the great escape
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" We’re just having fun, living young and wild and free "

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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptySam 23 Fév - 17:32



Hurler de plaisir dans mes bras. "Ah, toi aussi tu reconnais que je suis un amant du tonnerre..." relevai-je avec un insupportable sourire arrogant. Je viens même lui voler un baiser au coin de la bouche sans pour autant effleurer ses lèvres une seule fois. Joueurs et séducteurs, deux véritables prédateurs qui se cherchent sans pour autant se céder pour le moment. Eileen répond à chacune de mes provocations et j'adore ça. C'est le genre de répondant qui force le respect et qui prouve que derrière les jambes fuselées, la chevelure longue et soyeuse sans parler du physique généralement divin, il y a bien une tête qui ne se laisse pas écraser. Les demoiselles mignonnes mais sans plus, ça m'amuse l'espace d'une nuit pour satisfaire mes envies fugaces, mais les femmes de la trempe de la belle Epsilon me fascinent davantage. Rien n'est acquis, tout reste à conquérir. C'est ce challenge qui maintient en vie, qui pousse à se surpasser et à ne rien laisser passer. La voiture est achetée, le papier signé et le jeu va pouvoir commencer. Vegas sera le théâtre de notre exubérance, la ville des vices m'est inconnue mais j'ai à mes côtés le meilleur guide qui soit, et bien plus que je ne puisse encore me le figurer. "Des souvenirs, je pourrais t'en laisser des tellement plus marquants qu'une simple photo une fois à Vegas." Bizarrement, je me sens pousser des ailes avec Eileen. Qu'on ne s'y trompe pas, il n'est en rien question de sentiments amoureux, ni pour l'un ni pour l'autre. Dans le cas présent, il s'agirait plutôt de vivre sans se poser de questions. Agir sans réfléchir, faire ce qui nous chante sans se soucier des conséquences. Je ne connais encore personne ici et personne ne me connait non plus, alors pourquoi ne pas s'inquiéter plus tard de ces détails ? Loi. De San Francisco, nous aurons la journée et la soirée devant nous, elle et moi. Un jet ? J'arque un sourcil : elle est vraiment aussi riche ? Mes parents adoptifs l'étaient également, mais jamais au point de posséder de telles richesses. La démesure de certaines personnes me fascinait toujours, dans le sens où j'ai passé les quinze premières années de ma vie à vivre de ce que je pouvais trouver dans la rue ou me payer avec les très maigres ressources que je parvenais à gagner au prix de boulots pour le moins douteux et illégaux. Pendant un bref instant, j'eus honte de laisser paraître un tel étonnement, me doutant qu'Eileen était peut-être du genre à se moquer de ceux qui sont bien moins riches qu'elle. Finalement, je me reprends en plaçant les mains dans mes poches avec un air de petit con orgueilleux au possible. "Un jet privé... Pitié, ne me dis pas que c'est toi qui pilote. J'te vois mieux en hôtesse." Je lui décoche un sourire ravageur puis ma voiture est avancée une fois le plein effectué. Qu'importe, je suis bien avec les bras fins de la jeune femme autour de la nuque. Je soutiens son regard avec provocation, décidé à la mettre dans tous ses états. Ce soir, nous dormons dans le même lit, bien que le sommeil ne sera guère la première de nos préoccupations. Je me moque de savoir si ce lit se trouve dans la chambre d'hôtel la plus luxueuse de Vegas ou ailleurs, tant que la compagnie délicieuse d'Eileen en froisse les draps. Je finis par la regarder s'échapper vers sa Porsche, lorgnant d'un œil intéressé les mouvements de sa jupe courte avant de redresser la tête. "C'est ça, pars devant. De toutes manières, je préfère te regarder de dos." Je mime un baiser avec les lèvres, puis je la regarde soulever un nuage de poussière en quittant la concession à toute vitesse. Je grimpe à mon tour dans mon bolide et après le premier tour de clef, l'Aston Martin se met à ronronner. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage : ceinture, rétroviseur, pied sur la pédale d'accélération et en avant la musique. Les pneus crissent et me voici parti à mon tour. L'odeur du cuir neuf palpite à mes narines et la vitesse a tôt fait de me griser totalement. Assis sur la droite, je me sens naître l'âme d'un James Bond en puissance. Ne manque plus que le jingle et la blonde plantureuse à côté de moi pour parfaire le tableau... Tiens, parlant de blonde plantureuse, la voici juste en face. Filant comme l'étoile dans un ciel obscur, je l'observe conduire avec une maîtrise qui s'allie à un goût évident du danger. Elle conduit comme elle se comporte en général. Je ne tarde pas à la rattraper et rester juste derrière elle. Dans son sillage, tout en veillant à garder un minimum de distance pour qu'elle ne me surprenne pas en freinant d'un coup. Elle est sûrement assez barrée pour y songer. Pourquoi ne pas la doubler maintenant ? Parce que lui ravir la victoire juste avant d'arriver sur le tarmac, c'est tellement plus vicieux et jouissif... Puis aussi parce que je ne sais absolument pas où se situe l'aéroport, partant de là. Oui, c'est un détail qui fait toute la différence, mine de rien.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptyLun 25 Fév - 22:55



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Le désir, c’était le genre de chose que je n’avais jamais pu contrôler, il était là, constamment, il ne me laissait absolument aucun répit, par la moindre petite trêve. Insatiable, mon seul moyen de le combler résidait des les plaisirs charnels. Kenzo pourrait en effet faire un partenaire de choix, il avait toutes les qualités pour prétendre au rôle de l’amant d’une nuit ou de plusieurs. Son visage aux traits parfaits, son regard mutin, sa voix charmante, il était plein de provocation, clairement il savait comment jouer avec moi, me laisser sur ma fin, me donner encore plus envie. Ce drôle de jeu s’était imposé à nous, démunis nous n’avions pas le choix, forcés d’y participer de voir ou cela nous mènerait. Hurler de plaisir dans ses bras ce n’était pas pour tout de suite, mais cela avait de grande chance de se produire, nous étions bien parti. Je me rapprochais de lui, effleurant mon visage au sien, mes yeux perçants s’enfonçaient chaque secondes un peu plus dans les siens. Tu succomberas le premier chéri. « Je te dirais ça, une fois que j’aurais testé la marchandise », l’intonation de ma voix était séductrice, j’avais revêtu mon masque de l’allumeuse impossible à arrêter, il ne gagnerait jamais. Il déposa alors un baiser au coin de mes lèvres, délicat, presque trop bref. Il avait trouver le crédo avec moi, jouer la carte de la provocation, me donner un peu, trop peu, il était tellement sur de lui. Je souriais, mais ne laissais aucune émotions transparaitre, ça lui ferait trop plaisir. Les clés de voiture en main, il avait la sensation d’être imbattable à son propre jeu, intouchable même, il allait vite déchanter. J’avais encore tout un stock de surprises qui lui était spécialement destiné, prononcer le mot Vegas, avait été sa plus grosse erreur de la journée, et il l’ignorait encore. Faisant glisser délicatement mes ongles le long de sa joue, le sourire sur mon visage se faisait de plus en plus intense. « Laisse moi gérer les souvenirs, tu ne seras pas déçu ». Les dés étaient lancés désormais, on ne pouvait plus reculer, dans quelques heures nous serions à Vegas et dieu seul pouvait savoir ce qui allait s’y passer. Je jetais un rapide coup d’oeil sur mon poignet droit en dessous de ma montre diamantée trônait l’inscription « WHiVSiV » littéralement, « What Happens In Vegas, Stays in Vegas », il n’avait pas remarqué mon tatouage, une aubaine, sinon il aurait rapidement comprit son erreur et aurait opté pour une destination bien différente. Non, je chamboulais ses plans, hors de question d’y aller en voiture, j’avais un jet à ma disposition, autant en profiter. C’était le genre d’engin qui en plus d’être rapide s’avérait être incroyablement pratique, sur un coup de tête je pouvais aller absolument partout. Mon père me l’avait offert l’an dernier lors de mon entrée à Berkeley, il savait que sans Vegas je n’étais rien, c’était un investissement, une façon de garder un lien entre mes deux vies. Le jet avait au moins l’avantage d’être un cadeau utile, bien plus que des diamants, bien que dans mon cas la question ne se posait pas, je pouvais aisément avoir les deux. Je remarquais la surprise sur le visage de Kenzo, il ne s’était pas attendu à ça, j’étais riche il l’avait vite compris, il ignorait encore à quel point. Des fils et des filles à papa, Berkeley en regorgeait, en revanche peu d’entre eux pouvaient se vanter d’avoir un jet à leur nom et de posséder la moitiés d’une ville, c’était mon cas. Non, je ne passais pas mon temps à faire l’étalage de mon argent, on m’avait inculqué certaines valeurs, j’en profitais largement mais je ne le criais pas sur les toits, l’argent attire l’argent et les problèmes on ne me l’avait que trop répété. Je ne répondais pas à son ultime provocation, me contentant de lui lancer un sourire tapageur, sautant dans ma Porsche le jeu était en marche, qui arriverait le premier ?

La musique à fond, je traçais la route, prenant une large avance. Mon pied ne quittait pas la pédale d’accélération, et le bruit qui se dégageait du bolide était des plus délicieux. Je double toutes les voitures se trouvant sur mon passage, de l’inconscience sans doute, c’est ça le gout du risque, il n’est pas question que l’adorable Delta arrive à destination avant moi. Les Rosenbach ne connaissent pas l’échec. Guettant l’Aston Martin dans mon rétroviseur, je m’aperçois finalement que Kenzo n’est pas un si mauvais conducteur, et pour cause l’avance que j’ai prise se réduit de minutes en minutes. Juste derrière moi, il semble déterminé, néanmoins il ne me double pas, alors qu’il pourrait. galanterie ou c’est parce qu’il ne connait pas la route simplement ? Pour l’instant il n’y a pas de panneaux, mais dès l’instant ou il va en voir le blondinet va mettre le feu je le sais, je le sens. Notre petit jeu devient dangereux, la vitesse, les autres voitures, je freine légèrement afin de contourner et de me hisser sur l’autoroute. Lancée à pleine vitesse sur l’autoroute je m’accorde une pointe d’accélération, mais à priori Kenzo a eu la même brillante idée, si bien qu’il se rapproche et me double. Sa voiture est loin d’être un jouet, c’est une véritable bombe. Nous filons à toute allure sur l’autoroute de San Francisco, rien n’a d’importance, c’est comme si nous étions seuls au monde. Au loin je vois l’aéroport qui se dessine, et puis j’hésite, et si je le laisser gagner cette manche pour mieux régner plus tard ? Quel genre de gage Kenzo est il capable d’inventer ? La curiosité est bien plus forte que la victoire de cette petite course improvisée. Nous nous rapprochons de plus en plus, inutile de le doubler maintenant, les risques sont trop grands, près de l’aéroport le trafic est bien plus dense. Je lui fais des appels de phares pour le féliciter, il s’engage sur le parking, je le suit à la trace dans mon bolide rouge ardent. Par rétroviseurs interposés je lui fais signe de se garer quelque part, normalement mon pilote est encore ici, étant donné qu’il m’a déposé il y a un peu moins de deux heures. il va sans doute être surpris de me revoir sitôt mais qu’importe, mes désirs sont des ordres. Claquant ma portière je m’approche du véhicule de Kenzo, un sourire ravageur aux lèvres. « Je t’ai laissé gagner, je suis tellement gentille n’est ce pas ? ». Retirant délicatement mes lunettes de soleil, je lui tends ma main. « Que le rêve commence ». Ensemble nous traversons l’aéroport main dans la main, prêts à nous échapper, à filer à l’anglaise, se faire la malle dans le Nevada. L’accès aux pistes privées nécessitent quelques minutes de marches, j’en profite pour lui lancer un regard interrogateur. « Alors ce gage ? », dans quelques instant, le masque va tomber, la vérité va éclater, lorsqu’il verra le jet noir portant l’inscription Rosenbach - Las Vegas en lettres capitales, tout va devenir plus clair. Je me dois de profiter de ses derniers moments d’ignorance à mon sujet, mes yeux ne quittent pas les siens, aujourd’hui j’ai la sensation d’avoir un nouvel ami, un duo de choc vient de naître.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptyDim 3 Mar - 8:11



Sur la route, je garde un œil sur le rétroviseur au cas où, mais mon attention reste en grande partie focalisée sur Eileen à qui je colle soigneusement pour ne lui laisser aucune marge de manœuvre au cas où il me prendrait l'idée de la doubler. Tout ce que j'attends, c'est un panneau m'indiquant la proximité de l'aéroport, ensuite j'irais au feeling. Pour l'heure, je suis le mouton, pas le loup. Plus qu'une conquête à venir et qu'il me tarde de presser contre moi dans des draps de satin, je vois une amie très particulière à l'exubérance de riche sans limite. Fonceuse, déterminée, séductrice et amusante, je ne lui vois que des qualités. Dès que nous sommes sur l'autoroute, les moteurs grondent et nous, dompteurs de ces bêtes mécaniques, nous filons droit sur une route dégagée sans nous soucier un instant de l'insolente vitesse qui est la notre. L'Aston Martin offre une mince vibration caractéristique des 160 km/h que nous venons d'atteindre, tenant parfaitement la route. Si la Porsche de l'Epsilon n'est pas simple à dépasser, la conductrice l'est encore moins. Macho de base, j'aurais un peu de mal à supporter qu'une femme me ravisse la victoire, mais par curiosité naturelle, son talent au volant me fascine plus qu'il ne me rend jaloux. Une légère décélération de sa part et je prends la tête. Elle aurait largement pu mettre la gomme pour ensuite me bloquer dans le trafic à l'entrée de l'aéroport mais elle ne l'a pas fait. Je mets mes feux de détresse en réponse à son appel de phares, un large sourire amusé illumine mon visage alors que j'ai complètement ralenti suite aux bouchons. Eileen m'a laissé gagner, j'en ai conscience et je passe un doigt sur mes lèvres en riant. Si elle est capable de gagner avec superbe, elle peut également perdre avec panache. J'adore le principe. Nous nous engageons sur le parking et nous nous garons non loin l'un de l'autre, je sors de la voiture en replaçant correctement mes lunettes de soleil. Et voilà qu'elle vient chercher les fleurs pour sa bonne volonté. Je pose mes mains sur ses hanches en la gratifiant d'un sourire qui en dit long sur l'ironie qui perce mes pensées. "Un vrai petit ange, merci pour mon ego." Je lui dédie même un baiser sur la joue avant de lui tirer la langue comme un gosse. Elle a horreur qu'on la considère comme un ange, je l'ai bien compris tout à l'heure... Alors autant en rajouter une petite couche. Le petit con de base. Main dans la main, nous marchons vers les pistes privées. Nous sommes peut-être au début de l'année, mais le soleil tape fort malgré tout, cette sensation est particulièrement plaisante. Le gage ? Bonne question. "Esclave sexuelle, c'est démodé, et déjà vu. Je trouverai mieux, t'en fais pas." Oui, cette idée tordue m'avait traversé l'esprit l'espace d'un instant... mais tout compte fait, ce serait trop facile. Sans saveur. Quand Eileen s'abandonnera - et elle le fera - je veux qu'elle le fasse de son propre chef, parce qu'elle ne résistera plus, parce qu'elle sera trop curieuse. Parce qu'elle en a envie, tout simplement. Devant nous, le jet se profile, remarquable. Imposant. Je prends soudainement conscience qu'il y a encore cinq ou six ans, je vivais dans un bidonville... et aujourd'hui, je monte dans le jet privé d'une fille au compte bancaire forcément blindé. Ma main se pose sur la coque du jet, la caresse et mes yeux brillent comme ceux d'un enfant devant une vitrine pendant la période de Noël. "Il est vraiment b... Aaaaaah d'accord, je comprends !" achevai-je en désignant le Las Vegas qui trônait fièrement en lettres capitales sur le côté de l'appareil. Elle vient de là-bas, comme elle l'avait à peine suggéré en me parlant du Nevada tout à l'heure. Tout s'explique. Dans un sens, je suis ravi : elle saura où aller, quoi faire, à qui parler pour que nous soyons les nouveaux rois du pétrole l'espace de ce voyage fou que nous improvisons. Les escaliers sont descendus et au lieu de monter normalement, j'attrape Eileen comme un prince charmant le ferait pour la porter dans mes bras et monter à bord. Le pilote nous regarde bouche bée, incrédule. "Salut, cap'taine !" lançai-je joyeusement tout en montant rapidement les marches. Une fois à l'intérieur, je découvre les lieux. L'intérieur est aussi fascinant que l'extérieur. Aucun détail n'est épargné, j'imagine même que niveau boissons et nourriture, ce n'est pas ça qui doit manquer. Je me laisse tomber dans un fauteuil en cuir, jambes légèrement écartées, bras sur les accoudoirs et un sourire de pacha sur les lèvres. "Voilà ton gage : pendant la durée du vol, aussi courte soit-elle, tu seras ma dévouée petite hôtesse de l'air favorite. A boire, à manger et un joli petit déhanché pour me divertir, ce sont les bases, miss." Je lui sers un clin d'œil en passant mes mains derrière ma nuque. "Et même si le client est roi, saches qu'il peut se montrer généreux si le service est à son goût. Les pourboires sont en nature." Tu veux jouer, Eileen ? On va jouer ? Le jet vibre, le décollage est annoncé et bientôt, nous serons dans les nuages.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptyDim 10 Mar - 14:07



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Je l’avais laissé gagner, alors que j’aurais pu m’emparer de la victoire le plus aisément du monde, même si cela n’aurait pas été sans risque, un accident est si vite arrivé. La curiosité m’avait emporté, je voulais connaître son fameux gage, voir un sourire victorieux apparaître sur le visage du Delta. Nous venions d’arriver à l’aéroport et déjà nous savions que la journée allait être longue, que de grandes choses allaient se passer. On s’était bien trouvé, le destin avait bien fait les choses, deux éternels gamins collés ensemble, nous étions libres et un peu fou, il était impossible que je ne passe pas un bon moment avec Kenzo. On ne se quittait pas des yeux, on profitait pleinement de ce jeu de séduction qui s’était installé entre nous. Tout était calculé d’avance, les mots qu’il prononçait, l’endroit ou il posait ses mains, l’intonation de sa voix. En Delta qui se respecte il avait fait ça toute sa vie, il en maitrisait chaque aspect. Sortant de sa superbe voiture neuve avec allure Kenzo déposa ses mains sur mes hanches, de son sourire ravageur il ne perdait pas une miette de mes paroles. Il savait quoi dire pour m’agacer mais j’étais incapable de me montrer complètement mauvaise avec lui. Il me faisait penser à un gamin terriblement attachant à qui on ne pouvait définitivement pas dire non, on devait rarement lui refuser quelque chose. Au fond de moi j’étais convaincue que le Delta était un excellent manipulateur, et que lorsqu’il voulait quelque chose ou quelqu’un il faisait tout pour l’obtenir. Attrapant sa main nous quittions le parking, là bas sur les pistes de grandes choses nous attendait ; on avançait le sourire aux lèvres, des étoiles plein les yeux, on en voulait plus, toujours. « Si je suis un ange à San Francisco, sache qu’à Vegas je deviens le mal incarné. » sifflais-je en ne lâchant toujours pas sa main. Les couloirs de l’aéroport étaient interminables, j’avais la sensation que l’on avançait à reculons, pourtant ces couloirs je les avais empruntés une centaine de fois. Je passais mon temps à courir de villes en villes, d’aéroports en aéroports, de McCarran à SFO, j’avais appris à vivre dans le ciel. « Je ne m’en fais pas, ton imagination est débordante, et puis l’esclavage est aboli depuis longtemps maintenant » ajoutais-je en riant, tout en passant mon bras autour du corps parfait de Kenzo. Nous étions déjà très complices, je savais qu’il était rare de rencontrer des gens avec qui le courant passait aussi bien, aussi rapidement. C’était précieux. Nous arrivions finalement au niveau des pistes privées ; mon jet trônait sur le tramac, puissant, imposant, luxueux. C’était l’un des plus beaux cadeaux que mon père m’avait offert, un cadeau d’une valeur inestimable. Les avions étaient sans doute l’une des choses les plus impressionnante au monde, j’aimais voler, grâce à lui je pouvais m’enfuir, revenir ou disparaître. Depuis mon arrivée à San Francisco j’avais emmené un certain nombre de personnes avec moi à Vegas, c’était une offre qui ne se refusait pas, un cadeau réservé à une élite. Quoi qu’il en soit ça faisait toujours le même effet, ça faisait rêvé, c’était démesuré, à l’image de ma vie, de la fortune familiale. Les lettres dorées qui formaient mon nom scintillaient grâce aux rayons du soleil, le « Las Vegas » situé en dessous prenait tout son sens. Las Vegas était depuis toujours le terrain de jeu de l’Amérique, la ville du vice, celle ou il n’y a aucune limites, ma ville. Je ne perdais pas une miette de la réaction de Kenzo, les lieux brillants il s’approche de l’appareil et tout devient clair dans son esprit. « J’ai réussi à te surprendre au moins ? ». Ni une, ni deux, Kenzo m’attrape, et me porte dans ses bras, nous ne perdons plus une seule seconde et montons les marches qui nous séparent de Sin City. Mon visage est souriant, et le pilote semble surpris de me revoir de sitôt, mais avec moi il sait qu’il doit s’attendre à tout. « On retourne à Vegas finalement » articulais-je en riant, tandis que Kenzo se laissait tomber sur l’un des larges fauteuils en cuir. L’intérieur était à mon image, je m’étais chargé de toute la décoration, au plafond l’éclairage était doux et des centaines de petits spots assuraient la lumière, comme des étoiles. Au fond de l’appareil trônait un luxueux bar, contenant presque exclusivement du champagne, d’un bout à l’autre de confortables fauteuils et canapés en cuir beige nous plongeaient dans un univers de luxe et de volupté. Nous n’avions pas l’impression d’être dans un avion, mais plutôt dans un salon branché et contemporain, ici, je me sentais bien, et je n’étais pas la seule. Kenzo avait prit ses aises et semblait être enfin prêt à m’avouer la nature de ce fameux gage, l’air de rien je m’installais en face de lui. « Challenge accepted » ajoutais-je en plantant mon regard de braise dans le sien, j’allais être la meilleure hôtesse de l’air de toute sa vie, il allait être aux anges, au septième ciel. « En nature … J’aimerais un avant gout avant de commencer » le défiais-je. Il voulait jouer, il allait être servi car aujourd’hui Kenzo avait un adversaire de taille et de renom. Le jet s’apprêtait à décoller, dans une heure et demie nous serons sur le Strip face au Bellagio, en attendant il me semblait que le Delta, autoproclamé roi durant le vol, avait soif. Je me levais attrapant une bouteille de champagne, grand cru français. « Monsieur aurait il envie d’une coupe ? » dis-je d’une voix sensuelle en me penchant au dessus de lui. Désormais nous étions dans les airs, bloqués ensemble, il n’y avait pas d’issues, le jeu venait de commencer..
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptyVen 15 Mar - 20:52



Me surprendre ? Pas qu'un peu et ça me plait. Moins les choses sont prévues et plus je m'amuse. Jamais organisé et toujours enclin à faire n'importe quoi d'une minute à l'autre, je vois ce jet comme l'expression de notre démesure et de notre désir de nous laisser aller à nos seules envies. Ce soir à Las Vegas, demain à Ibiza et pourquoi pas même à Tahiti. Depuis que j'ai la chance d'être riche - bien que je le doive à la mort de mes parents adoptifs, seul bémol à tout ce bonheur - j'en profite à outrance et je me moque éperdument des critiques qu'on pourrait me faire à ce sujet. Personne ne connait la vérité sur mes origines, personne ne sait que la faim qui vous tiraille tous les jours de l'année, je connais. Tout autant que l'insécurité quand on n'a pas un toit sur la tête pour dormir. Je préfère qu'on m'imagine comme un playboy qui dépense sans compter comme doit le faire Eileen. Faire envie plutôt que pitié, voici mon credo. Sous le regard médusé du type qui nous a ouvert la rampe menant à l'intérieur de l'avion, je porte la princesse Epsilon à bord et manque presque de la lâcher en voyant la décoration raffinée qui s'y trouve. Tant de luxe pour une simple cabine. Assis comme un pacha dans l'un des grands fauteuils de cuir, l'arrogance de mon visage égale la lueur amusée dans le regard de la demoiselle blonde qui se tient fièrement devant moi. Sans pudeur aucune, je dessine sa silhouette d'un regard intéressé et presque prédateur, l'imaginant sans mal affublée d'un de ces uniformes d'hôtesse de l'air à tomber. Je passe même mon index sur mes lèvres fines, le visage fendu par un sourire de gosse et de diablotin à la fois. J'arque même un sourcil lorsqu'elle me défie de lui offrir un avant-goût. Joueuse. Incontrôlable. J'adore ça. Je reste silencieux et la regarde s'enfuir du haut de ses talons aiguilles vers le bar en soupirant. Si elle savait... elle serait déjà sur ce canapé de cuir, en tenue d'Eve et s'accrochant à moi en me griffant le dos de plaisir, si ça ne tenait qu'à moi. Cependant, je me contiens et j'en profite pour observer avec un peu plus d'attention tous les détails de la cabine, à l'affût de tous ces petits boutons et gadgets ici et là. Eileen sait-elle que je suis un vrai danger public en règle générale ? Je serais capable de faire crasher ce jet juste en faisant tomber une carafe d'eau sur le sol. Finalement, elle revient vers moi avec le champagne et se propose de me servir une coupe. "Volontiers, ma belle." Mi-poli mi-badin, j'égare ma main près de sa cuisse, effleurant tout juste sa peau en vue de lui provoquer un frisson, aussi infime soit-il. Mon regard planté dans le sien, je lui parait sans doute comme un grand gamin qui teste les limites... et qui continue à pousser tant qu'il n'en trouve aucune. Autant dire qu'avec une femme au tempérament de feu comme Eileen, je présume que je peux aller très loin avant qu'elle se rebiffe. Mieux encore : elle corsera le jeu elle-même. Je prends la coupe en main et dès que la bouteille de champagne est posée sur une table à côté de nous, j'appuie sur l'intérieur de son genou pour la forcer gentiment à perdre l'équilibre. Elle se retrouve ainsi assise sur mes cuisses, en travers du fauteuil, et je la réceptionne sans mal pour qu'elle ne chute pas ailleurs que sur moi. Mon visage s'approche du sien et, en réponse à l'avance qu'elle m'avait défié de lui donner, je viens poser mes lèvres sur son cou. Sa peau frémit, un parfum fruité et délicat entête mes sens et la chaleur de sa nuque ne fait que m'enhardir. Un baiser passionné et chaste à la fois honore son cou, lui offre le goût fugace de ce que je pourrais lui offrir comme plaisir charnel si seulement elle se laissait aller à un instant infini entre mes bras. J'ai beau être un grand gosse ingérable et immature à mes heures perdues, je n'en reste pas moins un amant extrêmement généreux qui ne prend son pied que lorsqu'il est assuré de combler toutes les attentes de sa partenaire. Des secondes ou des minutes se sont écoulées ? Impossible à définir. Ma bouche quitte doucement cette nuque nacrée tandis que mes yeux observent son visage avec une insistance certaine, comme pour mémoriser chaque trait harmonieux qui le dessine. Une fois mes yeux noisette plongés dans les siens, mon souffle s'égare un murmure au creux de son oreille. "Jusque là, le client est plutôt satisfait du service... espérons que ça continue." Car les pourboires seront encore plus délectables que cet aperçu que je viens de lui dédier. Sans l'inviter à quitter mes cuisses, j'enferme son dos avec mon bras et je bois une gorgée de champagne. Crû excellent. Même si je n'ai jamais eu l'occasion de comparer les alcools entre eux - ce qui fait que j'arrive très rapidement à l'ivresse, bien plus que d'autres hommes se réclamant résistants à l'alcool - je peux tout de même en connaitre la qualité. "Alors, parles-moi un peu de toi. J'ai envie d'apprendre ce qui se cache derrière la jolie blonde fatale... tu viens donc de Vegas ? T'as d'la famille, là-bas ?" J'avance mon visage en me parant d'un air mutin et amusé. "Juste pour savoir à qui j'dois demander ta main avant de t'épouser, chérie." Je pouffe de rire et je reprends une gorgée de champagne. Kenzo marié... les conseillers conjugaux feraient fortune ! Cependant, j'ai vraiment envie d'apprendre à la connaitre.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptySam 23 Mar - 16:53



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Kenzo était incontestablement un partenaire de choix pour se rendre à Vegas, absolument pas timide, un peu dingue, maitre dans l’art de la séduction. J’avais la sensation que déjà nous formions un binôme parfait et j’avais presque du mal à croire que deux heures plus tôt il était encore pour moi un parfait inconnu, un étudiant parmi tant d’autres. Il me semblait impossible que notre escapade à Vegas ne soit pas mémorable car nous avions toutes les cartes en main pour s’amuser comme jamais, l’argent, la jeunesse, le jeu de séduction qui s’était immiscé entre nous. J’avais amené des tas de personnes à Vegas avec qui j’étais plus ou moins proches, je savais qu’avec le Delta les choses seraient différentes, sans doute encore plus folles, car si je n’avais aucune limites lui non plus. Le Playboy s’installa à bord du jet et paraissait immédiatement à l’aise, prenant ses marques, s’installant dans ce luxe abondant. Son sourire en coin témoignait de sa satisfaction, cette journée avait prit un tournant qui lui plaisait énormément et dans ses yeux brillait les étincelles d’un gamin émerveillé qui en voulait encore plus. J’aurais pu tomber dans ses bras, m’abandonner sur ses lèvres, ne faire qu’un avec son corps, mais ça aurait été trop simple, il n’y aurait pas eu ce piment dans notre relation naissante. Je voulais détruire mon image de fille facile, de trainée et Kenzo allait m’y aider, j’ignorais encore comment mais je comptais résister à son visage d’ange et à son corps diaboliquement parfait. Je savais que ça n’allait pas à être une mince affaire, l’alcool et mon tempérament séducteur n’aidant pas, je pouvais pas m’empêcher de répondre à ses allusions, d’aller toujours plus loin. Une question demeurait tout de même, parviendrais-je à me contrôler toute la soirée, à ne pas succomber ? Rien n’était encore joué. C’était un défi que je me lançais à moi même, déterminée à le relever haut la main. Deux coupes de champagne à la main je m’approche avec une allure féline de l’objet de toutes les tentations, mes yeux azurs se perdent un moment dans les siens tandis que sa main frôle ma cuisse dans un frisson. Kenzo a bien compris mon jeu, il sait qu’avant que je ne l’arrête il peut encore franchir quelques étapes, mais maintenant qu’il a gagné la course de voiture je n’ai aucunement l’intention de le laissé remporter cette ultime bataille. « Tes désirs sont des ordres » articulais-je en me glissant parfaitement dans mon rôle d’hôtesse de l’air entièrement dévouée au maitre des lieux, le gratifiant d’un sourire éclatant. C’est alors que s’en m’en rendre compte je chute sur lui, mes jambes se dérobant sous moi, le delta n’est évident pas innocent à cette perte d’équilibre savamment calculée par ses soins. Assise en travers de ses cuisses je dépose délicatement ma coupe sur la table derrière, frôlant au passage mon visage contre le sien. Monsieur semble déterminé à me montrer cet aperçu que je lui ai demandé quelques minutes plus tôt, j’aurais pu dire ça pour plaisanter le résultat aurait été identique, quand il s’agit de rapprochement des corps et de séduction le delta ne joue plus, et il compte bien me le prouver. Ses lèvres s’abandonnent alors dans le creux de mon cou, nul doute qu’il sait s’y prendre avec les femmes. Résistant tant bien que mal, je suis contrainte de reconnaitre que j’apprécie ses attentions et ses baisers délicats, les sens en éveil j’en profite sans la moindre gêne, jusqu’à ce que cet avant gout du paradis prenne fin. Je sens le regard insistant de Kenzo s’attarder sur mes traits frôlant avec les limites de la perfection, j’ai ce visage auquel personne ne dit non, lui aussi. Notre regard enfantin est notre meilleure arme, celle avec qui nous pouvons attendrir n’importe qui. Me mordant la lèvre inférieure je m’impatiente d’ores et déjà de la suite des réjouissances, ses yeux noisettes ne me donnent plus envie de partir, Kenzo est terriblement attachant. Retirant ma veste avec une pointe de sensualité, je m’approche à mon tour de lui pour lui murmurer quelques mots. « Il n’y aucune raison pour que ça ne continue pas ... Tu veux autre chose ? ». Passant ses mains autour de mon corps fin, Kenzo m’emprisonne dans ses filets et me serre contre lui, je l’observe silencieuse se délecter du champagne, et reprend ma coupe de la même façon. La discussion prend alors un nouveau tournant, nous laissons de coté quelques instants la séduction pour apprendre à mieux nous connaitre. Il semble réellement curieux d’en apprendre plus sur ma personne, ce qui part d’un bon sentiment, je n’ai rien à cacher et c’est avec un large sourire que je me lance, en espérant qu’après cela il sera plus enclin à me parler de lui. « J’ai toujours vécu à Vegas, mon père est propriétaire de plusieurs hôtels-casino sur le Strip, dernièrement il s’est lancé à la conquête de l’Asie. Les affaires marchent plutôt bien. Tu sais grandir à Vegas est une expérience totalement hors normes, cette ville n’est comparable à aucune autre ...mais toi ? parle moi de toi  ! ». J’évitais d’en dire trop de peur de l’ennuyer. A Vegas ma seule famille était mon père, ma mère était constamment en vacances dans les caraïbes, et mes grands parents vivaient à Berlin, le reste de la famille était éparpillée sur toute la planète. Kenzo fait alors une allusion au mariage alors que nous nous rendons à Vegas, là ou les chiffres du divorce sont plus élèves qu’ailleurs. Ce qui m’amuse beaucoup, c’est que par chance mon âge ne m’a jamais permis de me marier, sans quoi je l’aurais déjà été une bonne cinquantaine de fois après mes folles nuits dans la capitale du vice. C’est à ce moment que je comprend, Kenzo n’a aucune idée de mon âge, non, je n’ai même pas la vingtaine. « Désolé de te décevoir chéri, mais tu vas devoir patienter encore deux longues années pour pouvoir me demander ma main. » un énième sourire charmant se dessine sur mes lèvres alors que je termine d’une traite ma coupe. Moins d’une heure de vol et à nous Vegas, Baby.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptySam 23 Mar - 21:26



Je m'arme d'un adorable sourire teinté d'arrogance en écoutant Eileen jouer aux hôtesses modèles. "Fais attention avec des formules pareilles... tu serais surprise si je te prenais au mot." Gratifiée d'un clin d'oeil amusé, la voilà au parfum sur le fond de mes pensées rarement catholiques lorsqu'une aussi ravissante demoiselle s'emploie dans des termes précis à faire mon bonheur. Sa peau d'albâtre laisse flotter un parfum fruité éveillant mes sens et je perçois à ses frémissements que cette proximité est loin de la laisser insensible. Elle ne cèdera pas maintenant : pourquoi une femme ne pourrait-elle pas apprécier sans avoir à se laisser aller dans les bras du premier homme qui la ferait chavirer ? Les filles faciles m'intéressent moins en ce sens que le challenge est moindre, l'esprit de compétition n'a pas à s'éveiller. Derrière ce visage angélique et ce sourire coquin, je sens que l'Epsilon ne va certainement pas s'abandonner à ses pulsions, elle est aussi orgueilleuse que je peux l'être et c'est précisément pourquoi je me plais en sa compagnie alors que nous nous connaissons à peine. Plus elle va chercher à repousser l'inévitable, plus la nuit de luxure qui plane au-dessus de nos têtes sera délicieuse, plus savoureuse sera la victoire pour mon ego. Qu'on ne s'y trompe pas, Eileen n'est pas un trophée, à la différence de tant de conquêtes que j'ai déjà pu mener : c'est un challenge entre amis, rien de plus. Assise sur mes genoux et son corps de sylphide pressé contre le mien, nous nous jaugeons du regard comme deux fauves avant la bataille. Mes yeux noisettes flirtent avec ses formes sans gêne aucune : séducteur subtil, je peux l'être, mais ce n'est clairement pas la première qualité que je joue en compagnie de la ravissante guide improvisée qui m'a arraché si tôt à une vie estudiantine à peine commencée. La provocation, en revanche, est de loin ce qui nous fait avancer le plus vite possible. "Pour le moment, je suis un homme comblé." Dans un jet luxueux, une coupe de champagne dans une main et l'hôtesse agrippée doucement à moi, que demander de plus ? Pour l'heure, ce que je souhaite, c'est d'apprendre à la connaitre. Je veux savoir qui se cache derrière la fille de riche déjantée qui m'emmène à l'autre bout du pays sans prévenir qui que ce soit. D'où lui vient ce tempérament, ce qu'elle a l'habitude de faire à Berkeley... elle est la première étudiante que j'ai eu le temps de croiser, autant savoir d'entrée de jeu s'ils sont tous comme ça ou si cette folie lui est propre. Je l'écoute donc très attentivement, un petit sourire aux lèvres. Elle est donc née dans l'opulence et n'a connu que ça tout au long de sa vie grâce à des parents fortunés ainsi qu'un père businessman accompli. J'ai encore beaucoup de mal à imaginer que les gens puissent posséder des fortunes aussi colossales alors qu'à l'autre bout du monde, on a parfois du mal à voler un morceau de pain sans se faire prendre... Pour avoir connu la pire des misères, j'ai toujours eu cette naïve incompréhension à l'égard des riches qui ne voudraient pas faire profiter de leurs ressources aux plus démunis. Ca sonne très Mère Theresa, comme mode de pensée, mais j'aime à croire que c'est ce côté idéaliste dû à mes origines pauvres qui m'aide à garder les pieds sur terre bien que je convole dans un luxe impérial en ce moment-même. "Oui, l'immobilier fonctionne très bien en Asie, c'est certain. Pays émergents oblige." Eh oui, il y a un petit bout de cerveau qui se balade sous les cheveux blonds. Il surgit de temps en temps, ça peut surprendre quand on n'est pas habitué. "J'imagine, j'ai entendu tellement de choses sur cette ville... C'est vrai qu'il y a la Tour Eiffel, là-bas ? Enfin, une réplique, j'veux dire." J'ai la curiosité d'un enfant de cinq ans dès qu'on me met devant quelque chose que j'ignore, tant et si bien que je vais me faire traîner volontiers par la reine incontestée de ce domaine qu'est Eileen. Elle va pouvoir m'emmener où elle voudra, je garderai sans doute des yeux ronds comme des billes, la bouche bée et un sourire niais pour compléter le tout. Elle me questionne en retour sur moi et, immédiatement, je bois une gorgée de champagne en sentant mes oreilles chauffer légèrement. Hors de question de lui dire que je suis issu d'un monde qu'elle ne comprendrait certainement pas du haut de ses talons aiguilles hors de prix. Attention, je ne dis pas qu'elle est idiote, je pars seulement du principe que mes origines n'ont pas besoin d'être ébruitées pour faire l'objet de moqueries diverses qui, me connaissant, finiraient très mal. "Je suis né au Pakistan et, après avoir perdu ma mère, j'ai atterri en Inde. J'ai été adopté par un couple habitant à Mumbai qui a fait fortune dans l'immobilier. Comme les affaires, ça me passionne pas tellement, je me suis mis à étudier l'Histoire et me voilà à Berkeley. Ils sont décédés il y a deux mois dans un accident de voiture et, avec leur héritage, je m'offre un peu de bon temps tout en cherchant mon père biologique dans la foulée." Je lui sers un sourire confiant. Le sourire. La meilleure arme que j'ai en stock pour cacher certains désastres de mon existence ou les coups de blues. J'ai décrété que la dépression, c'est pas sexy : alors quoiqu'il arrive, sourire en toutes circonstances et prendre la vie du bon côté, ça évitera d'être malheureux. Puis au pire, j'suis beau, ça sauve tout. Je lui ai servi la version très édulcorée de l'histoire et je pense que pour le moment, c'est largement suffisant. En revanche, lorsqu'elle me confie ne pas pouvoir se marier à cause de son âge, j'écarquille les yeux. "T'as quinze ans ?!" Oh oh oh... j'veux pas être taxé pour détournement de mineures, moi ! Puis soudain, je fronce les sourcils et je me mets à compter sur mes doigts comme le ferait un gosse de six ans en plein apprentissage des tables de multiplication. "... je retiens deux... Ah non, t'as dix-neuf ans ! Bon, tant pis pour le mariage, j'suis pas un garçon très patient. Mais tu sais que dans mon pays, on aurait même déjà pu faire une jolie famille ? Avec mon physique, mon tempérament et ton sans-gêne, ils auraient pu être... impitoyables." Je lui sers un sourire d'escroc en riant de bon coeur alors que je venais de m'attribuer tous les bons côtés. Bien sûr, que je la taquine. Au moins, ça peut éventuellement lui faire oublier que je suis une véritable catastrophe ambulante avec les chiffres. "Et à part ton père, t'as de la famille ? Un frère ? Une grande soeur pour qui je t'abandonnerai lâchement comme une vieille chaussette ? Ou une mère, pour que je puisse te consigner dans ta chambre si tu es une vilaine fille...?" Nouveau rire amusé tandis que je repousse délicatement une de ses longues mèches blondes qui lui barrait le visage. "Bon, on arrive bientôt, sinon ? Ah oui, un truc à savoir sur moi : je suis hyperactif. Mais genre pire qu'un môme de cinq ans ingérable." En gros, je vais te rendre la vie impossible si jamais on commence à s'ennuyer, chérie.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptyDim 24 Mar - 20:43



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Assise sur ses genoux je me plongeais dans ses yeux noisettes, il était évident qu’il y avait entre nous une certaine tension sexuelle qui ne demandait qu’à être comblée. Mais Kenzo était un séducteur né, un joueur et même si nous aurions pu nous jeter l’un sur l’autre sans réfléchir, le fait d’attendre, d’apprendre à se découvrir diffusait un certain charme qui nous plaisait beaucoup, qui nous amusait. Nous n’en étions qu’à l’entrée et déjà il parcourait mon cou de ses lèvres, se laissait porter par mon parfum fruité, qu’en serait il au dessert ? Je jouais sur les mots pour le faire succomber à mon charme provocateur, tout était calculé d’avance, c’était l’art de la séduction et je le maitrisais parfaitement. Je savais quoi dire ou quoi faire pour attiser sa curiosité, provoquer chez lui des envies malsaines, dans l’azur de mes yeux le Delta finirait par se perdre, ce n’était plus qu’une question de temps. Délicatement je passais mes mains sous son tee-shirt, son corps musclé se dessinait sous mes doigts, plus les minutes défilaient, plus nous étions proches. Mon visage se rapprochait dangereusement du sien, mes lèvres vinrent se poser contre sa joue remontant jusqu’à son oreille. « J’adore les surprises, prends moi au mot ». murmurais-je d’une voix sensuelle, presque espiègle. Je voulais savoir jusqu’où Kenzo était prêt à aller pour parvenir à me faire craquer, à quel point le Delta voulait il ajouter un nom de plus à son tableau de chasse ? Cette séduction entre nous était très plaisante, autant pour l’égo que pour les sensations que l’on ressentait. A tour de rôle, on franchissait une étape supplémentaire, on se renvoyait la balle. Doucement je reprends ma place initiale, ne le quittant pas des yeux, un large sourire se dessine désormais sur mes lèvres, si Kenzo est comblé je le suis tout autant. Nous aurions pu passer la journée à San Francisco à visiter le campus et à aller en cours, mais nous en avons décidés autrement. La ville du vice, ses lumières, sa folie nous attire. Nos visages d’anges ne sont que des masques, nous ne sommes plus de gentils enfants innocents, à bord de ce jet nous nous dévoilons doucement l’un à l’autre. Je me lance la première répondant à ses questions au sujet de ma famille ou du travail de mon père. Curieusement Kenzo semble réellement intéressé, le parcours de mon père a quelque chose de plutôt impressionnant, mais il ne reste pas moins qu’un requin dans ce monde, le plus gros poisson de Vegas. Combien de gens à t’il du exterminer pour construire son empire ? Pour pouvoir prétendre aujourd’hui appartenir au cercle très fermé des multi milliardaire ? Kenzo n’a encore aucune idée de ce qu’il va découvrir en posant le pied à Vegas, je crois même qu’il n’est jamais allé à Sin City, une grande première donc. Depuis mon entrée à Berkeley j’ai l’espoir secret d’un jour être à la tête de l’empire familial, mais en suis-je seulement à la hauteur ? Me prends-t-on au sérieux ? Jorden mon demi-frère semble par ailleurs avoir le même objectif, mais nous le savons tous, au sommet il n’y a de la place que pour une seule personne. Sourire en coin, Kenzo m’écoute avec attention, la discussion est plus sérieuse. « J’adore l’Asie, j’ai passé une partie de l’été dans les clubs de Macao. Tu connais toi aussi ? » ajoutais-je. Me redressant je quitte le confort de ses genoux, et me dirige vers le siège en cuir face à lui. Kenzo me demande alors si il y a la Tour Eiffel à Vegas et je peux m’empêcher de rire, de la ville du vice il ne connait rien, très bien, je serais son guide. « Il n’y a pas seulement la Tour Eiffel, il y a tout ce dont tu as toujours rêvé » dis-je en ponctuant ma phrase d’un clin d’oeil, les sous entendus reprenaient de plus belle. Désormais, ce que j’attendais avec impatience c’était que Kenzo me parle de lui, de ses origines. Avait-il grandi dans l’opulence tout comme moi ? Dans une prison dorée ? Avait il déjà fait à l’age de quatre ans cinq fois le tour du globe en jet privé ? Je me demandais s’il avait eu la même adolescence que moi rythmée par les excès, par l’alcool, par l’abondance d’argent tombé du ciel. Je l’écoutais, touchée par ses paroles, à l’évidence Kenzo n’avait pas eu une enfance aussi facile que la mienne, sa vie semblait être une succession de drames. La mort de sa mère dans un premier temps, puis de ses parents adoptifs plus tard. Il m’offre un sourire confiant, mais je remarque que même si il prend tout cela à la légère il n’en est rien, c’est son histoire et il a du apprendre à vivre avec. « Je suis désolée ... ». Rapidement il change de sujet, et c’est peut être mieux ainsi, je n’ai pas envie de faire une deuxième gaffe. Il y a des souvenirs sur lesquels il est préférable de ne pas revenir, des cicatrices encore ouvertes, je ne veux pas plomber l’ambiance. Nous allons à Vegas, il est nécessaire que nous ayons l’état d’esprit qui correspond à la folie de cette ville. Le sujet du mariage revient sur la table, comme un gosse Kenzo compte sur ses doigts afin de trouver mon âge exact. C’est presque mignon, je ne peux m’empêcher de rire en voyant qu’il a su conserver sa part d’enfance. « Avec de la chance ils n’auraient pas hérités de ta passion pour les mathématiques, et ils auraient eu le physique parfait de leur mère. » sifflais-je d’un ton amusé et faussement sérieux. Nous ne tenions plus dans ce jet, nous crevions littéralement d’impatience. J’avais envie d’atterrir à Sin City et d’embarquer Kenzo dans cette ville que je connaissais par coeur, lui montrer les endroits ou j’avais grandi, l’amener sur le toit des palaces les plus extravagants, lui offrir la soirée de sa vie, que pour un soir il devienne le roi. « J’ai un frère, enfin un demi-frère ... Il étudie à Berkeley lui aussi, mais à son sujet il n’y a rien d’intéressant à dire. Monsieur à grandi à Miami, c’est le gosse le plus capricieux de la planète, il ne jure que par ses montres en diamants et sa Maserati ». Je soupirais et contenait mon énervement, Jorden et moi n’étions pas en très bons termes, il marchait sur mes plates bandes et ça ne me plaisait pas. Comment lui était venu cette idée stupide de conquérir Vegas ? Est ce que moi j’avais décidé ne serait ce qu’une fois d’aller envahir la Floride ? La conversation se poursuivait avec Kenzo, les questions sortaient de nulle part, on se confiait des choses sur nos vies respectives. Quand soudain à travers la hublot Vegas apparaissait. Le commandant de bord nous demanda de nous attacher pour l’atterrissage. L’excitation était à son comble, j’avais atterrie ici des centaines de fois, mais à chaque fois ça me faisait le même effet. « Regarde par le hublot ! on arrive ». Vegas, l’oasis au milieu du désert, la ville comme un mirage, l’endroit de perdition de toute l’Amérique, la salle de jeu du pays. Attrapant son bras, j’ajoutais en riant. « Il n’y a qu’une seule règle Kenzo, ce qui se passe à Vegas reste à Vegas. ».


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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 2 EmptyLun 1 Avr - 20:01



Ses mains égarées sur mon torse me font sourire tandis qu'elle en profite allègrement pour satisfaire sa curiosité. Tactile et peu pudique, je la laisse faire en sachant pertinemment que cela ne sera qu'une raison supplémentaire pour elle de vouloir craquer plus tard. J'avais secoué négativement la tête par rapport à Macao, je n'ai pas beaucoup voyagé entre le Pakistan et l'Inde, surtout après mon adoption. J'ai beau avoir été élevé par un couple très riche, ils avaient vite compris que me transporter de pays en pays ne m'apporterait rien de bénéfique hormis la satisfaction de ma curiosité. À l'époque, je ne savais pas écrire et à peine lire, bien que je sois déjà âgé de quinze ans... J'avais donc eu un travail intensif sur le plan scolaire pour rattraper mes lacunes, et ce système avait payé : je venais d'être admis en quatrième année dans l'une des plus grandes universités du monde. Eileen a certainement plus vu d'horizons improbables que moi mais, une fois encore, la jalousie ne me ronge absolument pas. Je me dis, au contraire, que c'est une chance qu'elle a su saisir et qu'elle a bien fait d'en profiter. Je l'observe quitter mes genoux pour s'installer en face de moi et je me permets de sourire encore plus largement face à ses sous-entendus. "Mais t'as aucune idée de ce dont je rêve, ma belle..." Mon regard noisette court sur ses jambes fuselées tandis que je bois encore un peu de champagne, provocateur et joueur à la fois. C'est un état d'esprit permanent en ce qui me concerne, chose que la jolie blonde avait certainement compris vu le peu de détails que j'avais donné sur mon passé, tout en lui répondant avec honnêteté pour faire bonne mesure. Les gens ont vite tendance à croire que ma bonne humeur permanente et mon tempérament de gosse insouciant découlent d'une vie heureuse et sans embûches... C'est tout l'inverse. Aujourd'hui, je souris et m'amuse autant de fois que possible car je n'ai que rarement eu l'occasion de le faire auparavant. Néanmoins, tout ne fut pas qu'une succession de drames : j'ai beau voir vécu dans la plus grande misère et la pauvreté, c'est grâce à cela que j'ai appris la valeur des choses, ainsi que l'importance de prendre soin de ceux qui n'ont pas eu autant de "chance" que moi. Le fait qu'elle soit désolée n'était pas une obligation, je la chassais d'un sourire et d'un vague mouvement de main. Je préfère qu'elle me voit comme le Delta séducteur, mutin et drôle plutôt que comme un martyr à prendre en pitié. "Les mathématiques, c'est pour les nuls chauves et moches, de toutes manières !" protestai-je en tirant la langue avec un faux air bougon. Ça, c'est de la réplique. "Franchement, ça sert à rien de savoir compter, sinon on n'aurait pas inventé les calculettes, faut être logique." Et il faut aussi savoir être pratique. J'avais arrêté de vouloir capter les maths le jour où j'avais découvert l'existence de cette petite machine qui fait tous les calculs possibles et imaginables. Au grand dam de mon père adoptif qui aurait sans doute aimé que j'entame des études en vue de reprendre l'entreprise immobilière après sa mort, mais il avait respecté mon choix de me diriger vers l'Histoire. "T'facons, on n'a qu'à en faire, des mômes, comme ça on verra bien !" J'éclatais de rire juste après, Eileen devant être bien d'accord aussi pour dire que nous n'avions pas le tempérament pour être parents à nos âges. Trop instables, trop égocentriques. J'écoute l'Epsilon me parler de son frère, je comprends vite qu'ils ont des rapports toniques, pour ne pas dire mauvais. "Pourtant, vous avez l'air de vous ressembler, à part pour la Maserati." Kenzo, ou l'art et la manière de parler avant de réfléchir. Dans un sens, j'étais convaincu d'avoir raison, ils semblaient avoir tout deux l'art et la manière de vivre dans l'opulence. Je soupçonnais une rivalité entre eux, c'est toujours ça quand il y a de l'argent ou un capital en jeu. Après une petite heure de conversation pour le moins enrichissante, nous arrivons enfin à vue de Vegas. Je me jette littéralement vers le hublot pour y coller mon nez et j'écarquille les yeux en soupirant. "Y a de la lumière partout, t'as vu ?" Question stupide posée à une jeune fille qui a vécu toute sa vie ici. La ville parait en dehors du temps, un temple perdu au milieu du désert. L'Atlantide du vice et du jeu. D'ailleurs, si toutes les natives de Vegas sont aussi charmeuses et charmantes qu'Eileen, il y a de grandes chances pour que je m'amuse à flirter ici et là où le vent daignera me porter. La formule qu'elle emploie, dicton d'une ville où tous les excès semblent permis, me fait sourire. J'en profite pour passer mes mains sur ses hanches et rapprocher mon visage du sien. "Donc si tu me tombe dans les bras, personne n'en saura rien, princesse. Profites-en..." Je pose mes lèvres sur sa joue avec un air de sale gamin en passe de faire tout un tas de bêtises puis nous quittons ensemble le jet sous le regard du chef de cabine. Une grande limousine nous attend, sans doute le véhicule mis à la disposition de la jeune femme pour ses déplacements dans la ville. Nous rentrons à l'intérieur et j'en souris encore davantage en voyant que même ici, le luxe est de rigueur. "Alors, où tu m'emmènes pour commencer ?" Est-ce que ça se voit à ce point que je ne tiens plus en place ?
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