout oublier. Mais la main de Roman sur son épaule l'avait ramèné soudainement sur terre, dans cette cuisine, avec lui. Et sans qu'elle ne comprenne le pourquoi du comment de son geste, la monegasque se jettait dans ses bras et l'étreignait durant quelques secondes avant de s'excuser. Ellie sourit face à la remarque de l'epsilon. Elle aussi avait apprécié. Ca lui avait fait du bien de se retrouver entre les bras protecteurs d'un homme qui était capable de la protéger. Et en parlant de protection, une fois les deux jeunes gens revenus face à leurs cafés respectifs, Roman lui proposa un chauffeur personnel. « Je suis venue à Berkeley pour être une étudiante ordinaire, sans protocole, sans garde du corps, sans voiturier. Alors merci beaucoup Roman, mais je préfère continuer à me débrouiller toute seule ». Elle le remercia tout de même d'un petit sourire et comprit qu'il cherchait vraiment à l'aider. Ellie était déboussolée face à cette attitude. Lui qu'elle avait tant détesté. « Non je n'allais pas dire 'mignon'. N'allons pas jusque là ! » s'exclama-t-elle. « Mais je suis agréablement surprise oui. Et puis je voulais te dire par rapport à notre dernière grande discussion... J'ai réfléchis et tu avais raison. Cet accident n'était pas de ta faute. Tu m'as fait tellement mal que je voulais t'accabler de tous mes maux. Mais j'avais tort ». Ellie laissa échapper une larme qui menaçait de s'écouler depuis quelques instants. D'un geste rageur, elle l'envoya valser à des kilomètres. Loin. Cela faisait un moment qu'elle voulait dire tout cela à Roman parce qu'il ne méritait pas une telle culpabilité. Un tel poids sur les épaules. Cet accident, seule Ellie l'avait provoqué. Et personne d'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyMer 21 Jan - 23:22


Paradise lost.



Roman&Ellie ⊹ Roman archivait rapidement la paperasse et les dossiers qui ornaient son bureau en une pile impressionnante et démotivante pour beaucoup. Pour l’epsilon, c’était un travail comme un autre, une ambition supplémentaire, un challenge atteignable et son quotidien consistait à dépasser chaque jour les limites de l’infaisabilité. Ainsi, il était devenu responsable d’une grande boîte qui côtoyait à présent, les grandes tours vitrées positionnées dans le financial district et qui épanouissaient l’horizon de leur vitrage sublime et crevant les cieux. Du haut de ces dizaines de mètres de hauteur,  Roman parsemait souvent la vue panoramique qui l’aidait à délester encore plus sa modestie, pour s’octroyer le plaisir divin d’une pause entre deux réunions fastidieuses. Ce qui le rendait fier c’était les lettres The Mating Mind qui caressaient le vitrage lisse de la tour où ses bureaux étaient situés. Chaque minute de sa vie était précieuse, chaque parcelle de son esprit était dirigée vers son entreprise et tout ce qu’il désirait c’était atteindre les sommets car aujourd’hui, s’il se devait d’être fier de son ascension fulgurante, il était loin d’avoir fini et visait encore bien plus haut. Sûr que la crise économique n’avait pas d’impact sur son affaire et le monde du business était une maîtrise évidente. Mais concernant ses relations avec autrui c’était tout autre chose. Sans filtre ni tabou, Roman Da Russo ne laissait rien au hasard. Si ce simple fait était réciproque dans le travail ou dans sa vie personnelle, la ressemblance s’arrêtait là. Pour le reste, le jeune homme se trouvait aux antipodes. Son côté glacial empirait et il triait sur le volet ses connaissances et les gens qui pourraient l’approcher. Du genre à ne pas répondre aux gens qui s’adressaient à lui s’il ne leur trouvait rien d’intéressant. Il pouvait jauger avec impertinence son interlocuteur et le contourner sans aucune gêne pour continuer son chemin comme si l’on ne l’avait pas arrêter. Parce que le temps c’était de l’argent et que le sien était très précieux. Ainsi, il était amené à un futur assez impressionnant pour se permettre d’être un odieux connard et imbus de lui-même en plus de ça, il se fichait éperdument qu’on le haïsse pour son comportement légendaire. Rien à faire, il avait toujours eu tout ce qu’il voulait depuis toujours et lorsque ce n’était pas le cas, il faisait tout pour l’avoir. Ainsi, aucune raison qu’il ne regrette un jour son attitude. Mais certaines fois, les évènements faisaient que Roman pouvait se tromper bien hautement sur ses manières. Ainsi, avec Ellie, il ne changeait pas et traitait l’affaire comme un dirigeant d’entreprise, avec force, vigueur et panache mal placée. S’il la blessait, il se faisait du mal par la même occasion mais céder n’était pas dans ses principes. Roman était un handicapé des sentiments et des relations humaines. Hormis avec ses plus proches amis et ils se contentaient sur les doigts d’une main, il était incapable de se comporter normalement et d’une manière douce. Ainsi, il avait constamment sur lui, cette carapace froide et impénétrable qui lui permettait de ne pas se jeter dans une douce niaiserie. Pour lui, les qualités qui amenaient à être attentionné devenaient une faiblesse assurée et s’il montrait pourtant à Ellie d’une autre manière, qu’il était préoccupé et voulait l’aider, il détournait son attention par ses airs impassibles. De toute manière c’est fait. Roman venait de reporter une réunion et évidement, il allait se mettre Alexander sur le dos. Mais sa conscience lui dictait que c’était la bonne décision. S’il passait la plupart de son temps à humer l’odeur de l’argent et des bénéfices de sa société, il en restait légèrement humain et se permettait des écarts lorsque ceux-ci, étaient vitaux. Pour lui, le bien-être d’Ellie le devenait lorsqu’on lui annonçait qu’elle venait de se faire agresser. Hors de question alors, en la voyant dans un état proche de celui que Coleen avait connu, qu’il disparaisse en la laissant ainsi. C’était peut-être ça que le Da Russo avait en tête finalement. Il ne voulait absolument pas commettre de nouveaux les mêmes erreurs. C’est ce qu’on lui avait toujours appris et aujourd’hui être présent pour la Grimaldi était important. S’il avait compris en voyant cette même mine défaite sur le visage de sa sœur, il aurait peut-être évité à la belle blonde de finir en hôpital à cause de ses graves problèmes alimentaires. Alors s’il ne pouvait se récupérer auprès de sa sœur, il le ferait auprès de son ex. Arrêtes de dire ça Ellie. T’es forte, tu me l’as prouvé maintes fois. Me tenir tête était sûrement bien plus difficile que ça… S’il tente l’humour, Roman semble légèrement à côté. Mais tant pis, la commissure droite de ses lèvres s’esquisse en un sourire léger. Une mimique qui vise à lui transmettre une certaine gaieté mais elle n’a aucune envie de rire Ellie car elle a été blessé plus que jamais. Roman pourrait lui hurler à quel point il avait lui aussi l’âme brulée à l’azote mais ça, il ne lui dirait pas. Si ça tu crois que c’est des attaques, attends de finir tes études et d’entrer dans le monde professionnel. Voila le business man qui revenait à la charge comme pour lui offrir des leçons de vie dont elle n’avait aucunement besoin maintenant. Ce qu’elle avait besoin, c’était d’avoir une présence amicale, une attention particulière, quelqu’un qui ne lui fournirait pas la liste des choses à faire pour sa journée et qui ne chercherait pas à lui prouver par A + B que son comportement ne l’aiderait pas. Roman Da Russo, l’incapable d’une amitié. Comme tu veux. Sa mâchoire se serrait et la colère éclipsait alors sa façade redevenue glaciale. Roman n’aimait pas qu’on lui dise non et encore moins quand il était persuadé que ses solutions miracles étaient les bonnes. Ainsi, il était persuadé que, s’il ne disait rien pour le moment, il finirait par revenir sur le sujet tôt ou tard et si elle restait sur sa position, ce serait contre son gré qu’il finirait par lui attribuer l’un de ses onéreux services. Et puis après que ses bras s’écartaient du corps d’Ellie, son regard devenait noir corbeau lorsqu’une larme s’écrasait sur sa joue pour qu’elle tente de l’effacer aussitôt. En son fort intérieur, Roman hurlait de rage et détruisait tout autour de lui. Face à elle, il ne montrait rien hormis de temps en temps, quelques esquisses de sourires qui illuminaient sa façade mais n’atteignaient pas toujours son regard. Oui je sais. Roman qui n’admettait aucunement ses fautes. Typique de lui et évidement, Ellie se retrouvait coi devant sa réponse qui ne manquait pas d’audace. Mais il reprenait alors en mouvant sa main le long d’une de ses mèches qui glissait le long de sa nuque. On a tous les deux nos tords mais c’est du passé. Roman tentait de tourner la page et pour cela, il était prêt à tout. S’attarder vers des souvenirs antérieures lui donnaient la désagréable impression de faire du surplace et il désirait plus que tout avancer et si cela pouvait être avec de nouveau Ellie à ses côtés alors il en serait plus que ravie malgré leur relation des plus compliquées. Ainsi il se reculait pour disposer de son entière mobilité et séparer l’intimité qui les liait l’un face à l’autre. Gêné ? Non voyons… Bon, t’as pas un film ? Je risque pas de partir et à en juger par l’endroit, t’as pas non-plus de terrain de tennis à disposition… Ha l’humour. De quoi lui faire comprendre qu’il ne partageait pas son envie de vivre normalement et en mettant de côté, ses moyens impressionnants. Une lubie de femme ça. Il défaisait alors sa cravate pour se mettre à l’aise, s’avançait dans le salon et la déposait sur le canapé pour se tourner vers Ellie en déboutonnant les deux premiers boutons de sa chemise immaculée. S’il n’avait pas encore hotter sa veste bleue marine c’était uniquement pour ne pas encore tendre une situation qui s’annonçait légèrement hors dimension. J’attends. Monsieur en plus d’être impertinent était autoritaire.




Revenir en haut Aller en bas
Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 09/06/2014
nombre de messages : 5111
disponibilité rp : sebastian
avatar : lily james

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. EmptyVen 6 Fév - 17:24

“ Un jeu de crétin ? Peut-être bien, mais c’était notre jeu ! ”
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
De toute façon c'est fait, l'imite-t-elle intérieurement d'un ton niaisard et moqueur. Limite elle n'apostropherait pas sa pensée d'une belle grimace, yeux levés au ciel. Mais ne voulant pas passer pour une grande gamine devant Roman – bien qu'elle sache pertinemment que c'est ce qu'il pense d'elle – Ellie garde intérieurement sa pensée. Dieu qu'il l'agace lorsqu'il se la joue grand businessman croulant sous le travail. Non, ce qui l'irrite vraiment, c'est sa façon de lui de se la jouer devant elle, en mode même si je suis super occupé par pleins de réunions plus chiantes les unes que les autres, j'arrive à dégoter quelques minutes de mon précieux temps pour toi et donc tu devrais me cirer les pompes. Mais oui grand seigneur, tout de suite ! Elle se demande ce qui la retient de ne pas le foutre à la porte sur le champ. Mais elle se dit que monseigneur a quand même fait le déplacement jusqu'ici, pour savoir comment elle allait et qu'il serait cruel qu'il parte avant d'avoir bu son café. Trop gentille la Ellie, beaucoup trop. C'est pourquoi elle se fait souvent bouffer. Et c'est ce que lui reproche sa mère. Qu'elle soit si naïve, si douce, qu'elle se laisse si facilement embobiner par trois belles paroles. Sois plus dure, fais moins confiance lui dit-on. Mais elle ne parvient pas à s'y résoudre. Ce n'est pas elle et ça ne le sera jamais. « Tu commences à m'agacer avec ta si haute estime de toi-même Roman. Franchement » finit-elle par persifler, un soupir agacé venant ponctuer sa phrase. Il a beau feindre un semblant de sourire pour ressemble plus à une grimace qu'autre chose, elle en a marre d'écouter l'égo surdimensionné de Roman lui apporter des conseils dont elle s'en tape vraiment. Elle n'a pas besoin d'entendre ça. Surtout pas de lui. Elle aurait peut-être mieux fait de ne jamais ouvrir cette porte d'entrée, ça lui aurait évité une nouvelle dispute avec l'italien. Même si on ne pouvait pas vraiment parler de querelle, m'enfin il commençait à l'insupporter grandement et à lui taper sur le système. Il faut vraiment qu'il apprenne à cesser de regarder le monde à travers son nombril. « Mais pour qui te prends ? Parce que t'es patron d'une petite boite qui marche pas trop mal tu crois avoir tout vu de la vie ? Je te signale que je suis destinée à être à la tête d'un royaume. Alors tes leçons sur le monde professionnel, tu peux te les garder ». Ca y est, elle est vraiment agacée. Au plus haut point. Elle a envie de lui rire au nez de mesquinerie en l'entendant parler. Lui patron d'une boite, elle héritière d'une principauté. Elle en a vu beaucoup plus sur la vie et ses travers ces dernières années que lui, ça c'est certain. Monsieur à la coiffure impeccable, qui dirige tout de son petit bureau sans jamais mettre le nez dehors. Il doit avoir même pas un vingtaine de personnes sous ses ordres et il ose lui parler des difficultés du milieu professionnel. La bonne blague. « Oui, comme je veux ». Les traits de Roman se sont brusquement refermés, visiblement mécontent qu'Ellie lui tienne tête et qu'elle n'abdique pas au moindre de ses caprices. Elle est venue aux Etats-Unis pour tenter de vivre une vie normale et poursuivre ses études en toute tranquillité et elle ne compte pas changer ses habitudes juste parce qu'une bande de petites racailles l'ont agressée et que le Da Russo s'est révélée une âme protectrice envers elle. L'atmosphère pesante présente quelques instants plus tôt laisse alors place à un cocon plus intime, plus .. enivrant. Roman lui replace une mèche de cheveux et Ellie baisse le regard. Ca la gêne un peu, surtout venant de lui. Qu'elle a tant détesté, tant haï. Et tant aimé aussi. « Place à l'avenir alors maintenant » acquiesce-t-elle, sans être convaincue par ses propres parole. Elle doute qu'il ait sa place dans l'avenir qu'elle se construit. Leur relation s'avère si complexe qu'Ellie suppose qu'elle ne tienne pas le choc face aux années qui défileront. Ils ne se ressemblent en rien et quelque fois, elle se demande même comment ont-ils pu faire pour tomber amoureux l'un de l'autre. Grand mystère de la vie. « Roman, Roman, Roman. Tu as beaucoup de choses à apprendre sur le plan relationnel ». Un brin moqueuse, elle le dévisage se mettre à l'aise sur son canapé et lui ordonner d'aller chercher un film. Parce que son « j'attends », c'est exactement ce qu'il fait. Il ordonne. Comme si elle n'était qu'une de ses employées, payées à combler ses moindres désirs. « Mais oui, je vais voir ce qu'on peut mettre comme film. Enfin je vais aller dans ceux de Maxim, je reviens ». Ellie s'éclipse dans la chambre de Maxim mais ne trouve pas son bonheur. Alors elle va dans la sienne, fouille dans ses tiroirs, ses placards, ses étagères, jusqu'à dégoter un vieux cd, enfoui au fond d'une boite à chaussures. Celle dans laquelle elle range précieusement tout ses trésors. Puis elle revient vers Roman. « Bon au final j'ai trouvé celui-là dans ma chambre. C'est un truc gravé mais ça devrait faire l'affaire ». Ellie met le cd et s'assoie à côté de Roman sur le canapé. Elle n'a aucune idée de ce que contient vraiment ce disque mais bon, il ne doit rien y avoir de très compromettant. Oh si elle savait dans quoi elle vient de s'embarquer. Toujours vérifier ses vieux disques avant de les divulguer. Toujours...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty
MessageSujet: Re: with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. Empty

Revenir en haut Aller en bas

with roman / j'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Les yeux peuvent tromper, un sourire peut mentir, mais les chaussures disent toujours la vérité.
» Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ?
» Vous avez peut être remarqué je n'ai pas toujours toute ma tête?
» « tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle » ;; rose
» Parfois, il vaudrait peut-être mieux rester sagement chez soi. [ Pv Thomas Johansten ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-