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Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ...

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MessageSujet: Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... EmptyJeu 18 Sep - 11:47



Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ...
Mademoiselle Loupe Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... P7w43qp Deeklan



Tout ce dont je me rappelle, ce sont les tonneaux incessants de la voiture et cette impression que ça n'en finirait jamais. Le bruit oppressant et insoutenable de la taule qui se froisse et qui se fait malmener par le bitume à chaque foutu tour qui semble durer une éternité. C'est comme si j'avais été conscient de tout ça et en même temps complètement détaché. Je ne sais pas exactement au juste lorsque j'ai perdu connaissance. Tout ce que je sais, c'est qu'on m'a sorti de la taule pliée. Je n'ai bizarrement pas eu ce sentiment de voir défiler ma vie sous mes yeux comme beaucoup le relatent lors d'un accident conséquent. Un accident dont je me sors avec quelques contusions et hématomes ainsi que des douleurs dans les côtes et le dos. J'ai pour ainsi dire eu de la chance dans ma stupidité car cet accident, je l'ai quelque peu cherché. Je rentrais de soirée, et remontais sur les hauteurs de la ville lorsqu'un petit con avec son coupé sport a voulu se mesurer à moi et m'a provoqué pour faire la course. Sachant qu'il ne m'en faut pas beaucoup pour me laisser embarquer dans ce genre de défis, je n’ai pas hésité une seconde. Je suis casse-coup et sans doute parfois trop sûr de moi. Sauf que là, je n'étais pas vraiment en état de gérer quoi que ce soit. Pas que j'avais spécialement bu mais plutôt que la fatigue me pesait déjà depuis quelques heures déjà sur les épaules. Et malgré la vivacité de mes réflexes encore présente, c'est sur les tout derniers mètres que je me suis royalement planté en faisant un écart à cause de l'autre conducteur qui m'a fait un coup en douce en donnant soudain un coup de volant de mon côté. L'embardée que j'ai alors faite m'a été fatale dans cette course, et bien sûr, mon adversaire a préféré prendre la fuite. Ce n'est que plus tard qu'on m'a amené à l'hôpital. Je ne sais pas qui a appelé les secours après coup mais soit, je suis là, dans ce lit. Un peu amoché mais rien de grave.

Et voilà que tu déboules tel un boulet de canon dans la pièce. C'est vrai que tu bosses ici. Moi qui me serait passé de t'apprendre ce qui m'était arrivé. Putain, t'as l'air salement furax ! Ouais à la fois furax et inquiète si j'en lis cette expression sur tes traits qui témoigne combien tu sembles bouleversée. Et même si cette inquiétude n'a plus lieue d'être étant donné que je m'en sors plutôt bien et que je ne devrais pas m'attarder plus de quelques jours à l'hôpital, tu ne peux t'empêcher de me vociférer toute ta haine et ta colère après moi. Une colère muée par l'angoisse que tu as ressenti en apprenant ce qui m'était arrivé, ainsi que la peur de me perdre à cause de mes foutues conneries et de cette immaturité de merde qui me caractérisent comme tu le dis si bien.
Mais tu me connais, je ne résiste jamais à ce genre de provocation. Je suis le roi pour m'attirer des emmerdes ou relever les défis les plus stupides qui soient. Tu m'as souvent répété que ça me pendait au nez, et voilà, ce jour est arrivé, mais ça va, je m'en sors bien, non ... ?

Je t'adresse un regard de chien battu tandis que cette lueur de sévérité dans ton regard ne semble pas vouloir faiblir. Et alors que tu te perds entre les remontrances et l’exaspération, je te tends les bras, réclamant toute ton affection, car ouais ... j'en ai besoin Lupe. J'ai besoin de te sentir contre moi et de pouvoir te montrer que je regrette l'incident surtout par rapport à l’inquiétude que j'ai fais naitre en toi.

- Ne me gronde pas trop sévèrement ma loupe ... j'ai fais une connerie. Tu me connais ... .

Si l'accident ne m'a pas achevé, toi tu pourrais bien le faire tant tu sembles à nouveau furax en rompant notre étreinte, que je ne semble pas en tirer de leçon ni te dire que je ne recommencerais plus ... . Ça fait combien de temps qu'on se connait toi et moi ? Un peu plus d'un an et demi. J'ai du te rencontrer à ce cours de danse alors que tu étais à San Francisco depuis environ cinq ou six mois. Tu vois Lupe, environ un an et demi et je peux te dire que tu comptes plus que n'importe qui. Plus que des gens que je connais depuis bien plus longtemps que ça. Entre nous, le courant est passé dès qu'on s'est rencontrés, dès qu'on a entamé cette première danse ensemble et que je t'ai embarqué plus tard, ce fameux soir, pour aller danser et faire les fous sous un kiosque désert non loin de la plage. Tu es assurément l'une des personnes à qui je tiens le plus. L'une des seule qui parvient aussi parfois à me redonner un peu de sagesse.



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MessageSujet: Re: Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... EmptyVen 19 Sep - 11:19

« Son tus ojos marrones, Con esa veta verdosa, Es tu cara de niño, Y esa risa nerviosa. »
Guadalupe & Deeklan
J'ignorais encore si j'allais le tuer pour son inconscience ou pour la manière dont j'avais été réveillée. Cela dit, je comptais bien le tuer de la pire façon qui existe. Il le méritait bien après tout. Le réveil brutal qui avait été le mien n'était pas pour me plaire. Surtout que la journée avait été chargée et que la seule chose à laquelle j'aspirais en rentrant chez les Sigmas était de rejoindre mon ami le lit et c'était exactement ce que j'avais fait. Malheureusement, Deeklan avait décidé de m'en déloger et je comptais bien le lui faire payer. Les rues de San Francisco défilaient sous mes yeux tandis que je conduisais jusqu'à l'hôpital et que mon esprit entendait encore la voix de l'infirmière m'annonçant qu'il venait d'être transporté aux urgences à la suite d'un accident qui aurait pu lui couter la vie. A croire qu'il ne pouvait pas vivre normalement comme tout le monde. Je comprenais son besoin d'adrénaline, j'étais moi-même une adepte des sensations fortes mais, pas au point de mettre sa vie - inutilement - en danger. Il allait m'entendre et vu l'état dans lequel je me trouvais, l'hôpital entier risquait de m'entendre. Je ne l'aurais surement pas su si l'infirmière ne m'avait pas téléphoné, en le reconnaissant. Je bossais à l'hôpital et il arrivait souvent que Deeklan passe me chercher pour sortir et elle l'avait reconnu. J'allais le tuer, c'était aussi simple que ça.

A peine eussé-je garé ma voiture que je courais déjà à l'intérieur pour avoir de ses nouvelles et savoir dans quel chambre il se trouvait. J'étais énervée, comme jamais auparavant mais, en même temps, cette colère n'était que le résultat logique de l'angoisse qui m'avait étreint le cœur lorsque j'avais entendu ces mots là. Deeklan à l'hôpital. Mon sang n'avait fait qu'un tour tandis que mon esprit endormi et embrouillé tentait - tant bien que mal - de mettre de l'ordre dans ce que j'avais entendu. Et lorsque j'avais enfin compris l'étendu de ces paroles, je n'avais pas perdu une seconde. Je devais le voir, j'avais besoin de m'assurer qu'il allait bien et que rien de grave ne lui était arrivé. Je soufflais un bon coup pour évacuer la tension qui s'était accumulée. Je devais garder mon calme, je ne pouvais pas me laisser submerger par mes sentiments qui, je devais l'avouer, étaient contradictoires. D'un côté, je ne voulais qu'une chose : m'assurer qu'il allait bien, que ce n'était qu'un énième accident banal sans trop de dommage. Plus de peur que de mal, en somme. Et d'un autre côté, je n'aurais pas été contre l'idée de jouer un remake de massacre à la tronçonneuse pour qu'il comprenne une bonne fois pour toute qu'il jouait à des jeux dangereux. Mais, cela allait surement devoir attendre un peu.

« Je ne sais pas par où commencer ? » Exaspérée par son manque de maturité et son amour du danger, je reste quelques secondes à une bonne distance de son lit. Lorsque j'avais ouvert la porte de sa chambre, mon cœur avait manqué un battement pendant que je repensais à ce qu'il avait dû vivre. Seulement, mes bonnes résolutions d'attendre avant de le trucider s'étaient envolées lorsque j'avais pris conscience qu'il allait plutôt bien à côté de l'état dans lequel il aurait dû se trouver après un tel accident. « Non, en fait, je sais… » Je n'étais pas de nature violente, en temps normal mais, là, tout était différent. « Tu n'es qu'un imbécile immature et inconscient… » Il n'allait pas s'en sortir si facilement, foie de Guadalupe.  Cependant, je me calme en le voyant me tendre ses bras. La vérité, j'en avais tout autant besoin que lui. De sentir qu'il allait bien, de le toucher pour m'assurer que le pire était derrière nous et je ne me fais pas prier pour aller à son encontre. Le voir dans cet état me brise le cœur et comme à chaque fois qu'il se retrouve dans une telle situation, j'ai l'impression qu'on me retire un poids du cœur lorsque je me rends compte qu'il va pour le mieux. Seulement, cette fois-ci, ça allait être différent. « C'est bien ça le problème, amor, je te connais… » L'étreinte terminée et nous voilà au point de départ. Moi, au bord du meurtre et lui, inconscient du danger qui plane sur lui comme une épée de Damoclès. « Tu ne t'en sortiras pas toujours avec quelques égratignures et le jour où ça arrivera, tu y as pensé… » La distance que j'avais remise entre nous après notre étreinte pour me donner contenance et mener à bien mon projet me paru tout d'un coup bien inutile. On aurait pu être sur deux continents différents que ça n'aurait servit à rien. Je me rapprochais donc de lui et lui fis signe de se pousser pour pouvoir m'asseoir à côté de lui. « Tu m'as fichu la peur de ma vie, tu le sais… Et je n'ai pas envie de décrocher mon téléphone, un jour, pour que je vienne te reconnaitre à la morgue, tu m'entends…» Ma voix s'était faite plus douce et je prenais délicatement sa main dans la mienne comme pour m'assurer que ne je rêvais pas. J'avais besoin qu'il comprenne que ce n'était pas un jeu. Il comptait énormément pour moi et je ne voulais pas le perdre pour une idiotie de pari. Je n'aurais su dire à quel moment exactement nos relations professeur-élève s'était transformée en une véritable amitié mais, le résultat y était. Il allait devoir faire plus attention s'il ne voulait pas que ce soit moi qui le tue.



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MessageSujet: Re: Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... EmptyDim 21 Sep - 11:52


Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ...
Mademoiselle Loupe Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... P7w43qp Deeklan



Je peux aisément lire l'exaspération sur ton visage alors que tu te tiens à quelques mètres du lit, celle-là même qui accompagne tes premiers propos quelque peu confus entre l’inquiétude, la colère ainsi qu'un certain soulagement. Quoi que tu dises, ta simple présence est un soulagement en soi. Et même lorsque tu me balances combien tu me trouves complètement inconscient et immature, me désignant tel un véritable imbécile qui ne songe pas au mal qu'il peut faire autour de lui, j'arrive encore à en être soulagé. Le son de ta voix quel qu'en soit le ton berce mes oreilles. J'imagine pourtant très bien que tu voudrais qu'il me fige sur place pour enfin me carrer dans la tête que je devrais cesser mes conneries. Je vois bien cette détermination dans tes yeux à me le faire comprendre une fois pour toute et l'espace d'instant, il y a cette lueur dans ton regard qui semble dire que si je récidivais dans ce domaine, cela pourrait bien avoir raison de notre amitié. Car aussi forte qu'elle soit, je comprends alors toute l'étendue de ce que tu endures et des répercutions que ce coup de fil a eu comme effet sur tes nerfs et ton moral. Je ne veux plus jamais te revoir comme ça ... . Je te tends alors les bras avec un de mes sourires plein de cette éternelle insouciance. Celle que tu aimerais justement voir quitter mes traits et mes attitudes. Du moins, dans une certaine mesure.

- Ne me gronde pas trop sévèrement ma loupe ... j'ai fais une connerie. Tu me connais ... .

Tu réduis alors la distance entre nous et je peux enfin me repaitre de ce contact entre nous. Mon cœur bat étrangement plus vite alors que je te sers un peu plus fort encore contre moi lorsque tu me fais remarquer :

« C'est bien ça le problème, amor, je te connais… »

J'adore quand tu m'appelles comme ça et mon attention est toute dirigée vers ce doux mot qui résonne à mes oreilles comme une douce mélodie plus qu'à ton propos dans sa globalité. Mais la chaleur de cette étreinte est toutefois rompue lorsque tu t'éloignes à nouveau et que toute douceur a disparu de tes traits, tel un éclair frappant l'espace d'une seconde la terre ferme pour disparaitre aussi vite qu'il est arrivé sans laisser la moindre trace. Mais arrêtons les images. J’ai bien conscience qu'il y a cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête ... et c'est peut-être ça que je trouve en un sens exaltant. Heureusement que tu ne connais pas mes activités en dehors du boulot. Difficile de trouver le terme adéquat pour représenter le fait que je donne dans le cambriolage, qui détermine pour moi mon véritable "job". Bon sang, si tu apprenais ça, je n'ose imaginer ta réaction. Quoi que pour le coup, dans ce domaine je ne risque que la taule, enfin ... presque si l'on ne tient pas compte du coup où j'ai cambriolé une ou deux baraques qu'il ne fallait pas. Une dont le proprio était tout sauf fréquentable ... celui-là même qui m'a remis la main dessus après coup et m'a lancé ses sbires au cul, et puis cette fameuse fois où je suis tombé sur une jeune femme alors qu'elle prenait un bain. J'avais sérieusement mal calculé mon coup et par un coup de pot monstre, la soirée a finie dans son lit plutôt qu'au poste.

Enfin soit, je m'égare. Revenons plutôt à toi. Ce sont tes propos qui me tirent de mes songes alors que tu me fais remarquer que je ne m'en sortirais pas toujours avec seulement quelques égratignures et que je devrais sérieusement songer au jour où je foutrais ma vie en l'air pour une telle connerie.

- Je sais Lupe ... je suis un peu de ces personnes qui croient que rien ne peuvent les atteindre. Ceux qui songent qu'ils sont trop coriaces pour y rester. Mais je te promets qu'à voir ton inquiétude, je n'ai plus envie de risquer ma peau de la sorte. Je tiens trop à toi pour te faire endurer à nouveau ça.

Je me sens mal de dire ça alors que si mes propos sont en partie vrais puisque je veux bien renoncer à relever ce genre de défis tout-à-fait irréfléchis et dangereux, je ne suis pas prêt à renoncer à certains aspects de ma vie qui ne sont pas sans danger et qui te sont encore inconnus. Et ça doit rester ainsi. Je ne veux pas que tu ais une plus mauvaise image de moi.

Tu sembles ne plus vouloir instaurer cette distance entre nous, ce qui représente un drôle de soulagement alors que tu prends place à mes côtés en te posant sur le côté du lit. Je déteste que tu sois distante avec moi, ça me provoque toujours ce pincement désagréable dans la poitrine. Je me décale ainsi pour te laisser plus de place alors que j'affiche un sourire plus doux à ton adresse.

« Tu m'as fichu la peur de ma vie, tu le sais… Et je n'ai pas envie de décrocher mon téléphone, un jour, pour que je vienne te reconnaitre à la morgue, tu m'entends…»

Ses mots se répercutent dans chaque partie de mon être comme pour mieux me marquer. Je n'imagine que trop bien l'horreur d'une nouvelle pareille si elle venait à tomber telle une effroyable sentence. Et alors que j'affiche un air grave, tu glisses ta main dans la mienne, ce qui a le don de provoquer un vif frisson en moi, tel un courant électrique. Tu as toujours eu cet effet sur moi. Tu me fais frémir par certains de tes gestes ou même de tes regards mais cela, je n'ai encore jamais osé te le dire.
Appuyant un instant mon front doucement contre le sien tandis que l'une de mes mains se glisse d'un côté de ton cou, nous restons un instant sans prononcer un mot, juste pour profiter de la douceur de cet instant avant que je ne te souffle alors que tu ne m'y reprendras pas.

- Je suis sincère. Je ne me laisserais plus embarquer dans ce genre de défis stupides et je tâcherais de ne plus me laisser entrainer dans les emmerdes.

Ouais parce que bagarreur et impulsif comme je suis en général, j’ai vite fais de me faire des ennemis qui semblent visiblement en avoir longtemps après moi après coup malgré le nombre de pâté que je leur colle en général. Je dois causer une telle frustration chez ces mecs qu'ils reviennent parfois me provoquer après quelques semaines voir mois comme si j'étais LE défis à relever, LE mec de qui il leur faut venir à bout pour se prouver quelque chose. Et pourtant, je m'en suis pris des sacrées plus souvent qu'à mon tour mais eux aussi, je suis un acharné, je lâche difficilement.
Je te regarde à nouveau dans les yeux et place mes mains en coupe pour encadrer ton visage, comme pour requérir toute ton attention. Je me perds dans ton regard au point qu'un instant plus tard, je ne sais déjà plus ce que je voulais dire.

- Consentirais-tu à rester un peu avec moi et nous chercher de quoi grignoter ? La bouffe est vraiment infecte ... quand est-ce qu'ils se décideront à bannir cette réputation dans les hôpitaux ?! arguais-je finalement. Puis alors que tu te redresses, j'attrape ta main et te fais part de mon désir de bouger moi aussi.

- Je sais que je devrais sans doute rester au lit mais j'ai sérieusement la bougeotte. J'ai besoin d'air. Tu veux bien qu'on se fasse une virée dans le parc ? Je sais que c'est pas l'heure pour ça mais tu bosses ici, ça peut s'arranger non ?



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MessageSujet: Re: Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... EmptyJeu 9 Oct - 18:27

« Son tus ojos marrones, Con esa veta verdosa, Es tu cara de niño, Y esa risa nerviosa. »
Guadalupe & Deeklan
Quoique je puisse dire ou faire, je savais - au fond de moi - qu'on se retrouverait dans une situation similaire plus souvent que je ne l'aurais voulu. C'était Deeklan dans toute sa splendeur et je ne pouvais rien y faire pour le changer. Il aimait vivre dangereusement et je savais parfaitement que j'allais devoir l'accepter, à un moment ou à un autre. Seulement, ce soir, je n'avais pas envie de comprendre et d'accepter, j'avais seulement envie qu'il prenne conscience de son inconscience. Je souriais - malgré moi - intérieurement. On aurait vraiment dit un enfant qui ne peut s'empêcher de faire des bêtises. Malheureusement, contrairement à un enfant, les conséquences risquaient d'être plus lourdes. Je chassais ces idées noires de mon esprit pour me concentrer de nouveau sur lui. « Tu es peut-être coriace mais, tu n'es pas invincible…Et même si ça peut paraitre égoïste de ma part, je ne veux pas te perdre Deek' alors, fais plus attention à toi. » Je laissais échapper un soupir de frustration comme pour évacuer la tension accumuler depuis le coup de fil que j'avais reçu. Je me promis de remercier l'infirmière qui m'avait tiré de mon lit pour me prévenir. En temps normal, je n'aurais probablement pas su ce qu'il s'était passé. Je n'étais pas de la famille donc, aucune raison de me prévenir et connaissant Deeklan, ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'il m'aurait dite. Du moins, il aurait surement attendu quelques années pour me conter sa petite mésaventure. On se connaissait depuis plus d'un an mais, je m'étais attachée à lui comme si sa présence dans ma vie était devenue comme une drogue. La seule pensée de ne plus le voir, de ne plus entendre sa voix, de ne plus voir son sourire, me faisait frissonner d'effroi. Parfois, je me retrouvais à le maudire. J'ignorais comment j'avais pu - autant - m'attacher à lui, comment sa présence était devenue d'une importance quasi-vitale, comment notre relation avait évolué aussi vite. « Je te crois mais, là n'est pas le problème. On sait tous les deux que tu ne peux pas t'empêcher à aller au devant du danger, c'est ton adrénaline et je veux bien essayer de comprendre… » J'aimais moi aussi les sensations fortes mais, pas à ce point là. Pas au point de mettre en danger sa vie sans aucune retenue. Je souriais malgré tout parce qu'il réussissait toujours à m'arracher un sourire, même dans les heures les plus sombres. Je ne savais pas comment mais, il le faisait. Je laissais ma main se perdre sur sa joue en une douce caresse. J'avais besoin de le sentir, tout autant que lui, visiblement. « Merci quand même de faire des efforts pour moi. » C'était bien ça le problème avec Deeklan, si on pouvait appeler ça un problème. Je ne pouvais rester longtemps fâchée contre lui, je ne pouvais lui en vouloir longtemps et même si mon cœur continuait à battre rapidement à cause de la frayeur qui avait été la mienne au départ, j'étais bien contente de le retrouver en un seul morceau. J'éclatais bientôt de rire face à ses propos. Un véritable enfant. « Tu viens d'échapper de justesse à la mort et la seule chose à laquelle tu penses c'est à manger ?! » Les reproches avaient laissé place à l'amusement. Je retrouvais celui que je connaissais, celui qui me faisait passer d'un sentiment à l'autre comme si on était dans un ascenseur. « Je vais voir ce que je peux faire pour toi mais, je ne te promets rien. » Je m'apprêtais à me lever, bien décidée à revenir avec autre chose que ce qu'on servait dans les hôpitaux. Je savais mieux que personne que c'était immangeable et les patients ne cessaient pas de s'en plaindre sans que cela n'y change quoi que ce soit. Deeklan avait eu beaucoup de chance avec l'accident, je n'allais donc pas tenter le diable en risquant de lui faire avoir une indigestion. Mais avant que je n'ai eu le temps d'esquisser le moindre geste, je le sentis me retenir et sa voix s'éleva dans la chambre. « Tu es sérieux ?! » Il y avait des jours où je me demandais s'il avait toute sa tête ou pas. Il venait d'échapper à la mort et pourtant, on aurait cru qu'il avait été admis aux urgences juste pour une petite égratignure, rien d'autre. Je plongeais mon regard dans le sien et ma décision fût prise en une fraction de seconde. La vérité était que je ne pouvais rien lui refuser et après ce qu'il venait de vivre, après toutes ces émotions fortes, je devais bien avouer que ce n'était pas grand-chose. « Si tu me promets que tu seras sage et que tu ne forceras pas, je veux bien voir ce que je peux faire… » Je lui lançais un regard espiègle avant de m'éclipser de sa chambre. Je ne mis pas plus de dix minutes pour revenir sur mes pas, avec une chaise roulante, et ouvrir la porte comme je l'avais fait plus tôt, avec, cette fois ci, un sourire affiché sur les lèvres. Les envies de meurtre avaient été reléguées au second plan tandis que la bonne humeur reprenait peu à peu sa place. « Devine quoi ! Tant que tu es sous bonne surveillance, on peut aller faire un tour mais, je te préviens, au moindre signe de fatigue, je te ramène et c'est non négociable. » Mon ton autoritaire ne laissait place à aucune négociation et même si je gardais un regard amusé, je comptais bien le surveiller de très près pour m'assurer qu'il aille bien. « Si Monsieur veut bien se donner la peine de monter dans son carrosse… » Même s'il n'avait rien de grave, l'accident ne l'avait pas été et je ne voulais pas qu'il se fasse encore plus mal.



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MessageSujet: Re: Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... EmptyMar 14 Oct - 14:34


Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ...
Mademoiselle Loupe Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... P7w43qp Deeklan




« Tu es sérieux ?! »

- Un peu que je suis sérieux ? Tu sais que je ne suis pas du genre à rester au pieu sauf en bonne compagnie ! Aussi, si tu veux que j'y reste, tu n'auras que cette option là ... mais ça risque d'être un peu étroit alors, à toi de voir ! trouvais-je encore à plaisanter.

Elle me regarde alors avec un regard dubitatif avant de céder et de me faire promettre d'être sage. Combien de fois m'a-t-on demandé de promettre ceci tel un môme incapable de rester tranquille. Ça me fait sourire mais j’acquiesce. Et voilà ainsi que quelques minutes plus tard, ma Loupe est de retour dans la chambre, prête à accéder à ma requête. La seule chose qui me fait sourciller, c’est ce fauteuil dans lequel elle désire que je prenne place.

« Si Monsieur veut bien se donner la peine de monter dans son carrosse… »

- Nope ... nope nope nope ... arguais-je face au dit carrosse en secouant la tête de gauche à droite. Comme si j'avais besoin de ça, dis-je en écartant les draps pour m'apprêter à me mettre debout. Sauf que je vacille quelque peu sur mes jambes lorsque je tente la dite démarche. Je n'ai alors d'autres choix face au regard sévère de Lupe de me plier à ses directives, toutefois je fais remarquer que c'est juste sur le coup et sûrement l'effet des médocs.

Quoi qu'il en soit, nous voilà partis. Je déteste l'avoir derrière moi sans pouvoir vraiment la regarder alors que nous discutons en nous dirigeant dans les couloirs. Et il n'est pas si aisé de se tourner étant donné les douleurs que cela réveille au niveau de mes côtes entre autres. Je les avais oublié celles-là. Ou alors l'effet des médocs commence à se dissiper. Je me garde toutefois d'en faire la réflexion à mon amie. Nous arrêtant près du distributeur histoire d'avoir quelques barres chocolatées à grignoter, on fait le plein rapide en divers sucreries avant de déboucher enfin dans le parc. La nuit est douce et étoilée. Rien de mieux pour aller se poser sur l'herbe et contempler les étoiles. Toutefois, Guadalupe nous mène vers un banc avant que je ne me fasse la malle en fauteuil pour nous trouver un endroit plus agréable que ce chemin de béton tout près du bâtiment et à quelques pas du parking.

- Tu m'aides ? lui dis-je un instant plus tard alors que nous sommes sur la pelouse en lui tendant la couverture qu'elle a posé sur mes jambes un peu plus tôt au cas où il aurait fait légèrement froid. Ainsi la dite couverture est étendue sur l'herbe afin de pouvoir nous y installer plus confortablement.
On grignote gentiment en discutant de son boulot, sans compter sur les circonstances exactes de l'accident dont elle ne sait que vaguement où ça s’est produit et sur lequel elle me pose de nouvelles questions. Aussi, j’ai vite fait ensuite de détourner le sujet une fois répondu au principal de ses interrogations pour évoquer quelques souvenirs liés à notre toute première rencontre. Puis j’en viens à cette fois où je l'ai embarqué par surprise.

- Tu te rappelles ce fameux soir où on a dansé toi et moi sur ce kiosque en bord de plage en plein milieu de la nuit ? Je me rappelle encore à quel point j'étais fier de pouvoir ainsi la surprendre vu le niveau que j'avais atteint durant son absence alors qu’elle était en congé et que je m'étais donné à fond dans les cours avec l’une de ses collègue pour atteindre un super niveau et l'épater lorsqu’elle serait de retour. J'avais tout préparé avec la complicité d'un ami qui s'était chargé de la musique. Le kiosque avait été décoré à ton attention avec des bougies pour que tu te rappelles à jamais de l'atmosphère de ce soir-là.
Je l'attire contre moi en l'entourant d'un bras alors que je me laisse doucement tomber sur le dos afin qu'on puisse s'allonger et regarder ainsi les étoiles. Ça aussi c'est pour moi un de ces instant magique comme j'aime à passer auprès d'elle. Ça fait partie de ces instants tout simple où notre complicité s'intensifie assez pour me troubler.

Pourquoi me troubles-tu ainsi pour tirailler mon cœur entre divers sentiments ? Pourquoi je sens que je désire plus mais que je suis pourtant incapable de m'y résoudre ? Pourquoi je distilles si bien ce charme qui existe entre nous tout juste suffisamment pour que ça nous laisse tous deux en proie aux doutes sans déterminer vraiment ce qui se trame, laissant juste planer une ombre potentielle ? Incertains de savoir s'il y a bien quelque chose ... incertains d'oser s'y aventurer sans craindre qu’en fin de compte toi ... plus particulièrement incertain dans mon propre cas car c’est ce que je crains le plus, tu ne me dises que tu n'as jamais voulu que ça nous mène sur cette voie-là. Et que je vois alors à jamais mes espoirs et mes sentiments pour toi plonger dans le néant lorsque je comprendrais que peut-être, tu ne ressens pas la même chose pour moi mais juste cette magie qui fait de notre amitié quelque chose de spécial dont je ne saurais me repaitre même si tu n'envisageais quoi que ce soit de plus.
C’est pour cette raison que je prends mon temps, pour cette raison que je ne dis rien, pour cette raison que je m'emploie à vivre ce genre d'instant magique avec toi jusqu'à ce qu'un jour cela nous apparaisse à tous les deux comme une évidence.

Et là en cet instant, alors que je contemple les étoiles avec toi, ton simple contact, ta chaleur, ton parfum, ton souffle qui caresse bientôt le creux de mon cou alors que je te resserres plus encore contre moi, tout cela parvient à combler cet infini et à la fois si fragile espoir que je nourris pour nous deux. Mon regard fait tout pour ne pas trop s'attarder dans le tien ou sur tes lèvres qui m'apparaissent si douces ... lèvres que je désire caresser des miennes sur l'instant mais geste auquel je ne peux me résoudre sans craindre qu'il ne soit celui que j'idéalise dans mes songes. Oui je rêve de toi, depuis longtemps déjà. Je rêve de nous. Ce NOUS que tu inspires à mon cœur enflammé, plus encore qu'à mon corps pris entre mille tourments lorsque je suis en ta présence. Tourments délicieux et impétueux qui me pousseraient sans doute à ne faire qu'une bouchée de toi si je ne me retenais pas ou si je n'aspirais pas à cette langueur délicieuse que prennent les évènements lorsque nous jouissons tous deux de la présence de l'autre.
Si je te disais tout ça, songerais-tu à mettre mes propos sur le compte des médicaments ou du choc du à l'accident ?

- Fais un vœux ... vite vite ... Je te désignes une étoiles filante qui passe à l'instant et ferme les yeux alors que je formule secrètement un souhait moi aussi.

"Ô douce étoile ... que cette nuit ne finisse jamais".




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MessageSujet: Re: Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... Ok t'es furax mais me trucide pas avant de m'avoir fait un câlin ... EmptyMar 23 Déc - 16:51

corbeille
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