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" We’re just having fun, living young and wild and free "

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MessageSujet: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyMer 23 Jan - 19:55



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Je claquais avec violence la portière de ma Porsche, lunettes de soleil sur le nez j’avançais en direction du bâtiment principal de Berkeley. Je n’avais clairement aucune envie d’être ici aujourd’hui, j’avais quitté Las Vegas la vieille au soir et San Francisco avait des allures d’enfer. Je n’avais jamais vu une ville ou il faisait aussi froid, ou le brouillard mangeait tout sur son passage et ou la pluie s’abattait la moitié du temps. Les cours reprenaient aujourd’hui malheureusement, et même si j’adorais mes études de psycho le retour à la vie normale me donnait le cafard. Je ne cessais de me repasser en boucle dans ma tête les images de la soirée d’hier et de mes vacances en général. Les clubs de Vegas, la musique tellement forte qu’elle aurait pu me percer les tympans, de l’agitation partout et des litres d’alcool, rien ne pouvait rivaliser. Si ça n’avait tenu que moi j’aurais sans l’ombre d’un doute prolongé mon week end, mais je devais me rendre à l’évidence ces études avaient une réelle importance à mes yeux, elles m’ouvriraient les portes de l’empire familial. D’autant que désormais j’avais de la concurrence de ce coté là, je n’étais plus en tête d’affiche pour reprendre la succession de papa, Jorden était dans la course et il était tout aussi motivé que moi. Il était hors de question que je laisse à mon demi-frère ne serait ce qu’une toute petite chance d’atteindre la plus haute marche du podium. Ce gamin ne le méritait pas, du haut de ses 23 ans et de ses costumes sur mesure jamais il ne pourrait prétendre à reprendre les rennes du business de mon paternel. Lunettes de soleil sur le nez, pour mieux masquer mes excès de la vieille, j’avançais d’un pas déterminé avec une allure féline, dévisageant chacune des personnes qui se mettaient en travers de mon chemin. Me passant une main dans ma longue crinière blonde, je remarquais déjà le troupeau d’étudiant devant le bâtiment. Tous s’agitaient comme si leur vie en dépendait et je trouvais cela d’un ridicule à faire frémir. Mon envie et ma motivation d’aller en cours aujourd’hui baissèrent encore d’un cran lorsque je me rappelais que je n’avais pas psycho mais des matières qui ne me plaisait pas. J’étais tenté de faire marche arrière, de remonter dans ma voiture et de foncer vers l’aéroport ou mon jet m’attendait gentiment prêt à me reconduire dans l’heure dans la ville du vice. Me retournant vers ma voiture je soupirais une nouvelle fois, maintenant que j’étais arrivé à Berkeley il me faudrait vraiment une bonne raison pour rebrousser chemin. Du haut de mes talons vertigineux j’avais l’attirail complet de la parfaite petite fille à papa, doublée d’une garce, ce qui attirait pas mal de regards, certains envieux, d’autres méprisants. Plus je m’approchais plus la masse d’étudiants se dissipait, il fallait avouer que je n’étais pas en avance, j’aimais me faire désirer. Ils étaient tous là parce que les emplois du temps étaient affichés et des lors qu’ils savaient ou se rendre ils s’en allaient. Je pus néanmoins m’empêcher de remarqué un garçon qui parcourait des yeux chacune des feuilles, puis regarder un peu partout autour de lui, il semblait perdu, et j’ignorais ce qu’il cherchait. Malgré tout je ne pus m’empêcher de remarquer son physique de rêve, ses cheveux blonds, sa peau parfaite, il était craquant à se damner. Il devait sans doute avoir du succès avec les filles et je m’étonnais déjà que personne ne soit aller l’aider, tant mieux, j’allais saisir ma chance. Je m’approchais de lui d’une démarche sexy, retirant mes lunettes de soleil je les plaçaient sur mon front avant de planter mon regard azur dans le sien. « Dis moi si je me trompe mais tu as l’air perdu ? ». Je ponctuais ma phrase par un sourire ravageur, attendant une réponse de sa part, mais ce dernier semblait vraiment à l’ouest. Il fallait avouer que Berkeley était une université gigantesque, je me souvenais encore de ma première rentrée ici, je m’étais perdue dans les nombreux bâtiments, m’étais trompé d’amphithéâtre deux fois, et j’étais arrivée à mon premier cours de psycho avec une bonne demie heure de retard. Un très mauvais souvenir en soit, pourtant nous étions en plein milieu d’années alors il n’y avait que deux solutions possibles. La première était que je n’avais jamais croisé ce type, mais vu son sourire charmant et son regard séducteur cette hypothèse me parut impossible. La deuxième qui était nettement plus crédible était qu’il venait tout juste d’arriver en cours d’année et que par conséquent, personne n’avait prit la peine de lui parler étant bien trop occupé à se raconter ses vacances. Le pauvre était passé inaperçu dans la masse informe d’étudiants tous plus débordés les uns que les autres. Par chance il venait de tomber sur la bonne personne, à savoir moi, j’avais du temps et aucune envie de retourner sur les bancs de l’école de sitôt. « Eileen Rosenbach, ton guide attitré pour la journée ». Ajoutais-je en riant tout en jouant avec mon trousseau de clé. Me retournant, je constatais que tous les étudiants avaient disparus, nous n’étions plus que deux, seuls dans l’immensité de Berkeley. Une idée m’apparut soudainement, c’était un signe du destin, je ne devais pas aller en cours aujourd’hui mais prolonger d’une petite journée mes vacances, qui plus est je venais de trouver un partenaire de choix. « Que dirais tu que je te fasses visiter San Francisco aujourd’hui ? Tu auras tout le temps de voir Berkeley au cours des prochaines années. »
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptySam 26 Jan - 20:21



J'avais quitté l'Inde environ deux jours plus tôt, à bord d'un vol en classe affaire. Un hôtel quatre étoiles m'attendait à l'arrivée à San Francisco, j'avais profité du vol pour commencer à potasser les cours téléchargeables sur le site de l'université de Berkeley, que la secrétaire du Doyen m'avait envoyé par e-mail. J'avais repéré le cours de O'Malley, spécialisé en archéologie, qui avait l'air plutôt intéressant. En parallèle j'en profitais pour regarder les recherches que j'avais fait sur la famille Clives. Je ne me rendais pas aux Etats-Unis simplement pour mes études ou pour voir d'autres horizons que mon Pakistan natal et mon Inde d'adoption. J'y allais avant tout pour essayer de retrouver la branche paternelle de ma famille biologique, ce qui, en soi, ne serait certainement pas une mince affaire. La photo de l'écrivain Noah Clives s'affichait sur l'une des fiches que j'avais établi. S'il fait bien partie de ma famille, je devais reconnaitre éprouver une fierté à l'idée de compter un érudit parmi les miens. J'avais grandi dans un milieu où, jusqu'à l'âge de quinze ans, je n'avais jamais été à l'école. Où l'éducation se fait dans la rue. Je m'expliquais donc ce retard rattrapé par quelques facilités intellectuelles transmises par une famille qui avait tout de même un bon socle de connaissances.
Après avoir atterri, j'avais passé mon premier jour à prendre connaissance des lieux principaux de la ville, à savoir l'ambassade, le système de transports en commun le temps que je me trouve une voiture digne de ce nom, etc. Mise à jour des papiers, vérification des comptes bancaires et nouveau forfait pour mon téléphone. Une fois paré, je me présentais le lendemain dans le bureau du Doyen Fredericksen suite à un rendez-vous que j'avais pris. Confrérie Delta. J'avais senti une certaine forme de cynisme de la part de cet homme antipathique qui, sans chercher plus loin que le bout de son nez, m'avait directement catalogué dans la catégorie des belles gueules avec une petite cervelle. J'ai beau être un vrai boulet par moments, je pars du principe que je reviens de plus loin que la majorité des étudiants. Puisque mon arrivée coïncidait avec le départ de la précédente présidente de la confrérie à laquelle je me présentais, le Doyen jugea qu'un peu de masculinité ne ferait peut-être pas de mal à la trinité. C'est donc pour cela qu'il me recommanda vivement de me mettre en relation avec Valentina Jaslang, l'actuelle doyenne de confrérie, à ce sujet. Diriger la confrérie ? Ma foi, pourquoi pas. Belle gueule, la tchatche qui va avec, un bon caractère, sociable et déconneur, dragueur comme ce n'est pas permis... de toute évidence, ce rôle a été écrit pour que je m'y conforme sans difficulté aucune. Une fois sorti de son bureau, un problème monstrueux se posa. Avant de diriger une confrérie, encore faudrait-il qu'on me fournisse une boussole, un plan et une gourde - non, pas toi, mademoiselle... une gourde d'eau, j'entends - afin que je puisse me repérer. Cette université mérite sa réputation, je me retrouve perdu au milieu d'un capharnaüm de bâtiments tous plus imposants les uns que les autres. Sans parler d'une foule estudiantine qui se presse autour de moi... Oh tiens, elle est mignonne, celle-là. Me laissant guider ici et là par quelques visages qui me semblent plus avenants que d'autres, je me retrouve au milieu du parc, avec mon plan dans une main et mon téléphone de l'autre. Pourquoi ? 911 : Allô, bonjour, je suis perdu sur le campus, vous pouvez m'aider ? D'accord, j'ai au moins 3 chances sur 4 de me faire envoyer bouler, mais passons. Une voix me sort de mes pensées et lorsque je me retourne, je croise le regard d'une ravissante jeune femme qui m'aborde avec un air de conquérante. Classe, sexy, sans doute bitch sur les bords. Directe. Ca me plait. Je lui sors un sourire tout ce qu'il y a de plus charmant en guise de première réponse. "Plus maintenant, j'ai trouvé la femme de ma vie." lançai-je avec une pointe d'humour. La femme de ma vie, je ne la cherche pas et je n'en veux pas. Mais la femme d'une nuit, je ne dis pas non. Eileen Rosenbach. Elle ne doute de rien, ma parole. "Kenzo Barkha, le paumé le plus à l'écoute de la création." Mon accent pakistanais se fait entendre, mais j'ai au moins la chance d'avoir rapidement acquis les bases de l'anglais... en espérant qu'on ne me reprenne pas trop sur la langue typiquement américaine avec les subtilités qui s'y glissent. Désireux de connaitre le campus, mais galant avant tout, la proposition d'Eileen me séduit. Je lui présente mon bras avec un petit clin d'oeil. "Avec plaisir. D'ailleurs, si tu connais l'adresse d'un bon concessionnaire, j'aimerai m'acheter une voiture. Les transports en commun en heure d'affluence, ça ne me tente plus vraiment." lâchai-je avec une moue dépréciatrice. Nous commençons à marcher en direction du parking, allant à contresens de la majeure partie des étudiants pressés d'aller envahir les amphis. "Alors, j'imagine que je suis ton passe-temps du moment parce que tu n'as pas envie de te coltiner une journée de cours, pas vrai ? T'étudies quoi ?" Je glisse un regard particulièrement appuyé sur sa silhouette féline, non sans reluquer sa cambrure avec un sourire prédateur au coin de la bouche. "La mode ? Si non, tu devrais." Game on, honey.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyMar 29 Jan - 19:13



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Ma réputation me collait à la peau depuis mon entrée à Berkeley l’an dernier, j’étais une séductrice et ce n’était un secret pour personne. J’aimais plaire, séduire et m’amuser, d’ailleurs en y repensant j’aurais tout à fait pu intégrer la confrérie des Beta-Delta mais mon compte en banque et mon ambition l’emportant sur cette envie insatiable de plaire et de mettre tous les hommes à mes pieds j’étais chez les Epsilon. Je ne regrette en aucun cas mon choix, à Berkeley il est l’un des plus important, la confrérie définie en quelque sorte la personne et permet d’avoir une idée de sa personnalité ou de ses caractéristiques. Les Epsilons se sont autoproclamés depuis toujours comme étant l’élite, convaincu que l’argent est la clé de tout, adeptes du bon goût, l’incarnation du nouveau chic, ils sont néanmoins tous très différents. Aux yeux de tous je donne l’image du stéréotype parfait de la fille à papa qui à tout à ne plus savoir qu’en faire, un brin superficielle et égocentrique, parfois garce, j’ai comme mes camarades de confrérie une mauvaise réputation attisée à la fois par la jalousie et la haine. Néanmoins, je ne suis pas n’importe qui, mais une Rosenbach, un caractère bien trempé, un mètre soixante douze de pure démesure, lorsque je veux quelque chose, je le prends ; point barre. Aujourd’hui dans mon viseur un certain Kenzo Barkha, nouvel arrivant et donc proie facile. Je l’ai repéré de loin, seul au milieu de la foule, le regard perdu dans le vide à la recherche de quelque chose, certainement d’une aide, d’un guide. Soyons honnête, entre nous, il ne pouvait pas tomber sur meilleur guide que moi, je connais tous les endroits sympas de la ville, j’ai mes entrées dans les meilleurs clubs, et surtout j’ai une Porsche rouge qui roule très très vite et qui est prête à nous emmener n’importe ou, pourvu que ce ne soit pas ici. Je ne me gênais pas un seul instant pour reluquer le bel inconnu, plutôt à mon goût il faut l’admettre. Un corps visant la perfection, des yeux envoûtants, et un accent des plus séduisant, arme imparable pour faire tomber toutes les filles de Berkeley comme des mouches. Je me présentais à lui avec mon assurance et mon franc parler légendaire, ajoutant une pointe d’humour pour gagner un peu sa confiance. J’ignorais pourquoi mais je sentais que j’allais bien m’amuser avec lui, je nous sentais sur la même longueur d’onde nous avions cette même espièglerie dans le regard, cette même ironie troublante dans nos paroles. Maintenant que je l’avais trouvé, je n’étais pas prête à le lâcher de sitôt, du moins pour cette journée qui s’annonçait d’ores et déjà haute en couleur.« La femme de ta vie, hum, fais attention je pourrais te prendre au mot ». Ajoutais-je en riant, il se présenta alors et je savourais son délicieux accent, un accent que je n’avais jamais entendu auparavant. J’ignorais d’où venais ce Kenzo, mais j’étais sure d’une chose ce n’était certainement pas la porte à coté. Après tout il n’y avait rien d’étonnant à cela, Berkeley était une université tellement prestigieuse que des gens du monde entier s’y pressaient et rêvaient de franchir ses portes. L’accès à Berkeley était réservé à une élite, il fallait avoir un dossier en béton armé, des notes frôlant avec les stratosphères de l’excellence et un portefeuille vraiment bien garni. Intégrer une telle école était l’assurance d’un avenir tout tracé, de postes de qualités dans les meilleures start up mondiales. En sortant d’ici, certains seraient célèbres, gagneraient des prix nobels où allaient devenir de brillants entrepreneurs, récompense d’un travail acharné. Néanmoins j’estimais que la vie était trop courte, trop pour la laisser filer, pour ne pas en profiter pleinement. Aujourd’hui c’était l’occasion rêvée pour faire l’école buissonnière, pour filer en douce dans les endroits typiques de la ville, se perdre dans les boutiques de luxe, se sentir encore en vacances pendant vingt quatre heures. Mes notes étaient brillantes et j’estimais pouvoir me permettre ce petit faux pas, personne n’en saurait rien, et je ne manquais pas d’excuses. Je lançais un clin d’œil séducteur à Kenzo, j’étais certaine qu’il mourrait d’envie de découvrir le campus, mais son instinct d’homme lui disait de me suivre pour une virée un peu folle à laquelle il était incapable de dire non. Immédiatement il m’avoua qu’il souhaitait s’acheter une voiture neuve, j’en arrivais à la conclusion que son portefeuille était bien garni. Après qui pouvait acheter une voiture sur un coup de tête ? Un sourire se dessina sur mes lèvres et je lui tendais les clés de ma Porsche, mon joyau à six chiffres.« Je suis persuadée que tu as envie de conduire, d’habitude je ne la prête à personne, mais toi tu me plais bien.». Je rebroussais chemin en direction du véhicule suivi de près par ce cher Kenzo, il semblait vouloir en savoir plus sur moi, sur cette drôle d’inconnue un peu dingue, il avait raison, personne n’est jamais assez méfiant. M’adossant sur la carrosserie rouge de ma voiture je ne quittais pas mon jouet pour la journée des yeux. Me montrant la plus charmante possible, je remarquais que je ne laissait pas indifférent. « Exact, j’ai envie de prolonger un peu mes vacances, Vegas me manque et en te voyant j’ai tout de suite su que je n’allais pas m’ennuyer en ta compagnie.»Ouvrant la porte passager elle s’installa dans le véhicule, tandis que Kenzo regagnait la place du conducteur, un sourire aux lèvres comme un gamin découvrant un magnifique nouveau jouet dernier cri. Les hommes aimaient les voitures de sports ce n’était plus à prouver. Alors qu’il ne se gênait pas pour reluquer la moindre des formes, il voulait savoir ce que j’étudiais ici.« Raté, psychologie et toi ?». J’aurais pu aller en économie comme mon frère pour faire plaisir à papa, mais j’étais depuis toujours passionné par la psycho, par le comportement des êtres humains, à Vegas j’avais tout vu, toute sorte de personne plus ou moins dingues, poussées par la soif d’argent, la réussite, la gloire, et la psychologie était le meilleur moyen pour enfin avoir des réponses à mes questions. Mieux les comprendre pour mieux régner. Replaçant mes lunettes de soleil sur l’arête de mon nez, le sourire aux lèvres, je me sentais en pleine forme, j’imaginais déjà tout de cette journée complètement folle.« Allez roule beau gosse, il te faut une voiture à ton image!»
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyDim 3 Fév - 17:15



J'affiche un sourire pour le moins amusé par sa réaction. De toue évidence, c'est loin d'être une fille à avoir froid aux yeux vu la manière qu'elle a de me répondre. Tant mieux, ça me plait. Les filles qui parlent peu mais qui bavent beaucoup, c'est bien pour l'égo, mais disons qu'il y à plus intéressant comme genre de relation. Plus elles sont acharnées sur le plan de la parole, plus elles sont prometteuses dans d'autres domaines. Macho, vous avez bien dit macho, c'est ça ? Le campus attendra. L'instinct avant tout. Puis quitte à faire honneur aux États-unis, le pays où tous les excès sont permis à ce qui se raconte, autant mettre cette théorie à profit avec une personne aussi excentrique que semble l'être la demoiselle Rosenbach. J'attrape les clés qu'elle me tend en fronçant les sourcils d'une manière assez surprise de prime abord mais lorsque j'entends quelle souhaite que je conduise, un sourire de gosse se place sur mon visage alors que je ne me fais pas prier pour attraper ces fameuses clés, remarquant au trousseau qu'il s'agit d'une Porsche. "Dis plutôt que t'as envie de te faire conduire par le chauffeur le plus mignon de la planète." répondis-je sur un ton prétentieux et charmeur à la fois. Elle va le remarquer très vite : je suis aussi adorable que narcissique. Dans un sens, vu le caractère avec lequel elle m'a abordé, je pars du principe qu'elle doit également se tenir en très haute estime, cette étudiante en psychologie. Je ne sais pas si c'est du rentre-dedans direct qu'elle me fait, mais quoiqu'il arrive, il se pourrait bien qu'Eileen termine dans mes draps à un moment ou à un autre. À trop me chauffer, on finit par s'y brûler, règle de base. J'accroche un sourire on ne peut plus séduisant à mon visage pour faire bonne mesure avec ce côté délurée qui m'enchante déjà puis je rentre à sa suite dans le véhicule, face au volant. "Belle carrosserie, en tout cas. Et je ne parle même pas de la voiture." Oooh, comme c'est subtil. Ça s'appelle l'humour lourdingue façon Kenzo. On s'y habitue, ne vous en faites pas. Tandis que je me marre tout seul de cette remarque légèrement douteuse - très légèrement - je démarre le bolide qui répond immédiatement dans un ronronnement significatif. Mes mains se posent en propriétaire sur le volant, mes doigts enserrent le cuir et je pousse un soupir de satisfaction. C'est quand même bien mieux que les transports en communs, aucun doute possible. Tandis que je m'engage sur la route à une vitesse raisonnable pour commencer histoire de m'habituer à l'engin, je lui réponds sans la regarder. "Psychologie... Je suis sûr que le divan en cuir t'irait à ravir." Et encore une petite couche. Plus évident que ça, tu meurs. Je m'y vois presque déjà, elle et moi sur ce divan, serrés l'un contre l'autre à nous aimer de façon fugace dans un corps-à-corps passionné. Certains pourront penser que je ne suis qu'un obsédé, mais je préfère me voir comme un jeune homme qui veut profiter d'une vie qu'il n'a pas eu l'occasion de vivre auparavant. "J'étudie l'Histoire. Tous les pays, sans distinction particulière pour le moment." Je donne l'impression d'un type assez superficiel et en cela, je colle à merveille à la confrérie Delta. Mais mine de rien, sous cette tête blonde se cache un cerveau qui, de temps en temps, sert à quelque chose d'autre que choisir le programme télé. Après quelques minutes a rouler à la vitesse autorisée, je tourne la tête vers elle en voyant la rocade apparaître face à nous. Un sourire de bandit étire le coin de ma bouche. "J'espère que t'es pas malade en voiture." Sans attendre sa réponse, je passe une vitesse et j'écrase la pédale d'accélération. Nous nous retrouvons collés à nos sièges respectifs et la voiture part comme une bombe, traçant toutes les autres a une vitesse faramineuse. J'enchaîne les vitesses rapidement et avec une maîtrise parfaite du véhicule. Rouler vite, d'accord, mais avoir un accident, sûrement pas. Nous filons comme l'éclair sur la rocade et en suivant les indications de la jeune femme, nous nous retrouvons rapidement chez le concessionnaire automobile afin de choisir une voiture digne de ce nom. Je freine dans un dérapage contrôlé, juste histoire de me la péter un peu. Quoi ? C'est dans ma nature, alors rangez vos critiques. Je passe une main sous mon menton avec un sourire tout fier. C'est le moment testostérone et auto-congratulations, les amis. "Qu'est-ce que je suis bon. Et modeste, avec ça." Une vraie tête à claques, vous avez raison. Je défais ma ceinture puis je sors du véhicule, non sans lui décocher un bref clin d'œil amusé. "Dès qu'on sort d'ici, on fait la course et le perdant a un gage. Prépares-toi à souffrir, j'suis jamais galant sur la route." Mais ailleurs, ça peut se négocier. Je lui fais signé de rentrer avant moi à l'intérieur du bâtiment, les dames d'abord. C'est l'excuse parfaite pour mieux lorgner la chute de reins en faisant passer ça pour un acte de galanterie. Une fois à l'intérieur, mes yeux se posent sur tous les modèles exposés. Des marques d'excellence, de vrais petits bijoux. "On ne sait que choisir..." commentai-je en me massant un peu la nuque.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyJeu 7 Fév - 15:06



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Immédiatement, je sens que le courant passe bien entre Kenzo et moi, son coté macho et sur de lui qui pourrait faire fuir la plupart des filles ne me déplait pas. J’aime l’assurance qu’il dégage, son humour un peu lourd et sa manière de me draguer ouvertement. Depuis le début de notre conversation, j’ai la sensation qu’une sorte de jeu s’est installé entre nous, un jeu dangereux, celui de la séduction. Il ne le sait pas encore, mais Eileen Rosenbach ne refuse jamais de jouer. Seulement intérieurement je fais le pari risqué de lui résister de ne pas tomber dans ses bras si facilement. Je sais que cela suffira amplement à mettre du piment dans notre relation et à le rendre dingue, Kenzo est tout à fait le genre d’hommes à qui les filles ne disent jamais non et j’ai bien l’intention d’être la première à me refuser à lui. Depuis l’instant ou j’ai planté mes pupilles azur dans les siennes il a voulu jouer, seulement il est hors de question qu’il gagne, mais cela il ne le sait pas encore. Pour le moment je joue le jeu à cent pour cent, et nous faisons doucement connaissance, je profite du fait qu’il ne sache encore rien de moi mise à part mon nom, mon prénom, ce que j’étudie et la voiture que je possède. Je pourrais être n’importe qui, une arriviste débarqué de New York, une jet-setteuse de L.A, je profite de ce qu’il ne sait pas encore, un brin mystérieuse et peut être un peu dingue aussi de confier ma voiture à un parfait inconnu. J’ai la sensation que c’est ce qui lui plait chez moi, ce grain de folie, en dehors de mes interminables jambes, de mon regard de braise et ma crinière blonde, ce qui lui plait c’est que je ne ressemble à personne d’autre. Tu sais quoi Kenzo ? Tu n’es pas au bout de tes surprises. Le Delta attrape en plein vol le trousseau de clé et immédiatement je vois un sourire de gosse se dessiner sur ses lèvres. Je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour, j’ai l’impression de revoir le sourire de Jorden il y a deux ans à Noel lorsque mon père lui a offert sa Bugatti Veyron. Sur un ton prétentieux dont lui seul à le secret il prétend que je désire avoir le chauffeur le plus mignon de la planète, donc en plus de ça Kenzo est modeste. J’hausse les yeux vers le ciel et ne fais aucun commentaire, mais je dois reconnaitre qu’il n’a pas tort, je n’ai pas envie de conduire et en plus de ça Kenzo est loin d’être laid. A vrai dire, il est tout à fait mon type d’homme, tant au niveau de la personnalité que du physique, c’est donc sans gènes que je le détaille. Je l’observe prendre place derrière le volant, et attend avec impatience son prochain commentaire, le connaissant ça ne devrait pas tarder. Kenzo est sur de lui, bavard et d’une certaine manière il me teste, estime combien de temps il lui faudra pour me mettre dans son lit. «  Tu m’étonnes, une telle carrosserie demande énormément d’entretien, c’est pour cette raison que je fais souvent du sport en duo ». Ma réplique se veut presque aussi subtile que la sienne, je l’observe et lui lance un clin d’oeil, jaugeant sa réaction. Alors qu’il rigole encore de sa propre vanne, il se décide enfin à démarrer. Le bruit du moteur me rassure, cette mélodie témoigne de toute la puissance du bolide, puissant mais également luxueux. N’importe qui apprécierait. Enclenchant la marche arrière, nous observons Berkeley s’éloigner, le sourire aux lèvres et des idées pleins la tête. « Le divan tu dis ? Pas très original ... Je t’avais imaginé bien plus créatif que ça ». Pris-je la peine d’ajouter sur le ton de la séduction. J’étais persuadé que Kenzo était un très bon coup, et que je pourrais vraiment m’amuser avec lui, mais lui résister me paraissait encore plus savoureux. Il m’avoua étudier l’histoire, tout en prenant soin de rajouter un énième soupçon de sous entendu dans ses paroles. A cet instant je suis convaincue qu’il n’aurait pas pu faire un meilleur choix de confrérie, les Deltas étaient faits pour lui et inversement. Je décidais qu’il était tant de lui en dire un peu plus sur moi, de manière tout aussi subtile. « Si j’étais toi, je me pencherais sérieusement sur l’histoire du Nevada ». Dis-je en passant délicatement ma main sur son avant bras. J’excellais dans l’art de la séduction, ce n’était plus un secret pour personne. Reportant mon regard sur la route, je vis la rocade qui s’offrait à nous quasiment déserte, l’occasion rêvée pour s’offrir un peu d’adrénaline, Kenzo eu exactement la même idée, ses mains cramponnèrent fermement le volant, un sourire presque malsain apparu sur le coin de ses lèvres, et son pied enfonça la pédale d’accélération. La voiture réagi immédiatement et fila bien au dessus de la vitesse autorisée, doublant tout le monde, il suivait mes indications. Je devais reconnaitre, qu’il maitrisait parfaitement l’engin, sa conduite n’était pas dangereuse malgré la vitesse, si bien qu’il ne nous fallu que quelques dizaines de minutes pour arriver à l’adresse d’un des meilleurs concessionnaire de la ville. Ici, il n’y avait que des voitures de luxe, marques allemande réputées mondialement, belles italiennes incroyablement sportives, les voitures alignées s’offraient à nous. Nous étions comme deux enfants dans un magasin de jouet, nous avions envies de tout tester, de tout acheter. J’observe non sans crainte le dérapage qu’il se permet de faire avec MA Porsche, par chance, il ne l’a pas abimé et n’a pas raté sa manoeuvre. Sortant du véhicule il me met au défi, une course, et le perdant à un gage. J’aime ce genre de jeu dangereux, d’autant qu’il l’ignore encore mais derrière un volant je me débrouille presque aussi bien qu’au Poker. Pour ce qui est du gage, venant de lui je crains le pire et ne peux m’empêcher de rire. J’entre la première dans la boutique et mes yeux ne savent plus ou donner de la tête, l’odeur du cuir neuf me donne presque envie de m’acheter une nouvelle voiture moi aussi. Faisant quelques pas entre les voitures, je sens la présence de Kenzo juste derrière moi, je me retourne délicatement et m’approche de lui. Un brin déstabilisé par ce rapprochement soudain, cela ne semble néanmoins pas lui déplaire. « Va pour la course tu ne me fais pas peur, et l’idée de te donner un gage ne fais qu’augmenter ma motivation pour gagner. ». Je plante de nouveau mes yeux azurs dans les siens, tandis qu’arrive derrière moi un vendeur. Serein, il est certain d’être tombé sur deux gros poissons, il n’a pas pu s’empêcher de remarquer la Porsche « garée » juste devant. C’est alors qu’une idée me traverse l’esprit. « Kenzo, tu devrais acheter la même voiture que moi, on serait assortis ». Tout en riante aux éclats je m’éloigne, mes yeux sont attirés par une petite merveille à l’autre bout de la boutique, mes talons claquent sur le carrelage, et d’ou il est je suis convaincue que Kenzo ne perd pas une miette de ma chute de rein, et de ma plastique de rêve. Désormais le jeu est en marche entre nous, qui craquera le premier ? Qui gagnera cette course ?
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyDim 10 Fév - 9:01



Ce s'entretient tant que ça, une carrosserie pareille ? Soit je deviens garagiste, soit je veux bien être son entraîneur pour les sports en duo, à cette jolie blonde. Je sens que le courant passe plutôt bien entre nous et que je n'ai aucun rôle particulier à jouer pour attirer son attention. Être cet incorrigible dragueur un brin macho, lourdingue mais adorable dans le fond, ça suffit amplement. Quoiqu'il en soit, créatif ou non, je me penche à son oreille pour lui répondre alors que nous entrons dans la concession automobile. "Si tu veux, je peux te faire connaître toute l'étendue de mon imagination en la matière. T'auras juste à me dire quand t'auras trois ou quatre heures de libre." Prétentieux, moi ? Sur beaucoup de points, certes, mais pas dans ce domaine. Surtout pas. Au contraire, je suis généreux et avant tout attentif à ma partenaire, chose qui doit susciter bien des jalousies chez mes pairs masculins. Prometteur et ambitieux, je me fixe comme objectif de la faire tomber dans mes bras. Elle m'amuse et me plait aussi bien physiquement que par sa personnalité. Entre futurs potes - car il va sans dire que je la vois déjà comme une amie - ça se fait souvent, non ? L'amitié entre fille et garçon, c'est bien, mais si on froisse les draps à force de se provoquer, c'est encore mieux. L'histoire du Nevada ? Sur le moment, je ne comprend pas tout de suite son allusion. Je ne suis pas blond pour rien non plus. Mignon, mais parfois un peu lent. Comme m'avaient dit certains de mes professeurs en Inde : "il comprend vite, mais il faut lui expliquer longtemps." C'est un peu contradictoire, certes, mais c'est assez significatif. Une fois dans le grand bâtiment, nos yeux émerveillés de dépensiers patentés ne savent guère où se poser tant les merveilles y sont légion. J'ai passé des années sans pouvoir faire quoique ce soit d'autre que regarder les voitures des passants sur les routes... Mais aujourd'hui je veux oublier ça. Mes parents adoptifs m'ont laissé un gros héritage et j'entends bien profiter d'une vie qui m'a été trop longtemps difficile. Je le mérite, sans faire dans le mélo. Lorsqu'elle se retourne pour s'approcher de moi, je soupire avec un air ennuyé. "Non, restes dos tourné, t'étais presque mignonne..." Je lui souris avec une profonde arrogance, avouant sans honte que je la reluquais avec insistance. Je suis le prédateur, elle est ma proie, ainsi va la vie. Tout doux, belle antilope, tu rendras ton cri de grâce entre mes bras. Un type se présente à nous, sourire aigrefin au visage et le regard pétillant du commercial en puissance qui veut faire éclater sa commission. Je lui rends un sourire artificiel et sans attendre que Eileen se prête à une nouvelle petite remarque taquine, je pose mes mains sur ses hanches fines et je colle son dos à mon torse. Vu ma taille, je dois me courber pour approcher ma bouche de son oreille. "Je nous trouve déjà bien assortis..." Je fais allusion à nos reflets dans le pare brise d'une voiture neuve qui se trouve face à nous et qu'elle peut voir comme bon lui semble. Mon souffle s'égare sur sa nuque, ma bouche frôle le lobe de son oreille, sa nuque. J'exalte ses sens sans jamais les satisfaire pleinement. Joueur plein de promesses, je lui laisse un avant-goût des délices qu'elle pourrait tester en ma compagnie. Ce n'est qu'après avoir senti son épiderme réagir que je me redresse avec un large sourire victorieux et prétentieux à la fois. Séduire est un art et je suis un Michelangelo indépassable. Le vendeur doit nous prendre pour un jeune couple, j'imagine. Le voilà qui s'approche et nous demande ce que nous cherchons. "Demandez plutôt ce que JE cherche... Les femmes au volant, vous savez ce que c'est... Pas vrai, chérie ?" Sans le démonter, je passe mon bras autour des épaules de la jeune femme et je lui décoche mon sourire le plus insupportable et adorable à la fois. Dans ma tête, je ne suis rien de plus qu'un grand gamin de vingt et un balais qui adore jouer les chieurs de service. Des claques pour si peu, je m'en suis ramassé, et j'en aurais sans doute encore beaucoup. Mais plus elles s'énervent, plus elles sont mignonnes, les femmes. "Je partirais bien sur un coupé sport... Ou une Aston Martin, vous en avez ? Avec des sièges confortables et assez larges, si possible." ajoutai-je avec un petit air de bandit coquin juste pour laisser à Eileen le soin d'imaginer tout ce que nous pourrions faire dans une voiture au prix indécent. De me voir si entreprenant, rentre-dedans et macho sur tous les fronts, le vendeur rougit un peu et nous fait signe de le suivre. Si je préfère opter pour une Aston Martin, c'est pour faire honneur aux racines anglaises que je me suis découvert. Puis c'est une marque luxueuse que tout le monde reconnaît d'un premier coup d'œil... dieu sait que j'attache de l'importance à être remarqué partout où je vais. Nous arrivons sur une merveille mécanique, un vrai chef d'œuvre automobile. Je ne prête même pas attention au prix sur le capot, je n'ai d'yeux que pour cette carrosserie flamboyante. Comme pour la Porsche de mon acolyte, je dois avoir l'air d'un vrai gamin qui déboule au pied du sapin le matin de Noël. Je monte à l'intérieur puis je m'installe au volant côté droit, comme pour toutes les voitures anglaises, j'adore ce côté exotique. "Mmm... J'ai un peu de mal à visualiser, il manque un truc." Le vendeur bredouille, regarde de tous les côtés suite à mon interrogation purement rhétorique puis sans attendre sa réponse, je m'emploie à servir un sourire prédateur et taquin à Eileen, gageant qu'elle a une petite idée de ce à quoi je pense. "Ça y est, j'y suis... Chérie, installes toi sur le côté passager et flattes moi." Pacha, moi ? Si peu. Je me mets déjà à pouffer de rire suite à cet humour machiste au possible.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyDim 17 Fév - 15:56



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Nous arrivons finalement à destination, ici tout n’est que luxe, voitures de sport, 4X4 imposants, mes yeux observent tour à tour chaque modèle disponible. Néanmoins, je ne perds pas Kenzo des yeux, non loin de là il bave littéralement sur une Aston Martin, sous les bons conseils du vendeur qui rêve déjà de sa future commission pour cette vente. Je me demande alors pourquoi je me suis lancée ce pari stupide, lui résister ; sérieusement ? Comment ne pas craquer devant son visage angélique, son humour déplacé mais oh combien charmant, et son corps des plus parfaits. D’autant que je suis convaincue que Kenzo ne lâchera pas l’affaire si facilement, il me l’a bien fait comprendre avec toutes ses allusions sur nous. Sur ce nous qui pour le moment n’existe que dans nos pensées. Je ne me suis jamais interdite un seul homme lorsque celui ci me plait, j’ai décidé que l’histoire serait différente avec le Delta. Pimenter notre relation naissante, ce jeu dangereux qui s’est imposé à nous dès lors que nous nous sommes parlé. Se penchant au dessus de mon oreille, les répliques fusent, toutes plus explicites les unes que les autres, nous nous renvoyons la balle à tour de rôle. « Tu imagines vraiment que j’ai trois quatre heures à te consacrer ? Et qu’est ce qui me dis que ça vaut vraiment le déplacement … ». Ajoutais-je à son attention en lui donnant une petite tape amicale sur l’épaule. Je m’amusais avec lui, et il n’était pas au bout de ses surprises, j’avais encore des réserves. Je testais son répondant, sa repartie, mais je ne doutais pas de ses capacités avec les femmes. Je partais du principe, qu’il n’était pas chez les Deltas pour rien, le tombeur de ses dames. Derrière son sourire charmant, j’étais convaincue qu’il était attentionné et délicat, un romantique caché sous une façade de dragueur né. Quoi qu’il en soit, nous n’en étions pas là, en effet, on se connaissait depuis quoi ? Un peu plus d’une heure. Je n’allais pas me voiler la face, j’avais déjà succombé aux plaisirs charnels avec de parfaits inconnus lors de certaines soirées typiques de Vegas, mais la il n’en était rien. Nous n’étions pas à Vegas, et ici j’avais une certaine réputation à entretenir, si bien que je tentais de me contrôler. J’observais de nouveau les voitures alors qu’il arriva derrière moi tel un prédateur, saisissant mes hanches il colla son corps contre le mien avec délicatesse. Je sentis son visage se rapprocher du mien avant qu’il ne me murmure quelques mots savamment sélectionnés. « Juste mignonne … » dis-je avec une pointe d’arrogance dans la voix. Il commenta alors nos reflets dans le pare brise d’une voiture neuve, en effet on allait plutôt bien ensemble, tout les deux beaux, blonds avec ce même regard vicieux. « Bien assortis oui probablement, mais ce n’est pas suffisant pour me convaincre. » sifflais-je en me retournant vers lui, sur son visage trônait un sourire victorieux, il avait prit un malin plaisir à parcourir ma nuque. Evidemment je n’étais pas resté indifférente mais je ne lui montrais rien, préférant jouer à mon tour de cette complicité naissante, de ce jeu de séduction dans lequel nous nous étions enfoncés. Parcourant délicatement son visage du bout des doigts, je posais mon index sur ses lèvres avant de murmurer d’une voix sensuelle. « Tu es tellement plus charmant quand tu ne parles pas ». Alors que j’affichais à mon tour un large sourire, le vendeur revint vers nous. Il avait bien l’intention de conclure de grosses ventes avec nous, deux parfaits pigeons, des gosses de riches, un petit couple voila comment il nous percevait. C’est vrai qu’il ne nous ne serait pas bien compliqué de duper ce vendeur, de lui faire croire que nous sommes un vrai petit couple, d’ailleurs Kenzo semblait avoir la même idée que moi. Passant son bras autour de mes épaules, il m’appela chérie et ajouta un sourire amusé. Après quelques répliques sur les femmes au volant, je réussi enfin à prendre la parole. « Les femmes au volant, mon amour ? Vraiment ! Rappelle moi qui de nous deux à enfoncé la Maserati dans un mur pas plus tard que la semaine dernière … ». Je riais, tout en lui faisant un clin d’œil séducteur, il avait voulu jouer avec moi, il allait être servi. J’avais insisté sur le « mon amour », afin que cela sonne le plus réel possible, notre petite scène était tellement bien jouée que le vendeur buvait chacune de nos paroles. Immédiatement Kenzo affirme qu’il veut une sportive, une anglaise un bon choix. Face à la voiture, il retrouve ses allures de gamins surexcités ; il ne regarde même pas le prix et entre tout de suite dans le bolide. Le vendeur me parait un peu perdu et perplexe, face à nous, il ne sait pas trop quelle position adopter. Rester professionnel, tenter l’humour en ultime recours ? De son coté, Kenzo semble s’être imprégné du caractère capricieux d’un petit riche. Je l’observe silencieuse, le sourire aux lèvres, niveau caprice je mériterais une palme d’or. Née avec une cuillère en or dans la bouche, j’ai toujours tout eu et tout de suite, j’ai fait vivre un enfer à pas mal de monde lorsque j’étais plus jeune, et croyez moi, je ne regrette absolument rien ; l’argent est roi, c’est la clé qui ouvre toutes les portes. Le Delta prend de nouveau la parole, prétextant qu’il manque un petit quelque chose pour que tout soit parfait. Moi en l’occurrence, avoir une belle blonde à ses cotés pour parfaire sa vision des choses. Rien aux éclats, il me demande, m’ordonne presque de venir à ses cotés et de le flatter. Jetant un regard au vendeur j’ouvre la portière et m’installe dans l’habitacle luxueux du bolide anglais. J’observe Kenzo de longues secondes, avant de me pencher sur son épaule et de lui rejouer la même scène que toute à l’heure, inversant les rôles cette fois. Parcourant sa nuque de mes lèvres, je lui murmure doucement « Je te l’offre et on oublie les flatteries … ok ? ». Quittant vivement le siège, je retourne auprès du vendeur, mon regard perçant dans le sien, un air hautain, et une voix de garce. « Vous prenez les chèques ? »
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyLun 18 Fév - 17:21



Ce qui en vaux le déplacement ? La curiosité, chérie. Je lui sers le sourire le plus prometteur qui soit, convaincu qu'elle a déjà cédé sans vouloir le concéder. De l'orgueil, ce n'est clairement pas quelque chose qui lui fait défaut et je suis de plus en plus enhardi à l'idée de la pousser dans ses retranchements juste pour voir jusqu'où elle serait prête à aller pour ne pas me tomber dans les bras. Je ne réponds donc pas lorsqu'elle pose ses doigts sur ma bouche, mais mes lèvres se jouent de ce contact furtif et sensuel. Elles pressent ses doigts et mon regard lui décoche une flamme de désir taquin. Ne me touches pas. Ne fais pas l'erreur de caresser le péché si tu souhaites réellement garder un minimum de contrôle, conseil d'ami. Mes pensées les moins catholiques se reflètent dans mes pupilles couleur chocolat, glissent sur son corps de sylphide et viennent directement embrasser son regard. Elle sait que je la veux et je sais qu'elle me veut. Seuls nos masques de séducteurs amusés et arrogants nous poussent à ne pas satisfaire dans l'immédiat ce que le seul corps réclame instamment. Je m'arrache à la contemplation d'une carrosserie aux courbes alléchantes pour ne me consacrer qu'à celle dont je m'apprête à faire l'acquisition. Une Aston Martin. Arrogante, voyante, puissante, dynamique et particulièrement classe... C'est à se demander pourquoi nous ne nous sommes pas rencontrés plus tôt, tous les deux. Pour information, c'est de la voiture dont je parle, pas de la passagère qui ne s'est pas faite prier pour poser son ravissant postérieur sur le cuir du siège proche du mien. Je glisse un regard ennuyé dans sa direction avant d'adresser tout mon sarcasme macho au vendeur qui semble ne plus savoir sur quel pied danser face à un couple aussi étrange que celui que nous lui offrons pour le moment. "Il faut dire qu'il est si difficile de se concentrer lorsqu'une voix aussi prenante que la tienne m'encombre les oreilles... Sois belle et tais-toi, mon ange." Je passe un doigt caressant sur ses lèvres puis glisse sous son menton. Ça, c'est pour m'avoir fait remarquer que j'étais plus charmant lorsque j'étais silencieux. Un partout la balle au centre. Quoiqu'il en soit, je prends déjà un plaisir particulier à échanger avec elle et me moquer des gens autour à l'image de ce vendeur qui nous regarde en ne voyant que les dollars que nous pourrions débourser pour illuminer sa journée. La vision de cet empoté n'est qu'un spectacle éphémère auquel les lèvres inquisitrices d'Eileen m'arrachent de doux effleurements. Je tourne la tête vers elle, pas embarrassé le moins du monde. Seigneur, la pudeur est bien le cadet de mes soucis à cet instant précis comme dans le restant de ma vie en général. Le parfum entêtant de la sublime créature qui me chauffe avec la plus adorable des subtilités me fait tourner la tête, mes yeux plongent vers un décolleté qui crie au péché, mes mains s'égarent naturellement sur des cuisses dévoilées par cette jupe serrée dessinée pour habiller la silhouette gracieuse de l'Epsilon. Don't push me, baby. Pas le temps de lui répondre, elle s'efface telle une biche du viseur du chasseur sur le point de faire feu. Garce. Joueuse. Je ferme un instant les paupières, un sourire prend empire sur mon visage fin. Bien joué. Je sors de la voiture puis je rejoins la demoiselle en pourparlers avec le concessionnaire, ma main s'égare sur ses hanches, caresse discrète pour la remercier d'avance d'avoir eu cette idée délicate. "Je l'achète. Navré, mon cœur, mais je préfère signer le chèque. Tu es bien placée pour savoir que je manie mon stylo comme personne." Sourire coquin, regard lubrique et rire amusé. Bonjour les références en dessous de la ceinture. L'humour lourdingue du macho de base, il va falloir qu'elle s'y habitue vraiment, j'ai l'esprit souvent très mal placé. Le vendeur finit par bredouiller qu'il faut le suivre jusqu'à son bureau, ce que nous faisons sans nous faire prier. Parfait petit-ami bidon, ma main ne quitte plus la hanche de ma superficielle compagne et mes regards supérieurs trahissent sans mal le pied que je prends à la faire entrer dans ce jeu, qu'elle soit réellement emballée par l'idée ou non. Une fois dans son bureau, il me fait signer tous les papiers nécessaires pour l'acquisition de l'Aston Martin. "A ce prix-là, j'imagine que le plein est fait. Nous avons de la route à faire, Mademoiselle veut que je fasse d'elle une femme honnête à Las Vegas." Je lui adresse un regard complice. Ce n'était pas au programme, mais je sens que la belle est du genre à aimer l'aventure, les surprises, l'inattendu. Parfait, je ne suis pas non plus un garçon routinier. "Honnêtement, je ne sais pas, mais je me suis laissé dire que la cité du vice nouait les plus belles relations, pas vrai ?" Le vendeur me répond, je ne l'écoute pas. Je parle surtout à Eileen, en référence à ce qui se passe entre nous. Un couple, certes pas. Mais de bons amis, ça c'est largement faisable. J'ai hâte de faire mes premiers pas à Berkeley, mais je suis aussi aux États-Unis pour m'amuser. La vie est trop courte pour ne pas en profiter. Les papiers sont signés, les clefs sont dans ma main. Que le défi commence. "Tu devrais partir avec un peu d'avance pour cette course, poupée. J'aime les humiliations quand elles sont mûrement préparées." Petit con. Yeah, I knew that. Vegas est à nous, ne reste plus qu'à nous y rendre si l'aventure la tente.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " EmptyLun 18 Fév - 20:30



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Mon ange, vraiment il a osé ? Je n’ai rien d’un ange et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il s’en aperçoive. Les petits surnoms que les couples se donnent je n’ai jamais trouvé ça mignon, mais plutôt d’un ridicule à faire rire. Je ne suis pas un ange, et encore moins le sien, je n’appartiens à personne, absolument personne. Rosenbitch aurait été un qualificatif bien plus approprié, mais il l’ignore encore, le pauvre ne connaît rien de moi, j’en profite, observe son sourire machiavélique, mais tu sais Kenzo qui rira bien rira le dernier. Entre nous la flamme de la séduction s’attise de minutes en minutes, nous sommes devenus maitres dans l’art des phrases à double sens. Ses mains frôlent délicatement mon visage, puis mes lèvres et je fais mine de ne rien ressentir, comme ci tous les gestes du beau Delta me laissaient parfaitement indifférente. Assis sur les sièges en cuir de l’Aston Martin, nous avons la sensation d’être seuls au monde, rien ne nous atteint, pas même se vendeur qui ne nous lâche plus. Signer le cheque à la fin nous offre des droits, la voiture il va l’acheter je le sais, mais ce qui l’intéresse vraiment ce n’est pas cette anglaise c’est moi. Je suis son amusement du moment, son envie, son défi. L’attirance entre nous est forte et réelle, on pourrait craquer sur le champ, s’embrasser à l’arrière de la voiture neuve sous le regard outré du vendeur, mais il n’en est rien. Faire durer le plaisir, reculer pour mieux sauter c’est ça qui nous amuse. C’est l’art de la séduction et il est clair que Kenzo et moi sur ce point la, avons été à la même école. Pousser le vice de plus en plus loin, nous plait, un jeu dangereux et presque malsain. De nouveau je lui murmure d’une voix sensuelle au creux de l’oreille, de manière à ce que personne n’entendent et qu’il se délecte de chacun de mes mots. « Quand j’hurlerais de plaisir dans tes bras, tu ne me diras pas la même chose, mon ange ». Ainsi la balle revient dans mon camps, mon sens de la repartie n’est plus à prouver, je quitte le véhicule sous le regard délicieux de Kenzo, qui semble prendre un plaisir immesuré à observer chaque partie de mon corps. Derrière ses délicieux yeux noisette et son visage presque enfantin, se cache un futur ami, je le sais, je le sens. Maintenant que nous nous sommes rencontrés, il me parait impossible que lui et moi ne repassions pas du temps ensemble. Le courant passe bien, trop bien même, nous sommes sur la même longueur d’onde, nous avons ce même grain de folie, cette tendance dépensière et ce coté dragueur au possible. M’avançant vers le vendeur, il nous invite à le rejoindre dans un bureau à l’écart pour finaliser la vente. Kenzo le sourire aux lèvres sort du véhicule enjoué comme un enfant, je remarque alors qu’il est encore plus beau lorsqu’il sourit, juste comme maintenant. Sortant discrètement mon téléphone de mon sac, j’en profite pour immortaliser la scène juste avant qu’il ne le remarque. Il lève un sourcil interrogateur auquel je réponds sur un ton délicieux, « J’avais envie d’un souvenir de toi, pour tous les moments ou on ne sera pas ensemble … ». Si après ça, le vendeur ne nous prend pas pour un jeune couple je ne sais plus quoi faire, Kenzo ne se fait pas prier et revient dans la seconde aux cotés de sa proie, déposant tendrement sa main sur ma hanche. Une fois dans le bureau Kenzo se saisit du stylo un sourire coquin sur le visage, il signe, et semble déjà impatient de tester ce que l’engin à sous le capot. Il a déjà prévu le programme, Vegas. Dans le mille, jackpot, étrange signe du destin, je me mordille les lèvres inférieures, sexy à souhait. N’ajoutant pas un mot, je l’observe conclure la vente, attraper les clés du bolide. Vegas, ma ville, ma maison, il n’en sait rien mais il ne pouvait pas me proposer un meilleur programme. Vegas est sans l’ombre d’un doute la ville que je connais le mieux sur cette planète, le moindre couloir de casino, le Strip que j’ai parcouru des centaines de milliers de fois, cette ville sur laquelle la fortune et l’empire familial à été bâti, Vegas est tout pour moi. Nous quittons le bureau du vendeur qui à clairement fait son business pour la journée, il nous raccompagne jusqu’au bolide, et demande à un de ses collègues d’aller déposer l’engin sur le parking, de manière à ce que Kenzo n’ai plus qu’à mettre le contact pour partir. Enfin seul, je le regarde droit dans les yeux, un air de défi et un sourire à faire frémir n’importe qui. « Vegas, vraiment ? Alors prépares toi à perdre mon grand ! ». J’éclate de rire, c’est nerveux, incontrôlé, je ne peux pas m’en empêcher. Il aurait pu m’avoir et me duper n’ importe où sur cette planète, mais pas à Vegas, impossible, c’est mon terrain de jeu et de chasse, mon terrain de prédilection. A Vegas je redeviens la prédatrice, lui la proie sans défenses. « Si tu savais … » Lâchais-je en laissant planer un certain mystère. Mais la fin de la phrase aurait très bien pu se finir ainsi … si tu savais que mon papa contrôle la moitié de la ville, que j’y suis connue comme le loup blanc, et que dans la ville du vice j’ai mes entrées partout, ho non Kenzo tu ne partirais pas si sur de toi ! Range ton air assuré et laisses tombé la voiture ce sera plus sage. Le bolide est désormais juste devant la boutique, attendant son nouveau et heureux propriétaire, prêt à rouler jusqu’à Las Vegas. Seul soucis, dans sa petite tête blonde, monsieur Kenzo semble oublier un détail important. Le nombre de kilomètres qui séparent San Francisco de Las Vegas en voiture, un peu plus de 8 heures pour être exacte. 8 longues heures que je n’ai en aucun cas l’intention de me taper en voiture, et surtout pas aujourd’hui. Je le toise du regard, hautaine, presque imbuvable. « Hooo il est mignon, il va rouler pendant huit heures jusqu’au Nevada, prends toute l’avance que tu veux je ne te suis pas ». Quittant les lieux j’avance jusqu’au bolide de Kenzo, cette voiture est parfaite, d’ici je sens sa déception de ne pas pouvoir m’emmener à Vegas, je décide donc d’abattre ma dernière carte en main, alors qu’il me rejoint, je me retourne vivement vers lui. Délicatement je passe mes mains derrière sa nuque et ne quitte pas ses yeux caramel, espiègle, j’imagine déjà sa réaction. « Le destin fait bien les choses, j’ai un jet … Le dernier à l’aéroport à un gage ! ». Dis-je amusé sans lui laisser le temps de comprendre ou de me poser la moindre question. Rapidement je cours jusqu’à ma Porsche et démarre le bolide au quart de tour, freinant à sa hauteur je le toise une nouvelle fois de mes yeux azurs. « Je pars avec un peu d’avance, histoire que cette humiliation soit méritée ». Let’s go baby. Alors qui de nous roule le plus vite ? Attention à ne pas te bruler les ailes.
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