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Close your eyes, sometimes it helps.

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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 20:27


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« Edward ! » Je sortais doucement de mon sommeil, réveillé par le ‘‘murmure’’ de Maria. Que se passait-il donc ? « Mh… ? » Faisant un effort que j’estimais honorable pour ouvrir les yeux, je compris ce qui l’avait effrayé : des bruits de pas, et une poignée qu’on tourne pour ouvrir la porte de la chambre. Tout d’abord, je crus qu’il s’agissait des enfants. J’aurais bien évidemment compris que cette hypothèse n’était pas la bonne si, comme mon épouse, j’avais entendu le bruit de la porte d’entrer se faire déverrouiller. Donc, quand la personne pénétra dans la chambre, je reconnu la silhouette de Zahia. Cette dernière, surprise, avait croisé le regard de Maria. Et cette dernière ne tarda pas à se sentir gêner au point de se lever du lit et de filer dans la salle de bain avec une rapidité déconcertante. « Oh… là c’est gênant… », murmura ma maitresse alors que je m’essayais sur le matelas, quelque peu déphasé : assez pour ne pas tout comprendre à la situation présente.

« Excuse-moi… », commença-t-elle, gênée par l’évènement matinal. « Comme je savais que tu n’allais pas très bien en ce moment, j’ai voulu te faire une surprise. Tu as laissé tes clefs sous le paillasson de l’entrée, comme tu fais à chaque fois. Donc je me suis permise d’entrer. Et… j’ai rapporté des pains au chocolat et du café… » Elle me présenta le sachet dans lequel elle sortit deux gobelets achetés tout droit dans notre café préféré, celui auquel on avait l’habitude d’aller avant de filer au travail. « … bref, je ne savais pas que… qu’il y avait ta femme ici… » Je pouvais lire une certaine déception sur son visage mêlé à de la surprise, même si elle tenta de le montrer le moins possible : elle était forte et faisait en sorte de le montrer à quiconque pouvait en douter. Seulement, je la connaissais désormais assez – pour avoir travaillé avec elle durant un moment – pour m’en rendre compte. « C’est une longue histoire… », murmurais-je en me levant du lit, passant une main dans mes cheveux indomptables. « Je vais y aller, on se verra au boulot cet après-midi… après tes cours de ce matin… » Et déjà, elle faisait un pas en arrière.

« Non attends ! » Alors qu’elle avait tourné les talons, je la rattrapais en posant ma main sur son poignet, afin de la retenir. « C’est… un peu étrange comme situation. Ta femme est ici et… c’est dans ton droit. Après tout, on n’est pas vraiment ensemble. » Mh… je baissais les yeux, comprenant qu’elle me lançait ce que je répétais assez souvent pour me protéger. ‘‘Nous n’étions pas un couple.’’ Elle passa sa main libre dans ses cheveux bruns puis colla le sachet contre mon torse pour que je le prenne. « C’est rien va, je suis contente pour toi... pour vous. Vraiment. Après tout, elle reste la seule à pouvoir te rendre ton beau sourire. Et tu le mérites. » Elle tenta un sourire. Le plus troublant fut que je pus lire qu’effectivement, elle était sincère, malgré sa déception. Pourtant, elle était bien loin du compte. Maria et moi ne nous étions pas remis ensemble. Cependant, elle ne me laissa pas le temps de lui expliquer les choses. Elle se contenta de déposer un baiser sur ma joue et d’ébouriffer mes cheveux. « Bois ton café, il est encore chaud, et puis, ça te réveillera peut-être. Tu vas faire peur à tes élèves avec cette tête là. » Et un clin d’œil plus tard, elle avait déjà quitté l’appartement. Oh…

J’imaginais assez bien Maria avec l’oreille collée à la porte de la salle de bain, alors que je me retrouvais seul dans la chambre. Je quittais finalement la pièce pour rejoindre le salon. Tiago me donna un coup de tête dans la jambe pour que je le caresse, puis il vint s’installer à mes côtés sur le canapé. Les sourcils froncés, je tenais le gobelet de café brûlant dans ma main. Rien de telle pour débuter une rentrée. Zahia venait de ‘‘rompre’’ avec son éternelle gentilesse, et j’allais devoir suivre Maria à son fameux discours de début d’année afin de présenter les professeurs aux nouveaux étudiants et leur souhaiter une bienvenue ainsi qu’une bonne scolarité, tout en vantant les mérites de l’université et la chance qu’ils avaient d’y avoir été pris. Et ce, avec une tête d’idiot qui n’a pas dormi de la nuit. Ca commençait particulièrement bien…
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 20:49

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« On croirait une gamine de dix ans, Maria ! » La brunette se maudissait d’agir comme elle le faisait présentement, seulement elle ne voyait pas faire autre chose. Et au vu de la discussion qui se déroulait entre les deux, la brunette se sentit mal à l’aise à l’idée de venir mettre le souk entre eux puisqu’elle ne semblait plus réellement avoir son mot à dire quant à la vie amoureuse de l’Irlandais. « C’est rien va, je suis contente pour toi... pour vous. Vraiment. Après tout, elle reste la seule à pouvoir te rendre ton beau sourire. Et tu le mérites. » Venait-elle réellement d’entendre ce qu’elle avait entendu de la bouche de la femme qui partageait le lit de son mari ?! Était-ce vrai que Maria gardait encore cette place importante dans la vie de l’Irlandais ? Pouvait-il être véridique qu’elle ait encore une chance avec Edward ? Pourtant tous les signes démontraient le contraire ! Il restait toujours très distant avec elle – ce que la brunette comprenait tout à fait – et leurs rares discussions tournaient toujours autour des enfants, même quand Maria tentait une autre approche pour lui prouver qu’elle cherchait à faire des efforts à l’égard de son époux…

« Bois ton café, il est encore chaud, et puis, ça te réveillera peut-être. Tu vas faire peur à tes élèves avec cette tête-là. » Et quelques pas plus tard, il sembla à Maria que l’autre femme avait finalement quitté les lieux. Mais ce fut sans compter sur d’autres bruits de pas se faisant entendre qu’elle comprit qu’Edward aussi, venait de partir de la chambre à coucher. La suivait-il ? Curieuse – et peureuse de se retrouver seule dans cet appartement avec les enfants – Maria quitta alors la salle de bain pour se rendre dans la cuisine. C’est alors qu’elle croisa le regard d’Edward apparemment un peu dépassé par la situation présente. « Je ferai mieux de partir, je crois que j’ai déjà assez causé de problèmes comme ça. Je peux prendre les enfants et leur donner un petit-déjeuner en ville. » Autant ne pas mettre encore plus mal à l’aise Edward. Se passant une main dans les cheveux, elle retourna dans la salle de bain pour se maquiller un tant soit peu, question de retourner à la faculté et ne pas faire trop peur à son équipe enseignante. A ce propos…combien d’entre eux seraient déjà au courant des évènements de cette nuit ?
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 21:13


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En vue de la présence de Maria, Zahia avait pensé que nous nous étions remis ensemble. Stupide idée. Mon épouse m’avait fait comprendre qu’elle ferait tout pour me récupérer, et ne pas laisser une autre femme entrer dans ma vie, mais j’attendais toujours ses ‘‘efforts’’. Peut-être avait-elle l’impression d’en faire ? Pourtant, il n’en était rien. Ou bien elle n’arrivait pas à me convaincre davantage. Je pensais qu’elle serait capable de beaucoup plus pour récupérer l’homme qu’elle disait aimer. Mais ce que je remarquais, c’est que nous nous éloignions toujours un peu plus. Zahia savait que je souffrais de l’inactivité quasi constante de mon épouse. Le fait qu’elle ne se batte pas, ou très peu, pour me récupérer me blessait au plus haut point. C’est comme si au final, elle s’en fichait. Et j’étais là, à continuer de souffrir de ce fossé qui s’était creusé entre nous. Et j’en étais arrivé là, à me refuser à une autre femme qui me plaisait énormément, qui débordait d’humour, de gentillesse, de simplicité et d’amour pour la vie, mais que je faisais souffrir comme le dernier des connards.

Je fus donc quelque peu déconcerté que Maria puisse entendre les paroles de Zahia, qu’elle comprenne que j’espérais toujours qu’elle provoque une seconde chance, qu’elle gardait une importance vitale dans mon existence. Ca ne faisait que me rabaisser en vue de son manque d’actions pour sauver notre couple et notre famille. Je ne posais pas mes yeux sur elle quand elle débarqua dans la cuisine qui donnait sur le salon, les deux espaces séparés par un simple bar. Puis elle prit la parole. « Je ferai mieux de partir, je crois que j’ai déjà assez causé de problèmes comme ça. Je peux prendre les enfants et leur donner un petit-déjeuner en ville. » Je pris une profonde inspiration, les yeux fermés, pour garder mon sang froid. C’est pourtant bien difficile lorsque l’on est marié à une femme comme Maria O’Berkeley. Elle et sa faculté à prendre la fuite. Elle et son éternel côté ‘‘Caliméro’’, à quitter les lieux parce qu’elle pense être de trop. Quand ouvrira-t-elle la bouche pour s’affirmer et provoquer le destin pour qu’il aille dans son sens ? Mais non, Maria se laissait vivre et subissait. C’est ce qu’elle savait faire de mieux. Et j’en avais marre de tenter de lui faire comprendre les choses, de répéter encore et encore. Devais-je l’attendre indéfiniment ? Pourquoi Diable avait-il fallu que je tombe fol amoureux d’elle ?

« Laisse les enfants, je les emmènerais à l’école. Ce n’est pas moi le grand manitou que tout le monde attend à l’université. Ne sois pas en retard. » Je passais ma main dans mes cheveux, décontenancé.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 21:41

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Le ton à demi cinglant d’Edward fit presque froid dans le dos de la brunette qui n’avait eu aucun mal à comprendre qu’il n’appréciait certainement pas l’idée qu’elle avait de partir, comme elle le faisait toujours, face à cette nouvelle situation de crise. Car oui, à nouvelle femme dans la vie d’Edward, nouvelle crise à surveiller de très près. Sachant pertinemment qu’elle était dans son tort présentement, la brunette préféra encore quitter les lieux très rapidement. Ses affaires avec elle, Maria s’excusa encore – n’allait-elle donc jamais cesser ? – et s’en alla comme elle était venue ; rapidement.

Lorsqu’elle entendit la porte de l’appartement se refermer dans un claquement, la brunette s’arrêta net. Qu’était-elle en train de faire exactement ? Que pensait-elle faire dorénavant ? Edward allait déposer les enfants à l’école et elle, elle comptait retourner à l’université comme si de rien n’était ? Elle venait de tuer un homme bon sang ! Il n’y avait aucune chance qu’elle aille bosser aujourd’hui ! « Arrête ça bordel, Maria ! Tu sais exactement ce que tu veux faire de ta journée ! Tu as crû perdre tes gosses il y a encore quelques heures et tu veux aller bosser ?! A d’autres ! » Se pinçant les lèvres, maudissant cette foutue voix dans sa tête lui interdisant d’avancer encore dans ce hall d’immeuble, la brunette hésita quelques secondes avant de prendre une décision.

Moins de dix minutes plus tard, c’est avec un sac rempli de pains au chocolat que Maria sonnait à la porte de l’appartement d’Edward, sachant pertinemment qu’ils étaient encore tous à l’intérieur, entendant la discrétion légendaire de sa fille, Ambre. Zahia avait peut-être marqué un point en apportant le petit-déjeuner à Edward, mais ce que cette femme ne savait pas, c’est que le point faible d’Edward n’était pas son estomac. C’était ses enfants ! Lorsqu’on vint lui ouvrir, Maria se retrouva face à un Irlandais des plus décontenancés. Soulevant le paquet qu’elle amenait avec elle, elle lui dit : « Elle n’avait ramené que deux pains au chocolat. Je me vois mal manger ça devant les enfants sans qu’ils y aient également le droit. » Un sourire au coin des lèvres, elle pencha très légèrement la tête sur le côté, en espérant qu’il la laisserait entrer de nouveau chez lui.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 22:18


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Puis Maria quitta les lieux, sans grande surprise. Elle avait préféré partir le plus rapidement possible afin de rejoindre l’université. Pas un seul instant elle avait songé à prendre sa journée Après tout, elle avait vécu une tragédie cette nuit, n’avait pas dormi de la nuit. Pourtant, son travail se devait de passer avant tout le reste. Certes, aujourd’hui était la rentrée. Mais un directeur adjoint est présent à l’université, non ? Pour ma part, même si j’avais dit à Maria que j’emmènerais les enfants à l’école, il en était hors de question. Si Ambre le désirait, elle pourrait y aller, bien évidemment. Quant à Aaron, je ne ressentais pas vraiment l’envie de l’emmener à la crèche. Du moins pas maintenant. Ce que je désirais, c’était garder mes enfants contre moi, passer du temps à leur côté, et profiter de leur petite bouille d’ange.

Je me retrouvais donc seul dans le salon de mon appartement. Les enfants dormaient encore, tandis que je buvais mon café, Tiago allongé sur le canapé et sa tête sur ma cuisse. J’avais allumé la télévision afin de mettre la chaîne des informations. Et dix minutes plus tard, on sonna de nouveau à la porte. Surpris, je fronçais les sourcils avant de décider à me lever afin d’aller ouvrir. Je tombais nez-à-nez avec Maria. Tout d’abord, je ne compris pas pourquoi elle avait fait marche arrière. Avait-elle oublié quelque chose ? Puis mes yeux se posèrent sur un autre sachet de pains au chocolat. C’était à ne plus rien y comprendre. « Elle n’avait ramené que deux pains au chocolat. Je me vois mal manger ça devant les enfants sans qu’ils y aient également le droit. »

Pour la première fois, Maria me décrocha un sourire. Elle me prouvait qu’enfin, elle faisait l’effort d’abandonner son rôle de grand manitou pour n’être seulement qu’une mère, au moins pour ce matin. Je me poussais de la porte afin de la faire entrer. « J’allais leur préparer des crêpes, mais j’imagine que les deux vont très bien ensemble. » Mes fossettes se creusèrent sur mes joues alors que je refermais la porte derrière elle. Je lui fis signe de venir avec moi pour que nous allions les réveiller. Mais juste avant d’ouvrir la porte, je me tournais vers elle pour murmurer un simple : « Merci… », bourré de sens.

En ouvrant la porte, nous pûmes voir qu’Aaron avait finalement trouvé refuge dans les bras de sa sœur pour la nuit, au lieu de rester sagement dans son lit. Cette vue était attendrissante, car même si Ambre n’avait que six ans, elle prenait déjà son rôle de grande sœur au sérieux. « Regarde-les… » Une expression de fierté avait prit possession de mon visage, alors que mes yeux pétillaient très certainement. Je pris la main de Maria pour l’entraîner vers le lit. Chacun alla d’un côté du lit, pour que nos enfants soient au centre. « Aller mes trésors. On se réveille… », murmurais-je afin de les sortir doucement de leur sommeil. Voilà, je me trouvais dans mon élément. Un simple petit-déjeuner en famille allait illuminer leur visage. Et juste pour cette raison, je me sentais bien, heureux, à l’aise.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 22:44

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Lorsqu’Edward la laissa entrer de nouveau dans son appartement, elle ne put réprimer un sourire rassuré au vu de la situation. Finalement peut-être y avait-il un moyen de surmonter tout ça. Et par tout ça, il fallait considérer plus de choses que les évènements de la nuit venant de s’écouler. Le simple « merci » d’Edward fit le plus grand bien à la brunette qui crut ressentir une certaine forme de soulagement, en particulier lorsqu’il lui prit la main pour l’emmener dans la chambre où dormaient tranquillement les enfants, l’un contre l’autre, ce qui surprit Maria qui ne les avait encore jamais vu faire quelque chose comme cela. « Allez mes trésors. On se réveille… » C’est à croire qu’il n’en fallait guère plus pour réveiller les deux loustiques qui leurs servaient d’enfants.

Quelques minutes plus tard, lorsque les enfants furent réveillés, tous se retrouvèrent autour de la table de la cuisine, partageant un bon petit-déjeuner, chose qui n’était pas arrivé depuis des mois. A vrai dire, cela ne correspondait même pas à la date du départ d’Edward. La dernière fois qu’ils avaient pris un petit-déjeuner ensemble remontait à très longtemps, très certainement avant la naissance d’Aaron. Maria était une femme beaucoup trop occupée qui n’avait jamais su – jusqu’alors – se détacher de son métier qui lui collait donc à la peau. Et puis il y avait eu cette nuit. « Tu vas pas travailler maman ? » Demanda Ambre du haut de ses six ans, consciente que la présence de ses deux parents autour de la même table relevait quasiment du miracle à l’heure actuelle. « Pas aujourd’hui, non, ma puce. » Répondit-elle, tout en lançant un regard qui en disait long à Edward. « Est-ce que ça veut dire que je ne vais pas non plus à l’école ? » Osa alors la petite fille, un léger sourire aux lèvres. « Même pas dans tes rêves les plus profonds, jeune fille. »

« Est-ce que j’ai le droit de raconter l’histoire aux copains ? » Alors que Maria débarrassait soigneusement la table de la cuisine tout en sachant qu’Edward comptait emmener les enfants à l’école, la brunette s’arrêta brusquement après la question de sa fille. Posant les tasses dans l’évier, elle se retourna vers sa fille et se mit à sa hauteur en posant ses mains sur les épaules d’Ambre. « Écoute, ma puce, je préférai que tu ne dises rien à personne, d’accord ? Ce qu’il s’est passé cette nuit est…compliqué, et je ne voudrais pas que tes copains commencent à raconter ça partout où ils vont, tu comprends ? » La petite, un peu déçue, se contenta d’abdiquer d’un signe de tête, déposa un rapide baiser sur la joue de sa mère en essayant de ne pas toucher les endroits où il y avait des bleues sur son visage et s’en retourna dans sa chambre pour prendre son sac pour l’école. C’est alors que Maria croisa le chemin d’Edward qui semblait fin prêt. « Je ne compte pas aller à l’université. A l’heure qu’il est, ils doivent déjà tous être au courant, et je ne me sens pas capable d’affronter le regard de centaines de personnes, prêtes à me juger sur ce qu’il s’est passé. »
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyMar 18 Sep - 12:22




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Le réveil ne fut pas très difficile pour les enfants, même si tout le monde souhaitait s’attarder un peu au lit, ne serait-ce que pour profiter des câlins. Ce genre de moments, j’aurais vendu mon âme au Diable pour pouvoir les vivre de temps en temps. C’était tellement agréable. Sentir ses enfants contre soi, tendres et sincères. C’est dans ce genre de moments que je comprenais que jamais on ne pourrait me retirer tout cet amour que je pouvais ressentir pour mes petits. Parfois, on disait que j’étais trop papa-poule, trop dingues d’eux, mais je m’en fichais. Ce n’était qu’en compagnie de mes enfants que je me sentais au meilleur de ma forme. Mes quatre mômes restaient ma raison de vivre, ma motivation. Je les aimais plus que tout au monde.

Arrivés dans la cuisine, je laissais Maria et Ambre discuter, alors que pour ma part, je préparais du café et du chocolat chaud. Je m’attelais également à la confection de quelques crêpes au sucre et au Nutella. Oui, chez-moi, le petit-déjeuner restait un moment béni, qu’il ne fallait surtout pas bâcler. Quand tout fut prêt, je m’installais sur une chaise, Aaron sur mes genoux. Ce dernier mangeait sa mini-crêpe en de petites bouchées, mais surtout, en se mettant du chocolat partout. Je déposais un baiser dans les cheveux de mon fils, avant de faire semblant de lui grignoter l’oreille. Il n’en fallu pas plus pour le faire rire de bon cœur.

Une fois le petit-déjeuner pris, et la conversation mère-fille terminée, il fut temps de se préparer pour partir à l’école. « Aller, on se dépêche, va te laver, tu vas être en retard. » Je déposais un bisou sur la joue de ma fille, avant de la voir s’éloigner. Je me dirigeais vers la chambre des enfants afin de préparer Aaron, en compagnie de Maria. Cependant, le petit trouva bien plus amusant de partir en courant dans la pièce, de façon à ce qu’on ne l’habille pas. Mes yeux se plissèrent. C’était parti pour le moment quasi-infernal de la journée. Aaron devenait de plus en plus autonome et avait tendance à vouloir le revendiquer. « Je ne compte pas aller à l’université. A l’heure qu’il est, ils doivent déjà tous être au courant, et je ne me sens pas capable d’affronter le regard de centaines de personnes, prêtes à me juger sur ce qu’il s’est passé. » Je tournais la tête vers Maria, avant d’attraper mon fils dans le but de lui changer sa couche. Et même s’il chercha à se débattre un moment, il finit par capituler. « Depuis quand le regard des autres te bloquent ? », lui demandais-je, quelque peu surpris. « Je pense qu’avec ce qu’il s’est passé à la dernière Saint-Valentin, les étudiants savent différencier le meurtre de sang-froid, et la légitime défense de toute façon. »

Je venais d’habiller Aaron et le tenais dans mes bras, son dos contre mon torse. Le petit observait sa mère de ses grands yeux bleus, alors que je passais ma main dans ses cheveux clairs. « Tu n’as fait que protéger nos enfants. Si tu pouvais retourner en arrière, tu aurais fait la même chose. » Je plaçais son fils dans ses bras, avant de m’asseoir sur le lit. « Ne fais pas attention aux personnes de l’université. »

Puis ce fut au tour d'Ambre de débarquer dans la pièce. « Papa j'suis prête ! »
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptySam 22 Sep - 19:47

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Depuis qu’ils se connaissaient, Edward était le roc dont O’Berkeley avait besoin dans sa vie, et ce matin encore, l’homme le prouvait très aisément en essayant de la rassurer sur ce que pourraient éventuellement penser les autres. Mais malgré toutes ces belles paroles, la brunette restait très légèrement inquiète de la tournure que pourraient très rapidement prendre les évènements à l’université. « Je suppose que tu as raison. » Laissa-t-elle entendre en un murmure alors qu’Ambre faisait une réapparition enjouée dans la cuisine. « Papa j'suis prête ! » Elle semblait ravie de retourner à l’école, ce qui surprit grandement sa mère à qui elle avait pourtant dit quelques jours plus tôt que l’idée de retourner sur les bancs de l’école ne la tentait qu’à moitié. Comme quoi, un enfant changeait très rapidement d’avis sur bien des choses. Souriant, Maria fit un grand geste de la main vers l’entrée de l’appartement. « Allez-y, ne vous occupez pas de moi. Passe une bonne journée ma puce. Je veux tout savoir ce soir, d’accord ? » La petite fit un câlin à sa mère avant de courir vers la sortie de l’appartement.

Faisant face à Edward, Maria afficha un petit sourire, le remerciant à sa manière d’être là aujourd’hui, après ce qu’il s’était passé durant la nuit. « Je suis heureuse que tu sois là. » Évidemment qu’il était là…elle se trouvait dans son appartement. « Enfin, je veux dire, évidemment c’est ton appartement mais…je suis contente d’être ici. » Était-elle vraiment claire dans ses propos présentement, elle en doutait, mais qu’importait, l’idée étant qu’Edward comprenne où elle souhaitait en venir réellement. Se décalant ensuite pour le laisser passer dans l’idée qu’il aille emmener Ambre à son école, Maria attrapa le poignet de l’homme alors qu’il passait tout près d’elle, l’empêchant ainsi de s’éloigner encore plus. Se retournant vers l’Irlandais, Maria se rapprocha de lui, et l’embrassa furtivement pour ensuite lui murmurer un « Merci. » et lui lâcher ensuite le poignet pour quitter la cuisine et aller dans le salon.

Elle n’était pas sûre d’avoir agi de la façon la plus correcte au vu de la situation dans laquelle ils se trouvaient en ce moment. Tout ce dont O’Berkeley était sûre, c’est qu’elle avait eu envie de l’embrasser, de le remercier, de lui faire tout simplement comprendre qu’elle n’abandonnait pas. Qu’elle n’abandonnerait plus.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. - Page 2 EmptyMer 26 Sep - 23:41


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Quand Ambre arriva la bouche en cœur pour m’expliquer qu’elle était prête à aller à l’école, je fus tout d’abord surpris. Puis je me dis qu’elle avait très certainement envie de voir ses petits camarades ne serait-ce que pour se changer les idées et éviter de penser à ce qu’il s’était passé cette nuit-là. Je la laissais donc se diriger vers la porte de l’appartement après avoir fait un câlin à sa mère. Cette simple vue me fit esquisser un sourire. Et quand la fillette disparaissait, je me retournais dans le but d’aller chercher Aaron qui traînait en chemin, à la recherche de ce qui lui servait de doudou : un lapin en peluche dépareillé donc l’une des oreilles était décousue pour l’avoir trop tenu par cet endroit, qui était passé maintes et maintes fois à la machine à laver et qui ne ressemblait plus à grand-chose d’après moi. Pourtant, il s’agissait de son lapin, et gare à celui ou celle qui essaierait de le lui confisquer.

« Je suis heureuse que tu sois là. » Maria m’avait arrêté en chemin et cette simple parole me fit sourire. Après tout, je me trouvais dans mon appartement, il paraissait donc logique que je m’y trouve. Et quand elle comprit la ‘‘pertinence’’ de ses propos, elle se ravisa rapidement ce qui n’eut pour effet que de m’amuser davantage. Elle et sa maladresse, toute une histoire. Pourtant je ne répondais par rien d’autre qu’un clin d’œil pour lui faire comprendre que ma porte lui restait ouverte. Enfin, elle enroula sa main autour de mon poignet, provoquant ainsi ma surprise. Me retournant vers elle, je n’eus pas le temps de comprendre quoi que ce soit qu’elle avait déjà déposé ses lèvres sur les miennes. Un baiser furtif qui me fit louper un battement. Un baiser suivi d’un ‘‘Merci’’. Et quand je croisais son regard, mes joues avaient pris une légère teinte rougeâtre. Je voulus dire quelque chose, n’importe quoi, mais Aaron ne tarda pas à entrer dans la pièce, sa peluche à la main. Lui aussi était prêt pour aller à la crèche. « Aller, dis au revoir à ta mère et on y va. », lançais-je au petit qui ne tarda pas à galoper de façon assez maladroite jusqu’à sa mère. Il tendit ses bras vers elle pour qu’elle le prenne dans ses bras, puis il en profita pour entourer ses bras autour de son cou afin de l’embrasser sur la joue tout en lui faisant un gros câlin.

Je déposais donc Ambre à l’école puis Aaron à la crèche, en lui promettant de venir le chercher un peu plus tôt aujourd’hui. Je passais ma main dans les cheveux blonds de mon fils avant de déposer un énorme bisou sur sa joue. Enfin je fis demi-tour pour retourner à mon appartement, avec ce même état de choc pour avoir reçu un baiser de la part de Maria. Et quand j’ouvrais la porte, je la trouvais là, non loin de moi. Je ne prononçais aucune parole, me contentant de refermer la porte derrière moi et de m’approcher d’elle. Oui, ce fut sans un mot qu’une fois face à elle, et sans trop savoir la raison du comment, je passais mes mains sur ses joues afin d’approcher mon visage du sien : assez pour que nos lèvres se retrouvent à nouveau dans un baiser brûlant, sincère et pressant.
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