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" We’re just having fun, living young and wild and free "

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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 3 EmptyMer 24 Avr - 16:44



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Dans le jet qui nous conduisait à Vegas, je découvrais une autre facette de Kenzo. Il n’était pas seulement un Don Juan en puissance, ou un grand gamin un peu immature avide de sous-entendus douteux. Il écoutait mes paroles avec un réel intérêt, ma vie, mon histoire attisait sa curiosité. Nous nous étions rencontrés depuis seulement quelques heures et à ses yeux j’étais encore une personne pleine de mystères, de secrets à percer. Mon mode de vie était complètement dingue, et nous étions tout deux amusés par cette situation, de San Francisco à Las Vegas c’était comme si rien n’était impossible. Le soleil perçait au travers des hublots et illuminait nos visages parfaits, nous étions beau et j’avais la sensation qu’une amitié était entrain de naître. Kenzo représentait exactement le genre de personne que j’aimais fréquenter et avec qui le courant passait au premier coup d’oeil, au premier battement de cil. Un brin dragueur, dangereusement séduisant, et populaire au possible, le Delta avait tout du meilleur ami que les filles rêvaient d’avoir, ou de l’amant prometteur d’une nuit dont je ne pouvais pas me passer. Mes yeux azurs plongés dans les siens je m’égarais suivant du bout du doigts les formes sculptées de son torse avant de reprendre ma place. Un jeu dangereux s’était installé entre nous, et nous adorions ça, plus je lui résistait plus il m’offrait de délicats sous entendus. « Si tu continues à me regarder comme ça je vais finir par croire que c’est de moi dont tu rêves », articulais-je en lui offrant l’un de mes plus beaux sourires. Tandis qu’il portait une énième fois la coupe de champagne à ses lèvres je me rendais compte que je lui avais beaucoup parlé de moi, mais qu’il était resté plus discret et silencieux sur sa propre vie, sur son passé. Je décidais de ne pas m’aventurer sur ce terrain, il avait sans doute de très bonnes raisons de ne pas trop m’en dire, d’autant que cette part de mystère n’était pas pour me déplaire. Ainsi, je pouvais m’imaginer des tas de choses plus ou moins crédibles à son sujet. Le peu de choses qu’il m’avait révélé à son sujet n’étaient pas toutes roses, rapidement il écourta la discussion. Ce qui comptait ce n’était pas le passé, mais l’instant présent, ce qui allait se passer durant les prochaines heures, Vegas rien que pour nous, l’amusement et la liberté. Rapidement la conversation regagnait en légèreté, Kenzo riait comme un enfant, d’un rire simple et extrêmement communicatif. Nous parlions de tout, de rien et surtout de nous, il avait lui aussi hérité à la naissance d’un égo surdimensionné et d’un visage d’ange, preuve qu’ici encore nous étions fais pour nous entendre. J’arrivais rapidement à la conclusion que si nous avions eu des enfants ensemble ils auraient été physiquement parfaits, pour le reste le caractère de Kenzo et mon instabilité en auraient fait de véritables monstres. Je lui fis un descriptif bref de Jorden, qu’y avait t’il de bon à dire sur mon demi-frère ? Il visait le même but que moi, sauf qu’au sommet il n’y avait de la place pour qu’une seule personne, depuis lors nous consacrions tout notre précieux temps à nous entretuer, à nous mettre des bâtons dans les roues, le tout sans la moindre limite. Cette rivalité allait finir mal, j’en étais consciente, mais il était impensable que je me résolve à le laisser gagner sans rien tenter. La remarque de Kenzo fit instantanément disparaitre le merveilleux sourire qui trônait sur mon visage, comment osait il me comparer à ce demi-Rosenbach ? Nous n’avions en commun qu’un gout prononcé pour le luxe et encore, mes gouts à moi étaient bien plus légitimes que les siens. J’hésitais à envoyer le contenu de mon verre sur Kenzo, il le méritait. « Si ce jet possédait un bouton pour t’éjecter, sache que j’aurais appuyé dessus sans la moindre hésitation ! » sifflais-je contrariée. Mes manières de gosse de riche pourrie gâtée ne lui avait pas échappé, lorsque quelque chose me déplaisait je ne me gênais pas pour le faire savoir. Les lumières de Vegas brillaient sous les nuages, et le chapitre Jorden se ferma aussitôt. Il s’extasiait le visage collé au hublot, et il ressemblait à un enfant affamé dans un magasin de bonbons, sauf qu’ici les bonbons avaient des cheveux blonds, des corps parfaits et des jambes fuselées. L’atterrissage, se fait en douceur, et au loin nous pouvons déjà apercevoir les casinos et hôtels mondialement connus, implantés en plein désert. Une oasis, la mienne en l’occurrence. C’est alors que les mains de Kenzo se posent sur ma taille, et que son visage angélique se rapproche du mien, il ne semble pas vouloir perdre une seule seconde de plus. Ses lèvres viennent frôler ma joue avec délicatesse, délicieuse séduction. Je songe alors à un plan de carrière pour lui, si jamais il venait à échouer dans ses études à Berkeley : écrire un manuel du type « La drague pour les nuls » par Kenzo. « Tomber dans tes bras ? Ce serait trop simple. Je préfères attendre que tu tombes dans les miens » ajoutais-je avec insouciance et charme, tout en déposant mes lèvres à la commissure des siennes. La limousine est déjà là, et j’attire Kenzo contre moi. Ici, le luxe est partout, c’est de l’abondance, de l’excès à chaque coins de rue et pourtant on ne s’en lasse pas. Que les choses sérieuses commencent, j’attrape une bouteille de champagne dans le mini bar, sans quitter Kenzo des yeux. Il semble impatient de connaitre la suite du programme, ce qui tombe bien, je sais exactement quoi faire cet après-midi. « Cette chaleur me donne envie d’enlever mes fringues, pas toi ? » dis-je en l’interrogant avec une pointe de provocation dans la voix. Il l’ignore encore mais la chose la plus géniale à faire à Vegas en plein après-midi et sous ce soleil de plomb ce sont les piscines party. Des fêtes géantes, de l’alcool qui coule à flot, de la musique électronique assourdissante et une centaine de filles plus belles les unes que les autres. En mettre plein la vue à Kenzo ? Un pari gagné d’avance, j’ai toutes les cartes en main pour qu’il s’amuse comme jamais. J’indique la destination au chauffeur, tout en me rapprochant dangereusement de Kenzo. « On te trouve un maillot de bain histoire que j’admire ce corps que tu juges si parfait, et on va faire la fête en pleine journée ! Bon programme non ? ».
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 3 EmptyVen 26 Avr - 21:54



Rêver de cette belle Epsilon au caractère enflammé ? Peut-être pas. Mais m'amuser avec elle de toutes les façons possibles et imaginables, c'est une certitude. Elle fait partie des personnes à la personnalité excentrique que j'aime fréquenter. Elle ne se pose aucune question, elle se contente de vivre de la manière dont cela lui fait plaisir et ne se soucie que d'une seule chose : la satisfaction de ses désirs. Le fait qu'elle soit riche comme Crésus me pousse à la fréquenter de manière encore plus assidue, mais en aucun cas pour profiter de son argent. Ici, aux États-Unis, nul ne connait mon passé d'enfant livré à lui-même, personne ne peut se figurer que j'ai été l'un de ces adolescents vauriens dans les rues les plus mal famées de Mumbai, et je ne tiens pas à ce que cela s'ébruite. Je me bâtis une autre vie, une vie aussi démesurée et probablement aussi joyeuse que celle d'Eileen, c'est pourquoi il me parait aussi indispensable de me fondre dans la masse parmi des gens de sa classe sociale. Les autres n'y verront que du feu, ils me prendront pour l'un des leurs comme le fait ma charmante amie en ce moment. De ses mains baladeuses jusqu'à son sourire éclatant en passant par ses regards ardents, tout en elle me plait et je ne me force pas pour qu'elle puisse le remarquer. Néanmoins, la princesse Rosenbach ne se priva pas de me faire savoir que mon observation l'avait contrariée, vis-à-vis de son frère. De toute évidence, elle s'entendait mal avec lui et, pourtant, j'avais l'impression qu'ils se ressemblaient bien plus qu'elle ne voulait l'admettre. Pour mettre fin à son mécontentement, j'avais passé ma main sous son délicat menton afin de la caresser tout en la séduisant légèrement d'un sourire rêveur. "T'es mignonne comme tout quand tu t'énerves..." Les gens ont tendance à s'agacer lorsque je passe du coq à l'âne au beau milieu d'une dispute, tout simplement car j'ai horreur des conflits. Si je me prends la tête avec quelqu'un, cela n'excède jamais plus de cinq minutes maximum. Même si je viens d'arriver à Berkeley, j'ai remarqué que beaucoup considèrent les Deltas comme des salauds sans cœur... Il n'en est rien pour moi. Je suis tout simplement très volage, je brise souvent les cœurs sans même le vouloir. La discussion autour de Jorden touchant à sa fin, tout comme notre vol vers Vegas, la voilà qui se dérobe à mes attentions galantes pour avouer qu'elle préférerait me voir céder avant elle. "Moi, tomber dans tes bras ? Je retire c'que j'ai dit : t'es encore plus mignonne quand tu idéalises que quand tu t'énerves !" J'affiche un grand sourire prétentieux et taquin au possible avant de relever la tête tout en posant mon index sur le bout de son nez. "Les dames d'abord, donc ce sera toi qui baissera les armes la première." Ou comment appliquer les grands principes de la galanterie à des situations qui ne s'y prêtent pas forcément. Ça s'appelle arranger les subtilités du vocabulaire à la sauce Kenzo. Bref, nous quittons l'appareil et ce qui me frappe d'un coup, c'est la différence de température entre la cabine climatisée et la chaleur étouffante de la piste d'atterrissage. Néanmoins, pour avoir été élevé dans des milieux désertiques où le soleil tape fort pendant des journées entières, ce n'est pas pour me déplaire. J'en ferme même les yeux pour prendre une grande bouffée de cet air tiède qui flotte autour de nous. Tout autour, les immenses buildings, hôtels et casinos de Vegas découpent le paysage comme une chaîne de montagnes artificielle et illuminée même de jour. C'est un paysage qui n'existe pas ailleurs, pas même à Mumbai. Mes yeux s'écarquillent et je me sens envahi de cette soif de découverte, quitte à m'en remettre exclusivement à Eileen. Cette dernière m'entraîne à l'intérieur d'une limousine et quand je me laisse tomber sur le cuir de la banquette, sa réflexion fait naître un immense sourire amusé sur mon visage rieur. "Enlever tes fringues ? Vas-y, fais-toi plaisir." Profiteur jusqu'au bout des mèches blondes. Je pouffe de rire puis je dépose mes bras de chaque côté de la banquette en prenant mes aises à côté de ma partner in crime. "Et pour info, j'suis toujours partant pour virer mes fringues en si bonne compagnie, été comme hiver !" Un clin d'œil coquin plus tard, je prends une coupe de champagne en essayant de me rappeler combien d'alcool j'ai déjà bu en compagnie de l'Epsilon qui ne semble pas pouvoir aller quelque part dans avoir une bouteille à portée de main. Alors, j'ai bu environ... Euh... Bof, whatever. Je prends une gorgée en oubliant ce que j'ai probablement déjà ingurgité puis j'écoute sa proposition. Intéressant. Très intéressant, même. "Un maillot de bain ? C'te bonne excuse pour pouvoir me mater, chérie..." lâchai-je avec un sourire orgueilleux. J'approche mon visage du sien en faisant courir mon doigt le long de la courbe de son visage angélique. "Tu sais, si tu me vois à moitié nu, tu vas te sentir frustrée de ne pas pouvoir me voir complètement nu. J'sais pas si c'est une bonne idée, ça risquerait de créer un dérangement hormonal qui te pousserait à me sauter dessus pour abuser de moi..." Orgueilleux et prétentieux. Ma bouche flirte avec son oreille pour qu'un murmure vienne s'y échouer. "J'espère que tu vas opter pour un top less, moi aussi j'veux pouvoir me rincer l'œil... Promis, je te mets de la crème solaire partout, si t'es une gentille fille." Je lui glisse un petit baiser au coin de la bouche, effleurant à peine ses lèvres et je me redresse comme si de rien n'était, comme le chat jouant avec une souris sans jamais l'achever. Le chauffeur nous dépose devant une grande enseigne de vêtements de luxe et, ni un ni deux, Eileen et moi bondissons hors de la limousine pour aller écumer les rayons de cette boutique. En plus je la soupçonne d'être aussi une grande accro du shopping. Après avoir déconné pendant trois minutes avec l'escalator car, comme à peu près tous les enfants de mon âge mental (c'est à dire six ans), j'adore remonter les escalators à contresens, nous arrivons aux maillots de bain pour hommes. "Non, non, non... Non... Seigneur, jamais de la vie... Non... C'est pour homme, ça ? Non..." Difficile, vous disiez ? Non, exigeant, c'est différent. "Ah, ça c'est chouette !" Je sors un maillot de bain façon bermuda, vert foncé avec quelques bandes blanches ici et là. Si Eileen comptait sur un boxer moulant au possible, c'est peine perdue, j'ai horreur de me baigner avec des trucs comme ça. "En vérité, je préfère souvent me baigner sans rien du tout, mais puisque tu es sans doute très pudique, je ferai un effort..." D'une, ça va la faire marrer puisque je me doute qu'elle n'est absolument pas du genre à avoir froid aux yeux, et de deux, ça pourrait la frustrer dans la mesure où puisque c'est un lieu public, elle devra se contenter de laisser travailler son imagination pour deviner ce qui se cache sous le maillot. Je paie à la caisse sans l'essayer - pas besoin, j'ai le coup d'œil - et nous montons à nouveau dans la limousine. "Allez, let's party, honey !"
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 3 EmptyDim 2 Juin - 1:40



Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir
et l’autre de le satisfaire.


Nous n’étions rien d’autre que des sales gosses. Des sales gosses qui avaient décidé de jouer avec le feu, de faire d’une journée qui s’annonçait à première vue ennuyeuse, une prolongation de nos vacances. L’idée d’imaginer tout ces étudiants en cours qui étaient entrain de plancher sur des travaux plus ou moins complexes, tandis que nous étions ici à Vegas était délicieusement plaisante. C’était la grande vie, la belle vie, il n’y avait ni limites, ni interdits, et ça nous plaisait; en témoignaient les sourires majestueux que l’on affichait. L’amusement, faisait parti de mes principaux centres d’intérêts, je vivais pour le plaisir, ne pas se soucier du lendemain et se contenter de faire la fête comme si c’était la dernière fois. Certaines personnes me voyait comme une fille extrêmement insouciante, ils n’avaient pas tort, j’avais grandi dans ce luxe abondant, rythmé à coup de champagne, de fêtes magistrales, de voyages en jet privée à l’autre bout du globe. Une vie dorée mais qui pouvait rapidement devenir ennuyeuse, lassante, j’avais trouvé ma solution pour y remédier, le jeu. Je passais les trois quarts de mes journées à jouer, avec les cartes, avec les hommes, avec les gens en général. Il n’y avait rien de plus plaisant que ce sentiment de contrôle parfait de la situation, lancer les dés et parier. Les bases de cette nouvelle amitié avec Kenzo reposaient d’ailleurs sur ça, de la séduction, de la provocation, quelques paroles bien placées, des sourires aguicheurs, le jeu du chat et de la souris. J’avais la sensation d’avoir déniché l’adversaire du siècle, le partenaire idéal capable de me suivre dans n’importe laquelle de mes pulsions, de mes délires. Dès le premier coup d’oeil, j’avais compris que Kenzo n’était pas si différent de moi en fin de compte, lorsqu’il s’agissait de s’amuser lui non plus ne se fixait aucune limite, il avait uniquement besoin d’une partenaire de jeu ça tombait bien c’était aussi mon cas. Depuis ce matin, nous avions déjà fait un sacré petit bout de chemin ensemble, achat d’un bolide anglais à six chiffres, course dangereuse sur l’autoroute de San Francisco, flirter avec les nuages au dessus de la Californie et du Nevada. Dans le jet qui nous conduisait dans la ville du vice, les discussions allaient bon train, les gestes entreprenants du séducteur également. Lorsque le sujet -Jorden- arriva sur le tapis, je m’emportais, c’était un sujet sensible, la famille Rosenbach n’était pas un modèle de perfection et étrangement les membres qui la composait préféraient se déchirer à longueur de journée plutôt que de faire un pas vers l’autre, de hisser le drapeau blanc ou de signer un Traité de Paix. Je fusillais Kenzo du regard, tandis qu’il prenait un malin plaisir à jouer avec mes nerfs, toutes ses paroles semblaient être calculées à l’avance, il jaugeait mes réactions, les analysaient, c’était mesquin. «  Y’a aucune honte Kenzo, tu ne seras pas le premier à tomber dans mes bras. J’ai un charme fou, ça doit être de famille. » finis-je par lâcher sur le ton de la plaisanterie, bien que mes paroles comportaient tout de même une part de vérité. J’avais conscience de mon effet sur les hommes, j’étais le stéréotype de la fille désinvolte, libérée, sûre d’elle et dotée de jambes interminables, d’un visage de poupée et de yeux aussi clairs que le ciel de Vegas. Je maitrisais l’art de la séduction avec une facilité déconcertante, et je ne supportais pas l’idée qu’un homme puisse me résister. Kenzo semblait jouer sur le même tableau, avec son joli minois et ses cheveux blonds j’étais convaincue qu’il n’avait aucun mal à attirer les filles dans ses filets, alternant compliments et rapprochements physiques il avançait doucement vers son objectif, comme l’araignée qui tisse sa toile pour emprisonner sa proie. Rapidement le vol se termine et en descendant de l’appareil nous sommes immédiatement happés par la chaleur étouffante du désert de Vegas, nous ne perdons pas une minute avant de nous engouffrer dans la limousine climatisée. La climatisation est sans doute la chose la plus indispensable qui soit à Vegas, juste après les machines à sous et les cocktails à base de tequila du Bellagio. Kenzo à la sensation d’être à Disneyland et s’extasie comme un gamin face à cette abondance de buildings colorés aux formes les plus improbables les uns que les autres. Je meurs littéralement de chaud, et le programme de la suite de la journée s’impose immédiatement à moi, fête géante autour des piscines scandaleusement grandes de Sin City ou rien. Je le provoque avec tact, enlever nos fringues, évidemment qu’il serait partant, les sous-entendus font complètement partis de la conversation. Doucement, je m’avance vers lui et dépose mon index sur le bout de son nez, non sans rappeler la scène qui a eu lieu quelques minutes plus tôt dans le jet. « Les hommes d’abord cette fois-ci, ce sera donc toi qui enlèvera tes fringues en premier. » Le sourire aux lèvres, j’attrape une énième coupe de champagne, les effets de l’alcool commencent d’ailleurs à se faire sentir et je me demande sérieusement dans quel état Kenzo et moi allons finir à cette allure là. A Vegas l’alcool coule à flots, jusqu’au verre de trop, des personnes dans des états minables envahissent les hôtels de luxe avant de perdre toutes leurs économies aux machines à sous, d’autres ne se souviendront de rien mise à part les néons aveuglants de la cellule de dégrisement. Kenzo me fait de nouveau une tirade charmante sur son corps d’Apollon auquel il sait d’avance que je serais incapable de résister. Ce blondinet à l’apparence angélique et inoffensive est en réalité la réincarnation du narcissisme et de l’orgueil. Sa voix coquine se perd au creux de mon oreille et ses lèvres frôlent dangereusement les miennes, le désir entre nous est palpable. « J’ai passé la matinée à te mater, tu ne peux pas me blâmer de désirer en voir plus. » terminais-je par dire, tandis que la limousine stoppa sa course devant un enseigne de luxe. « et c’est trop aimable pour la crème vraiment, dommage que je ne sois pas une gentille fille. ». Quittant le véhicule nous entrons dans le magasin, et Kenzo semble être en plein milieu du paradis, dans son Disneyland crée de toutes pièces il prend un malin plaisir à se comporter comme un gosse avec les escalators. J’en viens à me demander où le Beta à planquer sa maturité et j’en viens à la conclusion qu’il n’en a aucune ou du moins qu’il s’est bien gardé de dévoiler cette autre facette plus sérieuse de sa personnalité. Il hésite, se plaint, critique les modelés proposés tandis que j’observe la scène sans ajouter le moindre mot, je suis à deux doigts de rire aux éclats, en plus d’être incroyablement séduisant, Kenzo semble être un distributeur de bonne humeur. « Kenzoooo » hurlais-je d’une voix insupportable à travers l’immense boutique afin qu’il daigne se retourner. « Dis, quand on rentre à San Francisco tu m’emmèneras faire les magasins avec toi ? », je ponctue ma phrase d’un sourire charmeur, il est impossible qu’il refuse et l’idée de parcourir les boutiques branchées avec lui me tente énormément. Monsieur finit par trouver chaussure à son pied et nous pouvons enfin nous diriger vers les lieux du crime. Eau brulante, palmiers à gogo, musique poussée au maximum, cocktails sucrés, des centaines de filles toutes droits sorties des pages de Playboy, des hommes à la plastique de rêve, bienvenue en enfer, ou au paradis.
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MessageSujet: Re: " We’re just having fun, living young and wild and free " 	" We’re just having fun, living young and wild and free " - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 18:20





Piqué dans mon orgueil, je me promets intérieurement de ne jamais céder le premier à Eileen. Non pas que le plaisir ne serait pas au rendez-vous, elle a tout pour combler les désirs les plus fous d'un homme tel que moi... Cependant, j'ai une fierté surdimensionnée, au point de ne jamais me laisser aller de prime abord dans les bras d'une femme. Grand principe de vie. Le péché de la chair est un délice dont j'ai fait mon métier à une époque, tant et si bien que j'y ai pris goût très vite - trop, d'après certains. J'apprécie toutefois autant le jeu que l'issue du challenge, d'autant plus que la jeune fille concentre tout un tas de qualités qui me font me sentir proche d'elle. Après tout, elle est la première étudiante à qui j'ai adressé la parole depuis mon arrivée à Berkeley. S'ils sont tous comme ça, c'est prometteur ! Pour l'heure, je ne daigne que lui faire part de cette personnalité libérée, sans tabou et surtout sans aucun intérêt pour l'image de grand gamin que je peux parfois renvoyer. J'ai horreur des gens qui passent leur vie à se prendre au sérieux. J'en avais bavé si longtemps que je ne voulais voir la vie que du bon côté, m'amuser sans compter au mépris des règles établies. J'ai mérité de me faire plaisir avant de me soucier d'être sérieux. Pour cet état d'esprit, j'étais à ma place chez les Deltas. Un beau gosse qui vise la popularité et le culte de l'apparence... À ceci près que je ne suis pas un salaud sans cœur, je suis plutôt l'inverse. Un gosse ingérable et débordant de positivité qui s'attache autant qu'il est attachant... sauf en amour. Pour le moment. Contrairement aux autres hommes de la confrérie, je ne me suis jamais interdit de tomber amoureux, je ne vois pas quoique ce soit de réducteur à ce statut. Je vais là où le vent me porte, c'est tout. Après avoir trouvé le maillot qu'il me fallait, je m'amuse en entendant la voix d'Eileen retentir pour me demander d'aller faire du shopping avec elle. Je m'approche d'elle et je frôle son oreille de mes lèvres. Tentateur. "On commencera même par la lingerie fine, j'ai un goût impeccable pour trouver de quoi mettre un aussi joli petit lot en valeur." Mon index caresse sa hanche sans une once de vulgarité, juste un chat jouant avec une pelote de laine. Je lui adresse un clin d'œil puis je me détache d'elle afin d'aller payer. Elle cherche, elle trouve. Quelques minutes plus tard, la limousine de la princesse de Vegas - tiens, ce titre lui irait à merveille - nous dépose à la fête dont elle m'a parlé. Je n'avais encore jamais rien vu de tel. Une piscine géante et d'autres activités aquatiques, plusieurs bars à disposition, de la musique à fond et une foule de gens de notre âge en maillot ou bikinis. Je reste bouche bée quelques instants avant qu'un sourire ravi ne vienne s'inviter sur mes lèvres. Nous sommes tous deux parfaitement en accord avec le thème d'une fête pareille, en plein jour et sur le tout d'un building sûrement hors de prix. "Excellente idée, princesse." glissai-je à son oreille avec un rire amusé. Mon regard brun ne sait par où se diriger en premier lieu. Pas de boisson, je veux profiter de cette fête en étant lucide, pour le moment. Rien ne dit qu'après, on s'achèvera à coup de cocktails, mais pour l'instant j'ai consommé suffisamment. J'attrape Eileen pour la prendre dans mes bras et, le temps qu'elle s'accroche à mes épaules, j'en profite pour passer une main sous son postérieur joliment souligné dans le deux pièces qu'elle porte. Devant le regard qu'elle me jette, je prends un air tout à fait innocent, à me donner le bon Dieu sans confession. "Quoi ? C'est juste pour éviter que tu tombes... C'est tellement pas mon genre de profiter de la situation." Menteur. C'est bien elle qui a dit qu'elle voulait me mater, non ? Juste retour des choses. Sans plus attendre, je cours jusqu'au bassin - elle est légère comme une plume, je ne suis ralenti en rien par le fait de la porter - et je plonge dans la piscine, sans me soucier d'éclabousser ceux qui se trouvent autour. Je la lâche pour la laisser nager et je regagne la surface. Après avoir secoué la tête pour me débarrasser de l'eau qui ruisselle sur mon visage, mes lèvres se nimbent d'un sourire de pirate. La chaleur, j'y suis habitué depuis tout petit, c'est d'ailleurs une excellente raison pour me mettre torse nu dès que l'occasion se présente. Toutefois, un peu d'eau n'est pas de trop. J'éclabousse la jolie blonde en riant et je nage jusqu'à ses côtés. Une sirène dans son élément naturel. La musique résonne autour de nous, l'ambiance est délicieuse, c'est presque comme une plage, en un sens. Le sable en moins, quoi. Je tourne autour d'elle comme un requin en approche. "Et si tu buvais la tasse au lieu du champagne...?" This is war.
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