the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 EmptyJeu 23 Mai - 18:17




«It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now»


Je hochai la tête, en silence. Effectivement, certaines femmes préféraient les hommes plus âgés en raison de leur vécu, du fait qu’ils soient généralement plus responsables, capables de les soutenir en cas de difficulté impromptue, là où un jeune aurait plus de mal à faire face, parce que ces derniers préfèrent ‘profiter’ de leur jeunesse en couchant chaque soir avec une femme différente, ou en se dépravant autant que faire se peut. Personnellement, je ne faisais pas partie de cette catégorie masculine qui appréciait les femmes plus jeunes. Certes, il était toujours agréable, pour n’importe qui, d’avoir une belle personne à son bras. Fraîche comme la rosée du matin. Mais après ? Peut-on vivre éternellement avec l’illusion de l’esthétique ? Moi, je ne pouvais pas. Je faisais partie de ces hommes qui aimaient une femme pour son apparence intérieure. Sa personnalité, dirait le commun des mortels. C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles, je ne tombais facilement amoureux, ou que je ne m’étais jamais engagé dans une histoire d’amour, ou même sur du court terme, excepté avec mon épouse défunte, et Sydney. L’une m’avait pris mon cœur, l’autre l’avait brisé. Voilà pourquoi l’amour me laissait aujourd’hui un goût amer au fond de la gorge. J’y croyais, oui. Mais peut-être lui ne croyait-il plus en moi ? Peut-être que, comme les yaourts, il y avait une date de péremption. Tant d’incertitudes qui me confortaient finalement dans ma décision de m’éloigner de la jeune femme. Au bout du compte, Kirby reprit la parole, tandis que je la contemplais de loin, hochant parfois la tête, sans jamais l’interrompre une seule fois. « Mais je suis loin de te demander de t'engager dans une relation sérieuse parce que celle que l'on a actuellement me plaît … » C’était justement là le problème. A moi aussi, cette relation me plaisait. Mais je me connaissais suffisamment bien pour savoir que le sexe ne me satisferait pas aussi longtemps que je le devrais. A défaut d’être un homme à femmes, j’avais un cœur, et savoir ressentir. Je préférais en d’autres termes, faire l’amour à une femme que j’aimais, plutôt qu’à une simple amante d’occasion. Là fut mon erreur. Si je n’avais pas couché avec Kirby la première fois, j’aurai trouvé la force de la repousser aujourd’hui. Est-il trop tard ? Suis-je devenu accroc à son parfum, son corps de nymphe, ses lèvres, son regard ? Peut-être bien. Lorsque ensuite elle évoqua la raison qui l’avait poussé à revenir cette nuit-là, un sourire attendri apparut sur mes lèvres. « J’ai fait bien assez de bêtises par le passé, je suis vacciné aujourd'hui. Crois-moi, tu n’avais pas à t’inquiéter. D’ailleurs, tu n’as toujours pas à t’inquiéter pour moi, tu ne me dois rien, Kirby. » tenais-je à lui murmurer dans un souffle. Ce n’était pas comme si elle devait prendre soin de moi. Finalement, j’attendis ses dernières paroles avant de lui répondre, sincère jusqu’au bout, même si je savais que mes mots allaient la décevoir, presque autant qu’il me décevait moi-même. « J’ai moi aussi passé de merveilleux moments à tes côtés. Et je ne parle pas uniquement des nuits que nous avons passé ensembles, mais de toutes nos discussions, nos fous rires, ce que nous avons partagé sans que d’autres le sachent … » Je n’ai pas eu besoin de réfléchir bien longtemps. Je savais depuis que j’avais appris son aventure avec Joe, que nous ne pouvions continuer sur ce chemin sans nous perdre, tous les deux. « Et sache que je serais toujours présent pour toi, quoiqu’il arrive. » Je m’approche, et mes mains pressent tendrement ses bras, comme pour la préparer à ce qui allait suivre. La rassurer. Lui faire comprendre que ce n’était que le destin et non un choix de ma part. « Mais nous devrions nous en arrêter là. Je ne veux pas d’une maîtresse, Kirby. Je n’en ai jamais eu, et je n’en ai jamais voulu. Je ne sais pas à quoi j’ai pensé la première fois. Je suppose que je devais être complètement perdu pour mettre à mal tous mes principes en matière d’amour. Je le regrette, mais je ne suis pas le genre d’hommes à vivre une aventure au jour le jour, simplement pour oublier la tristesse du quotidien ou avoir quelqu’un qui réchaufferait mon lit une fois le soir venu. J’accepte ton amitié et la mienne t’est à jamais dévouée. Mais à partir de maintenant, je préfère que nous restions bons amis. » lâchai-je dans un dernier souffle, avant de la relâcher, la sentant aussi tendue que moi, si ce n’est plus.

créée par Matrona
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 EmptyJeu 23 Mai - 23:17


It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now
Je savais pertinemment qu'à cet instant, j'avais perdu toute dignité, que malgré tous mes efforts pour canaliser ma fureur et ma rancœur, Noah savait très bien ce que je ressentais et cela commençait à se lire sur les traits de mon visage, sur chaque expression que je venais à arborer ne serrait-ce qu'en l'écoutant et mes yeux ne reflétaient dorénavant plus que la tristesse dont j'étais à présent habitée. Lorsqu'il prit à nouveau la parole, je savais d’ors et déjà que tout s'arrêtait là, qu'il ne s'agissait à présent que d'une histoire de courtes secondes, le temps qu'il vienne à remuer bien plus profond qu'il ne l'était déjà, le couteau qu'il m'avait lentement planté en plein cœur depuis que nous avions fait irruption dans cette salle vide. C'est à peine si j'avais l'impression de respirer à cet instant, mentalement, je semblais loin d'ici. Seule dans une immense pièce avec comme seul et unique compagnon le son de la voix du médecin. Sa présence était telle un fantôme bien que la réalité était toute autre. Je fus plus que surprise à me savoir afficher un mince sourire alors qu'il parlait de ces bons moments que nous avions pu connaître, je ne lui en serrais jamais redevable car j'avais eu l'impression de revivre. Mais Noah fit un choix qui était loin de m'enjouer, un choix qui me noua en un rien de temps la totalité de mes entrailles et il fut de plus en plus difficile de ne pas prêter attention à la douleur si intense qui était à présent en train de me traverser. Il s'avançait jusqu'à me faire fasse, posant délicatement ses mains sur mes bras afin de presser ces derniers. Lâche-moi, je t'en prie ! C'était un cri qui venait de mon être tout entier bien qu'il ne faisait que résonner en moi. « Mais nous devrions en arrêter là. » Je le savais, je l'avais vu venir, n'importe qui aurait pu s'attendre à cette phrase, même le pire des imbéciles et même si je m'étais apprêtée à l'entendre, elle me faisait bien plus de mal que ce que j'avais pu espérer. Le reste de ces paroles me parurent lointaines, comme s'il se trouvait à plusieurs mètres de moi bien qu'il était tout près, si près que je pouvais sentir son souffle sur mon visage dés lors qu'un mot venait à se glisser d'entre ses lèvres. « Mais à partir de maintenant, je préfère que nous restions bons amis. » Ces quelques termes eurent l'effet d'une bombe en moi et il put s'estimer heureux d'avoir ôté ses mains de mon corps avant que je ne vienne à me détacher moi-même de son emprise. Je le détestais, plus que n'importe qui d'autre sur cette terre. A côté de Noah, Benn était un ange et Dieu seul savait à quel point je lui en voulais encore pour les mensonges qu'il avait osé me dire. Précipitamment, je vins à me redresser de la table, contournant alors le médecin, me retrouvant une fois de plus devant la porte tout en lui tournant le dos. Je refusais qu'il voit les larmes qui venaient tout juste de s'échapper de mes yeux, lesquels j'essayais tant bien que mal d'ôter, mais dés lors qu'une larme disparaissait, deux autres arrivaient pour la remplacer. Pour la première fois, je n'en avais qu'à faire de mon apparence, moi qui m'assurais toujours d'avoir un maquillage impeccable, mon mascara avait sans doute coulé à flot et il ne devait pas être le seul, non, tout ce à quoi je pouvais penser c'était à toutes ces choses que je venais de perdre suite aux propos de Noah. « Rester bons amis ? Crois-tu une seule seconde que cela sera possible de se croiser tous les jours ou encore de devoir travailler ensemble sans que je ne puisse penser une seule fois à ce que nous avons ? Crois-tu vraiment que j'arriverais à faire comme s'il n'y avait jamais rien eu ? Pouvoir te regarder sans me dire que j'aimerais tellement t'embrasser ou tout simplement t'enlacer ? Pour toi, cela ne signifie peut-être rien puisque tu dois avoir de l'expérience, mais je sais d’ors et déjà que je serais incapable de jouer l'indifférente devant toi. » Il m'avait fallu plusieurs secondes, voir quelques courtes minutes, afin de sortir cette faible tirade alors que je ne daignais guère à me tourner vers mon interlocuteur. J'eus besoin d'un instant encore, juste un peu de temps afin de ne pas sangloter tout en lui parlant. « Si j'avais été quelqu'un d'autre que cette simple étudiante, nous n'aurions jamais eu cette conversation... Pas vrai ? Tout serait sans doute différent, parce que tu ne m'aurais pas vu comme elle. » Elle, faisant bien évidemment référence à Sydney. J'avais à la suite posée une main contre mes lèvres, me mordant fortement le bout des doigts afin de retenir une nouvelle flopée de larmes. « Je ne peux pas... je ne peux pas te laisser partir de la sorte, je n'y arriverais pas et rien n'y changera quoi que se soit, peu importe ce que tu puisses dire ou faire, je ne suis pas assez forte pour encaisser ça. » Etre forte, c'est ce que je laissais croire à tout le monde, mais je ne l'étais plus, et ce, depuis bien longtemps, depuis la mort de ma mère plus exactement. Je n'étais pas ressortie plus forte de mon accident de voiture d'il y a quelques mois contrairement à ce que j'affirmais chaque jour, j'en étais ressortie bien plus faible que je ne l'étais déjà. A croire que j'étais condamnée à vivre un véritable enfer jusqu'à la fin de mes jours. Quand tout allait bien pendant un temps, je finissais toujours par tomber sur un os et là, j'étais face à un squelette entier. « Jamais je n'arriverais à rire ou à te parler comme je le faisais jusqu'à présent, c'est à peine si je peux encore te regarder droit dans les yeux à cet instant. Toi mieux que personne, tu dois comprendre à quel point cela fait du bien de se savoir être aimé après tant de souffrances... Et c'est ça que j'ai pu ressentir avec toi, un sentiment que j'aimerais continuer à avoir en me réveillant chaque matin. » Malgré tout, je m'étais retournée suite à ces paroles. Regarde ce que tu as fait de moi, regarde ton chef d'œuvre.
Fiche (c) Espe
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 EmptyVen 24 Mai - 5:12




«It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now»


Je m’en voulais terriblement pour ce qui était en train de se passer. Plus deux raisons principales. La première, parce que je n’avais apprécié être le porteur de mauvaise nouvelle, pire encore lorsque cette nouvelle faisait pleurer une jeune femme innocente. L’impression d’être un parfait salop résonnait alors dans mon esprit jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir, et ne cherche à me faire pardonner. La seconde, parce que je ne pensais pas un mot de ce que je venais de dire. Non, je n’avais pas envie que notre histoire se termine ici, de cette manière-là. Oui, j’étais aussi bien qu’elle dans ses bras, à lui parler, à la consoler parfois. Mais je n’avais pas d’autres choix. J’avais déjà admis que je ne voulais pas d’une amante. Combien de temps lui faudrait-elle pour comprendre que ce que je désirais vraiment était en réalité ce qui m’effrayait le plus ? Combien de temps lui faudrait-elle pour comprendre qu’à défaut de m’offrir son corps, je ne désirais que son cœur ? Ce qu’elle m’avait expressément dit ne pas pouvoir m’offrir. Ce que je comprenais moi-même. Kirby était une jeune femme extraordinaire, sur tous les tableaux. Raison pour laquelle j’aurai de toutes façons eu du mal à comprendre ce pourquoi elle aurait choisi d’être à mes côtés. Sans doute parce que Sydney m’avait montré une autre vision de la vie aux côtés d’une jeune personne. Depuis, j’avais plus de mal à leur faire confiance. A me persuader que je pouvais la rendre heureuse autrement que comme un ami, un amant.

Sa colère est légitime. Ses larmes plus encore. Pourtant, je reste stoïque, les yeux dans les siens pour ne pas donner l’impression que je m’abaisse à sa position. Que je coopère. Oh, j’aurai tout voulu que tout se passe autrement entre toi et moi, ma chère Kirby… Je dois admettre que j’aurai tout autant de mal qu’elle, sinon plus, à me tenir éloigné, à faire comme si rien ne s’était passé, à jouer les indifférents. Je trouvais cette attitude déjà malvenue avant même de l’avoir tenté. Mais avais-je le choix ? Que se passerait-il dans quelques temps, lorsque l’un finira par avoir des sentiments plus éclairés sur l’autre ? Des sentiments que l’autre ne partagerait pas ? Je refusais d’être cette personne. Tout comme je refusais d’être celui qui la repousserait. Comme si j’en étais capable, d’ailleurs … « Si j'avais été quelqu'un d'autre que cette simple étudiante, nous n'aurions jamais eu cette conversation... Pas vrai ? Tout serait sans doute différent, parce que tu ne m'aurais pas vu comme elle. » Je soupire en détournant les yeux l’espace de quelques secondes. « En partie, oui. Il est vrai que je craindrais toujours qu’une jeune femme ait la même réaction que celle qu’a eue Sydney à mon égard. Mais ce n’est pas ton âge qui me pose le plus problème, Kirby, tu te trompes. Je sais qu’avec le temps, pour peu que nous soyons conscients de ce qui peut nous lier l’un à l’autre, les années n’auraient plus fait barrage. Si je refuse de continuer cette aventure avec toi, c’est justement parce que je n’ai que faire des relations passagères. Je te l’ai dit, je suis peut-être égoïste ou trop stupide pour me rendre compte que je passe à côté d’une merveilleuse histoire, mais je ne veux pas d’une amante d’un soir. Je veux d’une compagne. D’une femme qui serait toujours présente à mes côtés. Qui me donnerait de beaux enfants. Que j’aimerai, jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Etait-elle cette femme ? Non, puisqu’elle m’avait elle-même dit que notre relation lui convenait ainsi. Est-ce à dire qu’elle n’avait pas pour projet de se stabiliser. Ni même qu’elle m’appréciait autrement que comme un ami-amant. Et moi, que ressentais-je pour elle ? Etait-ce seulement les prémisses de l’amour ou de l’amour véritable ? Vous ne le saurez jamais. Et j'avoue ne pas avoir envie de savoir si Kirby pouvait ressentir la même chose que moi en cet instant. L'incertitude est parfois la meilleure défense face aux changements. C'est ainsi que, prenant mon courage à deux mains, je m'approche une dernière fois de la jeune femme, déposant un tendre mais fugace baiser sur son front, serrant une dernière fois sa main entre mes doigts, avant de reculer la chaise qu'elle avait placé pour bloquer la porte. Peut-être un jour, pourrions-nous savoir enfin ce vers quoi, ce vers qui nous devrions nous tourner pour aspirer au bonheur. J'attendrai. Peut-être qu'un jour, Kirby serait capable de mettre un nom sur ce qu'elle ressentait à mon égard ? Là encore, j'attendrai, malgré ma peur de retomber dans un gouffre. De sa jeunesse. De sa candeur. « Au revoir, Kirby. »

créée par Matrona
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 EmptyVen 24 Mai - 10:52

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby. - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now → Noah&Kirby.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» All I think about is you → Noah&Kirby.
» you will never see the end of the road while you're traveling with me. → Noah&Kirby.
» Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it → Noah&Nick&Kirby.
» A little bit of bitch inside the nice, a little bit of nice inside the bitch. [hot] → Noah&Kirby.
» If I can get through this, I can get through anything → Aengus&Kirby.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-