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Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya]

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MessageSujet: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 13:11

Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] 592586emiliederavinPETITE
« L'histoire n'est qu'à moitié dite quand une seule partie la raconte. »
Proverbe islandais



Voilà il y a un moment donné où vous vous amusez le plus possible. Etant donné qu’il s’agissait de la période de Noël, j’avais eu par message interposé Maya dans le but de se voir pour aller à un speed dating. Oui on avait l’intention de s’amuser le plus possible tout simplement parce que dans le fond on avait assez eu de choses comme ça à faire. Donc tout en y réfléchissant, il était donc impensable que la suite ne soit pas assez amusante. Tout comme finalement, il était nécessaire que l’on s’amuse un peu. Après tout, j’avais aussi dans l’idée de passer un bon moment avec mon amie. Puis alors que je me préparais dans le but d’être parfaite pour cette soirée. Alors que je me trouvais donc dans ma salle de bain. Je regardais donc ce que j’allais mettre pour cette soirée. Tout en passant les différentes couleurs devant moi, je ne savais donc pas quoi mettre. Puis appelant Maya, je lui demandais quelle couleur est-ce qu’elle allait prendre tout simplement pour ne pas avoir la même. Ayant la réponse, je prenais donc une robe mauve avec des talons de la même couleur. La robe m’arrivant aux genoux, je la mettais avec une petite ceinture noire et légère qui me tombait sur le côté. Quant au haut, j’avais le vêtement sur les épaules et allant jusqu’au bras. Puis prenant donc une veste au cas où, je me préparais tout simplement dans le but de me sentir bien. Tout en allongeant un peu plus la robe jusqu’aux genoux, je mettais donc le reste de la robe plus basse. Je pouvais avec des pressions la descendre un peu plus. Tout en voyant Lester venir contre mes jambes, il avait le but de me demander plus de caresses. Alors que je patientais pour le voir s’en aller. Je me disais donc que mon chat devait sans doute savoir que j’allais m’en aller pour la soirée. Puis me dirigeant vers le salon, je déposais donc mon petit sac sur la table basse. Rien que pour une fois, je me disais que je pouvais donc voir si j’avais le temps de faire encore quelques petites choses. Puis voyant l’heure, je me rendais compte qu’il était préférable que j’aille chercher Maya. Prenant mes clés de voiture, après avoir déposé de la nourriture dans le bol de Lester ainsi que de l’eau dans l’autre. Je partais tout en vérifiant que la maison était fermée.

Dans ma voiture, je déposais donc mon sac sur le siège à côté de moi. Roulant pour aller chercher Maya, je prenais donc le chemin pour aller la chercher sur le campus. Des souvenirs m’arrivaient alors que je cherchais sa confrérie. Arrivant devant la porte, je m’arrêtais puis tout en prenant mon sac, je descendais de voiture. J’allais frapper à la porte, enfin sonner, puis alors qu’une personne venait, je demandais à voir Maya. Attendant sur le pas de la porte qu’elle vienne, je la voyais arriver dans une tenue assez séduisante. Puis la prenant par le bras je lui demandais.

- « Tu as la permission de minuit ? »

En arrivant à la voiture, je la laissais monter dedans. Puis la voyant s’asseoir, je lui lançais en riant.
- « Sinon tout va bien ? Tu es prête pour cette soirée fabuleuse ? »

Roulant un peu plus vite, je trouvais vite la direction à prendre. M’arrêtant à un feu rouge, je demandais donc à mon interlocutrice dans le but de comprendre un peu plus.

- « Tu as réussi à te libérer un peu, j’étais étonnée que tu me dises que tu voulais le faire. Tu as de la chance, je ne suis pas en mission. Puis c’est amusant de te voir aussi. Je sens que l’on va passer une bonne soirée. »

L’observant un instant, je préférais faire attention à la route, puis passant le feu vert, je prenais donc le GPS dans le but de savoir où est-ce que je devais me diriger. La route ne fut pas bien longue à trouver. Faisant toujours attention aux autres véhicules. Je ne me rendais pas compte que j’avais dépassé la destination. Faisant demi-tour, je me retrouvais en compagnie de Maya devant un bâtiment assez luxueux. Je n’y étais pas allée une seule fois. Ensuite, pour une fois, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Me garant sur le parking, je descendais donc avec Maya. L’une à côté de l’autre, je sortais les invitations de mon sac à main. Donnant une à mon interlocutrice, je ne voulais pas qu’elle se retrouve devant la porte sans pourvoir rentrer. Entrant dans le lieu, je regardais autour de moi. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans la discothèque. Exceptionnellement, on avait le droit d’aller dans une salle dans un coin où la tranquillité serait maîtresse. Passant donc l’entrée, la dame tamponna donc nos invitations. Nous demandant de la suivre, nous arrivâmes dans une salle décorée de façon baroque. Là se trouvait un monsieur habillé dans un costume qui venait donc nous donner des petits badges contenant nos prénoms. Puis c’est à ce moment-là qu’il nous expliqua comment cela allait se passer.

- « Mesdemoiselles, tout d’abord bienvenue parmi nous. Vous allez rencontrer différents hommes. Durant une petite durée, environ quinze minutes vous allez devoir discuter avec ses messieurs. Une fois que vous aurez fait connaissance avec eux, vous devrez donc remplir une petite fiche sur laquelle vous indiquerez la personne que vous préférez. Ensuite, au son de la cloche vous devrez donc changer de partenaires. Puis la soirée va durer deux heures à trois heures. Cela dépendra du nombre de participants. Vu le nombre d’invités, vous êtes une quinzaine et il faut que tout le monde se parle. Bon courage mesdemoiselles et amusez-vous bien. »

L’ayant écouté, je ne tenais donc pas à me tromper dans le sens des questions. Prenant une petite fiche, il y avait indiqué les informations suivantes :

- Le nom et le prénom.
- Si on a aimé ou pas.
- Et si on veut revoir la personne ou pas.

Bien entendu, l’information telle que le téléphone ou autre n’était pas à être indiquée sur la feuille. Tout comme, parfois, on se doutait bien que les personnes n’allaient pas tout dire dès le début. Je m’attendais donc à devoir m’ennuyer et surtout à devoir m’expliquer sur mon travail. Je ne pouvais donc pas m’empêcher de me tourner vers Maya.

- « Bon, voyons qui nous allons rencontrer ce soir. Tu es prête à te montrer en femme fatale ? Hihihi, on fera donc notre pronostique concernant celle qui a le plus de mauvais ou de bons. Que la meilleure gagne. »

Attendant donc que la cloche sonne, je voyais que l’homme donnait donc une autre indication.

- « Mesdames vous allez prendre place au table, ce sont ces messieurs qui vont changer de place. Nous partons dans le sens des aiguilles d’une montre de ma place. Donc messieurs vous allez vous décaler d’une table sur votre gauche à chaque fois que la cloche va sonner. »

Alors que je voyais donc ces mesdames prendre place, je m’asseyais donc à la table juste à côté de Maya. Lui souriant le plus longtemps possible, je déposais mon sac à main sur la table. Prenant le crayon se trouvant sur la table je le déposais sur la feuille. Il ne fallait pas que je me montre trop mal polie, donc j’avais retourné la feuille pour qu’on ne puisse pas voir ce qu’il y avait d’écrit sur le dessus. Tout en déposant mon gilet sur le dos de la chaise, je voyais le premier venir vers moi alors que Maya avait aussi son partenaire. Patientant que tout le monde soit assis, cette fois-ci la cloche sonna pour la deuxième fois. Regardant Maya, elle ne disais rien, puis mon interlocuteur commençait donc à me parler.

- « Edward, enchanté. Vous êtes ravissante. »

- « Blaithlin, enchantée aussi de vous rencontrer. »

Le type était plutôt séduisant bien qu’il avait l’air d’être assez casse pied. Son attitude me donnait l’impression que je n’aurais donc pas le choix de me montrer le plus agréable possible. Je le voyais bien en fils d’homme d’affaires ou autre. Tout comme je remarquais que son éducation avait l’air d’être assez complète. Pour ne pas tout vous dire de suite, je ne sentais rien venant de chez lui. Il était peu expressif. Et il était d’un ennui ! Tout en l’écoutant parler, je n’avais hâte que d’une chose : que je vois quelqu’un d’autre. Je l’imaginais assez bien en tutu sur la scène de théâtre, mais comment dire, même cela ne me plaisait guère. A vrai dire, j’aurais préférée ne pas à avoir cela. Mais bon, le jeu était comme cela est puis c’est tout. Bien que finalement, je ne voulais pas sourire une fois de plus. Mais bon, tout en l’écoutant me poser la fameuse question.

- « Vous faites quoi comme travail ? »

- « Je suis militaire et vous ? »

Voilà que je voyais le visage le plus surprit du monde. ET là tout s’écroule, je ne pensais pas que j’aurais une telle tête. Tout en l’entendant me répondre.

- « A c’est surprenant, je suis antiquaire. »

Rien qu’en l’observant, j’étais surprise de ne pas l’avoir deviné toute seule. Après tout, on peut aussi dire que les apparences sont parfois trompeuses mais bon, pour une fois, je ne tenais pas à en rester là. C’est alors que j’eu une question assez surprenante.

- « Et bien, vous travaillez dans quelle branche ? »

- « Avec les petits avions qui protègent un pays tout entier et les autres. »

C’était donc malgré moi, que j’avais fais des petits ironies. Bien que l’envie ne me plaisait pas trop, je me disais bien qu’à la longue j’allais devoir être un peu plus patiente. Tout compte fait, il ne m’était pas indispensable que je ne relance pas la conversation.

- « Et vous vous êtes dans vos vieilleries ? »

Une réaction plutôt amicale vint, il se mit à rire ! Il riait aux éclats ! Faisant une mine assez surprise, je me demandais bien ce que je ferais par la suite. Le voyant rire, il me répondait donc une fois calmé.

- « Oui, j’adore tous les objets qui ont une histoire. Il s’agit de comprendre pourquoi le propriétaire les apprécier ou pas. Hihihi, je suis surpris de vous voir dans l’armée. Il ne faut pas se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses. »

Et voilà un point pour lui, tout en jetant un œil à Maya, je me demandais bien ce que je pourrais apprendre de sa rencontre. Après tout on était là pour s’amuser. Entendant la cloche, je le voyais donc se lever tout en me disant qu’il était ravi de cette rencontre. Tout en le voyant partir, je me tournais vers Maya.

- « Alors tout se passe bien ? Dis-moi il était intéressant au moins ? »

Je n’avais posé la question qu’une fois que son partenaire fut partit. Il ne fallait pas que je me montre trop indélicate. Bien que je me trouvais dans une impasse, j’entendais donc mon amie me répondre. Il ne fallait pas que je sois assez mal à l’aise. Puis me levant, je disais à Maya.

- « On a cinq minutes, tu veux quoi ? Un verre de vin ? »

Entendant sa réponse, j’allais donc me chercher un verre de vin et la boisson de Maya. Revenant à nos tables, je déposais sa boisson devant elle. Puis me rasseyant sur ma chaise, je me demandais bien ce que la suite allait me donner. Bien que l’envie ne me manquait pas de parler avec mon interlocutrice. Je l’entendais me demander quelque chose. Me tournant vers elle, je me mettais sur le côté de façon à mieux l’entendre. Après tout, il devait bien y avoir une discussion entre nous. Tout comme, je ne désirais pas ne pas lui parler. Maya était une personne importante pour moi, et bien entendu, je ne tenais pas à ce qu’elle me déteste pour quelque chose. La sensation de l’avoir â mes côtés me donnait un peu plus de joie. Rien qu’en observant la vue devant moi, je me disais que jeunes femmes que nous sommes avions toute le plaisir de séduire qui nous désirons.



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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 14:11

    blaithin & mayaspeed dating & predator's time. • Whatever you do in life will be insignificant, but it's very important that you do it, because nobody else will. Don't waste your time, have fun, be a crazy damn fool...Be yourself, or whatever you wanna be ;; Are you wise or fool ?
    Le speed dating…Maya ne savait pas qui était responsable de cette véritable invention de sadique, mais celui-ci ne manquait pas d’idées ! La blondinette ne savait pas au juste comment une telle idée avait pu lui passer par la caboche. Proposer cela à Blaithin, c’était prendre un gros risque…Celui notamment d’être prise au sérieux ! A l’heure dite, son acolyte était venu la chercher en voiture devant l’imposante université Berkeley, où la demoiselle occupait une chambre d’étudiante, et les petites vannes habituelles avaient fusé comme si elles s’étaient quittées la veille. Cela faisait pourtant plusieurs semaines que les deux jeunes femmes ne s’étaient pas croisées. Elle avait énormément discuté par le biais de messages interposés, mais leurs travails respectifs les avaient souvent empêchées d’opter pour un bon vieux face à face. Lorsque Maya était disponible entre deux révisions d’archéologie, Blaithin était en mission…Et lorsque l’autre était en repos, la seconde croulait sous les partiels et les révisions à mener à bien. Somme toute, il était tellement rare que leurs emplois du temps respectifs coïncident que Maya n’avait pas pu s’empêcher de prendre le taureau par les cornes : Ce soir, speed dating, et aucune raison de se défiler. La blondinette s’était arrangée pour ne pas avoir d’excuse pour échapper à cette torture, quant à Blaith’, elle semblait tout à fait décidée à jouer les femmes fatales le temps d’une soirée. Dès le départ, l’étudiante n’avait guère décroché un mot, non pas à cause du fait qu’elle soit intimidée, mais plutôt parce qu’elle analysait grandement la scène. Elle ne voulait laisser aucun détail au hasard, ni être prise pour un pigeon…Elle s’était donc naturellement séparée de son acolyte afin de rencontrer le premier homme lui étant assigné, un ennuyeux infirmier n’ayant rien d’autre comme passion dans la vie que la lecture ou les émissions de télévision…Pitié, qu’on la sauve de ce faux pas, que le gong sonne, bref, qu’elle n’ait pas à déblatérer encore plus de conneries pour éviter de lui foutre sa main dans la face ! Les cinq minutes parurent être une éternité et, bien que Maya ait eu le culot de dire qu’elle était au chômage, sans un rond et qu’elle cherchait à épouser un homme riche, l’infirmier en question ne sembla guère se décourager. Il fallait dire qu’elle s’était parfaitement apprêtée pour faire mine d’être une prédatrice née…Sa tenue démontrait ses courbes parfaites et divines, quant à sa coiffure, elle était à la fois classe et discrète, au même titre que son maquillage. N’importe qui aurait pu être charmé par cette aura de discrétion et de beauté mystérieuse, mais Maya aurait nettement préféré intéresser quelqu’un susceptible de piquer son intérêt au vif en retour. A croire que le début de la soirée ne devait pas se passer sur les chapeaux de roue…Maya espérait donc qu’il n’en soit pas de même tout au long du speed dating !

    Petite pause. Une chance fabuleuse pour Blaith’ et Maya de boire un coup et de se remettre définitivement de leurs émotions…Quel pot ! Seulement voilà, la seule première réponse que fut en mesure d’esquisser l’étudiante fut un long soupir accompagné d’un regard levé au ciel, comme si elle était définitivement désespérée face à la race humaine. Ce n’était pas totalement faux, dans le sens où elle supposait que chaque homme rencontré ce soir risquait d’avoir la même trempe abominable que le précédent qu’elle venait de rencontrer…

    « Intéressant ? Tu parles ! J’avais envie de le tabasser tellement il me collait de l’urticaire ! L’infirmier qui ne fait rien d’autre de sa vie que lire ou regarder la télé !! Tu te rends compte ? J’ai eu beau lui balancer dans les gencives que j’étais au chômage, sans un rond et que j’avais pour projet d’épouser un homme riche, rien n’y a fait, il était toujours passionné par mon discours…Ou alors c’est qu’il est sourd, ouais, ça doit forcément être ça ! Dans le cas contraire, il est con comme ses pieds. Et c’est insultant pour ses pieds bordel ! »

    N’allez pas croire que Maya soit énervée : Elle dictait ses paroles cinglantes avec un tel calme que c’en était presque choquant, entrecoupant son discours d’une gorgée de boisson bue avec plaisir. Elle savait que Blaithin en avait vu bien d’autres et qu’elle ne serait donc pas choquée par sa façon de s’exprimer : Maya savait être aussi polie qu’elle pouvait être grossière. Tout dépendait de son humeur, du public auquel elle avait à faire et des circonstances. En l’occurrence, ce n’était qu’un speed dating n’ayant nullement pour but d’influencer le reste de sa vie…Par conséquent, il n’y avait pas à paniquer pour quelques phrases irrévérencieuses dictées par le biais de cette véritable diarrhée verbale la possédant en présence des cons…

    « Je crois que je fais définitivement une allergie aux cons…M’enfin ! Et toi, il était intéressant l’autre coco au moins ? Raconte ! Et un bon verre de vin ne me ferait pas de mal, j’avoue. J’ai besoin de me remettre…Heureusement qu’on a le droit à cinq bonnes minutes de pause entre chaque, sinon je crois que je vais crever ! Croise les doigts pour moi, j’espère que le prochain aura un p’tit cul remarquable et que je serais en admiration devant son intelligence…Sinon je crois que mon verre de vin, il va se le prendre dans la tronche et ça va pas traîner ! »

    Maya s’était soudainement tue afin de laisser l’opportunité à Blaithin de s’exprimer sans être noyée sous un nouveau flot de paroles. Mais en attendant, la blondinette dégustait son petit verre de vin…Là aussi, cela faisait quelques lustres qu’elle n’avait plus bu la moindre goutte d’alcool et contrairement à ce que son acolyte pouvait croire, ce n’était pas parce qu’elle avait tendance à en abuser, mais plutôt parce que pour mêler médicaments et alcool, il fallait être couillon. Jusqu’ici, la blondinette n’avait jamais rien confié à Blaith’ au sujet de sa maladie. Et quelque part, ce n’était pas plus mal…Elles étaient ici pour s’amuser et non pour se déprimer dans les grandes largeurs.
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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 15:15

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« L'histoire n'est qu'à moitié dite quand une seule partie la raconte. »
Proverbe islandais



Tout en écoutant Maya, je riais, elle me faisait rire ! Qu’est-ce qu’elle avait eu comme ça comme idée et comme pot.
Puis tout en regardant ce qu’elle avait, elle me posait une question. L’écoutant, je lui répondais gentiment.

- « S’il ne répondait pas c’était qu’il était pris par ton regard de braise….Hihihi, tu es une déesse, ne pense pas que tu ne vas pas rencontre l’homme idéal. »

Tout en buvant de mon verre de vin, je lui répondais. Dégustant le liquide, je me rappelais que mon frère avait toujours appréciait le fait d’en boire. Reposant le verre sur la nappe en papier rouge. Je me disais que finalement la vie n’est pas toujours aussi facile. Bien que mon moral soit bas. Je ne voulais pas tomber encore plus bas. Après tout, même si je risquais de ne plus avoir mon travail, je ne tenais pas à me sentir encore plus mal.

- « Et bien, il est antiquaire, un peu niais et il a ri lorsque je lui ais dis qu’il était avec des vieilleries toute la journée. Puis il a été surpris par mon travail. J’en ai marre de ne pas être prise au sérieux parce que je porte
l’uniforme. A chaque fois c’est la même chose. Il faut toujours que l’on me prenne pour plus bête que je suis. »


Hihih, tout en buvant mon verre, je me disais que Maya avait dû effectivement en avoir marre de se répéter tout le temps. Ensuite, il ne fallait pas croire que l’on peut toujours tout contrôler. Tout en posant mon verre sur la table, je lui disais par la suite.

- « Oui encore heureux qu’on est cinq minutes. Je ne compte pas m’énerver avant la fin. Puis après tout, tu sais bien qu’il y a toujours des idiots. Idiot un jour, idiot toujours. Cela se révèle assez vrai parfois. Donc, ne pense pas que tu ne trouves personnes. Ensuite, je suis certaine qu’il y en aura au moins un qui va te faire monter tes hormones…. »

Riant de plus belle, je m’amusais vraiment bien. Malgré la situation, parfois, on ne pouvait pas faire tout ce que l’on voulait. Après tout, même si on appelait toujours la personne que l’on voulait voir, parfois, elle ne répondait pas toujours. Il y a alors un vide qui se formait tout simplement parce que parfois on ne voyait pas tout comme l’autre. Tout en observant Maya, je me rendais compte que la situation allait sans doute la rendre folle.

- « Hum, je me demande si j’ai bien fait de venir avec toi…Rien que de te voir t’énervé ne me plait pas du tout… A vrai dire, je pensais que tu allais un peu plus. Tout comme je ne pense pas que tu sois encore prête à trouver un homme. Tu réagis comme si tu te trouvais sur ton champ de ruines. Si tu veux être plus calme, pense à les voir comme s’ils étaient habillés en tutu rose sur la scène. »

Tout en riant une fois de plus, je me doutais bien que la suite serait alors amusante. Bien que finalement, voir Maya me comblait de bonheur. La jeune femme avait bien l’air d’être montée sur ses grands chevaux ! Bien que finalement, elle avait un cœur en or, mais elle ne savait pas le montrer. Puis parfois peu patiente, elle agissait toujours de façon pressée. Elle en oubliait donc que l’on était là pour s’amuser. Me levant, j’allais donc lui faire un massage de la tête. Puis alors qu’elle levait la tête vers moi, je remarquais donc son air amusée.

- « Ah enfin un sourire…Je préfère ça. »

Tout en tournant pour aller vers ma chaise. Je remarquais que deux hommes nous observaient du coin de la salle. Buvant de mon verre tout en les regardant, je croisais les jambes sous la table. Puis me tournant vers Maya, je lui disais en souriant. Puis remplissant ma fiche, je tenais à mettre que je ne souhaitais pas revoir cet individu. Puis mettant que je ne tenais pas non plus à avoir de nouveau un passage avec lui, je passais mon temps à réfléchir un peu sur les gens. Il était vrai que le fait qu’ils soient idiots ne m’aidaient pas tellement. J’avais plus envie de passer une annonce sur la base que de perdre mon temps ici. Mais bon, une promesse était une promesse, je ne devais pas laisser tomber mon amie. Après tout pour une fois, on devait donc faire attention à nous.

- « A onze heure, y a deux anguilles prêtes à être grillées. Elles nous observent depuis le ponton alcoolisé. »

Riant un peu, je me disais que dans le fond, j’aurais une chance de passer un bon moment si je pouvais donc voir sourire Maya. Mais l’idée de faire le clown me plaisait beaucoup. Tout en imaginant la dernière scène faisable, je me rendais compte que je n’aurais pas le temps de voir les choses dans le bon sens. Tout en me rappelant que la dernière fois que j’avais été à un mariage d’un ami, je n’avais pas raconté cette petite chose amusante à Maya.

- « Ah, je ne t’ai pas dis…La dernière fois que je suis allée au mariage d’un ami, j’ai eu droit à un interrogatoire en règle tout simplement parce que j’étais seule. Hihihi, tu aurais dû voir comment la pile de vin est arrivée sur les vestes…J’étais plus rapide en versage de verre qu’en cuvage de vin…N’empêche, cela m’a plus soulagée qu’autre chose bien que la diplomatie aide parfois. »

Tout en voyant que Maya devait se calmer, je préférais la rassurer le plus possible. Après tout, je devais aussi être calme. Bien que finalement, la cloche sonnait, je voyais les messieurs reprendre leurs places. Ensuite, je remarquais qu’il y avait un bel homme assis à la place Maya. Puis me rappelant qu’il s’agissait des deux anguilles. Je souriais dans mon fort intérieur. Ne disant rien de plus, je regardais donc mon interlocuteur. Il se présentait comme étant un italien vivant dans le coin. C’est alors que mon alerte rouge « attention sang chaud » vint se mettre en action. Il était donc normal que je ne me laisse pas faire. La conversation pour une fois se trouvait être intéressante. Puis alors que je l’écoutais, je ne faisais plus attention à ces questions. Je désirais juste comme Maya ne pas tomber idiot. Tout compte fait, je pensais donc que cet individu pouvait donc être gentil malgré son air abruti. C’est vrai que les apparences sont parfois trompeuses. Son sourire, oui un simple sourire, mais voilà rien qu’en pensant à Shannon, je ne voyais pas trop pourquoi est-ce que je me sentais mal….Est-ce finalement que je ne devais pas faire cela… ? Est-ce que je me trompais beaucoup ? La suite bien entendu allait alors se révéler assez nette. Je ne devais pas faire ça…J’étais trop confuse, mais je ne voulais pas m’en aller maintenant et laisser Maya toute seule. De toute façon, je lui en parlerais pendant la pause des cinq minutes.




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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 18:43

    blaithin & mayaspeed dating & predator's time. • Whatever you do in life will be insignificant, but it's very important that you do it, because nobody else will. Don't waste your time, have fun, be a crazy damn fool...Be yourself, or whatever you wanna be ;; Are you wise or fool ?
    Maya n’était pas du tout en colère, que Blaithin ne s’y trompe pas : Elle était sarcastique, cynique et beaucoup d’autres combinaisons tout à fait explosives, mais la colère ne comblait pas ses sens. Sa respiration n’était pas anarchique, ni même passablement rapide, et son discours bien que soutenu restait tout à fait correct…Elle s’exprimait simplement de sa façon habituelle, tout incapable qu’elle était de parler de manière calme et apaisée. Les hommes lui collaient véritablement de l’urticaire, et ce pour la simple et bonne raison qu’elle n’était pas parvenue à se remettre totalement de son viol. La trace de ce salaud marquait encore sa chair et bien qu’elle ait déjà fait de nombreux efforts en la matière, elle ne parvenait définitivement pas à passer outre, laissant ainsi une chance à d’autres de trouver du réconfort à ses côtés. Maya était une sorte de louve toujours prête à grogner et montrer son imposante mâchoire tout à fait capable d’arracher une tête dans son intégralité. Effectivement, emmener la blondinette dans un speed dating pouvait prêter à sourire, mais ce n’était pas pour cela qu’elle n’y avait pas sa place. Au contraire, elle avait bien besoin de relâcher la pression étant la sienne et de penser à autre chose qu’aux études, à sa maladie et à ce célibat lui tapant de plus en plus sur le système. Que Blaithin soit patiente et peut-être serait-elle en mesure d’être surprise par son acolyte. On ne pouvait certainement pas dire que ces deux jeunes femmes là connaissent absolument tout de leurs vies respectives, mais Maya en savait assez pour savoir à quel point le métier était important pour sa comparse. Elle était fière d’être soldat, et l’avait toujours été. Pourquoi diable s’emmerdait-elle avec les réflexions désobligeantes d’un anticaire rencontré pendant cinq minutes lors d’un speed dating ? Elle ne devait en avoir cure, passer outre, aller de l’avant et prier pour le second rendez-vous soit plus fructueux…C’était exactement l’attitude adoptée par Maya, bien qu’elle n’en fasse pas encore état officiellement. Elle se contentait de siroter son vin avec délectation, tout en écoutant avec intérêt le flot de paroles dicté par Blaithin : Elle avait oublié à quel point elles devenaient aussi bavardes en présence de l’autre…A croire que l’éloquence ne s’exprimait qu’une fois qu’elles étaient réunies et prêtes à jouer les femmes fatales devant l’éternel. Qu’importe que son acolyte ait cru qu’elle était en colère, il serait toujours temps de se rattraper après le second round, et surtout après les nouvelles cinq minutes de pause qu’elles auraient.

    « J’suis pas en rogne, qu’est-ce que tu vas chercher ! Tu me connais, c’est juste ma façon de m’exprimer, voilà tout. Je t’ai mal habituée avec mes textos, je suis trop calme quand j’écris ! Enfin…Mais tu me raconteras tous tes déboires dans cinq minutes, le gong sonne…Bonne chance poulette ! Va les mater ces p’tits salauds ! Et limite, cache ton métier, dis que tu es au chômage aussi, tu vas voir, tu vas te marrer à voir leur réaction !! »

    Maya avait dû se « sauver » après avoir avalé sa dernière gorgée de vin, prédestinée à faire grandir son courage habituel. Mais juste pour cette fois, je ne vais pas vous relater le rendez-vous à nouveau désastreux de notre charmante blondinette nationale…Il suffit plutôt de se hasarder à remarquer qui rencontre actuellement Blaithin, vêtu d’un costume noir, d’un sourire charmeur et de beaux yeux d’un bleu mystérieux. Cet homme, c’est le Docteur Xavier, le chirurgien cardio-thoracique âgé d’une trentaine d’années que Maya consulte depuis quelques temps déjà dans le cadre de son insuffisance pulmonaire et de son attente de greffe de poumons. Depuis quelques temps, il suit Maya dans ses moindres faits et gestes et s’assure ainsi qu’elle ne fait ni malaise ni folie risquant de diminuer encore son espérance de vie. Il ne s’est nullement attendu à devoir jouer les gardes chiourmes ni les mouches du coche en prenant son cas en main…Mais le fait est là, il s’est attaché. Il sait mieux que personne à quel point cette blondinette cache ses véritables sentiments et a donc fait en sorte de rencontrer cette amie, cette camarade qui lui semble proche et qui est parvenue à la faire sourire précédemment. Il a longuement observé ces deux là durant la pause de cinq minutes, en train de parler chiffons certainement, tout en sirotant une gorgée de vin bien méritée…Et il sait que la blondinette va le maudire s’il dévoile le moindre détail sur son état de santé dans l’optique où Blaithin ne serait pas au courant…Et le fait est qu’elle ne l’est pas. Maya ne lui a rien dit, a choisi de cacher l’information afin qu’elle ne s’inquiète pas, n’hésite pas à reprendre son poste sans réserve ni condition à la fin de son congé. Maya sait que si elle se dévoile maintenant, Blaithin va paniquer et remuer ciel et terre, gâchant ainsi une énergie précieuse en vain…Ce n’est pas ce qu’elle recherche. Mais si l’étudiante ne peut pas faire ce pas en avant et annihiler ainsi ses moindres préjugés sur la potentielle réaction de son acolyte, le chirurgien le peut et le doit. C’est pourquoi il s’est assit à cette table après avoir habilement magouillé auprès des organisateurs et organisatrices avant de sourire de manière charmante et entendue. Il sait qu’elle attend probablement qu’il ne commence l’entretien et ne la noie ainsi d’informations le concernant…Mais contrairement à ses attentes, qu’il n’a aucune intention de combler, Xavier va s’exprimer sur le cas de Maya, et probablement briser de nombreuses désillusions à propos de cette soirée.

    « Mademoiselle Kammiya est votre amie, n’est-ce pas ? Je suis par avance et par principe navré de m’imposer ainsi à vous, mais je veille sur elle. Je suis son chirurgien et je devais m’assurer qu’elle ait au moins une personne sur qui compter. Vous connaissez sûrement une partie de son environnement familial, vous savez donc que Kammiya père n’est jamais auprès de sa fille…Ne la bousculez pas, ne la questionnez pas. Faites-lui passer une bonne soirée et surtout, veillez à ce qu’elle ne fasse pas de folies inconsidérées. Vous pouvez faire cela pour moi et me donner un compte rendu demain ? Je vous laisse ma carte et m’excuse une fois encore de ne pas être le rendez-vous que vous attendiez sûrement…Mais j’ai payé assez cher la magouille nécessaire pour vous parler en toute discrétion, aussi j’espère que vous ferez ce qu’il faut. »

    Xavier se permit un clin d’œil avant de lui glisser effectivement sa carte avec son adresse, son téléphone et autres coordonnées dont elle aurait sûrement besoin pour le joindre à l’avenir. Tout ce qu’il espérait, c’est qu’elle prenne effectivement son intervention au sérieux et qu’elle ne se défile pas en pensant que tout ceci n’était qu’une vaste fumisterie.

    « Si vous souhaitez être sûre de l’exactitude de mes propos et de ma sincérité…Demandez quelques informations sur un sexy chirurgien à Maya. Vous verrez bien sa façon de réagir, ainsi que ce qu’elle vous répondra à ce sujet. Quoi qu’il en soit, je compte vraiment sur vous… »

    Certes, le chirurgien n’avait pas eu la possibilité de laisser parler Blaithin, mais il savait dans son for intérieur qu’elle irait au moins questionner Maya. Bien que le gong se soit soudainement mis à sonner, marquant la fin de cet entretien et le début des cinq minutes de pause réglementaire, le médecin savait que si elle l’avait voulu, elle aurait hurlé, tapé du pied contre le sol et en somme manifesté son désaccord face à sa façon d’agir. Elle n’avait rien dit, sûrement accusé le coup et cherché dans un premier temps à décoder le message qu’il venait de lui délivrer. Quant à Maya, après un second rendez-vous désastreux, elle n’aspirait qu’à une chose, boire un coup en présence de sa comparse préférée. Elle l’attendit donc à la même table que lors de leur précédente pause, après avoir commandé deux verres du même excellent vin dégusté précédemment. C’était décidé, pendant ces cinq minutes, la blondinette n’allait plus parler d’elle-même ou de ses déboires avec une sorte d’alcolo sur le retour, sans emploi évidemment, lui ayant davantage donné envie de lui fracasser le dentier qu’autre chose, mais plutôt laisser Blaithin s’exprimer. Elle était allée à un mariage, première information. Elle y était allée seule, seconde donnée. Maya avait tant de questions lui trottant en tête qu’elle trépignait presque d’impatience lorsque son acolyte vint enfin l’honorer à nouveau de sa présence. Son visage avait changé, était davantage fermé et marqué par l’inquiétude, mais il fallut évidemment que la blondinette ne le remarque pas…Elle était tellement obnubilée sur des détails futiles, notamment sur le fait que Blaith se soit rendue à un mariage sans même lui en avoir parlé avant, qu’elle n’aurait jamais pu deviner que son chirurgien aurait squatté le terrain jusqu’à avoir l’opportunité de s’exprimer face à son amie…C’était stupide. Elle le connaissait pourtant suffisamment pour savoir qu’il était parfaitement coutumier de ce genre de manœuvre et, une fois que Blaithin aurait commencé son interrogatoire, pour sûr, elle aurait du mal à s’arrêter. On ne s’intéresse pas à un cas comme Maya sans être bousculé par mille questions en même temps. Cependant, il n’était pas dit que l’étudiante ait la moindre envie de répondre ne serait-ce qu’à une seule interrogation. Elle était venue pour s’amuser et oublier son quotidien misérable marqué par sa maladie, et non pour se voir rappeler sans arrêt à quel point une épée de Damoclès se trouvait au dessus de sa tête…Quitte à mentir à un proche comme la jeune femme, qui venait juste de la rejoindre. Maya leva donc son verre, l’air de rien, en toute innocence qui était la sienne à ce moment précis…Avant que la diarrhée verbale ne la reprenne, irrémédiablement.

    « Alors comme ça, t’es allée à un mariage ! Mariage de qui ? Et comment tu te démerdes pour être aussi magnifique et te rendre à ce genre de saloperies toute seule ? Bah, j’espère au moins que t’es rentrée accompagnée, sinon à quoi bon s’habiller avec des tenues affreuses pour ne surtout pas faire de l’ombre à la mariée…Franchement ! Alors, raconte ou je te tire les vers du nez ! C’est ça ou parler de mon second date désastreux, ton choix ma cocotte ! »
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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 20:38

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« L'histoire n'est qu'à moitié dite quand une seule partie la raconte. »
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Une drôle de rencontre vous rend toujours un peu sur les nerfs. Pourquoi est-ce qu’il avait fallu que je rencontre ce docteur je ne sais quoi. Regardant sa carte, je le voyais s’éloigner, pendant que je réfléchissais à la situation. Il avait l’air d’être préoccupé par l’état de Maya. Me retrouvant donc seule assise sur ma chaise, je n’avais rien à dire, rien à faire, regardant la carte de visite, je la tenais dans ma main. Surprise, il m’avait fallu un petit instant pour m’en remettre. Je ne comprenais pas trop le truc à part que Maya était malade et donc qu’elle ne me l’avait pas dit. Elle me cachait des trucs et comme je ne voulais pas être encore plus mal. Je fermais les yeux après avoir mis mon visage dans mes mains. Bien que la nouvelle fut assez dure à encaisser. Tout en enlevant mes mains, je regardais Maya un court moment. Me levant d’un bond, je ne pouvais pas rester assise, doucement, je prenais le temps d’aller au bar. Le barman surprit de me voir aussi contrariée, me demandait gentiment.

- « Une mauvaise nouvelle ? Ou un mauvais entretien. »

- « Une mauvaise nouvelle…..Sacrément mauvaise….C’est comme si je venais de me prendre un mur avec ma voiture….Mais la réaction va être assez proportionnelle à l’action….La même chose s’il vous plait. »

Encore dans mes pensées, je prenais les boissons. Restant un instant silencieuse, je me disais bien que finalement tout allait de travers. Remettant les verres sur le bar ; je voyais que le barman me regardait sans rien dire. Souriant un peu, je prenais donc les verres tout en disant.

- « Merci…. »

Tout en me tournant vers les gens, je remarquais qu’il y avait un peu de monde. Puis soupirant une fois de plus, je me reprenais donc pour ne pas me laisser aller. Puis souriant à droite et à gauche, je ne tenais pas à montrer que j’avais un souci. Finalement m’arrêtant un instant alors que j’avais vu un type marrant, il me faisait son coup de charme. Tout comme je prenais enfin en compte ce que le doc m’avait dit, je ne voulais pas lui gâcher la soirée. Maya attendra donc ce petit truc bien que finalement, je ne désirais pas en rester là. Elle ne m’avait rien dit pour ne pas m’inquiéter mais dans le fond, elle aimait justement se changer les idées. Arrivant à la table, je lui donnais son verre, il ne fallait pas qu’elle sache que j’étais au courant. De toute façon, je ne devais pas lui donner l’impression que j’étais au courant. Après tout, cette soirée était faite pour que l’on s’amuse. M’asseyant sur ma chaise doucement, j’avais toujours la carte de visite sous mon verre. Puis déplaçant l’objet, je mettais donc la carte dans mon sac. Tout en ignorant un peu plus le malaise. Je me tournais vers elle au moment même où elle me parlait.

- « Et bien j’étais allée à un mariage d’un ami irlandais militaire. Je connais sa femme depuis des années. Et oui j’y suis allée toute seule. Rien que pour embêter les mariés. D’ailleurs, tu ne peux pas savoir comment je me suis enquiquinée dans ce château…Il y avait le frère du marié, un vrai coureur de jupons. On avait d’ailleurs si tu veux savoir une brève aventure lorsque j’étais à la faculté. »

Ensuite tout en buvant un peu de mon verre de vin, je me doutais bien que Maya, me demanderait d’autres questions. Puis anticipant un peu plus les choses, je lui répondais donc tout en lui souriant.

- « Mordred a même voulu remettre le couvert, je peux te dire que le verre de vin a été plus sur sa chemise qu’autre chose. Ensuite, alors qu’un autre invité me draguait, il a piqué une crise ! Je te jure il était jaloux comme un pou. On aurait dit qu’il voulait que je lui retombe dessus… »

Tout en m’amusant avec le verre, je me rendais compte que je devais aussi lui dire un peu tout, histoire de qu’elle en sache un peu plus et qu’elle me parle après par la suite. Il ne fallait pas qu’elle pense que je ne dirais rien. Justement pour la pousser un peu, je lui donnais des indices.

- « Si j’avais emmené mon ami garagiste….Et bien je pense qu’il ne l’aurait pas trop apprécié….Remarque il aurait pu me défendre….Hum….Un combat de gladiateur rien que pour moi…Le pied…Et si je suis rentrée seule c’est que Shannon m’avait appelé….Donc je n’ai pas pu résister….Je suis rentrée chez moi et j’ai bien aimé qu’il me rappelle après… »

Rougissant un peu, je sentais donc que j’allais encore rougir un peu plus. Me rappelant son sourire, je tenais donc à garder un bon souvenir. Alors que je voyais que je n’allais pas au bon endroit. Je me reprenais donc en buvant un coup. Il ne fallait pas que je me sente mal. Tout en sentant le vin dans couler dans ma gorge, je ne désirais pas être encore plus mal. Puis voyant que Maya se posait des questions, je me tournais vers elle.

- « Ah et j’ai vu Shannon cette semaine, il est venue me prendre ma voiture, j’ai crevé un pneu et je n’en avais plus dans mon coffre….Son sourire…. »

Béa ! Oui j’avais la bouche bée, je ne me reprenais que lorsque Maya se mit à rire. La regardant alors surprise, je lui disais.
- « Quoi ? »

L’enjeu était de taille ; il fallait que je lance toutes mes pistes dans le but qu’elle se change les idées bien que j’attendais avec impatience ses explications. Cela chiffrait vite, je ne voulais pas me tromper. Mais bon autant faire en sorte qu’elle pense à autre chose. Puis buvant un verre de vin, je lui disais.

- « Je ne bave pas…Je dévore…. »

Me rendant compte de mon ânerie, je riais une fois de plus. Lorsque je ne m’y mettais je ne pouvais pas m’empêcher de faire tout dans le mauvais sens. Mais bon l’auto critique était aussi une bonne façon de se remettre en question. Avec un peu d’avance, j’anticipais rien que pour justement me faire du bien. Et un point de plus : je pouvais donc rire rien que pour aller mieux ! Un coup de génie qui me permettait de devenir un peu plus décontractée. Le but ultime était de faire passer une bonne soirée à Maya. Bien que dans ma tête, je prévoyais tout un tas de questions dans le but de savoir de quoi il s’agit. Après tout bien que le bonheur se cherchait durant toute une vie et bien, je préférais briller par une amitié assez exceptionnelle à mes yeux. Je ne tenais pas à la gâcher. Donc autant jouer le jeu bien que dans le fond de mon cœur, je ne me sentais pas très bien. Un refuge que devais trouver au fond de moi pour ne pas céder sous le poids des questions. Buvant un peu de mon vin, je ne tenais pas à oublier mon interlocutrice. Puis lui posant une question, je tentais donc de la décoincer un peu.

- « Bon, maintenant, dis-moi….Pas de prof ? Pas d’élève masculin….. ? Racontes un peu, il y a un ticket ou pas ? Est-ce que tu as le temps de voir des gens en plus de tes cours ? »

Alors que je buvais doucement mon vin, je me disais bien qu’il fallait que j’essaye deux tactiques : soit je la faisais parler mais au pire la soirée est gâchée et elle me fera la gueule pendant quinze jours. Soit je patiente et j’attendais qu’elle me déballe tout en temps voulu. Tout en buvant de mon verre, je tenais à réfléchir sur cela puis voyant qu’il s’agissait de mon deuxième verre d’alcool, je disais alors tout en le reposant.

- « Bon vu que je conduis, après c’est verre d’eau. Sinon on risque de rencontrer des pompiers super sexy….Hihih, je suis certaine que cela ne te déplairait pas du tout… »

Tout en riant une fois de plus, je reposais mon verre, je me doutais bien qu’elle me répondrait avant le gong. Tout en l’observant, je me disais bien que la soirée pouvait aussi être amusante rien que pour voir le bonheur sur le pas de la porte.


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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 21:43

    blaithin & mayaspeed dating & predator's time. • Whatever you do in life will be insignificant, but it's very important that you do it, because nobody else will. Don't waste your time, have fun, be a crazy damn fool...Be yourself, or whatever you wanna be ;; Are you wise or fool ?
    Effectivement, Blaithin noyait agréablement le poisson. Ses phrases étaient si subtiles que même quelqu’un comme Maya ne savait lire entre les lignes. Comment diable aurait-elle pu deviner que son acolyte soit au courant à demi mot de la tragédie qui la frappait ? La blondinette n’était pas du genre à s’apitoyer sur sa personne, aussi ne fallait-il pas que la soldate ne s’attende à obtenir quoi que ce soit de la part de l’étudiante à moins de l’avoir soigneusement bousculée au préalable. Elle avait toujours eu besoin de chocs, d’être secouée avant d’avouer ce qui devait être confié. Difficile de lui en vouloir dans la mesure où ce qu’elle pourrait dire au sujet de sa maladie était tragique. En de brefs termes, elle se trouvait dans la position d’une mourante, quelqu’un que l’on plaint facilement, pour la simple et bonne raison que son groupe sanguin est rare et que les accidents de voiture avec des patients ayant le même groupe sont rares. De plus, Maya ne voulait nullement souhaiter à quelqu’un de mourir en vue de vivre elle-même de son côté. Elle préférait profiter de chaque instant sans se soucier du lendemain, quitte à brûler la chandelle par les deux bouts et finir par être traitée de folle par Blaithin. Elle n’en disait encore mot, mais si Maya avait su, probablement aurait-elle nettement moins rit et fait plus attention aux propos qu’elle employait. Elle se serait également nettement moins concentrée sur ce récit de mariage dicté par son amie, surtout le passage concernant ses diverses conquêtes, avant que la caméra et le micro ne reviennent irrémédiablement sur sa petite personne…Pourquoi fallait-il toujours qu’on lui pose des questions si précises sur sa vie sentimentale, qui, somme toute, restait un immense désastre ambulant ? Maya ne savait pas aimer comme tout le monde, ni même se confier comme tout le monde ou même vivre comme tout un chacun. Elle avait une manière bien à elle d’appréhender les choses et quitte à passer pour la folle furieuse aux longs cheveux blonds et aux yeux d’un bel océan bleuté, parfait. Après tout, que ce soit au niveau de sa vie sentimentale ou au sujet de sa maladie, il n’y avait pas qu’avec Blaithin que Maya était d’une discrétion absolue. Elle ne se confiait jamais à personne, faisait avec ses petites douleurs quotidiennes ainsi qu’avec son absence cruelle d’attention. Elle avait accepté sa situation…Était-ce un mal ? Pourquoi donc vouloir à tout prix qu’elle ne change son fusil d’épaule en passant par la case confidence alors que, de toute évidence, elle n’en ressentait aucune envie ? Parler de ses diverses tragédies revenait à remuer le couteau dans la plaie, et personne n’a véritablement besoin de cela.

    « Hey, on était en train de parler de toi pas de moi là ! Comme si j’avais une tronche à draguer les profs bordel…Trop imbus d’eux-mêmes, je ne supporterais pas, ça c’est net ! »

    Pourtant, plus d’un professeur au sein de l’université Berkeley était diablement séduisant. Il n’y avait vraiment que Maya pour avoir la tête tellement ailleurs qu’elle n’y prêtait jamais la moindre attention. Elle se rendait à la fac pour y bosser, soit par le biais des cours, soit au sein de la bibliothèque, et quittait les établissements une fois son travail terminé. Il n’y avait pas de drague qui tienne dans les couloirs, pas même de café pris avec un éventuel étudiant de la même section ou de la même confrérie qu’elle…A croire que Maya ait décidé de finir moine, chose qui ne serait nullement étonnante à en voir le peu de relations humaines qu’elle se permettait d’avoir. Elle n’y pouvait rien, elle était diablement maladroite, fuyait les situations compliquées et n’aurait jamais le cran de se pointer à un mariage. Trop peur d’avoir l’air d’une meringue, d’être accusée de faire de l’ombre à la mariée ou, pire, de se faire draguer. Je vous l’avais dit qu’elle n’était pas montée comme tout un chacun ! Cette machine là est spéciale…Il lui faut un mal fou pour se mettre en route et, une fois que tel est le cas, elle ne parvient plus à s’arrêter, comme s’il était impossible qu’elle fasse autre chose qu’avancer, quitte à se prendre mille murs en pleine poire et souffre pendant mille ans…

    « Mouais, je m’appelle pas miss Blaith qui trouve le moyen de se créer une liste énorme de conquêtes en l’espace d’UN mariage ! Nom de dieu, y’aurait beaucoup de monde à te vouloir comme prof en matière de séduction…Pas moi, j’te rassure de suite ! Pas besoin de ça en ce moment. Ca ne m’empêche pas d’avoir eu l’idée d’un speed dating débile, mais tu me connais, ça me passera super vite, comme d’habitude. Pour le moment mes études m’importent…Difficile de m’en vouloir pour ça ! »

    A ceci près que Maya aurait dû se soucier de ce genre de choses. Elle aurait dû vouloir au moins connaître la joie d’être mariée avant de quitter ce monde, quitte à se marier avec le premier abruti venu…Mais la connaissant, elle aurait aimé quelque chose de romantique, avec des proches, et un homme formidable capable de l’attendre devant l’autel tout en sachant que sous peu, sans greffe, elle serait six pieds sous terre. Difficile à admettre, n’est-ce pas ? Mêler une scène on ne peut plus romantique à un arrière fond morbide, il faut vraiment s’appeler Maya pour tenter la chose…Mais le fait est. Sans vouloir tomber irrémédiablement dans le mélodrame, elle ne pouvait pas se permettre d’espérer quoi que ce soit d’autre qu’un bonheur éphémère, qu’elle n’aurait jamais le temps d’approfondir de quelque manière que ce soit. Ce n’était pas faute d’y croire, c’était plutôt faute de temps.

    « D’accord, les pompiers c’est classe. Ils sont musclés, ils mériteraient presque d’avoir leurs calendriers genre dieux du stade !! Tu ne trouves pas ? Ce serait méga classe, surtout qu’on pourrait les admirer tranquilou sans même qu’ils soient au courant…Le rêve. Mais ça n’arrivera pas, avec le bol qu’on a… »

    D’accord, Blaithin était sérieusement en train de lui foutre la trouille. Non pas à cause de ses dires, mais plutôt parce qu’elle ne la regardait pas de la même façon depuis quelques minutes…Depuis son retour de second entretien, à vrai dire. Maya eut donc tôt fait de hausser un sourcil de surprise, ne comprenant décidément pas pourquoi son acolyte la regardait avec autant d’insistance, mêlé avec cet air de ne surtout pas y toucher…Avait-elle bu ou mangé quelque chose de pas frais ? Quoi qu’il en soit, il ne fallait pas prendre Maya pour la première idiote venue : Elle était observatrice, connaissait Blaithin et ses mimiques comportementales sur le bout des doigts, aussi il était normal qu’elle capte immédiatement un changement de façon d’être. Soit son amie lui cachait quelque chose, auquel cas il valait mieux qu’elle crache le morceau immédiatement afin qu’elles soient débarrassées, soit elle n’osait pas aborder un sujet et c’était stupide dans le sens où Maya était une personne tout à fait tolérante. Du moins l’était-elle dès qu’un sujet en particulier ne la touchait pas de près. En d’autres termes, comme tout le monde, elle savait avoir ses limites…Limites que Blaithin devait sentir à des kilomètres et qui la poussaient à ne surtout pas révéler la raison de son tracas.

    « J’ai quelque chose sur le visage ou bien ? Tu me le dirais si j’avais bu comme un cochon hein ? J’ai un standing à respecter ! »

    Certes, Maya esquissa un petit sourire, mais le cœur y était tout d’un coup nettement moins : Elle ne parvenait pas à passer outre cette façon que Blaithin avait de la regarder, à croire qu’elle allait mourir dans la seconde et que la seule à ne pas être au courant de la chose était Maya…Sans paniquer, elle finit par soupirer et boire sa dernière gorgée de vin avant de prendre une grande inspiration : Si son acolyte ne souhaitait pas cracher le morceau, la blondinette allait se charger de lui fournir un électrochoc de taille !

    « D’accord là je marche plus : Qu’est-ce qui se passe ? S’il y a un problème tu peux m’en parler, depuis le temps qu’on se connait tu sais par expérience que je ne mords pas, ou alors si je beugle, ce n’est que temporaire…Au pire on s’engueule un bon coup et après c’est reparti comme en quarante ! Tu peux parler, y’a personne qui juge ici, au pire on loupe le troisième date mais je te lâche pas tant que tu n’as pas craché le morceau…Et tu me connais, quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas dans les doigts de pieds !! »

    Maya avait parlé d’une voix relativement calme, adoucie, souriante. Elle n’enguirlandait pas Blaithin et n’était pas en colère, au contraire, elle souhaitait juste que cette soirée reste aussi agréable que possible et cela ne continuerait à l’être qu’une fois l’abcès visiblement crevé. A ceci près que Maya n’imaginait pas ce qui pouvait bien tracasser Blaithin…Si elle l’avait su, probablement aurait-elle mis moins d’énergie à la tâche et n’aurait-elle surtout pas désiré savoir ce quoi il s’agissait !
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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyLun 12 Déc - 22:22

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Bon voilà, le moment est arrivé, je devais alors parler avec Maya pour ne pas la perdre…Ah il fallait donc que je lui parle tout simplement parce qu’il était important que je le fasse. Bien que j’avais peur de la perdre. Assise en face d’elle, je tenais à la regarder comme il fallait. Elle allait mal et ne me disait rien de peur que je ne m’inquiètes une fois de plus. Aujourd’hui, je bossais pour une personne qui m’avait presque prit mon travail, Effy qui avait des problèmes avec son comportement, et tout comme je ne voulais pas perdre une fois de plus ces personnes que j’aimais. Je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je pouvais aussi lui donner un coup de main. Me levant, je me dirigeais vers elle, puis lui souriant, je mettais ma main sur sa joue.
- « J’ai eu une drôle de rencontre alors que j’avais eu la deuxième personne….Un dénommé Xavier qui serait ton docteur…Je ne sais quoi, je n’ai pas compris….Je sais juste que tu vas mal et que je dois te ménager….Tu ne vas pas bien n’est-ce pas ? Hein, dis-moi…. »

Enlevant ma main, j’allais chercher la carte de visite dans mon sac. Revenant vers elle, je lui montrais la carte. Puis alors que je la voyais là que j’aurais donc une sensation bien explicit. Je ne devrais pas lui parler encore plus, mais bon, pour devant moi, je ne tenais pas à la mettre mal à l’aise. Mais tout en la regardant un instant, je me rendais compte le moment, je devais donc me concentrer sur cela. Après tout, je n’avais pas tout un temps pour moi. Mais voyant Maya, je ne voulais pas avoir encore une peur. Puis la peur de la voir mal, la peur, de voir mon amie malade, la peur de la perdre tout court….Tout comme je ne pensais pas que je me trouvais devant elle. Je lui disais donc en riant.

- « Et bien si tu vas mal j’appellerais les pompiers rien que pour toi. Tu pourras même avoir la sirène si tu veux. »

Je me trouvais donc être maître dans l’art de lui faire dire tout ce que je voulais. De toute façon, je n’espérais pas qu’elle m’engueule mais bon, rien que pour une fois, j’avais la possibilité de me tenir informer avec les gens. Tout comme je ne désirais pas oublier que les amitiés sont pour moi une chose importante. Mais, les gens ne comprenaient pas trop pourquoi est-ce qu’on agissait comme cela. Mais bon, dans le fond, il y avait toujours un moyen de savoir comment cela se passait. Je ne tenais pas à lâcher le morceau. Maya devra donc me parler qu’elle le veuille ou non. Bien que, je ne voulais pas rester là comme ça. Retournant m’asseoir, je regardais Maya. Puis par la suite, je ne voyais pas comment dire ou expliquer les choses. Mon amie m’avait manqué pendant un long moment. J’étais en mission, et tout comme, je ne désirais pas le lui faire remarquer, je ne lui disais pas. Puis alors que je me posais la question, je me disais bien que je pouvais lui poser une autre question.

- « Bon, tu me réponds ou pas, après tout, je l’ai deviné, c’est juste que je suis étonnée que tu ne m’en ais pas parlé….Je pensais que notre amitié comptait… »

Je ne voulais pas me précipiter trop vite, je devais au fil du temps aller vers l’autre bord. Malheureusement pour moi, je me trouvais dans une situation assez complexe. Comment dire…. ? Et bien lorsque vous avez un ami qui vous tient à cœur, et que sa vie est assez mouvementée par une nouvelle. Vous vous sentez un peu responsable. Ce qui est incroyable, c’est que vous ne pouviez pas réagir comme tout le monde. Je devais alors changer un peu de sujet histoire de lui dire que je ne prenais pas toujours en compte ce qu’elle me disait.

- « Bon écoute, si tu ne veux pas en parler, soit, ce n’est pas grave. Mais tu dois savoir que je suis là si tu as un souci. Quant aux hommes durant ce mariage, j’avais déjà rencontré Shannon avant. Donc on se parlait souvent, on devait se voir mais avec le mariage je ne pouvais pas. Donc c’est un peu pour me faire pardonner que je l’avais appelé en rentrant. »

Puis buvant un peu de mon verre de vin, je voulais me mettre plus calme. Mais bon, maintenant que j’avais tout dis pour mon souci la concernant, j’allais bien mieux. Pensant que finalement la vérité étant plus précieuse pour moi, je lui disais en souriant.
- « Bon d’accord, Miss Séduction….Hihihi, je ris en entendant cela…Oui d’accord j’avais mis une belle tenue tout comme celle-là ; mais bon, parfois il faut savoir se pouponner un peu.

Tout comme je lui disais cela, je pensais donc que les petites particularités que j’avais me donner parfois une attitude bien spécifique. Tout comme je pensais aux avions lorsque je voulais voler dans les aires. J’avais envie de découvrir autre chose et tout en sachant que mon amie était plus importante que ces rencontres. Je lui rappelais.

- Bon, d’accord ne faisons pas le prochain type après tout notre conversation est plus importante que le reste. Je pourrais donc leurs faire peur si tu veux qu’ils ne viennent pas. Après tout, on peut aussi parler encore plus. »
Me rapprochant d’elle, je mettais donc ma chaise pas loin de la sienne. Je voyais le docteur toujours là dans la salle. Je pensais que je devais aussi prendre soin de Maya. Rien que pour ne pas perdre cette amitié qui m’était si importante. Je me sentais donc bien là proche de mon amie. Ayant mon sac sur mes genoux, je lui souriais. Bien que mon verre ne soit pas finit, vu la situation, je préférais rester avec mon interlocutrice. Je voulais juste analyser un peu plus tout cela. Je devais me servir de toutes ses données, dans le but d’arranger tout ça. Il fallait mieux s’abstenir de la vexer. Je ne tenais pas à ce qu’elle parte furieuse. Puis attendant sa réponse, je me doutais que le gong allait venir puis les hommes venant vers nous, je me levais pour leurs dire que l’on préférais rester discuter et faire une pause.


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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyMar 13 Déc - 13:39

    blaithin & mayaspeed dating & predator's time. • Whatever you do in life will be insignificant, but it's very important that you do it, because nobody else will. Don't waste your time, have fun, be a crazy damn fool...Be yourself, or whatever you wanna be ;; Are you wise or fool ?
    Soudainement, la respiration de l’étudiante était devenue difficile, saccadée et anarchique. Comment diable aurait-elle pu deviner que Xavier viendrait à se pointer à une soirée à laquelle il n’était pourtant pas invité, en vue de semer le trouble dans sa vie ? Il s’inquiétait, c’était l’évidence même, et elle l’avait deviné depuis belle lurette. Mais son inquiétude ne pouvait pas tout expliquer, et surtout pas cette véritable intrusion qu’il venait de faire dans son amitié avec Blaithin. Maya avait d’excellentes raisons pour ne pas avoir mis sa maladie sur le tapis jusqu’à maintenant. Elle ne voulait pas affoler son amie, elle souhaitait la ménager et ne surtout pas lui donner envie de rester juste pour elle à la fin de son congé. C’était humain de ne pas vouloir être totalement égoïste, non ? C’était même tout à son honneur ! Elle connaissait le tempérament de la soldate, elle la pensait tout à fait capable de mettre sa vie entre parenthèses dans l’hypothèse où la vie de Maya viendrait à être considérablement écourtée. Seulement voilà, la blondinette n’avait aucune envie de subir les désidératas d’un nouveau garde chiourme. Visiblement, il allait déjà falloir qu’elle ne remette les points sur les i de son chirurgien, afin qu’il n’outrepasse pas à nouveau ses droits, alors autant dire qu’elle n’était pas d’humeur aussi joyeuse qu’au début de la soirée. Sans aller jusqu’à prétendre que celle-ci était définitivement gâchée, le visage de Maya s’était considérablement fermé, effaçant le sourire qui s’y était précédemment dessiné afin de pouvoir mieux garder une impassibilité parfaite. Il fallait qu’elle ait le temps de réfléchir à ce qu’elle pourrait bien dire à Blaithin afin d’apaiser sa curiosité et ses craintes, sans pour autant trop en dévoiler et devoir gérer une femme angoissée en prime. Comment faire comprendre à cet entourage devenant peu à peu envahissant qu’elle souhaitait vivre le peu d’existence lui restant sans qu’on ne lui rappelle sans arrêt qu’elle se trouvait dans la peau d’une mourante ? D’accord, c’était injuste, surtout lorsque l’on connaissait le début de sa vie et tous les drames qu’elle avait dû gérer sans vaciller, la tête haute et l’âme fière. Maya ne désespérait pas totalement. Elle savait qu’il viendrait forcément un moment où une greffe pointerait le bout de son nez, et tout ce qu’elle espérait, c’est que celle-ci ne se fasse pas attendre encore trop longtemps. Mais en attendant, croiser le regard inquiet de Blaithin était presque insupportable. Elles étaient censées passer une bonne soirée, et non se prendre le chou avec des détails pouvant tout à fait être discutés le lendemain…Aussi ne regarda-t-elle que d’un air vague la carte visiblement donnée par le docteur Xavier en personne, dont la manipulation lui donnait singulièrement la nausée. Pour sûr, sitôt qu’elle le croiserait, que ce soit lors de cette soirée ou le lendemain à son bureau, il ne perdrait rien pour attendre. S’introduire ainsi dans la vie privée d’autrui est inacceptable. Surtout qu’il avait dû en faire des recherches pour connaître l’amitié née entre Blaithin et la blondinette, ainsi que le lieu de leur soirée…Et ça, il n’était rien pour mettre davantage en rogne l’étudiante, non rien.

    « Attends, attends une seconde ! Entre mépriser notre amitié et ne pas te révéler quelque chose, il y a tout de même une large frontière ! Je n’avais pas envie d’en parler. Tu sais pourquoi ? Parce que je savais exactement quelle serait ta réaction. Je savais que tu allais t’inquiètes, non pas forcément me faire subir un interrogatoire, mais me pousser habilement à la confidence. Je savais aussi que ça allait gâcher notre soirée, surtout en sachant que cela pouvait bien attendre demain…Je n’avais pas envie d’aborder le sujet, et c’est mon droit. On a tous nos secrets Blaith, tu ne vas pas me faire croire que de ton côté tu n’en as jamais eu pour moi ! »

    On ne peut jamais prétendre connaître une personne sur le bout des doigts, c’est impossible. Tout le monde possède ses propres secrets, accompagnés de très bonnes raisons de faire lesdites cachotteries. Maya se voyait très mal annoncer de but en blanc à Blaithin qu’elle allait sûrement passer l’arme à gauche sous peu de temps en l’absence de cette foutue greffe ! Elle donnait davantage de crédit à leur amitié et pour cela, elle souhaitait ménager son amie. C’était cela, le vrai altruisme. Que l’on n’aille pas lui reprocher après de ne pas avoir pensé à autrui et d’avoir soigneusement laissé son égoïsme s’exprimer…Maya finirait par être capable de mordre. Elle n’avait aucune envie de passer pour le vilain petit canard alors que le but de la manœuvre n’était nullement là. Si Blaithin ne le comprenait pas, alors c’est que sa capacité d’analyse était grandement flouée par on ne sait quoi…L’alcool, le choc de cette entrevue avec le médecin de la blondinette, que sais-je. Mais en tout cas, ce qu’il fallait qu’elle comprenne, c’est que Maya n’avait pas souhaité en arriver là, et souhaitait encore moins qu’elle ne se mette à se déchirer alors que cette soirée était censée être placée sous le signe de l’amusement et non de la dispute et des blessures…

    « Je ne comprends pas ce qui est passé par la tête de ce foutu doc ! De quoi il se mêle d’abord ? Tu sais que je pourrais l’attaquer pour atteinte au secret professionnel ? Il n’était pas censé se pointer comme une fleur et te déballer quoi que ce soit sur moi, bien que je me doute qu’il l’a fait à demi mot. Effectivement, je ne vais pas bien. Ce n’est la faute de personne, et sincèrement, inutile d’appeler les pompiers, pour l’instant ça va ! Regarde, on rigole, on se marre devant les tronches de frangipane des séducteurs des bacs à sable ce soir, on boit un coup…Ca faisait des lustres que je n’avais pas eu une soirée du type et sincèrement, je n’ai pas envie de tout gâcher parce qu’un doc ne sait pas tenir sa langue. J’en ai rien à foutre qu’il soit inquiet, c’est MA vie. J’en dispose comme je l’entends étant donné que je suis majeure…Tu ne crois pas que cela doit rester ainsi ? Je sais bien qu’il tient à moi d’une certaine façon, et ça me fait plaisir de compter pour quelqu’un de cette façon, mais…En toute honnêteté, je suis fatiguée de me voir rappeler ma maladie à longueur de temps, à me la prendre dans la poire sans avoir la possibilité de dresser une armure entre ce genre de palabres et mon petit cœur. Tu voudrais de ça, toi ? Qu’on te rabâche tous les quatre matins que tu es mal et que tu risques ta vie en posant un peton hors de chez toi ? Personne ne veut vivre ça, personne. Pas même Al Capone. »

    Tout en soupirant, Maya pris une longue gorgée de vin, non pas en vue d’embrumer définitivement ses sens mais plutôt afin de reprendre contenance. Elle était restée étonnement calme face aux interrogations dissimulées de son acolyte, et cela bien parce qu’elle ne souhaitait pas que cette soirée se gâche. Elle voulait continuer à rire, à évacuer cette pression étant sans cesse la sienne et, du côté de Blaithin, elle était persuadée qu’elle en avait tout autant besoin. Il n’était donc aucunement nécessaire que l’une ou l’autre ne se perde dans un interrogatoire abracadabrant, qui n’aurait pour conclusion que le fait de leur faire du mal. Maya n’était pas décidée à lâcher réellement du lest, jusqu’à ce qu’elle ne comprenne que l’abcès finirait par être crevé d’une manière ou d’une autre, merci à l’intervention du doc ! Elle soupira donc à nouveau avant d’esquisser une sorte de moue mêlée à un sourire. Cette mimique, elle la faisait toujours lorsqu’elle réfléchissait sur un sujet important…En l’occurrence, il s’agissait de sa vie, et forcément, ce n’était pas à prendre à la légère. Mais ce n’est qu’après avoir déposé son verre de vin sur la « petite table de pause » qu’elle reprit la parole, l’air presque décidé.

    « D’accord, je t’accorde cinq minutes pour me poser toutes les questions qui te passent par la tête. Cinq, pas une de plus ! Ca implique qu’on zappe le nouveau round qui vient de commencer et qu’on laisse de côté deux célibataires désespérés, mais on s’en tamponne ! Je t’écoute, tu as cinq minutes pour me poser toutes les questions que tu désires sur ma maladie ou tout autre sujet de merde qui te passe par l’esprit. Après, on reprend le cours de notre soirée et je ne veux plus entendre parler de ce foutu doc jusqu’à ce que je lui ai botté le cul demain matin à la première heure ! Crois-moi, il va entendre parler du pays celui-là…Sale lascar de mes deux ! »

    Maya prit une grande inspiration avant de se permettre un petit rire. Certes, les cinq prochaines minutes n’allaient pas être une partie de plaisir, et allaient plutôt être synonymes de haut désagrément…Mais si c’était le prix à payer pour que la curiosité de Blaithin soit satisfaite et qu’elles puissent enfin poursuivre leur soirée, alors ainsi soit-il. Maya n’était plus à ça près, comme quoi. Il ne s’agissait pas de son père et de son habituel visage toujours impassible, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il soit triste ou joyeux. Blaithin était expressive. Maya pouvait même dire qu’en ce moment se mêlaient inquiétude et retenue contre ses traits. La blondinette s’attendait à être soudainement noyée sous un flot de paroles dictées à la vitesse de l’éclair afin de ne surtout pas dépasser le prochain gong…Elle s’y était mentalement préparée. Restait à savoir si son acolyte comptait prendre ces fameuses cinq minutes afin de les mettre à profit, ou si elle comptait plutôt parler d’autre chose. Maya était imprévisible, mais Blaithin savait l’être tout autant !!

    « Sachant que tu ne perds rien pour attendre concernant Shannon, et qu’après ces fameuses cinq minutes auxquelles je vais répondre, tu auras à ton tour plein de questions le concernant et crois bien que l’interrogatoire va être sec aussi ! Il n’y a pas de raison que tu me caches la moindre info sur ce fameux dossier hum ? »

    Maya ne faisait pas réellement de cachotterie sur sa vie sentimentale…Il n’y avait donc aucune raison pour que Blaithin ne se mette à en faire de son côté !
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MessageSujet: Re: Femme un jour, femme toujours [pv Maya J. Kammiya] Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] EmptyMar 13 Déc - 15:22

Femme un jour, femme toujours [pv  Maya J. Kammiya] 592586emiliederavinPETITE
« L'histoire n'est qu'à moitié dite quand une seule partie la raconte. »
Proverbe islandais




Etant debout, je m’étais donc assise à nouveau pour être de nouveau en face de mon interlocutrice. Je la voyais plus devant moi frustrée qu’autre chose. Puis vu la situation il fallait mieux que je l’écoute. Voir Maya devant moi me dire haut et fort qu’elle ne voulait pas me le dire sous prétexte que j’allais m’inquiéter me donnait l’impression qu’elle jouait à la bataille navale…Touché, coulé…Et voilà un bateau qui allait servir pour repère à poissons dans le fond de l’océan de mon cœur. Je ne me donnais pas toutes les chances de l’apaiser, mais bon, je comprenais bien qu’elle allait se braquer. On aurait dit que c’est une façon pour elle de me ménager alors que c’était à elle de faire attention. N’empêche je comprenais ce qu’elle désirait. Elle espérait tout simplement avoir une vie normale. Mais bon, il était convenable que je la laisse parler tout simplement pour que l’on puisse avoir un peu de temps à nous. L’entendant me faire son speech, je me disais bien que j’avais dû y aller un peu fort. Puis alors que je la voyais là devant moi, je lui disais.

- « Bon d’accord, je me doute que la situation ne te plait pas et à moi non plus. Je n’aurais pas dû avoir les informations comme ça…Je ne les ai pas demandé. Donc j’irai voir ton doc et je lui dirais son attitude déplacée et mal polie. Si tu veux, je peux être ton avocate lorsque tu vas l’attaquer j’ai mon diplôme de droit. On peut lui faire comprendre que se mêler de la vie des gens sans leurs demander peut avoir des conséquences assez grave pour passer un peu de temps en compagnie d’avocats. »

Hiihih, tout en riant un peu, je tenais à lui montrer mon soutient tout simplement parce qu’elle n’avait pas demandé cette situation. Tout en me disant qu’une fois de plus, je devais aussi être un peu subtile. Tout comme il était normal que je ne sache pas trop si je devais y aller ou pas vers ce sujet bien plus complexe. A vrai dire, parfois, on avait aussi ses secrets comme elle dit, voilà que j’en avais aussi….Mon problème en vol, mon problème avec la garde de mon travail ou pas, tout comme je ne lui avais pas dit non plus, je n’espérais pas non plus qu’elle me pardonne le jour où je lui annoncerais alors que je le savais depuis déjà un mois. Mais bon, parfois, on avait besoin de petit truc comme ça rien que pour bouger un peu plus.

- « J’ai une formation de militaire donc oui cela m’aide pour savoir tout ce que je veux….Hiihih, je ne m’en rends pas compte. Scuse, mais parfois je n’ai pas demandé directement, je me doute que cela peut être déplacé vis-à-vis de certains. Oui d’accord je vais m’inquiéter et alors ? Je suis comme je suis, si je m’inquiètes c’est que je ne tiens pas à perdre une amie qui met chère à mon cœur. »

La voir agir et me dire qu’elle ne voulait qu’une chose : avoir une soirée normale, je me disais qu’il était temps pour moi de l’aider un peu, puis prenant une serviette en papier qui se trouvait sur la table. J’en faisais un pliage, un origami en forme de grue. Puis tout en le faisant, je me disais qu’il était normal que je lui donne un petit truc. Puis finissant le pliage, je le déposais sur sa table. Elle se doutait que j’en ferais. A chaque rencontre, je lui en donnais une tout simplement pour se souvenir de notre petite journée sympa. A chaque fois, je changeais de couleur dans le but de ne pas mélanger les souvenirs. Alors que je le mettais devant sa table, je lui disais.

- « Lorsque tu en auras mille, il faudra faire un vœu. Je ne sais pas combien on en a. C’est vrai qu’en ce moment on ne sort pas beaucoup toutes les deux. Donc pour la peine je t’en donnerais deux rien que pour cette façon de se faire draguer par ces idiots. Puis comme ça, la grue est un oiseau qui s’envole, donc, on va y arriver et s’en voler dans les aires. Si tu veux, je pourrais même te faire ton baptême de l’air. On irait à l’aérodrome dans le but de prendre un avion civil puis avec mes heures de vols de toute façon, on pourra après si tu veux on peut aussi prendre un avion de chasse. Les nuages, le ciel, la liberté de voir les oiseaux rien que pour se sentir le roi du ciel. Oh le pied. »

Rien qu’en pensant que je ne pourrais peut-être plus voler me donnait la chair de poule. Comme si dans le fond, je ne désirais juste prendre un peu plus de temps avec Maya. Mais bon, j’avais aussi ce souci, et je ne tenais pas à lui dire tout simplement pour ne pas qu’elle le sache. Cela se trouvait, j’aurais une bonne réponse pour mon travail.
Donc me tournant vers la feuille qui se situait sur la table, je la prenais dans mes mains. Alors que je faisais donc le deuxième oiseau avec le papier que l’on m’avait donné pour noter les hommes. Je comprenais bien que finalement cette soirée sera alors encore plus amicale qu’avant. Je ne pensais pas que la suite serait encore un peu tendue. Tendue et amicale, polie et réservée, tout cela à la fois. Un jeu de rôle qui allait prendre fin avec un massacre entre deux robots surentrainés. Bien que je ne voulais pas perdre, il fallait parfois accepter la défaite dans le but de mieux apprécier ce que l’on possédait. Ensuite, malheureusement pour moi, je ne comprenais pas trop comment agir maintenant, finissant la deuxième grue, je la déposais devant Maya tout en disant.

- « N’y pensons plus, d’accord, tu me le diras lorsque tu voudras. Passons une bonne soirée histoire de savourer les moments que nous partageons. Puis, si tu veux, je te donnerais un coup de main pour ton doc. S’il s’inquiète pour toi c’est qu’il doit avoir une raison. Tu lui a demandé pourquoi. Tu es sure qu’il ne t’apprécie pas plus que ses autres patients ? C’est étrange comment il a réagi, il avait l’air d’être assez gêné de me demander de prendre soin de toi. Comme si dans le fond, il tenait plus à toi qu’autre chose. »

Un clin d’œil, suivit d’un sourire, et voilà que je ne désirais qu’une chose qu’elle me parle comme avant. Mais Maya était comme elle était, et il me fallait dont respecter son point de vue. Il était vrai que je comprenais bien qu’elle ne voulait pas en parler tout comme je ne désirais pas parler de mon problème en vol. Il était donc logique pour moi, que je respecte sa demande. Après tout, on ne partageait pas tout non plus. Bien qu’elle était une personne que j’appréciais beaucoup, je ne tenais pas à la perdre. Tout en descendant dans les profondeurs de notre amitié, je me disais que si elle résistait à cela et bien, on aura alors une grande chance pour qu’elle dure un sacré bon moment. Alors que je savais pertinemment que je devrais lui parler franchement, mais pour l’instant, je ne voulais pas encore aggrave la situation. Tout en lui souriant, j’avais l’impression que je me trouvais devant un immense cadeau de Noël….Une immense sensation que finalement, j’arriverais à la comprendre. Puis me tournant vers elle, je la rassurais ne lui disant.

- « Je te promets de ne pas me montrer comme une grande sœur….Je veux juste que tu ailles bien c’est tout ce qui m’importe le plus. Si tu fais tout pour que cela aille bien, et bien je te suivrais tout le temps. Du moment que tu t’amuses le plus possible, et bien cela me satisfera parfaitement. De toute façon, je te soutiendrais quoi que tu fasses et quoi que tu décides de faire pour toi. »

Voilà qu’elle me demandait si je désirais alors poser des questions sur sa maladie. Mais bon, vu comment elle était, je n’osais pas trop poser de questions. Je voulais juste qu’elle aille mieux. Puis étant donné la situation, je ne savais pas si elle me pardonnerait une fois de plus. Après tout je pouvais aussi être un peu plus gentille avec elle. Tout comme je n’hésiterais pas à être encore plus, je lui disais gentiment.

- « Je ne te poserais pas de questions tant que tu ne voudras pas en parler. Donc, je ne désire pas te mettre encore plus dans l’embarras. Comme ça on passera directement à notre soirée. Après tout on est venue ici dans le but de s’amuser un peu alors, passons donc à la suite. »

Puis tout en me disant qu’il fallait que j’agisse un peu plus, je me tournais vers elle et alors que j’allais parler, je fermais de nouveau ma bouche de peur de dire des âneries. Alors que je réfléchissais à une suite, je me disais bien que finalement, j’aurais aussi le temps de lui demander.

- « Bon alors comme ça tu veux tout savoir sur lui….Hihiih, et dire que je voulais t’en parler à la prochaine sortie autour d’une partie de golf…Et oui, je veux bien répondre à toutes les questions que tu souhaites. Je sens que je vais me trouver devant un inspecteur de police. »

Tout en la voyant là devant moi, je me disais bien qu’il fallait que je lui parle le plus possible. Bien que je ne voyais pas trop comment aller être la fin. Après tout, on était des êtres humains. L’erreur est humaine comme on dit. Ensuite, je ne tenais pas à me disputer ce soir. D’ailleurs j’avais une folle envie de l’emmener danser en boîte. Me tournant vers elle, je lui demandais.

- « Et si on allait danser un soir toutes les deux ou avec des amies. On pourra donc s’amuser le plus possible. Et comme ça on démontrerait que ton doc s’est planté et que tout va bien pour toi. Puis cela serait bien comme ça tu pourras décompresser avant que je ne revienne de mission. »

Tout faire pour gagner ! Tout faire pour montrer que l’on peut se relever des épreuves de la vie qui vous rend assez sures de vous. Ouh, tout faire pour monter la mayonnaise, tout pour dire que finalement rien ne vous rends aussi forts que vous le prétendez. Vous avez beau vous dire que vous êtes inébranlable, il y a toujours un moment où vous voyez que même les meilleurs se prennent une raclée. Même si vous ne désirez pas être encore plus sur la celete, vous devez aussi vous dire que parfois cela est inévitable. Défendre ce qui nous tenez le plus à cœur a toujours été une chose importante pour moi. Et donc, j’avais alors la sensation que finalement, j’aurais toujours ce que je voulais. Avoir une amie tout simplement.


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