Trois heures. Il me restait trois heures de cours en TD avant de pouvoir rentrer au château. Et au vu des dernières copies que j’avais corrigé ce matin, autant dire que des têtes allaient tomber à ce TD. Il n’y a pas d’étudiants médiocres à mon cours. Bien que, à la différence de certains professeurs – je pense naturellement à Shark – qui, sadiques, traumatisaient les élèves les plus miteux pour les amener soit à faire des progrès dans la seconde qui suit, soit à faire une tentative de suicide, j’estimais que des cours particuliers avaient un effet moins dévastateur et tout aussi bénéfiques sur nos chères têtes blondes. Hum ? Non, évidemment que ce n’est pas moi qui vais assurer ces cours, je n’ai pas que ça à faire. En revanche, les meilleurs apprendraient à ceux qui ont le plus de difficultés, afin d’instaurer une cohésion de groupe, et que chacun s’y retrouve. Les uns progressent, les autres révisent. C’est donc avec ma sacoche remplie de copies raturées de rouge, de vert ou de noir, que je me dirigeais vers l’ascenseur de service, le regard aussi glacial que si je venais d’avaler un glaçon entier, et les traits aussi fermés que Grincheux lui-même. Sur mon passage, les visages se tournent, les étudiants s’écartent, respectueux et craintifs pour certains. Lorsque je suis sur mon lieu de travail, je ne m’adresse pas aux étudiants des autres filières que la mienne, si ce n’est pour leur passer un savon pour les savons qu’ils savent. Je suis professeur, plus pédagogue que Joe cela va sans dire, mais je suis tout à fait d’accord avec lui sur ce point. Pas d’affection portée aux étudiants autres que ceux appartenant à sa propre famille. Kirby de mon côté, Benedikt du sien. Les portes s’ouvrent, et je m’empresse d’entrer. Je suis déjà en retard. Qu’importe. Les professeurs peuvent se le permettre, au vu de leur emploi du temps chargé. Par contre, si un étudiant arrive ne serait-ce que cinq secondes après que j’eusse fermé la salle, je ne donne pas chère de sa peau. J’ai horreur des retardataires. Et l’ascenseur qui prend, évidemment, tout son temps pour repartir. Pestant intérieurement en me demandant si je ne serais pas allé plus vite en empruntant les escaliers bondés qui ramènent au cinquième étage, j’ai tout à coup la surprise de voir débarquer un étudiant. UN ETUDIANT !! Avec moi ! Dans cette boîte de métal ? Il s’est perdu ou bien … Oh non, pas lui. Oh non, pas encore. Quel est son nom, déjà ? Mes yeux roulent immédiatement dans leurs orbites alors que je fais l’effort inhumain de ne pas lui adresser ne serait-ce que l’ombre d’un regard. Cet étudiant-là, celui qui vient de me rejoindre, à la fâcheuse manie de me faire vivre toutes les misères du monde depuis plusieurs semaines. Maladresse ou débilité profonde, appelez ça comme vous voulez. Il n’empêche que la prochaine fois qu’il renverse du café sur ma chemise, je ne me contenterai pas d’un simple avertissement. Les portes de l’ascenseur se referment. ENFIN. Allez, plus que deux minutes de patience en compagnie de ce phénomène de cirque, et tu pourras souffler, O’Malley.

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Tu dois être devin  

Droit comme un I, les traits fermés, je ne jetai pas même un seul coup d’œil à Sacha, de peur que celui-ci n’en vienne à me démontrer encore une fois combien il a de compétences pour la maladresse et les idioties d’adolescents. Bien qu’il ne soit l’un de mes étudiants ‘réguliers’ eu égard à la spécialité qu’il avait choisie – une spécialité que d’ailleurs, je connaissais mieux que quiconque, la robotique – je crois me souvenir que ce jeune n’est pas encore majeur. Une façon de dire qu’il n’est pas encore mâture pour être confronté à certains faits du quotidien. D’ailleurs, il m’a si souvent prouvé combien il avait la cervelle d’un moineau que je m’en voudrais presque de le décevoir à le considérer comme un adulte. L’ascenseur monte, progressivement. Une ascension qui tout à coup, s’interrompt, et me fait froncer les sourcils. « Qu’est-ce qu’il se passe, encore ?! » soupirai-je de mauvais gré en tapant à plusieurs reprises sur le bouton ‘marche’ de l’appareil, sans résultats. J’avais cru voir Sacha appuyer lui aussi, mais je devais avoir rêvé. La lumière avait été coupée au même moment, alors à moins d’avoir soigneusement préparé son coup, il n’avait pas pu être plus rapide que moi. Je hais les ascenseurs. Et je déteste être en retard. Et le pire de tout : je n’ai pas tout à fait soigné ma claustrophobie. Les poings serrés, je cherche en vain une solution à cet épineux problème, la respiration de plus en plus bruyante. Respiration que l’on peut mettre sur le compte de la colère d’une part, de la peur d’autre part. Ah…l’issue de secours, le haut de l’ascenseur.. Oui, je devrais pouvoir passer ! Il est hors de question que je reste cloîtré dans ce maigre espace. Après quelques secondes passées à me demander comment j’allais me hisser hors de l’appareil, je sens quelque chose qui tire tout doucement sur la manche de ma veste. Non, ce n’est pas le vent, et cette fois, je n’ai pas rêvé. Faisant mine de ne pas avoir compris l’attention que l’étudiant cherchait à avoir de moi, je poursuis mon exploration, muet comme une tombe, avant qu’un nom ne soit prononcé. Mon prénom, pour être tout à fait exact. Prononcé par un gamin de 17 ans, que je ne connais que de mon cours, et qui se permet d’être familier alors que je suis au bord de la crise de nerfs. Il y a de l’envie de suicide dans l’air, je crois. « Professeur O’Malley, je préfère. » tonnai-je sans même lui jeter un regard en tentant de ma mon d’atteindre la trappe. « Monsieur … ? » Il serait quand même mieux que je sache son nom de famille pour pouvoir le coller, lorsque je sortirai de cet enfer.

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Trop bien fait.   
- Réaction première de James -  

Toujours concentré sur ma tâche que consistait à ouvrir cette fichue trappe, j’avais enregistré le nom de famille de Sacha, sans vraiment m’y attacher. Il aurait d’ailleurs pu parler de tout et de n’importe quoi à l’heure actuelle que je ne me serais pas senti concerner. En revanche, lorsque le ‘petit’ commença à me faire une leçon de morale sur mes allées et venues et le fait que j’essayais obstinément de me dégager une sortie, je poussai un long soupir d’exaspération en me tournant dans sa direction. Il n’y avait pas de bouton ‘arrêt’ sur ce garçon ou quoi ?! « Je ne vous ai pas demandé votre avis. » répliquai-je une première fois en continuant de donner de petits coups secs dans le haut de l’ascenseur. D’ailleurs, je ne veux pas l’avis d’un môme de 12 ans. Oui, 17. C’est pareil.  Et pourquoi est-ce qu’il continue de babiller ? Décidément, il faudra que je pense à toujours ramener un rouleau de scotch avec moi, à l’avenir. N’empêche qu’il n’avait pas tout à fait tort, et qu’il avait quand même réussi à me convaincre de ne pas insister. Effectivement, si jamais cet appareil redémarrait lorsque je serais là-haut, autant dire que je ne ferais pas de vieux os. Je redirige donc toute mon attention sur l’étudiant, les nerfs à fleur de peau.  J’ai horreur qu’on me dise que j’ai tort même quand c’est la vérité. « Je vous préviens que si jamais cette boîte de métal ne repart pas dans quelques minutes, il faudra que je tire mes nerfs sur quelqu’un. » Et étant donné que nous sommes seuls, tous les deux coincés dans cette satanée machine, devinez qui va en pâtir ? Et en plus, il essaie de faire de l’humour. On ne m’aurait rien épargné, aujourd’hui. « Est-ce que c’est censé me faire rire ? » grognai-je en croisant mes bras sur mon torse, l’observant à peine deux secondes comme s’il avait s’agi d’un imbécile heureux avant de chercher un nouveau plan pour sortir ici. Non, je ne m’arrêterai jamais de penser. D’une, parce que la situation me stressait, de deux, parce que si je ne réfléchis pas, je risque de péter un câble. Et l’autre qui n’en finit plus de l’ouvrir … « Ecoutez, monsieur Weiss… » Comme quoi, je l’avais retenu son prénom. Même si ce n’est que maintenant que je me rendais compte de sa familiarité à mes oreilles. « Vous… vous avez dit ‘Weiss’ ? » Je n’en crois pas mes oreilles. Non, je devais me tromper. Ce gamin ne pouvait pas faire partie de la famille de Cheryl, c’était impossible. Quoiqu’il y avait une légère ressemblance, je le reconnais maintenant que je l’observe de plus près. Au niveau des yeux et du sourire, notamment. Et du caractère indiscipliné, cela va sans dire. En revanche, il n’avait aucun accent irlandais. « Je vous préviens que c’est une plaisanterie, je veillerai personnellement à vous faire renvoyer de cet établissement et adresserai une lettre de recommandation pour le directeur de l’hôpital psychiatrique de San Francisco. » murmurai-je sobrement. On ne plaisante pas, avec ma famille. Je n’aime pas qu’on se fiche de moi, et encore moins au vu de tout ce que j’avais vécu en bien comme en mal, auprès des Weiss. Bombant le torse, le forçant à reculer de plusieurs centimètres jusqu’à avoir le dos collé à la paroi de l’ascenseur, je le dépasse de deux bonnes têtes, attendant patiemment la prochaine bêtise qu’il oserait encore me sortir. Je suis le fils de Kitty Weiss. Vous avez l’intention de jouer les singes atteint de la polio encore longtemps ou vous allez m’écouter ? Parce qu’il y a 17 ans, ma mère, vous l’avez escaladé aussi et je…eurk. » Au nom de Kitty, à la place de celui de Cheryl ou de ses grands-parents, je fis immédiatement un pas en arrière, pensif et agité. Kitty était sa mère. Première nouvelle. Et pourquoi parlait-il d’escalad… oh non. Non non non non non. NON. « Vous vous trompez. » soufflai-je en le regardant, les yeux écarquillés, le dévisageant comme si je le voyais pour la première fois. « Vous n’êtes pas mon fils. Je n’ai pas eu d’enfant avec Kitty. » grognai-je en serrant les poings. Regarde-le bien, O’Malley. Ses cheveux roux. Cette dégaine de gringalet, la même que tu avais à l’époque. Ce caractère si particulier pour se faire accepter des autres. « Je ne sais pas ce que vous a raconté votre mère, mais c’est une absurdité totale. Une hérésie. Kitty et moi nous nous sommes quittés sans un mot et je … » Attendez… mais c’était peut-être pour ça, justement, qu’elle n’avait plus donné signe de vie du jour au lendemain. Tout à coup, les pièces du puzzle se recoupent entre elles, alors que je prends conscience de la réalité. De la vérité que la tante de Louna m’avait dissimulée pendant si longtemps. J’ai un fils. Cette crinière rousse ne suffisait pas à me prouver ses dires, et biensûr que je ferais un test de paternité avant ça, mais j’avais déjà la nette impression que mon passé venait brutalement de me rattraper. A mon tour de reculer jusqu’à la paroi de l’ascenseur et de le fixer pendant de longues minutes, abasourdi par la nouvelle. « Je…il faut que je prenne l’air. » parvins-je à articuler en respirant de plus en plus difficilement, le teint blême.

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L'effet que la musique de Sacha procure à James

C’est censé être drôle ? Me faire réagir ? Non parce que tout ce que j’ai envie de faire maintenant, c’est de l’attraper par le col et de le secouer comme un prunier. En attendant, il imaginait bien que je n’allais pas prendre une telle nouvelle de gaieté de cœur ou en gardant mes bonnes vieilles habitudes du quotidien. Stressé d’une parce que j’étais coincé dans ce fichu appareil alors que je n’étais pas tout à fait guéri de ma claustrophobie, la révélation de Sacha venait de m’asséner un nouveau coup, si bien que je perdais totalement le Nord. Respirant avec difficulté, mais tentant de me contenir pour éviter de faire une crise devant un étudiant, et songeant que s’il se taisait une bonne pour toutes, je parviendrais peut-être à retrouver mon calme, je lui lançai un regard noir au moment où il osait faire de l’impertinence. Tu crois vraiment que c’est le moment ? Mais redémarreeuuhh ! Promis, dès que je sors de ce truc, je le fais démolir à grands coups de pelleteuse ! « Vous avez juste à vous imaginez… en Irlande, entouré de petits lutins verts et en Kilt. » Qu’est-ce que… pardon ? Coupé dans mon élan, je tourne très lentement la tête vers Sacha, sourcils froncés et air blasé sur le visage. Des kilts et des lutins, sérieusement ? « Vous ne connaissez pas beaucoup d’Irlandais, je me trompe ? » Mis à part moi, il ne devait probablement n’en avoir jamais rencontré pour sortir de telles inepties. Et si le ton qu’il a employé ainsi que les paroles en elles-mêmes étaient destinées à me rassurer, je dois admettre qu’à défaut, elles me faisaient au moins perdre le fil de mon stress. « Je n’ai jamais porté un seul kilt de toute ma vie ! » grognai-je au jeune homme. « Ni rencontrer le moindre lutin, d’ailleurs ! » Ni lutin, ni troll, ni sorcière, ni trèfle à quatre feuilles d’ailleurs. « Et éteignez-moi cette musique, par pitié, ça me stresse encore plus ! » Non, désolé, je ne suis pas un adepte des musiques qui vous donnent l’impression d’un chat qui se serait pris la queue dans un violoncelle. De l’opéra, pourquoi pas. Mais tout sauf cette horreur qu’il a osé me faire écouter. « Ce sont les Ecossais, les grands amateurs des jupes à carreaux, soit dit en passant. » Mais pourquoi est-ce que je continue de lui parler ? Parce que ça me détend, tout simplement. Je me surprends même à me sentir bien mieux, malgré ce qu’il vient de m’avouer. Bien vite, je ferme à nouveau les yeux pour me sortir cette image de la tête. L’image de Kitty qui a accouché et a eu l’audace de donner naissance à mon héritier, sans jamais m’en avoir parlé. Quand je pense que j’étais en couple avec Cheryl pendant tout ce temps…je comprends mieux maintenant pourquoi elle a quitté aussi vite sa famille. Mais pourquoi… pourquoi ne m’a-t-elle rien dit ? Certes, nous nous étions disputés, et c’est la raison pour laquelle nous avons ‘rompu’, bien que nous ne sortions pas réellement ensembles, mais de là à me cacher qu’elle portait mon enfant… « Tu ne perds rien pour attendre, Kitty. » ruminai-je pour moi-même en serrant les poings. Dès que je la vois, je l’étripe. Et ensuite, on pourra discuter.

Au bout de quelques minutes de silence à réfléchir à ce qui vient de se passer, encore trop choqué jusqu’alors pour aligner deux mots cohérents, je me tourne à nouveau vers Sacha, sans pourtant oser l’affronter du regard. « Vous… donc vous avez… 17 ans, c'est ça ? » Il faut bien commencer quelque part, non ?! Et sans dire que je voulais forcément faire sa connaissance en tant que ‘fils’, j’estime que quelques informations sur son compte ne seraient pas de trop. Le temps que cette boîte de métal daigne enfin reprendre sa route jusqu’aux étages.  

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Biensûr que j’avais compris son âge, tout comme faire l’association entre la dernière fois où Kitty et moi nous nous étions retrouvés dans le même lit n’avait pas été difficile. Cependant, j’hésitais tellement sur la façon de m’y prendre avec mon… fils, que je semblais douter de toi, et même de mon propre vécu aux côtés de sa mère, plus encore de ce qui s’en était suivi. Sa naissance. En attendant, et avant que je n’ai pu dire un seul mot ou esquissé un seul geste pour tenter de défricher le terrain à ce sujet, le voilà qui reprend la parole, excité comme une puce et apparemment tenaillé par l’envie de m’en apprendre le plus que possible sur qui il était. Les yeux ronds comme des soucoupes d’abord, je le regarde pendant qu’il gesticule à droite et à gauche, sourire aux lèvres parfois, l’air sérieux d’autres fois, mais toujours aussi emballé par ce qu’il m’apprenait. C’était… attendrissant. Du moins, si j’avais été sûr de pouvoir faire le lien et eu les idées à peu près claires, c’était ce que j’en aurais pensé. Sauf qu’actuellement, le sentiment premier qui m’animait était plutôt celui de l’incompréhension, la confusion et le scepticisme. Une touche de peur aussi, je l’avoue. Découvrir que l’on a un fils dix sept ans plus tard, sans aucune base, ça peut effrayer je vous assure. L’un des premiers termes que je retins fut cependant son domaine d’études. La robotique. Soit, un domaine dans lequel j’excellais moi-même et qui faisait également mon business. Au final, j’avais à peu près tout retenu, ayant une bonne mémoire et une bonne capacité d’analyse, sauf que j’étais trop réflexif pour pouvoir mettre en mots ce que j’avais à l’esprit. « STOP ! » finis-je par m’exclamer en levant la main devant son visage. Les Irlandais sont de grands bavards, mais tout de même ! « J’ai une bonne capacité d’adaptation, c’est vrai, mais là tu vas devoir me laisser un peu de temps pour penser tout ce que tu viens de me dire. » Exception faite pour les milkshakes Oreo cookie et je ne sais plus trop quoi. « Donc…tu étudies la robotique. » Passée la peur, le tutoiement se mêle à ma gêne et mon besoin de le connaître. Comme un père qui se cherche encore. « C’est…un domaine passionnant. Je suis moi-même entrepreneur en robotique. » ajoutai-je comme si cela pouvait avoir une quelconque importance à ses yeux. Il pourrait au moins en retirer un point commun. « Je n’ai aucune idée de qui est Iron..man…et j’ai horreur de la chantilly. Puisque c’était apparemment le moment des présentations, autant être sincère jusqu’au bout. « Ecoute…Sacha… » Peu à peu, je me rendais compte du ridicule de la situation. Moi, coincé ici avec ce gamin, alors que nous ne pouvions rien faire d’autres que de s’échanger des banalités dans l’espoir de faire oublier à l’autre l’incroyable nouvelle qui le laisse sans voix. « Je ne pense pas que ce soit…le meilleur endroit pour … » Tiens, je n’avais même pas remarqué que l’ascenseur venait de se remettre en route. « On devrait peut-être en discuter…autre part. Un autre jour. » Le temps que je fasse de plus amples recherches, que je contacte Kitty pour lui passer une trempe dont elle se souviendra jusqu’à l’an 3000, et que je me remettre moralement les idées en place parce qu’actuellement, j’étais trop choqué par ce que je venais d’apprendre pour voir ailleurs que la révélation de Sacha.

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