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la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina)

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MessageSujet: la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) EmptyJeu 5 Sep - 18:24

 Valentina I. Jaslang & SLOAN-WADE BLACKBURN
De tous les maux, les plus douloureux sont ceux que l'on s'inflige à soi-même.


la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) Ojntk0


Comme une vieille mélodie qui tournait en boucle dans sa tête, Sloan avait le regard vide d'expression et de sens. Une musique qui ne voulait pas partir, la musique de sa vie, celle qui la rappelait à quel point il était minable assis là dans l'escalier. Incapable de savoir ce qu'il faisait là et depuis combien de temps il traînait dans cet espace étroit, le gamma était au plus mal. Le joint trônait religieusement entre ses doigts. La fumée mortelle s'en échappait doucement, au ralentit, pour bien lui faire comprendre qu'il n'y avait plus rien à faire. Le beau brun était instable mentalement et la seule solution se trouvait entre ses doigts. De la drogue pour oublier les maux, pour oublier un passé terrifiant qui le hante à chaque seconde, pour oublier sa deuxième personnalité qui le détruisait à petit feu. Sloan assistait impuissant à sa mort. Parfois il voudrait arrêter de fumer, de se droguer mais c'est plus fort que lui. Une addiction qui nourrissait son plus grand rêve, celui d'être enfin normal. Sa plus grande abstinence lui a laissé d'énormes séquelles. Il est comme traumatisé par sa dépendance et son incapacité à y faire face. Sloan n'est pas un faible. Non, si vraiment il était faible, il y a bien longtemps qu'il aurait mis fin à ses jours. Or en l’occurrence, il est toujours parmi nous. Inconscient peut-être. Le jeune homme s'était lancé dans un combat perdu d'avance. Pourtant, il restait persuadé qu'une solution existait et qu'elle ne s'était pas encore présentée à lui. Machinalement, il apporta le joint à sa bouche et inspira profondément pour remplir ses poumons de drogue. Il était calme, anormalement calme. Fumer dans les couloirs était chose bannis mais chose habituelle chez lui. Après tout, il avait une chance de cocu pour ne jamais se faire griller. En temps normal, il allait fumer dans les sous-sols mais là, il était trop mal pour traîner sa vieille carcasse jusqu'en bas. C'était son troisième joint de la journée. Sloan n'était pas bien aujourd'hui, il était triste. Incapable de savoir pourquoi, il avait la mine morose et les traits du visage creusés. Quelque chose n'allait pas dans sa vie, quelque chose d'autre que sa bipolarité ou son addiction à la drogue. Il s'ennuyait et ce n'était pas bon signe. Les jours se ressemblaient trop, beaucoup trop. Sloan n'était pas adepte du changement mais quand même, il y avait une limite à ne pas dépasser. Il voulait autre chose, du nouveau. Sans vraiment comprendre pourquoi, il regarda son joint et l'écrasa au sol. Il n'était pas terminé et pourtant, il l'éteignit. Serait-ce pour lui une nouvelle tentative d'arrêter de fumer ? Peut-être bien, de toute façon, il a arrêté de compter il a bien longtemps. Checkant son portable, il ignora un appel de la Caroline et poussa un soupire sans précédent. Il rangea le portable dans sa poche et se leva avec difficulté. Il descendit quelques marches avant de se stopper net. Sloan tomba nez à nez avec une magnifique blonde. En temps normal, il l'aurait admiré de la tête aux pieds mais pas là. Il avait plongé son regard dans le sien et était clairement incapable de regarder ailleurs. Un coup de foudre, elle était si belle à ses yeux. Elle avait un regard à désarmer n'importe quel homme, à faire fondre un radiateur. De couleur gris/bleus, ses yeux étaient d'une telle intensité que Sloan était incapable de réagir. Il resta ainsi, sans bouger pendant quelques secondes. Le silence régnait en maître, il l’empêchait de passer mais ne s'en rendait pas compte. Situé quelques marches au dessus d'elle, Sloan avait devant les yeux la femme de ses rêves. En une fraction de seconde, une idée sordide lui traversa l'esprit : lui parler. Cet associable de service avait envie de parler avec une inconnue, une grande première. La blondinette lui inspirait tellement de choses. Obnubilé par son regard, il se sentit pousser des ailes. Pour la première fois de toute sa vie, il allait se risquer à parler à une inconnue. Faire le premier pas. Je ne sais pas ce qui lui ait passé par la tête pour faire ça. Il fallait qu'il dise quelque chose, il se sentait obligé de parler. Mais que dire. Sloan n'est pas réputé pour être le Don Juan du campus, le beau parleur de ces dames. Il fallait qu'il trouve un truc à dire sans la faire flipper. Pour la première fois depuis longtemps, il regrettait d'avoir une telle réputation. Peut-être que par le plus grand des miracles, la blonde ne le connaissait pas et ne savait ce qu'il était capable de faire. Elle restait là, sans doute était-elle curieuse de voir ce qu'il allait lui dire. Cela se voyait qu'il avait envie de parler mais il ne savait pas quoi dire. C'était difficile pour lui mais il avait envie de changer. « Wouah, tu as des yeux magnifiques » dit-il. En fait, c'était plus facile que ce qu'il aurait pu imaginer. Il aurait pu la complimenter sur son corps mille fois mais ce sont ses yeux qui l’interpellaient le plus. Pris dans un élan de courtoisie, il se risqua de parler de nouveau. « La seule chose que tes yeux ne me disent pas, c'est ton nom. » lança-t-il, peu convaincu par ce qu'il venait de dire. C'était la phrase de trop. Il rigola légèrement, pas terrible comme première approche n'est-ce-pas ! Même lui avait remarqué que sa phrase était déplacée.

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MessageSujet: Re: la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) EmptySam 7 Sep - 4:25

Spoiler:


D'un pas pressé, je parcourais les allées gravillonnées de l'université d Berkeley. Direction le pavillon des Gamma. Le trajet fut rapide, et mon intrusion dans la maison ennemie ne surprit personne ; ici, personne n'était sans savoir que Lennon était mon demi-frère. Je me suis dirigée d'un pas décidé vers les escaliers, mais ceux-ci étaient impraticables. La raison ? Un intrus, qui bouchait le passage. « Excuse-moi. » Murmurais-je en m'apprêtant à monter les escaliers. Mais l'homme ne bougea pas d'un pas, et ne prit même pas la peine de réagir. En d'autres circonstances, j'aurais répété mon ordre un peu plus fort, afin qu'il reprenne le contrôle total de son corps. Mais là, j'avais d'autres chats à fouetter. J'étais très pressée, et je n'avais pas de temps à perdre. Il fallait que je trouve Lennon, mon ancien fiancé, que je m'assure que tout allait bien pour lui, et que je rappelle mon père pour lui faire un rapport détaillé de mes observations. En d'autres mots, j'étais la nouvelle infirmière / psychologue de mon demi-frère, et ça ne m'enchantait pas des masses. Notre relation état beaucoup trop compliquée, beaucoup trop malsaine pour que je m'applique à la tâche régulièrement. Mais je ne voulais pas décevoir mon père, alors je m'y pliais tout de même de temps à autre, bon gré mal gré. « Il vient de perdre sa mère, Valentina. Et nous sommes la seule famille qui lui reste. Montre toi gentille et délicate. Il est paumé, il va mal, et la seule chose dont il a besoin, c'est de l'attention. » Je pouvais encore entendre les mots de mon père résonner. Comment avait-il pu finir par avoir autant d'affection pour ce beau fils qui lui avait causé tant de tracas par le passé ? Lennon m'avait d'abord séduite. Moi, la lycéenne ingénue et timide, pas encore vraiment consciente de son pouvoir sur la gent masculine. Je ne le blâmais pas, ni ne regrettais cette relation amoureuse : il avait été mon premier amour, et s'était toujours montré doux, délicat, et prévenant à mon égard. Mon père avait piqué une colère noire en apprenant notre petit secret. Mais il avait fini par lui pardonner. Tout comme il avait excusé Lennon lorsqu'il avait été incarcéré, puis déclaré coupable d'homicide involontaire. M'enfin, tout cela appartenait au passé... Et mon père se préoccupait désormais sincèrement du bien-être de son beau-fils. J'ai relevé les yeux vers l'homme qui me barrait le passage, et qui n'avait toujours pas bougé d'un pouce. Plutôt que d'attendre bêtement qu'il se décide à bouger, j'ai préféré demander : « Je cherche Lennon. Tu ne saurais pas où il est, par hasard ? » J'attendis une réaction, mais elle tarda à se manifester. L'inconnu restait impassible, sans aucune réaction, comme plongé dans un monde parallèle. J'ai légèrement froncé les sourcils, surpris par son air insondable. Je n'avais pas franchement l'habitude de susciter ce genre de réaction – à vrai dire, on ne m'ignorait jamais. Et puis, alors que mon regard croisait enfin celui de ce Gamma à l'air paumé, je compris en une fraction de seconde qu'il n'avait pas entendu un seul mot que j'avais prononcé. Surprenant, et en même temps... pas tellement. Les Gamma avaient une certaine réputation, et j'étais sur que celui-ci ne dérogeait pas à la règle. D'ailleurs, si on en croyait l'odeur persistante dans l'air, je devinais que mon camarade avait éteint son joint peu de temps avant mon arrivée. Je croisais les bras sur ma poitrine, attendant que le Gamma daigne enfin sortir de sa léthargie pour me laisser passer. Afin d’accélérer le processus, je me suis volontairement raclé la gorge. Il n'avait pas bientôt fini de me contempler sans rien dire ? En d'autres circonstances, j'aurais pu être flattée par son insistante à me regarder – sans vouloir me vanter, il me dévorait carrément des yeux. Mais à ce point, là... ça me mettait presque mal à l'aise. Finalement, le Gamma se décida à ouvrir la bouche. Ce que je n'avais pas prévu, par contre, c'était les mots qui allaient en sortir. Je m'étais attendue à tout, sauf à ça. D'habitude, ses homologues étaient moins... Poétiques. Plus direct. Plus vulgaire. « Je, hummm... Merci. » Finis-je par dire, alors que mes joues avaient pris une légère teinte rosée. Je me suis mentalement maudite pour ma réaction. Une gamine, une écolière effarouchée et ingénue. Voilà l'image que je devais renvoyer au Gamma. Mais en même temps, depuis quand un homme ne m'avait pas traité comme ça ? Des lustres, au moins. Et puis, pour ne pas arranger mes affaires, je devais reconnaître que l'inconnu était parfaitement mon type. Brun ténébreux, stature imposante, entouré par une aura de mystère, et sans doute classé bad guy. Autrement dit, le genre de mec qui avait tendance à m'attirer plus que de raison. Mais cette fois-ci, hors de question de me laisser avoir. J'avais eu ma dose. Je préférais donc anticiper sur la suite des événements. « Pas mal tenté. » Déclarais-je, un brin cynique, sans le lâcher des yeux. Je n'avais pas envie de me laisser tentée, trop inquiète de voir où cette histoire pourrait me mener. « Le mec paumé, un peu hésitant, qui se montre prévoyant et courtois. La technique est bien affûtée. » Avouais-je en haussant les épaules. Je lui reconnaissais sans problème ses belles paroles, et son talent d'orateur. Pour autant, je ne me laisserai pas avoir. Même pas en rêve. « Mais ça ne prend pas avec moi. Des mecs comme toi, j'en ai croisé des tas, et ils voulaient tous la même chose. » S'envoyer en l'air, mais inutile de le préciser. Le Gamma devait parfaitement savoir où je voulais en venir. Lassée, et peu inquiète de savoir dans quel engrenage j'étais en train de mettre le doigt, j'ai monté une marche d'escalier. « Oh, je comprends mieux maintenant. » Déclarais-je en secouant la tête, alors qu'une vague odeur alcoolisée pouvait se faire sentir. « T'as bu. Et t'as fumé. Ceci explique donc le numéro de charme... » Tout s'expliquait, désormais. Je relevais la tête vers le Gamma, qui me surplombait toujours – et ce, en dépit de mes talons vertigineux. Monde cruel. Et comme si cela ne suffisait pas, ce maudit Gamma ne s'était toujours pas écarté de mon chemin. Je décidais donc de changer de tactique, et d'user d'un peu de flatterie. « Écoute, t'es plutôt mignon et t'as l'air sympa, mais vu ton état, ça ne va vraiment pas être possible. » Et pour couronner le tout, l'inconsciente que j'étais posa une main sur le torse du Gamma, pour lui intimer de reculer. Grave erreur – un contact physique était vraiment la dernière chose dont lui (tout comme moi, je le concevais) avait besoin. Vu son état, je ne savais pas comment il allait prendre mon premier rejet ; c'était quitte, ou double.
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MessageSujet: Re: la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) la femme excuse tout hormis l'indifférence. (valentina) EmptyLun 28 Oct - 2:46

corbeille
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