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Close your eyes, sometimes it helps.

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MessageSujet: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyDim 2 Sep - 22:03

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Plus de cinq millions de cambriolages sont commis chaque année dans le monde, dont plus de six cent mille aux Etats-Unis dont plusieurs finissent par un homicide. Évidemment, les victimes de ce genre d’acte ne se doutent jamais que cela pourrait leur arriver à eux, et pourtant. En cette nuit de septembre, Maria O’Berkeley n’aurait jamais pensé que cela pourrait se produire dans sa propre maison.

    Une heure du matin, dans le nord de la ville.


Alors que Maria peinait à trouver le sommeil en cette seconde nuit de septembre, il lui sembla avoir entendu un bruit provenant de son salon. Sachant que les enfants dormaient paisiblement chacun dans leur chambre, elle pensait qu’il ne s’agissait que d’une sale manigance de son esprit la tourmentant à l’approche de la rentrée scolaire qu’elle craignait de ne pas gérer aussi bien que l’année précédente en repensant à tout ce qui lui était arrivé ces derniers mois. Mais alors qu’elle se repositionnait confortablement dans son lit deux places – toujours aussi froid depuis le départ de son mari – la brunette entendit un second bruit, comme si quelqu’un avait donné un coup de coude dans l’encadrement de la porte du salon comme cela lui arrivait souvent en rentrant chez elle. Cette entrée n’était vraiment pas évidente parfois ! Curieuse sans pour autant être inquiète, Maria quitta son lit et ouvrit la porte de sa chambre qui émit un léger grincement en s’ouvrant. « T’as entendu ça Mike ?! T’avais dit que la baraque était vide ce soir ! » Cette fois-ci, elle était persuadée de sa non folie, il y avait bel et bien du bruit, et qui plus est quelqu’un chez elle ! Restant dans l’ombre de sa chambre, Maria pensa de suite à ses enfants et aux risques auxquels ils pouvaient être confrontés au vu de la situation. « Allez viens, on se tire d’ici ! » C’était une voix roque, peu assurée. « C’est mort mec, on a commencé on finit ! T’as vu cette baraque ?! On va se faire de beaux jours au soleil avec tout ça ! » Cette voix-là par contre, était plus aigüe et définitivement assurée, peut-être un peu trop même. Plaquant sa tête contre le mur, Maria ferma les yeux un fragment de second. Elle était victime d’un cambriolage.

« On se tire j’te dis putain ! » L’homme à la voix grave semblait clairement perdre patience, et même de là où elle était, Maria pouvait le comprendre de par ses mots. « Tant pis pour toi, j’me tire ! » Plus un bruit après ça. Etaient-ils partis ensemble ? Étrangement, Maria en doutait. Sortant sur la pointe des pieds de sa chambre pour de bon, voulant en avoir le cœur net, la brunette appuya sa main contre la rambarde de l’escalier, commençant à les descendre quand tout à coup une des marches se mit à grincer fortement. Bon dieu, pourquoi n’avait-elle pas fait remplacer ce fichu escalier comme Edward lui avait pourtant dit de le faire ? N’osant plus faire un mouvement, elle voulut remonter pour attraper son téléphone portable et appeler la police, mais ce fut sans compter sur l’homme à la voix aigüe se trouvant dorénavant derrière elle. Elle n’eut même pas le temps de faire quoique ce soit qu’elle sentit un coup de poing la frapper avec une infinie violence en pleine mâchoire.

Sa vue d’abord floue, Maria parvint malgré tout à déterminer une silhouette plutôt grande, une chemise à carreau dont elle n’était pas certaine des couleurs, un jeans et une veste. « Alors ma jolie, on a voulu jouer l’aventurière ? » Tournant la tête de droite à gauche, Maria se rendit compte qu’elle était dans sa chambre. Il l’avait remonté dans sa chambre l’enflure ! « C’est pas malin quand on est pas habituée, tu sais… » Elle haïssait déjà cette voix. Toussant un peu, la brunette essaya de se relever sans avoir le temps d’éviter que l’homme la saisisse par les épaules et ne la balance littéralement contre sa glace qui se brisa en mille morceaux sur elle qui eut à peine le temps de mettre son bras devant son visage pour éviter le pire. « Lève-toi ! » Cria l’homme. « Allez, vas-y ! Lève-toi ! » Maria toussa de nouveau, sentant cette fois-ci le goût du sang dans sa bouche. Se retournant tout doucement vers lui, Maria fut prise d’un tremblement en voyant ce qu’il pointait droit sur elle. « On fait moins la maline là, hein ?! » Il lui prit le visage entre ses mains. « Supplie-moi de t’épargner connasse ! » Maria, le regard noir et ce, malgré la douleur la prenant de part et d’autre de son corps, lui répondit : « Va te faire foutre ! » Avant de lui cracher à la figure. Il lui donna un coup de crosse dans la figure et fit quelque chose de très étrange. Il prit le chargeur de son Glock et commença à en ôter toutes les balles qu’il laissa tomber tout près du visage de la brunette qui fermait les yeux à chaque fois qu’elle entendait ces balles frapper les lattes de son parquet. « Ça ne devait être qu’un simple cambriolage comme les autres ! Mais il a fallu que tu te lèves, hein ?! Tu vois ce flingue, c’est qu’une sécurité. Mais avec toi…oh non, ce serait trop facile. Je vais me contenter de…» Il lui donna un grand coup de pied dans le ventre. « …te torturer avant d’en finir avec toi pour ensuite m’occuper de tes gosses ! » Il lui redonna un coup avant de poser l’arme sur le bord du lit, ayant ôté toutes les balles du chargeur. Maria prit sur elle, en oubliant le mal qu’elle pouvait ressentir et attrapa l’arme le plus rapidement qu’elle put puis la pointa vers lui. L’homme se mit à rire. « Qu’est-ce que tu comptes faire avec ça maintenant qu’il est vide, hm ? » Maria qui tenait l’arme d’une main, posa l’autre sur la crosse pour bien la maintenir alors qu’elle était dos au sol. « Tu sais pourquoi beaucoup meurent accidentellement avec leurs armes personnelles ? Ils oublient toujours celle dans le canon ! » Le coup partit presque qu’instantanément qu’elle eut terminé sa phrase et qu’elle eut croisé le regard de cet homme qui quelques instants plus tôt la menaçait elle et ses enfants.

Les secours et la police arrivèrent moins d’une dizaine de minutes après qu’elle ait composé le 911 pour déclarer une effraction ayant mal tourné. Les enfants avaient été réveillés par les coups de feu et une psychologue était en train de les voir pour savoir ce qu’ils savaient. Maria elle donnait sa déposition au lieutenant l’interrogeant et prenant ses empreintes pour prouver ses dires sur ce qu’il s’était passé après qu'elle ait vu les secours qui s'étaient occupés de ses blessures, en particulier celles de son visage. Assise au bord du camion des secours, une couverture sur le dos, elle regardait dans le vide, visualisant encore cet homme tombant raide mort sur le sol de sa chambre.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyMar 4 Sep - 0:45


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Une heure du matin. Je n’arrivais pas à dormir. La rentrée allait bientôt débuter en ce début de septembre. Et pourtant, je ne me sentais pas spécialement d’attaque à remettre les pieds à l’université de Berkeley. Entre Maria et moi, les choses ne s’arrangeaient toujours pas. J’attendais bien sagement qu’elle fasse le premier pas en cherchant à me récupérer comme elle avait dit de le faire. Je continuais de voir Zahia, même si nous n’officialisions pas une quelconque relation. D’ailleurs, je ne pouvais m’empêcher de penser que je la faisais souffrir en la voyant s’attacher à moi tout comme je m’attachais à elle. La différence, c’est que j’étais marié, et que j’espérais que les choses s’arrangent avec mon épouse. Voilà une autre raison de mon état de ce soir. Cela faisait une heure que je courrais en pleine ville, la nuit tombée, sans but précis. Et quand je rentrais dans mon appartement, mon premier réflexe fut d’aller prendre une bonne douche pour me détendre davantage et entamer une bonne nuit de sommeil.

Lorsque je sortais de la salle de bain, je reçus un coup de fil qui me fit froncer les sourcils. Qui pouvait bien vouloir chercher à me joindre à cette heure-ci ? Un problème avec les enfants ? Maria ? Sarah ? Je décidais donc de me saisir de mon téléphone dont je ne connaissais absolument pas le numéro. Pour cause, à l’autre bout de la ligne se trouvait une personne des forces de l’ordre. Mon cœur loupa un battement quand on m’expliqua que ma femme avait été victime d’un cambriolage qui avait mal tourné. L’homme s’était montré violent envers elle, puis elle s’était défendue en le descendant. On ne me donna pas d’autres précisions, sauf que mes enfants allaient très bien. On me demanda si je souhaitais venir. Pendant tout ce monologue, j’étais resté silencieux, comme pétrifié. Etions-nous dans un film ? Apparemment. « Monsieur O’Malley ? » Je secouais négativement la tête pour chasser toutes mes pensées et reprendre contenance. « Oui, j’arrive tout de suite. »

Il m’avait seulement fallu le temps d’enfiler un marcel blanc, une chemise et un pantalon noir pour enfin sortir de l’appartement. J’enfourchais ma moto, sans aucune protection, tout simplement parce que je ne voulais pas perdre une seule minute. J’arrivais sur les lieux au bout de quelques minutes seulement. Inutile de préciser que j’avais roulé sans respecter beaucoup de règles. Arrivé devant la maison, je pus voir pas mal de policiers et gendarmes, ambulances et voisins curieux. Je me garais rapidement. « Monsieur, il est interdit de rouler sans casque. » En vue du regard presqu’assassin que je lui lançais, il préféra en resta là pour le moment. Mes yeux bleus se posèrent tout d’abord sur les enfants. « Papa ! » Je réceptionnais Ambre dans mes bras alors que je m’étais placé à sa hauteur. Les yeux fermés, je la serrais fort contre moi. « Tu n’as rien ma puce ? » Aaron nous rejoint. Je lui faisais donc une place, l’embrassant sur la joue, alors qu’une larme coulait le long des miennes. « Non… mais j’ai peur maintenant. Et puis maman… » Je caressais les joues d’Ambre, en la regardant dans les yeux. « C’est fini maintenant. Plus personne ne fera de mal à quelqu’un. »

Finalement, je me relevais, et cherchais Maria du regard. Quand je la vis enfin, je m’approchais d’elle d’un pas rapide. Arrivé en face d’elle, je me stoppais pour l’observer et prendre conscience de l’ampleur de la situation. Elle avait pris des coups en plein visage et cette simple vision me brisa le cœur. Pourquoi avait-il fallu que je ne sois pas ici ? Je ressentais une énorme rage contre ces types et contre moi-même. Enfin, je tendais les bras vers Maria pour la tenir contre moi, l’enlaçant dans une étreinte réconfortante. « C’est fini… c’est fini… plus personne ne te fera de mal… », murmurais-je dans le creux de son oreille. Je ne prêtais même pas attention aux policiers qui se trouvaient autour de nous, alors qu’ils étaient en train de poser des questions à ma femme. Soudain, deux de leurs collègues arrivèrent avec un homme menotté, dans l’espoir de le présenter à leur chef. « Cet homme était avec l’agresseur. Un voisin qui était en train de fumer à sa fenêtre a dit avoir vu un homme correspondant à sa description sortir de la maison. Il était en train d’attendre, dans la fourgonnette à quelques mètres, que son coéquipier revienne. Il a déguerpi quand il nous a vus arriver. Et il vient d’avouer les faits. » Mon regard se posa sur l’homme en question, alors qu’une rage incontrôlable prit possession de mon corps. « Espèce de fils de pute ! » Je m’étais déjà jeté sur lui, surprenant les policiers. Et alors que je me retrouvais sur le sol, dominant cet inconnu, je le rouais de coups tellement violents en plein visage qu’il en perdit connaissance. « On ne touche pas à ma famille ! Je vais te crever sale connard ! » Les policiers durent s’y prendre à trois pour réussir à me faire lâcher prise. « Laissez-moi ! J’veux lui rendre tous les coups que son copain à donner à ma femme ! » Mais déjà j’étais immobilisé sur le sol, face contre terre. « Menottez-le, le temps qu’il se calme. », lança le chef sur un ton plutôt détaché.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyMar 4 Sep - 10:16

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Les minutes passaient, et rien ne semblaient changer. Les mêmes images lui revenaient en mémoire alors que plusieurs policiers s’affairaient à comprendre le tournant complet de ce cambriolage qui avait mal tourné. La police scientifique s’était emparée des lieux pour la nuit, ce qui n’avait pas dérangé le moins du monde la brunette qui se demandait d’ailleurs comment elle allait bien pouvoir remettre les pieds dans sa chambre après ce qu’il s’était produit à l’intérieur de celle-ci. Mais la question n’était pas à l’ordre du jour puisqu’on lui avait expliqué qu’il lui serait impossible de réinvestir les lieux avant deux jours, pour que tous les tests scientifiques soient effectués sans risque de contamination extérieure. Comprenant cela, Maria avait clairement décidé d’obtempérer.

Soudain, un bruit sourd de moteur se fit entendre non loin d’elle. Jetant un rapide coup d’œil à la source de ce nouveau bruit venant trouver refuge entre les lumières étincelantes des gyrophares et des sirènes de pompiers, Maria aperçut bien vite Edward qui descendait de sa voiture et courrait vers ses enfants. L’avaient-ils contacté ? Il semblerait, oui. Elle ne se souvenait même pas avoir demandé à ce que cela soit fait. Qu’importe. Il était là. Et tout ce qu’elle voulait présentement, c’était de pouvoir se retrouver contre lui, comme pour espérer pouvoir respirer de nouveau normalement. Se relevant alors qu’elle se trouvait jusqu’alors toujours assise au bord du camion des secours, Maria trouva bien vite refuge dans les bras de son mari. « C’est fini… c’est fini… plus personne ne te fera de mal… »

Il était impossible pour Maria de trouver quoi dire en ce moment, ainsi elle se contenta de fondre son visage dans la nuque de l’homme, ne trouvant même pas la force de l’enlacer aussi, tant ses forces étaient en train de la lâcher. Maria se sentait épuisée à présent.

Soudain, trois hommes vinrent interrompre leurs ‘retrouvailles’ bien que Maria eut préféré qu’elles aient lieu en d’autres circonstances. Deux détectives se présentèrent à eux, en compagnie d’un troisième homme, celui-ci étant menotté. Il s’agissait du complice de son agresseur. C’est alors que tout alla très vite, Edward lui sauta littéralement dessus et commença à le tabasser, hurlant qu’il n’aurait jamais dû toucher à sa famille. Chose qu’il n’avait officiellement pas faite, d’ailleurs. L’Irlandais était dans une colère noire que Maria n’avait pas vue depuis très longtemps. « EDWARD ARRÊTE ! » Hurlait-elle, refusant à ce que leurs enfants le voient agir de la sorte, ils en avaient suffisamment vu pour ce soir.

Quelques instants plus tard, Edward se retrouvait balancé contre la portière d’une des voitures de police, menottes aux poignets. Maria haïssait déjà le mois de Septembre. « Merci… » Lui murmura-t-elle alors qu’ils avaient décidé de le relâcher quelques minutes plus tard, l’Irlandais ayant promis de se calmer. De nouveau assise au bord du camion, la couverture anti choc de nouveau sur les épaules, Maria laissa Edward venir prendre place à côté d’elle et posa tout doucement sa tête contre son épaule. C’était terminé.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyMer 5 Sep - 20:13


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Maria avait beau eu m’ordonner d’arrêter, j’étais incapable de stopper mes mouvements. Je voulais rendre à cet homme chacun des coups que son complice avait assénés à ma femme. Certes, il n’était pas directement lié au traumatisme que venait de vivre mon épouse. Pourtant, il restait un type hors-la-loi qui attendait bien sagement que son ami sorte de notre maison pour le reprendre en voiture. Probablement avait-il dû assez bien connaître son caractère pour savoir qu’il pouvait se montrer aussi violent. Et à partir de là, ça me dépassait. Il fallait que je le frappe, que je lui fasse regretter d’avoir mis les pieds ici. Je ne trouvais d’ailleurs mon compte que lorsque l’homme perdit connaissance sous mes coups de poings, le visage blessé par l’action de mes mains. Mais bien vite, j’avais été rattrapé par les forces de l’ordre. On m’immobilisait brusquement afin de me passer les menottes, jugeant que je me trouvais dans un état bien trop agressif pour me laisser en totale liberté.

Je me débattais avec une telle force qu’il leur fallu être plusieurs pour me stopper. Ma tête se tourna vers mes enfants qui m’observaient tous les deux, à la fois surpris et inquiets. C’est à partir de ce moment là que je compris qu’ils avaient vécu assez de choses ce soir pour leur épargner l’image d’un père violent, qui aurait été capable de commettre un meurtre si seulement Maria ne s’en était pas chargée avant moi. Puis mes yeux se posèrent de nouveau sur ma femme. La voir dans un tel état me blessait au plus haut point. Je fermais les yeux un instant, avec force, me pinçant les lèvres par la même occasion. Comment avait-on pu lui faire du mal ? Si seulement j’avais été présent, rien de tout cela ne serait arrivé. J’aurais dégommé ce type avant même qu’il ne puisse toucher à un seul des cheveux de mon épouse. Heureusement, il ne s’en était pas pris aux enfants. Auquel cas je serais devenu encore plus fou que maintenant.

Cependant je me calmais, refusant que mes enfants me voient plus longtemps dans un tel état d’énervement. « Ok, ok, je vais me calmer ! » Je fulminais dans mon coin. Et comme je respectais mes paroles, prenant de grandes inspirations pour reprendre le contrôle de moi-même, on décida de me retirer mes menottes. J’allais rejoindre Maria, m’asseyant à ses côtés. Il ne lui fallu pas plus de temps pour venir déposer sa tête sur mon épaule. Je passais l’un de mes bras autour d’elle pour la serrer doucement contre moi. « Les enfants et toi dormirez dans mon appartement ce soir, aussi longtemps que vous voudrez, d’accord ? » Je tournais finalement la tête vers Maria pour croiser son regard, n’arrivant cependant pas à faire abstraction des blessures sur son visage. « Je suis tellement désolé… tellement désolé de ne pas avoir pu être là pour te défendre… excuse-moi… » J’installais un silence durant quelques temps, faisant aller et venir ma main dans le dos de la brunette, dans un geste que je savais réconfortant chez elle. « Tu as bien agi, tu sais… ? »
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyMer 5 Sep - 20:38

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« Les enfants et toi dormirez dans mon appartement ce soir, aussi longtemps que vous voudrez, d’accord ? » Perdue à moitié dans ses pensées, Maria écoutait à peine ce que lui disait son mari actuellement. Cependant, la proposition qu’Edward venait de lui faire ne lui avait guère échappée. Incapable de riposter, elle se contenta d’hocher calmement la tête, épuisée par les récents évènements. Comme si elle avait eu besoin de ça… Elle était déjà un cas à elle seule mais là, elle dépassait toutes ses espérances. Elle avait commis un homicide. Involontaire et en tant qu’acte de légitime défense, diraient les policiers et le juge, mais cela ne lui ôtait pas l’idée qu’elle avait pris la vie d’un autre être humain. « Je suis tellement désolé… tellement désolé de ne pas avoir pu être là pour te défendre… excuse-moi… » Pourquoi était-il tant désolé ? Il n’avait strictement rien à se reprocher à l’heure actuelle, ce qui s’était passé n’avait rien à voir avec lui. « Tu n’y es pour rien, Ed. » Maria le pensait véritablement, elle ne souhaitait pas le moins du monde qu’il commence à se penser responsable d’une chose qu’il n’avait pas commise. Rien n’aurait eu lieu si ces deux malfaiteurs n’avaient pas mis les pieds chez Maria.

« Tu as bien agi, tu sais… ? »
A cette phrase, le corps de la brunette se raidit. « J’ai tué quelqu’un. » Prenant une grande bouffée d’air, O’Berkeley n’osait pas regarder l’homme dans les yeux. « Quand j’ai appuyé sur la détente, quand je l’ai vu s’effondrer sur le sol…j’étais comme pétrifiée. Mais seulement après coup… » Incapable d’en dire plus pour l’instant, Maria étouffa un sanglot et préféra retrouver le confort des bras de son mari plutôt que d’en venir à une quelconque discussion qu’elle ne se sentait de toute manière pas en état de tenir présentement.

Une heure plus tard, les enfants couchés dans leur chambre, Maria qui s’était changée – laissant ses vêtements de nuit tâchés de sang à la police scientifique – avait une tasse de thé dans les mains, observant par la fenêtre du salon d’Edward. Entendant des pas derrière elle, Maria n’osant pas se retourner décida d’engager la conversation. « Merci de nous avoir accueilli. Je ne sais même pas quand je pourrais retourner à la maison…je ne sais même pas si je serai un jour capable de remettre les pieds dans la…dans la chambre. »
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyMar 11 Sep - 12:19


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« J’ai tué quelqu’un. » Je glissais ma main dans le dos de Maria, dans un geste qui se voulait réconfortant. C’était étrange d’entendre une telle chose sortir de ses lèvres, comme si nous nous trouvions dans un film. J’avais cette désagréable impression qu’elle ne prenait pas conscience de la raison de son acte. Si elle n’avait pas tiré sur cet homme, qui sait ce qu’il aurait pu lui faire ? Et s’il s’en était pris aux enfants ? Elle n’avait pas que se défendre elle et sa famille. Qui avait-il de mal à ça ? Quand les sanglots prirent place sur son visage et qu’elle vint se lover dans mes bras, je la serrais doucement contre moi, conscient qu’elle n’avait pas envie d’en parler maintenant. Je me contentais donc de répondre : « Tu n’as pas tué quelqu’un, tu t’es défendue toi, et les enfants. » Et sur ses mots, je déposais un baiser sur sa tempe, à côté d’une blessure. « Je n’aurais pas hésité une seule seconde… », murmurais-je pour moi-même. Je me connaissais assez pour savoir que j’aurais été capable de bien pire si une personne mettait en danger les miens.

Une fois que nous fûmes arrivés dans mon appartement, les enfants ne tardèrent pas à aller se coucher. Les émotions de la soirée avaient eu raison d’eux, et comme dans le fond, tout le monde allait bien, ils estimaient sûrement pouvoir dormir sur leurs deux oreilles, notamment grâce aux faits que je me trouvais à présent dans les parages. C’était la première fois que Maria mettait les pieds chez moi. La plupart du temps, quand elle venait chercher les enfants, elle restait à la porte. Probablement n’avais-je pas envie de la faire rentrer, et elle, de son côté, devait redouter d’y trouver une quelconque trace féminine. Et Dieu sait qu’il y en avait plusieurs.

J’ai toujours pensé qu’il y avait ‘‘sale’’ et ‘‘bordélique’’. Mon appartement est très propre et je ne supporte pas vivre dans la poussière. Cependant, je suis très désordonné. Pas mal d’objets se retrouvaient sur le sol. Mes vêtements trouvaient normalement refuge un peu partout, comme si la bannette à linge se trouvait au Canada. Maria connaissait on ne peut mieux mon côté bordélique et là, étrangement, mon appartement restait à peu près rangé. Et pour cause, Zahia ne pouvait s’empêcher de ramasser quelques petites choses et les remettre en place lorsqu’elle marchait dans l’appartement, non sans tenter de me faire comprendre que je gagnerais mon temps à ranger tout au fur et à mesure.

Une fois les enfants couchés, j’avais préparé un thé à Maria, sachant qu’elle en apprécierait très certainement un maintenant. Je la laissais seule quelques instants dans le salon, afin de m’assurer que les enfants avaient bien trouvé le sommeil. Et quand je revenais vers elle, ma femme prit la parole. « Merci de nous avoir accueilli. Je ne sais même pas quand je pourrais retourner à la maison… je ne sais même pas si je serai un jour capable de remettre les pieds dans la… dans la chambre. » Je m’approchais d’elle, m’arrêtant à ses côtés pour déposer également mes yeux bleus sur une partie de la ville, à travers la baie vitrée du salon. San Francisco ne dormait toujours pas, de nombreuses lumières illuminaient les immeubles aux alentours. « Vous pouvez rester ici le temps qu’il faudra. »

Puis vint le moment où il fallu se coucher. J’avais envisagé dormir dans le salon afin de lui laissé mon lit, mais je compris qu’elle ne serait pas contre le fait d’être avec moi. Je la suivais donc dans ma chambre, et même si la situation semblait quelque peu étrange en vue des évènements, je prenais sur moi. J’abandonnais mes habits afin d’enfiler un bas de pyjama et de rester torse nu. Je passais sous la couette et enroulais mes bras autour de Maria, afin de lui faire comprendre qu’elle n’avait plus rien à craindre. J’espérais qu’elle ne prêterait pas grande attention au parfum d’autres femmes accompagnant cette pièce. « Essaie de dormir un peu. Je reste là. »
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyVen 14 Sep - 14:55

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« Vous pouvez rester ici le temps qu’il faudra. » Son hospitalité fit réellement chaud au cœur à la brunette qui ne sut quoi répondre suite à cela. Le remercier était déjà fait, et présentement Maria ne se sentait pas forcément d’humeur pour une grande et longue discussion sur le pourquoi de sa présence ici en cette nuit de début septembre. Elle resta durant un petit moment à observer ce qu’il pouvait se passer derrière la fenêtre. Quelques personnes passaient, la plupart se trouvant dans un état plus ou moins second, certains semblaient partir travailler, d’autres encore semblaient attirés par le côté mystérieux d’une nuit en Californie. Allez savoir ce qui pousse ces individus à sortir à une heure si avancée de la nuit…

Lorsqu’Edward décréta qu’il fallait dormir un peu, Maria hésita quant à s’enfuir en courant, rien que pour échapper à la simple idée de devoir fermer les yeux. Elle savait déjà ce qui l’attendait une fois qu’elle serait allongée, seule face à sa conscience. Elle serait tout bonnement incapable de dormir, envahie par les images de cette nuit. Elle, appuyant sur la détente, lui, s’effondrant au sol, mort. Mort.

Une fois dans la chambre d’Edward, quelque chose titilla les sens de Maria. Sans doute était-ce cette odeur qui n’était pas connue. Oui, sans doute. Passant de suite à autre chose, n’ayant guère la force de chercher à deviner combien de femmes avaient pu passer la nuit ici, elle préféra garder ses vêtements, sachant de toute façon qu’elle serait absolument incapable de dormir après ça. Edward avait demandé à dormir avec elle, préférant la garder près d’elle pour cette nuit, surtout après ce qu’il s’était passé. Épuisée moralement, Maria n’avait même pas répondu, considérant que n’étant pas chez elle, elle n’avait pas réellement son mot à dire non plus. Ainsi, une fois qu’ils se retrouvèrent tous les deux dans un lit qu’elle ne connaissait pas, la brunette l’écouta lui dire d’essayer de se reposer. « Ça s’annonce compliqué. » Avoua-t-elle à voix basse.

Une heure plus tard, c’était les yeux toujours grands ouverts que Maria regardait fixement devant elle, les rayons de lumières provenant des lampadaires de la rue passant au travers des volets. « Supplie-moi de t’épargner connasse ! » Les mots lui revenaient sans cesse en tête. « Ça ne devait être qu’un simple cambriolage comme les autres ! Mais il a fallu que tu te lèves, hein ?! Tu vois ce flingue, c’est qu’une sécurité. Mais avec toi…oh non, ce serait trop facile. Je vais me contenter de…» C’était comme si tout arrivait de nouveau, comme s’il était tout près d’elle…comme si elle allait mourir. Se redressant subitement dans le lit, Maria poussa un profond soupir, se passa les mains sur le visage avant de quitter le lit pour se rendre dans la salle de bain.
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyVen 14 Sep - 18:58



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« Ça s’annonce compliqué. » Je n’avais pas répondu à cette parole, tout simplement parce qu’à mes yeux, il n’y avait rien à ajouter. Que pouvais-je lui dire ? Que ces morbides souvenirs allaient passer avec le temps ? Qu’elle se sentirait mieux après une bonne nuit de sommeil ? Ca ne se passerait pas ainsi, et je le savais autant qu’elle. Que pouvais-je donc faire de plus que de me taire et d’être présent pour elle, dans l’espoir qu’elle se sente un peu plus en sécurité ? Je pouvais lui offrir mes bras, une oreille attentive, des paroles réconfortantes, mais hélas, je ne pouvais pas faire grand-chose de plus. Voilà pourquoi je lui offrais mon hospitalité. Malgré les évènements sombres qu’avaient connus notre couple, je me devais de faire abstraction de cela un moment, uniquement pour offrir à ma famille un climat plus agréable ainsi qu’une sensation d’apaisement. Les rancœurs resteraient donc de côté.

Je ne trouvais pas non plus le sommeil pour ma part. Pour tout avouer, je restais éveillé uniquement pour m’assurer que Maria ou bien les enfants ne fassent aucune crise d’angoisse. Je voulais être prêt à intervenir en cas de cauchemars ou bien de pleurs. Je traçais de petits cercles avec mon index à l’intérieur du poignet de ma femme, uniquement dans le but de l’apaiser et de la faire peu à peu tomber dans les bras de Morphée. Et même si d’habitude, ce simple geste marchait plutôt bien, cette fois-ci, il n’eut aucun effet : une heure plus tard, Maria se levait pour filer dans la salle de bain, incapable de dormir.

Au bout de cinq minutes, je me levais à mon tour, pour la rejoindre dans la salle de bain. Pour tout avouer, je restais dans l’encadrement de la porte. Et même si nos regards se croisèrent, aucune parole ne fut échangée. J’en déduisis qu’elle souhaitait rester seule pour le moment, ne désirant pas parler de quoi que ce soit, ce que je pouvais aisément comprendre. « Tu sais où me trouver si tu as besoin… », murmurais-je avec un calme olympien. Je lui adressais même un sourire à peine visible mais sincère, accompagné d’un clin d’œil affectif. Enfin je tournais les talons pour rejoindre ma chambre et prendre place sur le lit, m’installant à droite de ce dernier afin de laisser une place à Maria.

Je me laissais finalement tenter par le sommeil vers six heures et demie du matin, en proie à la fatigue. Et c’est de cette façon que je n’entendis pas quelqu’un tenter d’ouvrir la porte d’entrée avec une discrétion mal calculée. Cette personne, encore à l’extérieur de mon appartement, n’était autre que Zahia qui tentait désespéramment d’ouvrir cette fichue porte sans réveiller les voisins. En effet, loin d’elle l’idée que d’autres personnes à part moi, se trouve dans mon logement. Qui aurait pu le prédire après tout ? Pas elle en tout cas, alors qu’elle se battait avec la clef de l’appartement, son sac et le sachet de pains au chocolat, sortant à peine du four d’un boulanger français de sa rue, qu’elle tenait dans sa main.

Une fois la porte ouverte, elle la referma sans faire trop de bruit et s’aventura dans le couloir à pas de loup, alors que le soleil se levait doucement sur la Californie. Son but : arriver dans la chambre, quand tout à coup…
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MessageSujet: Re: Close your eyes, sometimes it helps. Close your eyes, sometimes it helps. EmptyVen 14 Sep - 19:36

Close your eyes, sometimes it helps. 528697mariavdvds


Arrivée dans la salle de bain, croiser son reflet fut plus difficile que ce qu’aurait pu penser Maria O’Berkeley, prenant d’autant plus conscience de ce qu’elle avait fait plus tôt dans la nuit. Ôter la vie à un autre individu n’était pas chose facile, une horreur que la plupart évitaient d’ailleurs aisément dans leur existence. Mais facilité ne coïncidait pas véritablement avec la vie de Maria. Et c’est d’ailleurs sur cette pensée qu’elle rejoint la chambre d’Edward une petite quinzaine de minutes plus tard, décidée à lâcher un peu de lest pour cette nuit, essayer de ne pas ressembler à une mort vivante en arrivant à l’université le lendemain matin, car il lui semblait évident qu’elle se rendrait comme n’importe quel autre jour à l’université pour exercer sa profession.

    7:00am.


Alors qu’elle dormait depuis une heure et demie, Maria entendit des bruits suspects qui eurent pour effet de la réveiller de suite, persuadée que les évènements de la nuit se produisaient de nouveau. « Edward ! » Murmura-t-elle, plus fortement qu’elle ne l’aurait tout d’abord souhaité, voyant l’ombre de pas se rapprocher de la porte de la chambre. Prise d’une soudaine panique, la brunette se rapprocha de l’homme qui émergeait difficilement alors qu’il venait à peine de trouver le sommeil. Soudain, la poignée de la porte fut tournée. « Oh… » A peine eut-elle réalisé qu’il ne s’agissait certainement pas d’un cambrioleur mais bien de celle qu’elle considérait dorénavant comme étant la copine officielle de son mari – étrange situation – O’Berkeley quitta le lit de l’Irlandais en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire et se rendit dans la salle de bain, en proie à une très grande gêne présentement.

Une fois devant la glace, Maria se passa les mains sur le visage en réalisant la situation dans laquelle elle venait de se fourrer. Quelle idée d’accepter la proposition d’Edward aussi ! Elle savait pertinemment qu’il n’était plus seul dorénavant. Maria n’y avait même pas songé un quart de seconde lorsqu’il lui avait dit de venir chez lui. Idiote ! Se rapprochant discrètement de la porte espérant entendre ce qui se dirait entre Edward et sa copine, Maria pria pour qu’elle reparte vite et qu’elle puisse ainsi quitter les lieux à son tour. Elle se trouvait extrêmement gênée dorénavant, non pas à lui faire oublier ce qu’il s’était passé cette nuit, mais ce qui ne la mettait pas dans le meilleur état possible.
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