Après cet échange téléphonique avec James avant mon départ qui ne devrait plus trop tarder, attendant le feu vert de Maël. Je ne pus m’empêcher de repenser aux quelques mots que j’eus avec mon cher et tendre quand j’eus pris une décision. Dans ma chambre d’étudiante, après être passée sous une bonne douche chaude, me voici donc entourée d’un drap de bain devant mon miroir me séchant afin de poursuivre mon idée…Allant me vêtir de façon plutôt distinguée mais non trop snob, me voici donc enfilant un ensemble de sous-vêtement de couleur violine très affriolant que je recouvris d’un jean slim et d’un chemisier blanc à large col, me chaussant d’escarpin et me coiffant simplement, cheveux libres quelques peu bouclés retombant sur mes épaules. Étant présentable après un léger maquillage, me voici donc prête à quitter les lieux pour rendre une petite visite à James. Je ne pouvais partir avec un état d’esprit désordonné, je voulais avoir une explication de vive voix et maintenant ! Sachant pertinemment qu’à l’heure actuelle il devait probablement travailler je décidais de tenter ma chance sans même le prévenir jusqu’à la grande tour où se trouvaient ses bureaux. Je pris différents bus jusqu’à arriver à destination. J’espérais pouvoir atteindre son bureau sachant qu’il était PDG d'une grande entreprise de robotiques ...et très riche. Il était donc certain que personne ne pouvait pénétrer dans cette tour tel un touriste. Regardant ou se trouvait donc son petit endroit cloitré, je dus prendre l’ascenseur afin d’atteindre le pic de ce gratte-ciel avant d’enfin arriver sur le palier recherché. Tenant mon sac fermement, le cœur battant, cela me fit frémir de telle sorte que c’était tout bonnement impressionnant surtout sachant la relation que nous entretenions lui et moi…
Avançant après une grosse bouffée d’air, me voici un sourire aux lèvres, l’air détendu que je me demandais comment j’allais pouvoir accéder jusqu’à mon petit-ami sans soulever la moindre suspicion. Je fis donc le plus naturellement possible, me présentant auprès de Martha la secrétaire du milliardaire.
« Bonjour, je souhaiterais m’entretenir avec Mr O’Malley, c’est d’une extrême importance? » « Bonjour, aviez-vous rendez-vous ? »D’un signe de tête je rétorquais que « non » avant de soupirer.
« Monsieur est indisponible pour le moment, il est actuellement occupé à ses affaires et à grand nombre de rendez-vous toute cette après-midi à venir, peut-être devriez-vous prendre rendez-vous la prochaine fois? »Elle ne paraissait pas méchante mais elle m’exaspérait même si je savais qu’elle ne faisait que son travail. Mais je devais à tout prix le voir et attendre ce soir semblait m’être un véritable calvaire !
Je décidais de rester ici mal gré tout gardant mon sourire implacable.
« Très bien dans ce cas, j’attendrais jusqu’à ce qu’il sorte… » Le temps défila qu’elle me regarda de façon suspicieuse avant de l’entendre répondre au téléphone pour une annulation de rendez-vous à croire que j’étais chanceuse, prévenant son patron et l’informant de ma présence, où je me levais et où je l’endentais échanger avec James.
« Dites-lui qu’un autre rendez-vous vient d’arriver »Je n’attendis pas qu’elle poursuive dans son dialogue que je la coupais tout en me dirigeant vers deux grandes portes où elle tenta de s’interposer afin que je ne pénètre pas de la sorte dans le bureau du PDG.
Alors que nous voici Martha et moi-même face à l’homme d’affaire étant derrière son magnifique bureau, au téléphone mit fin d’ailleurs par notre intervention inattendue dans son espace. J’étais au moins rassurée de le savoir présent afin qu’on ait une discussion ayant du temps libre devant lui désormais. Je posais ensuite mon regard sur la personne du milliardaire toujours derrière son bureau probablement plus qu’étonné de ma visite surprise !
« Monsieur O’Malley, bonjour ! »Dis-je tout en gardant un air détaché ne montrant aucun signe de tendresse ou encore pouvant induire des personnes extérieures à soupçonner une quelque relation plus que professionnelle ou autre…Je fis quelques pas en avant dans cette immense pièce au gout des plus sophistiqués et raffinés, admirant ce lieu alors que la secrétaire était toujours sur le pas de la porte attendant probablement que James ne lui dise quoi faire…

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Désolée j'ai oublié de frapper
et alors ?! La surprise est l'épreuve
du vrai courage.

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Je venais donc de pénétrer dans les lieux pensant qu’il était simplement au téléphone où je me serais faite discrète attendant qu’il en eut terminer mais ce fut tout autre…Il était en réunion avec sa commission d’entreprises des sociétés O’Malley Et bien je venais de m’afficher royalement aux yeux de tous mais il était tout aussi important que je le voye étant sur le départ peut-être ce soir ou encore demain…Et je ne souhaitais pas quitter cet État la conscience tourmentée à me poser mille et une question. Je devais régler les choses clairement et maintenant. Et si Martha, sa secrétaire m’aurait dit qu’il n’était pas seul cela aurait évité de telles présentations sous le mécontentement de mon cher et tendre, avouons-le également, n’aimais pas les entrées de ce genre et ayant une certaine tenue face aux évènements et aux respects d’autrui…je pouvais être impulsive et impatiente parfois que c’était comme si je portais des œillères me rendant compte d’avoir agi trop vite, à ma guise et ne réfléchissant qu’après mais trop tard ! C’était fait, qu’une fois le tour de cette assemblée parcourir du regard en guise de salutation et d’excuse je vis James venir vers ma personne. Peu importe des insinuations silencieuses ou non à mon égard, je n’en tenais pas cas, gardant mon sang-froid, tout restant calme et diplomate.
« Messieurs, Dames. Veuillez excuser mon intrusion cavalière, je ne voulais pas vous interrompre, encore mille excuses… »Sur ce je suivis James dans une autre pièce sous le regard embêté de Martha ayant failli à son devoir si l’on peut le citer ainsi, avant de nous retrouver enfin seuls lui et moi, jetant un regard par la baie vitrée de cette tour…Une vue vraiment irréaliste… !Je pris place sur l’un des sièges ornant cette table en bois exotique probablement, décidemment il avait bon goût en bien des matières…Je restais silencieuse attendant comme son feu vert à ma venue et sa réaction…
«Je m’y tiendrais dorénavant si toutefois on arrive à discuter comme de véritables adultes… »Je ne pouvais tenir en place, sur ce fauteuil, je devais bouger afin de ne pas exploser tant j’avais des choses à lui dire, espérant que cela ne viendrait pas encore à nous amener à une dispute.
« Je suis sur le départ pour le Texas et je voulais m’assurer d’entreprendre ce voyage avec sérénité, du moins bien plus que je ne le suis ces deniers temps… »Bras croisés sur la poitrine, lui tournant le dos admirant la vie qui s’offrait sous mes yeux pour la toute première fois. San Francisco de haut, de très haut, une vue imprenable et si vaste ! Avant de me tourner vers lui.
« J’vais faire court, je te sais très pris par tes affaires… je sais que tu ne portes pas Maël dans ton cœur, et je peux le concevoir pour diverses raisons même si je ne sais pas quels sont vos véritables rapports mais je tenais à éclaircir certaines choses avant mon départ comme je te l’ai déjà dit. Je suis allée trouver le Lieutenant Storm concernant l’agression, faisant part de mes doutes et je maintiens le fait que tu n’aurais jamais dû tenter de faire ta propre enquête. Je te sais protecteur mais j’ai plutôt mal gérer la chose, d’autant plus que toute cette histoire nous éloigne. Je ne sais pas ce qu’il adviendra de nous mais il y certaines choses que tu dois prendre en compte comme le fait de cesser de vouloir toujours surprotéger tes proches, tu ne peux pas leur éviter telle ou telle catastrophe ni même vouloir imposer ta loi ou encore te venger de quelques manières que ce soit James. »Je ne savais ou cela allait nous entrainer…un claquement de porte ? Un haussement de ton ? Un mutisme ? Mais les choses devaient être dites non ? Pour une meilleure entente…
« J’ai eu cette impression que tu me maternes, je ne suis pas ta fille, je suis adulte, responsable et je sais me gérer toute seule, faudra que tu t’y fasses, j’ai déjà un père, que je vais aller retrouver d’ailleurs d’ici peu. J’ai besoin de toi en tant qu’homme et petit-ami, confident mais j’ai cette fâcheuse sensation que tu me caches des choses et je ne suis pas naïve, je sais que les hommes de ton envergure ont des privilèges…Je ne veux pas être ta petite chose fragile, garde ce rôle pour Louna pas pour moi. »Entendez par là que lorsqu’on possède une fortune, on possède également de grands services à sa disposition, même les moins reluisants…
Soupirant je le regardais avant de me diriger vers lui d’un pas lent et passant l’une de mes mains sur son visage avant de me pencher pour l’embrasser, un contact qui s’était évaporé ces temps derniers, avant un murmure.
« Tu me manques James O’Malley et je t’aime … »Avant de me relever, toujours cette main sur sa joue avant de lui lancer un léger sourire, prouvant que je n’étais pas venue pour une énième discorde mais pur tenter d’arranger les choses et de me faire entendre, avec une certaine façon de vivre, être à l’écoute de l’autre, partager des choses, même les plus inavouable parfois mais tout cela à deux et non pas en mode solo…
« Tu devrais rejoindre tes collaborateurs maintenant, je ne voudrais pas jouer les trouble-fait davantage, on en reparlera à mon retour si tu veux ? J’aurais les idées bien plus claires je pense…»Certains me voyaient déjà comme …Je ne sais quoi au final…des avis partagés certes, certains amusés, peut-être d’autres agacés de voir que leur temps sera encore allongé par ma venue inattendue en ces locaux, même si il était bientôt l’heure du déjeuner…Peut être aurais-je la chance de discuter plus longuement avec James sur ce laps de temps pouvant partir dès ce soir, voilà pourquoi j’avais décidé de venir en ses bureaux en journée, pour être sure de le voir avant mon départ ! Même si j’avais les idées claires sur certaines choses déjà…
Retirant ma main doucement j’allais emprunter la porte afin de quitter les lieux, le dérangeant à coup sûr… sachant qu’il aurait lui aussi des choses à me dire mais là n’était peut-être pas le bon moment… ? Du moins pour lui…

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J’étais venue ici en pensant que nous pourrions enterrer la hache de guerre, même si ces dires étaient un peu trop poussés à mon goût mais disons que nous n’étions pas dans le Nirvana non plus, essayer de ne pas intervenir à tout bout de champs dans ma vie. J’aimais avoir une certaine liberté tout comme lui d’ailleurs, qui savait pertinemment faire la part des choses. Il avait sa vie professionnelle, sa vie familiale et sa vie intime, alors pourquoi ne pouvait-il pas comprendre que moi aussi je tenais à garder une part de contrôle sur mon existence, et ce, peu importe les événements subis ou non ? Mais je tenais tellement à lui, que je voulais partir le cœur plus léger avant de foulée le sol texan. Pénétrée de la sorte n’avait jamais été dans mes intentions que je m’en excusais auprès de ses collaborateurs sous le regard stupéfaits de ces deniers les laissant penser ce dont ils voulaient, du moment que mon entrée soudaine n’avait aucun impact sur ses relations d’affaire ou encore sur sa vie privée. Mais ce qui était fait, était fait !
Seuls, lui et moi, je tenais à éclaircir les choses, lui dire ce qui me gênait sans une réelle réaction de sa part, toujours aussi fidèle à lui-même ne laissant rien paraitre, même si parfois montrer un minimum de sentiment en apparence pourrait être réjouissant. Je soufflais doucement, évoquant également mon ami d’enfance, Maël, où il m’assura qu’il se fichait éperdument du jeune homme, ne le croyant pas tant que cela…je n’étais pas dupe, ni idiote…Mais à quoi bon relancer un sujet de discorde ? Toujours cet air impassable sur son visage, qu’à l’inverse de sa personne, je tenais à faire partager mes ressentis, lui avouer qu’il me manquait terriblement , ne sachant plus quelle était la dernière fois que nous avions véritablement partagé un moment en tête à tête, en amoureux, dégustant un succulent repas, pour ensuite finir dans les bras de l’un et de l’autre…peut-être avais-je trop espérer de cette relation ? Qu’au final il se lassait de tant d’histoires autour de lui, avec Aengus premièrement qu’il considérait comme sa jeune sœur, aux mêmes origines qui plus est, et me percevant comme ce que je n’avais jamais voulu être, un élément perturbateur dans sa paisible vie de milliardaire…
Un baiser tendre et signant l’Armistice, du moins pendant un temps, où il ne m’étreignit point, stupeur et déception, deux mots d’ordre ressentis à ce moment même, la gorge serrée, avant de le laisser vaquer à ses occupations, quand je sentis une légère pression sur l’un de mes bras, l’entendant me dire que lui aussi m’aimait, ne mettant nullement sa parole en doute mais étant tout de même attristée d’en être arrivée à un stade où se créait un froid entre nous…un simple frôlement ni plus, ni moins avant de m’ouvrir la porte tel un gentleman le ferait et qu’il était avant de repartir sur mes pas, passant devant sa secrétaire Martha toujours aussi confuse de n’avoir pu me stopper dans mon élan et d’avoir interrompue cette réunion ; La regardant froidement sans même lui adresser le moindre sourire, traversant l’allée jusqu’à rejoindre l’ascenseur, encore plus démunie qu’à mon arrivée en ces lieux, avant de pénétrer dans cette cage ou les portes se refermèrent sur ma personne voyant à l’autre bout du corridor, mon cher et tendre regagner son bureau et refermant derrière lui cette grande porte ou il s’abritait chaque jour qu’il venait travailler ici…

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