the great escape
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« Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. »

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« Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptyMar 29 Jan - 20:25



J'avais arqué un sourcil face à sa plaisanterie. Me reluquer, sérieusement ? Je lève les yeux au plafond, t'es irrécupérable, Aleyna. Bien que je sais qu'elle fait surtout ça pour s'amuser, je sais que quelques regards glissent souvent dans ma direction, mais je n'ai rien du coureur qui ne se sent plus dans son froc dès qu'une fille - ou un homme - le regarde. Séduire pour enchaîner les conquêtes et devenir le nouveau cavaleur de Berkeley, merci mais non merci. Je préfère la qualité à la quantité. Cela me fait d'ailleurs penser que lorsque je n'aurais plus la vitesse d'un vieillard de quatre-vingt dix balais, il faudra que je me remette dans le bain à ce niveau. Histoire de me convaincre que Vraona et moi, c'est une histoire qui appartient au passé. Me consacrer à des objectifs un peu plus volages ne me fera sans doute pas de mal. J'en viens à penser que ma meilleure amie ne m'a jamais vu entreprendre une demoiselle... ça pourrait être amusant, maintenant que j'y pense. Je suis certain qu'elle ne me reconnaitrait pas. Charmeur, souriant, avenant tout en étant parfaitement subtil. L'élégance à la française. Mon talent d'acteur, je l'exerce n'importe où. Déstabiliser le public, c'est un passe-temps qui occupe mes journées. Mes pensées vont faire Stephen, lui et moi avions l'habitude de sortir entre hommes pour voir qui ramasserait la plus belle prise de la soirée avec la technique la plus originale ou la plus audacieuse. Ce qu'elles adorent, c'est quand je me mets à chuchoter dans ma langue natale. Le séducteur français, ça fait mouche à tous les coups. Silencieux, je tâche de m'habituer à la sensation un peu froide et particulière de la peinture qu'elle applique sur mon visage, ainsi que l'odeur légère qui s'en dégage. "J'ai pas confiance." lâchai-je sur un ton méfiant... atténué par le sourire en coin que j'affichais. Bien sûr, que je lui fais confiance. Après tout, elle ne serait pas ma meilleure amie si je ne pouvais pas lui faire confiance. Je me terre à nouveau dans le mutisme car quelque chose d'autre attire mon attention. Aleyna. Ses traits sont figés, marqués par la concentration. Je lis quelque chose dans son regard qui me fascine : la passion. J'ai toujours été très sensible à ce que les gens pouvaient ressentir et afficher sur leur visage. Immobile, je l'observe presque en secret, m'imprégnant de la force qu'elle dégage. Non, elle n'a rien d'une pauvre fille qui s'amuse à peinturlurer le premier venu. Il y a de la conviction dans chacun de ses gestes, de la réflexion qui court dans ses pupilles. Je ne l'avais jamais vue à l'oeuvre de cette manière et, dans un sens, je me sens privilégié d'assister à cela. Voir une artiste, une vraie, au travail. J'aurais pu passer des heures à l'épier de la sorte, à deviner ses pensées, à ressentir cette énergie que seules les personnes comme nous peuvent dégager. Les passionnés. Je ne souris pas à sa blague pour éviter de lui faire faire un faux mouvement - c'est que j'peux être à moitié docile, quand je veux - mais mon regard s'adoucit légèrement. "Si tu m'colles du mascara un jour, j'te fais bouffer ton rouge à lèvres." Voilà, ça, c'est fait. Quoi, comment ça j'suis grognon ? Tout de suite... "Puis j'me maquille déjà un peu quand je monte sur scène. Mais pas dans la vie de tous les jours, faut pas rêver ." Virilité oblige... puis manque de patience également. Je m'entretiens, certes, mais quand même pas au point de dévaliser un magasin de cosmétiques. Et puis quoi, encore ? Peu tactile, j'avais légèrement tressailli en sentant sa main sur mon visage, mais je la laissais faire sans me permettre de commenter. Au pire, je l'avais prévenue : au moindre mouvement qui me dérange, je niaque. La peau douce ? Cette fois, j'arque un sourcil. "Faut bien que j'ai une petite part de douceur quelque part. Et pas que le visage, si tu veux tout savoir." J'affiche un très mince rictus mystérieux. Oui, j'ai une peau de bébé, mais je ne mets pas la moindre crème. Je m'entretiens juste ce qu'il faut car j'ai horreur d'avoir l'air trop négligé. J'ai un look "normal" pour un homme - en gros, je m'habille avec le premier truc propre qui me tombe sous la main - et je ne passe jamais plus de quinze ou vingt minutes dans la salle de bains... mais à côté de ça, j'aime paraitre présentable. "Et toi ?" J'approche ma main de son visage en arquant un sourcil pour caresser sa joue du bout des doigts. Juste pour la taquiner, pourquoi pas la faire rougir un peu. Mon regard azur plonge dans le sien au moment où elle m'annonce devoir me parler de quelque chose d'important. Un homme. Lucas. Oui, elle m'en a parlé à plusieurs reprises. Et voilà qu'elle bredouille sans parler franchement. Mon visage s'adoucit et je prends une petite inspiration. "En gros, t'as l'impression de tomber amoureuse mais tu as peur d'oublier Keyon ou de le tromper à cause de ce que tu ressens. Il y a un peu de ça ?" Ne tournons pas autour du pot et parlons franchement. Toujours est-il que je comprends le dilemme devant lequel elle doit être. D'autant plus qu'elle a certainement peur de souffrir à nouveau si jamais cet amour était compromis pour une raison ou pour une autre. J'essaye de faire le moins de mouvements possibles en parlant pour ne pas la gêner. "Se laisser une chance d'être heureux, ce n'est pas faire de tort à quelqu'un, tu sais. Parles-moi un peu de vous deux, vous en êtes où exactement ?"
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MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptyVen 1 Fév - 15:19

Kilian éè Aleyna calin


Devoir se confier à son meilleur ami, ce n’est pas toujours une chose facile pour moi. J’ai toujours du mal à le faire, j’ai toujours peur que l’on me prenne en pitié ou que le regard de cet ami change, à tout jamais. Je déteste que l’on me regarde différemment. C’est une de mes plus grandes peurs, maintenant. Il fallait que je me fasse à l’idée que j’allais perdre ma petite princesse, et que ma vie allait prendre un tout autre tournent…mais au fond, est-ce que je voulais réellement avoir un nouveau départ dans ma vie ? Je ne savais pas. Qui dit nouveau départ, dit changement non ? Et je n’aime pas énormément tout ça, mais malheureusement j’allais devoir faire avec. Bref, je regardais mon meilleur ami avant de sourire quand il me fit part du faite qu’il n’avait pas confiance en moi. Je me mis à rire doucement avant de reprendre. « Je ne te crois pas, sinon tu ne te laisserai pas faire. » N’oublions pas que ce monsieur là n’est pas très ouvert aux personnes qui n’apprécie pas plus que ça, ou en qui il n’a pas confiance. Oui je fais partie des rares personnes avec qui, il se déride autant. J’en ai de la chance. Je sais, oui. Je savais que quoiqu’il se passe, je pourrai toujours lui faire confiance. Il savait toujours me remettre dans le droit chemin, délicatement ou non d’ailleurs. Il savait pertinemment si j’avais besoin de coup de pieds aux fesses ou non. C’est vrai que je n’ai pas énormément d’occasion de le voir seul, et donc de me confier…mais je fais en sorte de le voir un minimum de fois tout de même. L’amour d’un meilleur ami ne se remplace pas. C’est comme ça. C’est con ce que je vais dire, mais certains amis vont presque partit de ma propre famille…et autant dire que Kilian fait certainement partit de ces rares personnes. Tiens en parlant de ma famille. J’avais de bons rapports avec eux, je m’entendais comme jamais avec eux…mais à la mort de mon petit ami, j’ai complètement changé et depuis ce jour là, ils ne veulent même plus entendre parler de moi. Enfin pour le moment, je n’ai pas dis mon dernier mots. Un jour j’irai les voir, un jour je prendrai mon courage à deux mains…mais ce n’est pas demain la veille. Croyez-moi.

Puis je me laissais transporter par ma passion, et je commençais à lui déposer un peu de peinture sur son visage afin de pouvoir lui montrer de quoi je suis capable mais aussi pour qu’il ressente cette sensation : celle de se laisser aller, et celle du pinceau effleurant sa peau. Plusieurs fois j’avais donné de frissons à mes mannequins, plusieurs fois j’avais été surprises par des réactions assez étrange et toujours si différentes les unes des autres, mais jamais je n’ai été déçu. Jamais ni même choquée. Ou que sais-je. Il en faut plus. J’étais concentrée, et il ne m’avait jamais vu comme ça, il faut savoir que si jamais il y avait un eu un clown à mes côtés, je n’aurai pas fais attention. Je ne suis que très rarement concentrée mais quand je suis dans ma bulle, on ne peut que très rarement me perturber et tant mieux. C’est certainement une sorte de preuve de mon professionnalisme, peut être oui. A cette heure-ci, je savais déjà que mon futur boulot serait dans ce domaine. Je ferai tout pour percer dans ce milieu, un jour ou l’autre. Je ne baisserai pas les bras. J’avais fais une petite touche d’humour à mon meilleur ami et je me mis à rire, comme toujours. « Quelle délicatesse de ta part. J’en avais presque oublié ta franchise. » C’est vrai qu’il n’était que très rarement comme ça avec moi…surtout dans ce genre de moment, mais, il suffit d’une seule question, un seul faux pas et…tout chamboule. Ma fois, à moi de ne pas prendre la mouche et heureusement pour lui je ne suis pas comme ça. Au pire, je savais qu’il s’en fichait royalement. Je le regardais en souriant quand il me parlait de son maquillage. Il se maquillait ? Et bien j’en apprends tous les jours sur lui, et qu’est-ce que j’aime cette sensation de : je ne connais pas tout de toi. C’est toujours palpitant de découvrir des choses sur son meilleur ami, et ça garde un certain mystère, chose que j’adore. « Oui, je suppose que ton torse aussi est doux, aussi doux que ton visage…» je ne voulais guère penser à autre chose, de peur de passer pour la perverse de notre duo. Oui c’est vrai que je le suis mais, il faut savoir calmer ces hormones de temps en temps, non ?! D’ailleurs je fus surprise quand il déposa sa main sur ma joue avant de l’effleurer doucement, je le regardais dans les yeux, un peu…intimidé. Je n’avais pas l’habitude qu’il fasse ce genre de chose, et ça me mettais un peu mal à l’aise. « J’ai la peau aussi douce que celle d’un bébé, oui. » c’est vrai que je passe des heures et des heures à me pouponner à la salle de bain et ce n’est pas pour rien. « Mais profit car tu ne pourras déposer tes mains que sur mon visage…» je laissais en suspens cette phrase, car je voulais faire planer un peu de doute, mais rien de bien déplacé. J’avais du respect pour mon meilleur ami. Énormément même, mais je n’oubliais pas mes touches d’humour. J’aime faire de l’humour, et alors, est-ce un tord ?!

Je restais néanmoins concentrée sur son visage afin de ne pas commettre d’erreurs et je voulais tout simplement prendre soin de mon partenaire et surtout de ne pas le négliger. Je voulais qu’il soit fier de moi, je voulais le voir sourire quand il verrait le final. Je le souhaitais vraiment du plus haut point, je voulais qu’il le soit, mais je ne savais même pas ce qu’il ressentait réellement au fin fond de son cœur. Je l’écoutais avant d’hocher doucement le visage, mais je ne me déstabilisais pas, je voulais le chouchouter aussi, un peu. « Ma plus grande peur est de lui faire du mal, de ne plus être à la hauteur…ni même cette fille qu’il a aimé…Je sais qu’il est partit, qu’il ne reviendra plus, mais j’ai peur de l’oublier à jamais.» je me détachais un peu pour le regarder, tristement. « J’ai déjà commencé à oublier quelques détails, le concernant…et j’ai peur qu’en aimant quelqu’un d’autre, je l’oublie. » Je n’avais jamais aimé un autre garçon que lui, alors ce n’était pas facile. « Et oui, j’ai l’impression de le tromper. Tu sais, on a jamais rompu avant qu’il ne s’en aille…» je ne savais pas ce que lui pensais sur cette question. Est-ce que je le tromperais si je sortais avec un autre que lui ? Est-ce que c’était tout à fait normal que je ressente ceci ? Je ne savais pas, et ça faisait quelques semaines déjà que j’étais perdue face à cet homme, Luc as. Où en étais-je avec Lucas ? Bonne question à vrai dire…peut être que j’arriverai à lui trouver une réponse digne de ce nom, mais ce n’est pas sur. « C’est compliqué je crois. On s’est vu avant Noël…après une écographie que j’ai dû faire pour mon enfant. On a passé l’après-midi au zoo et, il m’a alors avoué qu’il ressentait un peu plus que de l’amitié…et c’est débile ce que je vais te dire, mais notre baiser ensuite, n’avait rien d’habituel. » Oui, vous avez bien entendu…mais Kilian savait très bien qu’avec Lucas j’avais une relation assez différente. On se voyait, on couchait ensemble, on se parlait de tout et de rien…une amitié améliorée comme dirait certains personnages issus d’une série. Il a toujours eu énormément de respect envers moi, mais depuis qu’il m’avait avoué ceci, tout s’était mélangé. « On est de plus en plus proche, comme si un lien plus fort que l’amitié nous lie, mais ma peur prends le dessus, je crois. » dis-je en grimaçant et je recommençais à lui peinturer le visage, enfin…le front, histoire qu’il puisse parler sans avoir peur de me faire bouger.
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MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptyDim 3 Fév - 17:31



La délicatesse, je sais en faire preuve lorsque la situation l'exige, preuve en est de la patience et de l'écoute que j'ai à l'égard de ma meilleure amie. Je donne toujours l'impression d'être un grognon fini et insociable, qui se moque allègrement du monde qui l'entoure. Faux. Je ne me soucie que de ceux qui en valent la peine, selon moi. J'ai trop souvent passé mon temps à vouloir aider des gens égoïstes étant plus jeune, alors je ne me faisais plus avoir. En revanche, ami ou pas, je ne me privais jamais de ces remarques grincheuses et cassantes dont j'ai le secret. Je pars du principe qu'en traînant assez souvent avec moi, on finit par s'y faire, à ce sale caractère de Breton. "Oui, mon torse, bien sûr." répétai-je avec un très subtil sourire en coin. Disons qu'au niveau des perversités glissées au hasard lors de nos conversations, Aleyna n'était jamais en reste... Cependant, elle s'arrangeait toujours pour me laisser ce rôle afin de ne pas faire croire qu'elle pourrait avoir toujours l'esprit plus ou moins mal placé. Il est vrai que j'étais bien moins poilu que mon père, elle n'aurait jamais pu faire une peinture de ce type sur un homme tel que lui. À son niveau, on peut presque parler de l'ourson Salaun. Combien de fois avais-je d'ailleurs menacé de le tondre dans son sommeil, juste pour lui taper sur le système ? Il faudra que je m'attelle à cette tâche un jour ou l'autre. Et si possible la veille d'une nuit qu'il passera avec Cheyenne... Quelle ne sera pas sa surprise quand elle découvrira un amant complètement imberbe à ses côtés... Tandis qu'une lueur sadique flotte dans mes pupilles azur, je fais en sorte de me montrer attentif à ce que la doyenne des Sigma me dit. Et au sourire qui nait au coin de mes lèvres. "Juste la joue ? Dommage, j'ai des doigts de fée, il paraît..." Ça a toujours fait partie de notre relation, ces taquineries en dessous de la ceinture. Cependant, cela reste à l'état de jeu, rien de plus. Je tiens beaucoup trop à cette amitié pour la rendre trop compliquée d'une manière ou d'une autre. Quand je connais les difficultés qu'elle a à tourner la page avec son défunt fiancé, je ne souhaite en aucun cas l'égarer davantage. Avec le temps, j'ai découvert que cette future maman avait avant tout besoin d'une personne solide sur qui elle pourrait s'appuyer contre vents et marées. Et cette personne, c'est moi. Le grognon de l'université, certes, mais avant tout le rocher inébranlable.
Cette fonction va d'ailleurs une fois encore trouver toute son importance en raison du flou artistique dans lequel elle semble se trouver avec le dénommé Lucas. Le jour où elle m'a parlé de lui pour la première fois, j'avais serré la mâchoire. Attention, je suis un meilleur ami exigeant et possessif. Je m'étais toujours octroyé un droit de regard sur ses fréquentations afin de lui épargner les briseurs de cœur ou les hommes peu fréquentables. Quitte parfois à donner de la voix ou menacer ses prétendants de leur relire le portrait si jamais ils approchaient Aleyna. Par conséquent, je suivais leur relation de très près. Par contre, il n'a jamais été dit que je ne voulais pas qu'elle voit quelqu'un, au contraire. Je souhaite qu'elle puisse retrouver l'amour, mais avec le bon. Pas le premier des salauds qui se présentera. "Quoiqu'il arrive, je t'ai déjà dit que tu l'oublieras forcément un peu. Et c'est normal d'avoir le sentiment de lui faire une infidélité. Crois-moi, c'est tout à fait naturel." Pourquoi m'étais-je tenu à l'écart de Cheyenne ? Par peur qu'inconsciemment, je cherche à remplacer ma vraie mère par cette femme. Même si je m'y refuse. Cependant, entre l'amour filial et cet amour, il y a une grande différence, bien que le sentiment de tromperie soit équivalent. Je lisse mon front afin qu'elle puisse poursuivre son ouvrage puis je continue à lui parler sur un ton aussi franc que doux. "Je pense que la meilleure des choses à faire est de ne pas te mettre la pression par rapport à ce que tu as déjà vécu avec Keyon. Si tu commences à faire des comparaisons, là tu vas te pourrir la vie. Dis-toi seulement que quoiqu'il se passe avec Lucas, ce sera forcément différent de ce que tu as vécu avec ton précédent fiancé. Si tu te laisses une chance pour vivre quelque chose d'autre, alors tu ne l'oublieras pas tant que ça. Et tu seras tout aussi heureuse." A mon sens, elle devait avant tout essayer de ne pas reproduire exactement la même relation avec Lucas pour éviter que ce dernier ne soit qu'un substitut. Si cela devait arriveŕ, elle se rendrait compte qu'elle ne serait pas amoureuse de Lucas et qu'en prime, elle resterait irrémédiablement attachée à un fantôme du passé. "Et puisque tu arrives au niveau de la bouche, je vais la fermer pour le moment. N'en profites pas trop quand même." ajoutai-je sur un ton sarcastique, en référence à l'opportunité qu'elle aurait de me balancer plein de choses sans que je puisse répliquer. Cela étant, j'espérais au moins qu'elle pourrait comprendre mes conseils et même les appliquer. Qu'elle se donne ne chance d'être heureuse pour elle-même, pas pour faire plaisir à quelqu'un d'autre.
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MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptyVen 8 Fév - 18:57

Kilian éè Aleyna calin


Je regardais mon meilleur ami avant d’arquer doucement un sourcil. J’aimais beaucoup jouer un peu avec lui, niveau émotions. C’est vrai que je n’ai pas l’habitude de jouer avec mes émotions mais avec Kilian c’est complètement fou. Il remarquait de temps en temps lorsque je jouais mais heureusement pour moi, pas toujours. Il ne faut donc pas que je lui montre ce côté de ma personnalité ou je suis foutue. Je souris légèrement quand il se mit à me parler. Pourquoi regarderais-je son corps alors qu’à mes yeux il n’est que mon meilleur ami, uniquement mon meilleur ami. Jamais je ne penserai à autre chose avec lui. Croyez-moi. J’étais entrain de lui déposer un peu de peinture sur son visage avant qu’il n’ait la délicatesse de me parler : sexe. D’ailleurs, j’aimais énormément ces sous entendus car oui, j’avais énormément de pensés non catholique en tête, inutile de le préciser. Non ?! Je regardais mon meilleur ami dans les yeux avant de sourire largement. « Des doigts de fée ? Dommage pour moi alors…mais t’en fais pas pour moi, certaines personnes s’occupent très bien de moi. De ce côté. » Je lui fis un clin d’œil. C’est vrai que j’avais l’habitude d’avoir quelques relations d’un soir, mais depuis quelques temps j’avais arrêté. Je me devais de prendre soin de moi afin de ne pas faire de fausse couche (à cause de mes sorties) ou que sais-je encore. Je devais devenir un peu plus sérieuse de jour en jour…surtout que je commençais à devenir amoureuse d’un homme, et pas n’importe lequel. Passons, je me tournais quelques instants pour changer de noir, car oui…beaucoup de personnes pensent qu’il n’y a qu’une teinte de noir mais c’est faux. J’étais seulement entrain de lui faire les traits mais selon les effets que je voulais faire, il fallait que je change de noir, plus clair ou au contraire plus foncé. Enfin, ne parlons pas de ce genre de chose. Un sujet plus palpitant m’attendait. « J’aimerai bien entendre tes conquêtes et savoir si tu ne mens pas sur la marchandise. » je souriais faiblement avant de me reconcentrer au mieux pour ce body painting. Je ne voulais pas fauter, je ne voulais qu’il me voie différemment et enfin, que j’arrive à prouver ma passion. J’espère exceller et surtout qu’il le remarque et qu’il me l’avoue. Oui j’en avais aussi besoin de temps en temps, entendre ces mots de la bouche de mon meilleur ami. C’est comme ça que fonctionne les filles non ?!

Ce n’est pas toujours facile de se dévoiler, de toujours tout raconter mais surtout ce confier mais il faut savoir que je n’ai jamais eu cette difficulté avec Kilian. J’aimais lui raconter ce qu’il se passait dans ma vie malgré le fait qu’elle ne soit pas toujours rose. C’est les aléas de la vie et on en a tous un jour ou l’autre non ?! Plus ou moins important, encore faut-il savoir les gérer. En ce moment j’avais l’impression que ma vie recommençait petit à petit à s’animer et je reprenais goût à cette dernière, et je ne pouvais pas le nier. Oui Lucas me rendais heureuse et je crois que nous ne pouvons pas oublier le cœur et ses sentiments. « Je sais que je vais l’oublier au fil du temps mais je ne suis peut être pas prête et mon futur sans lui me fais peur. » dis-je doucement, toujours entrain de lui peinturer son visage. « j’aurai préféré rompre avant qu’il ne parte…» même si je ne l’aurai pas compris sur le coup, mais au moins je n’aurai pas eu ce genre de sensations actuellement. Enfin, il faut vraiment que j’arrête de toujours vivre dans le passé et que je vive enfin dans le présent. Il était entrain de me redonner le sourire et il fallait que je prenne cette opportunité, si je puis dire. Tout en continuant mes traits je l’écoutais plus que jamais, il me fallait son opinion, son avis. Il est important pour moi d’avoir l’accord ou non de mon meilleur ami. Oui, même si je tombe amoureuse du plus ‘parfait’ homme (à mes yeux) mais que Kilian le trouve louche...je serai apte à oublier cet homme. L’amitié est bien plus fidèle que l’amour, enfin, j’espère qu’un jour je puisse dire le contraire. « Je ne vivrai plus jamais ce que j’ai vécu avec Keyon, mais c’est normal. Je le sais. » Après tout on ne vivait jamais 2 histoires identiques, pas vrai ?! Il fallait juste que je me fasse une raison, c’est tout. « Ce que j’ai peur, c’est qu’il arrive à me faire tomber amoureuse de lui et que du jour au lendemain il arrive à m’anéantir. » après tout ce n’est pas difficile à le faire quand on me connaissait réellement. Par exemple, Kilian si il voulait me rendre triste dans les 10 secondes qui arrivèrent, il savait le faire. Bref, passons. Je me mis à rire doucement quand il prit quelques secondes pour m’avertir du fait qu’il allait se taire. Certes je commençais à descendre doucement mes coups de pinceaux vers ses lèvres, le bas de ses joues, son menton…il fallait bien que je continue mon projet non ?! « Promis. » Je lui fis un clin d’œil mais…

Je savais déjà que j’allais lui parler encore et toujours. Je voulais lui en dire plus sur Lucas, je voulais son avis et j’allais tout faire pour qu’il le cerne au mieux, et surtout qu’il puisse m’aider encore et toujours. Bordel, sans lui je serai vraiment dans le flou total, et je ne saurai quoi faire, et surtout j’aurai peur de faire un faux pas. Oui j’ai 20ans passé et alors… ? J’avais toujours eu mon frère et mes sœurs pour me diriger, pour me conseiller et depuis quelques temps je n’avais plus personnes, plus exactement depuis le décès de mon petit ami. Je soufflais doucement. « En faite, j’aimerai beaucoup avoir ton avis sur Lucas. Tu sais que ça compte beaucoup pour moi. » je mis un peu de peinture sur mon pinceau avant de commencer à faire d’autres traits, pour le moment j’étais assez contente de moi mais ce n’est pas pour ceci que j’allais lui montrer ce que je faisais. Non seulement à la fin. C’est ça les artistes non ?! « Lucas est un peu comme moi. Il a, lui aussi, des relations d’un soir et c’est ce qui me fait peur. Je ne doute pas de sa franchise, de son honnêteté mais j’ai peur qu’un jour il puisse me faire du mal car je ne lui plais plus…» je savais qu’il était contre et qu’il n’aimait pas l’infidélité puisque sa dernière petite amie l’avait fait. « Et malgré ce fait, j’ai appris à le connaitre et j’ai vraiment commencé à tomber amoureuse de lui mais j’ai peur. Pour mon futur enfant, je me dois d’être posé, d’être sérieuse et surtout d’être une future mère irréprochable. Il lui faut un cadre social, stable. » Oui je pensais énormément à mon futur enfant et je savais déjà que j’allais faire des choix par rapport à cet enfant. La preuve encore aujourd’hui. Oui je veux retomber amoureuse, oui je veux être heureuse mais…oui j’aimerai beaucoup apporter un peu plus qu’un amour maternel à mon futur enfant. Un homme…pas forcément son père. Ce n’est pas ce que je demande, loin de là. J’assume mon futur enfant et je sais déjà que je me débrouillerai seule, comme j’ai toujours fait. J’ai assez de caractère et d’envie pour le faire non ?! J’avais continué mes traits et je me reculais de quelques pas maintenant puisque j’avais terminé. « Je vais enfin passer au remplissage, prêt ? » Non, je n’avais pas encore fait son buste. Pas encore.


ps. désolé pour ma lenteur et la nullité de mon post. je me rattrape au prochain :plop:
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« Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptyDim 10 Fév - 9:03



J'avais grommelé de manière plus ou moins affirmée lorsqu'elle m'avait signifié que certaines personnes s'occupaient bien d'elle sur le plan intime. Je n'avais jamais cherché à mettre Aleyna dans mon lit, croyant dur comme fer que la moindre petite ambiguïté pourrait nous mener à des extrémités qui entacheraient notre amitié déjà bien solide. Au fond, après quelques amères déceptions amoureuses, je me sentais plus en demande d'une réelle amie que d'une relation amoureuse qui, me connaissant, pourrait tourner vers une passion encore trop prononcée pour qu'elle se finisse vraiment bien. Cependant, n'étant pourtant pas son petit-ami, j'avais toujours eu tendance à voir d'un sale œil tous les types qui l'abordaient pour satisfaire de basses pulsions. Vous me direz, je passe mon temps à regarder les gens de travers en général, ça ne change pas grand chose. Mais dans le cas de ma meilleure amie, je souhaitais avant tout qu'elle évite les mauvaises rencontres, qu'elle se heurte à des types mal intentionnés qui n'auraient pas le moindre respect pour elle. Je devais lui paraître étouffant par moments, c'est vrai, mais cela m'apparaissait comme une nécessité absolue, auquel cas je ne mériterai pas ce rôle de meilleur ami. Et j'en avais fait échouer, des coups d'un soir, elle était bien placée pour témoigner. Je décide de ne pas m'attarder sur le sujet, sachant que de toutes manières, son attention se dirigeait exclusivement en direction de Lucas, ces derniers temps. Avant de fermer la bouche pour un instant, je me permets un sourire sarcastique et mystérieux. "Tu me connais, je ne suis pas du genre à me vanter." Je sais que je suis un bon amant... Mais je ne chercherai jamais à être le meilleur ou aller le crier sur tous les toits. Le secret, c'est de se soucier d'abord et avant tout de son partenaire. Le reste se fait tout seul. Sensible, passionné, concentré et généreux. Entier. Je fais l'amour comme je peins, au feeling. Je ne cours pas après la gloire ou un nombre de conquêtes faramineux, ça ne m'intéresse en rien. Je suis un charmeur à la française, pas un séducteur industriel qui réfléchit avec son entrejambe dès qu'une femme passe à portée de braguette.
Quoiqu'il en soit, les craintes qu'elle éprouvait à l'idée de tomber amoureuse à nouveau étaient parfaitement compréhensibles. J'éprouve les mêmes qu'elle, bien que ma précédente petite amie ne soit pas décédée. J'avais peur de souffrir encore, de me retrouver seul avec tous ces espoirs réduits à néant. À m'enfermer dans une spirale dont il serait très difficile de me sortir. Voilà pourquoi je me refusais pour l'heure à l'amour. Mais la situation de ma meilleure amie était bien plus difficile car elle sentait bien que Lucas était loin de la laisser indifférente. Que lui dire de plus ? Je m'abstiens de parler, j'écoute seulement et je la regarde. Je comprends. Il y a des choix que je ne peux faire à sa place et c'est bien le point le plus délicat d'une amitié aussi forte que la nôtre. Une seule fausse parole de ma part et c'est son avenir qui peut voler en éclats. Cette influence que je peux avoir sur elle m'effraie souvent même si je ne lui montre pas. Elle témoigne de la confiance que nous partageons, mais j'ai peur qu'une erreur de jugement de ma part puisse la priver d'un bonheur qu'elle mérite mille fois. Qui suis-je pour donner des avis tranchés sur telle ou telle personne ? Beaucoup d'étudiants de Berkeley ont l'orgueil de croire qu'ils valent bien assez pour se permettre un jugement tranché sur n'importe qui, je hais ces gens-là. Les lèvres scellées le temps qu'elle finisse de me peindre le visage, j'écoute avec toujours autant d'attention. Ce n'est qu'au moment où elle m'annonce qu'elle va passer au remplissage que j'arque un sourcil circonspect. "Remplissage ?" Ne sachant guère ce qu'elle entend par ce terme, je décide de continuer à suivre ses indications. Me lever ne posera pas trop de problèmes dans la mesure où j'ai eu le temps de récupérer et détendre mon dos pendant qu'elle me peignait le visage. L'usage de la parole m'étant acquis à nouveau, je m'emploie à lui répondre de la manière la plus sincère qui soit, en espérant que ma franchise habituelle ne la dérangera pas sur un sujet aussi délicat que sa vie amoureuse et l'homme qui y prend place petit à petit. "Tu comprends bien que si tu veux un avis de ma part sur Lucas, je ne peux pas me fier uniquement à ce que tu me dis." Je pose mes yeux bleu azur sur elle et ne la quitte plus le temps que je m'explique. "Je n'ai jamais voulu me fier aux on-dit des gens pour me faire une idée sur quelqu'un. Tu ressens des choses pour Lucas et que tu le veuilles ou non, ta vision est forcément subjective. J'peux pas te répondre pour le moment, pas juste avec ton témoignage." C'est un peu cruel comme façon de la laisser dans le flou pour le moment, mais c'est pourtant ce qu'il y a de plus juste envers elle. Je me risque à émettre l'ombre d'un mince sourire au coin de la bouche. "Tout ce que je me dis, c'est que s'il ne te fuit pas à autant de mois de grossesse, je ne vois pas pourquoi il irait voir ailleurs plus tard. D'ordinaire, c'est l'inverse qui se produit." Exception faite de ma fascination parfois étrange pour les femmes enceintes, mais je n'avais jamais éprouvé plus d'attirance pour une femme enceinte que pour une autre. En revanche, nombreux sont les hommes qui préfèrent trouver une jolie célibataire fine et disponible plutôt que de s'encombrer d'une future mère. Rien que ça, ma foi, c'est plutôt encourageant du point de vue d'un homme. "Ce que je peux te conseiller avant d'apprendre à le connaître par mes propres moyens, c'est de te laisser une chance. Si ce n'est pas déjà fait, il faut lui en parler. Ne vas pas non plus nous faire un grand déballage affectif, y a pas mieux pour faire flipper un homme. Si tu vois qu'il y a du répondant positif, alors laisses toi porter avec précaution. Mais commences déjà par mettre les points sur les i et lui faire savoir que tu n'es pas prête à t'embarquer dans quelque chose de sérieux avec quelqu'un envers qui tu n'as pas confiance." Soudain, mes pupilles se mirent à luire d'une lueur dangereuse et presque sadique. "Et ajoutes au passage que s'il s'amuse à tes dépends, un certain Breton viendra lui éclater les genoux en guise de remise à niveau." À Berkeley, ma réputation de grincheux taciturne et agressif n'est pas un secret... Et ça en calme souvent plus d'un, que je sois plus ou moins handicapé, peu importe.

[C'est rien, et puis je suis aussi ralenti pendant la semaine :mimi:]
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MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptyDim 10 Fév - 20:14

Kilian éè Aleyna calin


Indirectement, je venais de mettre mon meilleur ami dans sa petite période : grincheux. C’est vrai que j’aimais passer du temps dans des lits que je ne connaissais pas réellement, mais ce n’est pas toujours simple pour lui de l’avouer. Oui comme tout bon meilleur ami, on ne souhaite que le meilleur pour ses amis non ?! Y compris pour lui. Je savais qu’il ne voulait que ça, me voir heureuse enfin...à nouveau. Etait-ce pour bientôt ? Je ne savais pas encore. Je secouais doucement le visage avant de le regarder et de sourire. « Du genre à te vanter ? Laisse-moi vérifier tout ça avec tes conquêtes. » Je savais très bien qu’il n’était pas du genre, mais ce n’est pas tous les jours que l’on entend ce genre de phrases, surtout lui. Bon en même temps, il ne prend pas de raccourci pour dire ce qu’il pense et surtout il parle comme il pense. C’est certainement l’une de ces qualités que j’adore voir sur lui. Oui ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir ce genre de qualité, loin de là. En faite, à notre rencontre avec Kilian…jamais je n’aurai pu imaginer qu’un jour il devienne mon meilleur ami…qu’il devienne une personne aussi importante pour moi, mais surtout aussi influençable sur mes émotions, et surtout sur mes humeurs. Oui avec lui tout me semblait un peu plus facile mais, il avait se don de pouvoir jouer avec mes humeurs…choses que je détestais, car au fond je pouvais passer à côté de l’homme qui me rendrait heureuse, seulement parce qu’il ne l’aimait pas. Ce n’est pas toujours simple dans ma tête mais ce côté-là, je l’assumais totalement. Ou pas d’ailleurs. Bref, j’arrêtais de penser à tout ceci quand il me regardait un peu surpris parce que je venais de lui dire. Je lui avais parlé de remplissage…oui, il faut bien que je mette un peu de couleur maintenant, non ? Bon, peut être que ce n’est pas ce qu’il attendait de cette séances, je ne sais point. « Oui, je n’ai fais que le contour de ce que je voulais faire…mais, peut être que tu préfère que je ne fasse que le contour. C’est toi qui me dis ce que tu veux. » Dis-je simplement et doucement, tout en le regardant dans les yeux. Bien que ça soit ma passion, je me devais de toujours être à l’écoute de mes ‘mannequins’ et aujourd’hui Kilian était ce dernier. Je gardais mon pinceau avec cette couleur noir, pour continuer à faire quelques détails des contours, sans trop prendre de temps, mais tout en lui laissant un peu de temps pour me répondre.

J’étais complètement perdue et je ne savais même plus ce que je me devais de faire, de penser et surtout quoi dire. Oui j’étais entrain de tomber amoureuse mais j’avais besoin que l’on m’aide à y voir un peu plus clair. Chose que je n’aimais pas faire, mais des fois ma peur parle pour moi…aujourd’hui c’était le cas, largement. Oui. Je regardais mon meilleur ami dans les yeux alors qu’il reprenait la parole. Je pouvais totalement comprendre ce qu’il voulait me dire, et au fond j’aurai dû me douter de ce genre de question…je crois que je le connais vraiment. J’aurai dû savoir qu’il n’allait pas vouloir se prononcer seulement avec mes quelques phrases, mais qu’il allait attendre de le voir et surtout d’apprendre à le connaitre avant de se prononcer…mais, je ne suis pas aussi patiente que ça, il faut croire. Une femme reste une femme, et surtout...une femme enceinte reste une femme enceinte...bon heureusement pour lui j’étais bientôt à terme. Chose qui me faisais peur aussi, mais là je ne pouvais pas lui demander de conseil…ce n’est pas lui qui va être allongé devant quelques médecins, les jambes plus qu’écarter à se faire admirer son utérus jusqu’à ce qu’une tête ne sorte… Bref, oublions cette scène peut glamour. Il fallait que j’en parle à mon médecin, que l’on arrive à me rassurer. Oui j’ai 20ans et quelques, oui je suis enceinte et oui j’ai la trouille de ma vie. Et alors, c’est normal non ?! « Je sais que tu n’es pas du genre à donner des avis comme ça, mais j’aurai, égoïstement, aimé que tu le fasses cette fois-ci. » Peut être qu’il ne voulait pas se prononcer trop prématurément. Je ne savais plus trop. J’avais beau être perdu face à mes nouveaux sentiments, mais je n’arrivais même pas à les cacher. Il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour savoir que je lui apportais plus de sentiments qu’un simple ami. C’est vrai que c’était tout beau, tout rose…bien qu’il allait encore voir ailleurs. Oui de temps en temps je me demandais réellement si ce qu’il m’avait dit, il le pensait. Ce n’est pas simple, car je ne donnerai pas mon cœur à n’importe qui, je veux qu’il soit à la hauteur, mais si il continuait comme ça, j’allais devoir tourner la page, amèrement. Malheureusement. « Il n’a pas fuit, pas encore mais disons que malgré le fait qu’il m’a fait part de ces sentiments naissant envers moi…il va toujours voir ailleurs. » Je n’y allais pas par 4chemins, de toute manière je ne pouvais pas contrôler ces fréquentations et ce n’était pas moi, jamais je ne l’avais fais auparavant et ce n’est pas avec Lucas que ça allait commencer. Oh non, dieu merci. Même si il ne voulait pas prendre partit, ni même donner son point de vue...j’avais tout de même un peu la chance de pouvoir essayer de le comprendre en travers les lignes. J’aimais ce jeu personnellement, faute d’avoir des réponses à mes questions, je me devais de les chercher tout simplement. Après tout si ça les amusais, pourquoi pas. Néanmoins j’écoutais mon meilleur ami attentivement tout en hochant la tête doucement.« Je n’aime pas les films romantique, à l’eau de rose…je ne suis pas comme ça. J’ai appris à ne plus être une chamallow donc ne t’en fais pas, je ne lui ferai pas une déclaration digne d’un grand chef d’œuvre tiré du romantique. Non merci. » Par contre, j’aimais quand un homme était un minimum romantique avec moi…bon pas trop, sinon j’en rigolais très facilement et ça pouvait vexer, malheureusement pour moi. « Fais moi confiance, je lui ai déjà dis que je voulais qu’une relation sérieuse maintenant, je ne veux plus m’amuser. Je...j’ai passé l’âge. » Oui je faisais référence à mon enfant qui allait bientôt naître, il fallait que je sois à la hauteur d’une bonne mère non ?! Même si dans le fond j’étais toujours une adolescente, il fallait que je murisse assez rapidement et que je puisse enfin être aussi mature que toutes ces mères, plus âgée que moi. Il le fallait. L’expression du visage de mon meilleur ami se changea en quelques secondes et je me mis à rire doucement. « Promis je dirai à mon autre ami français qu’il va devoir se tenir à carreaux. » je mis ma main sur le bras de mon meilleur ami. « merci. » puis je souriais de plus belle. Oui j’aimais sentir sa présence et surtout son soutien. Je savais qu’il ne me laissera pas tomber comme ça, et c’était l’une des plus belles preuves amicales que j’avais eu depuis quelques temps.


ps, oui je sais bien et ce n'est pas grave, mais j'avoue qu'avec ma formation et tout j'ai rien vu venir. :out:
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MessageSujet: Re: « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » « Viens, j'te fais un câlin. Mais motus, c'est juste parce que c'est toi. » - Page 3 EmptySam 16 Fév - 14:03



"Fais donc, j'aime le travail bien fait." ajoutai-je en référence au remplissage qu'elle devait faire. Le pire dans cette histoire, c'est que je la laisse me peinturlurer sans avoir la moindre idée de ce à quoi je ressemble déjà. Qu'importe, je suis un éternel curieux sur le plan artistique et si je n'arrive pas à peindre moi-même depuis déjà quelques mois, alors j'aimerai au moins découvrir la passion des autres. Surtout celle de ma meilleure amie. Sa remarque sur mon absence d'avis tranché me tira un très subtil soupir. Non, je n'étais pas ennuyé, je comprenais son besoin d'avoir de vrais conseil maintenant, tout de suite. Mais disons que si je lui en donnais, je prenais de trop gros risques. Lorsqu'elle eut terminé de me parler, je posai ma main sur son épaule avec un mince sourire pour éviter de trop bouger. "Tu sais que je ne suis pas n'importe qui, pour toi. J'ai de l'influence et c'est un truc qui me fait un peu peur. J'veux pas devenir un mec qui te dicte ta vie pour que tu suives ces ordres à la lettre. Mais il n'en reste pas moins que j'veux pouvoir te conseiller de la meilleure des façons possibles." Je ne cherche pas à nier mon rôle vis-à-vis d'elle, et je reconnais même à voix haute que j'ai parfaitement conscience de tout ce que cela implique. Et contrairement à bien des hommes ou des femmes qui chercheraient à en tirer profit, jamais je ne voudrais devenir l'un de ces tyrans qui feraient de la doyenne des Sigma une véritable esclave dépendante de telle ou telle décision. Je reconnais que le fait qu'il aille encore voir ailleurs ne soit pas forcément un signe d'encouragement pour leur relation naissante. "Mais de ton côté, est-ce que tu n'irais pas voir ailleurs aussi si tu n'étais pas enceinte ?" Elle connait ma franchise et sitôt que cette question me traverse l'esprit, je lui pose. Je sais que ce n'est peut-être pas forcément pertinent, mais à mon sens, ça mérite réflexion. C'est prendre le risque qu'Aleyna m'envoie sur les roses, mais je n'ai jamais reculé lorsqu'elle montrait les crocs, parlons notamment de cette conversation qui n'aurait jamais eu lieu si je n'avais pas poussé le bouchon jusqu'à ce qu'elle veuille bien me parler. Je n'ai pas non plus envie qu'elle gâche son temps ou son énergie dans une histoire qui pourrait lui coûter et je ne le permettrai pas. C'est pour ça que je préfère rester un tantinet prudent en lui donnant des conseils plutôt que des avis tranchés. "Si j'étais à ta place, je lui mettrai un ultimatum. Soit il reste avec toi et seulement avec toi, soit il s'en va. Point. Je sais, tu vas me dire que c'est brutal, mais un mec, c'est comme un gosse : faut que tu colles des limites si tu veux t'imposer." Venant d'un homme, c'est un discours qui peut prêter à un sourire, mais on va dire que je parle en état de cause. Par ailleurs, lorsque je suis en couple avec une femme, jamais il ne me viendrait à l'idée d'aller voir ailleurs. Chose que bien des hommes omettent plus ou moins involontairement. "C'est une grande décision qui pourrait te porter préjudice, mais à un moment donné, il faut arrêter de tourner autour du pot. C'est à toi de découvrir si Lucas vaut la peine ou non. Comme ça, plus besoin de te ronger les sangs plus longtemps. Tu ne peux plus te permettre d'attendre le bon vouloir d'untel ou d'untel. Dans ta position, la meilleure chose est d'imposer les règles. Si ton mec n'est pas capable de jouer selon ces fameuses règles, alors tu passes à autre chose." Je vais finir par me reconvertir comme psychologue ou conseiller conjugal... Si quelqu'un d'autre m'avait posé toutes ces questions, j'aurais grondé depuis longtemps avant de me tirer sans plus attendre. "Toi-même tu dis que tu ne peux plus attendre, alors n'attends plus et mets les points sur les i d'entrée de jeu. Je crois que c'est le meilleur conseil que je peux te donner, même s'il est à risque. Toutefois, réfléchis : s'il te dit non maintenant, ce sera toujours moins douloureux que de te bercer d'illusion avec un mec capable de te tromper quand ton petit bout de chou aura vu le jour."
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Kilian éè Aleyna calin


Je me devais de faire en sorte que mon travail plaise, et surtout que ça me plaise…car oui pour satisfaire un artiste il fallait que on œuvre lui plaise, chose assez étonnante chez moi car je n’étais pas souvent conquise par ce que j’avais fais. Comme tout bon artiste ? Peut être, peut être pas. En faite, là je suivais surtout mon imagination, je n’avais pas de chemin, pas de trame…je laissais mon pinceau se balader sur sa peau. Peut être que le final sera bien, et me plaira. Je l’espère oui. A peine avais-je commencé à lui mettre un peu de couler sur son front, qu’il mit sa main sur mon épaule, je le regardais donc dans les yeux, en stoppant doucement les mouvements de mon pinceaux. J’hochais doucement la tête avant de dire doucement, en haussant très faiblement mes épaules. « J’ai besoin de quelqu’un, quelqu’un qui soit là…qui me dise quoi faire, et je suis consciente que ça puisse te faire peur…alors je vais faire un travail sur moi-même pour que tu es moins d’influence sur moi…alors. » je n’étais pas bien convaincue par ce que je venais de lui dire. J’avais toujours été proche de mon frère et de mes sœurs, mais il a suffit du décès de mon petit ami pour que tout s’écroulent…ils m’ont vu descendre plus bas que Terre et ils ont voulu m’achever en coupant les ponts avec moi. Ma famille, vous savez ce genre de personnes qui doivent toujours être derrière vous, à vous soutenir…oui mais ça c’était avant. Alors oui, j’avais besoin d’un homme qui soit là pour moi, dans n’importe quelles situations, et il se peut que ça soit Kilian, bien que ça lui fasse peur. Il fallait donc que je trouve un moyen pour arrêter de toujours tout lui remettre sur les épaules. Je baissais doucement les yeux avant d’arquer très légèrement un sourcil. « Je ne sais pas, je ne peux pas te répondre à cette question…parce qu’en devenant enceinte, j’ai pris conscience que j’allais devoir me calmer pour donner une éducation stable à mon futur enfant. » puis je relevais doucement les yeux, je ne pouvais pas être plus sincère que ça, je ne savais pas. Oui peut être que j’aurai continué à aller à droite et à gauche mais peut être que non. « Je suis même convaincue que tu aurai tout fait pour me casser tous mes rendez-vous. » je laissais un sourire en coin apparaître. Il adorait me faire ça, auparavant, et je ne pouvais pas lui en vouloir. Il me voulait que du bien, et…je ne pourrais pas lui dire autant merci que ce que je le souhaitais. C’est comme ça. Cependant en y réfléchissant, si on m’avait retiré ma petite Maëlysse, sans que je ne sois enceinte, je pense que j’aurai forcément rechuté…car oui pour moi c’était dur d’être seule, d’être seule et de se sentir abandonnée. Il venait de me poser une colle, peut-être qu’au fond je serai toujours perçue comme ça, celle qui couche avec tout le monde…oui une sorte de marie-couche-toi-là. Un léger soufflement se fit entendre, mais je ne disais plus un mot à ce sujet. Lucas était un peu moi au masculin au final. Peut de l’engagement et qui préfère s’amuser. Ce n’est ni plus ni moins que ceci. Oui je le connais bien, oui il connait beaucoup de choses sur ma propre personnes mais, non…je ne sais pas si on pourrait être ensemble sans que l’un de nous deux souffres. Je ne voulais pas qu’il souffre, il ne méritait pas ça, et moi je ne voulais plus souffrir. On était donc bien dans la mouise, au final. Bref, un silence de ma part se fit part pour le laisser en placer une, et surtout de l’écouter attentivement. Je voulais des conseils, je voulais son avis et je l’avais là, maintenant, donc...il fallait que j’attrape cette perche qu’il me tendait. Il fallait que je sois à la hauteur, et j’hochais la tête comprenant tout à fait ce qu’il me disait à ce moment même. « Il sait très bien que je déteste que les hommes ne soient pas fidèles et je sais qu’il me sera fidèle si on essaye d’être ensemble…» en connaissance de cause, bien évidemment, je dis plus bas. « disons que sa dernière histoire, il a été le dindon de la farce. » je ne voulais pas tout cracher l’histoire de Lucas, donc je ne voulais pas dire mot pour mot qu’il s’était fait tromper par sa copine, mais, inutile de dire que Kilian avait totalement comprit ma phrases. En même temps, ce n’était pas compliqué. Merci. Lucas a énormément de valeurs et de respect envers les femmes, et j’avais pu le voir lorsqu’il m’avait concocté une nuit à l’hôtel…d’ailleurs je m’en souviendrais longtemps de cette soirée là. Il avait eu les mots pour m’apaiser mais surtout, j’avais pu me relaxer un peu plus que normalement, chose qui m’avait fait énormément de bien surtout à 8mois de grossesse. Certaines personnes auraient prit peur en entendant Kilian parler comme il le faisait actuellement, mais étrangement moi, ça me faisait du bien et j’aurai aimé qu’il le fasse depuis le début. Il avait le don de me faire passer des messages en quelques mots seulement et surtout, si il voulait me dire : merde, il le ferait sans même se poser des questions sur la manière de me le dire. La franchise, est une (énorme) qualité chez lui. Vraiment. « Oui, tu as raison…je préfère aussi qu’il me dise non maintenant que plus tard…mais je me rends juste compte que je suis attachée à lui, plus que je ne devrais. » dis-je avec un léger sourire aux lèvres. Je n’aurai jamais pensé être autant attachée à un homme comme lui, surtout pas après Keyon, mais la vie est faite de surprise, et en voilà une nouvelle fois la preuve. « Seulement, je ne sais pas si je serai prête à un rejet, un refus…une nouvelle fois. Tu sais ô combien je n’aime pas être…rejetée.» sans parler du faite que c’était vécu comme un abandon, mais ça, soit il me connaissait suffisamment pour le comprendre soit…je le garderai en moi encore un long moment. J’aime me confier à mon meilleur ami, mais je n’aime pas me mettre à nue devant lui. C’est comme ça. Un peu de pudeur tout de même. Bref avec tout ça, j’en avais même oublié de lui peindre le visage, ce qui venait de me faire très légèrement sourire.
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"Être présent pour t'aider à prendre des décisions ne me pose aucun problème, mais j'ai pas la prétention de dire que je sais tout mieux que tout le monde. J'peux aussi me planter en beauté et si à cause de ça, tu deviens malheureuse, j'pourrais pas me le pardonner." D'accord, je ne suis pas le mec câlin qui lui fera quoique ce soit de trop intime - amicalement parlant - en public, je ne suis pas non plus le type sociable à qui on peut raconter sa vie sans se faire envoyer sur les roses. Cependant, Aleyna sait que je suis un meilleur ami qui tient à assurer ce rôle avec une morale irréprochable. Je ne suis pas un prétentieux ou un type qui prend ce genre d'amitié à la légère. Pour connaître le goût de la trahison par mes plus proches parents, je sais à quel point on peut en souffrir. Je tiens vraiment à ce que la doyenne des Sigma puisse avoir le meilleur... et si pour cela je dois faire en sorte qu'elle ne se repose pas uniquement sur moi, alors je le ferai, quitte à ce que cela puisse la contrarier. Plus tard, elle me dira merci. En attendant, patient et soucieux de tout connaître de son ressenti envers Lucas, je la laisse méditer sur ce que je lui ai répondu. On ne peut pas faire plus clair. Il est fini le temps où elle pouvait se permettre de voler d'homme en homme avec insouciance. De toutes manières, même avant Lucas, je m'arrangeais pour lui foirer à peu près tous ses rendez-vous. En avais-je profité pour me placer et tenter de la séduire ? Jamais. Pourtant, Aleyna concentrait toutes les qualités pour me faire craquer. Je n'avais jamais rien éprouvé d'autre qu'une sincère amitié avec elle... sans doute que je ne faisais plus confiance à l'amour, beaucoup moi s qu'à l'amitié. Je le laisse beaucoup moins entrevoir qu'elle, mais j'ai tout autant besoin de sa présence que l'inverse. Je fais figure de roc inébranlable sur lequel elle peut s'appuyer à son gré, mais en contrepartie, je suis plus sobrement très attaché à elle. C'est sans doute pour cette raison que je ne plaisantais pas sur les mesures que je prendrais si jamais un type venait à lui faire du mal : toucher à Aleyna, c'est comme s'en prendre à ma famille. Je ferme un instant les yeux, comprenant que Lucas ayant été lui-même victime d'adultère, il y avait peu de chances pour qu'il fasse la même chose à ma meilleure amie. Logique. A moins qu'il soit vraiment tordu et qu'il attendre d'être en couple pour tromper sa potentielle petite-amie afin de prendre une revanche sur la vie aux dépens d'une pauvre fille. Quoi ? Ça arrive. Je suis assez content qu'elle prenne plutôt bien les conseils francs et décidés que je venais tout juste de lui transmettre. C'est extrême, d'accord, mais il faut arrêter de tourner autour du pot à un moment donné. Moi-même je tranche toujours dans le vif quand j'ai besoin d'entendre une parole honnête, qu'elle soit douloureuse ou pas. Quand je me mets à cacher la vérité derrière des grognements ou des colères homériques dont j'ai le secret, c'est qu'il y a un grave problème que je préfère cacher par pudeur ou parce que j'ai peur de craquer. Mine de rien, je suis particulièrement sensible, derrière mon sale caractère de grincheux bretonnant. Toutefois, sa réponse me parait plutôt évidente et attendue. "Je sais que tu as du mal à rester seule. J'vais t'épargner le dicton de base, mais quoiqu'il arrive, tu ne seras plus jamais seule, même si certaines présences ne peuvent pas tout combler." Là, je parle surtout de son futur bébé qui va chambouler sa vie. Dans les faits, elle aura toujours à faire, mais je peux comprendre qu'elle ait besoin d'un autre genre de présence. Je l'ai remarqué à force de faire capoter ses rendez-vous douteux. Aleyna, c'est le genre de fille adorable qui a besoin d'aimer pour vivre. Beaucoup en profitent, peu savent la remercier en l'aimant en retour. Malheureusement, je ne peux pas faire grand-chose, n'étant pas médium. "Puis j'suis là. J'peux dépanner de temps en temps, j'aime bien me sentir utile..." ajoutai-je avec un très mince sourire en coin. Je sais qu'elle va comprendre le sous-entendu coquin. Disons que je cherche à dédramatiser un peu afin qu'elle n'aille pas se mettre à douter. "Va savoir, il est peut-être amoureux, ton Lucas. Sois pas défaitiste, j'ai l'impression de m'entendre parler." Deuxième couche. Allez, un petit sourire, Aleyna. Un léger soupir s'échappe de mes lèvres. "C'est bientôt fini ? Je commence à rouiller." C'est ma façon de dire que je suis assez impatient de voir le résultat final.
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